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Diplomatie parlementaire – Neuf sénateurs français se rendent en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis

Ce 25 février, départ pour le Moyen-Orient avec une délégation de neuf sénateurs qui se rendra successivement à Riyad, Abou Dabi et Dubaï.

Ce déplacement (du 25 février au 6 mars) a été conjointement organisé par la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon (à l’image) et le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside.

Nous sommes accompagnés par la présidente déléguée pour l’Arabie saoudite, Nathalie Delattre et la présidente déléguée pour les Émirats arabes unis, Joëlle Garriaud-Maylam.

48 heures avant le départ, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, nous a adressé une lettre de soutien en se réjouissant que nos relations bilatérales avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soient “nourries par des visites parlementaires”, comme celle que nous organisons avec Laurent.

En effet, notre démarche s’inscrit dans le prolongement du déplacement du président Macron à Dubaï, Doha et Djeddah (2-4 déc. 2021) auquel j’ai eu le privilège de participer (compte-rendu).

Composition de la délégation :

Membres de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication :
– M. Laurent LAFON Président Sénateur (UC) du Val-de-Marne
– M. Pierre OUZOULIAS Vice-Président Sénateur (CRCE) des Hauts-de-Seine
– Mme Céline BOULAY-ESPÉRONNIER Sénatrice (LR) de Paris
– Mme Sonia de La Provôté, Sénatrice (UC) du Calvados
– M. Jacques GROSPERRIN Sénateur (LR) du Doubs
– M. Lucien STANZIONE Sénateur (SER) du Vaucluse

Membres du groupe d’amitié France – Pays du Golfe :
– M. Olivier CADIC Président Sénateur (UC) représentant les Français de l’étranger
– Mme Nathalie DELATTRE Sénatrice (RDSE) de la Gironde, Présidente déléguée pour l’Arabie saoudite
– Mme Joëlle GARRIAUD-MAYLAM Sénatrice (LR) représentant les Français de l’étranger, Présidente déléguée pour les Émirats arabes unis

Enlèvement d’enfants franco-japonais – QAG (Vidéo Q/R 4’30)

Thierry Consigny, conseiller des Français de l’étranger au Japon et président du conseil consulaire, m’a alerté sur la situation de Vincent Fichot, un compatriote qui n’a pas vu son fils (6 ans) et sa fille (4 ans) depuis leur enlèvement par leur mère japonaise en 2018.

Celui-ci observe une grève de la faim depuis 12 jours à l’entrée de la gare de Sendagaya, près du stade Olympique de Tokyo.

Face aux autorités japonaises, Vincent Fichot se trouve dans une impasse totale, puisque leur droit familial ne reconnait pas l’autorité parentale partagée et que la non-présentation d’enfant ne constitue pas une infraction pénale.

J’ai évoqué le drame vécu par Vincent devant mon groupe UC pour que nous interpelions notre ministre des Affaires étrangères, lors de la séance des Questions d’actualité au gouvernement (QAG) du 21 juillet.

Notre nouvelle collègue Brigitte Devésa, sénatrice des Bouches du Rhône d’où est originaire notre compatriote, a questionné le gouvernement pour savoir ce qu’il comptait faire pour soutenir Vincent et tous les parents qui se trouvent dans sa situation.

Régulièrement confronté aux demandes de parents d’enfants franco-japonais, Jean-Yves Le Drian n’ignore rien du problème. Le ministre a donc manifesté sa solidarité avec Vincent Fichot, précisant que son ministère était en contact quotidien avec lui et que le Président de la République évoquera ce type de situation lors de son prochain déplacement au Japon.

Le groupe UC exprime tout son soutien à notre compatriote “en espérant qu’il va sortir rapidement de ce cauchemar”, comme a conclu Brigitte Devésa.

Lire aussi : Le Sénat s’émeut du sort des enfants franco-japonais privés de leur parent français (14 fév. 2020)

Bulgarie – Accueil de la vice-présidente de la République

Ce 29 juin, le groupe d’amitié France-Bulgarie, présidé par mon collègue Loic Hervé, a accueilli Iliana Iotova, vice-présidente de la République de Bulgarie, en présence de Nikolay Milkov, ambassadeur de Bulgarie en France et d’Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes.

