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En circonscription au Maroc (1/2) – Marrakech (30-31 mai 2024)

Point d’orgue de mon cinquième passage à Marrakech, la 4e édition de la Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF), où j’ai eu le plaisir de revoir notre ministre Franck Riester dans la ville ocre du Maroc. Un événement exceptionnel pour la promotion de la coopération économique au sein de l’espace francophone.

Je suis particulièrement reconnaissant à Robert Ruiz, délégué général de la chambre de commerce franco-marocaine (CCIFM) pour avoir organisé mes rencontres économiques qui m’ont permis de constater à quel point Marrakech a réussi une métamorphose industrielle et artisanale en l’espace de dix ans.

Merci également à Stéphane Baumgarth, consul général à Marrakech, pour ses multiples marques d’attention afin de contribuer à la réussite de ma mission

Diplomatie économique

Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF)

J’ai assisté à la 4e édition de la REF à Marrakech, qui s’affirme comme le grand événement de la francophonie économique.

Organisée par l’Alliance des Patronats Francophones, présidée par Geoffroy Roux de Bezieux, avec le patronat marocain ; la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) (CGEM_MA ) et son président Chakib Alj, 1000 entrepreneurs, 35 organisations patronales et 40 pays y étaient représentés.

La francophonie représente 16% du PNB mondial et 20% du business mondial.

Lors du discours de clôture, le ministre Franck Riester a rappelé que la France va accueillir le 19eme Sommet de la Francophonie début octobre autour du thème « Créer – innover – entreprendre en français » en valorisant « l’espace d’opportunités, d’avenir autour de la langue française… ».

Il faisait ainsi écho aux propos précédents de Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques du Maroc : « En tant que francophones, notre mission va bien au-delà de la simple promotion de la langue. En soutenant le commerce et l’investissement, mais aussi l’éducation et la recherche, nous souhaitons amplifier la coopération économique au sein de l’espace francophone. »

Cet après-midi m’aura permis de retrouver des présidents de CCIFI (Maroc, CCI France Cambodge) et de nombreux CCEF, dont les présidentes Sophie Sidos (CCEF) et Isabelle Aimonetti (CCEF Afrique). +d’images

Ministre des Affaires étrangères du Cambodge

En marge des Rencontres entreprises francophones (REF Marrakech), Sok Chenda Sophea, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, a organisé des entretiens pour défendre la candidature de son pays pour accueillir le 20ème Sommet de la Francophonie en 2026.

Nous avons eu un long échange sur l’importance de la relation bilatérale et mon intérêt pour le Cambodge, où je me suis rendu trois fois. J’ai assuré Sok Chenda Sophea de mon soutien à cette initiative.

Soreasmey Ke Bin, ancien président de la Chambre de commerce France-Cambodge, DG de Confluences, avait fait le déplacement de Marrakech, illustrant ainsi la détermination exemplaire du Cambodge à être un acteur de la francophonie économique. +d’images

Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

À l’issue de la REF Marrakech, j’ai eu l’honneur de faire partie des nombreuses personnalités, dont le ministre Franck Riester, invitées par Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et secrétaire général de l’Alliance des Patronats francophones.

Entrepreneur, Chakib Alj préside un groupe, qu’il a constitué, comptant plusieurs filiales opérant dans différents secteurs, tels que l’aviculture, la production d’aliments pour bétail, la transformation de viandes blanches et la production de charcuterie, le transport et la logistique, l’hôtellerie et la restauration et les énergies renouvelables.

J’ai félicité Chakib Alj pour le succès de la REF Marrakech, en présence de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc. +d’images

Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM)

Afin de compléter mon information sur l’activité de nos compatriotes établis à Marrakech, Robert Ruiz, délégué Marrakech de la CFCIM, m’a organisé un déjeuner avec plusieurs entrepreneurs au restaurant français L’Ô à la bouche.

Tous m’ont décrit les formidables opportunités de développement pour les entrepreneurs en alliant le meilleur des potentialités offertes par le Maroc et la France, mais aussi les nouveaux défis à surmonter, suite aux tensions diplomatiques récentes.

Les liens de partenariat entre nos deux pays apparaissent très solides et les perspectives restent excellentes.

Je remercie les participants pour la qualité de leur témoignage.

