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INFOLETTRE n°247 – Juin 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°247 – Juin 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Le grand défi budgétaire

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

En 2018, une « taxe sur les yachts » a été instaurée pour cibler les navires de plaisance dont la coque mesure au moins 30 mètres et dont la puissance propulsive dépasse 750 kilowatts. Allant de 30.000 à 200.000 euros, elle frappe les yachts battant pavillon français ou détenus par des personnes physiques ou morales établies en France.

On en attendait 10 millions d’euros de recettes annuelles. En 2024, elle n’en rapporte plus que 60.000 euros : il ne resterait plus sur le territoire que cinq yachts assujettis.

Il faut rappeler que l’entretien annuel d’un yacht représente environ 10 % de sa valeur. En les voyant partir sous d’autres cieux, la France perd aussi la TVA, l’impôt sur les sociétés et les cotisations sociales générés par toute une activité économique. De quoi méditer pour ceux qui pensent qu’il suffirait de taxer « les riches » pour financer la collectivité.

Le président de la République, lors de son interview du 13 mai 2025, a présenté un graphique de l’INSEE révélateur : sur 1000 euros de dépenses publiques, 561 sont consacrés à notre protection sociale.

Pour 2026, le gouvernement vise 40 milliards d’euros d’économies afin de ramener le déficit de 5,4 à 4,6 % du PIB. Un effort considérable, qui ne suffira pourtant pas à enrayer la progression de notre dette. D’ici trois ans, un euro sur trois des recettes fiscales sera absorbé par le seul service de la dette.

Il faudrait entre 120 et 150 milliards d’euros d’économies pour stabiliser la trajectoire de notre dette publique. Une réforme en profondeur de notre système de protection sociale parait inévitable.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Situation au Proche et au Moyen-Orient (1/2) – “Faisons en sorte d’arrêter les conflits, même avant qu’ils ne débutent”
. Situation au Proche et au Moyen-Orient (2/2) – Réponse du ministre Jean-Noël Barrot à mon intervention
. Audition de Sébastien Lecornu – Shangri-La Dialogue à Singapour

EN CIRCONSCRIPTION
> ESPAGNE – Madrid (22–24 mai 2025)
> SUISSE – Genève (25-27 mai 2025)
> BRÉSIL (1/2) – Rio de Janeiro & Itaguaí (08–10 juin 2025)
> BRÉSIL (2/2) – São Paulo & Santos (11-13 juin 2025)
> ROYAUME-UNI – Édimbourg, Glasgow, Londres (20-22 juin 2025)

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Réunion annuelle des CCIFI – “La French business attitude”
. CCEF AG : L’intelligence collective au service du développement international de la France
. ANEFE – Renouvellement du conseil d’administration
. Retraités expatriés : quelles démarches réaliser ?
. Vote par internet : participez au grand test !
. France Identité : une révolution pour les Français de l’étranger

SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ / IA
. Paris Cyber Summit (2-4 juin) – Taïwan, Chiffrement, Cyberdéfense
. Rencontre avec les responsables cyber de Paris Europlace

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. GIA France-Pays du Golfe – Solidarité avec le Qatar – Communiqué de presse
. Accueil d’une délégation de la Shoura saoudienne
. Rencontre « Vision Golfe 2025 »
. Taiwan – Accueil du maire de Taipei
. La diplomatie économique au service de l’amitié franco-bulgare
. Inde – Chambre de commerce franco-indienne
. Italie – Fête nationale
. L’IPAC appelle au respect de la liberté religieuses des Tibétains

MÉDIAS
. “50 ans de l’ANEFE : un tournant pour l’enseignement français à l’étranger” (Expat.com – 22/05/2025)
. Olivier Cadic : “On imagine mal Israël se confronter seul à l’Iran” (Public Sénat – 20 juin 2025 – Vidéo 26m)
. Olivier Cadic : “Pour Israël, la meilleure défense, c’est la surprise” (Public Sénat – 18 juin 2025 – Vidéo 41m)
. “Nucléaire iranien : l’impasse de la dissuasion” (Infolettre UDI 27/06/2025)

Découvrir l’InfoLettre n°247

Médias – “Nucléaire iranien : l’impasse de la dissuasion”

Nucléaire iranien : l’impasse de la dissuasion

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 27 juin 2025

Les frappes récentes d’Israël et des États-Unis sur des infrastructures militaires iraniennes viennent rappeler une vérité brutale : la paix ne peut reposer sur l’ambiguïté stratégique ni sur l’impunité.

