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BREXIT – Public Sénat (Vidéo)

Capture PublicSenatBrexit27062016J’étais invité à débattre sur Public Sénat, le 27 juin dernier, sur le thème : L’union européenne face au défi du Brexit,

avec Jean-Yves Leconte, sénateur (PS) représentant les Français établis hors de France ; Robert Rochefort, député (Modem) Européen ; Christopher Dembik, économiste à la Saxo banque.

Voir la vidéo

Au Sénat – En Bref du 23 mai au 04 juin 2016

Paraguay : visite de Gustavo Leite au Sénat (23 mai)

Leite1Quelques semaines après notre rencontre à Asunción, j’ai eu le plaisir de retrouver à Paris Gustavo Leite, ministre paraguayen du commerce et de l’industrie. L’objectif de sa visite au Sénat était de développer les échanges commerciaux France-Paraguay.

Nos entreprises ne sont pas suffisamment averties des opportunités offertes par le Paraguay, notamment à travers ses appels d’offres publics destinés à développer les infrastructures d’un pays plus étendu que l’Allemagne.

Paraguay : diner avec Gustavo Leite (23 mai)

Leite2Le soir-même, je retrouvais le ministre Gustavo Leite et sa délégation, en présence d’Emilio Giménez Franco, ambassadeur du Paraguay en France, Sébastien Lahaie, conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) au Paraguay et Charles-Henry Chenut, vice-président des CCEF.

Le Paraguay sera l’une des économies les plus dynamiques d’Amérique latine en 2016, avec une prévision de croissance de 3%.

CE Chômage : audition de Xavier Bertrand (25 mai)

BertrandNotre Commission d’enquête sur les chiffres du ‪chômage a reçu Xavier Bertrand, président de la région Hauts de France et ancien ministre du Travail. Son audition fut très convaincante.

En matière d’emploi, il a souligné ce point crucial : “On n’a jamais voulu prendre en compte simultanément les différents leviers : coût du travail, droit du travail et marché du travail.”

Loi Travail : audition de Myriam El Khomri – Vidéo (29 mai)

Video_CAS_ElKhomri_17052016-768x432Devant la commission des Affaires sociales (CAS), la ministre du travail est venue exposer ses motivations et éclairer certains mécanismes de son projet de loi. Mme El Khomri reconnait volontiers que le code du travail est devenu “illisible”, sans estimer pour autant qu’il “soit un frein à l’emploi”. Comprenne qui pourra.

Mon intervention a porté sur les thèmes suivants : hiérarchie des normes, syndicalisation, CPA, licenciements économiques. Voir la vidéo

Débat sur Public Sénat : travailleurs détachés – Vidéo (30 mai)

OC_PS_30052016Le gouvernement entend lutter contre la fraude aux travailleurs détachés qui génère 380 millions d’euros de manque à gagner.

J’ai expliqué qu’il s’agissait d’un problème récurrent qui doit se régler par la concertation européenne, plutôt qu’à travers des procès d’intention vis-à-vis de tel ou tel pays. Voir la vidéo

CE Chômage : réforme du marché du travail en Italie (31 mai)

JobActLa Commission d’enquête sur les chiffres du ‪chômage a porté son attention sur les politiques en faveur de l’emploi initiées en Italie.

Le conseiller économique de l’ambassade d’Italie, Francesco Leone, nous a expliqué le “Jobs Act”, dispositif de Matteo Renzi qui porte ses fruits. Entré en vigueur en mars 2015, il s’agit un CDI à protection croissante avec une période d’essai de trois ans.

Réunion à l’Institut de la Protection Sociale (31 mai)

IPSocialeAvec Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, nous nous sommes rendus à l’invitation de Bruno Chrétien, président de l’institut de la protection sociale, pour évoquer la question de la réforme du modèle social français.

“La protection sociale ne devrait pas peser sur les générations futures”, a posé par principe Jean-Christophe.

Loi Travail : examen des amendements (1 juin)

CASSoir430 amendements ont été déposés en commission des Affaires sociales (CAS) dans le cadre du projet de loi Travail.

J’ai félicité les rapporteurs, Mrs Forissier, Gabouty et Lemoyne, pour leurs propositions qui me paraissaient équilibrées et raisonnables.

Toutefois, nous serons encore loin d’une refonte du code du travail que de nombreux acteurs économiques appellent de leurs vœux, parce qu’il serait très propice à notre essor économique.

Semaine de l’Amérique latine (1 juin)

AMSud(g. à d.) Jean-Marc Besnier (Conseiller consulaire et président de la Chambre franco-chilienne de Commerce et d’Industrie) ; Charles-Henry Chenut (Président de la Commission Amérique Latine et Caraïbes (CNCCEF) ; Olivier Cadic ; Michel Canevet, sénateur du Finistère.

La 3ème édition de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes fut l’occasion d’établir des liens entre mes hôtes d’outre-Atlantique, Jean-Marc et Charles-Henry, et mon collègue Michel Canevet. Celui-ci porte déjà un projet de partenariat entre son département breton et le Chili, plus particulièrement l’île de Chiloé.

MAEDI : réunion au Quai d’Orsay avec Jean-Marc Ayrault (2 juin)

MaediLes parlementaires représentant les Français de l’étranger ont été réunis autour de Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du développement international.

Sécurité, enseignement français à l’étranger, conséquences de la réduction du réseau consulaire, compatriotes incarcérés à l’étranger… les sujets n’ont pas manqué !

A l’image : Jean-Marc Ayrault et les sénateurs Claudine Schmid, Jean-Pierre Cantegrit.

Question orale au gouvernement – mon intervention sur l’Europe (Vidéo)

Le 23 juin 2016, lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement, j’ai interrogé le Premier ministre au nom du groupe UDI-UC.

QAG_brexitVIDÉO – Question au gouvernement et Réponse – 23 juin 2016 – Suites du référendum au Royaume-Uni (4:28)

Le jour même où se déroulait le référendum au Royaume-Uni, j’ai demandé au gouvernement quelle sera la future contribution de la France pour renforcer le projet européen, Brexit ou pas.

Harlem Désir, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, m’a apporté sa réponse.

Question du 23 juin – Sénat

En ce moment même, les Britanniques sont en train de faire un choix décisif pour leur destin, décisif également pour notre destin commun : quitter l’Union européenne ou y rester.

Aujourd’hui, c’est l’Histoire qui se joue sous nos yeux. Et demain, quel que fut leur choix, l’Union européenne ne pourra plus être la même. Chacun doit en avoir conscience. Alors demain, il faudra remettre l’Union Européenne en marche pour éviter de la voir se déliter.

L’Union européenne est la première puissance économique du monde !

On ne peut pas laisser les Britanniques décider seuls du destin de l’Europe.

Historiquement, la France a vocation à donner une nouvelle impulsion.

La France doit incarner un nouveau projet pour fédérer les membres de l’Union qui le souhaitent, un projet pour une Europe plus intégrée et plus audacieuse qui redonne envie et fierté à ses habitants.

Parce qu’ensemble les Européens sont plus forts !

A l’heure où chacun s’interroge. Où est la France ? Cette France qui était, par le passé, la première parmi les nations d’Europe à faire entendre sa voix et partager sa vision.

Monsieur le ministre : quelle que soit l’issue du référendum britannique, quelle sera votre contribution pour renforcer l’Europe ?

Quelle Europe la France souhaite-elle pour demain ?

 

HEBDOLETTRE n°60 – God Save Europe (édito) – Référendum britannique (Patricia Connell) – Protection diplomatique (Meyssonnier à Roissy) – Sénat : Projet de loi Travail – Réponse question écrite (Venezuela) – En circonscription Maroc / Fès, Meknès et Casablanca (4 au 9 mai 2016) – Réseau consulaire / Edimbourg (David Lusseau) – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°60 – 21 juin 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°60

God Save Europe

La célébration de l’Appel du 18 juin à Londres, ce samedi, a marqué mon 120ème déplacement en circonscription depuis 21 mois de mandat et mes 10 ans de vie politique, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Avec Patricia Connell, Carole Rogers et Sophie Routier, élues consulaires de Londres, nous avions organisé pour l’occasion une réunion de l’UFE GB consacrée au plan Ecole et au Brexit, en présence de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

Nous avons salué la mémoire de la députée travailliste Jo Cox, assassinée jeudi dernier. Dans son hommage, Thibault Lavergne, président de la communauté protestante française de Grande-Bretagne, a rappelé l’histoire des Huguenots venus chercher refuge en Angleterre. Pour qu’ils soient accueillis dignement, le roi avait été contraint d’encourager ses sujets chaque dimanche aux offices pour surmonter leurs réticences.

