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En circonscription en Espagne – Madrid (22–24 mai 2025)

Retour à Madrid, pour un 7ème déplacement dans la capitale du Royaume d’Espagne, à la faveur de ma participation au forum interparlementaire sur le renseignement et la sécurité au Sénat espagnol.

Je remercie Kareen Rispal, ambassadrice de France en Espagne de son invitation à la Résidence de France, pour une réunion de cadrage avec les chefs de service.

L’Espagne a accueilli 1,5 millions de migrants d’Amérique latine en 3 ans, ce qui a fait progresser mécaniquement la croissance du pays. Ainsi les 3,2 % de croissance affichés apparaissent d’abord liés à la croissance de la population.

L’absence de majorité parlementaire pour voter le budget, à l’image de ce que nous observons actuellement en France, amène l’Espagne à fonctionner sur le budget de 2023 en faisant voter le budget de l’année précédente sans vote depuis 2 ans. +d’images

Cybersécurité

Forum parlementaire Sur le Renseignement et la Sécurité (Parliamentary Intelligence-Security Forum)

À l’invitation de Robert Pittenger, ancien sénateur américain, j’ai participé au forum interparlementaire, qui a réuni, au Sénat espagnol, plus de 500 participants venus du monde entier.

Ce rassemblement sur trois jours m’a offert l’opportunité de retrouver de nombreux élus et experts, parmi lesquels des amis parlementaires roumains comme Titus Corlăţean et Cristian Bacanu, ou Neemat Frem du Liban.

Je me suis également entretenu avec Hennadiy Troukhanov, maire d’Odessa, et relayé son message de reconnaissance à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, pour le soutien fidèle qu’il lui apporte.

J’ai participé à une table ronde sur la cyber sécurité en compagnie du sénateur José Antonio Monago Terraza, Senate of Spain ; Dr. Paul J. Maurer, President of Montreat College ; et Dr. Varun Suthra, Director International Relations, KIIT University, Inde. +d’images

Texte de mon DISCOURS (traduit en français)

Ministère des Affaires étrangères / Cyber

Rencontre avec Fernando Nogales, coordinateur pour la cybersécurité et les menaces hybrides au ministère des Affaires étrangères, en compagnie de Vincent Guimard (Affaires européennes – Ambassade).

Nous avons échangé sur l’organisation espagnole en matière de cyber sécurité et sur les progrès concernant la transposition de NIS2 en Espagne.

Le projet de loi n’a toujours pas été présenté au Parlement. +d’images

Diplomatie économique

Service économique – CCEF

En 2024, la France a été le 3ème fournisseur et le premier client de l’Espagne.
Notre déficit commercial de 3,2 milliards d’euros s’est réduit de 40%.
La France est également le 4ème investisseur en Espagne.

L’Espagne est devenu le deuxième pays producteur d’automobiles en Europe après l’Allemagne et devance désormais la France, alors que l’Espagne ne dispose d’aucune marque espagnole.

Les équipements mécaniques, les matériels de transport et produits chimiques figurent parmi nos principaux secteurs exportateurs.

Merci à Cyril Forget, chef du service économique régional et à son équipe pour la brillante présentation qu’ils m’ont préparée.

Cette réunion m’a également permis de rencontrer Anne-Laure Viard (Forvis Mazars Group), qui devrait être prochainement élue à la présidence de la section locale des CCEF. +d’images

Chambre de commerce France-Espagne

Visite de “la Chambre” à Madrid qui fête ses 130 ans d’existence en 2025.

Entretien avec Sara Bieger, directrice qui a succédé à Bertrand Barthélemy après avoir occupé ce poste pendant trois décennies.

Ayant siégé au conseil d’administration de la chambre, Sara a immédiatement pu mettre les qualités issues de son expérience professionnelle au profit du développement collectif.

Les entreprises françaises emploient 500 000 personnes en Espagne, loin devant les Allemands (350 000).

Très heureux d’avoir pu échanger sur différentes idées susceptibles de contribuer au développement du réseau des chambres. +d’images

Communauté française

Consulat

Avec près de 35 577 inscrits au 31/12/24, le consulat général de France à Madrid constitue le 8ème poste au monde en termes de communauté française.

