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En circonscription au Brésil (1/2) – Rio de Janeiro & Itaguaí – 08–10 juin 2025

Troisième déplacement à Rio de Janeiro pour accomplir, avant leur départ à la retraite, une dernière mission avec Gérard Maréchal, consul général de France à Rio ; et Serge Borg, attaché de coopération éducative, et témoigner ma reconnaissance à ces deux diplomates, devenus des amis.

Deux ans après mon précédent passage en leur compagnie, nous avons pu évaluer ensemble les progrès accomplis.

À quelques mois de la COP 30, qui se tiendra à Belem, Gérard nous a fait découvrir un quartier de Rio, où 60 000 cariocas vivent sur de petites îles, au milieu d’une biodiversité préservée. À 20 minutes de Copacabana, où les locaux déambulent ou font leur sport, sous la protection du Corcovado, d’autres se détendent au milieu des mangroves, entre hérons et caïmans. Moment privilégié partagé avec leurs épouses Anne-Marie et Marilu.

J’adresse à Gérard et Serge toute ma gratitude pour l’organisation de mes séquences de travail. Ils ont toujours su s’extraire du travail en silo pour favoriser l’efficacité du résultat.

Merci également à Marie Godefroy (à l’image) conseillère des Français de l’étranger, pour la chaleur de son accueil et son dévouement en faveur des Français de Rio. +d’images

Communauté française

Réception

À l’issue de ce troisième déplacement à Rio de Janeiro, Gérard Maréchal, a organisé une rencontre avec la communauté française dans la bibliothèque / médiathèque de la Casa Europa qui contient plus de 20 000 ouvrages.

À quelques semaines de son départ du poste, le consul a prononcé un discours de reconnaissance très émouvant à chacun des membres de l’équipe.

En présence de Mélanie Montinard, présidente du conseil consulaire, et Marie Godefroy, conseillère des FDE, j’ai eu, à mon tour l’opportunité de saluer toutes les personnes qui m’ont accueilli tout au long de ce séjour, et pu faire la connaissance de Stéphanie Soton, présidente de Rio Accueil.

Cette réunion m’a offert l’opportunité de saluer le consul général pour ses remarquables accomplissements, en poste, depuis mon précédent passage.

La Maison de France / Casa Europa restera le centre culturel et diplomatique franco-allemand, qui ancre la présence française à Rio. Cela lui doit beaucoup.

Son initiative de rendre une identité à la gastronomie française à Rio a conduit à la création de l’Association des chefs France-Brésil (ACFB) et à l’ouverture d’un restaurant/café dans la Casa Europa, proposant une cuisine signée par le chef français David Jobert.

Parmi ses autres interventions, son soutien à la professionnalisation du conseil de gestion du lycée Molière.

En souvenir de mon passage et pour marquer ma reconnaissance, j’ai remis à Gérard Maréchal, la médaille du Sénat qui marque le 150ème anniversaire de l’institution.

Dans un même élan de gratitude, j’ai également transmis cette médaille à Serge Borg, attaché de coopération éducative, qui a fait un travail considérable au service de la francophonie au Brésil.

Il y a deux ans, nous remettions ensemble le Label FrancEducation du Brésil au CIEP 449, un lycée public bilingue portugais-français (compte-rendu).

Serge a œuvré à l’élaboration et l’organisation de la 5ème journée mondiale des professeurs de français, à Brasilia, lors du congrès pan-américain des professeurs de français (compte-rendu). C’est lors de cet événement qu’il m’a sensibilisé pour que je contribue à convaincre mes collègues parlementaires brésiliens de renoncer au projet de loi qui aurait fait disparaître l’enseignement du français dans les écoles publiques brésiliennes, s’ils avaient rendu l’apprentissage de l’espagnol obligatoire, en seconde langue.

Le passage de Gérard et de Serge à Rio aura été très utile pour notre communauté. Ils laisseront un très bon souvenir lorsqu’ils repartiront ensemble à Paris, fin août.

Heureux que de nombreux témoins aient pu se joindre à cette réception très émouvante. +d’images

Consulat – Casa Europa

Lors de mon précédent passage à Rio de Janeiro, il y a deux ans, le MEAE envisageait de céder la Casa da Europa, pour des raisons financières.

Historiquement, le bâtiment est l’ancien Théâtre Maison de France, inauguré en 1956, rebaptisé Casa da Europa quand s’y sont associés les consulats de l’Allemagne.

Marie Godefroy, conseillère des Français de l’étranger, m’avait sollicité pour contester cette orientation. Gérard Maréchal, consul général à Rio, également, m’avait expliqué qu’il souhaitait convaincre sa hiérarchie de rénover le bâtiment plutôt que de le vendre. Son objectif a été atteint.

Avant de repartir cet été à Paris, et à la veille du premier jour des travaux de rénovation, le consul général a organisé une réunion de présentation en présence des conseillères des Français de l’étranger.

Présentation du projet de rénovation technique par Cyril Bossard (Chef de l’antenne de la DIL) pour un budget de 8,6 millions d’euros. La date d’achèvement des travaux est prévue pour janvier 2027.

La création de l’IFCA : Institut Culturel Franco-Allemand a été présentée par Caroline Vabret, attachée de coopération et d’action culturelle. C’est un symbole unique de coopération européenne et un pôle dynamique de la vie culturelle et intellectuelle de Rio. +d’images

Diplomatie économique

Naval Group (à Itaguaí)

En compagnie de Gérard Maréchal, consul général de Rio, j’ai visité la base navale d’Itaguaí, projet majeur de la coopération de défense entre la France et le Brésil, où a été lancée, en 2008, la construction de quatre sous-marins de classe Scorpène, issus du Programme de Développement des Sous-marins (PROSUB).

Construits sous licence française, avec transfert de technologie, le Riachuelo (S40), premier de la série, est déjà en service.

L’amiral Humberto Caldas da Silveira JR m’a invité à monter sur le Tonelero (S42), troisième de la série, lancé en mars 2024 par les présidents Macron et Lula. Son achèvement est programmé pour la fin 2025.

Notre délégation a pu voir le Angostura (S43), quatrième de la liste, en cours de construction, et participer à une plongée dans le simulateur.

La base navale d’Itaguaí va être agrandie pour accompagner la conception et la réalisation de la partie non-nucléaire du futur sous-marin à propulsion nucléaire brésilien.

Pour conduire ce programme, Itaguaí Construções Navais (ICN), joint-venture entre Novonor (Brésil) et Naval Group (France), est responsable de l’assemblage et de l’intégration des sous-marins sur le site d’Itaguaí.

Merci à l’amiral Humberto Caldas da Silveira JR, coordinateur général du programme, et aux militaires brésiliens pour leur accueil et tout le temps qu’il m’ont consacré. Toute ma reconnaissance également à l’équipe de Naval Groupe menée par Renaud Poyet, pour les éléments d’information communiqués. Leur action et leurs résultats font honneur à notre pays. +d’images

L’Oréal – Centre de recherche et d’innovation

À l’invitation de Patrick Sabatier, directeur des relations institutionnelles de l’Oréal, j’ai eu le privilège de pouvoir visiter leur centre de recherche et développement.

L’Oréal a consacré 1,3 milliards d’euros à la recherche en 2024.

La variété de la population brésilienne se vérifie par la présence de 55 types de peau sur 66 tons possibles.
Tous les types de cheveux sont présents au Brésil.
Ce n’est pas parce que la peau est mate qu’il ne faut pas la protéger.
Les effets du soleil ont pour conséquences de créer des cancers sur tous les types de peau.

Pour L’Oréal, l’histoire de la photo-protection a démarré avec l’arrivée des congés payés en France, il y a 85 ans.

La société cherche à convaincre les autorités chinoises de stopper les tests sur les animaux.
À titre d’exemple, la Chine est le seul pays à obliger de tester les produits de coloration sur les animaux.

Je suis ressorti impressionné par ce bâtiment dédié à la recherche et l’ingéniosité de ses laboratoires.

Avant de partir, j’ai remis une médaille du Sénat à Patrick Sabatier.

J’aurais aussi bien pu le faire au lycée Molière ou à la CCIFB qu’il a présidé durant 10 ans.

Mais tout ce que Patrick a apporté à notre communauté, avec son sens de l’intérêt général, n’aurait pas été possible, sans son travail acharné pour contribuer à la réussite, au Brésil, d’une des entreprises françaises les plus emblématiques. Aussi, il était plus approprié de laisser ce souvenir à Patrick, dans son entreprise à la formule légendaire, dont on peut s’inspirer pour cette circonstance, parce qu’assurément… il le vaut bien ! +d’images

French Tech

Rencontre et échanges très fructueux avec deux membres de la French Tech à Rio de Janeiro:
. Antoine Clauzel, directeur d’AdoroCinema et des réseaux sociaux pour Webedia Brazil, un groupe basé en France spécialiste des communautés en ligne.
. Sylvain Joyeux, co-fondateur et directeur de Tide Wise, une entreprise qui fournit des services maritimes avec des systèmes sans pilote.

La French Tech au Brésil regroupe plus de 200 sociétés de technologie, des filiales de sociétés françaises implantées au Brésil : Ubisoft, BlaBlaCar, Webedia, Gameloft, Equativ, Le Wagon, Ingenico, Teads, Ecritel, Deezer, Edenred… et des sociétés montées par des entrepreneurs français installés au Brésil : Loggi, Daki, A55, Zarpo, MOX Digital, Abacashi, Piktiz… des startups brésiliennes avec un management français ou francophone : Geru, Solfácil, Revelo, Wildlife Studios, MetaKosmos…

Leurs objectifs : Appuyer les projets d’implantation de sociétés technologiques françaises au Brésil ; Promouvoir le savoir-faire technologique des sociétés françaises au Brésil via la création de partenariats et d’échanges ; Accompagner les entrepreneurs dans leur quotidien.

Un secteur où, contre toute attente, la langue française est très présente. Merci à Juliette Petit (Business France), Renaud Gaillard (ambassade de France au Brésil), Gérard Maréchal et Serge Borg pour leur participation. +d’images

Chambre de commerce et d’industrie France-Brésil (Câmara de Comércio França Brasil – CCIFB)

À la faveur de mon retour à Rio, qui avait accueilli, deux ans plus tôt, la réunion régionale des CCEF pour l’Amérique latine (compte-rendu), la CCIFB a organisé deux séquences :

D’abord une rencontre avec des membres du nouveau bureau exécutif, dont :
•⁠ ⁠Patrick Sabatier (L’Oréal) qui a transmis la présidence à Jean-Michel Lang (Vinci Énergies Brésil), en déplacement à Paris ;
•⁠ ⁠Carlos Castro (avocat) dont le cabinet rassemble 700 avocats dans 18 bureaux ;
•⁠ ⁠Jean-Michel Tomas (Safran) dont la société équipe en moteurs la moitié des hélicoptères du Brésil ;
•⁠ ⁠Aurelien Patrick Maudonnet (Helexia Brasil) acteur clé de la transition énergétique au Brésil
•⁠ ⁠Rodrigo Santiago (cabinet affaires publiques) a longtemps représenté Michelin et m’a alerté sur les conséquences de l’importation massive de pneus chinois qui menace de faire disparaître à court terme l’industrie du pneu brésilien.

Dans un second temps, nous avons été rejoints par d’autres membres pour une réunion élargie : Veronica Vara (EDF Brésil), Pascal Gras (Movisafe) ; Sophie Laffite, consule générale adjointe, et Renaud Gaillard, conseiller régional pour l’INPI et la protection des marques.