L’audition dans la salle de la commission des finances a été suivie par un salut en séance publique prononcé par le président du Sénat, Gérard Larcher.

J’ai interrogé la vice-présidente sur trois sujets :

1 – Sur l’adhésion des États des Balkans à l’Union européenne, la vice-présidente s’est déclarée préoccupée par certaines tensions avec la République de la Macédoine du Nord, empêchant à ce stade tout soutien de la Bulgarie à la candidature macédonienne. Depuis 2020, la Bulgarie s’oppose à la poursuite de la procédure d’adhésion de la République de la Macédoine du Nord à l’Union. En effet, les deux États peinent à s’accorder quant à leur passé respectif et à l’appropriation de certaines figures historiques. La Bulgarie reconnait la langue contemporaine du pays, définie par la Constitution, mais conteste les aspirations à une origine historique autonome de cette langue. Ces divergences résultent d’une histoire commune caractérisée par une imbrication des identités bulgares et macédoniennes. La vice-présidente a dit souhaiter qu’un compromis soit trouvé à l’occasion de la présidence slovène de l’Union européenne, débutant le 1er juillet 2021.

2 – Sur le plan économique, Nikolay Milkov, ambassadeur de Bulgarie en France, s’est réjoui que la coopération entre les deux États se soit constamment développée au cours de la dernière décennie, avant la crise sanitaire. Ces interactions doivent selon lui être encore renforcées néanmoins, entre autres via la chambre de commerce, qui joue déjà un rôle très important dans la promotion des échanges économiques entre les deux pays.

3 – Évoquant ensuite la place de la francophonie en Bulgarie, la vice-présidente a rappelé que le pays comptait huit alliances françaises et deux lycées français (le lycée français Victor Hugo de Sofia et le lycée français international Charles Perrault de Varna). Néanmoins, elle a fait part de son souhait de renforcer davantage encore la coopération linguistique et culturelle entre les deux États. (+ d’images)

J’ai salué la remarquable maîtrise de notre langue par la vice-présidente qui s’exprime dans un français parfait.

Lire le compte-rendu complet sur le site du Sénat.

En circonscription en Israël (1/3) – Jérusalem, Bethléem, Ramallah en Cisjordanie (29 déc.-03 janv. 2019)

Mon déplacement en Israël a constitué le 295ème déplacement depuis le début de mon mandat et le 80ème pays traversé.

Nulle part ailleurs, une ville ne fait le même effet que Jérusalem.

Ce lieu tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.

Je suis heureux d’y avoir passé le Nouvel An.

Communauté française

Consulat de Jérusalem

Rencontre avec Pierre Cochard, consul général de France à Jérusalem, pour évoquer les attentes des 20.000 Français inscrits auprès de son poste. A souligner que les certificats de vie réclamés par les caisses de retraite représentent la moitié de la charge de travail de son consulat !

La circonscription de Pierre Cochard comprend les environs de Jérusalem, ainsi que la Cisjordanie et Gaza. C’est pourquoi, outre ses fonctions administratives, notre consulat assure les relations avec les représentants de l’Autorité palestinienne. + d’images

Lieux saints

La mission du consulat n’est pas dénuée de spiritualité, puisqu’il lui est dévolu la protection de certains lieux saints. Accompagné par Jean-Pierre Septier, consul adjoint, j’ai visité deux domaines administrés par la France :
– le Tombeau des rois pour lequel nous avons investi 1 million d’euros en 7 ans.
– L’Église Sainte Anne, bâtie par les Croisés à l’emplacement où Sainte Anne aurait donné naissance à la Vierge Marie. Juste à côté, se trouvent les vestiges de la piscine probatique où Jésus aurait guéri un paralytique. + d’images

Devoir de mémoire

Yad Vashem

Je me suis recueilli au mémorial de Yad Vashem consacré aux six millions de Juifs victimes de l’horreur nazie, dont un million et demi d’enfants. L’allée des Justes nous rappelle les vies épargnées grâce à l’héroïsme de citoyens ordinaires.