Madrid offre également les services consulaires aux compatriotes rattachés aux circonscriptions des consulats d’influence de Bilbao et Séville.

Quatre séquences d’échanges m’ont permis d’évoquer leur situation et leurs attentes.

Entretien avec Nathalie Berthy, consule générale de France à Madrid ; Visioconférence avec Marianne Carré (en médaillon), consule générale à Bilbao qui est également directrice de l’Institut français de Bilbao

Double entretien avec nos conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Madrid : Stéphanie Le Vaillant-Vignancour, également conseillère AFE pour la péninsule ibérique ; et Francis Huss que j’ai côtoyé à l’AFE lors de ma première élection en 2006.

Le consulat est poste pilote pour la certification de l’identité numérique et est intégré dans l’expérimentation concernant le renouvellement des passeports à distance.

Le retour d’expérience sur les conséquences de la panne électrique a fait évoluer le regard sur la sécurité des communications en cas de crise. +d’images

UFE Espagne / restaurant Allegorie

Coup de chapeau à Francis Huss, conseiller des FDE et président de l’UFE Espagne, pour son infatigable capacité à réunir et animer notre communauté française au travers de l’UFE Espagne.

Francis m’a offert l’opportunité d’échanger avec des compatriotes venus d’horizons différents aux opinions variées.

Et comme les paroles peuvent nourrir l’esprit mais pas le corps, Francis a choisi le Allegorie, le restaurant de Romain Lascarides, formé en France dans des tables étoilées.

Ouvert en novembre 2023, l’établissement a été récompensé par le Guide Michelin dès son 1er anniversaire, saluant son approche moderne et rigoureuse de la tradition culinaire française. Selon Romain : « manger, c’est nourrir l’esprit, la pensée et la faculté de juger ». Tout est dit !

Merci à Francis et aux participants pour leur franchise et d’avoir si bien… nourri les débats. +d’images

Enseignement

Lycée français de Madrid (LFM)

Retour au Lycée français de Madrid, où j’ai été accueilli par Gilles Martinez, proviseur.

Créé en 1884, le lycée vient de fêter ses 140 ans. Les effectifs au 1/9/2024 étaient de 4312 élèves (3843 à Condé et 469 à Moraleja).

EGD de l’AEFE, l’agence a apporté un concours de 10 millions d’euros en 2023 pour financer les résidents et 1,5 million pour le Parcours de Formation du Citoyen.
L’aide moyenne hors bourses au LFM s’élève à 2164 euros par élèves, dont 40 % sont espagnols et 6% étrangers.

Accompagné par Laurent Bertat, Cocac adjoint, j’ai découvert les infrastructures du campus de Conde de Orgaz et échangé avec l’équipe de direction du LFM.

Dernière séquence, ma rencontre avec les élèves impliqués dans la présidence d’EUROMAD+ 2025.

S’ils ont paru un peu intimidés par l’échange avec un sénateur, à l’issue de la rencontre, c’est moi qui en suis ressorti impressionné par leur vivacité d’esprit. Confiant dans l’avenir de notre pays si la nouvelle génération, qui animera notre pays à l’avenir, est à leur image. +d’images

Réseau scolaire français – Institut français

Déplacement à l’ambassade de France pour deux séquences de travail avec Eric Tallon, COCAC.

1 – Une réunion consacrée au réseau d’enseignement français en Espagne, le premier en Europe, qui compte 23 établissements homologués.

Ils scolarisent 20 412 élèves de la maternelle à la terminale, en baisse de 2% sur les 5 dernières années.

2 – une visite de l’Institut français de Madrid qui annonce plus de 10 000 apprenants par an en Espagne.

Son Centre officiel pour les examens (DELF, DALF, TCF…) pointe à la première ou deuxième place dans le monde en revenus de certification.
La Médiathèque est riche de +40 000 documents (livres, films, journaux et magazines français).