En m’engouffrant dans le taxi qui devait me conduire à la réunion, je me suis retrouvé le nez face à un poster “Leave”. Le chauffeur ne m’a pas adressé un seul mot de tout le trajet puis, à l’arrivée, il m’a tendu mon reçu sans regard ni merci.

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Surpris par cette animosité, j’ai partagé l’anecdote avec les participants. Les témoignages concordants ont fusé. Une compatriote qui parlait français dans les rues de Fulham a été traitée de “bâtarde d’étrangère” et de “p… française” par un passant. Un restaurateur français, pourtant installé depuis 17 ans à Londres, s’est vu brutalement interpellé sur ses origines étrangères.

Très étonnant aussi les propos de cet Afghan et cette Portugaise, tous deux naturalisés britanniques de fraiche date, qui prônaient le Brexit pour mettre un frein à l’arrivée de nouveaux étrangers. Une fois rentrés, eux, ils veulent fermer la porte et… jeter la clé.

Un épais malaise s’est saisi de nos compatriotes de Grande-Bretagne. Le fait de résider au Royaume-Uni depuis des décennies ne change rien à l’affaire. Un vent mauvais s’est levé et chacun sait que les extrémistes ne s’embarrasseront pas de nuances.

Sur le continent, les nationalistes rêvent du Brexit, parce qu’il pourrait provoquer un effet domino au sein de l’Union européenne. Résolument opposée à cette tendance mortifère du chacun pour soi, Jo Cox “croyait en un monde meilleur et se battait chaque jour pour cela”, a dit son mari.

Par les temps qui courent, il faut croire qu’on peut en mourir. Même au cœur de la plus vieille démocratie parlementaire d’Europe.

Jeudi prochain, je veux croire que les Britanniques feront le choix de l’Union pour retrouver apaisement et espérance.

God save Europe !

Découvrir l’HebdoLettre n°60

Venezuela : réponse à ma question écrite sur le gel des transferts de capitaux vers la France

Lors de mon déplacement l’an dernier au Venezuela, certains interlocuteurs m’ont alerté sur le gel des rapatriements de devises pratiqué par le pays à l’égard des entreprises françaises.

Ice_moneyLe cas d’Air France est emblématique. La compagnie n’a pas été en mesure de rapatrier ses excédents réalisés entre février et décembre 2013, soit 237 M$. Des agissements en totale contradiction avec l’accord de transport aérien signé entre la France et le Venezuela en mai 1954. C’est donc la signature de l’État français qui est en jeu.

A ma question écrite posée début octobre 2015, j’ai reçu une réponse du ministère de l’Economie au début de ce mois de juin.

Pour l’essentiel, le ministère m’explique que les autorités vénézuéliennes ne contestent pas les arriérés de transferts de recettes commerciales, mais qu’elles sont en manque de devises, du fait de l’effondrement des cours du pétrole. Depuis, nous savons tous que la situation politique et sociale est devenue explosive.

Toutefois, on m’informe “qu’en dépit de ce contexte très contraint, l’ambassade de France et le Service économique continuent cependant d’accorder à ce dossier une attention toute particulière”.

Nous voilà rassurés.

Lire la question écrite n°18118 et la réponse.

Photo Flickr : Jeremy Bronson

Projet de loi Travail : audition des syndicats (vidéo)

La commission des Affaires sociales a auditionné, le 18 mai dernier, des représentants des organisations représentatives des salariés (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC).

Audition_syndicatsVidéo – Audition CAS du 18 mai 2016 – PJL visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les  entreprises et les actifs.

Puisque le dialogue social est le leitmotiv de notre ministre du Travail, j’ai évoqué le cas des pays nordiques, où les partenaires sociaux dialoguent naturellement et intelligemment, sans que l’Etat ne doive jouer les arbitres de boxe.

Je suis intervenu pour poser un lot de questions. Par exemple, je voulais savoir si les syndicats reconnaissaient à Mme El Khomri la volonté de renforcer leurs droits ou encore comment ils justifiaient une disposition permettant au comité d’entreprise de dédier une partie de son budget de fonctionnement au financement des délégués du personnel et délégués syndicaux présents dans l’entreprise.

Au nom de la CGT, Catherine Perret, membre de la direction confédérale, a sèchement répondu à l’élu du peuple que je suis, ne lui en déplaise : “Je ne répondrai pas à l’ensemble des questions, certaines, de nature idéologique, n’appelant pas de réponse.”

Reconnaissons que la CGT et son style inimitable sait rendre le dialogue social incontournable.

Lire le compte-rendu.

En circonscription au Maroc (3) – Casablanca / 8, 9 mai 2016

Un an après ma première visite, j’ai retrouvé Casablanca, capitale économique du Maroc où tout semble mis en oeuvre pour favoriser le courant d’affaires avec la France, premier partenaire commercial, bailleur de fonds et investisseur (Lire aussi : “Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires” du 27 février 2015).

Devoir de mémoire

huitmaiCérémonie du 8 mai 1945

Arnaud de Sury, consul général, m’a invité à déposer, à ses côtés, une gerbe pour commémorer le 8 mai 1945 au consulat de France à Casablanca, en présence des élus consulaires de Casablanca et de Pascal Capdevielle, venu de Fès pour l’occasion.

pereLe père Petit (à l’image) a été fait chevalier de la Légion d’honneur en récompense des multiples services accomplis au service de notre pays.

Trois anciens combattants marocains ont été également décorés de la médaille des Anciens combattants.

Heureux d’avoir participé à cette manifestation et pu observé l’attachement des Français de Casablanca à la célébration des héros qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté.

Relations commerciales

CCIFMChambre de commerce – COP22

Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), a organisé un cocktail dinatoire à son domicile afin de me permettre d’échanger avec des entrepreneurs installés au Maroc.

La CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger.

Au moment où, pour la première fois, la balance commerciale de la France passe en déficit avec le Maroc, il était opportun d’écouter les observations, pleines de bon sens, de la part d’hommes de terrain.

A l’heure de la mondialisation, la vision étatique des échanges commerciaux semble totalement dépassée.

Le président Grosbois m’a proposé de prolonger l’échange lors d’un déjeuner le lendemain en compagnie de Philippe Confais, directeur CFCIM, et des élus consulaires Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy.

Rappelons que la COP 22 est programmée en novembre prochain à Casablanca. De multiples opportunités s’offrent à nos entreprises. J’invite donc les entrepreneurs de France qui œuvrent dans le domaine de l’environnement à se rapprocher de la CFCIM sans délai.

www.cfcim.org

Enseignement

MassignonGroupe scolaire Louis Massignon

(g à d) Jean-Marie Grobois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy, élus consulaires. Nous avons assisté à l’inauguration du nouveau campus du groupe scolaire Louis Massignon, situé à Bouskoura dans le grand Casablanca.

L’ambassadeur de France, Jean-François Girault, le maire de Casablanca, Abdelaazi Omari, et François Perret, président de l’Osui (Office scolaire universitaire international) ont dévoilé la plaque de ce nouvel établissement construit dans un temps record et qui accueillera à terme 3500 élèves.

Cet établissement scolaire a nécessité un investissement de 30 millions d’euros autofinancé par la Mission laïque française (MLF) sur un parc de 7 hectares.

L’école incarne l’engagement résolu d’Yves Aubin de la Messuziere au service de l’enseignement français à l’étranger.

François Perret, nouveau président de la MLF a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur : sous la présidence d’Yves Aubin de la Messuziere, la MLF est passée de 43.000 à 55.000 élèves, soit une progression d’un quart.

En circonscription au Maroc (2) – Meknès / 6, 7 mai 2016

Première visite auprès des Français de Meknès et découverte surprenante de la filière oléicole. La ville abrite un lieu tout particulier, le cimetière européen, qui a été sélectionné par un jury d’élus consulaires UDI pour bénéficier d’une dotation d’actions parlementaires 2016.

Entrepreneuriat

Pole1Agro-Pole Olivier

Visite de l’Agro-pôle Olivier, un pôle de compétence et d’innovation qui a pour but de diffuser des connaissances techniques et scientifiques au sein de la filière oléicole.

Implanté dans la région Meknès-Tafilalet, berceau de l’olivier au Maroc, cet organisme incarne un partenariat visionnaire entre les organismes de R&D et les professionnels de l’Agro-industrie.

Pour remplir sa mission, l’entité a développé des collaborations internationales.

Pole2Le plan de développement de la culture de l’olivier porte ses fruits. En 15 ans, le rendement d’un hectare est passé de 25 à 130 tonnes par an. Dans le même temps, le nombre d’hectares d’oliviers au Maroc est passé de 550.000 à un million. Le pays qui offrait une seule marque d’huile d’olive en revendique désormais une vingtaine, capables de s’imposer au niveau international pour leur qualité.

