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En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Orange County (27 août 2025)

Lors de mon précédent passage en Californie, j’avais promis à Sylvie Almeri de venir à la rencontre de la communauté française d’Orange County et de ses entreprises.

Ce comté dynamique situé entre Los Angeles et San Diego, connu dans le monde entier pour abriter à Anaheim le premier parc Disneyland… est souvent oublié lors des visites officielles en Californie au profit de Los Angeles, San Francisco ou San Diego.

Diplomatie économique

Garden Grove – Safran Cabin

Seconde étape du parcours consacré aux entreprises françaises du comté d’Orange County, organisé par Sylvie Almeri, j’ai eu le plaisir de visiter Safran Cabin à Garden Grove, l’un des sites emblématiques du groupe Safran aux États-Unis.

Cette visite m’a permis de mesurer l’importance de la présence de Safran depuis 50 ans aux USA : près de 10 000 collaborateurs, dont 2 300 en Californie.

Spécialisé dans l’aménagement intérieur des avions (galleys, toilettes, systèmes de rangement, équipements de sécurité…), Safran Cabin joue un rôle clé dans la chaîne de valeur aéronautique. Le site de Garden Grove compte à lui seul 450 employés, dont 54 % travaillent dans l’entreprise depuis plus de 10 ans — un véritable témoignage de fidélité et de savoir-faire.

Les équipes bénéficient aujourd’hui du retour de croissance du secteur aérien, mobilisant leur expertise pour répondre à la demande mondiale.

La visite s’est clôturée par une rencontre chaleureuse avec plusieurs compatriotes français installés dans la région, l’occasion d’échanger sur la dynamique de la présence française en Californie.

Un grand merci à Mike Levine, senior VP Services Americas et aux équipes de Safran Cabin pour leur accueil et leurs échanges passionnants ! +d’images

Thales In-Flight Experience

J’ai eu le plaisir de visiter le site californien de Thales In-Flight Entertainment (IFE), accueilli par Jean-Philippe Bernardin, COO de l’activité.

Thales est un acteur mondial majeur des systèmes de divertissement embarqués, que 2 millions de passagers utilisent chaque jour. Le marché est dominé par trois entreprises : Panasonic, et deux sociétés françaises, Thales et Safran.

Avec 800 collaborateurs répartis dans 10 pays, et 450 employés supplémentaires dédiés au service client, Thales conçoit, développe et accompagne les solutions choisies par les compagnies aériennes pour équiper leurs cabines.

Les équipes nous ont présenté les prochains produits qui équiperont les sièges passagers. J’ai été particulièrement impressionné par leur imagination et leur créativité.

Client fidèle d’Air France, j’espère que leurs écrans équiperont bientôt les cabines de notre compagnie nationale.

Thales dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 200 000 sièges d’ici à 2032, confirmant sa place essentielle dans l’innovation aéronautique.

Un grand merci aux équipes de Thales pour leur accueil et la richesse de nos échanges ! +d’images

Motul

J’ai eu le plaisir de rencontrer Stéphane Bringues (CEO) et Jean-Frédéric Lematre (CFO) chez Motul, une entreprise française familiale qui célèbre plus de 100 ans d’histoire.

Née à Aubervilliers, présente aujourd’hui dans 100 pays, Motul s’est forgé une identité unique dans le monde des lubrifiants hautes performances, en particulier dans l’univers de la compétition automobile et des 24 Heures du Mans.

L’expansion internationale a conduit à la création de Motul US en 1989. Les droits de douane imposés sous l’administration Trump ont incité le groupe à investir dans une production locale, même si la dépendance aux matières premières importées reste un enjeu stratégique.

Je remercie vivement mes hôtes pour leurs éclairages précieux sur les défis de la supply chain automobile dans ce contexte. Ils représentent un bel exemple de résilience et de vision à long terme. +d’images

Balt

Dans le cadre de ma visite en Californie, j’ai rencontré Ryan Solomon et Fred Gunderman chez Balt, entreprise indépendante fondée en 1977 par un Français et restée fidèle à son identité familiale, tout en ayant récemment ouvert son capital à un fonds européen.

Balt développe des dispositifs médicaux capables d’accéder à l’intérieur du cerveau. Son activité est aujourd’hui consacrée à 90 % au neurovasculaire, avec un impact direct sur la vie de plus de 125 000 patients chaque année.

Après 48 ans d’existence, l’entreprise emploie 1 000 personnes et génère 330 millions d’euros de revenus dans le monde, dont 125 millions aux États-Unis. Sa croissance y est remarquable : inexistante en 2016, l’activité américaine est désormais un pilier du groupe.

Cette visite a été l’occasion d’échanger sur une belle réussite française à l’international, qui contribue de manière décisive à l’innovation médicale et à la santé des patients. +d’images

Communauté française

Chaupain / Réunion publique

C’est dans les locaux de Chaupain Bakery, que nous avons eu le plaisir d’organiser une réunion publique à Orange County.

Fondée en 2018 par Sarah et Sami Ellouze, Chaupain est bien plus qu’une boulangerie : c’est un lieu où qualité artisanale, équipe passionnée et expérience client unique se rencontrent.

Lors de cette rencontre, nous avons échangé avec les représentants de la communauté d’Orange County, en présence de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles et Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Merci aux participants et à l’équipe du French Cluster du comté d’Orange pour leur soutien.

En associant Chaupain à leurs événements, les membres du French Cluster illustrent parfaitement comment le savoir-faire français et l’esprit communautaire peuvent se combiner pour créer des moments mémorables. +d’images

Enseignement

International School Of Orange County

Quand la rentrée des classes paraît être la plus belle journée de l’année scolaire !

À l’invitation de Frédérique Bauer, directrice de l’école, et en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce, j’ai eu le plaisir d’assister à cette rentrée scolaire.

J’ai pu m’adresser aux enfants comme aux parents pour saluer leur choix inspirant en faveur d’un enseignement bilingue, véritable atout pour l’avenir.

Le campus d’Orange County a pris son indépendance en 2021, après 35 ans passés sous la houlette du LILA. Il accueille cette année 131 élèves de la petite section à la sixième, avec une croissance attendue en cours d’année. Pour répondre aux souhaits des parents, l’école recherche des solutions afin d’ouvrir progressivement les classes de collège jusqu’en 8e année.

Merci à Frédérique Bauer pour son engagement résolu au service de l’enseignement francophone, qui contribue à renforcer la présence et la vitalité de notre communauté dans ce territoire clé du sud de la Californie. +d’images

IPAC – Procès Jimmy Lai – Lettre au Président de la République

Ce 28 août à Hong-Kong, Jimmy Lai a assisté à la dernière séance des plaidoiries de son procès dit « de sécurité nationale » imposé par Pékin et commencé en décembre 2023.

Âgé de 77 ans, catholique, patron de presse, détenteur de la nationalité britannique et taïwanaise, Jimmy Lai est détenu depuis près de cinq ans. Il est accusé de « collusion avec des forces étrangères » et de « publications séditieuses », pour avoir incarné le mouvement prodémocratie hongkongais. Il encourt la réclusion à perpétuité. La date du verdict n’a pas encore été fixée.

Aux côtés de mon collègue André Gattolin, et en tant que membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous avons adressé une lettre au président Emmanuel Macron. Nous sommes convaincus qu’une action concertée et déterminée de la communauté internationale, portée au plus haut niveau, est indispensable pour éviter que Jimmy Lai ne finisse ses jours en prison.

LETTRE au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

En notre qualité de parlementaires membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), nous vous écrivons afin de solliciter votre intervention en faveur de la libération de M. Jimmy Lai, fondateur du journal Apple Daily et défenseur de longue date de la liberté de la presse et de la démocratie à Hong Kong.

M. Lai, aujourd’hui âgé, est séparé de sa famille et placé à l’isolement depuis plus de quatre ans. Il a subi d’immenses épreuves personnelles, notamment la privation de sa liberté religieuse fondamentale, pour la seule raison d’avoir défendu les valeurs démocratiques et les libertés essentielles promises au peuple de Hong Kong

Le Département de la justice de Hong Kong continue de s’appuyer sur des récits fabriqués de toutes pièces, comprenant de fausses accusations concernant l’implication de M. Lai avec notre organisation. L’IPAC a rejeté à maintes reprises et sans équivoque ces allégations, apporté des preuves matérielles pour les réfuter, mais ces éléments ont été ignorés par l’accusation comme par les juges, illustrant à quel point le système judiciaire hongkongais est désormais perverti.

Récemment, les États-Unis, au plus haut niveau, se sont engagés à donner la priorité à la défense de M. Lai. Nous vous exhortons à vous associer à cette démarche, à vous tenir aux côtés d’autres dirigeants mondiaux, et à former une coalition unie en soutien à
M. Lai. Une réponse internationale claire et coordonnée est indispensable pour dénoncer l’injustice dont il est victime et réaffirmer les principes universels de démocratie, de droits humains et de liberté de la presse.

Sans une intervention concertée et déterminée de la communauté internationale au plus haut niveau, Jimmy Lai, homme totalement innocent, sera condamné et mourra en prison. Son sort est déjà scellé, non par la justice, mais par les intérêts politiques de Pékin.

Nous vous prions instamment de vous saisir personnellement de ce dossier et d’agir, en coordination avec les autres dirigeants des pays démocratiques, en faveur de M. Lai.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.

Olivier Cadic,
Sénateur représentant les Français établis hors de France

André Gattolin,
Ancien Sénateur des Hauts-de-Seine

Coprésidents et membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)

Retour en Californie pour un périple de 4 jours, en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Los Angeles & Lebec

Diplomatie économique

National Cement Of California – Vicat

Première séquence : la visite en deux temps de la société Vicat.

Nous avons d’abord été accueillis dans les bureaux de Los Angeles par Éric Holard, président et CEO de Vicat USA (National Cement Company Inc.), aux côtés d’Éléonore Sidos, qui lui succédera le 1er septembre 2025, en présence de plusieurs Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Fondé en 1853, le groupe Vicat perpétue l’héritage de Louis Vicat, inventeur du ciment artificiel, et s’est implanté durablement aux États-Unis avec l’acquisition, en 1987, de son usine de Lebec (Californie), exploitée par sa filiale National Cement Company of California.