J’ai également visité l’auditorium de 250 places, la galerie d’art, et le Café Bistrot avec patio, très couru à Madrid. +d’images

Alliance française de Madrid (AFM)

Visite de l’Alliance française de Madrid en présence de Julián Ocana, directeur général de l’Alliance Française de Madrid, d’Ignacio Rodríguez, président de l’Alliance, de Christine Torelli, coordinatrice nationale de l’Alliance Française d’Espagne et de Miguel Vergara, membre du conseil d’administration.

L’Espagne compte 19 Alliances françaises sur 830 dans le monde. Avec 2,5 millions d’euros de revenus, Madrid est une des 10 premières dans le monde.

J’ai particulièrement apprécié l’étiquetage des livres de la médiathèque avec le niveau de maîtrise du français nécessaire pour guider le lecteur dans son apprentissage.

L’alliance française offre une grande variété d’activités culturelles et promeut les voyages en France pour leurs étudiants.

Je suis ressorti bluffé par la qualité de l’exposition photographique issue du film Exodus de Brice Thiercelin. +d’images

École du FLAM

Très heureux d’avoir retrouvé Stéphanie Adélaïde, qui animait autrefois les Francs-risqueurs.

L’école accueille 155 enfants francophones de 2 à 16 ans (voire jusqu’à 18 ans), répartis en groupes d’âge : des tous-petits aux adolescents pour les accompagner vers non seulement une maîtrise du français, mais également de notre culture.

Sa particularité est d’aller au plus proche des élèves en tournant sur 5 antennes à Madrid (Puerta de Toledo, centre-ville, Alcobendas, Rivas, Villanueva de la Cañada), ainsi qu’un programme en ligne. Un 6ème emplacement est prévu à la rentrée.

J’ai adoré la variété des activités pédagogiques proposées : lectures, projets culturels, ateliers créatifs, sorties pédagogiques, concours d’éloquence, visite d’expo, spectacles, voyages en France… et le sympathique échange avec les jeunes présents.

Sincères félicitations à Stéphanie qui n’a rien perdu de son charisme. +d’images

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°220 – 8 juin 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°220 – 8 juin 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Politique étrangère de la France en Afrique (Partenaires / « Il n’y a pas une Afrique, il y a des Afriques » Olivier CADIC / Sentiment anti-français / Politique des visas)
. Retard de déclaration des revenus : quelles conséquences ?
. Pas de passeport valide pour cet été : où peut-on se rendre avec une CNI ?
. La FIAFE reconnue d’utilité publique : quelles conséquences ?

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Florence OGUTGEN, présidente du conseil consulaire en Turquie
(Projet au lycée français Pierre Loti d’İstanbul)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. LPM. Philip STUPAK, directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche ; Sébastien LECORNU, ministre des Armées
. Rôle de nos bases en Afrique
. Politique africaine
. Visa pour l’Afrique
. Somaliland
. PPL Entrepreneurs français à l’étranger. Trois amendements adoptés
. Hongrie. Peter SZIJJARTO, ministre des Affaires étrangères. Pérou. Alberto OTAROLA, président du conseil des ministres et Ana Cecilia GERVASI, ministre des Affaires étrangères
. Roumanie. Titus CORLAȚEAN, pdt du groupe d’amitié Roumanie-France.
. En circonscription au CAMEROUN (1/2) – Kribi – 02-03 mai 2023
Déplacement organisé conjointement par Stéphane CATTA, consul général, et Olivier LELOUSTRE, conseiller des Français de l’étranger Cameroun et président de l’UFE Cameroun.

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°220

Sénat – Roumanie – Délégation de sénateurs

Ce 6 juin, mon collègue Bernard Fournier, président du groupe d’amitié France-Roumanie, m’a convié, en qualité de vice-président, à accueillir une délégation de sénateurs roumains, conduite par Titus Corlățean, président du groupe d’amitié Roumanie-France et ancien ministre des affaires étrangères.

M. Corlățean m’avait accueilli au Sénat roumain lors de mon déplacement à Bucarest en juillet 2022 (compte-rendu). J’ai interrogé le président roumain sur le report de l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, tout en l’assurant de mon soutien pour que son pays ne reste pas aux portes de cet espace de libre circulation des personnes en Europe.

