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En circonscription au Maroc – Kenitra, Rabat, Mohammédia (26-29 juin 2025)

Retour au Maroc, coordonné par Sara Stri Drissi, conseillère des Français de l’étranger pour Rabat.

Après une première journée à dominante économique organisée par Thibaut Chatal, délégué régional pour Rabat de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), en compagnie de Pascal Capdevielle, Vice-président de la CFCIM chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales, nous avons fait un tour d’horizon des préoccupations de la communauté française établie à Rabat.

KENITRA

Diplomatie économique

Stellantis (Kenitra)

Première séquence, organisée par Yves Peyrot des Gachons, une visite de l’usine Stellantis, qui a célébré ses 6 ans d’existence le 20/6/25.

Cette usine comprend un bâtiment de 190 000 mètres carrés sur un terrain d’une surface de 64 hectares. Elle emploie 4200 personnes, dont la moyenne d’âge est de 27 ans.

Peugeot 208, Citroën Ami, Fiat Topolino, Opel Rocks-e font partie des véhicules produits dans l’usine.

L’arrivée de Stellantis dans la zone franche a été accompagnée d’un écosystème qui s’est créé autour. Un poste créé chez Stellantis en génère 10 dans les usines sous-traitantes sur la zone, qui compte désormais 35 000 emplois.

Une vraie fierté pour Amine Abbadis, directeur de l’usine. +d’images

Steep Plastique (Kenitra)

Steep Plastique est un équipementier automobile de rang 1 répondant aux besoins des constructeurs automobiles.

Cette visite m’a permis de découvrir une entreprise installée sur la zone franche de Kenitra qui fait partie de l’écosystème pour accompagner son client Stellantis.

François Zarifian, préside la société familiale lyonnaise depuis 2020. Elle emploie près de 1200 collaborateurs dans des usines réparties dans 5 pays : France, Maroc, Slovaquie, Turquie et Portugal.

La société conçoit et fabrique des fonctions complètes pour l’industrie automobile.

L’activité marocaine se porte si bien qu’ils prévoient d’acquérir un nouveau site à Tanger. +d’images

RABAT

Diplomatie économique

Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (Rabat)

Merci à Thibault Chatal, CFCIM Rabat, pour l’organisation de deux séquences d’échanges, afin de discuter de l’activité économique :

•⁠ Un entretien avec Sébastien Le Bonté, 1er vice-président de la CFCIM, venu spécialement de Casablanca ;

•⁠ Un dîner avec des représentants de notre communauté :
Olivier Ramadour – consul général de Rabat ; Sara Stri-Drissi, conseillère des Français de l’étranger ; Pascal Capdevielle – délégué CFCIM Fès ; Patrick Montel – directeur général, Colas Rail ; Nicolas Neu – directeur général, ACO Africa ; Yvan Rousseau – président-directeur général, Smadire ; Cédric Guez – directeur commercial, Colas – GTR ; Thomas Idoux – directeur général, UDI Africa et Virginie Vatin, directrice générale, Orange Business.

Nous avons discuté des nombreux travaux d’infrastructures en cours en prévision de la co-organisation de la Coupe du monde de football par le Maroc en 2030.

Nouvelles lignes de trains rapides, réseaux de RER, une autoroute permettant de relier directement Fès à Marrakech en 3 heures… les projets ne manquent pas.

Nous avons également évoqué les questions de cyber-sécurité et les cyber-menaces qui pèsent sur les entreprises. +d’images

Colas Rail (Rabat)

Entretien avec Patrick Montel, directeur général de Colas Rail pour faire le point sur la future liaison grande vitesse (LGV2) qui prévoit de relier Tanger à Marrakech en 2 heures et 50 minutes.

Une nouvelle ligne Rabat-Tanger permettra de relier les deux villes en 50 minutes.

La LGV2 Kenitra – Marrakech desservira Rabat, le nouvel aéroport de Casablanca ; Casablanca ; la palmeraie de Marrakech et la gare centrale de Marrakech.