Les entreprises françaises au Brésil restent le 1er employeur étranger (550.000 employés) devant la Chine et les USA.

1500 entreprises avec la quasi-totalité du CAC 40 : L’Oréal, TotalEnergies, Carrefour, Renault, Safran… y sont établies.

Les accords de libres échanges sont susceptibles de permettre l’expansion de notre économie. J’ai rappelé ma position personnelle favorable à l’accord du Mercosur et regretté d’avoir été seul à m’exprimer en ce sens au Sénat.

Nous avons eu des échanges très fructueux, notamment sur les énergies renouvelables, et les apports de l’IA. Merci aux participants pour le précieux partage d’expériences. +d’images

Enseignement

Lycée international français Molière

En entendant la musique résonner à mon arrivée au lycée international français Molière en compagnie de Gérard Maréchal et Serge Borg, j’aurais pu croire à un accueil exceptionnel du proviseur Victor Irmann et de Patrick Sabatier, président de la SFBE, pour marquer mon retour dans l’établissement, neuf ans plus tard.

En découvrant les enfants subjugués par l’orchestre, j’ai vite compris.
Ici, ce sont les enfants d’abord !
L’établissement accueille 888 élèves dont 45% sont français et 50% brésiliens.

À l’issue de la visite en compagnie de l’équipe de direction, j’ai eu trois entretiens successifs avec M. Chouteau, représentant des personnels ; Mme Maia et M. Mafra, représentants élus des parents d’élèves, puis une présentation du projet d’établissement pour l’agrandissement des locaux par Patrick Sabatier et M. Picavet, directeur financier recruté par la SFBE.

La SFBE est une société à but non lucratif, constituée par des entreprises qui ont amené du capital pour reprendre la gouvernance de l’établissement en difficulté financière, suite au Covid. La priorité du comité exécutif a été de redresser les comptes qui affichaient une forte perte en 2022. L’équilibre financier a été retrouvé et la trésorerie permet désormais d’aborder l’avenir avec sérénité.

L’objectif est désormais d’écrire un plan à 10 ans qui permettra de viser des effectifs de 1200 élèves d’ici à 2033.

Heureux d’observer que l’idée de professionnaliser le conseil d’administration discutée lors de mon précédent passage, à l’image de ce qui avait été fait à Londres pour le CFBL et Churchill, a porté ses fruits.

Félicitations à Patrick Sabatier, aux membres du conseil d’administration et à toute l’équipe conduite par le proviseur pour ce remarquable accomplissement et les perspectives qu’ils nous offrent ! +d’images

Culture

Alliance française

Merci à Katia Chalita, présidente, Nathalie Lacoste, directrice de l’Alliance française de Rio et à son équipe pour leur accueil, afin de me permettre de donner ma conférence “Le monde, tel que je le vois”.

Toute ma reconnaissance à Serge Borg, attaché de coopération éducative, pour avoir lancé la conférence et animé le débat avec l’assistance, en présence de Gérard Maréchal, consul général et des conseillères des Français de l’étranger, Marie Godefroy (Rio) et Anna-Fabia Ferraz Martins (São Paulo).

L’Alliance française de Rio est un acteur culturel majeur, fondée il y 140 ans.

Très heureux d’avoir pu partager mes observations sur l’état du monde, à la lumière des 596 déplacements effectués dans 115 pays, sur les dix dernières années. +d’images

Médias – « 50 ans de l’ANEFE : un tournant pour l’enseignement français à l’étranger » (Expat.com – 22/05/2025)

Merci à Julien Faliu (Expat.com) de m’avoir donné l’opportunité de présenter l’ANEFE et ses perspectives. Après avoir permis la création de dizaines d’établissements, l’ANEFE a fait évoluer ses statuts, en 2024, de manière à pouvoir faire bénéficier les établissements de ses conseils pour le montage des dossiers permettant d’obtenir la garantie de l’État dans le cadre du nouveau dispositif géré par l’AEFE.

Extrait de l’article :

À l’occasion de ses 50 ans, l’Association Nationale des Écoles Françaises de l’Étranger (ANEFE) met en lumière un demi-siècle d’engagement au service de l’éducation francophone à l’international. Depuis 2021, elle est présidée par Olivier Cadic, Sénateur des Français établis hors de France, qui œuvre depuis 2014 pour renforcer le lien entre la France et ses communautés expatriées. Dans cet entretien, il revient sur les missions de l’ANEFE, son évolution récente, les défis du réseau éducatif français à l’étranger et les ambitions portées pour les années à venir.

Pourriez-vous décrire les missions de l’ANEFE ? Quel est le rôle de l’ANEFE au conseil d’administration de l’AEFE, l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger ?)
L’ANEFE est représentée au conseil d’administration de l’AEFE par son Secrétaire général qui peut intervenir uniquement en qualité d’expert et exclusivement dans le domaine de l’investissement immobilier.

Combien d’écoles françaises sont membres de l’ANEFE, dans quels pays ?
Depuis 2020, c’est l’AEFE qui présente en commission interministérielle les dossiers des écoles françaises souhaitant obtenir la garantie de l’État français pour leurs emprunts contractés pour développer leurs projets immobiliers. Cependant, l’ANEFE continue à gérer les dossiers antérieurs à 2020 pour lesquels la garantie de l’État a été obtenue, et ce pour une cinquantaine d’écoles qui se situent sur les cinq continents. La gestion de ces dossiers se poursuivra jusqu’en 2050.

Lire la suite de l’entretien

GIA France-Pays du Golfe – Solidarité avec le Qatar – Communiqué

COMMUNIQUE DE PRESSE

Frappes de missiles iraniens sur le territoire qatari : le groupe d’amitié France-Pays du Golfe exprime sa solidarité avec le Qatar

Olivier Cadic, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays du Golfe du Sénat, exprime sa solidarité pleine et entière à l’égard du Qatar et de ses habitants à la suite des frappes conduites par l’Iran contre les forces américaines basées au Qatar.

Affirmant son attachement à la sécurité et à la souveraineté du Qatar, comme de l’ensemble de ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, le président du groupe d’amitié appelle l’ensemble des acteurs à la retenue et à la désescalade en vue de trouver une solution diplomatique à ce conflit.

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe s’était rendu au Qatar en avril dernier, où il avait rencontré notamment le Premier ministre et le Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Président du Conseil de la Shoura.

Communiqué publié sur le site du Sénat, le 24 juin 2025

Médias – Olivier Cadic : “Pour Israël, la meilleure défense, c’est la surprise” (Public Sénat – 18 juin 2025 – Vidéo 41m)

Ce 18 juin, suite à la séance des Questions d’actualité au gouvernement, je me suis rendu sur le plateau de Public Sénat pour débattre avec mes collègues Hélène Conway-Mouret, Valérie Boyer et Ahmed Laoudj de trois sujets, au micro de Tâm Tran Huy.

D’abord, le conflit Iran-Israël.
J’ai constaté que nous vivons une nouvelle escalade qui en appellera une suivante.
Comme l’a rappelé Hélène Conway-Mouret, elle et moi, nous représentons, à la fois, nos compatriotes en Iran et en Israël et nous sommes très soucieux de leur sécurité.
Il est un fait que le régime des mollahs crée depuis 1979 du chaos dans la région et alimente le terrorisme. La politique de l’otage étant une forme de terrorisme : deux citoyens français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont détenus en Iran depuis trois ans, nous l’avons rappelé.

Puis, le conflit Ukraine-Russie.
Ce même jour, en début d’après-midi, Rouslan Stefantchouk, président de la Rada, parlement ukrainien, était venu dans l’hémicycle nous inviter à soutenir son pays et saisir les avoirs russes `
Il faut évidemment durcir nos sanctions, tout en se préparant au pire face à des états expansionnistes qui nous attaquent déjà au quotidien, via la guerre hybride.

Enfin, le conclave sur les retraites.
Devant l’enlisement des négociations entre partenaires sociaux, un principe de réalité s’impose à nous. Pensons qu’en 1970, il y avait 3000 centenaires ; ils sont 42.000 aujourd’hui. Leur nombre double allègrement tous les dix ans.

Cybersécurité – Rencontre avec les responsables cyber de Paris Europlace

Ravi d’être intervenu, ce 19 juin, à La Défense, devant le groupe de travail Cybersécurité de Paris Europlace, présidé par Corentin Lancrenon (à l’image), directeur de la Sécurité du groupe Société Générale.

Paris Europlace regroupe toutes les parties prenantes de la place financière de Paris, soit plus de 600 acteurs de l’écosystème financier*, qu’il promeut en France et à l’international.

Le groupe Cybersécurité regroupe les responsables cyber de ses principaux adhérents pour assurer une veille sur l’évolution des menaces, en se basant en particulier sur les retours d’expérience des opérateurs de services essentiels et des entreprises, financières ou non.

La finance est l’un des secteurs de prédilection des attaques cyber, au point que la Banque de France considère le risque cyber comme le risque structurel le plus élevé. C’est en partant de ce constat que la commission spéciale Cybersécurité que je préside au Sénat a organisé une table ronde, en février dernier, avec les autorités de régulation financière (AMF, ACPR). Nous voulions entendre l’avis de la profession lors de nos travaux sur la transposition en droit français de la directive européenne dite Dora, relative à la résilience cyber du secteur financier (compte-rendu).

Mon intervention, avant une session de questions-réponses, a couvert les thématiques suivantes :
. L’écosystème cybersécurité en France : quelles évolutions ? Est-il adapté ?
. Actualité réglementaire française et européenne ;
. La cybersécurité au sein du secteur financier vue du Sénat : quelle appréciation ? Quelles attentes ?
Voir mon discours introductif

Merci à Olivier Vigna, délégué général adjoint de Paris Europlace, pour avoir tout agencé au mieux.

(*) banques, assurances, gestionnaires d’actifs, intermédiaires, fintechs, entreprises industrielles et commerciales, sociétés de conseil, cabinets d’avocats, acteurs publics…

Paris Cyber Summit (2-4 juin) – Taïwan, Chiffrement, Cyberdéfense

Une vingtaine d’experts mondiaux de la cybersécurité m’ont fait l’honneur de venir échanger au Sénat, par deux fois, pour évoquer la situation à Taïwan (2 juin) et les progrès du chiffrement (4 juin).

Tous étaient en France à l’occasion du Paris Cyber Summit, colloque organisé par Sébastien Garnault, fondateur de la Cyber Task Force.

Avec Sébastien, nous avions déjà organisé une rencontre d’experts, l’an dernier, qui nous avait permis de réfléchir face aux menaces du groupe de hackers chinois APT (compte-rendu).

Je suis également intervenu, le 4 juin, au cours de ce sommet international pour participer à une table ronde.

Réunion Taïwan (02 juin)

En ouverture de la réunion, en mode Chatham house, il a été rappelé que la moitié du commerce maritime mondial transite par la mer de Chine méridionale, aujourd’hui sous haute tension du fait des manœuvres chinoises. Selon les États-Unis, la Chine vient d’établir une base militaire au Cambodge pour servir de point de ravitaillement pour ses forces navales en plein développement.

Si l’invasion terrestre de l’Ile est une option clairement affichée par la Chine, les cyberattaques journalières ont d’ores et déjà créé un champ de bataille majeur. La région de Taïwan est fortement exposée à des activités APT (Advanced Persistent Threats). Il a été souligné que les attaques APT concernent aussi les objets connectés du quotidien qui constituent un réel danger pour la sécurité numérique.

