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En Bref – du 23 au 29 janv. 2017

G.D. du Luxembourg : Paul Dühr, ambassadeur (25 janv.)

Dîner organisé par son Exc. Paul Dühr, ambassadeur du Grand Duché du Luxembourg en France en sa Résidence, pour le club de l’Europe présidé par François Cambon.

J’ai eu l’occasion de partager ma vision positive de l’Union européenne et de rappeler que désormais aucun pays de l’UE ne possède la taille critique pour se confronter seul à un monde globalisé.

Coopération :  association FERT (26 janv.)

Rencontre avec Anne Panel, directrice de Fert, une association française de coopération internationale créée il y 30 ans par des céréaliers. Cette ONG favorise le développement de l’agriculture dans les pays en développement par la formation et l’accompagnement.

Trois semaines auparavant, à Madagascar, j’avais rencontré Solange Rajaonah et Philippe Henry de l’agri-agence d’Antsirabe qui facilite l’insertion professionnelle des jeunes agriculteurs (lien).

Développement international de la Ratp (26 janv.)

Heureux d’avoir accueilli au Sénat Élisabeth Borne, présidente de la RATP, ainsi que Nicolas Blin, responsable des relations internationales et Florence Rodet, secrétaire générale aux Relations internationales.

RATP Dev, la filiale internationale du groupe, est déjà présente dans 15 pays en Europe, Amérique, Asie et Afrique pour gérer des réseaux de transports urbains et interurbains. Notre savoir-faire a ainsi trouvé place dans le métro d’Alger, les tramways de Casablanca ou les centaines de bus dans les rues de Londres, sans parler d’Atlanta, Johannesburg, Sao Paulo ou Ryad.

Colloque Franco-Britannique (27 janv.)

Dans le prestigieux Trianon Palace Versailles, j’ai assisté au 26ème colloque Franco-Britannique qui a lieu chaque année alternativement au Royaume-Uni et en France. Lors du diner inaugural, Georges Osborne, ancien ministre des Finances britannique est revenu sur le choc provoqué par le Brexit en 2016.

Parlementaires, chefs d’entreprises, rédacteurs en chef des principaux quotidiens, hauts-fonctionnaires, les intervenants étaient de haut vol et les discussions passionnantes. Je suis intervenu pour partager la perception des 2500 compatriotes rencontrés suite au Brexit, lors des conférences que j’ai organisé au Royaume-Uni.

J’ai également participé à la table ronde intitulée : « La montée des populismes dans le monde occidental ».

Comment ne pas penser alors à Clémenceau et aux protagonistes qui se réunissaient en 1919 dans la salle où nous nous trouvions pour rédiger le traité de Versailles ? Quelques années plus tard, le monde plongeait dans le chaos.

LPM – Mon rapport sur la Cyberdéfense

À l’occasion de la préparation de la loi de programmation militaire, j’ai présenté, ce 24 mai, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense, mon rapport sur la cyberdéfense en compagnie de mon collègue Mickaël Vallet.

Texte de mon intervention

Mes chers collègues,

Le programme 129 que je rapporte avec mon collègue Mickaël Vallet sur la coordination de la sécurité et de la défense relève de la mission « Direction de l’action du Gouvernement », c’est-à-dire les services de la Première ministre, et non de la mission « Défense ». Nous y examinons chaque année en loi de finances le budget du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dont relèvent notamment l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Ce programme comporte toutefois plusieurs liens avec la LPM en cours d’examen et je remercie le Président de la commission d’avoir bien voulu renouveler la mise en place d’un groupe de travail sur le thème de la coordination de la cyberdéfense, comme pour la LPM précédente. Je remercie André Gattolin d’avoir rejoint et contribué aux travaux du groupe.

« Il va falloir être plus connectés et moins vulnérables », a dit Eric Trappier, Pdt Dassault Aviation, ce matin. Cet objectif guide nos réflexions.

Quels sont ces points de contact entre l’ANSSI et la LPM ?
En premier lieu, la résilience cyber a été érigée en objectif stratégique par la Revue nationale stratégique et le Président de la République a annoncé dans son discours sur la LPM son souhait de voir doubler notre capacité de traitement des attaques cyber majeures.
A notre sens, cet objectif ne peut s’inscrire que dans une coordination entre les milieux civils et militaires, le public et le privé, le national et le local.
S’y ajoute un enjeu de coordination entre le bouclier (lutte informatique défensive) et le glaive (lutte informatique offensive) qui caractérise la dichotomie du dispositif français :
– avec d’une part la compétence de l’ANSSI sur le volet défensif des réseaux interministériels, des opérateurs d’importance vitale (OIV) et les opérateurs de services essentiels (OSE) au nombre desquels figurent par exemple 142 centre hospitaliers ;
– et d’autre part la compétence de lutte informatique offensive dont l’existence est reconnue mais dont les acteurs et les moyens relèvent du ministère des armées et donc in fine du Président de la République si une action devait être déclenchée.

On se demande d’ailleurs si le seul objectif de doublement de capacité est suffisant quand on sait la progression exponentielle des menaces répertoriées par l’ANSSI (831 intrusions avérées) et Cybermalveillance (plus de 170 000 demandes d’assistance dont plus de 90% émanent de collectivités territoriales).

Sur le volet militaire de la lutte informatique défensive (LID), le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) a traité en une année 150 événements de sécurité numérique touchant au périmètre du ministère des armées (hors services de renseignements).

Le second point de contact a trait à la coordination civilo-militaire entre ANSSI d’une part et le COMCYBER, la DGA-MI (Délégation générale à l’armement « maîtrise de l’information ») et la DGSE d’autre part.
Le groupe de travail s’est rendu à Rennes à la rencontre du Pôle d’excellence cyber et dans les locaux du ComCyber et de la DGA-MI. Il nous y a été relaté la relation très directe et quasi quotidienne entre l’ANSSI et la DGA-MI cette dernière apportant son expertise technique dans le traitement des données et la conception de programmes dédiés.

Comment véritablement inscrire dans la prochaine LPM la nécessité de rapprocher les fonctions défensives et offensives (qui sont traditionnellement et structurellement séparées dans notre organisation actuelle) pour que la défense de nos intérêts soit mieux intégrée, notamment entre l’ANSSI pour le volet civil (en métropole et dans les outre-mer) et le ComCyber pour le volet militaire ?

Le troisième point de contact entre ANSSI et LPM se matérialise par 4 articles normatifs :
– l’article 32 visent à demander aux opérateurs un filtrage des noms de domaine afin d’entraver une menace susceptible de porter atteinte à la sécurité nationale ;
– l’article 33 prévoit la transmission à l’ANSSI de données lui permettant d’identifier les serveurs et infrastructure des pirates informatiques ;
– l’article 34 vise à obliger les éditeurs de logiciels informatiques à informer l’ANSSI et les utilisateurs de tous incidents ou vulnérabilité de leur produit ;
– enfin, l’article 35 vise à renforcer les capacités de détection des cyberattaques en permettant à l’ANSSI l’accès au contenu des communications et à l’identité des victimes présumées de cyberattaques.
J’attire votre vigilance sur ces articles qui soulèveront certainement un débat sur la question de l’accès aux contenus des communications, alors que jusqu’à présent le leitmotiv de l’ANSSI est d’accéder aux réseaux, c’est-à-dire les contenants, mais pas aux contenus proprement-dit.
On pourra s’interroger sur la compétence de l’ARCEP en tant qu’autorité de contrôle a priori sur les avis autorisant l’accès aux données de contenu. Alors même que le projet de loi propose la suppression de l’assermentation judiciaire des agents de l’ANSSI, celle-ci emploierait des techniques d’accès au contenu jusqu’alors réservées aux services de renseignement, ce que n’est pas l’agence.

S’agissant du financement, le rapport annexé à la LPM prévoit 4 milliards d’euros de besoins programmés pour la cyberdéfense afin d’augmenter les effectifs, de s’adapter aux évolutions technologiques, d’accompagner les entreprises du secteur de la défense et d’appuyer l’ANSSI en cas de crise cyber nationale.
Il faut rappeler que le ComCyber est susceptible de mettre à disposition quelques cybercombattants pour soutenir directement l’ANSSI, mais pas dans des proportions annoncées pour faire face à un doublement des cyberattaques.
Cela pose la question de la cible d’augmentation des effectifs pour la période 2024-2030 : le ministre des armées a annoncé une hausse de 953 ETP pour le seul ministère des armées répartis entre la DGSE, la DGA et les armées. C’est moins que les 1 500 postes prévus dans le domaine cyber pour la LPM 2019-2025.

J’en viens maintenant à quelques observations assorties de propositions :
– Ainsi que le ministre des armées l’a précisé lors de son audition, aucun des 4 milliards de crédit de la LPM n’est destiné à l’ANSSI. La LPM ne vise aucunement à financer le passage de l’ANSSI de 660 agents en 2023 à 800 agents en 2027.
Cette augmentation sera financée par le budget du SGDSN.
Une question se pose si ces 4 milliards d’euros sont principalement fléchés vers la DGSE, la DGA-MI et le COMCYBER, en partie dans le but de pouvoir davantage contribuer à l’action défensive.
La raison serait d’organiser l’emploi des ressources publiques et privées en cas de dépassement des capacités de l’Etat à faire face à une crise cyber d’ampleur.
Mais alors pourquoi ne serait-ce pas à l’ANSSI, au lieu de l’armée, de monter davantage en puissance afin de coordonner directement les capacités cyberdéfensives publiques et privées du pays pour faire face à la massification des attaques ?
– Enfin, je souhaite formuler deux observations plus générales sur les stratégies de réponse. S’il existe bien une comitologie de niveau stratégique (le C4 strat est mensuel) et opérationnel (le C4 TechOps est quasi quotidien), on peut s’interroger sur les conditions de contrôle de l’efficience globale du dispositif.
Ensuite, je ne partage pas, et d’autres pays alliés non plus, la stratégie de la revue nationale stratégique selon laquelle, je cite, « l’application d’une logique dissuasive dans le cyberespace qui forcerait tout attaquant à la retenue contre la France est illusoire ».
Comme l’a dit le Président de la République, le 9/11/23, « Une attitude qui serait seulement réactive, voire défensive, pourrait passer pour une forme de passivité ».
Voilà pourquoi je pense qu’il faut absolument faire évoluer l’action de l’ANSSI vers un rôle plus offensif, a minima plus proactif, ainsi que le prévoient certains des articles de la LPM.

Sénat – Qatar – Coopération de défense – (vidéo 6m)

Ce 19 juillet, je suis intervenu au nom du groupe Union centriste, en faveur d’un projet de loi qui vise à approuver un accord entre la France et le Qatar dans le but de renforcer le cadre juridique de notre relation bilatérale de défense.

Les dispositions de cet accord s’appliqueront aux personnels militaires, ainsi qu’aux personnels civils appelés à se déplacer dans le cadre de contrats d’armement.

L’opportunité de rappeler que le Qatar était un allié stratégique militaire de la France sur plusieurs théâtres d’opérations, mais aussi un important partenaire économique et culturel.

Le projet de loi a été définitivement adopté.

https://youtu.be/QJx6mahbRcU

➡️ VERBATIM de mon intervention

Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre,
< Bienvenue parmi nous. En tant que sénateur représentant les Français établis hors de France – qui relèvent de vos attributions – vous pouvez être sûr que nous serons à vos côtés pour le bon accomplissement de votre mission.>

Mes Chers Collègues,

Nous examinons aujourd’hui le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’État du Qatar destiné à renforcer le cadre juridique de nos coopérations militaires.

Le Qatar et la France entretiennent des relations bilatérales depuis la déclaration d’indépendance du pays en 1971. Elles se sont développées au début des années 1990, dans le domaine de la sécurité et des hydrocarbures.

La volonté qatarienne de diversifier l’économie du pays et de réduire sa dépendance à la rente gazière a permis d’élargir le spectre de nos coopérations à de nombreux secteurs.

Dans le domaine économique, avec par exemple le métro de Doha, que j’ai eu le privilège de visiter, ouvrage exceptionnel issu d’un partenariat entre RATP Dev, SNCF et un partenaire local ;
ou encore dans le domaine de l’aéronautique, avec les Airbus.
Mais aussi dans les secteurs de la culture, comme le musée national du Qatar, conçu en forme de rose des sables par l’architecte Jean Nouvel ;
ou encore dans le domaine de l’éducation, citons le Lycée franco-qatarien Voltaire ou le lycée Bonaparte.

Plus précisément dans le domaine industriel et de la Défense, la Qatar est le troisième client de la France pour la période 2016-2020. Il représentait 18% des commandes d’armes françaises.

En parallèle de ces contrats, des actions de formation sont dispensées aux forces armées qatariennes. Environ 230 qatariens ont été formés sur la base de Mont-de-Marsan et une quarantaine de soldats ont par ailleurs suivi des études dans les écoles militaires françaises.

L’accord qui nous est présenté aujourd’hui a été signé le 25 novembre 2019 dans le cadre d’une visite de Madame Florence Parly, alors ministre des armées, à Doha.
Il a été adopté en commission le 9 janvier.

Il a pour but de renforcer le cadre juridique de la relation bilatérale de défense entre la France et le Qatar, et ses dispositions s’appliqueront aux personnels militaires ainsi qu’aux personnels civils appelés à se déplacer dans le cadre de contrats d’armement.

La coopération de sécurité et de défense entre la France et le Qatar, constitue un pilier de la relation bilatérale.

La signature le 4 mai 2015 du contrat portant sur l’achat de 24 avions Rafale, puis le déblocage de l’option pour 12 Rafale supplémentaires en décembre 2017, en sont l’illustration.