La mise en exploitation est prévue 6 mois avant le début de la Coupe du monde de football de 2030. Un véritable défi à relever pour tous les intervenants. +d’images

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger – Rabat Accueil

Merci à Sara Stri Drissi, conseillère des Français de l’étranger, qui a organisé cette double rencontre, pour évoquer les priorités des Français établis à Rabat.

•⁠ ⁠Un entretien avec Muriel Lamanileve, présidente Rabat Accueil ;

•⁠ ⁠un déjeuner de travail avec ses collègues conseillers des Français de l’étranger à Rabat : Khadija Belcaid, Isabelle Frej et Mathieu Lescrainier ; avec la participation de Thibaut Chatal et Pascal Capdevielle, respectivement délégué régionaux de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), pour Rabat et Fès.

Parmi les sujets prioritaires évoqués la situation des écoles locales de l’AEFE, futur de l’agence et les difficultés de la CFE. +d’images

Villa Mandarine (Rabat)

À l’invitation de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, j’ai eu le privilège d’assister à la remise des insignes de chevalier de l’Ordre national du Mérite à Mme Claudy Imbert.

Claudy est la femme visionnaire derrière la création de la Villa Mandarine, à Rabat, un hôtel-restaurant de charme, niché dans une orangerie luxuriante, très prisée des diplomates, hauts fonctionnaires et acteurs du secteur public au Maroc. C’est un lieu, qui était également très prisé de mon regretté collègue Jean-Pierre Cantegrit.

Claudy appartient à une famille française implantée au Maroc depuis plusieurs générations.
Après une carrière d’enseignante en histoire de l’art à la Sorbonne, elle retourne à ses racines pour créer la villa Mandarine, sur un terrain familial de 3 hectares avec environ 700 orangers, qui ouvre ses portes en 2001.

Entourée par sa sœur, ses enfants, ses petits-enfants, ses amis et Olivier Ramadour, consul général de Rabat, Claudy a écouté avec émotion le superbe discours de l’ambassadeur, qui a retracé le parcours d’une femme d’exception.

Merci à Christophe Lecourtier de m’avoir offert l’opportunité de féliciter Claudy pour son sens du raffinement. +d’images

Maison de retraite du Souissi (Rabat)

À l’initiative de Sara Stri, conseillère des Français de l’étranger, je suis revenu à la maison de retraite du Souissi, dirigée par l’AFEB (Association Française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat Salé) pour découvrir le résultat de la première phase des travaux réalisés, dont le projet m’avait été présenté lors de ma précédente visite, il y a trois ans (compte-rendu).

La maison de retraite du Souissi, offre un accueil de grande qualité aux retraités francophones, dans un cadre chaleureux, sécurisé et élégant à Rabat. Le projet de rénovation en cours renforce l’engagement à offrir des services améliorés.

L’association, reconnue d’utilité publique depuis 1918, allie solidarité, gestion rigoureuse et innovation sociale.

En 2023–2025, un vaste chantier de rénovation et d’extension a été lancé : création de nouveaux espaces de convivialité, extension de chambres, maintien du patrimoine architectural. La première phase, inaugurée le 20/2/25, a permis de créer 10 nouvelles chambres, d’espaces communs et de services pour un coût de 8,5 millions de dirhams, dont 1,650 de dons en nature et 1,450 en numéraire pour la construction. 2 phases supplémentaires sont prévues pour atteindre 64 logements et 6 studios.

Depuis 2017, l’établissement dispose d’un centre d’accueil thérapeutique de jour destiné aux personnes âgées atteintes de pathologies cognitives (dont Alzheimer), avec encadrement médical, stimulation cognitive, animation sociale et club seniors.