Certains ont suggéré un renforcement des relations interpersonnelles et économiques (business-to-business, people-to-people) qui évitent le déclenchement de tensions diplomatiques. Il a aussi été recommandé d’aider directement Taïwan à cartographier ses failles, afin d’améliorer sa capacité de défense ou encore de renforcer notre coopération avec les fabricants de semiconducteurs. Liste des participants à cette réunion

Réunion Chiffrement (04 juin)

Lors de cette seconde rencontre au Sénat, toujours en mode Chatham house, les experts ont d’abord présenté un état de la menace qui pèse sur nos communications numériques.

Les grands opérateurs, notamment ceux qui nous permettent d’échanger des messages, servent, de fait, de tiers de confiance.

Pour être idéal un chiffrement devrait comprendre deux aspects : une brique de confidentialité et une brique d’authentification (savoir à qui je parle), ce second point est techniquement complexe à garantir.

Progresser dans la voie du chiffrement ravive un sujet de société : comment continuer à tracer les individus suspectés d’activités illicites, comme c’était relativement aisé ces dernières années ? Autrement dit, comment concilier les notions de liberté et de confidentialité avec la traque de criminels avérés ou potentiels sur les réseaux ? Cela nécessite en particulier de pouvoir retracer le champ de leurs activités malveillantes.

Comment concilier l’inconciliable ? Par le dialogue, chacun en a convenu. Un dialogue entre experts sur le fondement de la bonne volonté et de la responsabilité sociétale des entreprises.

Table ronde (04 juin)

Intervention au Paris Cyber Summit, à la Maison de la Chimie, dans le cadre d’une table ronde, intitulée « Quelles nouvelles stratégies de cyberdéfense émergent dans les tendances internationales ? » (which new approaches to cyberdefence in the new international trend?)

J’ai eu le plaisir de débattre avec
. Raimond Kaljulaid, Member of Parliament, Vice-Chair of the NATO PA Defence and Security Committee’s sub-committee on Future Security and Defence Capabilities
. Sami Khoury, Senior Official for Cyber Security, Government of Canada

Notre modérateur était Chris Painter, Founding Principal, The Cyber Policy Group

Tandis que la guerre hybride, menée notamment par la Russie et la Chine, s’intensifie, on peut se demander si les Européens sont conscients qu’un conflit est déjà en cours ?

En France, le dôme cyber a tenu en 2024 !

Face aux cybermenaces, ingérences étrangères et campagnes de désinformation, j’ai présenté nos travaux parlementaires pour hausser le niveau de cybersécurité de nos citoyens et de nos organisations.

J’ai expliqué dans quel état d’esprit je préside la commission spéciale sénatoriale sur le projet de loi relatif à la résilience des entités critiques et au renforcement de la cybersécurité. Notre travail a consisté à préparer la transposition de trois directives européennes (dites REC, NIS2 et DORA) en droit français, en cherchant l’équilibre entre le besoin de sécurité nationale et l’acceptation des normes par les acteurs.

Notre objectif n’est pas, en effet, d’empêcher les cyber-attaques, mais d’être résilients, dans le cadre d’une loi faite pour les professionnels, à l’écoute des professionnels.

Et si la montée en compétence numérique de tous était déclarée Grande Cause nationale 2026 ? Avec ma collègue Catherine Morin-Desailly, nous avons adressé en ce sens un courrier au Premier ministre, en avril dernier (lire).

Médias – Olivier Cadic : “On imagine mal Israël se confronter seul à l’Iran” (Public Sénat – 20 juin 2025 – Vidéo 26m)

Ce 20 mars, j’étais l’invité d’Oriane Mancini sur Public Sénat, dans son émission “Bonjour chez vous !” pour traiter de l’actualité internationale.

Extrait de Public Sénat :

Donald Trump a annoncé hier soir qu’il prendrait sa décision dans les deux prochaines semaines quant à une éventuelle intervention des États-Unis dans le conflit opposant l’Iran à Israël. Selon Olivier Cadic, sénateur (Union centriste) représentant les Français établis hors de France, cette déclaration constitue une « démonstration de puissance… pour montrer que Trump est en capacité d’épauler Israël ». Il souligne également l’asymétrie du rapport de force entre les deux pays : « Israël, pays de 10 millions d’habitants attaque directement l’Iran, pays de 92 millions d’habitants ». Dès lors, ajoute-t-il, « on imagine mal Israël se confronter seul à l’Iran ». Concernant les objectifs de ce conflit, le vice-Président de la Commission des Affaires étrangères juge qu’il est ambitieux pour Israël « de faire tomber le régime iranien à distance ».

Conflit Israël-Iran, position de la France, dispositifs de rapatriement, guerre en l’Ukraine, sommet de l’OTAN… j’ai répondu aux questions suivantes de la part d’Oriane Mancini, Quentin Calmet et Jefferson Desport :

> Donald Trump dit qu’il donnera sa réponse pour une attaque des États-Unis en appui d’Israël d’ici deux semaines. Est-ce que cela montre qu’il hésite ou, au contraire, qu’il veut remettre de l’incertitude dans le conflit ?

> Selon vous, quel était le but de guerre quand Israël a attaqué : démanteler le programme nucléaire iranien ou faire tomber le régime ?

> L’Iran promet de riposter en cas d’attaque américaine, est-ce que vous craignez des attaques iraniennes contre des bases américaines dans les États du Golfe ?

> Au début des frappes, Emmanuel Macron disait soutenir Israël. Ces derniers jours, il dit qu’il faut une désescalade et qu’Israël ne doit frapper que des cibles nucléaires. Vous la trouvez si claire que cela, la position de la France ?

> Aujourd’hui à Genève, il a une réunion des ministres des affaires étrangères français, allemand et britannique qui rencontrent leur homologue iranien avec la cheffe de la diplomatie européenne. Est-ce que vous pensez que les trois ministres vont convaincre les Iraniens de quelque chose ?

> La conférence des Nations unis pour une solution à deux états a été reportée. Est-ce qu’il faut que la France reconnaisse l’État de Palestine dans un futur très proche ?

> Quelle est la situation de nos compatriotes en Israël et en Iran ?

> Hier, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a proposé des solutions pour évacuer nos ressortissants. Qu’est-ce que vous pensez de ces annonces ? Est-ce que c’est réaliste de voir nos ressortissants en Iran faire le chemin par la route (vers l’Arménie et la Turquie) ?

> Qu’est-ce que vous savez du profil de ces 900 Français ou binationaux qui sont toujours en Iran ?

> 150.000 de nos ressortissants en Israël peuvent sortir par la route en gagnant la Jordanie et l’Égypte, où des vols continuent d’être opérés. Qu’est-ce qu’on peut dire de cette solution proposée par l’exécutif ?

> Est-ce que vous êtes directement amené à conseiller ces Français ? Qu’est-ce que vous avez pu faire dans la situation actuelle ?

> La France consacre déjà 2,1% de son PIB à sa Défense. Pensez-vous qu’elle aura les moyens d’une telle ambition, sachant qu’elle cherche par ailleurs 40 milliards d’économies ?

> A La Haye, un prochain sommet de l’OTAN réunira les alliés. Avec la menace de désengagement de Trump, est-ce que vous pensez que l’article 5 du traité qui incarne la solidarité militaire est toujours d’actualité ou est-elle fragilisée ?

> Est-ce que l’Ukraine a raison de craindre que le conflit entre Israël et l’Iran ne la relègue au second plan ?

> Cette semaine au Sénat, il y avait Rouslan Stefantchouk, président de la Rada, le parlement ukrainien. Il a lancé un appel. Que peut faire le Sénat français aujourd’hui ?

Sénat – Inde – Chambre de commerce franco-indienne

En novembre dernier, à New Delhi, j’ai eu le plaisir de visiter les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie franco-indienne (IFCCI), accueilli par Payal S. Kanwar, sa directrice (compte-rendu).

En partenariat avec les CCE, la chambre avait organisé le forum APAC (Asie Pacifique) auquel j’avais participé en présence de notre ministre Sophie Primas.

Puis, croisant Bénédicte Brouard, présidente d’Honneur de l’IFCCI, au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) au Caire, en mai dernier, nous nous sommes entendus pour accueillir au Sénat la prochaine AG de la Chambre.

Cette idée a été rendue possible, grâce à ma collègue Mireille Jouve, présidente du groupe d’amitié France-Inde. Ce 16 juin, l’AG s’est tenue au Sénat sous la houlette de Coumar Ananda, président exécutif. A la fin des travaux, je m’y suis rendu en compagnie de Sanjeev Singla, ambassadeur d’Inde en France

Nous avons rappelé que la visite à Paris du Premier ministre, Narendra Modi, en février 2025, à l’invitation du président Emmanuel Macron, avait permis de réaffirmer notre attachement à renforcer notre coopération bilatérale.

A ce titre, l’ambassadeur a fait un tour d’horizon de nos partenariats de pointe, notamment dans le domaine de la défense, de l’aviation civile ou du spatial, soulignant notre goût commun pour la créativité et l’innovation.

C’est tout naturellement que la France et l’Inde ont coprésidé, lors de la venue de M. Modi, le Sommet sur l’action pour l’intelligence artificielle et plusieurs start-ups indiennes étaient présentes au sein de l’incubateur français Station F.

Cette AG s’est conclue avec la présentation du programme Jeunes Talents, initié par la chambre, permettant des échanges croisés de talents français et indiens (de moins de 35 ans) pour contribuer à favoriser les relations d’affaires entre les entreprises de nos deux pays.

En circonscription en Suisse – Genève (25-27 mai 2025)

Les 26 et 27 mai, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, m’a fait l’honneur de m’accueillir à nouveau, à l’occasion de 48 heures d’échanges riches à Genève.

À la faveur de 3 conférences suivies de débats et de 2 petits-déjeuners avec des adhérents de la Chambre, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux membres et participants mobilisés par les questions géopolitiques.

Ce fut une formidable opportunité de mettre en lumière les initiatives franco-suisses en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de coopération économique.

Ces moments privilégiés ont illustré la vitalité du réseau franco-suisse, la richesse des coopérations transfrontalières et la volonté partagée de faire de la Suisse un espace d’opportunités.

Toute ma gratitude à Marie pour la qualité des événements proposés et la mise en valeur de mon travail au Sénat.

Un grand merci à Olivier Dupont, directeur de la CCIFS, ainsi qu’à l’ensemble des membres de l’équipe pour leur disponibilité et leur professionnalisme.

Toute ma reconnaissance à toutes les personnes qui se sont mobilisées pour concrétiser ces rencontres.

Diplomatie économique

CCI France-Suisse (CCIFS) – 1/5

Première séquence, un petit-déjeuner consacré à rencontrer plusieurs dirigeants d’entreprises du secteur de La Défense :

François Teissier, fondateur de Teissier Technique à Annecy, une société de mécanique de haute précision. François a développé un groupe d’entreprises pour diversifier ses activités ;

Yves Donin de Rozieres, fondateur de Cathyor Engineering en 1976, société spécialisée dans l’étude et le développement de systèmes à usage militaire ; Yves a été un ancien élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). J’ai été très touché par ses mots si bienveillants pour mon action sénatoriale.

Benoît Passuelo, responsable stratégie d’Elma Électronique, qui emploie 800 personnes sur 10 sites, dont la moitié aux USA.

