Christine Lavarde, présidente de notre groupe d’amitié France-Liban, nous a conviés à l’audition de Nicolas Chikhani, économiste.

Ce dernier a mis au point, avec un certain nombre d’experts de la société civile, une feuille de route visant à redresser l’économie libanaise et à recréer la confiance dans le système financier et bancaire libanais.

J’ai évoqué la situation des deux députés libanais indépendants, Najat Saliba et Melhem Khalaf, qui refusent de quitter le parlement depuis près de trente jours, afin de protester pour obtenir l’élection d’un président du Liban et la nomination d’un nouveau gouvernement.

Le blocage politique interdit toute amélioration de la situation au Liban. De fait, toutes les initiatives de rétablissement de l’économie sont sans espoir en l’absence d’une bonne gouvernance.

Nous avons évoqué le projet d’une résolution du Sénat sur le Liban que j’avais mentionnée lors d’une visioconférence avec les deux députés, le 6 février dernier.

Promouvoir la neutralité du Liban me paraîtrait de nature à créer une nouvelle dynamique pour mobiliser les énergies politiques afin de protéger le peuple libanais des ingérences étrangères néfastes.