En ripostant à des agressions directes ou indirectes menées par l’Iran et ses relais régionaux (Hamas, Hezbollah, Houtis…), Israël et les États-Unis ont signifié que la terreur ne peut devenir une norme de gouvernance internationale.

Ces événements tragiques posent une question fondamentale : le nucléaire militaire constitue-t-il une assurance-vie pour les régimes autoritaires ?

L’Iran, tout en clamant sa volonté pacifique, continue de progresser vers un seuil critique. Il espère sans doute que la possession de l’arme atomique lui garantirait une impunité comparable à celle dont jouit la Corée du Nord. Mais ce calcul est non seulement cynique, il est dangereux pour tous !

Car la bombe ne protège pas contre les soulèvements intérieurs, elle n’efface pas les aspirations démocratiques de peuples opprimés, et elle ne garantit aucune prospérité. Elle ne fait qu’alimenter les tensions régionales, encourager la prolifération, et rendre chaque crise potentiellement apocalyptique.

L’Europe ne peut rester spectatrice. Elle doit rappeler que la stabilité ne se décrète pas par la peur mais se construit sur la liberté, l’État de droit et la coopération. À cet égard, la France doit rester ferme dans son opposition à toute forme de prolifération, tout en soutenant les forces démocratiques iraniennes qui aspirent à un avenir débarrassé de la répression et de l’isolement.

Le Sénat, à travers nos débats, a rappelé que l’inaction serait une complicité. Nous devons, plus que jamais, refuser le chantage atomique et promouvoir une diplomatie exigeante, appuyée sur une défense crédible, mais aussi sur une vision : celle d’un Proche-Orient libéré de la terreur et de la menace nucléaire.

GIA France-Pays du Golfe – Solidarité avec le Qatar – Communiqué

COMMUNIQUE DE PRESSE

Frappes de missiles iraniens sur le territoire qatari : le groupe d’amitié France-Pays du Golfe exprime sa solidarité avec le Qatar

Olivier Cadic, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays du Golfe du Sénat, exprime sa solidarité pleine et entière à l’égard du Qatar et de ses habitants à la suite des frappes conduites par l’Iran contre les forces américaines basées au Qatar.

Affirmant son attachement à la sécurité et à la souveraineté du Qatar, comme de l’ensemble de ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, le président du groupe d’amitié appelle l’ensemble des acteurs à la retenue et à la désescalade en vue de trouver une solution diplomatique à ce conflit.

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe s’était rendu au Qatar en avril dernier, où il avait rencontré notamment le Premier ministre et le Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Président du Conseil de la Shoura.

Communiqué publié sur le site du Sénat, le 24 juin 2025

Médias – Olivier Cadic : “On imagine mal Israël se confronter seul à l’Iran” (Public Sénat – 20 juin 2025 – Vidéo 26m)

Ce 20 mars, j’étais l’invité d’Oriane Mancini sur Public Sénat, dans son émission “Bonjour chez vous !” pour traiter de l’actualité internationale.

Extrait de Public Sénat :

Donald Trump a annoncé hier soir qu’il prendrait sa décision dans les deux prochaines semaines quant à une éventuelle intervention des États-Unis dans le conflit opposant l’Iran à Israël. Selon Olivier Cadic, sénateur (Union centriste) représentant les Français établis hors de France, cette déclaration constitue une « démonstration de puissance… pour montrer que Trump est en capacité d’épauler Israël ». Il souligne également l’asymétrie du rapport de force entre les deux pays : « Israël, pays de 10 millions d’habitants attaque directement l’Iran, pays de 92 millions d’habitants ». Dès lors, ajoute-t-il, « on imagine mal Israël se confronter seul à l’Iran ». Concernant les objectifs de ce conflit, le vice-Président de la Commission des Affaires étrangères juge qu’il est ambitieux pour Israël « de faire tomber le régime iranien à distance ».

Conflit Israël-Iran, position de la France, dispositifs de rapatriement, guerre en l’Ukraine, sommet de l’OTAN… j’ai répondu aux questions suivantes de la part d’Oriane Mancini, Quentin Calmet et Jefferson Desport :

> Donald Trump dit qu’il donnera sa réponse pour une attaque des États-Unis en appui d’Israël d’ici deux semaines. Est-ce que cela montre qu’il hésite ou, au contraire, qu’il veut remettre de l’incertitude dans le conflit ?

