Félicitations à Nicolas Hatton qui a réuni plus de 500 personnes, le 6 février, pour traiter des problématiques de la communauté française du Royaume-Uni, un mois après la sortie de l’Union européenne.
Tous nos concitoyens installés outre-Manche doivent justifier d’un statut légal de résident, avant le 30 juin 2021, mais nombreux connaissent des obstacles susceptibles d’affecter leur résidence et mobilité. De plus, le statut de résident constitue une source de problèmes du fait qu’il soit purement numérique, c’est à dire sans preuve matérielle.
Pour répondre à leurs interrogations, je suis intervenu aux cotés de
– Nicolas Hatton, président de the3million et délégué consulaire,
– Nilmini Roelens, avocate spécialisée dans les questions migratoires,
– Christian Albuisson, conseiller des Français de l’étranger pour l’Écosse,
président de la Société Française de Bienfaisance en Écosse et Director Citizens Right Project.
De nombreux points récurrents ont été soulevés, ils concernaient la fermeture des frontières, le dépistage, la nationalité, l’assurance maladie, l’acquisition du settled status ou du pré-settled status, la retraite, les possibilités de travail depuis le Brexit, les personnes à charge, le permis de conduire, le retour en France…
De plus, Amelie Ersman Mallet a répondu à 98 questions en live pendant le webinaire !
Pour essayer de s’en sortir ensemble, Nicolas a créé l’association the3million pour que les Européens du Royaume-Uni continuent d’habiter le pays qu’ils appellent HOME !
Je ne peux que partager son appel à la solidarité, notamment contacter des gens qui sont seuls. Oui, nous devons impérativement rester solidaires et penser à l’autre autant qu’à soi.
Entre le Brexit et le Covid, chacun l’a rappelé, nous vivons un moment très difficile. Il faut donc rester unis pour construire une nouvelle relation, d’autant qu’un certain nombre de problèmes liés au Brexit ne font que commencer, comme l’a souligné Christian Albuisson.
Il faut aussi être responsable. Ainsi, on a toujours le droit de rentrer dans son pays, mais on a tout autant le devoir de ne pas ramener le virus.