Titus Corlățean a rappelé que la Roumanie avait pourtant rempli toutes les obligations pour intégrer Schengen depuis 2012, justifiant également d’un rapport favorable de l’Union européenne sur cette question. La décision de report a provoqué une grande frustration chez ses compatriotes, a-t-il expliqué, puisque chacun continuera de perdre du temps et de l’argent à passer des frontières…

Il espère qu’un accord sera trouvé d’ici la fin de l’année, sinon cette situation risque de profiter aux anti-européens lors des élections prévues en 2024 en Roumanie.

En circonscription en Roumanie (1/2) – Bucarest (5–8 juillet 2022)

Retour à Bucarest pour mon 6ème déplacement en Roumanie, motivé en premier lieu par ma participation 22ème “Parliamentary Intelligence-Security Forum”, consacré à la guerre en Ukraine.

Ce fut l’occasion de revoir Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, que j’avais connue en qualité de conseillère culturelle à Londres en 2006, tandis que nous avions lancé avec beaucoup de succès le plan École pour le Royaume-Uni. J’ai remarqué que Laurence Auer n’avait rien perdu de son sens de la diplomatie culturelle. Je lui suis profondément reconnaissant de s’être pleinement investie pour me consacrer de nombreux échanges privilégiés et pour m’avoir organisé une variété de rencontres pour prendre la mesure de l’engagement de la France en Roumanie.

Par ailleurs, l’ambassadrice m’a proposé d’intervenir à la 4ème édition de l’Atlantic Black Sea Security Forum (à l’image), à Bucarest, où elle fit le discours d’ouverture portant la voix de la France en matière de sécurité européenne.

Communauté française

UFE

A Bucarest, j’ai été accueilli par Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie et conseiller à l’AFE pour l’Europe de l’Est.

J’ai débuté mon séjour de 4 jours dans la capitale roumaine en participant à la réunion mensuelle de l’UFE Roumanie.

Très heureux d’y avoir retrouvé de nombreux amis et une section UFE pleine de vitalité. +d’images

Diplomatie économique

CCIFER

Un pays attractif

Rendez-vous à la CCIFER, Chambre de commerce de d’industrie franco-roumaine, où j’ai retrouvé François Coste, son président qui avait participé au déjeuner des présidents de CCIFI, que j’avais organisé la semaine précédente au Sénat.

Ce déplacement en présence de Benoit Mayrand, conseiller des FDE, était destiné à parler de l’environnement des affaires en Roumanie, après ces deux ans de pandémie.

Adriana Record, directrice, avait réuni des membres du conseil d’administration, dont Julien Munch (Carrefour), Maître Christina Bojica (Cabinet Gruia Dufaut), Christian Deverloy (Arta grafica) et Jérome France (EMI International).

Créée il y a 25 ans, la CCIFER compte 550 membres sur les 4500 entreprises françaises installées dans le pays. La France est la 3ème source de capitaux étrangers si on intègre les investissements au travers de structures néerlandaises.

Ces entreprises assurent 125 000 emplois directs, dont 17 000 pour la seule société Carrefour au travers de ses 400 magasins. Les Français contribuent aux exportations roumaines, ainsi Dacia (Renault) exporte 95% de sa production.

Témoin du changement de la Roumanie, Christian Deverloy estime que le pays « low-cost » d’il y a 20 ans, est devenu un pays aux produits plus élaborés et à forte valeur ajoutée.

Groupama (assurances) a triplé ses revenus sur le premier semestre 2022 comparé à 2021 en Roumanie, ce qui place ce pays en 2ème place internationale pour le groupe après l’Italie.

Si la proximité de l’Ukraine révèle une inquiétude pour certains futurs investisseurs, la CCIFER a ouvert un « Booster » qui fait le plein et accueille 12 entreprises au siège de la Chambre pour faciliter leur implantation. +d’images

Orange

Le pays où plus de 95% des foyers sont raccordés à la fibre

Visite du siège Orange Roumanie dirigé par Pierre-Etienne Cizeron, en compagnie de Benoît Mayrand.

La Roumanie est le premier pays où Orange a lancé la 5G. Le pays est plus fibré que la France, à plus de 95%. Sur les 9,3 millions de résidences du pays, 9.1 millions sont raccordées, ce qui place la Roumanie en tête des pays fibrés.