(A l’image) A l’origine de cette initiative, la rencontre de deux hommes exceptionnels : Mardochée Devico et Nouredine Ouazzani. Le premier est un industriel, le second un ingénieur agronome. J’ai apprécié que ces visionnaires aient pris le temps de me recevoir, en compagnie de Pascal Capdevielle.

OleiOléiculture

Visite de l’exploitation de notre compatriote Christophe Gribelin, viticulteur et oléiculteur.

Son huile d’olive “Volubilia” a été récompensée par de nombreux prix marocains et internationaux.

Avec Pascal, nous avons félicité ce brillant et sympathique entrepreneur.

Devoir de mémoire

Cimetiere1Cimetière européen

Ma visite au cimetière européen a marqué mon soutien à l’association USCEM, Union pour la sauvegarde du cimetière européen de Meknès, présidée par Guy Anthome (à gauche sur l’image).

Grâce à une dotation d’actions parlementaires (ou “réserve parlementaire”), l’association a pu entreprendre certaines opérations de réhabilitation du cimetière. Ainsi, le bureau d’accueil qui était très abimé à l’extérieur et délabré à l’intérieur a été totalement rénové.

Cimetiere2Plus de 10.000 personnes sont inhumées dans ce cimetière. Le registre va prochainement être numérisé afin de permettre la localisation des sépultures, sur place comme à distance.

Saluons le travail de Guy et de son association qui rendent un service inestimable à toutes les familles dont les proches reposent à Meknès.

Culture

IFMek1Institut français

Situé dans un parc de 4 hectares, l’Institut français de Meknès est une splendeur.

De nombreuses améliorations ont été entreprises au cours de ces dernières années, dont la construction d’un bâtiment pour le service Campus qui aide 3000 étudiants marocains ou étrangers désireux de poursuivre leurs études supérieures en France ou devant s’y rendre pour présenter un concours, un entretien, etc.

IFMek2Par ailleurs, Alain Millot, directeur de l’Institut m’a confié qu’il recevait chaque année 4500 inscrits pour suivre des cours de français et qu’il a enregistré 1700 certifications Delf.

A souligner aussi que l’Institut possède un superbe auditorium, équipé d’un système 3D qui lui permet d’accueillir le Ficam, Festival du film d’animation de Meknès.

 

En circonscription au Maroc (1) – Fès / 4, 5 mai 2016

Pascal_bisPendant cinq jours, Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI à Fès, m’a accompagné de Fès à Casablanca, en passant par Meknès.

Il m’a permis de rencontrer nombre de compatriotes, mais également des Marocains francophiles et influents. Tous m’ont ouvert les portes de leur entreprise ou de leur domicile en me réservant un accueil chaleureux.

Chaque rencontre demeure en moi comme un précieux souvenir.

Merci Pascal pour ton temps et mes félicitations pour ton engagement exemplaire au service de nos compatriotes et de l’amitié franco-marocaine.

Communauté française

ReunionRéunion consulaire

Réunion consulaire à la Résidence du consul général Gilles Bourbao à Fès, en présence de Sophie Belna, consule adjointe, Alain Millot, directeur de l’Institut français (IF) de Meknès, Christophe Steyer, directeur de l’IF de Fès et des conseillers consulaires Pascal Capdevielle et Vincent Cazelle.

Premier point à l’ordre du jour, la situation épineuse de nos compatriotes qui voient leurs CDI interrompus unilatéralement du fait d’un non-renouvellement de leur carte de séjour.

En matière de visas, il faut souligner les résultats exemplaires obtenus par notre consul général. Ainsi, le consulat de Fès est passé de 40.000 visas en 2013 à 80.000 en 2016 ! Dans le même temps, le délai d’attente pour un rendez-vous a été réduit de 3 mois à… 48 heures.

Autre thème abordé : l’enseignement français. Il aurait fallu de nombreuses heures de réunion pour épuiser ce sujet, tant l’attente est forte.

On souligne un progrès notable, grâce à l’appui du consul : une école s’est ouverte à Oujda en partenariat avec le Cned, à l’initiative de Sandrine Tanchet, consule honoraire. L’établissement est déjà fréquenté par 360 élèves, dont le tiers suit les cours en français. Prochain objectif de l’école : obtenir l’homologation.

UFE1Rencontre UFE

Rencontre avec l’équipe de la section UFE de Fès-Meknès, dont Jean-Luc Ronceray, vice-président, en compagnie des conseillers consulaires Pascal Capdevielle et Vincent Cazelles.

Récemment créée, cette section a connu un tel essor que le président Gérard Pélisson s’est déplacé pour féliciter et encourager sa présidente, Myriam Benkerroun-Devidet.

UFE2C’est le travail qui paie.

Il ne se passe pas une semaine sans que des activités soient organisées. Ainsi, chaque mois, une rencontre littéraire est programmée, où se pressent francophones et francophiles pour découvrir des auteurs et des nouvelles parutions.

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CF2Soirée Communauté française

Très agréable soirée parmi une cinquantaine d’acteurs de la communauté française de Fès, réunis par Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI, en présence du consul général Gilles Bourbao et de l’élu consulaire Vincent Cazelle.

Un an après ma première visite, nous avons évoqué la situation de l’école La Fontaine, les dossiers économiques et l’action des associations locales au service de nos compatriotes.

CF1bisJ’ai revu des élèves qui m’avaient interrogé l’an dernier tout heureux de me raconter les dernières nouvelles. Parmi eux, Hicham Saidi (à l’image en chemise blanche), sélectionné pour la finale mondiale des Ambassadeurs en herbe, la semaine suivante à Paris.

J’ai aussi eu le plaisir de retrouver plusieurs personnes qui avaient choisi de rejoindre l’UDI. Leur confiance me touche.

BienfaisanceSociété française de Bienfaisance

La Société française de Bienfaisance de Fès héberge 5 résidents. Ma visite fut l’occasion de revoir Micheline Vilchez, présidente d’honneur, dont le mari a présidé l’association pendant plus de 20 ans.

Pascal Capdevielle, conseiller consulaire, préside l’association depuis 8 ans.

L’institution secourt nos ressortissants de passage à Fès lorsqu’ils sont en difficulté. Elle vient aussi en aide aux prisonniers ou assure les frais d’obsèques des indigents.

Enseignement

LaFontaineEcole Jean de la Fontaine

Rencontre avec les représentants des parents d’élèves de l’école Jean de la Fontaine. Nous avons évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés du fait de l’absence de lycée français à Fès, de la progression des frais de scolarité et de différents soucis qui peinent à se régler (lire aussi : “Maroc – Pascal Capdevielle réclame un lycée français à Fès !” du 23 février 2015).

J’ai répondu que le système d’établissement en gestion directe (EGD) piloté depuis Paris ne me semblait plus adapté pour répondre aux attentes exprimées.

Je remercie Pascal Capdevielle d’avoir organisé cet échange auquel ont participé le dr Tahiri Laila (APE), Mme Slaoui Zineb (dir. école Jean Moulin UCPE), maître Salim Bensaid (pdt APE) et Mme Debbagh Iham (pdte UCPE).

Culture

Festival2Festival

Invité au lancement du 22ème Festival des musiques sacrées du monde, présidée par la princesse royale Lalla Salma, dans un lieu chargé d’histoire.

Festival1J’étais aux côtés de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État en charge de la Réforme de l’État et de la Simplification, qui représentait le gouvernement pour l’occasion.

Dans un décor féérique, les chants de tous horizons ont rappelé que la ville de Fès a longtemps été le carrefour des civilisations.

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Institut_FesInstitut français

Accueillis par Didier Denert, nous avons visité l’Institut français de Fès, dirigé par Christophe Steyer. Ce lieu propose un véritable flot d’activités pluridisciplinaires et il invite aussi à la créativité et la liberté de penser, à travers de nombreuses rencontres avec des artistes et des intellectuels.

Avec Pascal, nous avons été impressionnés par le nombre d’étudiants qui viennent apprendre le français : 8.900 ! Puisque l’Institut ne dispose pas de salle, il est contraint de donner ses cours au collège La Fontaine et forcément le soir.

Entrepreneuriat

Webhelp1Webhelp

Basée à Fès, Webhelp est une société française leader de la relation client. Elle a été fondée en 2000 par Frederic Jousset et Olivier Duha qui ont misé sur le phénomène d’externalisation des services.

Avec Pascal Capdevielle, nous avons été reçus sur le site par Nicolas Ducrock, directeur régional (à l’image).

Le directeur a indiqué qu’il gérait entre 35 et 45 recrutements par semaine ! Webhelp emploie aujourd’hui 10.000 personnes sur le Maroc, dont 2.500 sur Fès.