> Selon vous, quel était le but de guerre quand Israël a attaqué : démanteler le programme nucléaire iranien ou faire tomber le régime ?

> L’Iran promet de riposter en cas d’attaque américaine, est-ce que vous craignez des attaques iraniennes contre des bases américaines dans les États du Golfe ?

> Au début des frappes, Emmanuel Macron disait soutenir Israël. Ces derniers jours, il dit qu’il faut une désescalade et qu’Israël ne doit frapper que des cibles nucléaires. Vous la trouvez si claire que cela, la position de la France ?

> Aujourd’hui à Genève, il a une réunion des ministres des affaires étrangères français, allemand et britannique qui rencontrent leur homologue iranien avec la cheffe de la diplomatie européenne. Est-ce que vous pensez que les trois ministres vont convaincre les Iraniens de quelque chose ?

> La conférence des Nations unis pour une solution à deux états a été reportée. Est-ce qu’il faut que la France reconnaisse l’État de Palestine dans un futur très proche ?

> Quelle est la situation de nos compatriotes en Israël et en Iran ?

> Hier, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a proposé des solutions pour évacuer nos ressortissants. Qu’est-ce que vous pensez de ces annonces ? Est-ce que c’est réaliste de voir nos ressortissants en Iran faire le chemin par la route (vers l’Arménie et la Turquie) ?

> Qu’est-ce que vous savez du profil de ces 900 Français ou binationaux qui sont toujours en Iran ?

> 150.000 de nos ressortissants en Israël peuvent sortir par la route en gagnant la Jordanie et l’Égypte, où des vols continuent d’être opérés. Qu’est-ce qu’on peut dire de cette solution proposée par l’exécutif ?

> Est-ce que vous êtes directement amené à conseiller ces Français ? Qu’est-ce que vous avez pu faire dans la situation actuelle ?

> La France consacre déjà 2,1% de son PIB à sa Défense. Pensez-vous qu’elle aura les moyens d’une telle ambition, sachant qu’elle cherche par ailleurs 40 milliards d’économies ?

> A La Haye, un prochain sommet de l’OTAN réunira les alliés. Avec la menace de désengagement de Trump, est-ce que vous pensez que l’article 5 du traité qui incarne la solidarité militaire est toujours d’actualité ou est-elle fragilisée ?

> Est-ce que l’Ukraine a raison de craindre que le conflit entre Israël et l’Iran ne la relègue au second plan ?

> Cette semaine au Sénat, il y avait Rouslan Stefantchouk, président de la Rada, le parlement ukrainien. Il a lancé un appel. Que peut faire le Sénat français aujourd’hui ?

Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat.

Iran – 79 sénatrices et sénateurs demandent la libération de nos trois compatriotes

J’ai cosigné un courrier adressé à l’ambassadeur d’Iran en France, aux côtés de 78 autres sénateurs, afin d’obtenir la libération de nos trois compatriotes, otages d’État du régime iranien : Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier.

Cette initiative revient à notre collègue Rachid Temal.

LETTRE

A l’attention de Son Excellence Monsieur Mohammad AMIN NEJAD, Ambassadeur de la République Islamique d’Iran

Objet : libération des trois otages d’État français détenus en Iran

Votre Excellence,
Nous souhaitons, en tant que sénatrices et sénateurs de la République française, appeler votre attention sur le sort de nos compatriotes injustement détenus en Iran.
La République islamique d’Iran vient de libérer Louis Arnaud, l’un des quatre otages d’État que la France compte actuellement. Mais Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier, restent détenus par votre pays.
Nous exigeons leur libération immédiate.
Dans l’attente, nous exigeons que leurs conditions de détention respectent les textes internationaux dont la République islamique d’Iran est cosignataire à savoir la déclaration universelle des Droits de l’Homme ; le pacte international sur les droits civils et politiques ainsi que la convention de Vienne sur les relations consulaires.
Le nécessaire respect par toutes les Nations des conventions et chartes internationales, dont le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 également ratifié par l’Iran, garantissent le droit à un procès équitable, le respect des droits de la défense, l’interdiction des détentions arbitraires, l’accès à des visites consulaires régulières, la dignité des conditions de détention.
C’est à ce titre que nous sollicitons votre intervention pour obtenir le transfert immédiat de Cécile et de Jacques de la section 209 dans laquelle ils sont incarcérés vers le quartier des prisonniers politiques, dont la rigueur est moins critique.
Les informations qui nous parviennent sont alarmantes pour l’état de santé physique et psychologique de Cécile Kohler et de Jacques Paris, lequel vient de fêter ses 71 ans, en détention.

Nous, sénateurs de la République française, demandons immédiatement que Cécile Kohler et Jacques Paris :
– Quittent immédiatement la section 209 de la prison d’Evin ;
– Quittent leur cellule sans fenêtre et voient enfin la lumière du jour ;
– Bénéficient de plus de trois sorties de trente minutes par semaine et qu’elles soient garanties, tout comme le sera la pratique d’un peu d’exercice ;
– Ne dorment plus à même le sol, sans matelas, sur une simple couverture de fortune ;
– Puissent cantiner, participer à des ateliers de formation, tout comme Louis Arnaud en bénéficiait dans le quartier dans lequel il était détenu ;
– Ne voient plus leurs codétenus régulièrement changer, dès que des liens se nouent ;
– Reçoivent et puissent conserver les livres, lettres, photos que leur famille leur envoie ;
– Reçoivent plus régulièrement la visite de l’ambassadeur de France, le représentant de notre République, et de son équipe consulaire ;
– Puissent échanger avec les avocats qu’ils ont choisis, en France et en Iran, avoir accès à un juge indépendant et impartial, respectueux du contradictoire et des textes ci-dessus mentionnés ;
– Bénéficient de tous les soins dont chaque être humain a besoin et disposent de lunettes adaptées à leur vue, leurs troubles de la vision les handicapant dans leur quotidien

À ce stade, nous ne savons pas si c’est le plus grave, mais nous apprenons avec effroi que les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris n’ont pas de nouvelles des leurs depuis le 13 avril 2024, soit depuis plus de deux mois.
Nous réclamons donc en complément des échanges plus réguliers de Cécile Kohler et Jacques Paris avec leur famille, des échanges libres, sans surveillance accrue ni limitation dans le temps.
Ce que nous sollicitons ici n’est en somme que le minimum auquel peut aspirer chaque être humain vivant dans un État de Droit.
Nous vous prions de croire, Votre Excellence, en l’expression de nos sentiments respectueux.

LISTE DES SIGNATAIRES

Vaccination des Français établis en Iran – mon intervention via le groupe d’amitié France-Iran

J’ai été saisi par Armand Meimand, conseiller des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et président du conseil consulaire, concernant l’état de la vaccination des Français établis en Iran.

Dans le prolongement de son premier mandat, la liste conduite par Armand Meimand a remporté une victoire éclatante aux dernières élections consulaires en obtenant 2 sièges sur 3. Loin de se reposer sur ses lauriers, Armand Meimand n’a rien perdu de sa pugnacité et s’est engagé de toutes ses forces pour obtenir la vaccination des Français en Iran avec un vaccin homologué par l’Union européenne.

Face à l’absence d’une vaccination locale, j’ai donc soumis cette problématique au groupe d’amitié France-Iran du Sénat présidé par mon collègue Philippe Bonnecarrère. Le 29 juin dernier, à l’occasion de la venue au Sénat devant le groupe d’amitié, de Philippe Thiébaud, ambassadeur de France en Iran, j’ai pu l’interroger sur les actions que la France pourrait mener pour vacciner ses ressortissants.

Nombre de nos compatriotes établis en Iran n’ont pas les moyens financiers de se déplacer en France ou à l’étranger pour se faire vacciner.

Il semble que la diplomatie parlementaire puisse être une option pour progresser sur le sujet.

Aussi, j’ai demandé au président Bonnecarrère s’il pouvait interroger ses homologues au Parlement iranien pour trouver une solution afin que les autorités iraniennes nous autorisent à vacciner.

Je remercie Philippe Bonnecarrère d’avoir entamé une réflexion dans le cadre du groupe d’amitié au sujet de cette problématique cruciale pour les Français établis en Iran.

Mon courrier

à Armand Meimand

du 6 juillet 2021