Cette rencontre a été précédée d’une visite de la boutique Peau d’Âne. Avec l’atelier Bernard Henriot, ils mettent leur savoir-faire au service des décorateurs et particuliers exigeants, depuis l’an 2000.

J’ai pu découvrir ensuite les produits fournis par la société marocaine Tasfia, dirigée par Robert Ruiz. Tasfia est spécialisée dans le traitement de la pollution hydrique et propose des systèmes de traitement des eaux usées, en particulier des micros stations individuelles d’assainissement non collectifs. +d’images

IKS (Petit Bateau – le Coq sportif)

Visite de la société IKS, un des leaders de la confection et de la personnalisation textile au Maroc, qui a été créée il y a 32 ans, alors qu’Yves Rocher voulait industrialiser Marrakech pour trouver une alternative à Casablanca.

La société travaille essentiellement pour deux clients français : Petit bateau et le Coq sportif, et produit les tenues des sportifs qui porteront nos couleurs aux JO 2024.

Aziz Kabajj, son directeur m’a permis de voir la variété de leurs activités (confection, broderie, sublimation, sérigraphie) et l’importance du partenariat avec les deux clients de l’hexagone qui font travailler 2500 employés sur site.

Depuis mon premier déplacement à Marrakech, il y a près de 10 ans, l’activité industrielle locale a explosé. À l’époque, 100 personnes attendaient à la porte de l’usine pour un travail journalier en fonction de la demande. Il faut désormais faire la tournée des villages environnants pour trouver les personnes et assurer une formation préalable.

Aziz Kabajj m’a confié que le prix du foncier constitue désormais le plus gros frein pour Marrakech avec les restrictions en matière d’urbanisme qui limite la hauteur des bâtiments à 14 mètres, soit 10/11 mètres utiles.

Pour faire face à la concurrence asiatique, l’entreprise a développé des trésors d’ingéniosité pour automatiser dans des espaces contraints, imaginer une flexibilité qui lui permet de ne pas avoir de quantité minimum de commande, tout en trouvant des solutions innovantes pour être performante sur le plan des coûts.

Pour garantir la compétitivité de ses clients, IKS s’appuie aussi sur les logiciels et systèmes de découpe automatique de textile de la société Lectra (située près de Bordeaux) et des solutions de Dassault systems pour son système ERP, afin d’assurer une gestion de production optimisée.

Ravi d’avoir découvert cette société emblématique pour incarner le modèle gagnant-gagnant d’un partenariat entre la France et le Maroc. +d’images

Maison Nicole

Rencontre avec une “Serial Entrepreneur” qui a le don de mettre en valeur le savoir-faire de l’artisanat marocain.

Deuxième séquence de ce déplacement organisé par Robert Ruiz, une rencontre avec Marie Cécile Auboiron, dans les locaux de la “Maison Nicole”, située dans le quartier industriel Sidi Ghanem.

Marie Cécile a créé sa première société à son arrivée à Marrakech, il y a 19 ans. Son idée était d’apporter une offre en matière de beau mobilier de jardin qui n’existait pas. Moon garden est née et emploie désormais 80 personnes.

Après quelques années, Marie Cécile s’est lancée un nouveau défi : fondée en 2014, pour créer des canapés d’intérieur, Maison Nicole est devenue une marque spécialisée dans l’ameublement d’intérieur haut de gamme qui fournit les plus grands hôtels, et des clients aux noms prestigieux.

J’ai visité son atelier baptisé “le temple du mobilier d’intérieur” par La Tribune de Marrakech. Maison Nicole emploie 75 personnes qui font preuve d’un esprit d’équipe remarquable et dont la production est vendue à 30% à l’exportation.

Pour ne pas faire mentir le dicton “jamais deux sans trois”, Marie a également créé une troisième entreprise : Casa Tribana, spécialisée dans le luminaire et les accessoires de décoration. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat général à Marrakech à l’invitation de Stéphane Baumgarth, consul général, et rencontre avec les chefs de service qui sont soumis à une forte activité. Merci à Nathalie Gonzalez, consule adjointe, d’avoir conduit cette visite.

Nous avons longuement échangé sur les mariages inter-génération observés, entre un (ou une) retraité français fraîchement arrivé et une (ou un) jeune marocain.