Chacun d’entre eux témoignent d’un changement de perception de l’industrie de défense, qui est là pour protéger. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 2/5

Deuxième séquence, une conférence “Le monde tel que je le vois” avec des dirigeants d’entreprises* membres de la CCIFS, au sein du Club NowHere.

Ce Club d’investisseurs privé, élitiste et innovant, a été lancé fin 2023 dans le quartier des Eaux Vives, au sein d’une maison de maître protégée.

Il réunit investisseurs, visionnaires, talents émergents et créatifs impliqués dans les domaines de la blockchain, cryptomonnaies, intelligence artificielle, luxe, art et tech.

Une vingtaine d’entreprises au nom prestigieux de l’industrie et de la finance ont participé à cette séquence. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 3/5

Moment fort de la visite, le dîner-débat a rassemblé un public record pour ce format et affiché complet.

Aux côtés des membres du comité de soutien de la CCIFS, plusieurs personnalités institutionnelles ont honoré l’événement de leur présence: Clément Leclerc, consul général de France, Marie-Ange Rousselot, députée des Français établis hors de France – Suisse & Liechtenstein (suppléante de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie), Gilles Bordes, chef du service économique à l’ambassade de France en Suisse, Alexandre Epalle, directeur général de l’Office cantonal de l’Économie et de l’Innovation et Linda Chevalier, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Genève.

Dans son mot d’accueil, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, a rappelé l’origine même de la Chambre en 1894, née dans un contexte de tensions commerciales entre la France et la Suisse, et fondée pour encourager la relance du dialogue économique bilatéral.

J’ai partagé ensuite une analyse des tensions géopolitiques actuelles, des défis numériques et des enjeux de souveraineté économique, tout en répondant aux nombreuses questions suscitées au fil du repas. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 4/5

Le 27 mai au matin, les échanges se sont poursuivis lors d’un petit-déjeuner réunissant des dirigeants d’entreprises françaises implantées en Suisse : Armelle Comte, DG, et Yanis Yasbec (Air France) ; Jérôme Barra (Firmenic), et Antoine de Montmollin (Metalor).

Les discussions ont permis d’identifier des pistes d’action concrètes dans les domaines de la transition numérique, de la compétitivité des entreprises et de la défense des intérêts économiques bilatéraux.

Échange très instructif sur l’affinage des métaux précieux et en particulier concernant l’or. +d’images

CCI France-Suisse (CCIFS) – 5/5

Ultime séquence organisée par Marie Wattez, une conférence devant les membres du Club des Leaders, en présence de son fondateur, Jean-Sébastien Robine.

Le Club des Leaders à Genève est un réseau d’affaires et de networking de haut niveau, qui réunit environ 520 membres répartis dans plusieurs grandes villes européennes (Genève, Paris, Zurich, Monaco, Luxembourg, Londres, Gstaad).

J’ai été très honoré de partager ma perception de la situation internationale devant des décideurs influents de l’économie, la politique, la culture, l’art et la philanthropie.
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Cette rencontre a permis un dialogue franc et stimulant sur les grands enjeux contemporains : souveraineté et mondialisation, cybersécurité, rôle des diasporas entrepreneuriales et place de l’engagement politique à l’international.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, et ancien sénateur, pour ses mots élogieux, prononcés à l’issue de mon intervention. Je lui ai témoigné, à mon tour, mon admiration pour son parcours et sa réussite exceptionnelle qui inspirent tous les entrepreneurs de l’Hexagone.

Autre personnalité d’exception rencontrée, Francis Wahl, un investisseur de génie, engagé dans l’innovation et qui soutient l’école française de Genève.

Merci à Marie qui m’a offert l’opportunité de ces multiples rencontres qui constituent des souvenirs exceptionnels. +d’images

Communauté française

Consulat

En marge des rencontres organisées par la CCIFS, Clément Leclerc, consul général à Genève, m’a organisé deux séquences au consulat avec la participation de trois conseillers des Français de l’étranger : Guilhem Kokot, président du conseil consulaire de Genève, Linda Chevalier et Ilham Chahdi qui prendra la présidence du conseil consulaire au 1er juillet (à la suite d’une élection qui s’est tenue le 5 mai).

J’ai souhaité que nous déposions une gerbe devant le monument aux morts du consulat qui avait été vandalisé le 10 septembre 2024. Ces actes de vandalisme ont mis en lumière la nécessité de protéger un monument déjà restauré en 2021.

J’ai salué l’action du consul général qui a veillé à l’ajout de nouveaux monolithes pour honorer 291 soldats de la première guerre mondiale, précédemment omis.

Clément Leclerc m’a confié que le calcaire dans lequel leurs noms sont gravés provient des mêmes carrières, à Saint-Martin-Belle-Roche en Bourgogne, que celui du monument originel.

Dans un second temps, nous avons tenu une réunion consulaire, en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, pour évoquer en particulier les questions scolaires et le développement à venir du réseau d’écoles internationales locales prochainement homologuées. +d’images

Diplomatie parlementaire

ONU – Mission permanente

Entretien avec Céline Jurgensen, représentante permanente à l’ONU, en présence de Clément Leclerc, consul général.

On trouve, à Genève, plus de 40 organisations internationales et de très nombreuses ONG, notamment :
• ONU (Office des Nations Unies à Genève)
• Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)
• OMS (Organisation mondiale de la santé)
• OMC (Organisation mondiale du commerce)
• HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés)
• CICR (Comité international de la Croix-Rouge), etc.
Très heureux du choix d’une diplomate chevronnée pour représenter la France dans l’un de ses lieux stratégiques.

Pour Céline Jurgensen, l’Europe puissance est insuffisamment présente dans ces instances internationales.

Plusieurs organisations multilatérales dans lesquelles se jouent des enjeux sont sous le radar. Nous avons besoin de développer une vision transversale et une coordination européenne.

Je remercie notre diplomate de m’avoir averti sur de nombreux points méritant toute notre attention. +d’images

En circonscription en Espagne – Madrid (22–24 mai 2025)

Retour à Madrid, pour un 7ème déplacement dans la capitale du Royaume d’Espagne, à la faveur de ma participation au forum interparlementaire sur le renseignement et la sécurité au Sénat espagnol.

Je remercie Kareen Rispal, ambassadrice de France en Espagne de son invitation à la Résidence de France, pour une réunion de cadrage avec les chefs de service.

L’Espagne a accueilli 1,5 millions de migrants d’Amérique latine en 3 ans, ce qui a fait progresser mécaniquement la croissance du pays. Ainsi les 3,2 % de croissance affichés apparaissent d’abord liés à la croissance de la population.

L’absence de majorité parlementaire pour voter le budget, à l’image de ce que nous observons actuellement en France, amène l’Espagne à fonctionner sur le budget de 2023 en faisant voter le budget de l’année précédente sans vote depuis 2 ans. +d’images

Cybersécurité

Forum parlementaire Sur le Renseignement et la Sécurité (Parliamentary Intelligence-Security Forum)

À l’invitation de Robert Pittenger, ancien sénateur américain, j’ai participé au forum interparlementaire, qui a réuni, au Sénat espagnol, plus de 500 participants venus du monde entier.

Ce rassemblement sur trois jours m’a offert l’opportunité de retrouver de nombreux élus et experts, parmi lesquels des amis parlementaires roumains comme Titus Corlăţean et Cristian Bacanu, ou Neemat Frem du Liban.

Je me suis également entretenu avec Hennadiy Troukhanov, maire d’Odessa, et relayé son message de reconnaissance à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, pour le soutien fidèle qu’il lui apporte.

J’ai participé à une table ronde sur la cyber sécurité en compagnie du sénateur José Antonio Monago Terraza, Senate of Spain ; Dr. Paul J. Maurer, President of Montreat College ; et Dr. Varun Suthra, Director International Relations, KIIT University, Inde. +d’images

Texte de mon DISCOURS (traduit en français)

Ministère des Affaires étrangères / Cyber

Rencontre avec Fernando Nogales, coordinateur pour la cybersécurité et les menaces hybrides au ministère des Affaires étrangères, en compagnie de Vincent Guimard (Affaires européennes – Ambassade).

Nous avons échangé sur l’organisation espagnole en matière de cyber sécurité et sur les progrès concernant la transposition de NIS2 en Espagne.

Le projet de loi n’a toujours pas été présenté au Parlement. +d’images

Diplomatie économique

Service économique – CCEF

En 2024, la France a été le 3ème fournisseur et le premier client de l’Espagne.
Notre déficit commercial de 3,2 milliards d’euros s’est réduit de 40%.
La France est également le 4ème investisseur en Espagne.

L’Espagne est devenu le deuxième pays producteur d’automobiles en Europe après l’Allemagne et devance désormais la France, alors que l’Espagne ne dispose d’aucune marque espagnole.

Les équipements mécaniques, les matériels de transport et produits chimiques figurent parmi nos principaux secteurs exportateurs.

Merci à Cyril Forget, chef du service économique régional et à son équipe pour la brillante présentation qu’ils m’ont préparée.

Cette réunion m’a également permis de rencontrer Anne-Laure Viard (Forvis Mazars Group), qui devrait être prochainement élue à la présidence de la section locale des CCEF. +d’images

Chambre de commerce France-Espagne

Visite de “la Chambre” à Madrid qui fête ses 130 ans d’existence en 2025.

Entretien avec Sara Bieger, directrice qui a succédé à Bertrand Barthélemy après avoir occupé ce poste pendant trois décennies.

Ayant siégé au conseil d’administration de la chambre, Sara a immédiatement pu mettre les qualités issues de son expérience professionnelle au profit du développement collectif.

Les entreprises françaises emploient 500 000 personnes en Espagne, loin devant les Allemands (350 000).

Très heureux d’avoir pu échanger sur différentes idées susceptibles de contribuer au développement du réseau des chambres. +d’images

Communauté française

Consulat

Avec près de 35 577 inscrits au 31/12/24, le consulat général de France à Madrid constitue le 8ème poste au monde en termes de communauté française.

Madrid offre également les services consulaires aux compatriotes rattachés aux circonscriptions des consulats d’influence de Bilbao et Séville.

Quatre séquences d’échanges m’ont permis d’évoquer leur situation et leurs attentes.

Entretien avec Nathalie Berthy, consule générale de France à Madrid ; Visioconférence avec Marianne Carré (en médaillon), consule générale à Bilbao qui est également directrice de l’Institut français de Bilbao

Double entretien avec nos conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Madrid : Stéphanie Le Vaillant-Vignancour, également conseillère AFE pour la péninsule ibérique ; et Francis Huss que j’ai côtoyé à l’AFE lors de ma première élection en 2006.

Le consulat est poste pilote pour la certification de l’identité numérique et est intégré dans l’expérimentation concernant le renouvellement des passeports à distance.

Le retour d’expérience sur les conséquences de la panne électrique a fait évoluer le regard sur la sécurité des communications en cas de crise. +d’images

UFE Espagne / restaurant Allegorie

Coup de chapeau à Francis Huss, conseiller des FDE et président de l’UFE Espagne, pour son infatigable capacité à réunir et animer notre communauté française au travers de l’UFE Espagne.

Francis m’a offert l’opportunité d’échanger avec des compatriotes venus d’horizons différents aux opinions variées.

Et comme les paroles peuvent nourrir l’esprit mais pas le corps, Francis a choisi le Allegorie, le restaurant de Romain Lascarides, formé en France dans des tables étoilées.