En présence du consul général Olivier Ramadour, de Sara Stri, et Khadija Belcaid, élues de Rabat, et Pascal Capdevielle, délégué CFCIM Fès, j’ai salué l’action remarquable du président Jean-Luc Rizzo et du conseil d’administration constitué de bénévoles, qui emploie une quarantaine de collaborateurs à plein temps pour la bonne marche de l’établissement et l’assistance sociale. +d’images

MOHAMMEDIA

UFE Casablanca (Mohammédia)

Merci à Jean-Michel Raynaud, président de l’UFE Casablanca, pour son invitation à le rencontrer afin de partager avec moi, les principales préoccupations de nos compatriotes établis au Maroc, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué régional CFCIM, pour la région de Fès.

Santé, retraites, prestations sociales, bourses, Jean-Michel est très attentif à tout ce qui a trait à la vie quotidienne des Français à l’étranger et s’investit pour lever tous les obstacles à la mobilité entre le Maroc et la France.

Toujours investi professionnellement dans l’activité d’emballage destiné à l’agroalimentaire, Jean-Michel développe une vision pragmatique, orientée résultat.

Élu délégué consulaire en 2021, puis président de l’UFE Casablanca il y a moins de deux ans, Jean-Michel s’intéresse également au bon fonctionnement de la société de Bienfaisance.

Ravi d’avoir pu observer un modèle d’engagement au service de notre communauté.
Heureux de partager à cette occasion des images de la superbe baie de Mohammedia. +d’images

En circonscription au Maroc (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)

En provenance d’Agadir (compte-rendu), seconde étape de mon déplacement marocain à Rabat où Nicolas Arnulf, conseillers des Français de l’étranger, m’a organisé un programme de rencontres.

Toute ma gratitude à Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger de Tanger pour avoir fait le déplacement à Rabat afin de m’accompagner dans un parcours axé sur l’économie et l’enseignement.

Ce fut un grand plaisir de revoir Christophe Lecourtier (au centre de l’image) installé depuis quelques semaines seulement dans ses fonctions d’ambassadeur de France au Maroc, après avoir réalisé un travail exceptionnel à la tête de Business France. J’en suis reconnaissant à Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM, qui a organisé une journée réunissant le monde des affaires autour de l’ambassadeur pour évoquer notre relation bilatérale et les atouts dont dispose le Maroc pour séduire les entrepreneurs français.

Diplomatie économique

Entrepreneurs autour de Christophe Lecourtier, ambassadeur

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) est la première des 120 chambres de commerce bilatérales. Créée il y a 110 ans, elle compte 4000 adhérents. Présidée par Claudia Gaudiau-Francisco, le conseil d’administration compte 52 entrepreneurs.

À la faveur de ma venue à Rabat, la CFCIM a organisé une double rencontre avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.

Tout d’abord, un déjeuner en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; Sandrine Lelong-Motta (Consule générale); Sébastien Le Bonté, premier vice-président CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et aussi délégué de la CFCIM pour Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat.

L’objectif du déjeuner était de permettre de partager avec l’ambassadeur arrivé depuis peu à Rabat, les succès de la relation économique entre nos deux pays durant ces dernières années et les défis que nous devrons relever dans les prochains mois.

Dans un second temps, Christophe Lecourtier nous a reçus à la résidence de France pour une réception avec des entrepreneurs de la CFCIM. J’avais souhaité cette rencontre pour témoigner, auprès des forces vives de la relation économique bilatérale, de la qualité de l’action de l’ambassadeur dans ses précédentes missions.

Durant son mandat de directeur général de Business France, la France est devenue la première terre d’accueil des investissements étrangers en Europe, depuis 3 ans.

En poste auparavant en Australie en qualité d’ambassadeur, Christophe s’était illustré pour être parvenu à signer l’accord des sous-marins.

Son action précédente au service du commerce extérieur l’avait amené à passer l’accord de délégation de service public avec la CFCIM, qu’il connaît bien. J’ai pu partager mon enthousiasme d’avoir un ambassadeur au profil économique déterminant pour accompagner nos entreprises dans le développement de leurs affaires.