A cela s’ajoute la signature, le 28 mars 2019, d’une déclaration d’intention entre nos deux pays pour marquer l’engagement de la France à accompagner les forces de sécurité qatariennes dans la préparation et la conduite de la Coupe du monde de football 2022.

Ce texte qui nous a été soumis par le gouvernement et dont j’ai été rapporteur a été adopté le 15 février 2022 par le Sénat.

L’accord qui nous est présenté aujourd’hui renforce ce cadre juridique de nos coopérations militaires avec le Qatar.
L’absence de cadre constitue un réel frein à l’approfondissement de nos relations bilatérales, comme par exemple, l’impossibilité de mettre en œuvre plus de la moitié des actions prévues par le plan annuel de coopération franco-qatarien.

L’accord est équilibré et il est conforme à nos exigences constitutionnelles et conventionnelles. Cette précision est importante, car cela a été dit par vous, monsieur le ministre et les autres sénateurs, la peine de mort est toujours en vigueur au Qatar, mais le pays applique depuis 2003 un moratoire sur les exécutions, l’exécution d’un ressortissant népalais, condamné à mort pour meurtre, en 2020, démontre qu’elle peut toujours être appliquée.

Ainsi l’article 11 de l’accord protège les membres du personnel et les personnes à charge des deux États contre la peine de mort, et contre les traitements inhumains et dégradants au sens de l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron pour ses visites de travail aux Émirats arabes unis, dans l’État du Qatar, et au royaume d’Arabie saoudite, en décembre dernier.

J’ai pu mesurer à plusieurs reprises la qualité et la profondeur des relations construites par le Président de la République entre la France et les monarchies du Golfe.

Le Président de la République a élevé la France à un niveau d’influence encore jamais atteint dans cette partie du globe.
Cela permet de concrétiser des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France.

Le Qatar est un allié stratégique de la France, dans une région connaissant de fortes tensions.
Un allié de la France dans la lutte contre le terrorisme.
Un allié au Sahel, où le Qatar a été d’un grand soutien logistique.
Un allié encore lors de l’opération Apagan en Afghanistan, en août dernier.

Comme l’a fait la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, le groupe Union Centriste votera donc pour ce projet de loi.

Je vous remercie.

Sénat – Développement du groupe NGE (BTP) à l’international

Ce 27 septembre, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Frédéric Schriqui, directeur du Développement international de NGE rencontré à la faveur de plusieurs événements des CCEF, accompagné de Lucie Normand, directrice des Affaires publiques.

NGE est le 4ème groupe de BTP français présent dans 17 pays sur 4 continents (Afrique, Moyen Orient, Europe, Amérique du Sud) qui pèse 3,8Mds de CA, intégrant 17000 salariés. J’ai pu observer les réalisations de la filiale d’expertise ferroviaire TSO, en février 2022, dans le métro de Panama City (compte-rendu).

Le ferroviaire reste l’axe prioritaire du développement à l’international, indique M. Schriqui, comme le démontre une activité intense au Mexique et en Uruguay (projet Ferrocarril Central) ou bien en Égypte où TSO est chargé de la réalisation de 330km de ligne à grande vitesse entre Ain Sokhna et Marsa Matrouh qui permettra de relier 60 villes à travers le pays.

Par ailleurs, nous avons évoqué un chantier de grande envergure au Cameroun, avec l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal qui permettra d’augmenter l’offre d’électricité du pays de 30% en énergie verte et durable.

En circonscription aux Philippines (1/2) – Manille (17 & 20-21 fév. 2023)

Accueilli à l’aéroport par Michelle Boccoz, ambassadeur de France aux Philippines, pour mon premier déplacement dans l’archipel d’une durée de cinq jours. Les Philippines sont le 107ème pays que je traverse.

Afin de prendre en compte les attentes d’une communauté de 4000 compatriotes disséminés sur un archipel d’îles dont certaines sont situées sur une faille sismique, l’ambassade m’a organisé plusieurs réunions, ce qui m’a permis d’échanger avec profit auprès des conseillers des Français de l’étranger pour les Philippines : Christophe Lejeune et Hubert d’Aboville.

Sur un plan politique, je retiendrai l’accueil exceptionnel qui m’a été réservé au Sénat philippin. Nos échanges ont été relayés par la chaine CNN (lien vidéo + article “Exclusive: French senator on West PH Sea tensions: China testing the way we react”).

J’exprime ma profonde gratitude à notre ambassadeur ainsi qu’à son équipe pour l’excellence de leur programme et le temps qu’ils m’ont consacré.

Diplomatie parlementaire

Sénat

À la faveur de mon premier déplacement dans l’archipel, Juan Miguel Zubiri, président du Sénat des Philippines et ses collègues m’ont réservé un formidable accueil qui restera gravé à jamais dans ma mémoire.

Les échanges se sont passés en 4 temps, en présence de Michelle Boccoz, ambassadeur de France aux Philippines.

➡️ Un entretien avec les sénateurs venus en délégation en octobre dernier en France : Joel Villanueva, Grace Poe, Ronald de la Rosa, Win Gatchalian et Victor Erjecito, spécialiste de la défense avec lequel j’avais longuement parlé à Paris ;

➡️ Un déjeuner présidé par Juan Miguel Zubiri ;

➡️ Un échange avec Imee Marcos, présidente de la commission des Affaires étrangères et sœur du Président Marcos ;

➡️ Accueil à la session plénière du Sénat. Après avoir fait venir des musiciens dans l’enceinte du Sénat pour jouer l’hymne philippin, le président Juan Miguel Zubiri a rappelé aux sénateurs que plusieurs d’entre eux s’étaient rendus en France en octobre dernier.

Il a rendu un hommage appuyé à Gérard Larcher et au Sénat français pour témoigner de sa reconnaissance pour la qualité de leur hospitalité.

Après avoir mentionné ma présence, les sénateurs sont venus tour à tour me saluer.

Puis, quelque chose de totalement inattendu s’est passé.

Le président Zubiri a suspendu la séance. Il a quitté son fauteuil pour traverser l’hémicycle et venir me chercher afin de m’inviter à l’accompagner jusqu’à son siège. Tous les sénateurs présents nous ont alors rejoints pour faire une photo. Notre ambassadeur m’a confié qu’elle n’avait jamais vu une telle marque de reconnaissance. J’ai été profondément touché par ce témoignage d’amitié.Le président Zubiri m’a demandé de transmettre une invitation au président Gérard Larcher pour qu’il vienne aux Philippines.

Durant nos échanges, nous avons successivement évoqué : les provocations de la Chine et ses revendications maritimes qui portent atteinte à la souveraineté des Philippines ; la vision des Philippines des enjeux dans l’indo-pacifique ; la nécessité de maintenir le statu quo dans le détroit de Taiwan ; le regard sur l’évolution du conflit en Ukraine ; les attentes des Philippines de la part de la France ; les enjeux énergétiques ; la visite du Président Marcos en France prévue dans les prochaines semaines. +d’images

Avec Michelle Boccoz, ambassadeur et Imee Marcos, présidente de la commission des Affaires étrangères et sœur du Président Marcos

Relation bilatérale

Lors de ma première journée, notre ambassadeur, Michelle Boccoz, m’a permis de faire un tour d’horizon des enjeux de la relation bilatérale qui vient de célébrer son 75eme anniversaire.

L’arrivée à la présidence de Ferdinand « bongbong » Marcos le 30/6/22 a ouvert une nouvelle page de la vie politique des Philippines. Le Président Marcos souhaite rompre avec les pratiques du gouvernement Duterte, son prédécesseur, qui a mis en place une campagne de répression contre les trafiquants et consommateurs de drogue. Cela s’est traduit par de nombreuses exécutions extra-judiciaires, entraînant la mort de 6 à 30.000 personnes. Les hauts cadres de la police ont été invités à présenter leur démission de courtoisie en janvier 2023 par le ministre de l’Intérieur.

Nous avons abordé l’aspect des relations internationales, alors que les incursions chinoises en mer des Philippines ouest sont désormais quotidiennes et font la une des quotidiens locaux.

L’élection du président Marcos a intensifié les relations avec les États-Unis. Quatre nouvelles bases militaires américaines font l’objet d’un nouvel accord signé le mois dernier.

Même si les Philippines affichent une politique indépendante, le président Marcos affirme sa ferme résolution à faire respecter la souveraineté de l’archipel. Les revendications territoriales infondées de la Chine, associées à une présence militaire de plus en plus marquée, constituent une pression croissante sur le territoire se trouvant le plus proche de Taiwan.

La France sera associée comme observateur aux prochains exercices conjoints des marines philippines et américaines.

12 des 105 millions de Philippins vivent à l’étranger. Ils sont considérés comme les héros de la nation en contribuant à plus de 10% du PIB. 3 millions d’entre eux vivent aux USA. Les Philippins sont la première nationalité des marins embarqués sur les bateaux qui sillonnent le globe. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Réunion réunissant Olivier Ginepro ; Tom Salmon (service économique) ; Maylis Charlat (CCI France-Philippines ) ; Jacques Branellec (Jewelmer) ; Jacques Briand (OCEA) ; Roger Ferrari (Thalès).

L’UE est le 4ème partenaire commercial des Philippines. La France est le second européen après l’Allemagne. 120 filiales à capitaux français sont établies sur le territoire et emploient plus de 62000 personnes.

Le consortium Colas Rail-Thales-Egis a remporté un marché d’un milliard d’euros pour le métro souterrain de Manille fin 2021.

L’économie philippine est tirée par les services (62% du PIB) dont, en particulier, les centres d’appels, à l’image de ceux du français Teleperformance.

De nouvelles opportunités s’ouvrent avec la libéralisation de certains services publics. Des incitations fiscales ont été créées pour les entreprises étrangères.
Un potentiel de développement pour nos entreprises a été identifié dans l’énergie et l’agroalimentaire. Dans le domaine maritime, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les projets de Naval Groupe et de l’ETI vendéenne OCEA. +d’images

Aide au développement

Dîner de travail à la Résidence pour avoir un regard croisé des bailleurs de fonds sur les Philippines, en présence de Michèle Boccoz, ambassadeur, Hubert D’aboville, conseiller des FDE et Thomas Rollet, conseiller politique.

Georges Comair (Banque Mondiale), Anne Marchal (Banque asiatique de developpement), Benedicte Gazon et Thierry Labastre (Agence Française de Développement) ont partagé leurs analyses respectives sur les besoins en développement du pays, dont la culture n’est pas portée sur l’endettement public.

Avec un taux de croissance à 7%, le pays dispose de réelles marges de manœuvre pour se développer. Son point faible est l’énergie qui est la plus chère en Asie.

Très satisfait de découvrir que ces trois institutions fonctionnent main dans la main pour financer les projets développement de l’archipel. +d’images

OCEA

Visite de la société vendéenne OCEA dirigée par Jacques Briand en compagnie de Michèle Boccoz, ambassadeur.

OCEA a livré 5 navires entre 2017 et 2020 pour les garde-côtes philippins. Elle offre 5 ans de maintenance sur ses navires, ce qui sécurise le client.

OCEA est une ÉTI qui a créé 18 emplois, dont 2 français aux Philippines.

Nous avons parlé des nouvelles opportunités pour la société et ses projets d’investissement dans l’archipel. Très prometteur !

Communauté française

Services consulaires

Afin de prendre la mesure de l’activité du consulat, Valérie Oswald, consule m’a organisé 3 sessions de travail :

➡️ Visite du centre VFS qui recueille 180 à 200 demandes de visas pour la France chaque jour (20% sont des marins et 60% des touristes). +d’images

➡️ Visite des services du consulat : visas, affaires sociales, état civil…
Les certificats de capacité à mariage sont en hausse constante suite aux rencontres par internet (150 en 2022).
Pour mémoire, le divorce n’existe pas aux Philippines.

➡️Réunion de travail avec Christophe Lejeune et Hubert d’Aboville, conseillers des Français de l’étranger pour les Philippines.

Christophe a loué le travail extraordinaire du consulat pendant la pandémie.

Les lourdeurs administratives de la CFE pour les remboursements ont été pointées comme un problème majeur.

Hubert a mis en avant les difficultés liées au certificat d’existence.

Aux Philippines, les autorités utilisent des tampons qui gaufrent le papier, mais sont incolores, ce qui fait qu’ils disparaissent au moment de la numérisation. Astuces possibles : insérer une feuille de papier carbone au moment de la pose du tampon. Mais cela ne marche pas à tous les coups et Hubert attends sa pension depuis 3 mois. De nombreux retraités des Philippines sont dans son cas.

Le problème n°1 reste la difficulté d’accès au standard téléphonique du consulat. +d’images

Déjeuner de travail

Déjeuner de travail autour de Valérie Osswald, consule, avec Christophe Lejeune et Hubert d’Aboville, conseillers des Français de l’étranger ; Thomas Rollet, conseiller politique à l’ambassade ;

Le restaurant occupe l’ancienne première tour de contrôle de l’aéroport de Manille, il y a 70 ans.

Nous avons évoqué :
– les questions des visas et de l’appel d’offre régional pour l’enregistrement des demandes.
– Le panorama de l’offre d’enseignement étranger, la question de la sécurité de l’Euro campus et les relations avec la partie allemande (le lycée français de Manille et la German European school Manila forment l’Eurocampus).
– l’organisation du consulat et les tournées consulaires qui ont débuté en juin 2022.
– La nécessité d’homologation de nouveaux hôpitaux par la CFE en dehors de Manille.
– La nécessité de faciliter le rachat de trimestres pour la retraite pour ceux qui ont travaillé à l’étranger. +d’images

Chefs d’îlots

Entretien avec les chefs d’îlots pour aborder les questions de sécurité sur un territoire sujet aux tremblements de terre, aux tsunamis, éruptions volcaniques ou typhons.