Sur les 8 à 10 000 employés, dont une partie vient de l’opérateur de téléphone fixe Telecom Romania, 60% sont toujours en télétravail. Cela se traduit par des bureaux qui paraissent déserts.

Les équipements de Huawei vont être retirés car la marque va être décommissionnée.

Avec un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros, Orange Roumanie est le premier fournisseur de téléphone mobile du pays. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Afin de mettre en valeur les excellents résultats de l’enseignement français et du français en Roumanie, à la faveur de ma venue, Laurence Auer, ambassadrice de France, a organisé un diner à la Résidence sur le thème de la coopération éducative, avec Sorin Cîmpeanu, ministre de l’Éducation, Radu Szekely, secrétaire d’état à l’Égalité des chances pour le ministère de l’Éducation et conseiller du ministre, Julien Chiappone-Lucchesi, COCAC et directeur de l’IF, Michaël Koriche, attaché de coopération éducative, Christophe Carton, expert technique international.

Nous avons évoqué les enjeux permettant de développer le lycée Anna de Noailles, la volonté de l’EFIB de poursuivre sa croissance, les 3 crèches/écoles maternelles (Le Carrousel, la Petite Maternelle et la Maison Bleue), et l’école Michelin/MLF à Zalau.

Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AFU) depuis 2017, le ministre a apprécié les résultats présentés par Michaël Koriche en matière de développement de la francophonie dans son pays.

Les deux membres du gouvernement roumain sont parfaitement francophones. Leur expertise et leur complicité ont permis des échanges très enrichissants. Ils sont d’ardents promoteurs de l’apprentissage des langues.

Sorin Cîmpeanu souhaite valoriser et relancer les filières d’apprentissage en Roumanie. C’est un point commun avec la France. +d’images

Sénat

J’ai eu le plaisir de revoir Titus Corlatean, président de la commission des Affaires étrangères et du groupe d’amitié Roumanie-France, au Sénat roumain, en présence de Laurence Auer.

Belle opportunité d’évoquer les effets positifs de la coopération militaire entre nos deux pays sous l’égide de l’Otan.

Dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Otan en réponse à la situation en Ukraine, l’armée française a déployé ses troupes sur le flanc Est de l’Europe.

En Roumanie, la mission Aigle se compose de 500 soldats français déployés depuis le 28 février 2022.

J’ai loué auprès du président Corlatean l’action de Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, qui contribue à créer une solide relation entre nos deux pays. +d’images

Conférence Aspen “Sécurité européenne”

– 4th edition of theAtlantic – Black Sea Security Forum 2022

L’Institut Aspen de Roumanie en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères et de la Défense de Roumanie et l’ambassade de France en Roumanie ont organisé le 4ème Forum de la sécurité dans la mer noire.

J’ai été invité à une table ronde pour examiner les divers scénarios de sortie de guerre, tout comme l’avenir des relations entre la Russie et l’Occident et les implications pour la sécurité transatlantique.

“Les peuples ne perdent la vie que lorsqu’ils perdent la mémoire” d’après le Maréchal Foch. Nous sommes en 1938. Nous devons anticiper l’escalade. Difficile de me projeter dans un scénario de paix alors que tous les signaux et l’histoire laissent plutôt penser à la nécessité de se préparer à une escalade du conflit.  Mon discours pour la table ronde : “What will peace look like?” (8 juillet 2022)

Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie est intervenue en ouverture de ce forum, saluant notre remarquable travail de partenariat avec les autorités roumaines.

Au regard de l’invasion russe, l’ambassadrice a considéré que l’UE avait définitivement perdu “une certaine naïveté, en particulier sur les questions de sécurité”. En imposant des sanctions dans tous les secteurs, à tous les individus, “the French presidency did the job”, estime Laurence Auer. Elle a également rappelé l’enjeu énergique en matière de sécurité, puisque l’UE a décidé de réduire de 2/3 sa dépendance vis-à-vis de la Russie d’ici la fin de l’année et totalement dans cinq ans. +d’images

Humanitaire

Centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine

La Roumanie est le second pays de transit des déplacés d’Ukraine après la Pologne.