Nicolas Ducrock prévoit de recruter 1.500 collaborateurs supplémentaires dans les 6 prochains mois.

www.webhelp.com

Zinelec1Zinelec Group

Créé en 1984 par Mostafa et Fouad Zine Filali, Zinelec Group s’est imposé comme un des leaders marocains de l’ingénierie électrotechnique et hydraulique.

Le groupe a mis en place une organisation multi-métier pour répondre à une large étendue de projets dans les domaines de l’énergie, l’eau, l’éclairage et la fontainerie. Pour ce faire, le groupe travaille essentiellement avec des partenaires européens et distribue des produits français.

Zinelec2Les fondateurs m’ont vanté les mérites de l’association française ECTI qui permet à nos seniors de venir partager leur expertise.

Visite passionnante d’une PME de 250 personnes qui a su développer son propre savoir-faire, tout en mettant en valeur les technologies françaises.

www.zinelecgroup.com

Santé

CHU1C.H.U Hassan II

Le CHU de Fès dispose de 950 lits. C’est le seul hôpital pour une région peuplée de 4 millions d’habitants. Il emploie 2100 personnes auxquels, s’ajoutent 600 personnes par le biais de sous-traitants.

A la tête de ce remarquable établissement, on trouve le professeur Khalid Ait Taleb qui m’a ouvert ses portes et permis de visiter divers services, notamment la pédiatrie et la cardiologie sans omettre les blocs opératoires.

Afin de me permettre d’appréhender le degré de sophistication de son organisation, nous avons commencé par la pharmacie. Elle mutualise la fourniture de médicaments aux soignants en s’appuyant sur un système informatique élaboré et un système de distribution par pneumatique desservant tous les services de l’hôpital.

CHU2(à l’image) Khalid Ait Taleb est une personnalité hors du commun qui dispose d’une réelle vision pour concilier une médecine haut de gamme avec un budget modeste.

Autre personnalité d’exception rencontrée lors de la visite du service de réanimation, le professeur Kanjaa Nabil, chef du service d’anesthésie réanimation et directeur du SAMU régional de Fès. Il est à l’origine du SAMU à Fès.

UrgenceMaison des Urgences (CHU)

Afin d’optimiser le temps des soignants et de répondre par avance aux interrogations des personnes qui accompagnent les malades ou blessés reçus au CHU, le professeur Khalid Ait Taleb a mis en place la maison des urgences.

Administrée par une association caritative, elle reçoit les accompagnants pour leur permettre de déstresser, bénéficier de services administratifs et même de visualiser sur écran le parcours de soin du patient, étape par étape, et ainsi connaitre son heure de sortie !

CancerInstitut de recherche sur le Cancer

Visite de l’Institut de recherche sur le Cancer dirigé par le professeur Mohcine Zouak. Le bâtiment présente la particularité d’être construit en forme de circuit intégré.

Ce lieu a été imaginé pour permettre aux chercheurs de collaborer sans devoir être physiquement présents ! Nous sommes de plain-pied dans la recherche du XXIème siècle qui place le patient au coeur du dispositif.

MaisonMaison de vie

La Maison de Vie a été construite par la fondation Lalla Salma, du nom de Princesse royale qui préside l’établissement.

Située aux abords du CHU, la Maison accueille les personnes atteintes d’un cancer lorsqu’elles sont de modeste condition et qu’elles habitent loin. Celles-ci sont nourries et logées gratuitement, afin de leur permettre de suivre leurs traitements dans des conditions optimales.

Ce lieu de vie permet aux malades d’échanger entre-eux, de dialoguer avec des psychologues ou de recevoir leurs proches. Tout est mis en oeuvre pour les aider à surmonter les moments d’angoisse.

A travers une dédicace dans le livre d’or de la Maison, j’ai exprimé mon émotion et mon admiration devant une telle réalisation.

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35 – Référendum – Consulat d’Edimbourg – Le Royaume-Uni à l’honneur au Sénat – Entrepreneurs français du RU au Sénat – Français du RU – Plan Ecole (Audit du plan Ecole du Royaume-Uni, plan Ecole Bristol, Coup de chapeau, Coup de pouce) – Enseignement français – Français de l’étranger – Mobilité/Emploi

Lire : l’INFOLETTRE n°35 – Juin 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

Le 23 juin, le Royaume-Uni aura un rendez-vous historique avec l’Europe.

J’adresse mes félicitations à Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, pour sa mobilisation en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, ainsi qu’à tous nos compatriotes qui, d’une manière ou d’une autre, ont œuvré dans ce sens.

Quelques jours avant le référendum, cela fera tout juste 10 ans que j’ai l’honneur de vous représenter, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Devenu sénateur des Français établis hors de France le 28 septembre 2014, j’ai déjà couvert 41 pays à travers 117 déplacements (dont 59 pour le seul Royaume-Uni) afin de rencontrer nos compatriotes. C’est seulement ensemble que nous pourrons relever chacun des 31 défis de mon programme de campagne.
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Vous pouvez suivre mes pas en circonscription, ainsi que mon travail au Sénat, en vous abonnant à mon hebdo lettre ou en me rejoignant sur les réseaux sociaux.

En qualité de conseiller au Royaume-Uni, un de mes premiers objectifs a été de favoriser l’enseignement français outre-Manche en rassemblant notre communauté. Cela s’est traduit par la création du plan Ecole… Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

HEBDOLETTRE n°59 – Népal / Renaud Meyssonnier gracié (édito) – Protection diplomatique – Projet de loi Travail – En circonscription au Chili (2) / Santiago (21 au 23 avril 2016) – En bref, semaine du 16 au 20 mai 2016 – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°59 – 07 juin 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°59

Renaud Meyssonnier a été gracié samedi 28/5/16 par Madame Bidhya Devi Bhandari, présidente de la République du Népal. J’en suis heureux et soulagé.

Le jeune homme que j’avais rencontré dans sa prison de Katmandou, en janvier dernier, va retrouver son village de Monistrol-sur-Loire dans les prochains jours.

Abusé par un escroc qui lui avait changé 160 faux dollars contre des euros en Thaïlande, il avait été condamné à une année de prison ferme à son arrivée au Népal pour trafic de fausse monnaie. Renaud était plus victime que coupable.

Visuel HL55

Cette grâce qui m’a été annoncée par son excellence Madame Ambika Devi Luintel, ambassadeur du Népal en France, n’aurait jamais été possible sans son aide et l’appui efficace des représentants de notre réseau diplomatique qui sont intervenus sur ce dossier.

L’implication de notre ambassadeur, Yves Carmona, et de son équipe à Katmandou fait honneur à notre diplomatie… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°59

David Lusseau, conseiller consulaire UDI d’Ecosse : “Oui aux économies, non à l’idéologie centralisatrice”

Dans le cadre de la rationalisation de notre réseau consulaire, les missions du consulat d’Edimbourg seront reconfigurées à compter du 1er juillet 2016. Dès lors, les Français d’Écosse devront s’adresser au consulat de Londres pour les dossiers d’état-civil, l’inscription au registre ou la liste électorale. Ils devront même se rendre sur place pour déposer une demande de passeport.

David Lusseau, conseiller consulaire d’Ecosse, m’a fait part de son sentiment, à travers le texte ci-dessous :

David1bisA quand la grande révolution numérique des services consulaires ?

Il y a plusieurs façons de faire des économies sur les services consulaires.

Le gouvernement a choisi la centralisation.

Nous avons deux leviers à notre disposition pour économiser sur nos dépenses administratives à l’étranger : nous pouvons diminuer nos effectifs en centralisant les démarches et nous pouvons moderniser les procédures administratives, particulièrement accroître leur flexibilité et, donc, d’introduire plus de ‘self-service’. Le gouvernement a choisi la centralisation sans toucher aux procédures.

Cette option permet de faire des économies sur les effectifs, mais le fait que cette centralisation ne soit pas accompagnée d’un regain de flexibilité pour livrer des services administratifs aux personnes situées loin de Londres est une faute.

Une faute qui, je tiens à préciser, n’est pas imputable à nos fonctionnaires chargés d’implémenter cette centralisation, car dans beaucoup de cas (Edimbourg par exemple – et je tiens à saluer les efforts de toute l’équipe consulaire) ceux-ci ont cherché à trouver des options pour adapter les services aux besoins de ressortissants français vivants loin de Londres.

Au 21ème siècle, je pense qu’une modernisation des procédures permettrait de maintenir les services de chancellerie avec un budget réduit. Oui, cela voudrait toujours dire des baisses d’effectifs, mais pas au prix de la disparition de services de proximité pour tous les Français de l’étranger.

Quelles pourraient être ces solutions ?

Tout d’abord, nos consuls honoraires pourraient être davantage mis à contribution. Ces derniers mois, on a souvent évoqué la solution “à l’allemande”, pays dont les consuls honoraires saisissent les empreintes biométriques. Impossible nous répond-on pour des questions de sécurité.