Les compatriotes disséminés sur les îles de l’archipel sont répartis sous la tutelle de 15 chefs îlots et d’autant d’adjoints.

La communication de crise, la fiabilité des listes et la difficulté à identifier le chef d’îlot ont été évoquées. J’ai retenu la proposition pertinente d’une adresse mail générique pour chaque chef d’îlot gérée par le consulat. Même en cas de changement de chef d’îlot, le mail de communication ne changerait pas pour les membres de l’îlot.

Réception à la Résidence

Réception avec la communauté française à la résidence de France organisée par Mme l’ambassadeur.

Étonnant d’entendre les nombreux commentaires sur la Chine qui s’affirme comme un envahisseur sur toute la zone pacifique en bétonnant des îlots pour s’approprier les territoires.

Suite à un incident généré par les garde-côtes chinois à l’aide de lasers pour éblouir les marins philippins, afin de les faire fuir, l’ambassadeur de Chine à Manille a été convoqué le 6/2/23. Une première qui a marqué les esprits. +d’images

Éducation

Lycée français de Manille (LFM)

Accueilli par Éliette Baud, proviseur, j’ai visité le lycée français de Manille en présence de Marc Piton, conseiller culturel.

Le lycée français de Manille (LFM) et la German European School Manila (GESM) sont deux écoles indépendantes, réunies au sein de l’Eurocampus. Elles utilisent en commun les bâtiments et services.

Le lycée a perdu plus du quart de ses effectifs depuis le début de la pandémie (370 en 2020 ; 270 en 2022).

Agréablement surpris par le professeur d’histoire-géographie, sciences-politique et géopolitique qui prépare ses cours sur l’importance de l’indo-pacifique face à la menace de la Chine en s’inspirant des rapports du Sénat. +d’images

The Catholic Educational Association of the Philippines (CEAP)

Rencontre avec le représentant du réseau des écoles catholiques des Philippines qui compte 1,8 millions d’élèves en présence de Michèle Boccoz, Hubert d’Aboville et Marc Piton.

Le réseau a perdu 400 000 élèves durant la pandémie.

Nous avons parlé de la difficulté d’enseigner aux Philippines où l’on pratique 128 langues. Le département de l’éducation doit mettre les bouchées doubles car le pays a été classé avant-dernier au classement PISA.

Les écoles catholiques ont des établissements-références reconnus de qualité très élevée.
Les universités catholiques des Philippines accueillent 45 000 étudiants. +d’images

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Manille avec Marc Piton, conseiller culturel et Xavier Leroux, directeur.

Créée en 1920, propriétaire de son immeuble de 1500 m2, l’Alliance dispose d’une galerie d’art, d’un bistrot, d’une médiathèque, d’une salle de cinéma de 56 places et d’une salle polyvalente de 100 places.

Ses 12 salles de cours lui permettent de servir près de 3000 apprenants en français.

Une très belle structure qui a développé 68 événements culturels en 2022. +d’images

Institut français – Conseil d’administration

Représentant du Sénat au conseil d’administration, j’ai interrogé la présidente de l’Institut français, Eva Nguyen Binh, sur les bénéficiaires du programme Relance Export.

Relance Export accompagne les projets des secteurs créatifs et culturel à l’international. C’est un appel à projets dédié aux professionnels, artistes, institutions, partenaires, français et étrangers.

Celui-ci accompagne à l’international les projets d’artistes, de professionnels français ou basés en France (métropolitaine ou ultramarine) ou d’institutions des secteurs créatifs et culturels.

Il concerne des projets nouveaux ou des projets qui ont été impactés par la crise sanitaire et ont été transformés.

En 2021, l’Institut a accompagné 80 projets sur 239 demandes pour un montant global de 500.000€.

Ceci témoigne de l’activité à l’étranger des acteurs français de la création artistique et des industries culturelles, malgré le contexte difficile et instable de l’année 2021.

J’ai demandé la liste des projets bénéficiaires en 2021 pour populariser ce dispositif et éventuellement ouvrir un nouveau programme à des mécènes désireux de soutenir cette remarquable démarche.

Sénat – Diplomatie économique – Serbie – Ana Brnabic, une cheffe de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique

Rencontre fructueuse au Sénat, ce 11 février, à l’initiative conjointe du Sénat et du conseil d’entreprise France-Serbie de Medef international.

Notre groupe d’amitié France-Balkans présidé par Marta de Cidrac, dont Mickael Vallet est président délégué pour la Serbie, a organisé un petit déjeuner économique consacré à la Serbie et aux Balkans, sous le patronage de Gérard Larcher, président du Sénat.

Après le discours d’ouverture de Roger Karoutchi, vice-président du Sénat chargé des activités internationales, nous avons eu le privilège d’entendre Ana Brnabic, Première ministre de la République de Serbie, s’exprimer sur l’historique et le potentiel commercial de notre relation bilatérale.

Comme je l’avais indiqué dans le compte-rendu de mon déplacement du 13/3/20, Ana Brnabic est une cheffe de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique.

La Première ministre a su gagner la confiance de nos représentants implantés dans le pays, qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet.

Pour renforcer l’attractivité de la Serbie auprès des acteurs économiques en France, je l’avais invité à participer à un colloque à Paris, au Sénat, qui devait initialement avoir lieu le 15 mai 2020 et s’intitulait : « La Serbie, porte d’entrée des Balkans ».

Les faits le démontrent :
. Ana Brnabic a rappelé que 80% des investissements de la France dans les Balkans se font en Serbie.
. La France est ainsi le 6 ème investisseur sur la période 2010-2019, grâce notamment aux investissements de Suez dans la concession de l’unité de traitement des déchets de Vinča à Belgrade, et de Vinci Airports dans la concession de l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade.

La Première ministre a déclaré que ces deux investissements ont permis à la France de gagner en visibilité en Serbie, et s’est félicitée du retour d’Air France depuis 2019 et de l’arrivée de l’Agence Française de Développement (AFD) en 2019, avec une couverture des Balkans occidentaux, qui a permis d’élargir encore l’offre locale de financement.

La Première ministre a également mis en avant la société Michelin qui est le 4ème exportateur de Serbie pour illustrer la présence d’environ 120 entreprises françaises qui emploient 12 000 personnes ; puis a évoqué les grands projets d’investissement dans lesquels des entreprises françaises sont engagées à l’image du métro de Belgrade, qui a fait l’objet d’une déclaration d’intention signée lors de la visite du Président de la République française en Serbie en juillet 2019.

Ana Brnabic a rappelé la dimension historique de cette venue d’Emmanuel Macron, soulignant qu’il a marqué les esprits en prononçant la moitié de son discours en serbe. La Première ministre a également remercié le Président de la République française d’avoir non seulement proposé une nouvelle méthodologie pour accéder à l’Union Européenne mais également placé les Balkans comme une priorité de la Présidence française de l’Union Européenne.

La Serbie espère pouvoir ouvrir de nouveaux chapitres ce semestre et sera au séminaire sur les Balkans prévu en juin prochain.

A son tour, Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a salué la croissance de 36,4% des échanges entre nos deux pays depuis quatre ans

Lors de la séance de questions, Philippe Gautier, directeur général de Medef international, a permis de montrer que les entreprises françaises avaient répondu présent et en nombre pour cet événement en particulier dans les secteurs des transports, de l’énergie et de l’environnement qui constituent des enjeux prioritaires pour la Serbie.

Cette réunion exceptionnelle m’a conforté dans l’idée que l’Union européenne devrait se montrer plus conciliante face à la volonté d’intégration des gouvernements des Balkans portée par l’espérance de leurs populations et, en particulier, la République de Serbie.

Dans mon intervention, j’ai formulé le souhait que la France accompagne la Serbie dans son processus d’adhésion avec la même bienveillance que celle affichée par la Serbie pour lui ouvrir son marché. +d’images

En circonscription au Maroc (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

MEKNÈS

Devoir de mémoire

Cimetière français

Plus de sept ans après mon premier passage (compte-rendu), ce retour à Meknès m’a offert l’opportunité de retrouver Guy Anthome, président de l’Union pour la sauvegarde du cimetière européen de Meknès, et de le féliciter pour son dévouement sans limite et les progrès accomplis dans l’entretien du cimetière.

Guy a fait déplacer, pierre par pierre, le monument aux Morts situé dans l’enceinte de l’Institut français à Meknès vers le cimetière européen. La majesté de cette stèle se révèle pleinement en ces lieux.

Je me suis ensuite rendu au Carré militaire avec Patrick Barré, président de l’ONAC Maroc et NaouaI Boulkhir, déléguée à la Mémoire.

Ce carré regroupe 1956 tombes, dont une section est caractérisée par des tombes “obélisques” de légionnaires. Un espace est dédié à des soldats inconnus, fusillés pour raisons disciplinaires.

L’ONaCVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) au Maroc assure une mission essentielle pour développer la mémoire partagée entre les deux pays. +d’images

Culture

Institut français de Meknès (IFM)

Fabrice Mongiat, directeur de l’Institut français de Meknès (IFM) et son équipe m’ont accueilli sur un des plus beaux sites de l’IF du Maroc, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès de la CFCIM.

Venir un samedi matin m’a permis de rencontrer les 400 enfants qui apprennent le français en s’amusant. Très intéressant de découvrir la variété d’enseignement de qualité offerte par des professeurs spécialisés jeune public.

La médiathèque de l’IFM est également un lieu de vie et d’ouverture qui dispose de plus de 20.000 ouvrages.

L’IFM a accueilli près de 4000 apprenants en 2023 et marque le pas par rapport à 2019, avant la pandémie. +d’images

FÈS

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Pascal Capdevielle d’avoir organisé un dîner avec les conseillers des Français de l’étranger, Jacky Aubert et Myriam Ben Kerroum-Devidet pour discuter du quotidien de nos compatriotes à Fès.

Nous avons échangé sur l’attaque cyber contre le logiciel Scola de l’AEFE qui entraîne le report de la commission nationale des bourses à 2024.

L’administration a observé que les demandes de certificat de capacité à mariage ont augmenté pendant le durcissement de notre politique des visas par le ministre de l’intérieur.

Les élus ont partagé avec gourmandise une anecdote pour illustrer cet engouement. Une personne est venue un jour au poste de garde du consulat, pour réclamer le formulaire pour les “mariages blancs.” +d’images

Consulat

Visite du consulat général de Fès en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès-Meknès de la CFCIM, ancien conseiller consulaire pour Fès.

En l’absence de la consule générale qui attend son accréditation, Johann Godin, chef de chancellerie, assure l’intérim depuis trois mois.

3155 compatriotes sont enregistrés au registre. Près des trois quarts d’entre eux sont binationaux.

Depuis la mise en place d’un système de rendez-vous au consulat par téléphone, des officines ont mis en place des systèmes astucieux pour taxer nos compatriotes. Ces officines revendent tous les rendez-vous préemptés par un logiciel dès leur ouverture au public par le consulat. C’est tellement bien fait que les officines font croire qu’elles sont des agents du consulat. Les compatriotes finissent par penser qu’il est normal de devoir payer pour avoir accès au service public français.

À l’évidence, le système de prise de rendez-vous mérite d’être revu d’urgence.

Merci à Johann Godin de m’avoir permis de visiter toutes nos installations et d’apprécier la qualité des archives de l’état civil. +d’images

Diplomatie économique

Alstom

Le leader du rail au Maroc

Parmi les 300 membres de la CFCIM à Fès, Pascal Capdevielle m’a suggéré de découvrir l’extraordinaire développement d’Alstom au Maroc, en compagnie de Johann Godin, chef de chancellerie.

Laurent Huss, directeur régional du développement, m’a décrit les activités d’Alstom qui est passée localement de 250 salariés en 2012 à 900 en 2023.

La société réalise des transformateurs embarqués et également le câblage sous les trains ou sur les toitures. Pour un mètre linéaire de train, il faut 1 kilomètre de câbles.

Ville la moins industrialisée du Maroc il y a 10 ans, Fès est devenue le principal site industriel ferroviaire. Alstom y a investi 30 millions d’euros sur les trois dernières années.

En visitant l’usine, j’ai compris pourquoi cette activité de câblage seyait à cette ville réputée pour ses lignes textiles. Le personnel majoritairement féminin permet à Alstom de tisser ses toiles de câbles qui m’ont paru être de véritables œuvres d’art industrielles.

Destinées principalement à l’exportation, elles accompagneront TGV, tramways et métros sur toute la planète. ‎+d’images

Lyon – 2ème réunion du comité d’organisation de Worldskills Lyon 2024 / J-969

Après avoir été l’un des ambassadeurs de la candidature victorieuse de Lyon pour l’organisation des mondiaux des Métiers, Michel Guisembert, président de l’association WSL 2024, m’a demandé de rejoindre le conseil d’administration en charge de l’organisation de WorldSkills 2024.

La 2ème réunion du comité d’organisation de WSL 2024 s’est tenue à Lyon en marge des finales nationales de WorldSkills France. +d’images

La compétition nationale a permis d’évaluer les infrastructures qui serviront pour accueillir les mondiaux en 2024.

Le Premier ministre Jean Castex a assisté la veille au déroulement de plusieurs épreuves, accompagné de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et d’Elisabeth Borne, ministre du Travail. Grégory Doucet, maire de Lyon, et Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, nous ont adressé des mots de soutien et d’encouragements lors de l’ouverture de nos travaux.