Je me suis aussi arrêté devant l’arbre planté en hommage à notre compatriote Alice Ferrieres.

Un récent sondage révélait que 10% des Français ignoraient ce qu’était la Shoah. Édouard Philippe a déploré, en novembre dernier, que les actes antisémites avaient progressé de 69% sur notre sol au cours des neuf premiers mois de 2018. Deux faits qui prouvent, s’il en était besoin, qu’il faut cultiver le devoir de mémoire et ne jamais baisser la garde. + d’images

Voyage au “centre du monde”

Devant l’une des entrées de la Vieille ville : un globe ouvert qui place Jérusalem au centre du monde !

Tombeau du roi David, mur des Lamentations, église du Saint Sépulcre, cénacle où le Christ a réuni ses disciples pour la Cène, dôme du Rocher ou bien esplanade des Mosquées… pas moins de 56 lieux saints sont répertoriés dans la ville ! + d’images

Cisjordanie –Ramallah

Toute ma gratitude à Shaddad Attili, ministre palestinien du département Négociations (à droite sur l’image) pour m’avoir organisé une journée en Cisjordanie, tout en me permettant, par sa présence, de visiter Jérusalem-Est, Ramallah et Bethleem.

Dr. Shaddad Attili fut précédemment ministre palestinien de l’Eau et chef de l’Autorité Palestinienne de l’Eau (PWA) de 2008 à 2014, reformant le secteur en profondeur. Avec Fadi Comair, nous avons eu le plaisir de l’accueillir au Sénat en qualité d’intervenant lors des quatre éditions de notre colloque sur l’hydro-diplomatie.

A Ramallah, capitale de l’Autorité palestinienne, nous avons rencontré le maire, Musa Hadid (au centre). Il m’a confié que sa ville était un lieu où régnait la joie de vivre, tout en dénonçant les restrictions à la liberté de circulation envers les Palestiniens émanant des Israéliens. Nous avons visité de nombreux points d’intérêt de la ville qui se révèle très attrayante. + d’images

Bethléem

A Bethleem, nous nous sommes rendus à la basilique de la Nativité, construite sur le lieu supposé de la naissance de Jésus-Christ, avant de faire escale à l’hôtel Walled Off. Etabli juste devant le mur de séparation, il est réputé pour sa décoration signée Banksy. + d’images

HEBDOLETTRE n°108 – ÉDITO : Mobilité internationale – Conférence de presse avec le PRÉSIDENT VUCIC à Belgrade (vidéo) – Tribune dans LE FIGARO : “Loi Pacte : il faut aller plus loin pour libérer notre croissance” – En circonscription en ALBANIE – Tirana & Korça (3-5 septembre 2018) / En MACÉDOINE – Skopje (6-8 septembre 2018) / En SERBIE – Belgrade (8-10 septembre 2018) / En BOSNIE-HERZÉGOVINE – Sarajevo (11-12 septembre) / En CROATIE – Zagreb (13-14 septembre)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°108 – 01 oct. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°108

Un beau projet

28 septembre 2018 – Dans l’avion de retour de Budapest vers Paris, je réalise que ce jour marque le quatrième anniversaire de mon élection. Me voilà désormais dans le dernier tiers de mon mandat.

En septembre, je n’aurai dormi que 4 nuits chez moi et séjourné dans 10 pays. En 4 ans, ce sont 277 déplacements dans 77 pays qui auront occupé 60% de mon temps. Le reste se déroule au Sénat.

Pour ne pas avoir le sentiment de vagabonder, je cherche à repartir de chaque pays avec une priorité d’action. Un sénateur-entrepreneur fonctionne en mode projet.

Se mettre au service de collègues parlementaires, d’élus consulaires, d’ambassadeurs, de consuls ou d’acteurs impliqués dans le réseau économique, éducatif et culturel ; constituer alors une équipe pour œuvrer ensemble, c’est la meilleure façon de faire naitre la magie de l’action.

Création d’écoles, d’Alliances françaises, de chambres de commerce, progrès concrets en faveur de nos compatriotes à l’étranger ou de nos relations diplomatiques… l’heure n’est pas encore au bilan, mais la liste d’accomplissements réalisés collectivement m’encourage à poursuivre sur ce chemin pour les 104 semaines à venir.