Ensuite, en Europe en général, nous ne mutualisons pas notre infrastructure commune. Par exemple, au Royaume-Uni, un grand nombre de bureaux de la Royal Mail, ou encore les commissariats de police, ont des dispositifs de prise d’empreintes biométriques. Malheureusement, nous ne pouvons pas les utiliser car nos banques de données biométriques ne peuvent pas être interrogées à distance. Donc, des empreintes biométriques prisent avec, par exemple, un système britannique ne peuvent pas être traitées par nos services consulaires. De même, le système britannique ne peut pas interroger nos banques de données.

Compte tenu des mouvements des personnes en Europe à l’heure actuelle, comment peut-on se limiter aux banques de données distribuées localement dans tous les consulats français ? Bien sûr, une banque de données unique européenne serait la solution la plus facile et la plus logique, mais ceci est un autre débat.

Dans tous les domaines (économique, social, etc.) nous avons pu apporter une révolution numérique, d’une façon sécurisée, à nos interactions et nos transactions. Ainsi, il y a eu un bel effort avec le vote en ligne. A quand la grande révolution numérique des services consulaires ?

David Lusseau, conseiller consulaire d’Ecosse

Lire aussi sur ce blog :
1ère réunion au Sénat destinée à permettre aux consuls honoraires d’enregistrer les demandes de passeport.
Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution «à l’allemande».
Autorisons les consuls honoraires à traiter les demandes de passeport ou mon amendement anti-déplacement !

 

Vers un plan Ecole Bristol pour le sud-ouest de l’Angleterre

On parle du “plan Ecole Bristol” depuis quelques années déjà. Lors de la campagne des Elections consulaires 2014, ma liste proposait une action décentralisée pour la région de Bristol, inspirée du plan mis en œuvre avec succès à Londres.

Le 21 novembre dernier, je participais à l’inauguration des nouveaux locaux de L’Ecole Française de Bristol (EFB) dans le quartier de Southmead. Une belle occasion de revoir la formidable équipe de l’école, dont Nicolas Hatton, l’un des directeurs.

L’école étant désormais à l’aise dans ses locaux, “il faut continuer à faire avancer les choses et planifier le futur”, m’a dit Nicolas.

Dans la foulée, il m’a adressé la note succincte, ci-dessous. Son approche m’apparait judicieuse. N’hésitez pas à nous faire part vos remarques et suggestions.

Comment initier le plan Ecole Bristol pour le sud-ouest de Angleterre:

Nicolas - CopiePour amorcer le plan Ecole Bristol, je propose de procéder en quatre temps :

1 – Lancer une consultation auprès des Français de Bristol et des environs (notamment Bath) pour connaitre leurs attentes en matière de services éducatifs, français ou bilingues. <la consultation est en préparation en collaboration avec Mme Josette Lebrat, consule honoraire à Bristol (Bath) et Mme Annie Lewis, fondatrice de l’EFB>

2 – Réunir la société civile pour discuter des enjeux soulevés par la consultation et jeter les bases d’un plan Ecole Bristol.

3 – Organiser le réseau des fournisseurs éducatifs, propre à répondre aux besoins exprimés : EFB, diverses écoles privées, Colston’s Girls (école secondaire internationale)…

4 – Rassembler une équipe pour mettre en œuvre le plan. Bristol n’est pas Londres, notre plan sera surtout un guide stratégique pour orienter l’action des acteurs locaux.

Nicolas Hatton

Patricia Connell : “Les Français du Royaume-Uni sont définitivement et massivement contre le Brexit”

Patricia3Installée au Royaume-Uni depuis trente ans, Patricia Connell est déléguée consulaire de Londres et directrice du magazine en ligne FranceInLondon.com, au service de notre communauté qui n’a cessé de croître ces dernières années.

Elle fait feu de tout bois dans les médias (voir ses interventions : BBC, Courrier international, Financial Times…) pour inciter les indécis à voter contre le Brexit, une hypothèse qui fait frémir les Français d’outre-Manche.

Au nombre de 400.000, leur influence n’est pas négligeable, d’autant que 3.000 sociétés françaises emploient près de 400.000 salariés en Grande-Bretagne.

François Gheysens : Quels sont vos liens avec le Royaume-Uni ?

Patricia Connell : Je suis mariée à un Britannique francophile depuis 35 ans. Nos trois enfants ont fait une partie de leur scolarité dans des écoles françaises à Londres et l’autre partie dans des écoles anglaises. Je tenais tout particulièrement à ce qu’ils parlent français même s’ils étaient nés en Angleterre. Pour ma part, j’ai fait mes études supérieures au Royaume-Uni, ainsi que toute ma carrière professionnelle, dans l’industrie et en agence.

Franchement, les Anglais se sont-ils jamais sentis “européens” ?

Les jeunes Britanniques se sentent européens ! Il est vrai que leurs parents et grands-parents n’ont pas forcément le même sentiment. Ils sont cependant beaucoup plus proches de l’Europe qu’on ne pourrait le penser : une grande partie d’entre eux possède une maison ou un appartement en France, en Italie, en Espagne ou ailleurs. Mais les Anglais aiment l’idée de vivre sur une île et donc d’être différents. C’est devenu une illusion : l’Eurostar et les vols bons marchés ont tout changé, surtout pour les Londoniens et les jeunes.

D’après votre ressenti, les Français de Grande-Bretagne sont-ils majoritairement pour ou contre le Brexit ?

Les Français du Royaume-Uni sont définitivement et massivement contre le Brexit. Certains sont optimistes quoi qu’il arrive, tandis que d’autres sont vraiment terrifiés à l’idée d’une sortie de l’Union. Seront-ils expulsés ? Perdront-ils leurs droits, malgré les accords en vigueur, au niveau des retraites, de la sécurité sociale ou de la reconnaissance des diplômes ? Certains Français ont tellement peur qu’ils ont demandé la nationalité Britannique !

Que risquent-ils de perdre, concrètement, en cas de Brexit ?

Si les Britanniques ont beaucoup à perdre, comme ne plus bénéficier des accords conclus par l’UE avec d’autres pays, les Français aussi. On peut citer trois risques potentiels : d’abord, l’interdiction de travailler au Royaume-Uni ; ensuite, la fin des droits à la retraite et à la sécurité sociale. Il y a, enfin, la remise en cause libre-échange qui serait catastrophique pour les entreprises françaises installées localement. Bref, en cas de Brexit, il faudrait tout renégocier et cela prendrait un temps fou !

Pourquoi vous engagez-vous personnellement en faveur du maintien dans l’UE ?

Je suis une européenne convaincue et je souhaite que l’Union Européenne soit la plus forte possible. Le malaise des Britanniques devrait être l’occasion de repenser le pacte européen en fonction des nouveaux enjeux. Mais sans le Royaume-Uni, l’Europe serait affaiblie, déstabilisée et sous la menace des partis extrémistes. Quelle angoisse !

Si les arguments de M. Cameron et des milieux d’affaires étaient recevables, cela voudrait dire qu’un vent de folie souffle sur le Royaume-Uni, au point d’égarer un électeur britannique sur deux ?

On dirait qu’un vent de folie souffle partout. L’Autriche a failli avoir un président d’extrême droite et la France pourrait bien sortir de l’UE si elle se range derrière Marine Le Pen. Poutine est aux portes de l’Europe et terrorise ses voisins, y compris des puissances comme la Suède et la Finlande. Le climat en Angleterre est la conséquence de nos politiques d’intervention hasardeuses en Irak, en Lybie ou en Afghanistan, puisque les politiciens anglais, tels que Johnson, Farage ou Gove, jouent sur la peur des migrants.

En guise de leçons à tirer, au-delà même du cas britannique, que faudrait-il réformer d’urgence dans le projet européen ?

L’Union a évidemment besoin de réformes, mais il est trop facile de prétendre que  tout se décide à Bruxelles et faire semblant de ne pas participer au processus de décision. Nous siégeons tous ! Nous sommes tous représentés, en fonction du nombre d’habitants. Et parfois, représentés par des eurosceptiques comme Farage ou Le Pen. C’est un comble !

Pour finir, quel est votre pronostic ?

J’espère que les Britanniques seront nombreux à vouloir rester dans l’Union, tout comme les Ecossais ont choisi de rester dans le Royaume. A moins d’un désastre ou d’un attentat, je pronostique un vote contre le Brexit.  Nous aurons cependant besoin de la mobilisation des jeunes votants qui sont majoritairement contre le Brexit.