L’entreprise américaine compte aujourd’hui 1 300 collaborateurs, dont 700 en Californie et 150 à Lebec, sous la direction de Bruno Salomon.

Dans un second temps, nous nous sommes rendus dans cette cimenterie, désormais au cœur du projet Lebec Net Zero (LNZ), qui pourrait bénéficier d’un soutien du Département de l’Énergie américain pour sa phase initiale.

L’ambition : capter et stocker jusqu’à 950 000 tonnes de CO₂ par an grâce aux technologies de captage-carbone (CCS), développer l’usage de combustibles alternatifs locaux et produire un ciment à faible émission. Une trajectoire exemplaire vers une industrie cimentière bas carbone.

À l’issue de la visite, j’ai eu le plaisir de remettre une médaille du Sénat à Éric Holard, qui va prochainement prendre sa retraite, témoignage de ma reconnaissance pour son accueil, et son soutien constant à l’action des CCEF et de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Tous mes vœux de réussite à Éléonore, qui représente la 8ème génération des Vicat, et m’a impressionné tant par sa maîtrise des défis à relever, que par le parcours qui l’a préparé pour prendre la direction d’une filiale, au chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. +d’images

Pasadena

Communauté française

Conférence

Rencontre avec des représentants de la communauté française de Pasadena, une ville durement touchée par les incendies du début 2025. Près de 60 compatriotes ont vu leurs biens détruits, et certains ont perdu leur activité professionnelle.

La communauté française continue pourtant de croître localement (+1 à 2 % par an depuis la pandémie), même si l’on observe parallèlement une baisse préoccupante de 30 à 40 % du tourisme français depuis le début de l’année.

À l’issue de ma conférence « Le monde tel que je le vois », le débat s’est principalement orienté vers les répercussions de la politique de la nouvelle administration Trump, davantage que vers les incertitudes politiques en France.

Un grand merci à l’Alliance française de Pasadena, sa directrice Emmanuelle Franck, et à tous les participants pour leur présence et la richesse de nos échanges. +d’images

Alliance française

L’Alliance Française de Pasadena, dirigée par Emmanuelle Franck, incarne un véritable carrefour de la langue et de la culture françaises dans le Grand Los Angeles.

Seule employée à temps plein, Emmanuelle anime et coordonne une équipe de 12 collaborateurs à temps partiel, et participe à un collectif de chefs d’entreprise engagés.

Journaliste multimédia, elle collabore également avec TV5 Monde et prépare son implication au Petitjournal.com USA Sud-Ouest, dont le lancement est prévu le 8 septembre prochain.

L’Alliance ne se limite pas à l’enseignement du français : elle propose des cours et ateliers pour tous âges, organise des événements culturels (conférences, projections, expositions, rencontres d’auteurs) et constitue un lieu d’échanges privilégié entre francophones et francophiles.

Le nombre de candidats au DELF B1 connaît une progression notable depuis le début de l’année, signe d’un désir récent de Californiens de s’expatrier vers des territoires francophones. +d’images

Enseignement

Lycée international Los Angeles (LILA)

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée International de Los Angeles (LILA), fondé en 1978, un établissement bilingue et biculturel proposant un enseignement de la maternelle à la terminale, combinant les programmes français et international.

Accueilli par sa directrice Anneli Harvey, j’ai découvert le campus de Pasadena, l’un des quatre sites accueillant les élèves de la maternelle à la primaire. Le cinquième campus, situé à Burbank, est dédié au collège et au lycée.

L’ensemble des campus rassemble aujourd’hui 1 036 élèves, avec des classes comptant en moyenne entre 15 et 19 élèves.

Depuis août 2025, le campus de Pasadena est dirigé par François Zabka, présent à LILA depuis 2013. L’école développe des projets ambitieux, notamment la création d’une salle polyvalente destinée aux activités sportives et aux spectacles. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)

Cybersécurité

avec Bret Yunker (Caesars Entertainment) et Sylvie Almeri (SoCal FACC)

Cyber – Caesars Palace & MGM Resorts

Dans le cadre d’une réflexion sur l’opportunité de légiférer sur le paiement des rançons en cas de cyberattaque, Phil Stupak, alors directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, m’avait suggéré de rencontrer les dirigeants du Caesars Palace et du MGM Resorts, deux géants de Las Vegas frappés à quelques semaines d’intervalle par le même groupe de cybercriminels, Scattered Spider, affilié à ALPHV/BlackCat.

Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, m’a organisé deux entretiens avec Bill Hornbuckle, CEO et président MGM Resorts International ; et Bret Yunker, CFO Caesars Entertainment, qui m’ont reçu avec leurs équipes.

Leur témoignage enrichit notre réflexion sur la manière d’améliorer notre résilience face aux cyberattaques.

Le Caesars Palace a choisi une stratégie de négociation : face à une demande initiale de 30 millions de dollars, il a versé environ 15 millions, afin de contenir la fuite de données sensibles (programme Caesars Rewards) et d’assurer un retour rapide à la normale. En interne, des mesures de sécurisation et un suivi des clients affectés ont été rapidement mis en place.

avec Bill Hornbuckle (MGM Resorts International), à gauche

Le MGM Resorts, quant à lui, a refusé de céder. Cette décision a entraîné une paralysie des activités pendant plus d’une semaine (systèmes de réservation et cartes magnétiques hors service) occasionnant des pertes estimées à 100 millions de dollars. Depuis, le groupe a investi massivement dans la cybersécurité et la formation de ses équipes.

Sur le plan judiciaire, des arrestations ont commencé : cinq membres présumés de Scattered Spider ont été inculpés aux États-Unis pour fraudes et usurpation d’identité. Au Royaume-Uni, un adolescent de 17 ans a été arrêté dans le cadre du piratage du MGM. De plus, Noah Michael Urban, alias King Bob, a été condamné récemment à dix ans de prison, pour fraude et vol d’identité.

Je remercie sincèrement mes interlocuteurs pour leur accueil et leur volonté de partager leur expérience pour servir le bien commun.

J’ai été particulièrement impressionné par la maîtrise managériale dans leurs prises de décisions stratégiques : négociation pragmatique pour les uns, résistance résolue fondée sur des principes éthiques inspirants pour les autres.

Je suis convaincu que leurs retours d’expérience enrichiront notre capacité à élaborer des stratégies de résilience réalistes et adaptées. +d’images

Communauté française

Ocean Pearl Smokehouse – Réunion communauté

Très heureux d’avoir pu rencontrer la communauté française de Las Vegas, aux côtés de Sébastien Tevenin, consul honoraire de France pour le Nevada du Sud.

Un grand bravo à François Gérard et à Candice Centazzo d’Ocean Pearl Smokehouse pour leur accueil chaleureux et la découverte de leurs produits.

Installée à Las Vegas depuis 2019, leur entreprise perpétue un savoir-faire français du fumage artisanal du saumon, fort de 30 ans d’expertise. Fondé par François Gérard, aquaculteur formé en France, l’atelier fournit aujourd’hui les plus grands casinos du Strip, mêlant tradition, innovation et excellence.

J’ai également eu le plaisir de retrouver Carole de la Cruz, conseillère à l’AFE (2014-2021), dont l’engagement constant auprès de notre communauté reste exemplaire.

Ma gratitude va aussi à Alan Escobedo, vice-consul général du Guatemala, qui représente le tout nouveau consulat ouvert à Las Vegas, et qui m’a témoigné sa reconnaissance pour mon engagement en faveur de Taïwan.

Merci enfin à Salomée Levy, collaboratrice de la députée Dina Titus, pour sa présence et son implication auprès de notre communauté française locale.

Et bien sûr, toute ma reconnaissance à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas été possible. +d’images

Diplomatie économique

Noovo

La première séquence de mon déplacement à Las Vegas organisé par Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, a été consacrée à la visite de Noovo, où nous avons été accueillis par son co-fondateur, Benoît Lafond.

Créée en 2020 par trois Français, Noovo est un bel exemple d’audace entrepreneuriale.

Partie de l’aménagement de bus scolaires, l’entreprise s’est rapidement spécialisée dans la conversion de vans haut de gamme, entièrement autonomes (off-grid).

Implantée au nord-ouest de Las Vegas, Noovo transforme des Dodge Promaster en véritables « maisons sur roues » : lit queen-size, cuisine, douche et toilettes, chauffage, Wi-Fi par satellite et batteries solaires.

Avec ses modèles Lite, Pop ou Plus – ce dernier doté d’un toit surélevé unique aux États-Unis – Noovo combine confort, innovation et esprit d’aventure.

En quelques années, elle est passée d’un petit atelier à une usine de 20.000 m², capable de produire 180 vans en 2025, incarnant le dynamisme de l’entrepreneuriat français à l’international. +d’images

Gastronomie française – Vincent Pouessel

Très heureux d’avoir eu l’occasion de m’entretenir, en compagnie de Sylvie Almeri, avec Vincent Pouessel, chef éminemment sympathique du restaurant À Mon Ami Gabi au Paris Las Vegas.

Originaire de Bretagne, Vincent a bâti un parcours solide, marqué par des expériences dans de grandes maisons, comme le restaurant Jules Vernes sur la Tour Eiffel, avant de rejoindre la scène culinaire de Las Vegas. Son restaurant se distingue par une identité française assumée et un succès impressionnant au beau milieu du Strip.

Parmi les faits marquants, À Mon Ami Gabi est aujourd’hui le premier consommateur d’escargots du pays, symbole d’un ancrage fort dans la tradition gastronomique française. La carte des vins illustre la même logique : près de 80 % des bouteilles servies sont françaises, confirmant la volonté de transmettre un véritable art de vivre hexagonal au cœur du désert du Nevada.

Au-delà de la cuisine, Vincent Pouessel rappelle que le modèle économique des casinos de Las Vegas a profondément évolué. Face à la baisse des revenus liés aux jeux, les établissements comme Le Paris misent désormais sur la restauration et les expériences culinaires haut de gamme pour attirer et fidéliser la clientèle.