Autre cas de figure, les services doivent être attentifs pour protéger les mineures qui font l’objet de mariages arrangés.

Au total, les certificats de capacité à mariage ont fait apparaître 150 dossiers suspicieux sur les 750 traités, dont une bonne moitié ont été soumis au procureur.

J’ai apprécié les efforts entrepris pour éliminer les gazons aux abords du consulat afin d’économiser l’eau. Désormais, un « jardin désertique » a remplacé la pelouse dans le cadre du projet ambassade/consulat vert de 2022 (voir l’image).

Seul un bout de pelouse subsiste pour accueillir les verres de l’amitié à l’issue de la célébration des mariages. +d’images

Enseignement

Lycée français Victor-Hugo de Marrakech

Accueilli par Lionel Gasc, proviseur adjoint du lycée Victor Hugo, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France, j’ai retrouvé, cinq ans après ma précédente visite, un établissement qui avait accompli de nombreuses améliorations dans ses infrastructures.

Le lycée Victor Hugo scolarise 2350 élèves de la maternelle à la terminale sur un site de 8 hectares dans le centre de Marrakech.

Cependant, 240 élèves prioritaires venant du réseau n’ont pas eu de place, sans compter les excellents élèves marocains (85) qui demandent, sans aucune chance, à intégrer le lycée Victor Hugo.

Il est possible d’augmenter la capacité d’accueil en une année pour régler ce problème de liste d’attente. Dans le cadre d’un échange immobilier avec l’Institut français qui est mitoyen de l’établissement, le lycée a récupéré un bâtiment de 3 étages, à rénover entièrement, pouvant accueillir 15 classes. Pour la rénovation du bâtiment, seul manque le budget qui est estimé par le service immobilier à 1,5 M€.

J’ai promis d’intervenir auprès de la directrice de l’AEFE pour que cette somme soit avancée.
Ce projet peut être amorti très rapidement.
La rénovation du bâtiment permettra de créer 15 niveaux supplémentaires. +d’images

Maternelle “Aide aux Mères”

Visite de la crèche et école maternelle “Aide aux Mères” qui accueille une centaine d’enfants de l’âge d’un an à cinq ans, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France à Marrakech.

Les enfants sont scolarisés dans 6 « classes » : de la crèche à la Grande section de maternelle (GSM). En GSM, l’effectif ne dépasse pas 15 enfants. Les enfants y sont préparés pour l’entrée en Cours préparatoire (CP) avec la méthode de lecture « les Alphas » et la méthode d’apprentissage des mathématiques « la méthode Singapour ».

L’association française pour l’aide aux mères de famille a fêté ses 75 ans.

Elle a été créée en 1948 par la générale d’Hauteville dans le but d’aider les jeunes mamans qui voulaient travailler, en gardant leurs jeunes enfants. Une association qui affiche une belle longévité et a conservé une vraie fraîcheur dans son envie de contribuer à l’épanouissement des tout petits. +d’images

Culture

Institut français

Accueilli par Sylvain Treuil, directeur de l’Institut français de Marrakech, dont le centre de langue a subi une baisse des rentrées à l’issue de la période de Covid en 2022 et 2023.

Pour 2024, il faudra attendre la grande session d’automne pour savoir si ce mouvement est enrayé.

Nous avons échangé sur les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés.

Les activités de langue, tests et campus France représentent 85% des recettes.

Les structures d’accueil ont été considérablement améliorées suite à un investissement de deux millions d’euros. On constate un espace vraiment professionnel d’accueil des clients soucieux d’apprendre le français en entreprise et des étudiants marocains sur l’espace Campus France qui constituent la plus importante cohorte d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France.

Très heureux d’avoir pu observer la qualité des espaces consacrés au cinéma et à la médiathèque.

Un Institut français dont nous pouvons être fiers. +d’images

En circonscription au Cambodge – Phnom Penh (22-24 février 2023)

Je remercie infiniment Victor Remigi (à l’image), conseiller des Français de l’étranger au Cambodge, de m’avoir accompagné dans toutes les étapes de mon déplacement et enrichi de ses connaissances.

Le volet économique a été dense, d’autant qu’Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge, Antoine Fontaine, ex-pdt des CCEF et Soreasmey Ke Bin, pdt de la CCIFC, ont multiplié mes rencontres.