Au Sénat – En Bref du 16 au 20 mai 2016

PJL Travail : réunion groupe UDI-UC (17 mai)

Groupe_LoiTravailRéunion des sénateurs du groupe UDI-UC sur le projet de loi dit El Khomri qui arrivera au Sénat dans les prochains jours.

Nous avons défini une stratégie d’intervention entre le stade de la commission, dont le rapporteur sera notre collègue Jean-Marc Gabouty, et celui de la séance.

J’interviendrai pour le groupe lors de la discussion générale.

PJL Travail : audition de Myriam El Khomri (17 mai)

CAS_ElKhomriLa ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Myriam El Khomri, s’est prêtée aux questions des sénateurs pour expliciter son texte.

J’ai eu l’occasion de poser mes questions sur plusieurs thématiques. Dans cette affaire, le gouvernement aura le dernier mot, on le sait. Il semble déjà que l’intitulé du projet de loi “visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs” soit totalement surfait…

Lire mon compte-rendu de cette audition et voir la vidéo de mon intervention.

PJL Travail : audition des syndicats (18 mai)

Audition_syndicatsJe reviendrai dans un billet dédié, la semaine prochaine, sur cette audition.

Puisqu’il était question de dialogue social, j’ai évoqué le cas des pays nordiques, où les partenaires sociaux se passent volontiers de l’Etat. J’ai aussi évoqué quelques spécificités françaises, notamment en matière de licenciement économique ou de pratiques syndicales. La réponse de la responsable de la CGT ne manque pas sel…

Voir la vidéo de mon intervention.

Déplacement en circonscription en Belgique (18, 19, 20 mai)

Bruxelles_PotagerLe mercredi 18, j’ai pris le Thalys pour Bruxelles où m’attendait Caroline Laporte conseillère consulaire UDI Belgique.

A l’image, nous inaugurons le potager thérapeutique pour personnes atteintes d’Alzheimer à la Maison Saint-Joseph de Mouscron

Vous aurez prochainement le compte-rendu de ce déplacement qui comprend notamment le Petit-déjeuner UDI-Eurocitoyen et la rencontre avec Didier Reynders, ministre fédéral des Affaires étrangères.

En circonscription au Chili (2) – Santiago / 21 au 23 avril 2016

Chi16bis(g. à d.) Jean-Marc Besnier, président de la CCI franco-chilienne et conseiller consulaire pour le Chili ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili ; Olivier Cadic.

En quittant Santiago pour Paris, j’ai clos un déplacement qui m’a conduit à travers cinq pays, du 4 au 23 avril 2016 : Brésil (Sao Paulo et Rio), Paraguay (Asunción), Argentine (Buenos Aires), Uruguay (Montevideo) et enfin le Chili (Osorno et Santiago). Afin de traiter au mieux la dominante économique de mes rencontres, j’étais accompagné de Charles-Henry Chenut, vice-président des CCEF

L’excellent programme qui m’a été préparé au Chili fut un bel épilogue pour ce périple de trois semaines qui m’a permis de retrouver Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili et figure de la vie associative française. Nous nous sommes côtoyés huit années à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Marie-Christine est une grande artisane des relations franco-chiliennes et chacun de ses projets est empreint de son humanisme et de son dévouement.

Ce déplacement m’a permis de découvrir l’importance de l’implication du conseiller consulaire Jean-Marc Besnier au service non seulement de la chambre de commerce de Santiago qu’il préside pour soutenir nos entrepreneurs, mais également de nombreuses associations qu’il a contribué à dynamiser comme l’UFE au Chili.

Je remercie vivement Caroline Dumas, ambassadrice de France au Chili, Emmanuel Pineda, premier conseiller et Carl Poirier, consul général, pour la qualité de leur accueil et les conditions de travail idéales qu’ils m’ont offertes.

Politique

Chi9Rencontre avec le sénateur Guido Girardi

J’ai eu une conversation captivante sur la prospective avec Guido Girardi, sénateur de la région métropolitaine et président du groupe d’amitié France-Chili depuis son élection au Sénat chilien en 2006.

M. Girardi affectionne notre culture qu’il a goûtée au lycée français de Santiago, avant d’étudier la médecine. Scientifique et politique (PDD, Parti pour la Démocratie), il est persuadé que les progrès liés à l’ère numérique seront la clé de nombreuses problématiques. C’est pourquoi il est à l’origine du “Congrès du futur” qui se déroule chaque année à Santiago, autour de thèmes très projectifs.

Relations commerciales

Chi8Vive de la Chilicon Valley !

Entouré de la dynamique équipe de Startup Chile, un incubateur de start-up lancé en 2010 sous le gouvernement Pinera, par les ministères de l’Economie, des Affaires étrangères et de l’Intérieur.

Ce programme a été créé pour attirer les jeunes porteurs de projets liés au numérique, qu’ils soient chiliens ou étranger. Du reste, 10% de ces entrepreneurs venant de tous les horizons (70 pays) restent au Chili.

De la phase de prototypage à celle du capital-développement, Startup Chile offre des facilités administratives, des financements à taux attractifs et des conseils personnalisés (formation, mentoring…).

Le succès de Startup Chile en dix ans (1200 jeunes pousses, 3000 entrepreneurs…) a inspiré de nombreux pays, y compris la France. Près de 50 pays ont adopté un système comparable !  www.startupchile.org

Chi15Réunion avec les CCEF

Accueilli à la Résidence par Emmanuel Pineda, premier conseiller de l’ambassade, j’ai eu l’occasion d’échanger avec la section chilienne des conseillers du commerce extérieur de la France, présidée par Louis des Cars.

La section chilienne des CCEF (13 membres actifs et 7 honoraires) m’a permis de faire un tour d’horizon des opportunités offertes par le pays. Nos entreprises peuvent assurément se distinguer dans les secteurs de l’énergie, de l’agro-alimentaire, de la chimie-pharmacie, de la défense, de la gestion des déchets et de la construction.

Chi16terCCI franco-chilienne

Visite de la chambre de commerce et d’industrie franco-chilienne, présidée par Jean-Marc Besnier qui est également conseiller consulaire pour le Chili.

Si elle est la plus ancienne chambre bilatérale au Chili (1884), elle représente la troisième chambre bilatérale en taille, derrière l’Allemagne et l’Espagne, et devant la Grande-Bretagne.

Jean Ramos, ancien directeur de la Chambre, a remarquablement animé notre réunion autour d’une dizaine de collaborateurs. Tous s’efforcent de faciliter le développement des 272 membres, au trois-quarts des PME.

En guise de promotion nationale, au début de chaque mois de novembre, la “Semaine de France” est devenue incontournable avec son village de France et ses animations qui accueillent 3000 personnes, avant un grand diner de gala avec spectacle. On dit que c’est l’événement de networking le plus couru de Santiago.

Afin d’augmenter la visibilité de leurs membres, les acteurs de la CCI franco-chilienne organisent des opérations en partenariat avec d’autres chambres de commerce francophones. www.camarafrancochilena.cl

Marie-Christine Haritçalde a mis en valeur le service Ressources humaines de la Chambre qui accompagne les entreprises afin de faciliter le recrutement de leurs collaborateurs.

Ce service Emploi parvient à placer chaque année une bonne centaine de personnes, dont une trentaine de stagiaires !

Chi12Réception de la communauté d’affaires

(à l’image) Emmanuel Pineda, premier conseiller à l’ambassade de France au Chili, a organisé une réception de la communauté d’affaires et des responsables d’association.

Les discussions ont été passionnantes à la Résidence de France. Les principaux domaines d’activité des entrepreneurs indépendants sont les métiers de bouche, l’horticulture et le domaine vinicole.

Pour leur part, les grands groupes génèrent beaucoup expatriés et jouent de leur expertise dans les secteurs stratégiques pour le Chili, tel que l’eau ou l’énergie. Les Aéroports de Paris ayant remporté l’appel d’offres pour l’aéroport de Santiago, on attend une centaine de nouvelles familles françaises.

Communauté française

CP_OCRéunion au consulat

Le consul Carl Poirier (à l’image) m’a présenté les services du consulat, avant de conduire une réunion avec ses différents agents.

La communauté française au Chili a presque doublé en 10 ans, atteignant près de 11.000 inscrits. 2/3 d’entre eux sont binationaux. Autre chiffre significatif : 65.000 touristes français visitent le Chili chaque année.

Nous avons pu faire un tour d’horizon de tous les points à améliorer pour offrir un service administratif de qualité à nos compatriotes. Il y a unanimité pour considérer que les certificats de vie sont chronophages, que la Valise Itinera mérite toutes les critiques ou que le dispositif de recueil des passeports à Santiago est complètement obsolète.