On retrouve ainsi également à Las Vegas : Joël Robuchon, L’Atelier (MGM Grand) ; Restaurant Guy Savoy (Caesars Palace) ; Pierre Gagnaire au Twist (Mandarin Oriental) ; ou encore Alain Ducasse Mix (Mandalay Bay), Rivea (Delano)…

Chez À Mon Ami Gabi ou encore à l’Eiffel Tower Restaurant, Vincent incarne au quotidien cette transformation de Las Vegas, où la gastronomie française rayonne à grande échelle.

Merci à Vincent Pouessel pour la richesse des informations partagées. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Arkansas / Little Rock (21-23 août 2025)

Retour aux États-Unis, au moment où entre en vigueur le nouveau régime tarifaire américain, fixant à 15 % le droit maximal sur la majorité des exportations européennes.

Soulagement : le secteur aéronautique en est exempté.

Première étape à Little Rock, dans l’Arkansas (ne pas prononcer le “s”), aux côtés de Béatrice Moore, consule honoraire. Ma visite chez Dassault Falcon Jet a coïncidé avec cette excellente nouvelle, accueillie comme un bol d’air pour toute la filière.

Communauté française

Consulat

Si le registre des Français de l’étranger ne compte que 250 inscrits, Béatrice Moore, consule honoraire à Little Rock depuis 2008, estime que leur nombre est trois fois supérieur.

L’Arkansas relève du consulat général de France à Houston, dont la consule générale est Valérie Baraban.

Un des objectifs de Béatrice est de favoriser la création d’une Alliance française pour promouvoir l’apprentissage de la langue nationale à Little Rock, une ville qui doit son nom à un explorateur français, Jean-Baptiste Bénard de la Harpe.

C’est un projet auquel j’apporterai tout mon soutien.

Merci à Béatrice pour sa contribution à l’organisation de ma mission.

Diplomatie économique

Dassault Falcon Jet

L’histoire de Dassault à Little Rock remonte aux années 1970, lorsque Fred Smith fonda FedEx, en choisissant le Falcon 20 pour lancer sa flotte. Cinquante ans plus tard, l’usine emploie près de 2 000 personnes, dont une cinquantaine de compatriotes, et 300 sous-traitants.

Sur ce site, les équipes hautement qualifiées personnalisent les cabines, assurent la peinture, l’intégration des systèmes et le support technique des avions assemblés à Mérignac. Tous les modèles Falcon y passent : le 2000LXS, le 900LX, les 7X et 8X, ainsi que les nouveaux 6X et 10X. Chaque année, une cinquantaine d’appareils sortent de Little Rock, soit un par semaine.

Je remercie chaleureusement Georges Schmidt, vice-président et directeur général, Mark Bremer, vice-président du programme industriel, et toute l’équipe pour leur accueil exceptionnel.

Toute ma gratitude à Jean Rosanvallon, ancien Pdg de Dassault Falcon qui a initié cette visite.

Puissent d’autres parlementaires visiter cette usine et promouvoir une entreprise qui incarne la rencontre de l’innovation française et du savoir-faire américain, au service d’une clientèle internationale exigeante et d’un véritable partenariat transatlantique. +d’images

Marcel et Serge Dassault

Comme disait Marcel Dassault : “Pour qu’un avion vole bien, il faut qu’il soit beau.” Cette phrase illustre l’esprit de rigueur et de passion qui anime cette maison.

Dassault n’est pas seulement un génie industriel français : c’est aussi un pilier de notre autonomie stratégique et, au-delà, de notre souveraineté.

En 1982, à 20 ans, je fondais une société spécialisée dans le dessin assisté par ordinateur. Dès l’année suivante, les Avions Marcel Dassault (AMD-BA) devinrent l’un de nos principaux clients.

Durant mes premières années au Sénat, j’ai eu l’honneur de côtoyer Serge Dassault, qui évoquait Dassault comme une véritable « maison ». À Little Rock, j’ai retrouvé cette même dimension familiale que les équipes de Dassault Falcon Jet entretiennent avec passion, souvent pour toute leur carrière.

Lors du déjeuner dans le hangar de démonstration des cabines Falcon, l’atmosphère cordiale m’a rappelé ce jour de décembre 1985, veille de la présentation du démonstrateur Rafale A à François Mitterrand, dernière apparition publique de Marcel Dassault.

Pour avoir respecté le délai très serré de digitalisation du circuit imprimé des commandes de vol du démonstrateur, les ingénieurs du bureau d’études m’avaient offert l’honneur de découvrir, en avant-première, le Rafale A exposé dans le hangar de Saint-Cloud. Ce fut pour moi une reconnaissance inoubliable. +d’images

L’Oréal

Dans le prolongement de la visite du centre de recherche et développement de l’Oréal à Rio en juin dernier (compte-rendu), j’ai pris avantage de mon passage dans l’Arkansas pour me rendre sur le site de L’Oréal à North Little Rock.

Accueilli par Lorie White, présidente du site, et Ryan Bounsy, directeur des affaires publiques, j’ai découvert l’un des piliers industriels du groupe en Amérique du Nord : le plus grand site mondial dédié aux cosmétiques couleur, actif depuis 1975 et initialement construit pour Maybelline.

Près de 450 employés produisent chaque année plus de 250 millions de produits — dont 50% des mascaras vendus aux États-Unis — pour des marques telles que Maybelline New York, L’Oréal Paris, Essie, ainsi que les lignes haut de gamme (Lancôme, Urban Decay, NYX).

Grâce à 230 millions de dollars d’investissements et sept extensions majeures, l’usine est devenue un centre d’excellence. Pionnière en durabilité, elle fonctionne grâce à une centrale solaire de 1,2 MW (3 500 panneaux), atteint le zéro déchet industriel, optimise la consommation d’eau, et favorise la biodiversité locale. Ce site symbolise l’ancrage industriel et écologique de L’Oréal aux États-Unis, où le groupe réalise 40% de ses ventes.

Merci à Lorie, Ryan et à toute l’équipe pour leur accueil avec une pensée particulière pour nos deux compatriotes qui m’ont initié avec beaucoup de patience et d’humour à la conception d’un gloss. +d’images

Cybersécurité

The Forge Institute – Cyber

Mark Bremer, VP du programme industriel de Dassault Falcon Jet est également président de l’Alliance aérospatiale et de défense de l’Arkansas (AADA), qui représente l’industrie aérospatiale et de la défense de l’Arkansas. L’aérospatiale et la défense sont les principales exportations de l’État.

Mark m’a présenté Lee Watson, fondateur et CEO du Forge Institute, une des organisations du groupe AADA, spécialisée dans la cybersécurité dans le secteur de la défense.

J’ai découvert une organisation majeure de l’Arkansas façonnant l’avenir de la cybersécurité et du leadership technologique.

Depuis 2018, Forge Institute rassemble acteurs publics et privés pour accélérer l’innovation en cybersécurité, intelligence artificielle, quantique, former des talents via des bootcamps et la Forge Fellowship, et renforcer la résilience numérique avec des initiatives comme le Phoenix Xcelerator, Atomic Anvil et le Arkansas Cyber Defense Center.

Guidé par l’objectif « Forever One Step Ahead », Forge construit le pont entre innovation, formation et sécurité nationale.

Devoir de mémoire

Clinton Presidential Center

« En visitant le Clinton Presidential Center, j’ai été frappé par la force de trois valeurs universelles : donner à chacun sa chance, promouvoir la justice sociale et croire au dialogue entre les peuples. »

Cette visite, dernière séquence de mon passage à Little Rock, fut un moment marquant.

Plus qu’un musée, le Clinton Presidential Center est un lieu de mémoire et d’engagement civique, qui illustre l’héritage du 42e président américain.

À travers les expositions, on revit les grands enjeux des années 1990 et l’action de Bill Clinton pour une Amérique plus ouverte et plus juste.

J’ai été particulièrement touché par les nombreuses photographies, dont celles où apparaît Jacques Chirac, à l’image de la signature des accords de Dayton – symbole fort du rôle joué par la diplomatie américaine dans la paix en Europe.

Une visite inspirante, qui rappelle que l’action publique n’a de sens que si elle améliore concrètement la vie des citoyens. +d’images

En circonscription au Maroc – Agadir (22-25 juillet 2025)

Cette tournée marocaine de juillet m’a conduit de Casablanca à Rabat, puis de Tanger à Fès, pour s’achever à Agadir.

Le fil conducteur de ces rencontres a été l’évolution des services consulaires, au cœur de chaque étape.

Je tiens à remercier chaleureusement Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie, ainsi que Franck Guillet, délégué de la CFCIM, pour le temps qu’ils m’ont consacré et la qualité de leur engagement, qui ont largement contribué à la réussite de cette mission.

Une pensée reconnaissante également pour Michel Charbonnier, consul général, et Jean-Claude Rozier, président du conseil consulaire et de l’UFE Agadir, qui, bien que retenus par leurs congés, ont veillé à ce que mon accueil soit assuré dans les meilleures conditions.

Communauté française

Consulat

Dernière étape de ma tournée marocaine de juillet : Agadir, à l’invitation de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire.

Nadia m’a alerté sur le projet controversé de transfert du consulat général vers le site de l’Institut français d’Agadir. Après avoir pris connaissance des initiatives de rationalisation à Tanger et à Fès, il m’a semblé essentiel d’examiner également la situation d’Agadir.

En l’absence du consul général, Michel Charbonnier, qui quittera cette mission à l’été, j’ai été reçu par Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Le consulat d’Agadir compte onze agents pour assurer ses missions. Ses locaux, vastes, modernes et fonctionnels, offrent un accueil de qualité au public. Le grand jardin permet en outre d’organiser, dans des conditions optimales de sécurité et de confort, les réceptions officielles et les rencontres avec la communauté française, auxquelles j’ai moi-même pu participer.