“Bien dire fait rire, bien faire fait taire”, disait un ministre de Louis XIV.

Laisser les détracteurs politiciens de tous bords sans voix, c’est l’exploit auquel la députée LREM Anne Genetet est parvenue avec son rapport sur la mobilité internationale des Français (lien).

Visuel HL101

Ses 215 propositions, issues d’un travail sérieux, exhaustif et participatif, constituent des pistes de réflexion et de travail extrêmement pertinentes pour l’exécutif en matière de protection sociale, de simplification ou de fiscalité. Son rapport fait apparaître des problématiques nouvelles, comme le nomadisme digital. Son idée de créer auprès du Premier ministre un poste de “Délégué interministériel à la mobilité internationale” s’impose. En effet, si le gouvernement a pour projet d’exploiter son travail le plus complètement et au plus vite, une personne est nécessaire pour coordonner l’action de ministères habitués à travailler en silo.

J’ai eu le plaisir de retrouver plusieurs propositions que j’avais faites dès 2012, et notamment une ligne budgétaire du MEAE dédiée aux besoins IT ou encore un centre d’appels unique.

Un seul regret, la question des compatriotes qui ne parlent pas français est occultée. Aucune chance de les voir répondre aux questionnaires qui leur sont adressés. Rien n’est fait pour mesurer le phénomène ou pour l’endiguer. Je l’avais évoqué lorsque Anne m’avait auditionné et nous avons alors convenu que ces “décrochés de la République” à l’étranger méritaient une réflexion et un rapport qui leur soit exclusivement consacré.

Alors, un jour peut-être, tous les Français pourront parler français. Ce serait un beau projet ! Découvrir l’HebdoLettre n°108


 

En circonscription en Roumanie – Bucarest (24 au 25 avril 2018)

Mes remerciements à Michelle Ramis, ambassadrice de France en Roumanie, pour avoir beaucoup facilité mes rencontres auprès de la communauté française, notamment sur la question scolaire. En effet, ma priorité de travail pour ce pays est la création d’une école franco-roumaine à Bucarest, à horizon septembre 2019.

Ce troisième déplacement en Roumanie m’a offert l’opportunité de retrouver, à deux reprises, nos trois élus consulaires Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaître et Benoît Mayrand.

Comme à chaque fois, Benoît Mayrand, a initié mes visites auprès d’entreprises remarquables, comme Romcarton. N’oublions pas qu’il est lui-même un chef d’entreprise à succès. Si créer de l’emploi est une belle manière d’aider l’autre, il lui faut davantage. Alors, Benoit est devenu le catalyseur de la communauté française : il est celui qui porte la parole avec conviction et éloquence pour protéger l’intérêt collectif.

Je le remercie d’avoir réuni les Français de Bucarest, lors d’une superbe soirée qui m’a permis de prendre le pouls de leurs satisfactions et problématiques.

Enseignement

École française (projet)

Rencontre avec Jonathan Derai, porteur du projet de création d’une école franco-roumaine à Bucarest. J’ai visité, en compagnie de Michel Monsauret, l’un des sites potentiels pour accueillir, dans un premier temps, une école maternelle et primaire. Un cycle de scolarité qui irait jusqu’au CE2 dans sa première année, puis qui progresserait d’une classe chaque année. + d’images

Plan École

Il y a dix ans, Michel Monsauret arrivait à Londres en qualité de conseiller culturel adjoint. Ensemble, nous avons créé le premier tableau de bord pour l’enseignement français au Royaume-Uni. Ces indicateurs furent les premières fondations d’un plan École dont la dynamique se poursuit. Heureux d’avoir retrouvé Michel qui œuvre avec le même professionnalisme et enthousiasme au service de la relation bilatérale avec la Roumanie.

Réunion Enseignement français

Michelle Ramis, ambassadrice de France, a réuni tous les acteurs concernés par l’enseignement français en Roumanie. Un consensus s’est exprimé sur la nécessité de développer l’offre éducative en français. Nous avons également débattu du projet de Jonathan Derai.