Enfin, j’ai emporté de Phnom Penh l’image de deux réussites exceptionnelles : l’École française internationale (EFI), fondée par Carolyne Phuong et Amaury de Saint Blanquat, ainsi que l’organisation “Sourire d’Enfant” fondée par Christian et Marie-France des Pallières qui ont donné un avenir à des milliers d’enfants en les sortant de la plus grande misère.

Diplomatie parlementaire

Sénat

Je me suis rendu au Sénat en compagnie de Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger et Anthony Gay, conseiller à l’Ambassade.

J’ai reçu un chaleureux accueil de la part de M. Mom Chim Huy, président du groupe sénatorial d’amitié Cambodge-France, président de la commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports, des Cultes, de la Culture, des Beaux-Arts et du Tourisme.

Au programme, un entretien de travail, une visite institutionnelle et un déjeuner amical au Malis, un restaurant fondé par Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge.

Le président était accompagné de ses collègues Mann Chhoeurn et Men Siphan, membres du groupe interparlementaire d’amitié Cambodge-France, de Lim Bunhok, secrétaire général adjoint du Sénat et de Melle Kong Sokmony, secrétaire administrative du groupe d’amitié. M. Mom Chim Huy m’a confié que notre groupe d’amitié France-Cambodge était le plus performant au Sénat cambodgien.

Il a loué le plan de coopération qu’il cherche à renforcer : experts, séminaires, projets formation des fonctionnaires, échanges de stagiaires. Nous avons évoqué de nombreux sujets concernant la relation bilatérale et la situation internationale.

J’ai félicité le Cambodge pour la fermeté de ses positions sur le conflit en Ukraine et ses votes à l’ONU en faveur du respect de la souveraineté de l’Ukraine face à l’invasion de la Russie. Le président m’a confié que la division du monde en blocs antagonistes est dangereuse. Et d’ajouter : « La guerre prend naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut mettre la paix ». J’ai approuvé en formant le vœu que nous trouvions au plus vite quelqu’un pour mettre la paix dans l’esprit de M. Poutine. +d’images

Diplomatie économique

AFD

Entretien avec Emmanuel Dollfus, directeur adjoint du bureau cambodgien de l’Agence française de développement (AFD), en compagnie de Victor Remigi.

L’AFD célèbre ses 30 ans d’action au Cambodge durant lesquels elle a engagé un milliard de dollars au travers de 92 projets. L’eau et l’assainissement constituent 40% des projets.

Un projet important de modernisation du réseau électrique est en cours dans le domaine de l’énergie. Le Cambodge s’est engagé à ne plus construire de barrage sur le Mékong.

L’AFD a financé deux écoles de formation professionnelle pour le tourisme à Sihanoukville et Phnom Penh qui prévoient d’accueillir chacune 2000 étudiants.

La Chine détient 50% de l’endettement public du Cambodge. +d’images

Réunion avec les CCEF Cambodge

Evénement organisé par Arnaud Darc, président des CCEF Cambodge.

Plus de 50% des entreprises ont fermé dans le secteur du tourisme. Nous sommes aujourd’hui parvenus à 70% de l’offre de 2019.

Au total, le Cambodge a perdu 60% de ses touristes.

Dans la construction, si les chantiers ont opéré pendant le Covid, il est désormais très difficile de voir de nouveaux chantiers démarrer.

Un conseiller m’a confié que beaucoup d’entreprises souhaitaient sortir de Chine et que c’est une opportunité pour les pays à proximité, dont le Cambodge.

Réunion “AF Siem Reap”

Dans un second temps, Arnaud Darc m’a invité en compagnie de l’ambassadeur Jacques Pellet, de Victor Remigi et Antoine Fontaine, ex-Pdt des CCEF Cambodge pour évoquer le dossier de l’Alliance française de Siem Reap, afin de la relancer.

Sa création était ma priorité lors de mon premier mandat. Sa renaissance sera la priorité du second mandat pour le Cambodge.

CCI France Cambodge – FrenchTech – EuroCham

Assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Cambodge (CCIFC).

La Chambre de Commerce et d’Industrie France-Cambodge (CCIFC) est à l’image du marché cambodgien : dynamique et en croissance.

