Nous avons appris avec une profonde tristesse la disparition de Françoise Lindemann, cette semaine.

f_lindemannElle est partie, comme un symbole, au milieu d’une session de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), où elle a siégé sans discontinuer de 1991 à 2014.

Conseillère consulaire pour la circonscription de Rio de Janeiro et présidente de l’UFE locale, Françoise était une figure emblématique de cette Assemblée, appelée auparavant CSFE.

Elle y représentait les Français du Brésil aux côtés de Denis Viala, son ami fidèle. Rapporteur de la commission des Affaires sociales, elle accomplissait un travail considérable au sein de notre groupe UDIL.

La valeur de son engagement au service de l’intérêt général l’a conduit à être, durant dix ans, la suppléante du sénateur Jean-Pierre Cantegrit dont elle était proche, et également la seconde de la liste conduite par le sénateur André Ferrand, en 2008.

Depuis son arrivée en 1978 à Rio de Janeiro, elle n’a eu de cesse de s’investir au sein de multiples associations pour faire vivre la fraternité au quotidien.

En avril dernier, Françoise m’avait accueilli à Rio de Janeiro et préparé un remarquable programme de visite. Malgré un traitement contre la maladie qui l’avait affaiblie, elle avait trouvé les ressources pour m’accompagner à de nombreux rendez-vous et avait organisé une réunion de l’UFE Rio.

Sur place, j’ai pris la mesure de son travail au service de la communauté française, en prenant aussi en compte la “communauté des défavorisés”.

Lorsque je l’ai revue au début du mois de septembre à Neuilly, j’ai pu à nouveau admirer sa complicité avec Paul, son mari, sa bonne humeur, sa joie de vivre et son rire franc et communicatif, reconnaissable entre tous.

Elle nous a quittés au terme d’un long et courageux combat contre la maladie.

J’adresse mes plus sincères condoléances à Paul, ses enfants et petits-enfants, ainsi qu’à tous ses proches.