Les participants étaient Mehmet Meydan, consul ; Pierre Rannou, Deuxième conseiller; Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaître et Benoît Mayrand, nos trois conseillers consulaires ; Michel Monsauret, attaché de coopération éducative ; Carole Soulagnes, proviseure du lycée Anna de Noailles ; Frédéric Lamy, président de la fondation Anna de Noailles ; Richard Sentkar, BNP Paribas (fondation Anna de Noailles) ; Jonathan Derai, Odyssey Education ; Younès, directeur de l’École Odyssey Education. + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

(g. à d.) Christian Lemaître, CC ; Dana Gruia-Dufaut, CC ; Olivier Cadic ; Michelle Ramis, ambassadrice de France ; Mehmet Meydan, consul ; Benoît Mayrand, CC

Lors d’une réunion organisée par notre consul, Mehmet Meydan, nous avons évoqué la croissance du nombre de Français installés dans le pays. Si on recense 4150 inscrits sur la liste électorale, on estime notre communauté à 10.000 individus, dont 2000 étudiants.

Nous avons évoqué le Stafe, tout récemment mis en place pour subventionner les associations en remplacement de la réserve parlementaire. Un dispositif qui n’est pas sans contrainte, ni critère. Il fut également question de la non-déductibilité des pensions alimentaires des revenus français des non-résidents. Un point de fiscalité française dénoncé comme injuste.

Enfin, nos trois élus consulaires, tous installés de longue date en Roumanie, ont regretté le recul de la francophonie. Un nouvel élan de l’offre éducative en français constituerait le meilleur remède à long terme.

Politique

Sénat

Rencontre avec Liviu Marian Pop, président de la commission de l’Enseignement, la Science, la Jeunesse et le Sport au Sénat de Roumanie.

Accompagné par Michel Monsauret, conseiller à la Coopération éducative, et de Pierre Rannou, Deuxième conseiller à l’ambassade, notre entretien fut très enrichissant avec le sénateur Pop, ancien ministre de l’Éducation nationale.

Ce fut l’occasion de découvrir le palais du Parlement, où siègent le Sénat roumain et la Chambre des députés. Peu de parlementaires au monde disposent d’autant de place : hérité de l’ère Ceausescu, il s’agit du plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone… + d’images

Entrepreneuriat

Romcarton

Je suis ravi d’avoir découvert une remarquable entreprise française qui est devenue le premier groupe indépendant en Europe et en Afrique sur le marché de l’emballage carton.

Il s’agit d’une ETI familiale créée en 1922 en Alsace, dirigée par Bernard Rossmann, fils du fondateur, depuis 1966. La société réalise 15% de ses ventes en Roumanie.

J’ai visité Romcarton, filiale du groupe français Rossmann, toute nouvelle usine ultra automatisée, en compagnie de Benoit Mayrand, et Pierre Rannou. Le directeur technique, Guillaume Grandviennot, nous a présenté la chaîne de production qui peut traiter 6000 tonnes de carton par mois, soit 250 mètres à la minute.

L’usine qui emploie 230 personnes sera officiellement inaugurée le 17 mai 2018. + d’images

CCEF

Entretien avec Bruno Leroy, président des conseillers du commerce extérieur pour la Roumanie depuis neuf ans.

En deux mots, la présence économique française est dynamique et forte. La France est le troisième investisseur en Roumanie, après l’Allemagne et l’Autriche. A noter que la moitié des investissements français est réalisée au travers de sociétés établies aux Pays-Bas.

Concernant nos entrepreneurs, la chambre de commerce compte plus de 500 membres. Elle se distingue par ses semaines à thème et ses formations courtes.

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38 – vœux/édito et rubriques : Agenda, Brexit, Français du Royaume-Uni, Revue de presse

Lire : l’INFOLETTRE n°38 – Janvier 2018Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38

Je souhaite à chacune et à chacun d’entre-vous une nouvelle année pleine de vitalité, de projets accomplis et de bonheurs partagés.

Ce jeudi, Emmanuel Macron sera à Londres pour rencontrer Theresa May. J’assisterai à la réception donnée dans le cadre de ce sommet franco-britannique.