Avec les anciens présidents de la CFCIM Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein et Claudia Gaudiau-Francisco, présidente actuelle

J’ai salué les délégués de la CFCIM venus pour l’occasion de Marrakech, Fès, Tanger ou Casablanca. J’ai apprécié de retrouver également les anciens présidents de la CFCIM avec lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer : Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein ; Gilles Abensour, pdt des CCEF Maroc ; Robert Ruiz, délégué CFCIM Marrakech ; Benoit Vaillant, délégué CFCIM Tanger.

L’engagement collectif et la proximité entre nos deux pays ont fait du Maroc un partenaire privilégié de la France.

Les entreprises françaises constituent le premier employeur et le premier investisseur au Maroc. Le Royaume est le premier destinataire des aides de l’Agence Française pour le développement.

Les étudiants marocains représentent la première cohorte étrangère à fréquenter l’enseignement supérieur en France.

J’ai également rappelé que le premier groupe d’amitié du Sénat était le groupe France-Maroc.

Je remercie Christophe Lecourtier et Claudia Gaudiau-Francisco pour leur accueil et leur enthousiasme pour animer notre diplomatie économique. Je suis confiant dans leurs capacités respectives pour élever encore le niveau de relation économique entre la France et le Maroc. +d’images

CFCIM Rabat

La délégation de la CFCIM à Rabat, dirigée par Thibault Chatal, anime un réseau de plus de 200 entreprises installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activité.

Thibault a organisé une délégation de la CFCIM pour m’accompagner à la découverte de deux de ses adhérents éminents. Nicolas Arnulf (CFDE Rabat) et Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) ont participé à ces visites : AXA Services Maroc et Orange Business Service

AXA Services Maroc

Visite du site d’Axa Services Maroc (ASM) qui réunit 3600 collaborateurs au service d’Axa France, de Direct Assistance et d’Axa Assistance.

La structure qui a commencé au Maroc en 2004 est devenue une usine de services qui gère 4,7 millions d’appels entrants et assure 2,7 millions d’appels aux clients.

Gestion de sinistres, d’épargne, prise en charge et règlement des prestations santé, assistance auto, gestion des contrats, ASM s’est transformée pour répondre aux défis de la satisfaction client.

L’objectif de la société est de mettre l’humain au centre. Elle a développé une licence professionnelle « Technique et commercialisation d’assurance » en alternance avec l’université. +d’images

Orange Business Service

En 2018, Orange Business Service a créé un centre au Maroc. Il compte 750 personnes, dont 78% d’ingénieurs (43% de femmes) d’une moyenne d’âge de 31 ans.

Orange fait la promotion de la destination Maroc pour développer les affaires. La proximité culturelle et géographique de nos deux pays est le premier atout. La moitié des entreprises du CAC4O externalisent leurs services au Maroc. Cette activité fournit 100.000 emplois, dont 40.000 dans les parcs technologiques.

Le Maroc s’impose comme un pôle de compétences important. Plus de 15.000 ingénieurs sont diplômés chaque année. Plus de 30 écoles d’ingénieurs proposant des diplômes spécialisés en informatique.

Les activités d’Orange Cyber Défense au Maroc sont orientées vers les clients marocains pour assurer leur sécurité informatique. +d’images

AFD Tech

Avec Nicolas Arnulf et Anna-Gael Rio, nous avons été reçus par Amine El Rhayour et Jihane Ouhejjou, directeurs de production à la société AFD Tech, une société de télécom fondée par deux compatriotes en 1997.

La filiale marocaine créée à Rabat en 2014 avec 7 personnes compte désormais 600 collaborateurs en 2013, dont 53% de femmes ingénieures.

Spécialisée dans l’ingénierie télécom, le déploiement de la fibre, la conception et le design, la structure travaille exclusivement pour des clients localisés en Europe.

100% de la 4G Proximus en Belgique a été réalisée depuis Rabat.

La société travaille pour Bouygues Telecom et assure le bon fonctionnement de son réseau dans tout le sud de la France.