Ouvert en novembre 2023, l’établissement a été récompensé par le Guide Michelin dès son 1er anniversaire, saluant son approche moderne et rigoureuse de la tradition culinaire française. Selon Romain : « manger, c’est nourrir l’esprit, la pensée et la faculté de juger ». Tout est dit !

Merci à Francis et aux participants pour leur franchise et d’avoir si bien… nourri les débats. +d’images

Enseignement

Lycée français de Madrid (LFM)

Retour au Lycée français de Madrid, où j’ai été accueilli par Gilles Martinez, proviseur.

Créé en 1884, le lycée vient de fêter ses 140 ans. Les effectifs au 1/9/2024 étaient de 4312 élèves (3843 à Condé et 469 à Moraleja).

EGD de l’AEFE, l’agence a apporté un concours de 10 millions d’euros en 2023 pour financer les résidents et 1,5 million pour le Parcours de Formation du Citoyen.
L’aide moyenne hors bourses au LFM s’élève à 2164 euros par élèves, dont 40 % sont espagnols et 6% étrangers.

Accompagné par Laurent Bertat, Cocac adjoint, j’ai découvert les infrastructures du campus de Conde de Orgaz et échangé avec l’équipe de direction du LFM.

Dernière séquence, ma rencontre avec les élèves impliqués dans la présidence d’EUROMAD+ 2025.

S’ils ont paru un peu intimidés par l’échange avec un sénateur, à l’issue de la rencontre, c’est moi qui en suis ressorti impressionné par leur vivacité d’esprit. Confiant dans l’avenir de notre pays si la nouvelle génération, qui animera notre pays à l’avenir, est à leur image. +d’images

Réseau scolaire français – Institut français

Déplacement à l’ambassade de France pour deux séquences de travail avec Eric Tallon, COCAC.

1 – Une réunion consacrée au réseau d’enseignement français en Espagne, le premier en Europe, qui compte 23 établissements homologués.

Ils scolarisent 20 412 élèves de la maternelle à la terminale, en baisse de 2% sur les 5 dernières années.

2 – une visite de l’Institut français de Madrid qui annonce plus de 10 000 apprenants par an en Espagne.

Son Centre officiel pour les examens (DELF, DALF, TCF…) pointe à la première ou deuxième place dans le monde en revenus de certification.
La Médiathèque est riche de +40 000 documents (livres, films, journaux et magazines français).

J’ai également visité l’auditorium de 250 places, la galerie d’art, et le Café Bistrot avec patio, très couru à Madrid. +d’images

Alliance française de Madrid (AFM)

Visite de l’Alliance française de Madrid en présence de Julián Ocana, directeur général de l’Alliance Française de Madrid, d’Ignacio Rodríguez, président de l’Alliance, de Christine Torelli, coordinatrice nationale de l’Alliance Française d’Espagne et de Miguel Vergara, membre du conseil d’administration.

L’Espagne compte 19 Alliances françaises sur 830 dans le monde. Avec 2,5 millions d’euros de revenus, Madrid est une des 10 premières dans le monde.

J’ai particulièrement apprécié l’étiquetage des livres de la médiathèque avec le niveau de maîtrise du français nécessaire pour guider le lecteur dans son apprentissage.

L’alliance française offre une grande variété d’activités culturelles et promeut les voyages en France pour leurs étudiants.

Je suis ressorti bluffé par la qualité de l’exposition photographique issue du film Exodus de Brice Thiercelin. +d’images

École du FLAM

Très heureux d’avoir retrouvé Stéphanie Adélaïde, qui animait autrefois les Francs-risqueurs.

L’école accueille 155 enfants francophones de 2 à 16 ans (voire jusqu’à 18 ans), répartis en groupes d’âge : des tous-petits aux adolescents pour les accompagner vers non seulement une maîtrise du français, mais également de notre culture.

Sa particularité est d’aller au plus proche des élèves en tournant sur 5 antennes à Madrid (Puerta de Toledo, centre-ville, Alcobendas, Rivas, Villanueva de la Cañada), ainsi qu’un programme en ligne. Un 6ème emplacement est prévu à la rentrée.

J’ai adoré la variété des activités pédagogiques proposées : lectures, projets culturels, ateliers créatifs, sorties pédagogiques, concours d’éloquence, visite d’expo, spectacles, voyages en France… et le sympathique échange avec les jeunes présents.

Sincères félicitations à Stéphanie qui n’a rien perdu de son charisme. +d’images

Sénat – Italie – Fête nationale

Merci à SEM Emanuela d’Alessandro, ambassadrice d’Italie en France pour son invitation à sa Résidence, où je me suis rendu le 5 juin en compagnie d’Hervé Marseille, président du groupe d’amitié France-Italie.

L’Italie célèbre la Fête de la République en souvenir du 2 juin 1946, lorsque le peuple italien a choisi la République plutôt que la monarchie.

La cérémonie s’est tenue en présence de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et de Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement.

J’y ai retrouvé de nombreuses personnalités, dont SEM Ana Hrustanovic, ambassadrice de Serbie en France, également chevalier de Grand-Croix, la plus haute distinction décernée par la République italienne.

Cette réception m’a permis d’échanger également avec Piero Fassino, député à la Chambre des députés d’Italie et ancien ministre.

Très heureux de constater à cette occasion la force des liens d’amitié qui unissent l’Italie et la France.

INFOLETTRE n°246 – Mai 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°246 – Mai 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Comme le poinçonneur des Lilas, chanté par Gainsbourg, qui a disparu des stations de métro, l’agent qui percevait les droits de chancellerie est appelé à d’autres fonctions dans nos consulats.

Depuis le 2 juin, les Français de l’étranger peuvent désormais régler en ligne leur demande de passeport ou de renouvellement de carte d’identité via un timbre électronique (timbres.impots.gouv.fr), avant de se rendre au consulat.

Cette « mesure de modernisation attendue de longue date », saluée par Pauline Carmona, directrice de la DFAE, concrétise l’annonce qui avait été faite par Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, devant l’AFE, conformément aux priorités fixées par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères devant les ambassadeurs en janvier.

Au-delà du gain de temps lors du passage aux consulats, cela va également permettre de redéployer des postes vers des services à valeur ajoutée pour les Français à l’étranger.

Ainsi à Londres, comme évoqué le 16 mai dernier, avec Samer Melki, consul général, le poste pourra être redéployé au consulat général de France à Édimbourg, après l’installation d’une station de recueil de demandes de titres d’identité et de voyage, prévue à l’automne.

Cela évitera aux Français d’Ecosse et du nord de l’Angleterre de se rendre à Londres pour demander ou renouveler leurs passeports et cartes nationales d’identité.

Félicitations à Samer Melki, Stéphane Pailler, consul général à Édimbourg, et à tous ceux qui leur ont donné le feu vert à Paris pour cette décision, qui est l’aboutissement heureux d’une mesure réclamée depuis 11 ans par Christian Albuisson, président du conseil consulaire à Édimbourg (Voir).

Cela récompense l’engagement opiniâtre de Christian, rejoint par Véronique Miller, conseillère des Français d’Écosse, lors de son élection en 2021, et tous ceux qui leur ont apporté leur soutien.

Ce sera moins de fatigue, moins de jours perdus, moins d’empreinte carbone pour les Français d’Écosse, et moins d’engorgement au consulat à Londres. Bref, que du plus !

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Français de l’étranger et services publics : audition de Pauline Carmona
. En réponse à ma question écrite, le gouvernement confirme l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne
. Ces Alliances françaises qui rayonnent depuis la France
. Français de l’étranger : ouverture du paiement par timbre électronique pour les passeports et cartes d’identité
. Protection sociale des Français de l’étranger : consultation citoyenne

EN CIRCONSCRIPTION
> BAHREÏN – Manama (20–22 avril 2025)
> KOWEÏT – Koweït City (23-25 avril 2025)
> LIBAN – Beyrouth / Tripoli / Balamand / Byblos (25-29 avril 2025)
> ESPAGNE – Barcelone (05-06 mai 2025)
> ÉGYPTE – Le Caire (8-10 mai 2025)
> MALTE – La Valette / Zebbug (11-12 mai 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres (15–16 mai 2025)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – Diplomatie parlementaire
. Audition sur les enjeux de l’Arctique
. Royaume-Uni – Ambassade
. Pologne – Fête nationale
. Estonie – Délégation parlementaire – Groupe d’amitié
. Bahreïn – Accueil de l’Ambassadeur
. IPAC – Unité transatlantique interparlementaire face à la Chine
Découvrir l’InfoLettre n°246

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (15–16 mai 2025)

Enseignement 

Lycée Charles de Gaulle (LCDG) / APL, Association des parents d’élèves

Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, a organisé une nouvelle rencontre avec Karen Bargues, présidente de l’APL, Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Nous avons salué Karen, tous ceux qui ont participé à l’organisation du diner de gala et les participants qui ont contribué à la levée de près de 200.000 £.

En 20 ans d’efforts, ce sont près de 3,3 millions de £ qui ont été apportés, grâce à la générosité des sponsors et à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour le succès de ces galas annuels.

En début d’année, l’AEFE a refusé la demande de l’APL afin d’obtenir l’annulation de l’augmentation de 4% des frais de scolarité prévue à la rentrée 2025 et à la charge des familles du LCDG.

Or, il apparaît, suite à la réunion du Conseil d’établissement du 24 avril, que le résultat net de l’établissement s’élève à 1.925.400 euros et que la trésorerie nette dépasse les 12 millions d’euros.

La mise en place de la TVA sur les frais de scolarité au Royaume-Uni depuis le 1er janvier 2025 a engendré une hausse immédiate de 20% et est particulièrement difficile à absorber pour nos familles. Cependant, de son côté, l’établissement bénéficiera d’une récupération partielle de TVA.

En acceptant, malgré un contexte économique difficile, des augmentations exceptionnelles de frais de scolarité de 8% en 2023-24 et 6% en 2024-25, les familles ont permis au lycée de retrouver un équilibre financier.

Il apparaît donc légitime pour l’APL de demander le report de cette quatrième augmentation en deux ans qui apparaît exorbitante pour les familles.

Amelie et moi avons assuré Karen et l’APL de notre plein soutien à cette requête. +d’images

Gala Sciences-Po UK

Merci à Stéphane Rambosson (à l’image) et aux trustees de Sciences Po Alumni UK Charity Trust pour leur invitation à la quatorzième édition du gala, sous le haut patronage de SEM Hélène Duchêne, en présence de Luis Vassy, président de Sciences Po.

Le Trust est dirigé par un conseil de six trustees bénévoles, présidé par Stéphane Rambosson.

Il entretient des liens étroits avec la communauté des anciens élèves de Sciences Po au Royaume-Uni, qui organise régulièrement des événements tels que des dîners-débats et des rencontres mensuelles pour renforcer les liens entre les membres.

En tant qu’organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni, le Trust a réussi la performance de lever plus de 3,7 millions de livres sterling depuis sa création en 2009.

Il finance des bourses d’excellence, favorise la coopération académique, contribue au développement des infrastructures et soutient des œuvres sociales.