La perspective d’une sortie des Britanniques du marché unique dans 15 mois va aboutir cette année au départ, complet ou partiel, d’entrepreneurs et d’entreprises soucieux de commercer librement avec l’Union européenne, première puissance économique mondiale.

Visuel HL34 effet2Je formule le vœu que le Royaume-Uni trouve une issue à l’impasse dans laquelle elle s’enfonce en plongeant dans l’incertitude les 3 millions d’Européens qui y vivent.

Ce pays mérite mieux que l’isolement qui le guette.

Il suffit parfois d’un sursaut… la France l’a connu en 2017. Qu’il semble loin désormais ce pays désabusé, morose et en quête d’élan.

Le vent de l’Histoire a soufflé si fort que le très libéral magazine The Economist a consacré la France “pays de l’année 2017” ! Pour s’attirer les honneurs de la presse britannique, encore fallait-il un homme de circonstance “Avant son arrivée, la France paraissait irréformable”, jugent les éditorialistes anglais à propos d’Emmanuel Macron… Lire la suite et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°38

MEILLEURS VOEUX 2018

Mes meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous pour 2018, depuis Saigon !
Je suis en compagnie d’Edouard George, président UFE Vietnam ; Patrick Molko, conseiller consulaire Vietnam ; Bernard Verneveaux, responsable UFE Delta du Mékong et des membres de l’UFE Vietnam.

En 2018 avec l’UFE, comme depuis 1927, les Français ne sont jamais seuls à l’étranger !

 

CyberDéfense : ma question à Florence Parly & sa réponse (Vidéo)

En séance publique du 24 octobre 2017, j’ai interrogé Florence Parly, ministre des Armées, lors du débat sur la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale.

L’instrumentalisation des réseaux sociaux est désormais considérée par le Pentagone comme la plus grande menace militaire des années à venir dans le domaine des guerres hybrides.

Je me suis montré inquiet devant l’absence d’exposé de stratégies de contre-influence et de promotion de nos valeurs démocratiques dans la Revue stratégique.

Voir la VIDÉO

Lire mon intervention

En circonscription en Chine (2) – Canton (19-21 sept. 2017)

(à l’image) Mes remerciements à Siv Leng Chhuor, consule générale qui, avec son équipe, a préparé ma venue à Canton, ultime étape d’un parcours de trois semaines qui m’a conduit dans 8 villes et 4 pays (Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Chine).

En Chine du sud, Canton est la capitale de la province du Guandong qui signifie en chinois : “Route orientale d’expansion vers le sud”. Un nom prédestiné puisque le Guandong est la plus riche province du pays depuis un quart de siècle.

Relations Chine // UE

Chambre européenne

(g. à d.) Pierre Martin, conseiller économique ; Olivier Cadic ; Vivian Desmonts, avocat, membre de la Chambre européenne

Basée à Pékin, la Chambre européenne dispose de 9 bureaux en Chine. 1800 entreprises ont adhéré à cette organisation, dont la mission essentielle est de faire du lobbying auprès des autorités locales. La situation est différente à Hong Kong où les adhérents de la Chambre européenne sont exclusivement des chambres de commerce bilatérales.

Vivian m’a remis en avant-première le rapport de la Chambre européenne consécutif à l’enquête de confiance réalisée auprès des entreprises européennes en Chine. On relève que 55% des firmes s’affirment confiantes sur le développement de leurs activités en Chine, soit 11 points de plus que l’an dernier. Ceci dit, 49% des entrepreneurs sondés ne se sentent pas aussi bienvenus en Chine qu’au moment leur arrivée. Cette impression d’un marché qui se referme a été recoupée par divers observateurs que j’ai interrogés.

Le principe de réciprocité entre la Chine et l’Union européenne devra être réaffirmé si nous souhaitons préserver certains équilibres dans le futur. Il faut rappeler que la Chine n’est pas un état de droit. C’est un état de lois. Il arrive que le gouvernement fasse le  choix de passer outre la loi… La mission de lobbying de la Chambre européenne trouve ainsi tout son sens.

Relations commerciales / Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Visite du bureau de Canton de la Chambre de commerce et d’industrie France-Chine et entretien avec Alexandre Beaudoux, directeur, Paul-Francis Amiot et Stanley Chen, membres de son équipe.