Nous sommes à J-969 de la cérémonie d’ouverture de WSL 2024 qui débutera le 10 septembre 2024 à 20h24.

Le 17 octobre 2022 à l’issue des WorldSkills 2022, le drapeau de la compétition sera transmis par Shanghai à Lyon.

CPW 2024 : Le premier rendez-vous sera la CPW 2024, semaine de préparation de la compétition qui se tiendra du lundi 29/01/24 au vendredi 02/02/24 à Lyon Cité Internationale.

85 membres de WorldSkills, représentant chacun leur pays participant à la compétition, seront réunis pour :
1 – Finaliser tous les aspects de la compétition ;
2 – Se familiariser avec les sites ;
3 – Evaluer l’expérience qui constituera un avant-goût de la semaine qui sera vécue par les compétiteurs ;

UNE ÉCOLE – UN PAYS
Le jour de la cérémonie d’ouverture, il est de tradition qu’une école accueille une équipe nationale participant à la compétition. Il faudra donc trouver 80 écoles pour faire honneur à chacune des délégations.

Service pastoral auprès des Parlementaires

Ce 10 décembre, j’ai rencontré le pasteur et directeur du service pastoral auprès des parlementaires, Thierry Le Gall, pour un entretien au Sénat.

Celui-ci fait partie du Conseil National des Évangéliques de France (CNEF) qui est l’un des interlocuteurs français du protestantisme, à côté de la Fédération Protestante de France (FPF).

Avec une nouvelle église implantée tous les dix jours en métropole et en Outre-mer, le protestantisme évangélique est la branche du christianisme en plus forte croissance en France, en Europe et dans le monde.

Nous avons échangé sur les persécutions que subissent les Protestants et tous les Chrétiens dans le monde, notamment en Chine où la liberté de culte et de croyance est sévèrement réprimée.

Thierry Le Gall m’a également présenté les travaux de l’ONG Portes Ouvertes qui publie chaque année l’index mondial de persécution des Chrétiens, un classement des 50 pays où ceux-ci rencontrent les plus grandes difficultés en raison de leur religion.

En circonscription en République dominicaine (1/2) – Saint-Domingue (15-16 & 19 nov. 2021)

Retour en République dominicaine, six ans après mon déplacement en avril 2015 (compte-rendu).

Je suis reconnaissant à Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine, qui a été à l’initiative de mon déplacement dans le pays afin de me permettre de mesurer les premiers effets du changement de gouvernement sur la société dominicaine .

Notre ambassadeur m’a permis de rencontrer tous les acteurs de notre communauté, autour de réunions de travail, de visites et d’événements.

À la faveur d’une soirée organisée par Nicole Domino, j’ai souhaité lui rendre un hommage particulier pour saluer son travail d’élue émérite au service de « ses Français », pendant les nombreuses années de son mandat. Nous avons été heureux d’entourer Nicole Domino, pour témoigner notre gratitude à cette grande dame qui a consacré son « bonheur d’aider les gens », pour reprendre ses mots.

(g à d) Nicolas Brehm, Emmanuelle Jacob, Nicole Domino, Yves Demouy, conseillers des Français de l’étranger en République dominicaine et Olivier Cadic.

Nicolas Brehm, président du conseil consulaire, était à mes côtés sur la liste sénatoriale en septembre. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de mes déplacements à Saint-Domingue et Las Terrenas. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénateur Antonio Taveras Guzman

Entretien avec le sénateur Antonio Taveras Guzman, président de la commission de la Justice et des Droits humains, et Henni Hebrard, économiste, conseiller auprès du ministère dominicain de l’Énergie et des Mines, en présence d’Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine.

Entrepreneur depuis l’âge de 23 ans, éditeur, Antonio a été élu sénateur il y a un an.

Cet élu issu de la société civile, sans appartenance politique, s’est révélé comme un parlementaire courageux proposant des lois audacieuses, à l’image de celle destinée à saisir tous les biens des personnes condamnées pour trafic de drogue ou bien celle visant à réguler les situations de conflits d’intérêt pour les personnes exerçant des fonctions publiques.

Antonio Taveras s’inscrit dans le sillage réformateur de Luis Abinader, élu Président de la République dominicaine en juillet 2020, en mettant fin à seize ans de règne ininterrompu du Parti de la libération dominicaine (PLD, centre).

Nous avons évoqué la vision “Saint Domingue 2050” annoncé par le Président dans le but de développer l’économie dominicaine, qui affiche déjà l’une des plus fortes croissances du continent latino-américain. +d’images

Agence française de développement

Rencontre les responsables de l’AFD, en présence d’Eric Fournier, ambassadeur de France en République dominicaine.

Début 2021, l’encours du groupe AFD dans le pays s’élève à plus de 900 millions d’euros, pour des engagements totaux atteignant plus 1,2 milliards d’euros. L’AFD est le premier bailleur de fonds bilatéral de la République Dominicaine.

Depuis 2010, l’AFD accompagne le développement du réseau de transport public de Saint-Domingue qui implique de nombreuses entreprises françaises (Alstom, Thales, Poma, Systra…).

L’Agence finance des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique. Les interventions de Proparco financent des projets éoliens et solaires (centrale éolienne Pecasa).

L’AFD finance également, depuis 1999, un projet de reforestation et de développement local dans la zone montagneuse de la Sierra dans le nord-ouest du pays.

Par ailleurs, différents prêts renforcent des accès à l’eau et assurent l’assainissement durable, les systèmes de santé et de protection sociale ou encore promeuvent un enseignement accessible et de qualité qui favorise l’insertion professionnelle.

Enfin, le groupe AFD soutient les micros, petites et moyennes entreprises à travers l’intermédiation financière, micro-finance et secteur bancaire avec en particulier 5 millions d’euros pour le développement du crédit rural. +d’images

Entrepreneuriat

Poma

Visite de la ligne de transport collectif par câble de la société française Poma, mise en service en 2018.

La capitale de la République dominicaine connait une forte croissance qui s’accompagne de nombreux enjeux de mobilité face à une circulation très dense et de fréquents embouteillages, notamment aux entrées des ponts qui traversent le fleuve Ozama.

Pour autant, pas question de multiplier les coupures urbaines par des voies ferrées ou des lignes de bus réservées. C’est le choix de la mobilité aérienne qui s’est imposé.

Ainsi, connecté au métro, le « Teleférico Santo Domingo » assure le transport de 12 à 15.000 personnes par jour en traversant deux fois le fleuve sur 5km. Et il est désormais possible de se déplacer avec un ticket unique sur l’ensemble du réseau de transport de la capitale. Ouvert 7/7 de 6h00 à 23h00, il permet d’épargner aux utilisateurs 40 minutes de transport par trajet.

La station terminus a été baptisée « Charles de Gaulle » ! Un nom prédestiné pour un transport qui permet de prendre de la hauteur. +d’images

Deliciel

L’art du fromage français made in RepDom.

Visite de l’entreprise Deliciel, dirigée par Gaël et Yves Demouy, conseiller des Français de l’étranger.

J’ai demandé à découvrir cette entreprise après avoir dégusté leurs fromages lors d’un repas servi à la Résidence de France.

Cette entreprise familiale emploie 75 personnes et réalise des yaourts, fromages et confitures. Deliciel est une des rares usines capables de faire à la fois des yaourts et des fromages sur le même site.

Les procédés de fabrication qui vont de l’approvisionnement du lait à l’emballage des produits reposent exclusivement sur des opérations manuelles. Le personnel est polyvalent et accomplit plusieurs tâches différentes dans la même journée pour parvenir à l’élaboration du produit. Cette approche permet de maintenir l’attention des collaborateurs en évitant de leur faire exécuter des tâches répétitives tout au long de la journée.

Les produits Deliciel sont distribués dans les supermarchés et approvisionnent les hôtels-restaurants de l’île. On peut également se fournir auprès de leur propre boutique sur le lieu de production. +d’images

Communauté française

Soirée Nicole Domino

Aux côtés de notre ambassadeur, Eric Fournier, et en présence de tous ses invités dont nos élus des Français de l’étranger, j’ai eu l’honneur de remettre la médaille du Sénat à Nicole Domino en reconnaissance de son dévouement exemplaire aux Français installés sur l’ile.

Professionnellement, Nicole a permis à Peugeot, puis à L’Oréal de s’implanter avec succès en République dominicaine. Concernant sa vie publique, ses faits d’armes sont innombrables. Nous retiendrons qu’elle a été à l’origine du lycée français de St Domingue, fondé il y a maintenant 42 ans, avant de permettre l’ouverture du lycée français international de Las Terrenas (ancienne école Théodore Chassériau) en 2011. Nicole a également été la fondatrice de la chambre de commerce franco-dominicaine, il y a 32 ans, dont elle fut longtemps la présidente en œuvrant pour des actions communes avec les autres chambres binationales européennes, à travers une fédération d’associations. Nous lui devons aussi la création de l’Alliance française à Saint Domingue et de la Bibliothèque française.

J’ai siégé avec Nicole au sein de l’AFE de 2009 à 2014. Elle avait été précédemment élue au Conseil supérieur des Français de l’étranger. Son parcours personnel est impressionnant et son action d’élue de terrain demeure exemplaire.

Conseillers des Français de l’étranger

Réunion avec le conseil consulaire comprenant Nicolas Brehm, président ; Emmanuelle Jacob et Yves Demouy.

Élus sur la même liste en mai dernier, nos trois élus ont remporté l’intégralité des sièges en République dominicaine pour le plus grand bonheur de Nicole Domino, à laquelle ils ont succédé.

La communauté française compte 3124 compatriotes. L’essentiel est concentré à Saint Domingue (1510) où réside Yves Demouy, Las Terrenas (605) où est basé Nicolas Brehm, et La Romana (253) qui loge Emmanuelle Jacob.

Nous avons évoqué les différents événements organisés comme la fête de la science, la fête de la musique et leur volonté de soutenir la création d’une ONG destinée au micro-crédit avec pour objectif d’aider les micros-entrepreneurs.

Au bureau de la Chambre de commerce, Yves a pour objectif de créer un bureau emploi.

Les élus m’ont rappelé que 30% des élèves français sont boursiers, ce qui est un taux supérieur à la moyenne.

Un point les préoccupe, celui des retraités qui n’anticipent pas les problèmes de santé en s’exclamant : « Je ne suis pas venu pour être malade » ! Ils se trouvent parfois démunis lorsqu’ils doivent faire face aux frais exigés par les hôpitaux qui demandent un paiement d’avance.

Ambassade de France

Visite de l’ambassade de France en début de séjour pour faire un tour d’horizon qui a donné lieu à cinq entretiens :
-Consulat, avec Solène Crinière, vice-consule suivi d’une rencontre avec les agents de ses services (visas, état civil, service social…).
– Chancellerie, avec Rachelle Roumet, numéro deux de l’ambassade.
– Service économique, qui a souligné que la République dominicaine était le premier partenaire commercial caribéen de la France.
– Service de police, en présence de l’attaché de Sécurité intérieure en résidence à Port au Prince pour aborder la coopération policière et judiciaire et la lutte contre la fraude.
– Service de coopération et d’action culturelle pour évoquer la coopération pour le français en République dominicaine, pays où la langue française est une matière obligatoire dans le secondaire depuis 1997.

Depuis mon précédent séjour, le 1/3/21, l’ambassade a abandonné son emplacement situé dans le cœur historique de Saint Domingue pour un immeuble de bureaux avec un espace qui m’a paru un peu sous-dimensionné par rapport au besoin. L’histoire dira si ce choix était pertinent.

Soirée communauté française

Afin de me permettre d’échanger avec le plus grand nombre de personnalités de la communauté française, Eric Fournier, ambassadeur de France, avait ouvert la Résidence de France pour la dernière soirée de ce déplacement.

Pour l’occasion, l’association Saint Domingue Accueil, représentée par sa présidente Orlane Bellony, a été mise à l’honneur.

Lors de mon discours, j’ai rappelé que c’était au même endroit, il y a plus de 6 ans que j’avais exhorté nos compatriotes à défendre le principe de présomption d’innocence en toutes circonstances.

J’ai salué l’action de nos quatre consuls honoraires en République dominicaine si déterminante pour les Français éloignés de la capitale Saint-Domingue, qu’ils soient installés ou de passage : Damien Bischoff (zone de Santiago) ; Jean-Michel Cau (zone de La Romana) ; Anne Goffaux (zone de Punta Cana) ; Gérard Prystasz (zone de la Las Terrenas)

J’ai ensuite remis la médaille du Sénat à Jean-Michel Cau (à l’image), consul honoraire de La Romana, dont j’ai souvent pu suivre le travail à distance depuis mon dernier passage, afin de lui témoigner toute ma reconnaissance pour son action au service de nos compatriotes.

Enseignement

Lycée français (LFSD)

Visite du lycée français de Saint-Domingue (LFSD) avec l’ambassadeur Eric Fournier, en compagnie d’Yves Demouy, conseiller des Français de l’étranger et Marie-Pierre Delbosc, conseillère culturelle, à l’occasion de la 4ème édition de la Semaine de France en République dominicaine, sur le thème de la ville durable.

J’ai eu l’honneur d’intervenir sur le sujet aux côtés de notre ambassadeur et de Carolina Mejia, maire de Saint-Domingue.

Le proviseur Laurent Casanas m’a présenté son établissement conventionné avec l’AEFE depuis 1990. Il accueille chaque année plus de 685 élèves et ne parvient plus à répondre aux demandes d’inscription dans les petites classes (50 à 80 refus par an).

Le LFSD atteindra sa capacité maximum en septembre 2022 avec 720 élèves. +d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Saint-Domingue, en présence de notre ambassadeur Eric Fournier.

Créée il y a plus de 100 ans, l’Alliance française de Saint-Domingue est le plus important espace culturel dédié à la France dans le pays.

L’AF dispose de 23 salles de classe, d’une salle d’exposition, d’un jardin, d’une cafétéria et de la plus grande médiathèque francophone de la zone Caraïbes. Elle accueille également une librairie française, le studio de RFI Santo Domingo et un espace Campus France !

L’Alliance a bénéficié de nouveaux aménagements particulièrement réussis et elle a su s’adapter à la crise Covid en offrant des cours mixtes en présentiel et distanciel.

L’AF assure une programmation culturelle annuelle dont les temps forts sont la Fête de la musique (20.000 spectateurs en juin), un cycle Cinéma français (600 à 800 spectateurs en novembre) ou encore le mois de la Francophonie. +d’images

En circonscription en Arabie Saoudite (1/2) – Riyad (8-10 nov. 2021)

Retour à Riyad pour mon troisième déplacement dans le Royaume d’Arabie Saoudite, avec l’objectif de préparer la venue de notre groupe sénatorial d’amitié en Arabie Saoudite, début 2022.

Les autorités saoudiennes m’ont réservé un accueil exceptionnel durant mon séjour de 6 jours répartis entre Riyad et Djeddah. J’adresse ma profonde gratitude au Prince Faysal bin Farhan, ministre des Affaires étrangères et Adel Al-Jubeir, ministre d’État des Affaires étrangères et aux membres du Majliss al Shura pour leur sens de l’hospitalité.

Le ministère des Affaires étrangères et le Majliss al Shura ont œuvré avec beaucoup d’attention pour me permettre de réussir ma mission et j’adresse une pensée particulière à Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite en France, pour son implication.

Je suis aussi reconnaissant à notre ambassadeur Ludovic Pouille (à l’image) qui m’a organisé des rencontres pour me permettre de recueillir les attentes de notre communauté de Riyad, représentés par leurs élus Mira Abi Ramia et Hugues Letanche, ainsi que les aspirations de notre communauté d’affaires.

Diplomatie parlementaire

Dr Moteeb A. Al Moteri

Membre du Majliss al Shura, Dr Moteeb A. Al Moteri, m’attendait dès ma descente d’avion.

Après 410 déplacements dans 99 pays, c’est la première fois, qu’un parlementaire du pays visité se déplace en personne pour m’accueillir à l’aéroport.

Nous avons pour point commun de suivre les dossiers de cybersécurité pour nos parlements respectifs.

Prince Faysal bin Farhan

Seconde belle nouvelle, le Prince Faysal bin Farhan, ministre des Affaires étrangères, que j’avais reçu au Sénat en juillet dernier, m’a accordé un entretien de 45 minutes, le jour de mon arrivée.

Compte tenu de son agenda chargé, du fait de son déplacement imminent à Paris pour le Forum pour la paix, j’y ai vu une marque d’intérêt qui m’a profondément touché. + d’images

Ministre Adel Al-Jubeir

Entretien avec Adel Al-Jubeir, ministre d’État des Affaires étrangères, en présence de notre ambassadeur Ludovic Pouille. Passionné par l’échange, je n’ai pas vu passer cette discussion dans son bureau  qui a duré 2h15.

Je ne reviens pas sur les nombreux sujets de discussion évoqués lors de ces deux entretiens et toutes les idées évoquées pour que le prochain déplacement du groupe d’amitié soit réussi.

J’ai marqué à chaque fois la solidarité de la France face aux agressions répétées subies par le Royaume.

La situation au Liban a toujours été l’objet de longs échanges. Nous partageons la même analyse. J’ai toujours défendu une approche guidée sur l’assistance à une population libanaise désespérée et démunie.

J’ai observé que le plan Vision 2030 mis en place par le gouvernement saoudien en 2016 permet à la jeunesse du pays et aux femmes de trouver toute leur place. Il n’est pas si fréquent de voir une jeunesse déterminée à rentrer dans son pays pour contribuer à son essor. C’est la preuve que la transformation du pays est en marche et qu’elle génère un réel enthousiasme. + d’images

Visite du Majliss al Shura

Ma visite du Majliss al Shura a débuté par un entretien avec son vice-président Meshall Al-Sulami.

Les discussions se sont ensuite prolongées avec les membres du groupe d’amitié, présidé par Ayman Fadil, pour faire un tour d’horizon complet de nos relations bilatérales et des positions respectives de nos pays sur les sujets internationaux.

J’ai été particulièrement reconnaissant du message des membres de la Shura saluant le respect de la liberté religieuse en France et soulignant la tolérance manifestée dans notre pays à l’égard des musulmans.

Mes homologues m’ont invité à découvrir leur hémicycle et à partager un déjeuner sous la tente comme le veut leur tradition.

La chaleur de leur accueil, l’engagement d’Ayman Fadil, venu spécialement de Djeddah pour me recevoir, la proximité de nos réflexions et leur ouverture d’esprit permettent d’augurer un superbe déplacement pour notre groupe d’amitié l’année prochaine. + d’images

Diplomatie économique

La « vision 2030 » pour sortir du « tout pétrole », soutenue par le leadership puissant et déterminé du prince héritier Mohammed Ben Salmane, transforme le pays en mode accéléré. Celle-ci place la capitale Riyad au cœur de l’expansion économique du Royaume.

L’ambassadeur Ludovic Pouille a organisé le segment économique en 3 temps.

Egis International

Inauguration des nouveaux bureaux d’Egis International, groupe international d’ingénierie, en compagnie de Ludovic Pouille et Laurent Germain, CEO du groupe Egis.

Les représentants du groupe Egis ont exprimé leur foi dans les opportunités offertes par la vision 2030 et partagé leurs succès à la faveur d’un nombre important de projets dans le Royaume lors d’une soirée à la résidence de France. +d’images

CCEF

Petit-déjeuner passionnant avec les CCEF qui m’a permis de faire le point sur un environnement contrasté pour les chefs d’entreprises.

La vision 2030 offre des perspectives alléchantes pour les entrepreneurs français.

Pour tempérer les ardeurs, il a été souligné un coût du travail très élevé (un coursier gagne l’équivalent de 2 fois le Smic) et un programme de préférence nationale susceptible de handicaper les sociétés internationales.

La compétence technique française est reconnue.

Pour Grégory Fayet, DG d’EDF Renouvelable, l’Arabie Saoudite aura le record du monde en énergie solaire et dans l’éolien. Sa société a investi 800M$ dans le pays et va inaugurer le plus grand parc éolien le mois prochain.

Denis Guillois, DG de RATP Dev, m’a rappelé que le projet de métro de Riyad, qui ouvrira en 2022, est le plus important au monde.

Plusieurs conseillers ont attiré mon attention sur la nécessité d’être vigilants sur les délais de paiement qui nécessitent d’avoir les reins solides pour les entreprises qui veulent s’attaquer à ce marché.

Communauté d’affaires

Diner au restaurant Najd avec la communauté d’affaires saoudienne qui m’a permis d’apprécier la manière traditionnelle d’échanger pour les saoudiens.

Abdulaziz Al Munajem dispose d’une grande expérience des affaires avec la France. Son groupe agroalimentaire, l’un des plus importants d’Arabie saoudite, a investi en Bretagne dans la production de poulets pour approvisionner le marché saoudien.

Avec les autres participants venus de la finance ou les médias, il m’a expliqué avec beaucoup d’humour et de patience certaines différences culturelles entre nos deux pays dans la manière de discuter des affaires et les pratiques culinaires.

Une expérience inoubliable et enrichissante. +d’images

Diriya Gate

« In US, you think big. Here, you have to think huge ! »

Rencontre avec Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), une personnalité exceptionnelle qui a reçu le « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018.

En présence de Ludovic Pouille, ambassadeur de France, Jerry m’a présenté le projet et les travaux qui visent à faire de Diriyah, zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, l’une des premières destinations touristiques de la région pour les activités de visites historiques, culturelles, artistiques et de loisirs.

La zone a fait l’objet d’un plan de restauration visant à redonner vie à son patrimoine historique.

DGDA a lancé en septembre 2020 un projet de 20 milliards de dollars afin d’offrir 20 attractions culturelles ; 20 hôtels ; une collection de musées ; 100 restaurants et un chemin de promenade de 3 kilomètres.

L’objectif est d’atteindre 25 millions de visiteurs par an et de contribuer à hauteur de 27 milliards SAR du PIB saoudien, ainsi qu’à la création de 55.000 emplois directs et indirects.

Lorsque Jerry m’a montré les maquettes du projet, évoqué l’avenue centrale qui aura exactement la même longueur que les Champs Élysées ou la taille des espaces verts équivalents à 7 fois Central Park de New York, j’ai dit au CEO de la DGDA : « Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! »

En réponse, Jerry m’a confié avec un large sourire qu’effectivement, si aux Etats-Unis, on lui reprochait souvent de voir trop grand, ici le Prince héritier l’invitait à toujours penser plus grand.

Quartier Al Turaif

Dans un second temps, nous avons visité le site du quartier d’Al Turaif où les travaux sont en cours. Ce site comprend déjà une sélection de musées qui devrait être transformés en un vaste musée en plein air, abritant une série de collections thématiques aux côtés de mosquées, de galeries et d’un marché traditionnel d’artisanat authentique et de souvenirs.

Une nouvelle équipe chargée de la conservation et de la valorisation du site aux normes Unesco a été mise en place.

Merci à notre ambassadeur Ludovic Pouille de m’avoir proposé de visiter ce lieu et de découvrir ce projet grandiose qui illustre merveilleusement l’extraordinaire vision 2030 inspirée par le Prince héritier. +d’images

Communauté française

Ambassade

Déjeuner de cadrage organisé par notre ambassadeur Ludovic Pouille à la résidence de France, pour faire le point avec la chancellerie, le service économique et le service d’action culturelle.

Le problème numéro 1 de notre communauté est le report de la reprise de la scolarité en présentiel pour les moins de 12 ans. Les déclarations des autorités laissaient espérer une reprise au 31 octobre 2021. La décision de report a surpris les écoles, les ambassades concernées et plongé les parents et les enfants dans le désarroi.

Cette question a donné lieu à une action de l’ambassadeur auprès du ministère de la Santé.

Le départ de nombreuses familles en raison de la crise sanitaire a entrainé une diminution du nombre de bourses scolaires qui est passé de 46 enfants boursiers en 2020 à 28 cette année. L’enveloppe allouée s’est donc considérablement réduite en passant de 196.133 euros à 97.000 euros.

En effet, les effectifs de notre communauté ont reculé de 12% depuis 2018.

La spécificité du Golfe en matière d’obtention d’un permis de résidence qui nécessite un sponsor suscite de nouvelles difficultés du fait de récentes procédures d’enregistrement des personnels auprès des autorités. Je suivrai attentivement cette question qui est déterminante pour les personnes concernées. +d’images

Conseillers des Français de l’étranger

Echanges fructueux autour de notre ambassadeur avec les conseillers des Français de l’étranger, Mira Abi Ramia et Hugues Letanche.

A cette réunion, Ludovic Pouille avait également convié des représentants de la communauté française et les proviseurs des lycées français de Riyad et de Al Khobar.

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UFE

Une rencontre organisée par Philippe Corbel, président de l’UFE Arabie saoudite, avec une trentaine de membres de l’UFE Riyad, à laquelle participait Hugues Letanche, conseiller des Français de l’étranger.

L’association prévoit de s’étendre en ouvrant une annexe à Al Khobar.

Je remercie Philippe et Hugues pour avoir créé ce moment d’échanges précieux. +d’images

Enseignement

École française internationale de Riyad (EFIR)

Visite de l’EFIR en compagnie de notre ambassadeur Ludovic Pouille et de Catherine Le Thomas, conseillère culturelle. Accueillis par Mme Larroche, pdte du conseil de gestion et M. Muller, proviseur de l’EFIR, conventionné avec l’AEFE, nous avons successivement rencontré les représentants élus des parents, des enseignants et des élèves.

Les effectifs des élèves inscrits ont progressé de 10% (1362 inscrits en 2021 contre 1286 en 2020).

La politique de centralisation de sièges sociaux sur Riyad a entraîné de nombreux déplacements de familles expatriées à Djeddah ou Al Khobar vers Riyad. La situation actuelle du Liban a également entraîné de nombreuses familles du Liban à s’installer en Arabie saoudite.

L’EFIR a décidé d’équiper toutes ses classes d’un dispositif d’enseignement hybride, car les contraintes sanitaires ne permettaient pas d’accueillir tous les élèves simultanément.

Ainsi, au collège comme au lycée, pour les élèves âgés de plus de 12 ans vaccinés, il a été possible d’assurer un enseignement hybride.

Les enfants de moins de 12 ans restent pour l’instant placés en enseignement à distance, soit 100% en ligne. L’Arabie Saoudite vient d’autoriser la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, à l’image des États-Unis. Il semble que l’on s’achemine ainsi vers un retour au présentiel pour tous les enfants de plus de 5 ans qui seraient vaccinés.

Les élèves rencontrés m’ont fait part du poids des restrictions sanitaires toujours en vigueur qui ne leur permettent pas d’avoir une restauration scolaire. Ils m’ont dit combien il était important pour eux de pouvoir tisser le lien relationnel entre eux lors des déjeuners. J’ai approuvé en leur confiant, dans un sourire, que les parlementaires n’étaient pas différents des étudiants. +d’images

Culture

Alliance française (AFAS)

Accueilli par Marguerite Bickel, directrice générale, j’ai eu le plaisir de revenir au site de l’Alliance française d’As Safarat, situé à proximité de la Résidence de l’ambassadeur.

L’Alliance française d’Arabie saoudite compte 5 antennes (2 à Riyad, 3 autres à Djeddah, Al Khobar et Al Ula). L’antenne d’Al Ula a été inaugurée la semaine précédente.

La première mission de l’AFAS est son activité linguistique de cours de français. Les cours sont donnés en présentiel, en distanciel, et en co-modalité.

En parallèle, l’AFAS entame une diversification de son panel de cours avec une offre spécialisée de FOS Tourisme, Hôtellerie, Restauration. +d’images

Médias

Arab News

“Pour savoir à quoi ressemblera l’Arabie saoudite dans dix ans, visitez le pavillon à Dubai Expo”.

Lors d’une interview proposée par Arab News en français, je suis revenu sur la coopération entre la France et l’Arabie Saoudite dans les domaines culturel, économique et militaire.

Retrouvez l’intégralité de mon interview (texte et vidéo).

Déplacement à Taïwan – Délégation sénatoriale (6-10 oct. 2021)

Aéroport de Taïwan (de g. à d) : M. Hou-jen Tseng, vice-ministre des Affaires étrangères et la délégation sénatoriale : Olivier Cadic, Alain Richard (Pdt), Else Joseph et Max Brisson.

Reporté de plusieurs mois pour cause de Covid, le déplacement des sénateurs du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan a eu lieu comme prévu, n’en déplaise aux autorités chinoises.

La France n’entretient pas de relation diplomatique officielle avec Taïwan. Aucune visite française de niveau ministériel n’a eu lieu dans l’île depuis 1998. C’est pourquoi la venue d’une délégation officielle de sénateurs français, première délégation étrangère accueillie dans l’île depuis un an, a été extrêmement appréciée alors que la zone indopacifique vit un regain de tensions.

Les menaces croissantes de Pékin suscitent un élan de sympathie internationale justifié en faveur de l’île. Notre présence exprimait notre intérêt affiché pour Taïwan et son système démocratique, ce qui m’a fait dire que Taïwan n’est pas seul.

Pas plus tard qu’en mai dernier, le Sénat a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’œuvrer en faveur la participation de Taïwan à diverses organisations internationales, comme l’OMS, Interpol ou l’OACI…

A l’image, le député Tsai Shih-Ying, président du groupe d’amitié Taïwan-France au Yuan législatif (Parlement). L’accueil chaleureux que notre homologue a fait à notre délégation, conduite par Alain Richard, est celui que nous ont réservé tous les membres du gouvernement et les parlementaires taïwanais que nous avons rencontrés.

Taïwan est le 99e pays traversé dans le cadre de mon mandat et le premier déplacement après ma réélection sur la liste “Libres et indépendants”, dont le titre a souvent fait sourire mes interlocuteurs.

Mes remerciements à Jean-François Casabonne-Masonnave, directeur du Bureau français de Taipei, et à François Wu, ambassadeur de Taïwan en France qui ont organisé tous les déplacements de la délégation.

Diplomatie parlementaire / Gouvernement

Mme TSAI Ing-wen, présidente de Taïwan
Nous avons eu l’honneur de rencontrer Mme TSAI Ing-wen, présidente de Taïwan qui défend la liberté du peuple taïwanais, la démocratie et la souveraineté de son territoire avec une force tranquille qui m’a impressionné. Les élections de janvier 2020 lui ont permis d’être largement réélue pour un second mandat, exacerbant l’irritation de Pékin. « Je me réjouis de vous rencontrer et de travailler ensemble pour renforcer les liens entre Taïwan et la France », nous a-t-elle déclaré. Aussi, avons-nous partagé diverses opportunités de coopérations bilatérales.
La présidente TSAI voit la France comme un moteur au sein de l’UE et compte beaucoup sur elle pour aider Taïwan à sortir de l’isolement politique que lui impose Pékin, avec une intensité accrue depuis 2016. +d’images

Décoration du président Richard
Alain Richard, président de notre délégation, a reçu une décoration des mains de la présidente TSAI Ing-wen au nom de l’amitié qui unit nos deux peuples.
“Une telle solidarité touche nos cœurs et nous donne la force de continuer”, a déclaré M. Joseph WU, ministre des Affaires étrangères, nous remerciant de notre visite “à l’heure où Taïwan doit affronter de rudes challenges”.
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M. SU Tseng-Chang, Premier ministre
Le Premier ministre a mis en avant la confiance de sa population dans la démocratie et son goût de la liberté, alors que le PCC musèle toute opposition à Hong Kong, dont la réintégration dans le giron chinois est proposée comme modèle aux Taïwanais. “La violence policière a montré le vrai visage de la Chine”, en conclut M. SU Tseng-Chang. Pour l’anecdote, des artistes chinois qui avaient félicité des médaillés olympiques taïwanais, cet été, ont été bannis de leur pays… “Les jeunes se sentent-ils Chinois”, ai-je demandé au Premier ministre. La réponse a fusé : “les jeunes taïwanais ne s’identifient plus aux Chinois.” M. SU Tseng-Chang n’a laissé planer aucune ambiguïté : “la Chine est la Chine, Taïwan est Taïwan”. +d’images

M. WU Joseph, ministre des Affaires étrangères
Taïwan dispose du 31ème réseau diplomatique mondial, devançant des pays comme la Suède ou Israël : 110 postes diplomatiques répartis dans 75 pays. La réussite de M. WU tient au resserrement des liens avec les pays dits affinitaires – Etats-Unis, Japon, mais aussi, en Europe, France, Lituanie, Pologne, Tchéquie et nous aurons bientôt quelques surprises en Afrique… Le ministre des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la Chine, par son agressivité territoriale, représente une menace pour Taïwan mais aussi pour tous ses voisins (du Japon à l’Australie en passant par l’Asie du Sud-Est) ; par son agressivité idéologique, elle pose un défi à toutes les démocraties libérales ; enfin, « elle utilise désormais l’économie comme une arme politique ».
Le ministre WU a exprimé sa gratitude envers la France pour l’adoption d’une résolution par le Sénat (304 votes Pour et 0 vote Contre), le 7 mai dernier, incitant notre gouvernement à poursuivre ses démarches diplomatiques en faveur de la participation de Taïwan aux travaux de plusieurs organisations internationales, telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le ministre a offert un dîner à notre délégation, l’occasion d’évoquer quelques domaines prometteurs pour nos futures coopérations. +d’images

M. CHIU Tai-san, ministre des Affaires continentales
Le ministre des Affaires continentales a souligné le caractère libéral et démocratique du régime de Taïwan au cours de ces trente dernières années qui explique un bien-être général et suscite de l’attractivité. Ainsi, l’île procède à des élections en toute transparence et défend les valeurs humanistes. A l’inverse, sur le continent, M. CHIU Tai-san déplore une dérive du communisme vers le totalitarisme, car les décisions politiques ne s’y prennent plus de manière collégiale au sein des hautes instances du Parti, mais relèvent d’un seul dirigeant autocrate. Deux modèles s’affrontent désormais.

M. KOO Wellington, secrétaire général du Conseil de sécurité nationale
Taïwan subit un harcèlement continu de la part de l’aviation chinoise. Lorsque nous sommes arrivés, 56 avions chinois avaient fait une incursion dans la zone d’identification de défense aérienne de l’île, ces trois derniers jours, portant à 600 le nombre observé depuis le début de l’année. La guerre hybride déclarée par Pékin s’insinue dans tous les domaines, y compris celui de l’approvisionnement des vaccins contre la Covid. En réponse à ma question sur le nombre de cyberattaques, M. KOO Wellington m’a parlé de plusieurs milliers d’attaques chaque jour !
Alors que les agressions vont croissant, le secrétaire général serait reconnaissant à la France de jouer un rôle dans le maintien de la sécurité régionale pour préserver le statu quo. Mon collègue Alain Richard a rappelé que la France se voulait « une puissance globale en matière de sécurité », y compris dans l’Indopacifique .

M. CHEN Shih-chung, ministre de la Santé et des Affaires sociales
Taïwan prétend être le premier pays à avoir détecté l’apparition de la Covid-19, grâce à ses experts dépêchés à Wuhan. “Si la Chine avait été plus transparente, il n’y aurait pas eu ce désastre”, estime M. CHEN Shih-chung, déplorant que Taïwan n’ait reçu aucune information sanitaire de la part de Pékin… J’ai demandé au ministre si nous connaîtrions un jour la vérité. “A moins que la communauté internationale ne mette une grosse pression sur la Chine, cela risque de demeurer une énigme”, m’a-t-il répondu.

Mme TANG Audrey, ministre du numérique
Taïwan dispose d’une organisation de pointe pour lutter contre les tentatives de désinformation. Contre les “fake news” on procède au “fact checking” avec l’objectif de démasquer une fausse nouvelle en moins de 200 mots et de la démentir en moins de deux heures par SMS ; cela en relais avec la société civile et les entreprises. De plus, “notre ministère a produit un vaccin contre la désinformation : l’humour”, commente Audrey TANG, ministre du numérique. Un ministère qui évolue sur la base d’un partenariat société civile-public-privé ouvert à tous les sujets. +d’images

Diplomatie parlementaire / Parlement

M. YOU Si-kun, président du Yuan Législatif
Le parlement taïwanais (appelé Yuan législatif) est composé d’une seule chambre de 213 députés, élus pour quatre ans.
Après avoir souligné le rayonnement démocratique de l’île et ses grands progrès économiques, M. YOU Si-kun a fait référence à la paix perpétuelle entre les démocraties. Aujourd’hui, le budget militaire de la Chine est 30 fois supérieur à celui de Taïwan. Nombre de députés ont appelé la France à assurer la sécurité dans le détroit de Taïwan. Selon M. YOU, “la Chine pense être le centre du monde et pouvoir donner des ordres”.
Le président du Yuan Législatif a salué ma déclaration au Sénat démontrant que la Chine avait reconnu implicitement la souveraineté de l’île de Taïwan : en mars dernier, à titre de sanction, Pékin a interdit à dix responsables européens (5 eurodéputés ; 3 parlementaires nationaux ; 2 chercheurs) d’accéder à la Chine, Hongkong et Macao… mais n’a pas cité Taïwan ! +d’images

Mme CHEN Chu, présidente du Yuan de Contrôle
Le Yuan de Contrôle est une institution politique qui joue un rôle de contrôle sur les comptes publics et sur  l’administration centrale et locale. Il lui incombe ainsi de poursuivre les fonctionnaires en cas de corruption ou de non-respect des droits de l’homme. A ce titre, Taïwan s’appuie sur des experts internationaux indépendants pour faire évoluer son droit au regard de la déclaration universelle des Nations unies.
J’ai rendu hommage à Mme CHEN Chu, présidente du Contrôle de Yuan, en saluant son engagement de longue date et parfois au risque de sa vie afin de prolonger le combat de Victor Hugo en faveur de la liberté universelle (*). +d’images
(*) “Unissons-nous dans une pensée commune, et répétez avec moi ce cri : Vive la liberté universelle !” Victor Hugo.

Diplomatie économique

Mme WANG Mei-Hua, ministre des Affaires économiques
Nos rapports commerciaux sont nettement déséquilibrés : 12OOM USD de stock d’investissements français à Taïwan (+32 en 2019), contre 79M USD d’investissements taïwanais en France (+1 en 2019). Il nous faut vendre beaucoup mieux la destination France ! Des rapprochements peuvent émerger sur des secteurs à haut potentiel : biomédecine, neutralité carbone ou semi-conducteurs. Pour l’anecdote, Taïwan constitue la deuxième clientèle des Galeries Lafayette (après la Chine continentale). Mme WANG Mei-Hua a décrit une économie taïwanaise florissante. Elle l’est en effet puisque l’île, comme je l’ai fait remarquer à la ministre, pourrait bientôt demander à participer au G20 (PNB de 669 Mds USD – 21e au classement FMI/BM) !

Bureau français de Taipei
Séance de travail au BFT pour faire un point de situation sur l’économie taïwanaise, la présence économique française, notre commerce bilatéral et l’analyse de certains secteurs d’activités porteurs. Par ailleurs, nous avons fait un tour d’horizon en matière de coopération (scientifique, universitaire, artistique, linguistique…). A ce propos, la France est la première destination en Europe des étudiants taïwanais : 1250 visas délivrés en 2019 (avant Covid) au titre des échanges universitaires.
Nous remercions pour leur participation : Jean-François Casabonne-Masonnave, directeur ; Guillaume Delvallée, directeur adjoint ; Alain Berder, chef du service économique ; Marie-Christine David-Tanaka, cheffe du service consulaire ; Cécile Texier, conseillère politique et François Cotier, directeur de l’agence Business France de Taipei. +d’images

Entrepreneurs français à Taïwan

Taïwan est une terre d’opportunités pour les entreprises françaises. On y rencontre déjà 200 filiales françaises qui pèsent un CA global de 10Mds€ et 38.000 emplois.

La gestion efficace de la pandémie par les autorités taïwanaises a contribué à renforcer cette présence française dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie des semi-conducteurs, la grande distribution, les transports, les matériaux de construction, les solutions IOT. On notera que
– Le groupe Air Liquide Fast Eastern (ALFE) a annoncé, en avril, un investissement de 200 millions d’euros à Taïwan dans la construction de deux parcs scientifiques.
– Le groupe franco-italien STMicroelectronics et le leader mondial de la fonderie de semi-conducteurs, TSMC, ont décidé, en février 2020, de renforcer leur coopération dans l’électronique de puissance pour développer la technologie de nitrure de gallium (GaN).
– Carrefour Taïwan a renforcé son leadership sur le marché de la grande distribution en rachetant des participations.
– Alstom a remporté un nouveau « méga projet » avec le métro de Taipei.