Chi10Un système de prise de rendez-vous en ligne a été mis en œuvre en septembre 2012. Cet effort s’est poursuivi par un rafraichissement complet des locaux et le recrutement d’un agent d’accueil bilingue aux fonctions élargies. En effet, seul un quart de nos compatriotes au Chili parle français…

Je remercie Carl Poirier, parfait dans son rôle d’animateur d’équipe, qui m’a permis un dialogue direct et franc avec les agents du consulat.

Chi17Visite de la Maison de France (UFC)

(g. à d.) Marie-Christine Haritçalde, Olivier Cadic, Liliane Blin, présidente de Aide française, Dimitri Weiler, président de l’UFC (UFE).

L’UFC est une association liée à l’UFE (Union des Français de l’étranger) qui possède les locaux de la “Maison de France”, achetée à l’origine par Henriette Haritcalde, la mère de Marie-Christine.

Ce lieu est le point de rendez-vous de nombreuses associations.

Nous avons été reçus par Dimitri Weiler, président de l’UFC qui nous a présenté les moyens mis à disposition pour organiser des événements nombreux et variés (conférences, opérations festives, après-midi pour les enfants, 14 juillet…). L’UFC apporte par ailleurs son appui aux institutions françaises locales de bienfaisance.

Chi18bisRencontre avec les associations françaises

(g. à d.) Daniel Colas (ADFE), Karine Riffaud (Dames françaises de la Bienfaisance), Liliane Blin (Aide Française), Olivier Cadic, Aurélie Da Silva (Santiago Accueil), Marie-Christine Haritçalde (UFE) et Dimitri Weiler (UFC).

A l’ambassade de France, les associations françaises ont été invitées à une table ronde, autour du consul Carl Poirier et des conseillers consulaires au Chili, Marie-Christine Haritçalde et Daniel Colas.

Comme on l’observe dans beaucoup de pays, ces associations apportent une aide à nos compatriotes dans le besoin, mais il règne au Chili une excellente entente entre tous ces acteurs de la solidarité. Le bal du 14 juillet en est une brillante illustration. Il est organisé par toutes les associations au bénéfice des pompiers bénévoles de Santiago. Plus de 1200 personnes s’y rendent.

Soulignons le travail des Dames françaises de la Bienfaisance qui appuient de nombreuses œuvres caritatives depuis 80 ans, et celui de l’Aide Française, créée en 1952, qui gère un foyer français pour personnes âgées. Son patrimoine immobilier et mobilier lui permet d’offrir des taris bas et de prendre en charge des pensionnaires confrontés à de sérieuses difficultés financières.

Enseignement

Chi13Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Vitacura

(g. à d.) Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle ; Charles-Henry Chenut, VP des CCE ; Régis Haudecoeur, proviseur ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili

Classé 17ème établissement du Chili pour ses résultats au PSU (diplôme chilien équivalent au bac pour entrer à l’université), le lycée Antoine de Saint-Exupéry affiche 100% de résultat au Bac pour les 120 élèves qui l’ont passé. A noter que 80% d’entre eux ont reçu une mention ! Presque un sur deux poursuivra ses études en France.

Sur le site n°1 de Vitacura, inauguré en 1959, 2343 élèves se répartissent en 95 classes, allant de la maternelle à la terminale.

Chi13bisDepuis 1973, c’est la “Corporacion Educacional Alianza Francesa de Santiago”, une association à but non lucratif, qui assure la gestion financière du lycée, tandis que l’AEFE en assume la responsabilité pédagogique. L’association est présidée par Paul Miquel Aguayo.

J’ai eu l’opportunité d’avoir deux réunions de travail : la première avec les parents d’élèves et la seconde avec les représentants des enseignants. Les parents déplorent que les frais de scolarité aient doublé en 10 ans et les enseignants manifestent leur inquiétude face à l’absence de création de postes de résidents. On a en effet besoin de professeurs de l’Education nationale pour accompagner le développement constant des effectifs.

Chi14Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Chamisero

Pour faire face à l’augmentation régulière du nombre d’élèves et à l’allongement des listes d’attente, l’ambassadeur de France au Chili a demandé l’ouverture d’un second site.

Le comité de gestion du lycée a procédé à l’acquisition d’un terrain de 6,3 hectares sur le site de Chamisero en 2010. L’école maternelle a ouvert ses portes en mars 2013, puis ce fut le tour de l’école élémentaire en mars 2015. L’ouverture du bâtiment pour le secondaire est programmée pour mars 2019.

Site2685 élèves occupent actuellement ce nouvel établissement qui a permis au lycée de passer de 2056 élèves en 2008 à 3028 en 2016, m’a indiqué Marie-Christine Haritçalde. Une progression de 50% en l’espace de 8 ans!

Félicitations à tous les acteurs qui ont imaginé et concrétisé cette belle croissance.

Enfin, on remarque qu’au Chili, les représentants des parents d’élèves des 6 lycées (6000 élèves au total) travaillent de manière collaborative à travers des réunions régulières.

Culture

Chi11Institut français de Santiago

En compagnie de Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle, et de Charles-Henry Chenut, VP des CCE, j’ai visité l’Institut français.

La particularité de cet institut est d’assurer, à la fois, la mission traditionnelle de diffusion de la culture française et la fonction d’enseignement de notre langue aux adultes, rôle habituellement dévolu aux Alliances françaises.

L’Institut affiche 1800 inscrits aux cours de langue et enregistre 950 examens du DELF/DALF, dont la moitié sur Santiago.

A noter que l’Institut a développé un cours dédié aux professeurs de français langue étrangère.

Chi11bisParmi les priorités de la coopération française figure le renforcement de l’interaction entre nos universités, nos centres de recherche et nos entreprises.

Le Chili abrite déjà 12 structures de recherche du CNRS et de l’IRD. D’autre part, 3 centres d’excellence cofinancés par l’Agence d’appui au développement (CORFO) sont franco-chiliens et pilotés par l’INRIA (pour les NTIC), la DCNS (énergies marines renouvelables) et Laborelec (filiale d’Engie ; efficacité énergétique).

VIDEO – Projet de loi Travail : Échanges avec la ministre Myriam El Khomri

La commission des Affaires sociales a auditionné, le 17 mai dernier, Myriam El Khomri pour obtenir des éclaircissements sur un texte déjà passablement édulcoré.

Video_CAS_ElKhomri_17052016Vidéo – à 12:10 : Audition CAS du 17 mai 2016 – PJL visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les  entreprises et les actifs.

La ministre du Travail veut toujours croire au bien-fondé d’un pavé de 3600 pages pour régir les relations de travail, parce qu’elle “ne pense pas que le code du travail soit un frein à l’emploi”, même si elle reconnait paradoxalement qu’il est “devenu illisible” à force de dérogations.

A l’épreuve du feu, il faut reconnaitre que Mme El Khomri se montre vaillante et convaincue, notamment sur le thème du dialogue social. Mais ses formules emphatiques du genre le compte personnel d’activité (CPA) est “la protection sociale du XXIème siècle” dissimulent mal qu’elle rajoute bien souvent de la complexité réglementaire et de la tension sociale, quand chacun attend l’inverse.

J’ai ainsi demandé à la ministre comment elle comptait faire fonctionner le CPA, sans que cela devienne une usine à gaz, tout en rappelant qu’aucun pays de l’OCDE ne connaissait un tel dispositif. Mme El Khomri m’a répondu avec aplomb que “oui, la France est la première à créer le CPA. Il ne faut pas en avoir honte : de nombreux partenaires européens sont jaloux, à l’instar d’Andrea Nahles, mon homologue allemande”.

Mon intervention en commission (thèmes : hiérarchie des normes, syndicalisation, CPA, licenciements économiques) :

“Il y a un an, je proposais, par un amendement à la loi Macron, de modifier l’article L.1 du code du travail pour inverser la hiérarchie des normes. Mme Bricq m’avait accusé de vouloir brûler le code du travail ! Je suis heureux que le rapport de M. Combrexelle ait fait admettre la nécessité de cette inversion. Dans tous les pays qui ont une forte compétitivité, le code du travail est réduit. En adoptant mon amendement l’an dernier, nous aurions gagné du temps…

Lire la suite de mon intervention ou voir la vidéo (à 12:12)

Communiqué : Renaud Meyssonnier est libre !

Renaud Meyssonnier est libre !

RMJe me réjouis d’apprendre la libération anticipée de notre compatriote, Renaud Meyssonnier, emprisonné au Népal.

J’exprime toute ma reconnaissance à Bidhya Devi Bhandari, présidente de la République du Népal, pour lui avoir accordé sa grâce à l’occasion de la Journée de la République du pays.

Renaud peut enfin rentrer chez lui parce qu’il aura profité d’une chaine de solidarité épatante, initiée ses parents Nadine et René, formidables de courage et volonté.