Le bâtiment, récent, ainsi que le terrain, appartiennent à l’État français. L’implantation actuelle du consulat constitue ainsi une représentation digne de la France, répondant à des critères élevés de sécurité et de confort. Certains bureaux encore inoccupés pourraient même être mis à disposition d’autres services diplomatiques, culturels ou associatifs.

Des alternatives au déménagement avaient déjà été proposées par le consul général. Il importe désormais que le projet de vente et de relocalisation du consulat fasse l’objet d’une étude approfondie et transparente, avant toute décision, car les inconvénients paraissent manifestement l’emporter sur les avantages.

Merci à Nadia d’avoir pris l’initiative de provoquer ce déplacement. Cela va me permettre de faire valoir la promotion d’un projet alternatif aux plus hautes autorités. +d’images

Institut français d’Agadir (IFA)

Retour à l’IFA en compagnie de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, et de Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Ma dernière visite remontait à deux ans, aux côtés de Michel Charbonnier, alors consul général et directeur de l’IFA (compte-rendu). Nous avions alors évoqué différentes pistes pour faire évoluer le site, parmi lesquelles la création d’une école d’hôtellerie sur ce vaste terrain de près de deux hectares, situé en plein centre-ville.

Je tiens d’ailleurs à saluer l’engagement du consul général, qui n’a ménagé aucun effort pour tenter de concrétiser ce projet. Mais la réalité est complexe : il reste extrêmement difficile d’attirer un investisseur privé prêt à engager des moyens immobiliers sur un site qui n’est pas en pleine propriété. De plus, les possibilités d’exploitation de l’espace sont limitées.

Certaines initiatives, comme l’installation d’un espace bar-restauration dans le jardin — à l’image de ce qui existe dans d’autres instituts —, ont dû être abandonnées car elles ne figuraient pas dans l’accord de rétrocession. S’ajoute à cela un handicap structurel : la présence, en sous-sol, du lit de l’oued qui traverse Agadir, faisant planer un risque d’inondation majeur.

Les insuffisances du bâtiment pèsent lourd : les travaux de mise à niveau nécessiteraient des investissements importants. La médiathèque adulte, par exemple, n’a pas été rénovée depuis son ouverture, il y a 25 ans. La salle de spectacle est fermée pour une durée indéterminée, le balcon de la médiathèque est inaccessible…

Pourtant, l’équipe de l’IFA continue d’afficher une énergie et un dévouement remarquables. Je tiens à souligner en particulier l’engagement de Zorha Ousaadi, responsable de la médiathèque, qui œuvre au sein de l’Institut depuis 33 ans.

Dans le même temps, la demande d’études en France connaît une forte progression à Agadir, avec une hausse de 40 % des dossiers déposés. Dans ce contexte, il serait pertinent d’installer l’accueil de Campus France directement au consulat, afin d’optimiser l’accompagnement des étudiants.

Pour l’IFA, l’enjeu est désormais stratégique : faut-il investir massivement pour réhabiliter un site dont l’État français n’est pas propriétaire et qui présente de nombreux inconvénients, ou bien envisager un déménagement vers un lieu mieux adapté aux besoins actuels et futurs de l’Institut ? La question se pose. +d’images

Acteurs de la communauté

Pour clore ma visite à Agadir, Nadia avait choisi de réunir plusieurs représentants de la communauté française à L’Ardoise Gourmande, le restaurant gastronomique de Cheffe Sandrine et Fabrice Drivet.

Comme le rappelait le philosophe britannique Théodore Zeldin : « La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. » Et ce bonheur, les Français d’Agadir savent le partager, comme en témoigne la vitalité de la section locale de l’UFE, présidée par Jean-Claude Rozier, également président du conseil consulaire.

Au menu des discussions, un sujet revenait avec insistance : le projet de déplacement du consulat sur le site de l’IFA, une idée qui suscite une opposition unanime.

Un grand merci à tous les participants, venus parfois de Taroudant, pour leur bonne humeur et la richesse de leurs échanges. Clin d’œil à Olivier Rouzé, directeur des achats stratégiques chez Azzura : son entreprise expédie chaque jour 50 camions de tomates cerises, dont près de la moitié à destination de la France. Et bien sûr, un bravo tout particulier à Cheffe Sandrine et Fabrice, qui nous ont régalés de leur savoir-faire ! +d’images

Diplomatie économique

CCIFM – GADIMAT

À la faveur de mon retour à Agadir, je me suis rendu dans les locaux de la délégation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CFCIM) à Agadir, où j’ai été accueilli par Lamia, chargée d’affaires. La délégation d’Agadir compte plus de 200 membres.

Dans un second temps, je me suis rendu sur le site d’Ait Melloul de la société Gadimat présidée par Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour Agadir. Spécialisée dans l’importation et la distribution de bois, panneaux et matériaux dérivés au sud du Maroc, Gadimat propose une large gamme d’essences (chêne, hêtre, pin, bois tropicaux), de panneaux (contreplaqués, MDF, stratifiés, high gloss…) ainsi que des produits d’étanchéité et d’isolation.

Gadimat dessert divers métiers : revendeurs, menuisiers, entrepreneurs du bâtiment, agenceurs, fabricants de palettes, offrant des services personnalisés, formation, découpe et un important stock disponible. Depuis ma précédente visite, l’an dernier, la société a progressé de 20% en chiffre d’affaires et en emplois. +d’images

CMGP CAS

Accompagné de Franck Guillet, délégué pour Agadir de la Chambre de commerce et d’industrie France-Maroc (CFCIM), j’ai visité le site de CMGP-CAS à Aït Melloul.

CMGP-CAS, né de la fusion entre CMGP (fondée en 1995) et CAS (créée en 1967), s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de l’agrofourniture et des solutions d’irrigation au Maroc.

J’ai été accueilli par Jacques Alléon, fils de Philippe Alléon — fondateur de CAS (Comptoir Agricole du Souss) et de Crocoparc. Entré dans l’entreprise familiale en 1994, il occupe désormais le poste de directeur général délégué Opérations au sein du groupe CMGP.

L’entreprise offre aux agriculteurs un véritable guichet unique : irrigation, pompage, énergie solaire, semences, engrais et solutions hydrauliques.

Introduit en bourse en décembre 2024, CMGP-CAS a levé 1,1 milliard de dirhams, une opération historique sursouscrite 37 fois. Un an plus tard, son action a doublé de valeur, témoignant de la confiance des investisseurs et de la pertinence de son modèle face aux défis agricoles et hydriques au Maroc et en Afrique. +d’images

Entrepreneurs

À Agadir, la délégation de la CFCIM réunit plus de 200 adhérents. Une belle énergie, qui reflète aussi le dynamisme entrepreneurial de la ville.

Comme je l’avais déjà fait à Tanger avec Anna-Gaël Rio, c’est cette fois Nadia Fehmi Taghi, qui m’a emmené à la rencontre de plusieurs entrepreneurs en lien avec la communauté française, au fil d’une déambulation en ville.

Elle-même dirige Le Boudoir du linge, une boutique élégante spécialisée dans le linge de maison et de table.

Et quoi de mieux que le salon de coiffure Nathalie pour capter l’air du temps et les conversations de la communauté française ?

Non loin de là, l’agence immobilière Jibril Immo, fondée par un Français, Philippe Jibril Lemaire, emploie huit personnes.

Selon Driss, spécialiste de l’accompagnement immobilier, les Français restent très actifs sur le marché local, aussi bien à l’achat qu’à la location. La clientèle ne se limite plus aux retraités : de plus en plus d’entrepreneurs s’y intéressent. Un atout fiscal renforce cette dynamique : pour les Marocains installés en France, un bien acquis au Maroc est considéré comme résidence principale, avec les avantages associés. +d’images

Médias – “Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger”

Simplifier pour mieux représenter : redonnons toute leur place à tous les élus des Français de l’étranger

Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France et Président du groupe France-Pays du Golfe au Sénat.

Article publié dans l’infolettre UDI du 08 août 2025 :

Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, vient de faire paraître son rapport annuel sur la situation des Français établis hors de France.

Au 31 décembre 2024, 1 754 666 Français s’étaient inscrits auprès de leur consulat. C’est 3,5 % de plus qu’en 2023. Une belle progression, qui reflète le dynamisme de notre communauté expatriée, estimée à quelque 3,5 millions de personnes dans le monde.

Fait marquant : près d’un tiers des Français de l’étranger sont binationaux.

Où sont-ils ?

La Suisse regroupe le plus gros contingent (172 313 inscrits), suivie des États-Unis (159 981), du Royaume-Uni (141 593), de la Belgique (123 781) et du Canada (119 256). Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 40 % des inscrits.

Ils constituent une richesse, car ils font bien souvent rayonner la France dans le monde, mais ils représentent aussi un défi démocratique.

Depuis la réforme de 2013, la représentation des Français de l’étranger souffre d’un mal structurel : son manque de lisibilité.

À l’élection de 155 conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) dans 52 circonscriptions, a en effet succédé l’élection, au scrutin universel direct, de 443 conseillers des Français de l’étranger dans 130 circonscriptions.

Ces élus locaux élisent, parmi eux, au scrutin proportionnel de liste à un tour au sein de 15 circonscriptions, les 90 membres qui siègeront à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Si le maillage des 130 circonscriptions électorales, contre 52 auparavant, a pu rapprocher les élus des Français de l’étranger de leurs électeurs, la réforme a ajouté un étage bureaucratique sans valeur ajoutée démocratique.

Ce découpage institutionnel fait peser une frustration sur les conseillers des Français de l’étranger (CdFE) qui ne peuvent participer aux débats de l’AFE.

Durant la pandémie du Covid-19, l’administration a démontré qu’elle pouvait permettre à l’ensemble des CdFE de siéger à l’Assemblée des Français de l’étranger, qu’ils soient présents physiquement à Paris, ou à distance depuis leur circonscription.

Revenir à une catégorie unique de représentants simplifierait l’architecture institutionnelle, renforcerait la légitimité démocratique et offrirait une meilleure continuité entre les réalités du terrain et les débats nationaux.