Le “guest speaker” de la soirée était le Dr Dmytro Kuleba, ancien ministre des Affaires étrangères ukrainien, et aujourd’hui professeur adjoint à Sciences Po au sein de la PSIA qui a partagé son regard sur la situation du conflit ukrainien et des enjeux géopolitiques.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de retrouver de nombreuses personnalités qui me sont chères, à l’image de Florence et Xavier Quattrocchi, et d’avoir pu échanger avec Emmanuelle Bury, nouvelle présidente de la chambre de la French Chamber of Great Britain. +d’images

Communauté française

Consulat

Retour au consulat général de France à Londres en compagnie d’Amelie Mallet pour apprécier les nouveaux progrès mis en oeuvre sous la conduite de Samer Melki, consul général.

Un nouveau sas de contrôle d’entrée, installé quelques jours plus tôt, améliore la mise en sécurité des locaux. Le parcours des usagers a pu être modifié en différenciant la porte de sortie de celle de l’entrée. Cela permet de fluidifier l’accès au consulat.

À partir du 2 juin 2025, les Français de l’étranger peuvent payer en ligne leurs demandes de passeports ou de renouvellement de carte nationale d’identité, via un timbre électronique, avant de se rendre au consulat.

Le pré-paiement par timbre électronique supprime donc l’étape de paiement au sein du consulat qui occupait un agent à plein temps à Londres.

Lors de notre échange avec le consul général, nous avons évoqué la réaffectation du poste pour améliorer le service aux usagers ; l’augmentation d’un poste pour l’instruction des visas à partir de septembre dans le prolongement de ma demande au ministre Jean-Noël Barrot lors de son audition au sénat sur le budget ; et du service Consu’late qui étend exceptionnellement certains jours les horaires d’ouverture jusqu’à 19 heures.

Merci à Samer Melki et à toute l’équipe du poste pour leur sympathique accueil et leur efficacité. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce française en Grande-Bretagne

En compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, nous avons rencontré Sébastien Joly, nouveau directeur de la Chambre de commerce franco-britannique, qui anime une équipe de 30 personnes.

La French Chamber of Commerce in Great Britain (Chambre de commerce française en Grande-Bretagne) a été fondée en 1883.

Elle œuvre depuis plus de 140 ans pour renforcer les relations commerciales et industrielles entre la France et le Royaume-Uni.

Elle constitue l’un des réseaux d’affaires franco-britanniques les plus actifs au Royaume-Uni, regroupant près de 400 entreprises de toutes tailles et secteurs.

L’expérience professionnelle de Sébastien, sa connaissance du marché britannique et du fonctionnement de la chambre, pour en avoir été un membre au sein du bureau Veritas UK, constituent de formidables atouts pour animer cette plateforme d’échange, de networking et de services aux entreprises françaises souhaitant s’implanter ou se développer au Royaume-Uni.

Je lui souhaite plein succès dans cette nouvelle mission.

En circonscription à Malte – La Valette / Zebbug (11-12 mai 2025)

Premier déplacement à Malte pour soutenir l’atteinte de l’objectif prioritaire de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte : l’ouverture de la première école française de l’île, prévue à la rentrée de septembre 2025.

Je remercie sincèrement Sandrine Lelong-Motta pour son accueil et souhaite rendre hommage à son habileté pour s’appuyer sur la diplomatie parlementaire, afin de mettre en valeur les multiples atouts de la France et défendre ses intérêts.

Enseignement

Lycée français bilingue international de Malte (LFBI)

Ce projet a vu le jour grâce au leadership d’Anne Douaire-Banny, représentante de l’AFLEC (Association franco-libanaise pour l’Éducation et la culture).

Un bâtiment a été trouvé dans un quartier résidentiel à Pembroke, situé juste au nord de La Valette, et le bail signé avec le diocèse de Pembroke va permettre au LFBI de croître sans avoir à déménager.

La première ouverture prévue en septembre 2025 se fera sur 3 classes : une maternelle (PS,MS,GS), CP-CE, CM1-2. Une classe atelier collège avec le CNED complètera l’offre scolaire proposée.

Afin d’inciter les parents d’élèves à inscrire leurs enfants, j’ai participé à la première journée Portes ouvertes du LFBI, ce dimanche 11 mai 2025, organisée par les représentants de l’AFLEC, dont son président Paul Raucy et Anne Douaire-Banny.

Cet événement s’est tenu en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice ; de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger ; Christophe Jean, premier conseiller ; Renaud Lallemant, conseiller culturel ; et Pierre Bigot, président de Malte Accueil (FIAFE)

Les enfants ont pris possession des lieux avec une joie communicative.
Émerveillé d’avoir eu l’opportunité de participer au lancement de la première école française de Malte qui a la mer pour horizon.
J’ai proposé aux participants de faire une photo souvenir pour la partager avec nos successeurs qui fêteront son centenaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

La diplomatie parlementaire récompensée

Entretien avec Ian Borg, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères maltais à l’occasion de ma première visite dans l’archipel pour échanger sur la relation bilatérale et la situation internationale, en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France.

J’ai porté la demande émanant de son homologue Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pour sensibiliser le gouvernement maltais à l’importance de la ratification du traité BBNJ (Traité international pour la Protection de la haute mer et de la biodiversité marine) par Malte, avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin 2025.

Il entrera en vigueur 120 jours après la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.

La France s’est fixée pour objectif d’avoir réuni les 60 signatures d’États à Nice.

Nouvel exemple de l’excellence de la relation entre la France et Malte, Ian Borg m’a assuré que Malte ferait le maximum pour contribuer au succès de l’UNOC 3.
Dès le lendemain, le vice-premier ministre confirmait à notre ambassadrice que Malte serait au rendez-vous.
Je lui suis reconnaissant de récompenser ainsi la diplomatie parlementaire. +d’images

Ministre de la Santé

Entretien avec Jo Etienne Abela, ministre de la Santé et président du groupe d’amitié France-Malte. Francophile, le ministre est également un admirateur de Napoléon.

Chirurgien spécialisé en gastro-entérologie et endoscopie, le ministre est préoccupé par l’exode du personnel médical vers les pays à hauts revenus.

Il souhaite développer la coopération bilatérale en matière de santé et dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Nous avons parlé du sondage, paru le matin, en une des quotidiens maltais, soulignant que 70% de la population locale serait en faveur d’une loi sur le suicide assisté. Le ministre a pour priorité d’élever le niveau local en matière de soins palliatifs, afin qu’il soit de bonne qualité, avant de légiférer sur le suicide assisté, comme cela est envisagé en France.

La forte influence de la religion catholique, on compte plus de 365 églises dans l’archipel, laisse anticiper une forte résistance face à ces droits nouveaux. +d’images

Ambassadeur pour les Migrations

Entretien à l’ambassade de France avec Malcolm Cutajar, ambassadeur maltais pour les migrations.

Après avoir connu un pic d’arrivées illégales entre 2019 et 2021, jusqu’à plus de 3000 en 2019, l’archipel n’a connu que 238 migrants illégaux en 2024, selon le chiffre donné par le HCR.

D’après mon interlocuteur, ces chiffres sont à nouveau orientés à la baisse depuis début 2025 (27).

Malte est favorable à un durcissement des règles sur l’asile et l’immigration et à des accords avec des pays de transit ou de départ pour la mise en place de centres de traitement à l’extérieur de l’UE.

99% des personnes qui arrivent à Malte partent depuis la Libye.

Parlement

Accueil au Parlement par David Agius, vice-président, et membre du groupe d’amitié Malte-France.

Les membres du parlement maltais ne sont pas indemnisés, ce qui les contraint à maintenir une activité professionnelle en parallèle.

Nous avons évoqué la question du suicide assisté évoqué le jour même dans les médias maltais.

Les très bonnes relations entre la France et Malte sont caractérisées par une proximité et des convergences politiques sur de nombreux dossiers régionaux et internationaux.

Nous avons échangé sur l’opportunité de prévoir une visite du groupe d’amitié. La dernière remonte à 2013.

Diplomatie économique

ST Microelectronics (STM)

Visite de ST Microelectronics (STM), premier fabricant de semi-conducteurs européen, né de la fusion du français Thomson Semi-conducteurs et de l’italien SGS Microelettronica, et l’un des premiers au monde.

Accueillis par Laurent Filipozi, directeur général de l’usine, en compagnie de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte, et de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, nous avons découvert que Malte abrite désormais la première usine de fabrication avancée de l’UE.

L’usine, 1er employeur de l’île, emploie plus de 1600 professionnels hautement qualifiés et génère plus de 1,2 milliards d’euros d’exportations à Malte.

Une nouvelle salle blanche de 10.000 mètres carrés sur 4 niveaux est en cours de construction, tandis qu’une nouvelle installation de traitement des eaux conçue pour réduire considérablement la consommation va également voir le jour.

Enthousiasmé par le formidable état d’esprit des personnels rencontrés, dont un tiers des employés sont non-européens.

Hâte de revenir pour voir la concrétisation des projets en cours. +d’images

FDJ United (Française des jeux)

Visite des locaux de FDJ United et présentation de ses activités par Michaël Marceau, directeur produits et stratégie.

FDJ United, anciennement connue sous le nom de La Française des Jeux, occupe une position dominante sur le marché français des jeux d’argent, y compris dans le segment du jeu en ligne.

Pour renforcer sa position sur le marché européen du jeu en ligne, FDJ United a acquis le groupe suédois Kindred, propriétaire de la marque Unibet, pour 2,6 milliards d’euros.

Cette acquisition place FDJ United au deuxième rang des opérateurs de jeux d’argent en Europe et marque son entrée dans le secteur du casino en ligne, une activité interdite en France mais prospère sur de nombreux sites étrangers.

Le service client international de FDJ United à Malte intègre un centre d’appel, doté d’une vue sur mer imprenable.

Malte a été le premier pays de l’Union européenne à réguler le jeu en ligne dès 2004, via la Malta Gaming Authority (MGA), et est devenu un hub incontournable pour les opérateurs de jeux en ligne, cherchant à opérer légalement et efficacement en Europe. +d’images

Chambre de commerce / Secteur maritime

Afin de me permettre de découvrir l’importance du secteur maritime pour Malte, notre ambassadrice Sandrine Lelong-Motta m’a organisé un déjeuner avec des personnalités locales, à l’image de William Spiteri Bailey, président de la Chambre de commerce de Malte ; Helga Mizzi, ancienne ambassadrice de Malte en France (2017-19) ; John Gauci-Maistre, président du groupe Economicard ; Joseph Bujega, président de la chambre franco-maltaise.

Malte est le 6ème drapeau maritime dans le monde et le premier européen. Il est passé d’une image de drapeau de commodité à celle d’un drapeau de réputation.

Le Malta Maritime Summit est un événement de renommée mondiale qui regroupe tous les deux ans à Malte, depuis 2018, les décideurs politiques et économiques du secteur.

Le Malta Freeport est un hub stratégique de transbordement majeur en Méditerranée, offrant des connexions avec 120 ports dans le monde, dont plus de 50 en Méditerranée. Il traite autant d’EVP (équivalent vingt pieds) que le port du Havre. Malta Freeport terminal Ltd est détenu à 50% par une société turque, et à 50% par Terminal link, une JV entre le français CMA CGM (51%) et China Merchants Port (49%). +d’images

Communauté française

Ambassade – Consulat

Entretien à l’ambassade avec Joffrey Bonnet, consul.

La communauté française de Malte et de Gozo s’élève à 1012 personnes enregistrées, mais on l’estime à 2500, si on intègre ceux qui y résident de manière durable.

Elle est relativement jeune et entrepreneuriale. Seuls 14% d’entre-eux se déclarent retraités.