La chambre compte 162 membres en 2022, contre 140 en 2019, et envisage de dépasser 170 membres en 2023.

Elle participe à l’animation de notre diplomatie économique en participant à l’EuroCham et en soutenant la FrenchTech.

Je remercie sincèrement le président Soreasmey Ke Bin de m’avoir proposé d’intervenir pour clôturer l’AG avant les échanges avec les adhérents.

Lors des différents événements de cette séquence économique j’ai été accompagné par Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger, Emmanuel Ly-Batallan, chef du service économique et Antoine Fontaine.

➡️ Entretien avec Soreasmey Ke Bin, président de la CCIFC, et Estelle Lefèbvre, directrice. Ils mettent en valeur les opportunités du marché local et invitent nos entreprises à faire l’effort de se déplacer pour les constater.

Dans un second temps, j’ai visité les nouveaux locaux de Confluence qui accueille les entreprises françaises souhaitant prendre pied sur le marché cambodgien.

J’ai salué la belle évolution de cette société, déjà visitée il y a 5 ans.

Sa méthodologie pour faciliter l’obtention de contrats en mutualisant les savoir-faire de différentes entreprises pour remporter des appels d’offres est astucieuse et inspirante.

➡️ Réunion à l’EuroCham avec Tassilo Brinzer, président.

Créée en 2011, l’EuroCham compte 400 membres, dont plus d’un tiers sont français.

Nous avons évoqué les possibilités pour l’UE de soutenir les activités des EuroCham et les règles qui devraient être édictées pour déterminer quelles sociétés peuvent être admises.

➡️ Café avec les représentants de la French Tech, dont on célèbre les 10 ans en 2023, Matthew Tippets (Clik), Clément Barbier (Belaws).

Des esprits tournés vers l’innovation qui changent l’image de la France des affaires en la rendant plus technologique. +d’images

Bred

Seule banque européenne du Cambodge

Entretien à la banque BRED, avec Nicolas Hollanders, directeur général (en visioconférence) et Sopha Min, directrice adjointe.

Créée en 2017 au Cambodge, sous forme d’une société de droit cambodgien, la Bred Cambodge emploie 380 salariés qui y travaillent au service de 12.000 clients dont 1000 entreprises.

5 ans plus tard, il n’y a pas une entreprise française implantée localement qui n’ait pas un compte à la Bred. Certaines d’entre elles se financent auprès du siège en France.

Le Cambodge est un pays très dynamique, en croissance, qui est classé numéro 2 en Asie parmi les pays ayant le mieux supporté le Covid.

La Bred offre une garantie de sécurité et de confidentialité pour les affaires. Un véritable atout pour nos entreprises qui veulent se développer sur ce marché. +d’images

Beton block and Pave

Une réussite française en béton !

Rencontre avec Serge Pak, CEO de la société “Beton block and Pave Co Ltd”.

La société apporte le savoir-faire industriel français dans la production de produits préfabriqués à base de ciment : parpaing, bordures de trottoirs, pavés… standard France.

Tout l’outil industriel provient de la société Quadra, basée en Haute Savoie.

Il leur a fallu cinq années pour parvenir à la reconnaissance de leurs produits sur le marché.

Les pavés et trottoirs du boulevard Norodom et de la route de l’aéroport proviennent de cette société.

Communauté française

UFE Cambodge

Réunion avec Victor Remigi, conseiller des Français de l’étranger et VP de l’UFE, Cendy Lacroix (Présidente UFE Cambodge 2023), Antoine Fontaine et des soutiens de l’association.

5269 personnes sont inscrites sur le registre consulaire. Deux séquences de travail m’ont permis d’évaluer les attentes de notre communauté.

Le soutien des associations comme l’UFE Cambodge permet d’amplifier l’action du consulat en matière de solidarité.

En effet, le service des affaires sociales est très sollicité au Cambodge : 230 boursiers pour un budget de plus de 1 125 000, soit la 7eme subvention du réseau pour l’OLES. +d’images

Consulat

Visite de la section consulaire, secteur administration des Français avec Sophie Guegan, consule.

Un cinquième des inscrits ont 60 ans et plus. Certains s’abstiennent de souscrire à une couverture santé, ce qui s’est avéré fatal pour un compatriote, récemment. Nous avons parlé des difficultés rencontrées avec la CFE pour certains adhérents. Nous avons échangé sur les cas psychiatriques qui font perdre beaucoup de temps et coûtent de l’argent aux associations d’entraide.