Visite des centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine, à RomExpo, en compagnie de Laurence Auer avec Fortuné Pellicano, maire adjoint de Brest et président du groupe d’amitié France-Roumanie de l’AFCCRE.

D’après le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations Unies, sur les 5,5 millions de réfugiés venus d’Ukraine, 1,2 millions sont entrés en Roumanie.

86.200 réfugiés sont restés en Roumanie, dont un peu plus de la moitié (42 700) ont demandé un permis de protection temporaire (au 26/6/22). Les deux tiers des demandes de protections émanent de femmes.

Accueil, enregistrement, soins, fourniture d’aides financières, vêtements, nourriture, un élan de solidarité a parcouru la nation roumaine. Les initiatives se sont multipliées.

Avec le HCE en tête de file, environ 200 ONG sont impliquées dans la réponse humanitaire. Parmi elles, 15 ONG françaises soutenues par Laurence Auer, très engagée, et l’ambassade : ACTED, ACF, Vision du Monde, Croix Rouge Française, Secours Populaire, Care France, Groupe SOS, Médecins du Monde, Action Santé Femmes…

J’ai discuté avec deux jeunes membres de cette dernière association. L’une est gynécologue et l’autre sage-femme. Leur mission est d’assurer le suivi obstétrical des Ukrainiennes déplacées, en assurant les soins gynécologiques les plus courants. Dans un espace aménagé spécialement pour la mission, ASF reçoit les femmes qui en ont besoin et peut aussi assurer les soins aux nouveaux nés.

Prévenir les violences faites aux femmes, afin d’éviter qu’au traumatisme de la guerre s’ajoute celui d’une agression physique ou sexuelle. ASF coordonne sur place une action de sensibilisation à destination des femmes réfugiées, mais aussi des ONG, des autorités locales et médicales.

Un mécanisme de lutte contre la traite des êtres humains et de protection des enfants a été mis en place avec le soutien de l’UNICEF. Près de 500 mineurs non accompagnés ont été placés dans le système de protection de l’enfance roumain. +d’images

Enseignement

Lycée Anna de Noailles

Venu pour célébrer les 100 ans du lycée Anna de Noailles, je n’avais pu participer à l’événement du fait des restrictions liées à l’apparition du Covid, début mars 2020.

Accueilli par Geneviève Drouot, proviseure, et Karine Eminet-Giraud, directrice du primaire, en présence de Michael Koriche, attaché de coopération éducative, j’ai retrouvé ce lycée que j’avais visité pour la première fois en 2015 (compte-rendu).

Les résultats au baccalauréat affichent 100% d’admis, dont 73% de mentions B et TB. La moitié des bacheliers environ, quelle que soit leur nationalité, se dirige vers l’enseignement supérieur français. 10% restent en Roumanie.

Le lycée, conventionné avec l’AEFE, accueille aujourd’hui 1074 élèves, de la maternelle jusqu’à la terminale, soit le même nombre qu’il y a 7 ans (1 100). Avec 1100 élèves attendus à la rentrée, la Fondation Anna de Noailles (association de parents d’élèves) qui gère l’établissement, indique que le seuil de capacité est atteint.

Les classes les plus chargées sont à 25 élèves, mais la qualité d’enseignement recherchée et le confort de travail réclamé par les enseignants, ne permet d’élever le nombre d’élèves.

Pour grandir, l’enjeu serait de récupérer le terrain voisin appartenant à l’école de police. Un espace parking et de nouveaux locaux à usage pédagogique pourraient alors être créés.

Le campus du lycée date de 2013. Le crédit bancaire garanti par l’état français au travers de l’ANEFE court jusqu’en 2028. Les finances sont saines et la demande est là.

J’ai été impressionné par le service de cantine qui a été changé récemment. Le prestataire semble donner entière satisfaction. Preuve que même si le lycée est actuellement entravé dans son développement, par manque d’espace, il ne renonce pas à améliorer ses infrastructures.

Des actions en faveur des élèves ukrainiens ont été lancées et se sont notamment traduites par l’accueil de 25 enfants entre 4 et 16 ans. +d’images

EFIB

EFIB : École française internationale du bonheur

L’ouverture de cette école du groupe Odyssey constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie. J’étais venu pour les 100 jours de l’établissement en mars 2020, quelques jours avant le début de la pandémie (compte-rendu).