Le nombre de français de passage est très important. Avec 300 000 touristes français, la France pointe au troisième rang des nationalités qui visitent Malte. Ils représentent une part non négligeable de l’activité du consulat du fait des problèmes récurrents de perte de papier, accidents, vols…

Résidence de France (Zebbug)

Ultime séquence de ce premier déplacement à Malte, l’ambassadrice Sandrine Lelong-Motta avait réuni, à la Résidence de France à Malte, des représentants de la communauté française, dont Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, pour partager les résultats de nos différents échanges.

Cette soirée m’a offert l’opportunité de saluer l’engagement de notre ambassadrice, avec laquelle j’avais eu l’opportunité de collaborer dans son précédent poste de consule générale à Rabat.

Sa détermination afin de faire naître le premier établissement scolaire français à Malte, permet de marquer un progrès essentiel susceptible de favoriser le développement de la relation d’affaires bilatérale.

Ma venue était destinée à conforter cette initiative qui a reçu un accueil enthousiaste de toutes les autorités locales que j’ai rencontrées.

J’ai eu l’opportunité d’encourager chaleureusement les représentants de l’AFLEC, artisans de cette initiative qui permettra à l’archipel de compter une école internationale française en septembre aux côtés des écoles britanniques et américaines.

En circonscription en Égypte – Le Caire (8-10 mai 2025)

Retour au Caire pour assister au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) 2025 des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), réunissant plus de 400 entrepreneurs français autour des enjeux économiques entre la France, l’Égypte et l’ensemble de la région.

Le MENA est le 3ème marché pour la France après l’Amérique du Nord et la zone rhénane.

Diplomatie économique

Forum MENA des CCEF

Très reconnaissant envers Sophie Sidos, présidente des CCEF, qui ne manque jamais de souligner ma présence et mon engagement pour soutenir les efforts de la Team France export.

C’est le 3ème forum régional CCEF auquel j’assiste depuis le début 2025 : Europe à Stockholm, Amérique à Mexico et Afrique du Nord et Moyen-Orient au Caire.

Retrouver les acteurs économiques de la zone m’a permis d’approfondir le travail engagé en avril avec les CCEF des 6 pays du Golfe et du Liban, en particulier avec la délégation Bahreïn, conduite par Jacques Michel, venue en force avec 6 membres.

Cela m’a également offert l’occasion d’élargir le champ de réflexion en prenant en compte, en particulier, l’approche des entreprises établies en Égypte, avec Emad El Sonbaty, président de la CCIF en Égypte ; en Turquie, avec Franck Mereyde, président de la section Turquie ; et au Maroc, avec Claudia Gaudiau-Francisco, et Jean-Charles Damblin, respectivement présidente et directeur général de la CFCIM ; et Gilles Abensour, président des CCEF – comité Maroc.

L’ouverture du forum par Eric Chevalier (ambassadeur de France en Égypte), Ludovic Pouille (directeur de la Diplomatie économique), Ahmed Kouchouk (ministre égyptien des Finances), et Mohamed Kamel El-waziry (vice-Premier ministre d’Égypte), a permis d’appréhender l’importance de la relation économique bilatérale.

J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Son discours sans notes, fédérateur et positif a mis en lumière les atouts de la France et son attractivité pour les investissements étrangers. Il n’y a pas d’économie forte sans international. La France exporte 1000 milliards de biens et de services et s’appuie sur un réseau de 53000 filiales à l’international.

J’ai été moins sensible à un autre discours promettant le déclin de notre modèle avec, en conclusion du propos, l’affirmation que “la parenthèse de 400 ans de la domination occidentale va se refermer”.

L’ancien premier ministre de l’Égypte et économiste, Ziad Bahaa-Eldin, a partagé une vision différente, lors de la table ronde sur les perspectives régionales. S’il a regretté l’absence de valeurs morales du leader américain actuel, prônant que tout le monde doit penser à lui même, il a défendu la supériorité du modèle démocratique occidental incarné par l’UE, sur les modèles autoritaires (Chine, Russie, Iran… ), afin de garantir le développement humain.

Il a appelé l’UE à reprendre le flambeau des valeurs et à poursuivre une vision d’expansion en intégrant à terme les pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou l’Égypte.

J’ai également assisté à deux tables rondes thématiques consacrées à l’art de vivre et sur l’intelligence artificielle.

Bravo à Alexandre Ratle (président de la Commission MENA des CCEF), à Mo Saad, président du comité CCEF Égypte, et à toute l’équipe du comité d’organisation pour la richesse et la diversité du programme.

La soirée avec une vue imprenable sur les pyramides marquera assurément toutes les mémoires. +d’images

Prix V.I.E. Entreprise à l’ambassade

La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient accueille un quart des VIE dans le mondeLudovic Pouille.

Lors de la soirée de clôture du forum CCEF MENA, à la Résidence de France au Caire, j’ai eu le plaisir de participer à la remise des Prix V.I.E Entreprise, en présence d’Éric Chevalier, ambassadeur, des représentants des CCE d’Egypte et du General Authority for Investment and Free Zones (GAFI).

4 entreprises lauréates ont été distinguées pour leur engagement envers les jeunes Talents en Afrique du Nord et au Proche Moyen Orient :
1 – Le prix Croissance V.I.E – après Covid, a été attribué à l’entreprise Technip Energies, par Business France. Driss Louahem, CCE en Arabie Saoudite a reçu le trophée de la part de Benoit Trivulce, l’entreprise a formé 138 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
2 – le prix Impact V.I.E a été attribué à l’entreprise Sanofi par les CCE. Adrien Delamare-Deboutteville, CCE en Egypte a reçu le trophée de la part de Sophie Sidos, l’entreprise a formé 147 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
3 – Le prix Territoires V.I.E a été attribué à Thales par la Direction Générale du Trésor. Mouchir El Husseini, CCE au Liban a reçu le trophée de la part de Pascal Furth, l’entreprise a formé 215 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
4 – Le prix Rayonnement V.I.E a été attribué à TotalEnergies par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Thomas Strauss, CCE en Égypte a reçu le trophée remis par Ludovic Pouille, l’entreprise a formé 295 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.

Félicitations à toutes celles et ceux qui s’engagent dans ce dispositif de mobilité RH, géré par Business France, destiné à former les talents internationaux et à soutenir l’investissement des entreprises françaises à l’étranger. +d’images

Chambre de Commerce (CCIFE)

Entretien avec Emad El Sontaby, président de la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte (CCIFE), qui a été créée en 1992 au Caire avec le soutien de l’ambassade de France.

Acteur-clé dans le développement des relations économiques entre la France et l’Égypte, elle compte 640 membres. Une équipe de 10 personnes l’anime.

De nombreuses grandes sociétés françaises sont implantées en Égypte, ce qui place la France au premier rang des investisseurs étrangers hors hydrocarbures.

L’Égypte enregistre une forte croissance dans la Tech.

Un smart village s’est développé à Gizeh, que le président compare à une Silicon Valley égyptienne.

Forte d’une population de 140 millions d’habitants, l’Égypte est un pays qui offre de multiples opportunités.

Communauté française

Ambassadeur

Entretien de cadrage sur la relation bilatérale France-Égypte avec Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte.

Les relations bilatérales entre la France et l’Égypte ont connu un renforcement significatif cette année.

Début avril, lors de la visite officielle du président de la République Emmanuel Macron au Caire, la France et l’Égypte ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique.

Cette initiative vise à consolider la stabilité régionale et à soutenir les réformes économiques en Égypte. Plusieurs accords intergouvernementaux et économiques ont été signés dans des secteurs clés, tels que la santé, les transports, l’énergie et la gestion de l’eau.

La France dispose d’un réseau de 15 établissements scolaires homologués qui accueille 10000 élèves. Plus de 40 accords bilatéraux ont été conclus entre des établissements français et égyptiens, renforçant la coopération scientifique et universitaire.

Consulat

Séance de travail avec le consul général, Olivier Le Van Xieu, et nos trois conseillers des Français de l’étranger pour l’Égypte : Hervé Majidier, Catherine Pascal et Rafael Pleutin.

La communauté française compte 7000 inscrits, dont près de 90% résident au Caire, et environ 700 à Alexandrie.

Les participants m’ont alerté sur les conséquences de la chute de la livre égyptienne qui a entraîné une perte de la moitié des revenus des agents de droit local. Cela a également eu un fort impact, par exemple, pour les clients de la CFE payés en monnaie locale.

Très reconnaissant pour les alertes qui m’ont été remontées pour améliorer les mesures de vigilance, afin de garantir l’intégrité de notre système d’aides sociales.

Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’exprimer, un consul devrait pouvoir gérer son consulat comme une PME. Un instructeur visas ramène 1 million d’euros au Trésor public chaque année. C’est une source de revenus pour le Trésor qui pourrait progresser si nous savions adapter nos effectifs à la demande.

Bravo au consul général et aux élus pour leur approche pragmatique.

Enseignement

Lycée français du Caire

Accompagné par Philippe Lods, adjoint du Cocac, et accueillis par Yves Olichon, proviseur, et son équipe, j’ai visité Merag, le site principal des 4 sites du lycée français du Caire.

Merag accueille les élèves de collège-lycée, tandis que les 3 autres antennes reçoivent les primaires.

L’établissement compte 1987 élèves et anticipe de dépasser les 2000 élèves à la rentrée 2025.

Avec 21 millions d’habitants, Le Caire offre des perspectives importantes de développement pour les écoles internationales. Nous avons longuement évoqué les opportunités de croissance pour l’établissement, le plan de modernisation des différents sites et la perspective d’un nouveau site à New Cairo, qui pourrait ouvrir en septembre 2026. +d’images

Discovery Path

Entretien avec Maria Chatzikonstantinou (CEO) et Jamil Maleyran (CPO), dirigeants de la société de conseil Discovery Path.

Lors de notre précédente rencontre à Antananarivo, où il dirigeait le lycée français comme proviseur, Jamil m’avait confié son désir d’aller en Égypte pour accompagner les établissements scolaires internationaux et étrangers dans leurs projets de développement, d’acquisition et de transformation éducative.

À titre d’exemple, Discovery Path a facilité l’entrée du groupe français Odyssey Education sur le marché égyptien en orchestrant la reprise du British International College of Cairo (BICC).

L’entreprise conçoit des programmes intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage hybride.

Discovery Path met également en œuvre des solutions technologiques immersives et organise des événements tels que des compétitions d’e-sport pour les établissements français en Égypte.

Très heureux d’avoir retrouvé Jamil Maleyran, un leader engagé dans la transformation de l’éducation, et d’avoir pu échanger avec ce couple visionnaire, reconnu pour sa capacité à fusionner technologie et pédagogie.

À l’issue de notre échange, Maria et Jamil ont décidé de faire adhérer leur société à l’ANEFE pour contribuer au développement du réseau d’enseignement français à l’étranger. Je leur en suis profondément reconnaissant.

Le Gouvernement confirme l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne

Lors de mon déplacement en Suède du 30 au 31 janvier (compte-rendu), Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, avait organisé une rencontre avec l’association Stockholm Accueil (à l’image).

Une professeure de lettres-histoire qui a suivi son mari, militaire français, affecté dans la capitale suédoise, m’a exposé son cas : souhaitant mettre à profit sa période d’expatriation pour préparer le concours de personnels de direction d’établissements du secondaire, elle a appris qu’elle n’était pas autorisée à candidater du fait de sa mise en disponibilité de l’Éducation nationale.