De son côté, la French Tech Taïwan a créé une plate-forme numérique pour aider les entreprises du Next40 à recruter des talents à Taïwan et dans le reste du monde.

Enfin, les créateurs d’entreprises français peuvent bénéficier du soutien de la Chambre de commerce et d’industrie France-Taïwan (CCIFT) par le biais d’un accompagnement administratif, de conseil et l’hébergement de structures.

Nous remercions pour leur participation : Alain Berder, chef du service économique / Denis Forman (CCEF, D. Forman et Associés) / Colette Rouches (CCEF, Servier) / Christophe Marion (CCIFT, Carrefour) / Stéphane Peden (CCIFT) / Laurent Chevalier (ECCT, Kuehne Nagel) / Joël Cicéron (ECCT, Ostendo Project) / Laurent Le Guyader (FTT, Kudo) / Pascal Viaud (FTT, Grenoble)

Communauté française

Échange avec nos conseillers des Français de l’étranger
Notre communauté française est évaluée à près 4000 personnes, considérant qu’il y a 2281 inscrits. Une population jeune, diplômée et spécialisée professionnellement qui a choisi de s’installer sur un territoire à peine plus grand que la Belgique (23,5M d’habitants). Les trois quarts vivent à Taipei. Nos compatriotes sont représentés par trois conseillers des Français de l’étranger : Mme Coralie Yuan et Mme Karine Billarant-Lima (Taipei) et M. Benjamin Joineau (Séoul). Nous avons échangé par visioconférence avec les élues installées à Taipei.

Projet UPLIFT
Entretien avec le vice-président du projet UPLIFT qui porte l’ambition d’un groupe de parents d’élèves de créer une nouvelle école française, le LIFT (Lycée international français de Taipei), qui offrirait des parcours bilingues français-mandarin ou français-anglais.
En matière éducative, la coopération franco-taïwanaise est solide avec près de 20.000 apprenants en français. L’Alliance française (Taipei + Kaohsiung) dénombre 4159 inscriptions et 1567 étudiants de sept 2020 à aout 2021.

Culture

Visite de la “Tour Taipei 101”
La tour Taipei 101 (101 étages d’où son nom) est un symbole de modernité. Le bâtiment était officiellement classé 10ème plus haut gratte-ciel du monde (508m) de 2004 à 2010, jusqu’à l’inauguration de la Burj Khalifa à Dubaï. En juillet 2011, la tour a reçu la certification LEED Platinum qui fait d’elle la plus grande écoconstruction du monde. Le Bureau français de Taipei est installé dans la tour 101. +d’images

Visite du musée de l’innovation de TSMC, Hsinchu
Le musée de l’innovation de TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) est situé à proximité de son siège social. L’endroit démontre à quel point les circuits intégrés ont bouleversé notre monde et vont pousser la technologie au-delà de notre imagination. Fondé en 1987 par Morris Chang, TSMC est un grand contributeur pour l’économie et la réputation de Taïwan.  +d’images

Devoir de mémoire

Cérémonie au parc historique et culturel de Shawan à Keelung (cimetière français)
Dépôt de gerbe au cimetière militaire français réhabilité de Keelung et visite du parc historique et culturel Shawan.

Ce cimetière honore la mémoire de plus de 700 officiers, sous-officiers et soldats français morts au combat au cours de la guerre franco-chinoise de 1884.
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M. LI Yu-Chang, maire de Keelung
L’événement au parc de Shawan a été suivi d’une réception donnée par M. LI Yu-Chang, maire de Keelung et le député Tsai Shih-Ying, président du groupe d’amitié Taïwan-France au Yuan législatif.

Situé au nord-est de Taïwan, Keelung est le deuxième port de Taïwan après Kaohsiung.
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Médias

Conférence de presse
Les questions des journalistes ont souvent porté sur le rôle de la France face à la montée des tensions dans la zone indopacifique, un espace maritime où se joue 60% du PIB du monde. Notre délégation a rappelé que nous avions une vision de l’indopacifique libre, ouverte et fondée sur le droit.
La veille, après avoir reçu une médaille d’honneur des mains de la présidente TSAI Ing-wen, notre collègue Alain Richard avait salué l’action du bureau de représentation de Taïwan à Paris en ces termes : « un très bon travail dans la représentation de votre pays ». Le mot “pays” a fait bondir les autorités chinoises qui ont fermement condamné ses propos. Lors de la conférence de presse, Alain Richard a précisé qu’il avait employé une expression géographique et non politique. Je l’ai assuré de toute ma solidarité. +d’images

Visioconférence avec les journalistes francophones
La presse française a couvert le déplacement de notre délégation avec beaucoup d’intérêt.
Le Point : “En particulier, l’UDI Olivier Cadic s’est engagé en conférence de presse à recommander, dès son retour, d’autoriser la diplomatie taïwanaise à assumer le nom de « Bureau de Taïwan » pour sa représentation à Paris, jusqu’ici identifiée sous le seul nom de la ville de Taipei pour ne pas froisser Pékin”. Lire l’article
RFI : “Les régimes autoritaires considèrent que la démocratie n’est pas le bon système pour le développement humain et Taïwan en est le contre-exemple. Nous sommes donc là, aussi, pour dire à Taïwan : vous n’êtes pas seuls », a déclaré le sénateur Olivier Cadic.” Lire l’article
Public Sénat : “Le message, c’est que Taïwan n’est pas seul et que toutes les démocraties s’intéressent au sort de Taïwan », résume Olivier Cadic ” Lire l’article
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Revue de presse  ci-dessous

Conclusion : Taïwan n’est pas seul

Au revoir !
Une démocratie de culture chinoise est possible.
Taïwan le démontre et offre un modèle alternatif et enviable pour les Chinois du continent.
En observant leur courage et leur résilience, je comprends celles et ceux qui se déclarent fiers d’être taïwanais… mieux je les admire !
民主的中華文化是可行的
Taiwan 即是一個很好的示範,台灣向大陸人民展現另一個令人稱羨的選項。 我見證到台灣人民的勇氣及韌性,我終於理解、甚至佩服那些以身為台灣人為傲的心情。

Fin de la “bulle diplomatique” : notre délégation sénatoriale (Alain Richard, pdt ; Else Joseph ; Max Brisson ; Judith Bout, Administratrice, Olivier Cadic) est repartie le 10 octobre, jour de la fête nationale !

Un grand merci à M. WU Joseph, ministre des Affaires étrangères et à son équipe pour cette remarquable organisation. +d’images

Revue de presse

Les médias taïwanais ont publié une centaine d’articles relatifs à la visite de notre délégation.

– Chine Magazine (27 sept.) : Des sénateurs français vont se rendre à Taïwan
– La Croix (5 oct.) : La Chine s’irrite de la visite de sénateurs français à Taïwan
– Taiwan News (5 oct.) : French senators to stop by Taiwan’s Legislative Yuan on Friday
– Yahoo! (5 oct.) : French senators to visit Taiwan amid soaring China tensions
– Le Figaro / AFP (6 oct.) : Quatre sénateurs français en visite à Taïwan malgré les “menaces de la Chine”
– La Provence (6 oct.) : Une délégation de sénateurs français est arrivée à Taïwan malgré les protestations chinoises
– New Straits Times (6 oct.) : French senators visit Taiwan despite China protests
– Republic World (6 oct.) : French Senators Arrive In Taiwan Despite Oppn By China; Regional Security On Agenda
– Mundo ao minuto – Portugal (6 oct.) : Taiwan recebe senadores franceses chefiados por ex-ministro Alain Richard (Taïwan accueille des sénateurs français conduits par l’ancien ministre Alain Richard)
– TRT Habern – Turquie (6 oct.) : Fransız senatörlerden gerilimin tırmandığı Tayvan’a ziyaret (Visite de sénateurs français à Taïwan, où les tensions) s’intensifient
– AA – Albanie (6 oct.) : Senatorët francezë vizitojnë Tajvanin në vazhdën e tensioneve me Kinën (Des sénateurs français visitent Taïwan au milieu des tensions avec la Chine)
– Taïwan info (7 oct.) : La délégation sénatoriale française reçue par le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu
– RFI (8 oct.) : À Taipei, les sénateurs français rappellent que «Taïwan n’est pas seul»
– Challenges (8 oct.) : Taïwan est un “pays”, insiste Alain Richard malgré la colère chinoise
– RTI (8 oct.) : La délégation sénatoriale française accueillie par le président du Parlement
– Le Point (9 oct.) : Soyez plus solidaires de Taïwan et moins effrayés par la Chine
– Taipei Times (9 oct.) : France offers to help repair military equipment: official
– Focus Taiwan (11 oct.) : French senators depart Taiwan after 5-day visit
– Public Sénat (12 oct.) : “Taïwan n’est pas seul”, insiste le sénateur Olivier Cadic, de retour d’une visite officielle
– RTI (14 oct.) : La France confirme le passage d’un navire militaire dans le détroit de Taïwan

En circonscription en Italie – Milan (26 avril au 27 avril 2017)

MILAN – Retour à Milan où je m’étais rendu en juin 2015 en compagnie de Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, et Meyer Habib, député de la circonscription, pour y rencontrer nos compatriotes.

(à l’image) Je remercie Inès Cavayé-Ninu et Alexandre Bezardin, conseillers consulaires de Milan, pour leur éclairage et leur présence lors de mes visites.

Je salue Olivier Brochet, notre consul général, pour l’organisation remarquable de mon déplacement à Milan, en dépit de son absence sur place.

Communauté française – Milan

Réunion consulaire

Comme lors de chacun de mes déplacements, je propose une rencontre avec les conseillers consulaires pour évoquer les attentes de nos compatriotes. A Milan, nous avons plus particulièrement abordé ces thèmes : scolarité, services consulaires, accompagnement de nos entreprises, mobilité professionnelle et soutien aux structures locales de bienfaisance pour l’assistance aux plus démunis.

Consulat

Le consulat de France a accueilli 8822 visiteurs en 2016.

Les agents du consulat m’ont réservé le meilleur accueil. Dans les services, j’ai pu constater que la liaison informatique avec Paris présentait des dysfonctionnements réguliers. Un cas que j’ai malheureusement rencontré bien des fois, lors de mes divers déplacements en circonscription.

Perte de temps, frustration des agents et exaspération de nos compatriotes qui ne comprennent pas que le système fonctionne de manière aléatoire lors de la prise des empreintes biométriques. Il devient plus que nécessaire de constituer une cellule interministérielle (Intérieur / MAEDI) pour offrir un outil fiable et fonctionnel.

Entrepreneuriat – Milan

Chambre de commerce France-Italie

A la faveur de ce second déplacement à Milan, j’ai eu le plaisir de retourner à la Chambre de commerce France-Italie pour évoquer l’essor de la capitale économique de l’Italie.

Reçu par Annie Rea, membre du comité exécutif de la Chambre et par Nicolas Diers, vice-président, en compagnie de Inès Cavayé-Ninu et Alexandre Bezardin, conseillers consulaires pour Milan, j’ai pu apprécier l’éventail des services offerts aux entreprises françaises qui veulent prendre pied sur le marché italien, notamment en trouvant des partenaires.

Du reste, le service de domiciliation et l’accueil des entreprises nécessiterait de devoir pousser les murs de la Chambre… C’est donc avec un sentiment d’urgence qui l’on projette de bâtir un véritable business center propre à héberger un nombre croissant d’entreprises.

Pour animer les relations d’affaires franco-italiennes, la CCI France-Italie a institué des clubs thématiques : start-ups ; femmes entrepreneurs ; top managers…

Notons que l’Italie a toujours été résolument tournée vers l’export. Le pays affiche un excédent commercial de 65 milliards d’euros, de quoi nous laisser rêveurs…

Enseignement – Milan

Lycée Stendhal

Xavier Bocquel, proviseur du lycée Stendhal de Milan, doit faire face à une montée mécanique des cohortes d’élèves qui lui impose de trouver des solutions immédiates, s’il ne veut pas se retrouver dans une impasse à la rentrée 2018.

L’école passera le cap des 1200 élèves à la rentrée prochaine, ce qui signifie la saturation pour cet établissement en gestion directe de l’AEFE.

Empêché de recruter tout personnel local, même si ceux-ci ne coûtent rien à l’Etat français, le proviseur se trouve dans une situation contradictoire : répondre à une demande de scolarisation croissante tout en gelant sa structure.

A contrario, le lycée de Turin situé à 1h30 de celui de Milan ne fait pas le plein.

J’ai suggéré de bâtir un plan Ecole pour la région, afin que les parents d’élèves associés aux représentants des entreprises soient inclus dans une réflexion sur le long terme, en même temps que les élus consulaires et l’administration.

Milan est une métropole à une vocation internationale. La nature ayant horreur du vide, si notre offre ne sait pas grandir de manière dynamique et équilibrée, les familles se tourneront vers des enseignements alternatifs.

Culture française – Milan

Institut français

Visite de l’Institut français de Milan en compagnie de Thierry Viallet, secrétaire général.

Ce qui surprend en arrivant, c’est de pénétrer dans un endroit spacieux… mais assez impersonnel, puisque le bâtiment est partagé par différents organismes, dont Business France.

Avouons-le, difficile d’identifier cet endroit avec un centre culturel… Cela étant, les animateurs de l’IF Milan font avec les moyens du bord et incarnent le sérieux budgétaire, puisque leur institut vit de ses propres ressources (cours de français), sans rien coûter au contribuable !