C’est d’ailleurs ce qui se pratiquait avant 2013, dans un modèle plus simple, plus respectueux de l’engagement des élus.

À la faveur du projet de loi pour les Français de l’étranger envisagé par Laurent Saint Martin pour le second semestre 2025, il paraît opportun de clarifier les rôles et de simplifier notre représentation.

Sénat – Panama – Ambassade

Le 1er août, je me suis entretenu avec S.E. Joanna Lorena Villarreal Rodríguez, ambassadrice de Panama en France, à l’ambassade, pour discuter des relations bilatérales et évoquer plusieurs idées susceptibles de renforcer l’amitié franco-panaméenne.

J’avais eu l’honneur de rencontrer l’ambassadrice quatre mois plus tôt au Panama, à la faveur de mon entretien avec Carlos Ruiz-Hernández, vice-ministre des Relations extérieures (compte-rendu).

Le Panama occupe une position centrale dans les équilibres régionaux et globaux, notamment en raison de l’existence du canal de Panama.

Le pays fait face à deux défis sécuritaires majeurs, dont la gestion réclame des coopérations internationales.

En effet, sa situation géographique, en tant qu’étape incontournable sur l’axe terrestre nord-sud et interface maritime entre l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, fait du Panama un point de passage obligé pour le narco-trafic comme pour les flux migratoires.

J’ai évoqué le vote du projet de loi par le Sénat, début juillet 2025, qui vise à autoriser l’approbation de deux conventions, signées le 11 juillet 2023 entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Panama : la première concerne l’entraide judiciaire en matière pénale ; la seconde est relative aux procédures d’extradition.

Ces deux conventions sont destinées à instaurer un cadre juridique solide indispensable à une coopération judiciaire fluide et efficace.

J’avais pu constater sur place, il y a trois ans déjà, le volontarisme des autorités panaméennes en matière de lutte contre la criminalité organisée transnationale.

Dans les débats en commission, j’ai salué les résultats du Panama dans la lutte contre le narco-trafic. Les saisies ont atteint en 2024 un volume de 117 tonnes dans le pays. Le pays se classe ainsi quatrième dans le monde en termes de saisies de cocaïne.

Les importantes avancées en matière de transparence et de lutte contre le blanchiment, permettent au Panama de sortir progressivement des différentes listes de pays non coopératifs en matière fiscale.

Depuis 2019, la France accompagne le Panama dans ses progrès sur ce sujet.

Hommage à Jean-Louis Mainguy

Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de Fra’ Jean-Louis Mainguy.

Conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) de 2006 à 2021, président de l’Union des Français de l’Étranger – Liban, la plus importante section de l’UFE à l’époque, Jean-Louis s’est illustré par son engagement constant au service de nos compatriotes et en particulier de ceux du Liban.

Administrateur de la Caisse des Français de l’Étranger, il a œuvré avec détermination en faveur de l’action sociale et de la solidarité.

Homme d’une grande indépendance d’esprit, il a toujours su préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination. Ses interventions, empreintes de sagesse et de mesure, ont souvent contribué à faire évoluer les débats dans un sens constructif.

Architecte de talent, il cultivait un goût affirmé pour l’art et la culture, qu’il exprimait à travers son environnement personnel et professionnel.

J’ai eu le privilège de rencontrer Jean-Louis, pour la première fois, il y a près de dix-neuf ans. Tout juste élus, nous entrions alors ensemble à l’AFE pour siéger au sein du même groupe.

Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme profondément humain, respecté pour son intégrité, son écoute et son dévouement.

J’adresse à sa famille, à ses proches, aux Français du Liban et à tous ceux qui l’ont connu et apprécié, mes sincères condoléances et l’expression de ma profonde sympathie.

Liban – Médias – Fra’ Jean-Louis Mainguy

Architecte visionnaire, élu des Français de l’étranger et chevalier de l’Ordre souverain de Malte, Jean-Louis Mainguy laisse le souvenir d’un homme de foi et d’humanité profonde.

Merci à May Makarem pour ce portrait, hommage vibrant à sa vie et à son action, publié dans L’Orient-Le Jour (17 août 2025) :

“Du créateur Jean-Louis Mainguy à l’homme de foi Fra’ Jean-Louis”

Son œuvre, tant artistique que spirituelle et civique, a laissé une empreinte mémorable au Liban et au-delà.

Architecte d’intérieur, décorateur, scénographe, Jean-Louis Mainguy était pour beaucoup un « alchimiste », aménageant les espaces en y insufflant émotion et rêve. Ancien directeur adjoint de l’École des arts décoratifs et directeur de la section architecture intérieure à l’Académie libanaise des beaux arts (ALBA – Université de Balamand), il était également conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger de 2006 à 2021 et président de l’Union des Français de l’étranger au Liban, décrit par l’UFE « comme un leader visionnaire, généreux et humain, ayant marqué durablement le paysage franco-libanais » par sa défense des droits et des intérêts des Français établis hors de France. Dans un hommage sur les réseaux sociaux, le sénateur français Olivier Cadic, qui le connaissait depuis 19 ans, se souvient de lui comme d’un « homme d’une grande indépendance d’esprit qui savait toujours préserver son intégrité et défendre ses convictions avec calme et détermination ». Lire la suite de l’article de L’Orient-Le Jour du 17 août 2025.

Sénat – Maroc – Fête du Trône

Merci à SEM Samira Sitail, ambassadeure de Sa Majesté le Roi du Maroc en France, et SEM Samir Addahre, ambassadeur, délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, pour leur invitation à la réception célébrant le 26ème anniversaire de l’intronisation de la Majesté le Roi Mohammed VI.

Très honoré d’avoir pu participer à cet événement très réussi, en compagnie de plusieurs collègues à l’image de Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc, et d’Hervé Marseille, président du groupe Union centriste et vice-président du groupe d’amitié.

Les discours de nos hôtes ont été très applaudis, en particulier lorsque l’ambassadeure Samira Sitail a exprimé la singularité du modèle marocain fait de tolérance et d’altérité, et qu’elle a renchéri sur l’importance de la pluralité culturelle et identitaire qui caractérise le Maroc.

Comme l’ont fait les deux ambassadeurs, Laurent Saint-Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger a exprimé sa fierté du chemin accompli par la relation bilatérale France-Maroc depuis un an.

Le ministre a rappelé que le Maroc est le “premier investisseur et premier partenaire commercial africain en France”, tandis que la France est le “premier investisseur étranger au Royaume”.

Lors de son discours, Laurent Saint-Martin a rendu hommage au Président de la République, Emmanuel Macron et à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI “qui portent ensemble cette relation au plus haut niveau” et ont décidé d’ouvrir un nouveau livre dans la relation franco-marocaine”.

Témoignage du partenariat d’exception, qui unit nos deux pays, la présence de plusieurs membres du gouvernement : Manuel Valls, ministre d’État des Outre-mer ; Rachida Dati, ministre de la Culture ; Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ; et de nombreuses personnalités parmi lesquelles Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.

À l’issue des discours et des hymnes, les participants ont formé une longue file d’attente pour obtenir un cliché souvenir aux côtés de Rachida Dati. Le parcours d’exception de la ministre de la Culture incarne, en effet, avec éclat ce que la France offre de plus précieux à tous : la possibilité, par l’effort et le mérite, de servir la République au plus haut niveau.

Cette réception m’a offert également l’opportunité de remercier Nacim Tourougui, chef de mission adjoint auprès de l’ambassade du Maroc en France, pour avoir facilité les contacts avec mes homologues parlementaires lors de mon récent déplacement à Rabat.

Vive l’amitié entre la France et le Maroc ! +d’images

Liban – Beyrouth – Mémoire

5 ans après l’explosion du port de Beyrouth, qui a fait plus de 200 décès dont 3 français, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes déplacées, nous pensons aux victimes et à leurs proches.

Nous nous tenons aux côtés de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, indéfectible soutien de tous ceux qui sont engagés pour obtenir vérité, justice et afin que les vestiges de la plus grande explosion non nucléaire de l’Histoire soient préservés.

Solidaires du Liban. +d’images

INFOLETTRE n°248 – Juillet 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°248 – Juillet 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

“La solution à deux Etats est en danger de mort” Discours d’ouverture de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de la session plénière de la conférence sur la mise en œuvre de la solution a deux états. Lire le discours

Une diplomatie gaullienne au fil de la paix

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

La France, fidèle à sa tradition d’indépendance diplomatique et de recherche du juste équilibre, est aujourd’hui à la manœuvre pour tenter de redonner une perspective politique au conflit israélo-palestinien.

Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, et avec Jean-Noël Barrot en première ligne, la diplomatie française s’emploie à relancer la solution à deux États, en partenariat étroit avec l’Arabie saoudite. Une entreprise ambitieuse, complexe, mais indispensable.

À l’ONU, lors de la conférence coorganisée cette semaine par Paris et Riyad, la France a porté une voix singulière : celle d’un acteur qui refuse la résignation, et qui croit encore au rôle du droit, du dialogue et de la légitimité internationale.

Elle affirme une exigence morale : reconnaître la douleur des victimes israéliennes du 7 octobre, et celle des civils palestiniens de Gaza, frappés par la guerre, la famine et l’exil.

La priorité humanitaire — notamment la libération des otages — et l’exigence sécuritaire — la mise hors d’état de nuire du Hamas — sont clairement posées comme conditions incontournables à toute avancée politique. Mais elles ne sauraient suffire sans une vision d’ensemble.

C’est là que réside l’ambition gaullienne de cette démarche : redonner un horizon stratégique, même dans la tourmente.

Car sans la reconstruction d’une autorité palestinienne crédible, sans reconnaissance claire de l’État palestinien, sans garanties pour la sécurité d’Israël, aucune paix durable n’est envisageable.

Le chemin est étroit. L’absence d’Israël et des États-Unis à la table des discussions montre les résistances. L’unité arabe est fragile, l’Europe parfois hésitante.

Et pourtant, dans ce vide, la France agit. Elle parle aux deux camps, bâtit des ponts, et cherche à faire émerger une solution politique là où le fracas des armes l’a étouffée.

C’est un pari incertain, mais digne. Une diplomatie au fil de la paix, où l’épée a laissé place à la parole — mais sans rien céder sur la volonté d’agir.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Cybersécurité : 17Cyber, le rêve devenu réalité !
. Lucas Hunter est libre !
. Retraités français en Italie : une avancée contre la double imposition
. Publication du rapport sur la situation des Français de l’étranger
. Participez au Prix du Développement Durable de l’AFE !
. Assises de la protection sociale des Français de l’étranger : votre avis en 5 minutes !

EN CIRCONSCRIPTION
> MAROC – Kenitra, Rabat, Mohammédia (26-29 juin 2025)
> ROYAUME-UNI – – Londres – Visite d’État (8-10 juillet 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres – Fête nationale (14 juillet 2025)
> MAROC – Casablanca, Rabat (15-16 juillet 2025)
> MAROC – Tanger (17-18 juillet 2025)
> MAROC – Fès (19-22 juillet 2025)

SÉNAT – RELATIONS INTERNATIONALES – GROUPES D’AMITIÉ
. Qatar – Entretien avec M. Khaled Al Hajri
. La France renforce ses liens avec Taïwan autour des semi-conducteurs
. Déclaration sur le 26ème anniversaire de la persécution des pratiquants de Falun Gong

MÉDIAS
. Olivier Cadic : « Il ne tient qu’à nous d’élever notre effort de défense pour être souverains. C’est l’autonomie stratégique, dont parlait le Président dès 2017 » (Public Sénat – 03/07/2025 – Vidéo 5’15)
. Le sénateur Olivier Cadic souligne que Taïwan est un symbole de liberté dans le monde (RTI – 15/07/2025)

Découvrir l’InfoLettre n°248

En circonscription au Maroc – Fès (19-22 juillet 2025)

À la faveur de ce 19ème déplacement au Maroc, Pascal Capdevielle m’a accompagné à Casablanca, Rabat, Tanger et Fès.

Napoléon disait qu’il fallait dix ans pour vraiment connaître un homme.

Voilà plus de dix ans, maintenant, que j’observe Pascal Capdevielle travailler avec détermination en faveur des Français du Maroc et de la CFCIM, première Chambre de commerce bilatérale au monde.

J’ai retrouvé l’équipe attachante de son Riad le Ksar de Fès, qui anime ce lieu de villégiature prisé des golfeurs français, et prend soin de mes séjours avec l’attention de ceux qui vous assimilent à un membre de leur famille.

Toute ma reconnaissance à Pascal pour sa fidèle amitié et la générosité de ses sentiments. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM)

Pascal Capdevielle, vice-président de la CFCIM, chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et délégué pour la région de Fès, m’a accueilli en compagnie de Johann Godin,, consul général adjoint, pour une rencontre avec son équipe.

La délégation de la CFCIM, créée à l’initiative de Pascal, pilote également les bureaux de Meknès et Oujda.

Avec le soutien de 5 chargés d’affaires, la CFCIM accompagne 370 entreprises sur ces 3 villes. Petit déjeuner d’affaires, after-work, réunions trimestrielles avec les administrations, réunions professionnelles, les équipes s’occupent également d’aider les adhérents à préparer les dossiers de demande de visas pour les déplacements professionnels.

Que de progrès pour la délégation de la CFCIM de Fès, un quart de siècle après sa création ! +d’images

Alstom

Retour chez Alstom pour découvrir la construction des transformateurs embarqués, en compagnie de Pascal Capdevielle, VP de la CFCIM, Wissal Naaza (CFCIM) et Johann Godin, consul général adjoint.

Accueillis par Laurent Huss, régional du développement, et Simon Garnier, directeur de l’usine à partir de septembre prochain, nous avons visité le site dédiée à ce produit stratégique, qui est le deuxième en coût après le moteur pour fabriquer un train.

Déclinaison de l’usine de Petit-Quevilly, près de Rouen, l’usine de Fès permet à Alstom d’augmenter sa capacité de production en accompagnant le développement offert par le marché marocain.

Alstom a consenti un investissement de plus de dix millions d’euros, à cet effet.

L’usine produira 80 transformateurs en 2025 ; 148 en 2026 ; 220 à 230 en 2027. Ces transformateurs seront montés exclusivement sur des trains régionaux, qui représentent 60% des trains du groupe. +d’images

Lesaffre

Un pain sur trois fabriqué dans le monde est fait avec de la levure Lesaffre ; un sur deux au Maroc !

Merci à Fouad El Yaghmouri, directeur technique et Mohammed Saka, DRH de Lesaffre, pour leur accueil.

Lesaffre est un groupe français historique (plus de 165 ans d’existence) et familial devenu une référence mondiale — non seulement dans les levures et la boulangerie, mais aussi dans les ingrédients aromatiques, la nutrition et la biotech.

Plus de 10 000 collaborateurs répartis sur 63 sites dans le monde, permettent aux produits Lesaffre d’être distribués dans 185 pays. La filiale marocaine emploie environ 200 collaborateurs.

J’ai visité les lignes de fabrication de levure sèche instantanée (Rafiaa), levure fraîche (Jeouda).

Pour célébrer le 50ᵉ anniversaire de son Baking Center, Lesaffre Maroc a lancé en 2024 une compétition itinérante, à travers cinq grandes villes du pays, visant à promouvoir les innovations et former les boulangers locaux dans les techniques de panification modernes.

Depuis 1999, la filiale gère un Fonds de soutien social (CFSS), destiné à accompagner les collaborateurs dans des événements personnels (naissance, deuil, frais médicaux). Lesaffre parraine 3 écoles et subventionne les familles pour que les enfants restent à l’école au lieu de travailler dans les champs. +d’images

Communauté française

Consulat – Institut français

Fin janvier 2025, l’Institut français de Fès (IFF) suivi, le 17 février, par le consulat de France à Fès : ces deux structures ont emménagé dans un bâtiment flambant neuf, qui offre à la France un nouveau visage à Fès.

La consule générale est également directrice de l’IFF, les structures rationalisent l’espace, mais doivent conserver chacune un comptable au prétexte qu’elles relèvent d’un programme différent.

Lors de mon précédent passage, 18 mois plus tôt, déjà accueilli par Johann Godin, consul général adjoint, j’avais découvert un système mis en place par des officines privées permettant à ces dernières de faire commerce des rendez-vous pris par nos compatriotes (compte-rendu).

Je suis ravi de vérifier que l’action que j’avais entreprise pour faire évoluer le système de rendez-vous a été suivie d’effets.

Comme observé précédemment à Tanger, une route des narco-trafiquants passe par les ports du Maroc. Nous comptons 25 compatriotes incarcérés pour trafic de drogue, souvent arrêtés au port de Nador.

Parmi les préoccupations relevées par le consulat, la perte d’une cinquantaine d’élèves chaque année depuis deux ans dans nos établissements de Fès-Meknès. Les parents de Fès préfèrent s’orienter vers une autre école à l’issue de la troisième, plutôt que d’envoyer leur progéniture à l’internat du lycée de Meknès.

Dix ans après mon premier passage à Fès, force est de constater que la demande d’un lycée français à Fès, exprimée par Pascal Capdevielle, conseiller des Français de Fès à l’époque, n’a pas été prise en compte (lire).

En 2015, nous comptions 1900 élèves sur Fès-Meknès. En 2025, ils sont 1933 et la tendance est à la baisse. À ne pas vouloir évoluer, on risque souvent de reculer. +d’images

Réception

Afin de conclure la séquence de ma mission à Fès, Pascal Capdevielle a réuni dans son Riad, une vingtaine de compatriotes établis dans la ville.

La circonscription consulaire compte environ 3100 compatriotes, répartis essentiellement entre Fès, Meknès et Oujda.

Si chacun se félicitaient des formidables progrès observés dans la relation bilatérale entre la France et le Maroc, beaucoup ont exprimé leurs préoccupations en commentant leur perception de la situation géopolitique. Ils observent que des décisions prises parfois loin de chez eux pouvaient affecter leurs affaires.

Beaucoup de questions également sur la situation politique en France et l’annonce du Premier ministre visant à réduire le déficit budgétaire de plus de 43 milliards d’euros. +d’images

Enseignement

Université Euromed de Fès (UEMF)

Visite de l’université Euromed de Fès (UEMF), un établissement d’enseignement supérieur qui a ouvert en 2014, sous l’impulsion de l’Union pour la Méditerranée (UpM).

Classée première université du Maroc, deuxième en Afrique, et 353ᵉ au classement mondial, l’UEMF est une des universités montantes à l’échelle internationale.

En l’absence du président Mostapha Bousmina, nous avons été accueillis par le professeur Othmane Benmoussa, vice-president chargé de la recherche-innovation et des partenariats, et Mme Safae Zemmouri, chef de cabinet.

L’UEMF propose des programmes pluridisciplinaires allant de la licence au doctorat, incluant une école d’ingénieurs, l’EIDIA (Ecole d’ingénierie digitale et intelligence artificielle), une Euromed Business School, des filières de droit, sociologie, architecture, etc.

Implantée sur un campus de 62 hectares, labellisé Eco Campus COP 22, l’UEMF prévoit de doubler sa surface pour accueillir une université de médecine accompagnée d’un pôle hospitalier. Le projet médical est conçu en synergie avec le CHU de Fès, sous la conduite du ministre de la santé. Son rêve est d’offrir une double diplomation pour la santé.

Mes hôtes sont convaincus que l’éducation doit se nourrir de la recherche.

Lors de ma visite, j’ai vu l’EIC (Euromed Innovation Center) et la Fès Smart Factory, des écosystèmes dédiés à l’incubation de startups, l’innovation collaborative et l’industrie 4.0.

L’UEMF dispose de plateformes technologiques de pointe : fabrication additive (plus de 100 imprimantes 3D), IA, génie des procédés, biotechnologies, énergies renouvelables…

Impressionné par les infrastructures sportives mises à disposition des universitaires, je ne serais pas surpris que l’UEMF soit l’écrin qui verra s’épanouir, un jour prochain, de futurs médaillés olympiques.