Une solution reste à trouver pour ces situations difficiles, afin d’éviter qu’ils quittent le territoire français et abandonnent leur traitement.

Enseignement

École Française Internationale

L’enseignement français libre d’entreprendre

Visite de l’École Française Internationale (EFI) avec Carolyne Phuong (présidente), Amaury de Saint Blanquat (administrateur), Fabrice Filachet (principal), Antoine Fontaine (administrateur, parent d’élèves), Victor Remigi (conseiller des Français de l’étranger) et Anthony Gay (Conseiller).

L’EFI est née d’une rencontre entre Amaury, entrepreneur, président de l’Association des parents d’élèves de Descartes, qui avait conçu un projet d’école bilingue. À l’époque, l’ambassadeur lui avait interdit de mener son projet à terme. Mais la liberté trouve toujours son chemin. Sa rencontre avec Carolyn qui avait créé un campus et l’école internationale canadienne lui a permis de concrétiser son rêve.

Trois ans plus tard, Amaury a demandé à pouvoir homologuer l’EFI. Pas de réponse.
L’EFI s’est donc rapprochée du réseau britannique Cambridge qui les a accueillis à bras ouverts. On comprend mieux ainsi pourquoi Cambridge compte 10,000 écoles accréditées dans le monde et l’AEFE, 562.

L’EFI compte désormais 165 élèves de la maternelle à la seconde.

Elle bénéficie de toutes les infrastructures de l’école internationale canadienne (labellisée France Éducation) qui compte 900 élèves : gymnases, médiathèques, piscine olympique, stades, salle polyvalente de 1000 places… un espace de mini-golf. On trouve même un jardin des papillons qui permet aux enfants d’observer le cycle de leur vie.

Les infrastructures sont d’une telle qualité que j’en suis resté pantois.

L’EFI suit les programmes français de l’Éducation nationale en bilingue et travaille avec le CNED. Les trois premiers élèves à passer le brevet des collèges l’ont obtenu avec mention très bien. L’EFI démontre qu’homologuée ou pas, il est possible d’élever très haut la qualité de l’enseignement bilingue à la française.

La liberté trouve toujours son chemin ! +d’images

Culture

Institut français du Cambodge

Visite de l’Institut français du Cambodge (IFC) avec Valentin Rodriguez, directeur et Victor Remigi.

L’IFC offre désormais un espace de détente propre à la sérénité et envisage d’agrandir son espace vert au détriment du parking pour arranger un espace scénique.

Le cinéma, la médiathèque, l’espace d’exposition, l’espace numérique… sont autant de lieux qui permettent aux apprenants de français de compléter le travail réalisé dans les salles de cours de l’autre côté de la rue.

Très heureux de découvrir les nombreuses améliorations de l’IFC depuis mon précédent passage, il y a cinq ans. +d’images

Solidarité

Pour un Sourire d’Enfant

De la misère à un métier !

Visite de l’ONG « Pour un Sourire d’Enfant » (PSE). Fondée par Christian et Marie-France des Pallières, il y a 25 ans, après qu’ils ont découvert la décharge de Phnom Penh où travaillaient et vivaient des milliers d’enfants, l’association Pour un Sourire d’Enfant (PSE) a déjà sauvé 12 000 enfants de la misère !

Face à la maltraitance et les violences subies par les enfants, un programme de protection a été mis en place afin de les protéger des dangers dans leurs familles ou dans les rues.

Les fondateurs se sont aperçus que l’école primaire et secondaire qu’ils avaient créée ne suffisait pas. Certains jeunes – même avec le Brevet en poche – ne trouvaient pas de travail et retournaient sur la décharge.

Alors ils ont créé un programme de formations professionnelles – ce qui n’existait pas dans le pays ! – adaptées aux besoins du marché de l’emploi cambodgien. Ceux qui ne sont pas en capacité de suivre des formations professionnelles sur 3 ans sont orientés vers des formations courtes de 4 à 6 mois : cuisine, coiffure, ménage, service au comptoir, réparation de téléphone ou de climatisation… +d’images

En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)

Ma gratitude à Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France, qui a résolument placé ma visite sous le signe de l’entrepreneuriat à travers diverses rencontres avec des acteurs économiques français au royaume du Cambodge (CCEF, CCIFC, dirigeants, cadres, organisateurs de la Semaine française…). Face à l’omniprésence chinoise et l’activisme américain, les Européens doivent regagner un précieux terrain.

Je suis reparti de Phnom Penh avec un coup de cœur : l’ONG “Toutes à l’école” qui m’a été présentée par sa fondatrice, la journaliste Tina Kieffer.

Politique

Sénat cambodgien

(g à d) Oum Sarith, secrétaire général du Sénat ; T’y Borasy, pdte de la commission des Affaires  étrangères et de la Coopération internationale, pdte du groupe d’amitié Cambodge-France ; Olivier CadicEva Nguyen Binh, ambassadrice de France.

Depuis sa création en 1999, la Chambre Haute du Cambodge a accueilli dix délégations sénatoriales françaises, tandis que ses membres se sont rendus quinze fois à Paris, la dernière mission datant d’octobre 2017.

La sénatrice T’y Borasy défend avec vigueur la francophonie. Elle travaillait à organiser un séminaire, le 16 mars prochain, intitulé “La langue française : son apprentissage comme vecteur de développement de la francophonie cambodgienne”.

A la lumière de l’exemplarité de son parcours, nous avons évoqué la place de la femme dans la vie politique locale.

J’ai marqué ma préoccupation face aux évolutions de la politique intérieure cambodgienne. En réponse, Oum Sarith s’est prononcé en faveur d’une intensification du dialogue dans son pays, en voie de démocratisation.

Solidarité

“Toutes à l’école” (ONG)

(g à d) Olivier Cadic ; Chantal Thomass, marraine officielle de l’association ; Tina Kieffer, présidente-fondatrice de Toutes à l’école ; Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France au Cambodge.

Visite de l’école Happy Chandara, financée par “Toutes à l’école”, association française créée par la journaliste Tina Kieffer en 2004, suite à son adoption d’une petite cambodgienne orpheline et nécessitant des soins médicaux.

L’école scolarise désormais 1181 jeunes filles du CP à la terminale, dont une centaine en internat. Une quarantaine d’élèves est envoyée en séjour linguistique chaque année en France.

Pour Tina, seule une bonne éducation peut garantir l’avenir de ses élèves. Saluons aussi sa vision inclusive, puisqu’elle offre un suivi social et sanitaire aux familles de ces jeunes filles. A ce titre, l’école dispose d’un dispensaire et d’un cabinet dentaire. Chapeau bas !  + d’images

Entrepreneuriat

Chambre de Commerce et d’Industrie

Petit-déjeuner avec les membres de la CCI France-Cambodge et son président, Guillaume Massin, ainsi que des représentants de l’EuroCham.

En 2017, la CCIFC a été l’initiatrice de plusieurs événements promotionnels, comme la Semaine française, l’opération “Goût de France/Good France” en mars, le Grand dîner français du 14 juillet qui a rassemblé plus de 1.300 convives et, enfin, le gala annuel, qui s’est tenu en novembre sur le thème de la coopération historique franco-cambodgienne en matière de valorisation du patrimoine.

En outre, la CCIFC a produit un ouvrage remarquable : “Entreprendre au Cambodge”.

EuroCham

Fondée en 2013, la Chambre de commerce européenne (EuroCham Cambodia) est présidée par Arnaud Darc.

Une subvention importante de l’Union européenne (2,5M USD sur cinq ans dans le cadre du programme ICI+) lui a permis de bâtir une équipe pour développer plusieurs lignes d’action. L’une des plus accomplie est l’Advocacy autour du Livre Blanc rédigé l’EuroCham qui rassemble ses recommandations aux autorités.

L’action d’EuroCham a largement relevé la visibilité et l’influence des entreprises européennes auprès des autorités, tout comme celle de leurs partenaires cambodgiens. Sur le terrain, les bannières concurrentes sont très actives, comme l’IBC américain (International Business Chamber), le réseau des chambres chinoises (1000 entreprises) ou le club d’affaires japonais (240 membres).

Incubateur

Visite de l’incubateur “Confluences”, accompagné de son fondateur Soreasmey Ke Bin.

Notre consulat recense 453 “artisans, chefs d’entreprises ou commerçants” parmi les 5.084 compatriotes enregistrés au Cambodge. Les entrepreneurs français, créateurs d’entreprises locales, sont donc surreprésentés dans notre communauté !

J’ai rencontré quelques-uns de ces entrepreneurs à des phases différentes de leur développement. Confluences a eu l’heureuse idée de mettre en place une activité de distribution au profit des PME françaises qui souhaitent accéder au marché cambodgien.  + d’images

Diner de la communauté d’affaires

Un dîner organisé par notre ambassadrice Eva Nguyen Binh a réuni une douzaine d’hommes d’affaires représentant une palette variée du savoir-faire français au Cambodge.

Une quarantaine de filiales et de bureaux de représentation constituent la vitrine de notre potentiel économique au Cambodge, dont certains poids lourds tels que Total, Vinci, Sanofi, Bolloré, Banques populaires (Bred)… J’ai salué le niveau de coopération de notre communauté d’affaires avec la Chambre européenne.

Mes remerciements à Arnaud Darc (pdg de Thalias et président d’EuroCham) ; Eloi Courcoux (pdg de Meas Development Holding – restauration), Serge Pak (pdg de Pex Pipes / Béton Block and Pave – construction), Antoine Fontaine (secrétaire général du comité des CCEF, Avocat), Guillaume Perdon (directeur de la banque Bred), Franck Touch (président de KhmerDev et pdg de K-Digidata – services informatiques), Pily Wong (pdg du groupe Hung Hiep – agroalimentaire), Soreasmey Ke Bin (vice-président de la CCIFC et directeur général de l’incubateur Confluences).

Communauté française

Ambassade

Accueilli par Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France au Cambodge, j’ai visité les locaux de l’ambassade et rencontré des agents très impliqués.

On estime que le nombre de Français résidant au Cambodge s’élève à 10.000 personnes, alors que la moitié seulement est référencée au consulat.

Il s’ajoute une population croissante d’enfants issus de mariages mixtes. Déjà 50 % des Français résidents ont la double nationalité. On constate un afflux régulier retraités masculins français venant profiter d’un coût de la vie plus adapté à leurs ressources.

Pour leur part, nos actifs (43%) sont fortement représentés au sein d’ONG et dans le secteur tourisme/restauration.

Élus et associations

Ma visite a été suivie d’une réunion de travail avec les élus consulaires et divers représentants associatifs.

Je remercie Theany Phal (conseillère consulaire), Bruno Bogvad (trésorier général de l’UFE), Yvon Chalm (président de Français du Monde-ADFE), Didier Fontenille (directeur de l’Institut Pasteur), Geneviève Hussenot-Labic (présidente de Phnom Penh Accueil), Rémy Hallegouet (responsable du développement du Volontariat international en Asie – France Volontaires).

(à l’image) Avec Yvon Chalm (UFE Cambodge) qui a rappelé l’importance de développer le réseau des écoles françaises, tant pour la communauté française que pour notre rayonnement et Borin Pin, pdt de Anvaya, l’association des khmers d’outre-mer qui m’a fait mesurer le dynamisme des jeunes franco-khmers.  + d’images

Problématiques

Les retraités français sont nombreux à fonder des foyers avec de jeunes femmes cambodgiennes. Cette situation participe évidemment à l’inflation des demandes de bourses scolaires.

(à l’image) Bruno Bogvad a attiré mon attention sur les Français non-assurés et la difficulté pour eux d’accéder à des soins. Il préconise que l’on oblige nos compatriotes à souscrire une assurance rapatriement, comme nous l’imposons aux Cambodgiens qui souhaitent venir en France.

Enfin, les administrations cambodgiennes, longtemps permissives, ont drastiquement renforcé leurs contrôles (permis de travail, fiscalité…) au grand dépit des Français en situation irrégulière.

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français du Cambodge en présence de Laurent Triponey, Premier conseiller à l’ambassade et Eve Hermann, secrétaire générale de l’IFC.

L’Institut français du Cambodge est un acteur incontournable de la francophonie à Phnom Penh, grâce à son centre de langues qui est le premier opérateur dans le domaine des cours de français avec près de 5.000 élèves par an sur 4 sessions !  + d’images