Puisque cette situation peut concerner tout fonctionnaire expatrié pour des raisons familiales, j’ai interrogé notre ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification sur le bien-fondé de cette impossibilité.

Malheureusement, celui-ci confirme les termes du code général de la fonction publique, en concluant toutefois « qu’il reste loisible aux fonctionnaires en position de disponibilité de présenter un concours externe » !

C’est absolument regrettable, à l’heure où l’on manque de professeurs et de personnels de direction.

Question n°03894 (JO du Sénat, 27/03/2025) :

M. Olivier Cadic attire l’attention de Mme la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne de la fonction publique.
En effet, comme le précise le site de l’éducation nationale : « La position de disponibilité ne permet pas de se présenter au concours interne conformément à l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique. Le candidat doit donc être, à la date de la 1ère épreuve, en position d’activité, de détachement, de congé parental, de mise à disposition ou en fonction dans une organisation intergouvernementale.»
Il a été saisi de différents témoignages de fonctionnaires qui ont demandé une mise en disponibilité dans le but de suivre leurs conjoints à l’étranger.
Une situation plutôt classique qui devrait justement permettre à un fonctionnaire de mettre à profit sa période de résidence à l’étranger pour préparer un concours, quitte à en lui faire perdre le bénéfice au cas où il ne serait pas en mesure de prendre le poste proposé.
Pour concourir, il note que les deux alternatives consistent à demander un congé de formation ou bien obtenir un détachement, deux options qui exigent de longs délais et offrent peu de garanties d’aboutir.
Dans un contexte de pénurie de personnels d’enseignement ou de direction, il l’interroge donc sur la logique d’une telle disposition qui bloque des fonctionnaires dans leur évolution de carrière lorsqu’ils sont temporairement contraints de préserver la cellule familiale, en suivant leur conjoint à l’étranger.

Réponse de M. le ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification (JO du Sénat, 29/05/2025)

Le dernier alinéa de l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique (CGFP) dispose que les candidats au concours interne doivent être en position d’activité, en détachement, en congé parental ou accomplir le service national. C’est le cas des candidats bénéficiant d’un congé pour formation professionnelle ou en position de détachement qui maintiennent le fonctionnaire en position d’activité.
L’impossibilité de concourir à un concours interne pour un fonctionnaire en disponibilité trouve sa justification dans la définition même de cette position statutaire définie à l’article L. 514-1 du CGFP comme plaçant le fonctionnaire « hors son administration d’origine ».
Cette position emporte que certains droits des fonctionnaires en activité ne sont plus ouverts au fonctionnaire dont le lien avec son corps ou cadre d’emplois d’origine est suspendu. C’est le cas du droit à se présenter à un concours interne, ce que le Conseil d’Etat a jugé par un arrêt du 18 novembre 1991, Commune de Vénissieux, n° 101209, publiée au recueil Lebon p. 397.
En revanche, il reste loisible aux fonctionnaires en position de disponibilité de présenter un concours externe sous réserve de détenir, en application de l’article L. 325-2 du CGFP, les titres ou diplômes requis par les statuts particuliers du corps ou cadre d’emplois auxquels le concours donne accès.

Sénat – Estonie – Délégation parlementaire – Groupe d’amitié

En l’absence d’Édouard Courtial, président du GIA France-Pays Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et de Rémi Cardon, président délégué pour l’Estonie, j’ai eu l’honneur de présider la rencontre de notre groupe d’amitié sénatorial avec la délégation du groupe d’amitié Estonie-France du Riigikogu (Parlement estonien) en visite au Sénat, ce 28 mai.

Composée de Kristo Enn Vaga (président du groupe d’amitié France-Estonie) ; Toomas Kivimägi (vice-président du Parlement estonien) ; et Tõnis Lukas (vice-président de la commission de la Culture), la délégation estonienne a souligné l’excellence de nos relations bilatérales sans aucun contentieux et où les échanges sont réguliers.

L’Estonie est avec la France la seule nation européenne à avoir pris part à toutes les missions internationales au Mali (Barkhane dès 2018 et Takuba à son lancement en 2020, MINUSMA et EUTM Mali).

L’Estonie continue aujourd’hui à être l’un des fers de lance de la solidarité envers l’Ukraine et compte parmi les pays ayant proportionnellement le plus aidé Kiev (plus de 1% du PIB).

Sa sécurité est fondée sur l’OTAN, dont elle est membre depuis mars 2004. Consacrant déjà 2,3% de son PIB à la défense en 2022, ses dépenses militaires ont atteint 3,4% du PIB en 2024, et pour objectif de 5% en 2025.

Depuis un an, l’Estonie a promulgué une loi permettant au niveau national de saisir les avoirs des particuliers et entreprises d’un État agresseur en cas de violation du droit international. Cette loi vise particulièrement les avoirs russes gelés.

Les États baltes se sont déconnectés avec succès du réseau électrique ex-soviétique BRELL (Biélorussie, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie) les 8 et 9 février 2025 pour se synchroniser sur le réseau européen continental (UCTE), et s’affranchir des infrastructures énergétiques héritées de l’URSS.

Nous sommes revenus sur la coopération dans le domaine cyber et avons évoqué la création, l’an dernier, de la chambre de commerce France-Estonie qui est présidée par Violaine Champetier de Ribes.

Alors que nous suivions la séance de Questions d’actualité au gouvernement en tribunes, le président du Sénat, Gérard Larcher, a salué la présence des parlementaires estoniens pour que la Haute assemblée leur rende un hommage mérité.

Sénat – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – Diplomatie parlementaire

De retour d’un déplacement en Arménie où il était accompagné de 7 parlementaires, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a lancé une nouvelle initiative, ce 27 mai.

Pour la première fois, un ministre des affaires étrangères recevait au Quai d’Orsay, les sénateurs présidents des groupes interparlementaires d’amitié en présence du président du sénat Gérard Larcher pour souligner l’importance de la diplomatie parlementaire.

Avant sa nomination au gouvernement, Jean-Noël Barrot a été élu président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale en juillet 2024.

Depuis sa prise de fonction ministérielle, il a maintenu un dialogue étroit avec le Parlement, comme j’ai pu l’observer lors du déplacement au Koweït en sa compagnie.

Je remercie le ministre d’avoir salué mes efforts pour obtenir la ratification par Malte du traité BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), un traité international adopté en 2023 sous l’égide des Nations Unies pour protéger la biodiversité en haute mer.

Après avoir été le premier ministre des affaires étrangères à évoquer les Français établis à l’étranger au début de son discours aux ambassadeurs, Jean-Noel Barrot a été également le premier à reconnaître, lors de cette soirée, que le ministère s’était inspiré des méthodes de Taïwan pour démonter une désinformation en se servant de l’humour.

Notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères est décidément un “serial innovateur” ! ‎+d’images

Ces Alliances françaises qui rayonnent depuis la France

Oui, les Alliances françaises existent aussi… en France. Et elles méritent d’être mieux connues, reconnues et soutenues pour ce qu’elles apportent à notre attractivité, à notre rayonnement culturel, et à la cohésion sociale.

(g à d) Marie-Laurence Canevet (pdte Cavilam AF Vichy) ; Gérard Ribot, président de la fédération des Alliances françaises de France (et pdt de l’AF Montpellier) ; Peggy Ferreira-Reis (pdte AF Nice Côte d’Azur) ; Franck Trouilloud (pdt AF Grenoble Alpes) ; Thierry Coupé (vice-président de la fédération et pdt de l’AF Bretagne) ; Claude Malhuret, Sénateur de l’Allier ; Olivier Cadic

Le 15 mai dernier, au Sénat, en présence de mon collègue Claude Malhuret, j’ai eu le plaisir de recevoir Gérard Ribot, président de la Fédération des Alliances françaises de France (af-france.fr), accompagné de plusieurs représentants de ce réseau particulièrement dynamique. Il rassemble aujourd’hui 26 associations – auxquelles s’ajoutent 4 annexes – implantées dans 11 régions, y compris en Guyane et à La Réunion.

Bien qu’établies sur notre territoire, ces Alliances sont pleinement intégrées au réseau mondial des Alliances françaises, fondé en 1883, qui compte aujourd’hui 829 établissements dans 135 pays.

Leur impact est considérable. En 2023, ces Alliances françaises de France ont généré 210 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elles ont accueilli 765 000 participants, nombre en constante augmentation, représentant 21,4 millions d’heures de cours vendues.

Certaines structures se distinguent par leur spécificité. A Nice, l’Alliance française Côte d’Azur constitue un campus de 3500 m² avec 14 salles équipées d’écrans interactifs et une résidence de 75 studios ! À Grenoble, l’ouverture vers le monde économique est privilégiée. Dans ce cas de figure, on pratique des cours de français spécialisés dans les affaires, l’hôtellerie, ou encore l’œnologie.

Ce maillage territorial n’empêche pas les Alliances de nouer des partenariats au-delà des frontières. À Grenoble, des séjours croisés sont en cours d’organisation avec des Alliances situées aux Émirats arabes unis ou à Malaga.

Ancrées sur le sol français mais ouvertes sur le monde, les Alliances françaises de France incarnent l’hospitalité culturelle à la française et participent pleinement à notre politique d’influence. « Le tourisme linguistique n’est pas reconnu à sa juste place dans nos dispositifs d’attractivité », regrette le président de la fédération.

Il est temps de combler ce retard. Je continuerai à porter cette cause, convaincu que la France a tout à gagner à valoriser ces institutions exemplaires.

IPAC – Unité transatlantique interparlementaire face à la Chine

En qualité de membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), constituée de parlementaires issus d’une vingtaine de pays, j’ai cosigné une déclaration commune avec deux organisations interparlementaires américaines, afin de marquer notre volonté de travailler ensemble pour contrer l’influence néfaste du régime de Pékin.

Communiqué (traduit en français) :

En tant que membres
. de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC),
. de la Commission spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis sur le Parti communiste chinois*,
. de la Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC)**,
nous réaffirmons notre engagement commun à renforcer la coopération entre les démocraties,

nous réaffirmons notre engagement commun à renforcer la coopération entre les démocraties en réponse aux défis croissants posés par la République populaire de Chine sous la domination du Parti communiste chinois – un régime autoritaire qui cherche à remodeler l’ordre mondial selon ses termes.

Le PCC mène une campagne coordonnée pour saper les institutions démocratiques, faire pression sur les sociétés ouvertes et contraindre les économies par l’ingérence étrangère, l’investissement stratégique et l’agression militaire.

Ses actions dans le détroit de Taïwan, à travers l’Indo-Pacifique et au sein des institutions internationales reflètent un effort délibéré pour réduire les normes qui sous-tendent la stabilité mondiale pendant des décennies.

Face à la montée de l’autoritarisme, la division entre les démocraties n’est pas une option. C’est pourquoi nous nous engageons à approfondir notre coordination à travers l’Atlantique et au-delà – pour protéger nos valeurs communes, renforcer la résilience collective et garantir que le monde libre soit uni dans la défense d’un ordre international pacifique et fondé sur des règles.

C’est un défi générationnel. Mais, ensemble, avec clarté et détermination, nous pouvons y répondre – et transmettre un héritage de liberté et de sécurité aux générations futures.

Liste des signataires

* the U.S. House Select Committee on the Chinese Communist Party
** the Congressional-Executive Commission on China (CECC)