Très heureux d’avoir retrouvé Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et toute l’équipe éducative pour la dernière journée de leur 3ème année scolaire.

Je suis venu dès 8 heures du matin, assister à l’arrivée des élèves et me suis réjouis d’apprendre que 111 élèves sont déjà inscrits pour la prochaine rentrée de septembre. Opportunité d’échanger avec les parents qui témoignent du bonheur de voir leurs enfants se lever le matin, impatients d’aller à l’école.

La capacité de 150 places pour des classes qui vont actuellement de la maternelle au CM1 (CM2 à la rentrée 2022) devrait être atteinte pour la rentrée de septembre 2023.

Les parents souhaitent que l’EFIB poursuive sa croissance avec la création du collège pour que leurs enfants grandissent avec l’EFIB. On les comprend. +d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (25-26 septembre 2018)

4ème déplacement à Bucarest depuis le début de mon mandat, cette fois en compagnie du groupe d’amitié sénatorial France-Roumanie et en présence de Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie.

(g. à d.) Patrice Joly, sénateur de la Nièvre ; Olivier Cadic ; Michèle Ramis, ambassadrice de France en Roumanie ; Bernard Fournier, sénateur de la Loire et président de notre groupe d’amitié.

La Roumanie est un bastion de la francophonie en Europe de l’Est et nous avons apprécié au gré des rencontres avec les élus et fonctionnaires d’avoir le français en partage, ainsi que de fortes traditions culturelles.

Politique

Présidence du Sénat

Entretien privilégié avec Calin Popescu-Tariceanu, président du Sénat roumain, en présence de Titus Corlăţean, président du groupe d’amitié Roumanie-France et ancien ministre des Affaires étrangères.

Avec mes collègues Bernard Fournier et Patrice Joly, nous avons porté le débat sur l’état de droit. Le président du Sénat nous a expliqué dans le détail les raisons qui ont amené la majorité parlementaire à initier des réformes du fonctionnement de la justice.

Nous avons aussi évoqué la volonté d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Depuis plusieurs années, le pays réalise des efforts continus pour satisfaire aux critères d’entrée avec de lourds investissements à la clé (plus d’un milliard d’euros). Par ailleurs, la France soutient le projet d’adhésion de la Roumanie à l’OCDE, ce club restreint des économies développés. + d’images

Parlement

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec de nombreux parlementaires, citons

Titus Corlăţean, président du groupe d’amitié Roumanie-France au Sénat, accompagné des membres de ce groupe,
Sorin Cristian Dumitrescu, président de la commission sénatoriale pour la Politique extérieure, rencontré lors d’un déjeuner officiel qu’il a organisé en notre honneur,
Simona Bucura-Oprescu, présidente du groupe d’amitié Roumanie-France à la Chambre des Députés, accompagnée des membres de ce groupe,
Gabriela Creţu, présidente de la commission des Affaires européennes, ainsi que des membres de cette commission

Divers sujets furent à l’ordre du jour, dont la francophonie puisque le français est la deuxième langue vivante la plus étudiée en Roumanie.

Un député a déclaré, en français : «L’intellectualité roumaine est francophone et francophile. La culture est l’essentiel de l’Homme». Plusieurs parlementaires ont regretté que la France paraisse en retrait vis-à-vis de la Roumanie ces dernières années, tout en saluant notre pays pour avoir appuyé activement son entrée dans l’UE. La Roumanie souhaite vivement le soutien de la France pour entrer dans l’espace Schengen. + d’images

Palais du Parlement

Le palais du Parlement de Bucarest donne le vertige à chaque visiteur. Il faut une heure pour en faire le tour à pied. Ce bâtiment aux 1000 pièces est le plus grand bâtiment civil sur terre. Il est dépassé en taille d’un petit mètre par le Pentagone de Washington.

D’une surface de 365.000 mètres carrés (1000 mètres pour chaque jour de l’année) sur 12 étages (1 par mois), le palais imaginé par Ceaucescu a nécessité 1 million de mètres cubes de marbre, 220.000 mètres carrés de tapis et 350.000 tonnes de cristal.

