J’ai répondu aux questions de Caroline Beyer, Le Figaro, sur l’avenir du réseau français à l’étranger, de même que mes collègues Samantha Cazebonne, Damien Regnard et Yan Chantrel, mais aussi Olivier Brochet, directeur de l’AEFE.

“ENQUÊTE – Alors qu’Emmanuel Macron souhaite y doubler le nombre d’élèves d’ici à 2030, ces établissements peinent à rivaliser avec leurs homologues anglo-saxons”

Extrait de l’article

“Le temps joue contre nous. Quand une école française se crée, on compte dans le même temps 50 écoles anglo-saxonnes, autant de chinoises et de turques”, ajoute Samantha Cazebonne.
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Pour Olivier Cadic, sénateur (groupe UC), le réseau souffre d’inertie. “Cela fait des années que l’on reste sur des ordres de croissance de 3%. Le réseau vit sur lui-même. Il y a trente ans, au moment de sa création, l’AEFE comptait déjà 499 établissements”, explique-t-il. “Dans le même temps l’enseignement anglo-saxons scolarise, lui, 5 millions d’élèves.” Et attire les expatriés français. “Deux tiers des Français né en Amérique latine ne parlent pas français. Ils sont 50 % aux États-Unis en Australie”, poursuit Olivier Cadic qui milite pour la définition d’un “véritable modèle français alternatif au modèle anglo-saxon. Sinon, dans 20 ans, le réseau des lycées français sera confidentiel.”

Selon lui, il faut aussi différentes gammes d’établissements et de prix pour être capable de rivaliser avec la concurrence internationale, “mais aussi avec les écoles coraniques gratuites qui se développent à Dakar ou à Madagascar”, ajoute-t-il.

Lien vers l’article du Figaro