La proximité avec les grandes écoles d’ingénieurs à Rabat leur permet d’intégrer 100 stagiaires simultanément au printemps prochain. AFD Tech recrute 150 nouveaux ingénieurs supplémentaires par an.

Rachetée par Accenture Benelux, la société a pour objectif d’atteindre les 1000 personnes à la fin 2023 et prévoit de tripler ensuite ses effectifs d’ici à 2025. Un nouveau site qui va doubler la surface de la structure marocaine va être inauguré le mois prochain.

Très belle success story qui met en valeur la collaboration dynamique entre le Maroc et la France.

Enseignement

Groupe scolaire Jacques Chirac

Visite du groupe scolaire Jacques Chirac suivi d’une réunion de travail avec des responsables d’écoles du réseau français au Maroc, en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; de Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Carole Soulagnes, proviseure du groupe Jacques Chirac, nous a permis de visiter des installations récentes. Ouvert en septembre 2019, le groupe accueille 1100 élèves de la maternelle à la seconde. L’école, partenaire de l’AEFE depuis l’origine, est homologuée jusqu’à la troisième.

Bien que l’établissement ait eu à se confronter avec la crise Covid dès l’ouverture, le futur est abordé avec sérénité. J’ai vu le chantier bien avancé pour agrandir l’école afin d’accompagner la montée des cohortes en classe de première. Le groupe scolaire Jacques Chirac prévoit d’atteindre 1500 élèves lorsque les terminales seront ouvertes.

Un bel exemple qui permet de constater que l’augmentation de l’offre d’enseignement français répondait à une attente. +d’images

Réseau Enseignement Français

Dans le prolongement de la visite du groupe scolaire Jacques Chirac qui nous accueillait, nous avons tenu une réunion avec des représentants d’écoles françaises au Maroc pour échanger sur l’avenir du second réseau français au monde (42 établissements – 48 000 élèves), après celui du Liban, et me permettre de présenter les nouvelles orientations de l’ANEFE :

Carole Soulagnes (Gpe sc. Jacques Chirac) ; (lycée français Sophie Germain) ; Sophie Churlet (lycée André Malraux – Osui) ; Pascal Peyrat (DG ECAM – Écoles catholiques au Maroc) ont échangé avec moi en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger), Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Le réseau a connu une progression de 30 à 40% en 5 ans. De nouveaux établissements sont apparus à Casablanca et Rabat.

Cela a permis d’équilibrer l’offre et la demande. Cette croissance a engendré un problème de ressources humaines. Pour beaucoup, il convient désormais de s’interroger si nous n’avons pas atteint un plafond sur ces deux villes. Un moratoire sur les homologations de nouveaux établissements a été demandé par le Maroc.

Environ 2/3 des bacheliers vont poursuivre leurs études supérieures en France.

Sophie Churlet (lycée André Malraux) a décrit le réseau Osui qui a fêté ses 25 ans en 2022 au Maroc (10 établissements – 11 000 élèves). 98% des élèves sont marocains. Comme dans d’autres pays, les parents font de réels sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants.

Le lycée français Sophie Germain fait partie du groupe IEG qui a 3 des établissements à Amsterdam et en Éthiopie.

L’établissement de Rabat (1500 élèves) est homologué jusqu’à la terminale. Il projette d’ouvrir une section anglaise en maternelle (PS et MS).

L’enseignement catholique au Maroc compte 11 écoles, 10.000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-anglais et basé sur un modèle économique peu onéreux (4 fois moins cher que le réseau français traditionnel). Pascal Peyrat observe que ses écoles s’adressent aux classes populaires et moyennes soucieuses d’enseignement français. Pour dépasser la difficulté de trouver des enseignants de français, l’ECAM a passé un partenariat avec l’Institut français.

L’ECAM suit l’enseignement marocain et va jusqu’au collège. Il n’est donc pas homologué mais s’avère pouvoir pleinement contribuer au nouvel élan souhaité par le Président de la République. +d’images