Si toutes les ampoules du palais étaient allumées en même temps, le besoin en électricité serait équivalent au quart de la consommation de la ville de Bucarest. + d’images

Ministère des Affaires étrangères

Nos entretiens au ministère des Affaires étrangères se sont déroulés auprès de Monica Gheorghita, secrétaire d’État, puis de Cristian Winzer, secrétaire d’État aux relations interinstitutionnelles et juridiques.

Nos discussions ont porté sur l’agenda européen à travers plusieurs sujets : la présidence de l’Union qui reviendra à la Roumanie de janvier à juin 2019, le cadrage budgétaire de l’UE, la PAC et aussi le Brexit.

En dialoguant avec les deux secrétaires d’État, nous avons observé une proximité de vue étonnante sur le futur de l’Union européenne au regard des enjeux géostratégiques à relever. + d’images

Ministère de l’Agriculture

Nous avons ensuite rencontré Daniel Botănoiu, secrétaire d’État, au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Un quart de la population active roumaine travaille dans le secteur agricole (données 2015).

Dans le cadre de la PAC 2014-2020, l’enveloppe globale de l’UE s’élève à 18,9 Mds d’euros (+38% par rapport à 2007-2013). Un dispositif vise à encourager le regroupement des fermes et le remembrement, c’est le paiement redistributif qui équivaut à une surprime attribuée aux premiers hectares d’une exploitation.

Relations commerciales

Entrepreneurs

Réunion très enrichissante organisée par Benoit Mayrand, conseiller consulaire, avec des entrepreneurs français installés à Bucarest. Nous avons pris nos quartiers dans une crêperie française qui vient d’ouvrir à proximité de l’ambassade.

Mes interlocuteurs ont été très intéressés par le récent rapport publié par la députée Anne Genetet et ses suggestions concernant la fiscalité, question parfois épineuse pour nos compatriotes installés hors frontières.

Dans certaines régions du pays, on constate une pénurie de main-d’œuvre du fait d’un exode massif. Aujourd’hui, plus de 4 millions de Roumains vivent à l’étranger sur un total de 22 millions de citoyens.

Enseignement

Médecine

A l’université de Médecine et de Pharmacie “Carol Davila” de Bucarest, nous avons rencontré le professeur Bogdan Ovidiu Popescu, vice-président de la Coopération européenne et internationale.

Au sein de cette université de médecine, la plus ancienne des Balkans, 10.000 étudiants sont formés chaque année en langue anglaise. Seuls 33 étudiants français sont inscrits à Bucarest. En effet, nos compatriotes privilégient l’université de Cluj qui enseigne en français (CR de ma visite en sept. 2015).

La Roumanie est le principal fournisseur de médecins en Europe, représentant ainsi un coût important pour le pays qui finance leurs études. Près de 40.000 médecins roumains ont quitté le pays en 15 ans, ayant pour effet de générer une pénurie de médecins en Roumanie. Un comble !

Pour remédier au problème l’état roumain a doublé leur salaire permettant en cela de réduire légèrement l’hémorragie…

Plan École

Réunion d’information sur l’avancement du projet de création d’une école française à Bucarest qui constitue mon action prioritaire pour la Roumanie.

Jonathan Derai (Odyssey) a fait un état de lieux de l’enseignement international en Roumanie devant notre groupe d’amitié sénatorial, les conseillers consulaires Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaitre et Benoit Mayrand, ainsi que des représentants de la communauté éducative.

L’objectif est d’ouvrir les portes à l’horizon septembre 2019. L’exposé de Jonathan nous a permis d’être optimistes et de saluer son initiative. + d’images

Communauté française

Ambassade

Heureux d’avoir accompagné mes collègues Bernard Fournier et Patrice Joly à Bucarest.

Un dîner-buffet organisé par Michèle Ramis à l’ambassade a constitué l’occasion de rencontrer la communauté française et de retrouver certains de nos interlocuteurs dans un cadre convivial.

C’est ainsi que j’ai présenté Jonathan Derai, porteur du projet d’école française à Bucarest, au président du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu.