Organiser l’exposition universelle 2025 reflèterait notre vocation universelle et servirait notre envie de rayonner, mais aussi nos intérêts : on pourrait miser sur 25 milliards de retombées économiques et 150.000 emplois durables.
Ce 21 octobre au ministère de l’Economie, plus 600 entrepreneurs et décideurs étaient présents aux côtés d’Emmanuel Macron pour soutenir la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025.
Si le ministre de l’Economie a rappelé que toutes nos valeurs étaient en symbiose avec celles de l’Exposition universelle que nous avons inventée, il n’a pas négligé la portée économique de l’événement. Pour être prêts, il nous faudra investir dans les infrastructures de transport, dans l’hôtellerie et les activités touristiques. En effet, “l’exposition prolonge notre stratégie de développement touristique : nous voulons 100 millions de visiteurs en 2020, soit 15 de plus qu’aujourd’hui”, précise le ministre.
Tout sera mis en œuvre pour séduire les visiteurs du monde entier, à qui on promet une expérience unique : “L’Expo 2025 sera connectée, interactive, en un mot en phase avec la nouvelle économie”, résume Emmanuel Macron.
Tout comme le ministre, Jean-Christophe Fromentin, président d’ExpoFrance2025 souhaite créer une vaste mobilisation citoyenne, à travers les associations, les universités partenaires, les institutions publiques et, bien entendu, les entreprises. “Nous devons gérer ce projet comme une entreprise, dans l’esprit collaboratif de la nouvelle économie”, a insisté le député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine, en saluant les 27 entreprises françaises partenaires.
Une approche entrepreneuriale, mais aussi autofinancée : les dépenses de fonctionnement sont estimées à 1 milliard d’euros, les investissements à 1,5 mds, face à des recettes de 2,8 mds (provenant des 45 millions de visiteurs français et étrangers qui devraient dépenser par ailleurs 6 milliards en commerces, hébergement, restauration, transports…).
L’Expo 2015 est un pari sur l’avenir qui doit nécessairement être rentable, soutient Jean-Christophe Fromentin qui se fait un “devoir” que les retombées concernent “toute la France, tous nos territoires”.