Pour les entrepreneurs français et étranger, la province du Guangdong est considérée comme la Californie chinoise.

Initialement, les industriels s’installaient dans cette zone pour produire à bas coût. Désormais, ils visent la classe moyenne chinoise qui représente déjà 300 millions de personnes. Celle-ci doublera dans les 20 prochaines années.

La CCI France-Chine réunit 1600 membres et se répartit en 3 bureaux à Pékin, Shangaï et Canton. Elle n’intègre pas Hong-Kong, Macao ni Taiwan. La CCI de Canton organise 80 événements par an qui réunissent facilement 4000 personnes.

Olmix

Parmi ses multiples activités, la CCI de Canton héberge diverses entreprises dans ses locaux. C’est le cas de la société bretonne Olmix, qui vend ses produits dans une centaine de pays.

La structure chinoise est dirigée par Bruno Rollet.

Leur mixte à base d’argile et d’algues vertes est destiné à éviter de donner des antibiotiques aux animaux. La présence d’Olmix se justifie d’autant que la Chine est responsable de la moitié de la production porcine mondiale.

Rappelons là que Chine constitue le premier déficit commercial de la France.

Entrepreneurs français

(à l’image) mes remerciements à Jean-Michel Moujon (Montagut – prêt à porter masculin), Gilbert Ranoux (GAC-Sofinco – crédit automobile), Tristan Roquette (Team acting – coaching) et Benoit Stos (Mazars – audit) pour leurs regards partagés sur le vertigineux développement de leur pays d’accueil.

Lors d’un déjeuner organisé par Sandra Pouliquen, vice-consul, et Pierre Martin, conseiller économique, des entrepreneurs français installés à Canton sont venus partager leur expérience de la Chine.

Premier constat, le partenariat sous forme de joint-venture à 50/50 n’est pas probant, les Chinois n’ayant pas les mêmes critères que les occidentaux sur la valorisation d’une société. Ils ont parfois un agenda de captation du savoir-faire technologique du partenaire. Les Chinois sont aussi impressionnants dans l’art de la patience, par exemple jusqu’à obtenir une position dominante dans le but de relever leurs prix et atteindre alors la rentabilité.

Par ailleurs, l’agenda écologique de la Chine n’est pas une posture. La pollution est une pénible réalité que les Chinois sont les premiers à dénoncer.

Nos entrepreneurs m’ont fait le portrait d’une Chine ultra connectée. On paie naturellement avec son téléphone portable et le SDF fait la manche avec son QR code sur un écriteau !

Ce n’est pas nouveau, tout progrès technologique présente un revers. L’initiative Sesame en fait partie. Elle norme le comportement type du bon citoyen. En collectant toutes les informations sur la consommation, les relations personnelles ou encore les sujets d’intérêt marqués, les autorités prévoient d’attribuer un crédit social à chaque individu dès 2020 ! Si les Chinois sont fiers de leur expansion, ils voient d’un mauvais œil cette emprise grandissante du pouvoir central sur leur vie privée.

Colisée (maisons de retraite)

Visite du chantier de la première maison de retraite médicalisée construite par Colisée en Chine, dont l’ouverture est prévue fin 2017.

Un projet d’ampleur (132 lits) qui m’a été dévoilé par Olivier Dessajan, directeur général de China-Merchants-Colisée et Claire Rad, docteur, qui dirigera l’établissement.

Acteur majeur sur le marché français et notamment leader en matière de soins à domicile, Colisée est le premier opérateur français de maisons de retraite à s’être implanté en Chine, dès 2006. L’entreprise démontre que France a de solides atouts à faire valoir en matière de “silver economy” sur le marché international.

Pour ouvrir son premier établissement à Canton, Colisée a créé une joint-venture avec China Merchants (51% pour le conglomérat public), conformément au plan d’actions arrêté lors de la visite d’État du président Xi Jinping en France en 2014. En effet, la France et la Chine entendent développer l’échange d’expertise et le travail en partenariat en matière de soins à domicile.

Il faut saluer autant l’ambition que la démarche de Colisée qui a construit sa maison de retraite en faisant appel à de nombreux acteurs français de la filière. Il n’est pas si fréquent que nos entreprises travaillent selon une approche groupée à l’export, comme le pratiquent nos pays voisins.

Team Acting (conseil)

Située à Canton depuis 2009, visite de l’entreprise Team Acting, société de conseil et coaching en “conduite du changement” avec son fondateur, Tristan Roquette.

Facilitateur dans l’âme, créatif et plein d’humilité, Tristan présente le même état d’esprit que sa vingtaine de collaborateurs.

Team Acting a, par exemple, aidé Auchan à définir sa stratégie Chine 2025 à partir de workshops, auxquels ont participé 25.000 employés du groupe !

Communauté française

Consulat

Siv Leng Chhuor, consule générale, a organisé un déjeuner avec tous les chefs de service du consulat. Je veux remercier plus particulièrement Sandra Pouliquen, vice-consule ; Pierre Laurent, conseiller économique et Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, pour avoir facilité mon déplacement et apporté leurs éclairages sur les défis et les opportunités de ce pays.

Le consulat général compte 2700 Français inscrits sur le Registre (Guangdong, Fujian, Guangxi, Hainan), dont 2500 pour le seul Guangdong.

La ville de Canton est jumelée avec la ville de Lyon, tandis que la province du Guangdong est jumelée avec notre région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2000.

En Chine, le Guangdong pèse pour plus d’un dixième du PIB et un quart des exportations. Avec 110 millions d’habitants, la province est également la zone la plus peuplée de Chine.

UFE Canton

Rencontre avec Benjamin Gauthier, président de l’UFE Canton, et plusieurs membres de la section locale.

Nous avons longuement échangé sur les questions de santé qui font partie des principales préoccupations des expatriés en Chine.

Cela fut également l’occasion d’évoquer les différences culturelles et la manière dont elles sont appréhendées par les couples mixtes.

On ne peut parler de Canton sans mentionner Thibault Sarrasin, conseiller consulaire et fondateur de la section de l’UFE Canton, mais absent lors de mon passage. Je salue son implication exemplaire en faveur de l’Union des Français de l’étranger.

Enseignement

Ecole française internationale de Canton (EFIC)

(à l’image) Avec Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, Philippe Ortiz, président du comité de gestion de l’EFIC et Kim Vo Hoang, directrice générale.

A la rentrée 2017, l’Ecole française internationale de Canton (EFIC) scolarisait 146 élèves de la maternelle au lycée, comptabilisant 15 nationalités différentes. L’enseignement des langues vivantes est pratiqué dès la maternelle avec l’objectif en fin de cursus de maîtriser le mandarin et l’anglais, pour le moins.

Un accord de partenariat a été signé avec l’AEFE en janvier 2012. De ce fait, l’enseignement direct est proposé jusqu’en 4ème. Un suivi CNED avec répétiteurs est proposé aux élèves de 3ème et du lycée.

L’EFIC évolue dans un environnement ultra concurrentiel. Face à l’enseignement public en mandarin et le réseau d’écoles privées en langue anglaise qui attirent localement 20 fois plus d’élèves, l’Ecole française offre une solution alternative qui préserve notre rayonnement culturel et linguistique. J’ai félicité à ce titre l’engagement du comité de gestion.

Culture française

Alliance française & Campus France

En Chine, chaque Alliance française doit être obligatoirement adossée à une université chinoise pour pouvoir opérer.

1100 élèves suivent des cours dans le centre de Canton qui n’a actuellement qu’un seul professeur natif français ! Les autres enseignants sont des Chinois francophones.

Au rang des activités culturelles, le mois de mars est consacré à la francophonie. Désormais, un mois franco-chinois est dédié à l’environnement. A titre d’exemple, une exposition « Paris +2° » est actuellement organisée par l’Institut français à Canton.

A l’étage supérieur de l’AF, j’ai échangé avec l’équipe de Campus France qui renseigne les étudiants chinois désireux de suivre des études supérieures en France.

La visite s’est terminée par une rencontre avec les adhérents de l’association francophone Canton Accueil, en présence de la conseillère consulaire Laure Desmonts.