Très heureux de voir que plusieurs établissements supérieurs français sont en relation avec l’UEMF. Le Sénat peut être un lien utile pour favoriser ces partenariats. +d’images

Retraités français en Italie : une avancée contre la double imposition

Nos compatriotes retraités en Italie peuvent se féliciter d’une évolution très positive concernant leur fiscalité grâce à Caroline Yadan, députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France.

Alerté, en avril dernier, lors de mon passage à Rome, par nos conseillers des Français de l’étranger (compte-rendu),  j’ai pris la mesure de l’inquiétude de nombreux retraités français établis en Italie, confrontés à des redressements fiscaux.

En cause, une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne de 1989, entraînant des redressements sur les pensions françaises, parfois assortis de pénalités très élevées.

Grâce à l’initiative de Caroline Yadan, le ministre délégué aux Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin,  s’est déplacé à Rome le 13 juillet dernier pour rencontrer le vice-ministre italien de l’Économie, Maurizio Leo. Cette discussion a permis une avancée majeure : l’administration fiscale italienne accepte désormais d’abandonner les pénalités, au nom du principe de bonne foi, pour les déclarations jusqu’en 2024 (revenus 2023).

Je tiens à remercier chaleureusement notre députée, notre ministre et l’ensemble des acteurs qui se sont mobilisés sur ce dossier. Ce résultat de l’action de Caroline participe à mettre en valeur l’efficacité de notre diplomatie parlementaire.

En circonscription au Maroc – Tanger (17-18 juillet 2025)

Toute ma gratitude à Anna-Gaël Rio, conseillère des Français de l’étranger pour Tanger, toujours disponible pour me permettre d’accomplir ma mission dans les meilleures conditions.

Indépendante, anticonformiste, Anna Gaël sait multiplier les complicités, dans la bonne humeur, avec les acteurs locaux pour servir l’intérêt général, et en particulier celui des Français de Tanger.

Son sens du travail collaboratif avec Philippe Truquet, consul général ; Benoit Vaillant et Pascal Capdevielle, délégués régionaux de la CFCIM respectivement pour Tanger et Fès ; ou encore avec sa collègue Myriam Bennani, est très inspirant.

Communauté française

Consulat

Retour à Tanger, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué de la CFCIM Fès, où j’ai retrouvé Anna Gaëlle Rio, conseillère des Français de l’étranger (CFDE), qui a coordonné cette mission de 4 jours.

Point d’orgue de ce déplacement, le suivi de l’évolution des travaux du campus consulaire.

Depuis son arrivée en poste en 2021 à Tanger, Philippe Truquet, consul général, est également devenu directeur de l’Institut français de Tanger (IFT) en 2023.

Philippe Truquet a eu la lourde tâche de rénover et rationaliser le patrimoine immobilier du poste.

Le campus consulaire de France à Tanger accueille la Résidence et le consulat depuis 1893 et 1931, sur un terrain de 14 827 mètres carrés, en plein centre-ville. Il a été décidé de délocaliser les espaces du consulat vers l’ancienne Résidence de France. Le consulat bénéficie désormais d’une entrée dédiée, distincte de l’entrée principale, qui accueille les usagers depuis juin 2024. L’IFT sera partiellement relocalisé sur le site précédent du consulat général. J’ai échangé avec les agents du consulat installés dans des locaux restaurés et disposant d’un accès pour les personnes à mobilité réduite.

Lors du déjeuner de travail, où nous avons été rejoints par Myriam Bennani, CFDE, j’ai salué la méthode de Philippe Truquet, qui fait un point tous les premiers mercredis du mois avec les élus sur leur demande.

Nous avons évoqué l’inflation du nombre d’arrestations de compatriotes, 3 par semaine, principalement pour trafic de stupéfiants. Le plus âgé d’entre eux est né en 1955 (70 ans). +d’images

Diplomatie économique

Aluminium du Maroc

À l’invitation de Benoit Vaillant, délégué CFCIM à Tanger, j’ai visité plusieurs entreprises en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, et Pascal Capdevielle, délégué CFCIM à Fès.

Première séquence, Aluminium du Maroc (ALM), dont Benoit est l’un des deux directeurs généraux délégués, avec Abdelaziz El Alami, du même nom que son grand-père fondateur.

ALM emploie 650 personnes pour un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros.
La société a été créée en 1976 à Tanger par Abdelaziz El Alami, en partenariat avec le groupe français Péchiney (devenu Alcan puis Rio Tinto) pour produire des profilés d’aluminium sur le marché marocain. En 1998, l’entreprise est introduite en Bourse à Casablanca, se développe à l’international et lance la troisième ligne d’extrusion en 2019.

Pionnière dans la fabrication de profilés en aluminium au Maroc, ALM dispose d’un solide savoir-faire technique et d’une longue expérience. Le bâtiment représente environ 85 % de l’activité, avec des profilés pour menuiserie (fenêtres, portes, façades) et autres systèmes architecturaux.

ALM est la première société marocaine à être triplement certifiée ISO QES (Qualité-Environnement-Sécurité) qui facilite l’export et la reconnaissance internationale.

Nous avons eu un long échange sur les déclarations d’empreinte carbone, et la nécessité de décarboner la production d’aluminium pour ne pas sortir du marché. Les dirigeants d’ALM appellent l’UE à une réflexion collective, en associant les partenaires situés à l’extérieur de l’Europe, pour optimiser les coûts de la transition écologique. +d’images

Tronico Atlas

Accueilli par Michel Moulin, directeur général ; Guillaume Rousseau, responsable administratif et financier, et Hassan Zine el Abidine, directeur d’usine, nous avons visité l’usine d’assemblage de cartes électroniques de Tronico Atlas, située dans la zone franche de Tanger.

Tronico Atlas est une filiale marocaine du groupe Tronico (France), spécialisée dans la conception et production de systèmes électroniques à haute valeur ajoutée. Elle est implantée dans la Tanger Free Zone, avec une surface industrielle initiale de 6 000 m², sur un terrain pouvant atteindre 10 000 m², et emploie environ 250 à 300 personnes

Tronico fait désormais partie du groupe Agon Électronics, qui compte 1400 employés, pour un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros.

Plus de la moitié des activités du groupe sont destinées à l’aéronautique.
Les activités destinées à la défense sont produites en France.

Très heureux d’avoir pu observer un véritable savoir-faire industriel qui est le premier site certifié NADCAP en Afrique, garantissant l’accès aux marchés aéronautiques internationaux.

Les services de production comprennent les lignes CMS, brasage, câblage filaire, tests… tandis que l’ERP est partagé avec Tronico France, pour une logistique intégrée, via des navettes régulières. +d’images

Malafi

Visite de Mafali, société dirigée par Olivier Autefage, qui partage son temps entre la France et le Maroc.

Implantée depuis mai 2010, dans la zone franche de Tanger, Mafali est spécialisée dans la fabrication et distribution d’accessoires optiques (étuis, microfibres, produits pour lentilles, etc.)

100 personnes travaillent dans l’entreprise qui assure la fourniture de 80% des opticiens français. +d’images

Entrepreneurs français

De nombreux entrepreneurs ont décidé de s’établir au Maroc pour gérer un Riad, un restaurant ou un commerce.

Anna-Gaël Rio m’a proposé de déambuler dans la ville à la rencontre de ceux qui ont choisi Tanger, pour s’établir.

Des personnalités aux parcours riches et variés qui ont toutes craqué pour cette ville, qui permet de profiter “en même temps” de l’Océan atlantique et la Méditerranée.

L’Atelier 49 est un lieu hybride mêlant atelier, boutique, bureau, salon de vernissage.

Singulier est un bureau d’architecture et fabrication d’objets créés par Jean Marc Haudrechy et Anne Chaplain – mobilier, luminaires, carreaux, lampes… chaque pièce est unique, de conception slow design, réalisée par des artisans tangérois (fer, rotin, bois).

Anne Chaplain organise également la manifestation « Être Ici » (tous les deux ans) autour du patrimoine tangérois, où chaque lieu-atelier accueille un artiste pour un week-end d’animations et d’expositions.

Rock da Kasbah, créé par Virginie Hutin, est un atelier de production textile : tot bags, t shirts, réalisés avec un couturier local Ahmed.

Le Musée de l’âne à Tanger créé par Abderrahim Benattabou, permet de redécouvrir un animal emblématique méconnu, de mieux comprendre son rôle culturel et historique.

La superbe maison d’hôtes Dar Nour, créée par Jean Olivier Arfeuillère et Philippe Chaslot, est située dans la Kasbah et offre une vue privilégiée sur la baie de Tanger.

Le restaurant Anna et Paulo, que j’avais visité lors de mon passage pendant la période du Covid, a surmonté la crise pour le plus grand bonheur des amateurs de sardines.

Afin de varier les échanges, je remercie Anna-Gael d’avoir organisé une soirée avec plusieurs représentants de notre communauté. +d’images

Culture

Institut français – Maison France

En 2026, une page de la représentation de la France à Tanger va se tourner. L’Institut français de Tanger va prendre possession du bâtiment utilisé historiquement par le consulat général de France.

J’ai visité, en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, les travaux importants engagés qui permettront de renforcer la visibilité et l’attractivité française, grâce à des installations modernisées.

Campus France bénéficiera d’un espace à la hauteur de l’intérêt et la confiance des étudiants marocains, désireux de poursuivre leurs études supérieures dans l’Hexagone.

La majestueuse salle des pas perdus pourra accueillir conférences et salons professionnels. Le parc deviendra sûrement un lieu prisé par les Tangérois et les touristes, propice à la détente et à la rencontre. Un théâtre extérieur sera aménagé pour accueillir spectacles, projections de films en plein air et représentations théâtrales.

L’objectif est de faire de ce site, la “Maison France” à Tanger, qui accueillera également les associations.

Merci à Philippe Truquet d’avoir pris le temps de me présenter un chantier d’envergure qui marquera son passage et justifie notre sincère reconnaissance. +d’images

Institut français – Galerie Delacroix

En visitant la galerie Delacroix, attenante au campus consulaire, j’ai apprécié le travail proposé par Omar Mahfoudi, un artiste né à Tanger qui vit en France.

J’ai interrogé Philippe Truquet, directeur IFT, sur le modèle économique de la galerie.

Le produit de la vente des œuvres d’art exposées rapporte 50% à une galerie privée.

Très surpris d’apprendre que le fonctionnement de cette galerie repose uniquement sur l’argent du contribuable. Le directeur de l’IFT a plaidé sans succès pour un reversement d’une commission à minima de 20% pour participer aux frais. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, il ne m’apparaît vraiment pas raisonnable de faire fonctionner une structure exclusivement sur fonds publics. +d’images

En circonscription au Maroc – Casablanca, Rabat (15-16 juillet 2025)

CASABLANCA

Communauté française

Fête nationale

À l’invitation de Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, j’ai participé à la célébration de notre fête nationale, ce 15 juillet, dans les jardins du consulat général.

À l’issue du discours émouvant de la consule générale, venue en poste à Casablanca pour assurer un intérim de 8 mois, Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, lui a rendu un hommage appuyé qui a été chaleureusement applaudi par les participants.

L’ambassadeur a rappelé la force des liens tissés entre le Maroc et la France.

La dynamique de la relation bilatérale est sortie renforcée suite à la visite d’État du président Emmanuel Macron, en octobre 2024.

Plus de 10 milliards d’euros d’accords ont été signés avec des entreprises françaises.

La réception ouverte à la communauté française et à des personnalités locales s’est tenue en présence du Wali de Casablanca ; du commandant de la place d’armes et de la maire de Casablanca.

Ravi d’avoir échangé avec de nombreux compatriotes que j’ai croisé lors de mes précédents déplacements, à l’image de nos conseillers des Français de l’étranger à Casablanca, Gilles D’Agescy et Fatima El Ouafi, de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc, les membres du bureau de la CFCIM… +d’images

Consulat

Merci à Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, pour son accueil à la Résidence de France et l’entretien privilégié qu’elle m’a accordé à mon arrivée.

24.000 Français sont inscrits sur le registre de la circonscription de Casablanca.

Une grande activité du consulat est d’émettre des visas pour les Marocains souhaitant se rendre en France. 10% des visas émis par la France dans le monde (280 000), le sont au Maroc. Le nombre de demandes de visas pour étudier en France a progressé de 66% par rapport à 2024. Le nombre de dossiers enregistrés par Campus France a augmenté de 20%.

Nous avons évoqué également les questions liées aux fraudes détectées sur les aides sociales versées indûment en France pour des personnes établies au Maroc et sur celles liées au Narcotrafic. +d’images

Diplomatie économique

Saint-Gobain Maroc

Toute ma gratitude à Gilles Abensour, CEO de Saint-Gobain Maroc, et président de la section CCEF Maroc, qui compte 65 CCEF, pour m’avoir accueilli au siège social de la société, en compagnie de Pascal Capdevielle.

À cette occasion, Gilles Abensour m’a présenté l’extraordinaire développement cette société en moins de trois décennies. Saint Gobain a débuté en 1999 au Maroc. La société compte désormais 1000 collaborateurs dans le Royaume, répartis sur 9 sites pour un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros. J’ai salué le travail remarquable des équipes pour le développement de solutions constructives pour le confort, le bien-être et l’économie d’énergie dans les bâtiments.

Nous avons également visité le Showroom qui met en lumière l’ensemble des solutions offertes pour la construction. Pour finir, nous avons visité l’Académie de Formation, notamment la salle virtuelle et l’atelier technique Placo. Saint-Gobain Maroc a formé 11 000 personnes, à cette date, sur les produits et nouvelles méthodes constructives.

Autre sujet de fierté pour Gilles Abensour, la fondation Saint Gobain dépense 200.000 euros par an pour financer des projets sociaux.

Très heureux de cette visite d’une entreprise emblématique de la relation bilatérale entre la France et le Maroc. +d’images

RABAT

Diplomatie parlementaire

Chambre des représentants

Très honoré d’avoir été invité, en compagnie de Pascal Capdevielle, à la Chambre des représentants par Dr Hafid Ouchchak, député et ancien maire de Sefrou, pour un entretien avec Mohamed Chaouki, président du groupe parlementaire Rassemblement National des Indépendants (RNI).

Nous avons fait un tour d’horizon de la relation bilatérale, de la situation politique dans l’Union européenne, et des enjeux géopolitiques.

J’ai été séduit par le dynamisme de mes collègues, et leur description des perspectives offertes par le développement du Maroc. Leur volonté de soutenir l’expansion des entreprises marocaines, intéressées par les opportunités d’investissement en France, démontre qu’ils portent une vision ambitieuse pour conforter l’essor économique du Royaume et le développement de nos deux pays.

Merci au Dr Hafid Ouchchak pour son invitation à prolonger l’entretien, à l’occasion d’une rencontre privilégiée.

Merci également au Dr Mohamed Zidouh, président du groupe d’amitié Maroc-France à la deuxième Chambre, pour le temps qu’il m’a accordé à la faveur d’un entretien téléphonique durant mon passage à Rabat. Très sensible à ses mots de bienveillants et sa volonté de s’assurer du bon déroulement de ma mission au Maroc. +d’images

Publication du rapport sur la situation des Français de l’étranger

Le rapport annuel du gouvernement sur la situation des Français établis hors de France vient de paraître.

Au 31 décembre 2024, 1 754 666 compatriotes étaient inscrits au Registre des Français établis hors de France, soit une hausse de 3,5 % par rapport à l’année précédente, une évolution dont je me félicite.

Quelques chiffres marquants :
• Plus d’un quart des inscrits (28 %) résident dans un pays de l’Union européenne.
• Près d’un tiers des Français de l’étranger sont binationaux.
• Au niveau des pays, la Suisse (172 313 inscrits), les États-Unis (159 981) le Royaume-Uni (141 593) la Belgique (123 781) et le Canada (119 256) restent les 5 premiers pays d’accueil pour la communauté française expatriée. Ils totalisent 40,9% de nos compatriotes inscrits au registre.

Dans son avant-propos, Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’Étranger, rappelle les priorités de son action : « Sécurité, modernisation, accompagnement et protection sociale au quotidien : tels sont les trois piliers qui guident mon engagement au service de nos compatriotes établis à l’étranger. »

Dans ce rapport, on retiendra notamment les avancées notables en matière de modernisation et de numérisation du service public consulaire.

Si vous vivez à l’étranger, il a forcément une rubrique qui vous intéresse :
– le réseau d’enseignement français à l’étranger ;
– la protection sociale et l’action sociale ;
– la sécurité des Français établis hors de France ;
– le soutien aux entreprises françaises à l’étranger et à la mobilité ;
– les dispositifs de volontariat international d’échanges et de solidarité ;
– l’administration des Français établis hors de France ;
– la coopération internationale (judiciaire, fiscal et social).

Lire le RAPPORT

Déclaration sur le 26ème anniversaire de la persécution des pratiquants de Falun Gong

Les membres de l’IPAC sont solidaires de Falun Gong et de toutes les autres communautés persécutées par la répression en cours

20 juillet 2025 – “Aujourd’hui, cela fait 26 ans que le gouvernement chinois a rendu illégale la pratique du Falun Gong en Chine, poursuivant une campagne brutale de persécution qui se poursuit à ce jour.

Depuis 1999, les pratiquants de Falun Gong font face à la surveillance, la détention, la torture et la persécution idéologique. Un ensemble croissant de preuves rend maintenant difficile d’éviter la conclusion qu’ils ont été victimes d’un programme de prélèvement forcé d’organes dirigé par l’État.

Dans la Chine de Xi, la persécution des groupes religieux et spirituels ne se limite pas au Falun Gong. Les églises chrétiennes sont démolies, les bouddhistes tibétains font face à l’effacement culturel, et les Ouïghours et d’autres communautés majoritairement musulmanes restent soumis à l’internement et au travail forcé.

L’IPAC réaffirme le droit universel à la liberté de pensée et de religion tel qu’il est inscrit dans le droit international. Personne ne devrait faire face à la persécution pour ses croyances. Nous sommes solidaires avec les pratiquants de Falun Gong et toutes les autres communautés persécutées en République populaire de Chine, qui sont privées de leurs droits en vertu de l’article 18, et nous réitérons notre appel à nos gouvernements pour soutenir et défendre la liberté religieuse dans le monde entier en tenant les autorités chinoises responsables de leurs abus”.

Statement on the 26th Anniversary of the Persecution of Falun Gong Practitioners

La France renforce ses liens avec Taïwan autour des semi-conducteurs

Ravi d’avoir retrouvé Clémentine Pei-chih Ho, ambassadrice de Taïwan en France, ce 1er juillet, accompagnée de son équipe, pour échanger sur le développement de notre coopération économique, en présence de Stéphane Peden, directeur général de la CCI France-Taiwan.

(g. à d.) Élodie Wei, directrice adjointe du Bureau de représentation de Taïwan en France (BRTF) ; Clémentine Pei-chih Ho, ambassadrice de Taiwan en France et directrice du BRTF ; Léon Wu, secrétaire en charge de l’économie du BRTF ; Stéphane Peden, directeur général de la CCI France-Taiwan ; Olivier Cadic

Stéphane Peden œuvre activement pour fédérer les fleurons de l’écosystème français des semi-conducteurs à l’occasion du salon Semicon, deuxième plus grand rendez-vous mondial du secteur, qui se tiendra à Taipei du 10 au 12 septembre 2025.

L’objectif du Pavillon France est de réunir à nouveau la Team France, comme lors de l’édition 2024, première participation française, couronnée de succès. Nos entreprises nationales pourront y partager un espace commun ou disposer de stands attenants.

Pour 2025, la Chambre de commerce France-Taiwan ambitionne d’étendre notre présence à l’ensemble des technologies liées aux semi-conducteurs, incluant notamment le recyclage des eaux usées, domaine d’excellence de Veolia.