Je remercie vivement son excellence Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France, qui nous a accordé son écoute et son soutien permanents ces derniers mois, tout comme Ram Babu Dhakal, son chef de mission à l’ambassade.

Au Népal, où je me suis rendu en janvier dernier pour visiter Renaud en prison, j’ai apprécié l’exceptionnelle implication de Martine Bassereau, ex-ambassadrice de France au Népal, qui a rendu possible toutes mes démarches auprès de divers responsables locaux.

Je salue l’action exemplaire et déterminante de son successeur Yves Carmona et de nos services diplomatiques.

Je partage aujourd’hui mon soulagement avec mon collègue Olivier Cigolotti qui m’a alerté sur ce dossier, puisqu’il est sénateur de Haute-Loire, où est situé Monistrol-sur-Loire, le village des parents de Renaud.

Je veux enfin saluer l’action résolue et responsable du comité de soutien de Renaud et de tous ceux qui se sont, à titre divers, investis sur ce dossier.

Lire mon dernier communiqué de presse : Le sénateur Cadic regrette que la justice népalaise n’ait pas vu en Renaud un «voyageur négligeant» plutôt qu’un «trafiquant de fausse monnaie» du 21 mars 2016.

HEBDOLETTRE n°58 – Démocratie française (édito) – Projet de loi Biodiversité (les néonicotinoïdes) – Légalisation du cannabis en Uruguay – En circonscription en Uruguay / Montevideo (16 au 19 avril 2016) – En circonscription au Chili (1) / Osorno (19 au 20 avril 2016) – En bref, semaine du 09 au 13 mai 2016 – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°58 – 25 mai 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°58

Le 12 mai, le Sénat a adopté le projet de loi Biodiversité en 2ème lecture.

Ce projet a concentré l’attention sur les produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, insecticides fortement suspectés de provoquer la disparition des colonies d’abeilles.

Lors des débats, les abolitionnistes se sont heurtés aux sénateurs qui refusaient une interdiction indifférenciée de ces substances, soutenant que ce serait contraire au droit communautaire.

En réaffirmant mon opposition à l’utilisation des néonicotinoïdes, je me suis déclaré favorable à une méthode de remplacement échelonné de ces produits, sous le contrôle de l’ANSES.

Visuel HL55

Sur ce sujet, le Sénat a finalement adopté un texte de compromis visant à terme l’interdiction généralisée des néonicotinoïdes sans fixer toutefois de date butoir.

Ainsi fonctionne la démocratie. La finalité est de trouver une synthèse qui convienne a minima à 50% des décideurs, plus un.

Au départ, il n’y avait pas de majorité au Sénat pour la suppression des néonicotinoïdes. Après échanges d’informations et d’arguments, une majorité a progressivement émergé pour l’envisager… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°58

En circonscription au Chili (1) – Osorno / 19 et 20 avril 2016

Os1(g. à d.) Carl Poirier, consul général ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili ; Olivier Cadic

Dernier pays au programme de mon périple sud-américain, le Chili. Après avoir survolé la majestueuse cordillère des Andes, j’ai atterri à Santiago, où j’ai retrouvé Marie-Christine aux côtés de laquelle j’ai siégé à l’AFE de 2006 à 2014.

Le consul général Carl Poirier nous a accompagné pour une première étape à Osorno, située à 1000 kilomètres au sud de Santiago et à 12 384 kilomètres de Paris.

Os11bis(g. à d.) Didier Colletin, proviseur du lycée Claude Gay d’Osorno ; Olivier Cadic ; Juan Iroumé Arrau, président du lycée Claude Gay

J’adresse ma sincère gratitude à Juan Iroumé Arrau, président du lycée Claude Gay, pour la qualité de l’organisation et de son accueil ainsi qu’à toutes les personnes qui nous ont reçu avec une chaleur réconfortante. Voir l’album photo Osorno

Enseignement

Os2Lycée Claude Gay d’Osorno

(à l’image) Inauguration du préau de la maternelle aux côtés de Marie-Christine Haritçalde et Carl Poirier, entourés des élèves du lycée Claude Gay. Cet élément vient compléter des infrastructures déjà exceptionnelles.

Le proviseur Didier Colletin nous a présenté l’établissement scolaire le plus austral du réseau de l’AEFE ! 731 élèves s’y pressent, dont 51 Français. Classé parmi les 50 premiers établissements du Chili, les administrateurs veillent à ce que les enfants vivent pleinement ce partenariat franco-chilien exemplaire.

Os4Claude Gay, du nom du botaniste français venu au Chili, est un lycée homologué seulement pour le primaire (maternelle et Elémentaire), au grand regret des parents d’élèves qui voudraient la continuité du système jusqu’en terminale.

Pour y parvenir, il faudrait que notre pays puisse faire venir des titulaires de second degré. Je soutiens leur objectif de décrocher l’homologation pour le secondaire (collège, lycée).

Os3L’équipe de direction m’a organisé plusieurs rencontres avec différentes classes. J’ai ainsi pu avoir des échanges spontanés avec des élèves, dont les questions et les remarques peuvent être aussi pertinentes qu’inattendues.

Au cours de leur scolarité, tous ces élèves font deux voyages en France. Le premier a lieu dès la classe de CM2.

Culture

Os5L’Alliance française d’Osorno (AFO)

(g. à d.) Didier Colletin, proviseur du lycée Claude Gay ; M. Patri, enseignant à l’Alliance ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Natalie Araya, directrice de l’alliance ; Carl Poirier, consul.

L’Alliance française d’Osorno travaille en étroite collaboration avec le lycée Claude Gay sur des projets culturels et éducatifs.

L’institution est dirigée par Natalia Araya, recrutée en juin 2014, elle-même ancienne élève du lycée Gay et journaliste de formation. Passionnée par le management culturel, Natalia a lancé des cycles de cinéma tous les mardis qui comptent parmi les activités les plus prisées.

Os6Quant aux cours de français, la directrice travaille avec 4 professeurs de FLE. Le profil de l’étudiant est un jeune professionnel de 30 ans environ qui souhaite améliorer ses compétences professionnelles et personnelles.

L’AFO est aussi un centre d’examen pour passer le DELF.

Entrepreneuriat français

Os7Pompe France Rio Bueno

A Rio Bueno, située à 30 kilomètres d’Osorno, la Pompe France Rio Bueno m’a réservé un accueil chaleureux au son des hymnes chiliens et français. Les pompiers du Chili sont des bénévoles qui assurent une mission de service public, ô combien essentielle pour la sécurité de leurs concitoyens.

Des liens solides ont été tissés avec les pompiers de Paris qui participent à l’équipement de leurs homologues chiliens. Ces derniers arborent le même casque F1, conçu par les pompiers parisiens, une innovation qui a connu un succès mondial.

Ils ont accompagné notre délégation pour rejoindre par bateau la propriété des frères Portes. J’adresse au capitaine du navire et à son équipage mon meilleur souvenir pour cette croisière trop brève qui m’a révélé des paysages magnifiques.

Os8Coteaux de Trumao

(g. à d.) Marie-Christine Haritçalde, Olivier Cadic, Christian Porte et Olivier Porte.

Partout où je me déplace, j’exprime le souhait de rencontrer des compatriotes entrepreneurs.

En débarquant, Christian Porte m’a lancé : « C’est bien la première fois qu’un parlementaire accoste sur ce ponton ! »

Installé depuis la fin des années 70 au Chili, Christian a d’abord connu une vraie vie cowboy au milieu des troupeaux de bovins, dans ce pays amateur de viande. Il a ensuite travaillé dans les mines du nord, avant de créer une scierie à Osorno dans laquelle il se rend encore chaque jour.

Os9En l’an 2000 avec son frère Olivier, ils décident d’acheter un terrain situé à une trentaine de kilomètres d’Osorno pour y planter des vignes de Pinot noir.

La rencontre en 2007 avec un œnologue, venu de France, leur permet d’avoir un vin de qualité. Nous en avons pris la mesure lors de l’atelier œnologie, juste après la présentation de l’exploitation vinicole.

Aujourd’hui, les deux frères sont heureux de la façon dont leur production s’écoule sur le marché chilien et qui s’exporte même en France. Je les en félicite vivement. www.coteauxdetrumao.cl

Communauté française

Os10Cocktail au lycée

Ce fut le clou de cette journée à Osorno : un cocktail dinatoire au lycée français d’Osorno, offert par le conseil d’administration du lycée.

L’occasion était belle de croiser mes compatriotes qui ont choisi de vivre dans cette superbe contrée du bout du monde. Ceux-ci sont plutôt jeunes, établis en famille et double-nationaux pour la plupart.

Si éloignés de l’Hexagone par la distance, mais si proches par le cœur. Tous portent nos valeurs républicaines, sans transiger. Voir l’album photo Osorno