La galerie d’exposition abrite actuellement une exposition « No Taste for Bad taste » mettant en valeur le « French design », prévue pour faire le tour du monde. Plus d’un millier de visiteurs ont pu admirer l’art de vivre à la française dans une scénographie poétique de Jean-Charles Castelbajac.

Centenaire de la mort de Charles Péguy

Ce blog fait souvent référence au centre Charles Péguy de Londres. Présidé par Guillaume Dufresne et dirigé par Marine Deneux, le centre fournit un emploi à près d’un millier de nos jeunes compatriotes, chaque année, au Royaume-Uni.

Charles_peguyŒuvre salutaire puisque le taux de chômage des 15-24 ans en France métropolitaine s’élève à 22,8 % ! Le ministre du travail, François Rebsamen, a reconnu cette semaine “un échec” en matière d’emploi : depuis l’élection de François Hollande plus de 500 000 nouveaux demandeurs d’emploi ont poussé la porte de Pôle emploi.

Le centre Péguy porte le nom de l’écrivain français mort il y a exactement cent ans, aux premiers jours de la guerre 14-18, à l’âge de 41 ans.

En fin d’après-midi du 5 septembre 1914, dans un champ d’avoine aux alentours du village de Villeroy près de Meaux, le lieutenant Charles Péguy charge en tête de sa section lorsqu’il est atteint d’une balle en plein front. Autour de lui, gisent une centaine d’hommes de la 19ème compagnie du 276ème régiment d’infanterie.

« Celui qui est désigné doit marcher. Celui qui est appelé doit répondre. C’est la loi, c’est la règle, c’est le niveau des vies héroïques, c’est le niveau des vies de sainteté », écrivait-il.

« Aucun écrivain ne m’a autant marqué », disait de lui Charles de Gaulle.

Beaucoup d’auteurs contemporains, Alain Finkielkraut en tête, se sentent les héritiers de Péguy.

Dans son dernier livre, «Les Héritiers Péguy», paru en 2014, le philosophe Damien Le Guay nous assure de la « fraicheur de sa pensée et la justesse de ses mises en garde qui éclatent à chacune de ses pages. Et surtout, il y a dans son œuvre, de nombreux antidotes. Antidotes pour sauver la république de ceux qui s’en servent au lieu de la servir. (…) Antidote contre la déprime française, la morosité démocratique, le manque d’espérance et de foi en l’avenir. »

Ce sont des antidotes dont la France a bien besoin de nos jours.

Lire : “Ateliers, workshops, formations : les nouveautés du centre Charles Péguy” du 15 décembre 2013

Lire : “Plan Emploi : le centre Charles Péguy toujours plus performant” du 02 décembre 2013

Photo wikimedia commons

En Circonscription au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov. 2016)

En provenance du Burkina Faso, j’ai bénéficié d’un exceptionnel programme de rencontres au Sénégal qui m’a conduit de Dakar à Saly, en passant par l’île de Gorée ou la réserve de Bandia.

J’adresse ma sincère reconnaissance à Olivier Serot Almeras, consul général, à Véronique Brigaud et Nicolas Soyere de l’UFE Sénégal qui m’ont accompagné durant mes déplacements.

Communauté française

ufe2UFE-Sénégal

Forte de plus de 400 membres, la section Sénégal de l’UFE Monde fait partie des belles représentations du réseau.

Je remercie très sincèrement le bureau de l’UFE qui m’a organisé un programme de rencontres inoubliable : soirée avec les adhérents à Dakar, déplacement à Saly et déjeuner dans la réserve animalière de Bandia, puis excursion le dimanche sur l’île de Gorée qui a vu partir pour les Amériques, pendant plus de trois siècles, les Africains réduits en esclavage.

Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Gorée est jumelée avec la ville de Drancy dont le maire est Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI !

ufe1Mon grand regret est d’avoir manqué Alain Floriet, président de l’UFE Sénégal. Il s’était beaucoup investi pour organiser mon déplacement, mais il a retenu par un deuil familial.

A Nicolas, Véronique, Philippe, Leslie, Alain, Lou et sans oublier Gérard Senac (pdg d’Eiffage Sénégal), un grand merci pour votre amicale présence.

senegal_ambRéunion à l’ambassade

Petit-déjeuner avec l’ambassadeur Christophe Bigot (à l’image), le général Pascal Facon, commandant des éléments français du Sénégal (EFS) et des chefs de service. Nos entretiens ont porté sur le développement de nos relations économiques bilatérales avec le Sénégal. La France est un partenaire économique majeur à travers son aide publique au développement et ses entreprises.

reunionRéunion du conseil consulaire

Réunion consulaire au consulat autour du consul général Olivier Serot Almeras en compagnie des élus consulaires Gérard Senac (AFE), Balkis Kaouk, Hassan Bahsoun et Jean-Charles Pretet.

Afin de compléter le tour de table pour commenter les attentes d’une population comprenant 25.000 inscrits dont 50% de binationaux, diverses associations étaient représentées dont l’UFE Sénégal par Véronique Brigaud et Nicolas Soyere.

Le consulat reçoit chaque année 50.000 personnes dont 5.000 au service social. Chacun s’accorde à reconnaître que la langue française est en perte de vitesse et qu’il faut réagir.

Gérard Sénac a pointé l’importance de se donner les moyens de lutter face à la pression des entreprises chinoises. La France doit offrir des moyens financiers pour permettre à ses entreprises de se battre à armes égales.

Face aux sollicitations de toutes sortes (aide à la scolarité, aides sociales…), les participants réclament que l’on fasse confiance aux acteurs de terrain, alors que l’habitude veut que l’on cherche à tout gérer depuis Paris.

def2Journée Défense et Citoyenneté

A l’image avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, commandant du “Dixmude”.

En présence d’Olivier Serot Almeras, consul général, j’ai eu le plaisir d’introduire la Journée de défense et citoyenneté (JDC) devant de jeunes compatriotes âgés de 16 ans.

L’événement s’est déroulé à bord du Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral de la Marine nationale française.

Nous avons, ensemble, rendu hommage au maréchal des logis Fabien Jacques, décédé en opération au Mali, quelques jours auparavant.

Nos forces armées agissent chaque jour pour servir la liberté. La JDC est une journée qui permet de rappeler aux jeunes adultes que cette liberté a un prix.

Cette rencontre fut l’opportunité d’échanger avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault sur les missions de notre Marine française en Afrique de l’Ouest.

ch2Christian, consul honoraire à Saly

Visite de l’agence consulaire de Saly, compagnie de Véronique Brigaud, secrétaire générale de l’UFE Sénégal et de Nicolas Soyere, trésorier de l’association.

Nous avons été reçus par Christian Langlois, consul honoraire (au centre de l’image), qui est un entrepreneur breton spécialisé dans la pêche.

Christian a construit à ses frais son agence consulaire. 30 à 40 personnes s’y pressent à chaque permanence. Quatre bénévoles aident Christian à répondre aux situations les plus diverses, depuis les touristes en perdition par suite d’annulation de vol jusqu’aux cas sociaux lourds.

Christian est à l’image de tous les consuls honoraires qui font honneur à notre pays, car ils donnent tout sans rien attendre en retour.

ch3Relais bénévoles de l’Administration, les consuls honoraires participent au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays et parfois dans des zones très isolées.

Cette année encore le gouvernement a rogné leur maigre budget de fonctionnement.

Christian m’a raconté qu’il devait apporter de la glace deux fois par jour pour maintenir les corps de nos compatriotes décédés, avant leur rapatriement. Lassé, il a décidé de financer la morgue de Mbour pour la remettre en état.

Il faut avoir l’esprit entrepreneur et philanthrope pour tenir ce poste.

Entrepreneuriat

eiffageEiffage

Dirigé au Sénégal par Gérard Sénac conseiller consulaire et AFE, le groupe Eiffage a obtenu la construction et la concession d’une autoroute à péage entre Dakar et Diamniadio, ouverte en 2013.

Superbe réussite qui témoigne d’un savoir-faire français, non seulement dans la construction mais également dans l’exploitation pour permettre aux usagers de se déplacer en toute sécurité.

350 personnes travaillent à l’entretien de l’infrastructure. Cette autoroute a permis un véritable déplacement de la population qui a construit et déménagé à l’extérieur de Dakar. Le trafic dépasse déjà toutes les prévisions. Un seul problème, les gens n’adaptent pas leur conduite à l’autoroute. On compte 60 accidents et 450 pannes par mois sur le tronçon de 60 kilomètres géré par Eiffage.

clos1Clos des Baobabs

Entrepreneur dans le secteur informatique, président tout aussi entreprenant du comité de gestion du lycée français Jacques Prévert, François Normant avait besoin d’un challenge supplémentaire : la culture de la vigne.

Prudent et méticuleux, il a commencé par planter différents cépages afin d’observer comment ils s’adaptaient au climat local, assez éloigné de celui de la France. Au résultat, c’est le Grenache qui offre les meilleures perspectives et qui donne un vin rouge puissant et généreux.

Le clos des Baobabs est né. C’est le premier vignoble d’Afrique de l’Ouest !

neti2Neticoa

Chez Neticoa (g. à d.) : Anaïs Gueye, service économique de l’ambassade ; Papa Birame Sene, directeur général franco-sénégalais ; Olivier Cadic ; Malick Gueye, directeur du développement

Visite de la société Neticoa qui se présente comme un “industriel du numérique”, spécialiste du développement d’applications logicielles.

Les deux directeurs que nous avons rencontrés partagent un enthousiasme et une fraicheur qui sont souvent le propre des start-up. Papa Birame Sene et Malick Gueye se flattent d’avoir fait leur études en France et de promouvoir nos entreprises au Sénégal.

Neticoa Sénégal est une filiale d’Evoa, groupe franco-africain créé en 2009 et basé à Rennes, qui accompagne et promeut tout projet d’entreprise créateur d’emplois et de valeur ajoutée en Afrique de l’ouest et en France dans un esprit de co-développement.

Malik Gueye est également le relais local de Bretagne Commerce International, une association d’entreprises mobilisées à l’international.

sene1Senemeca

Senemeca est une PME de 80 personnes dirigée par Bruno Paret (à gauche sur l’image).

Réputée sur le marché de la mécanique de précision, on peut faire appel à Senemeca pour réparer un crochet de traction d’avion, un arbre treuil de navire de pêche, une poulie ou encore lui demander de fabriquer un élément à partir d’un plan.

Senemeca réalise 50% de son chiffre à l’export et travaille aussi bien pour les entreprises que les particuliers.

sene2Bruno et moi avons au moins un point commun : nous avons créé notre entreprise en 1982.

Bruno est l’archétype du battant. Il juge ses compatriotes de métropole un peu trop casaniers, voire trop gâtés par un marché intérieur qui freine leur appétit de conquête de marchés étrangers. Et pourtant, les opportunités existent… même si personne ne vous attend évidemment. Pour aider les entrepreneurs qui font le pas, Bruno préside le réseau des CCE Sénégal (Conseillers du commerce extérieur).

Culture française

if7Institut français

En plein centre de Dakar, l’Institut français est un lieu de référence pour les événements culturels.

L’endroit se distingue aussi par une superbe médiathèque.

A l’image, la scène du théâtre modulable pour permettre tous types de représentations.

Dotée de plusieurs salles de cours, l’Institut français n’oublie pas sa mission de développement de la francophonie.

Enseignement français

aime3École Aimé Césaire (Dakar)

Visite de l’école Aimé Césaire en compagnie de Balkis Kaouk, conseillère consulaire (à l’image), qui accueille les élèves de la maternelle à la primaire.

Cette école a la particularité d’être bilingue français-anglais. Elle attire naturellement une clientèle internationale, dont les enfants parlent déjà l’anglais.

aime4Malheureusement, les élèves ne peuvent plus poursuivre leurs études bilingues au lycée Jean Mermoz de Dakar, établissement en gestion directe de l’AEFE, puisque celui-ci renoncé au bilinguisme en 2014 pour des raisons de coût…

Il existe cependant une solution alternative à Dakar, grâce à une école internationale non homologuée qui propose un enseignement secondaire bilingue.

J’ai félicité la directrice de l’école Aimé Césaire pour son choix stratégique d’offrir un enseignement bilingue, gage d’avenir pour les enfants.

cobe7École Alloys Cobé (Dakar)

Visite de l’école Alloys Cobé, dirigée par Mme MF Senghor, qui accueille les enfants de la maternelle jusqu’en classe de 3ème.

Les “Filles du Saint-Cœur-de-Marie” de Dakar est la première congrégation autochtone d’Afrique Subsaharienne, fondée par Monseigneur Alloys Kobes (1849-1872).

L’école ambitionne de former des citoyens en phase avec les réalités du monde et profiter de la diversité des horizons géographiques et culturels des élèves pour leur apprendre à vivre ensemble.

Une deuxième classe de 6ème a été ouverte à la rentrée. La montée des cohortes nécessitera l’ouverture d’une nouvelle classe de 5ème l’an prochain et ainsi de suite.

cobe5Cet établissement en pleine croissance a déjà entrepris des travaux d’agrandissement sur un terrain d’un hectare.

J’ai été charmé par de jolies tables en bois, avec casiers intégrés, alignées dans certaines classes. Il m’a été répondu qu’elles avaient été fabriquées sur place, mais que l’inspecteur pédagogique exigeait que les tables des élèves soient désormais importées afin de satisfaire aux critères d’homologation…

Je ne fais pas de commentaires mais je n’en pense pas moins !

jp5Lycée français Jacques Prévert (Saly)

Visite du lycée français Jacques Prévert de Saly qui accueille plus de 300 élèves de la maternelle à la terminale.

J’ai été accueilli par Quentin Duvauchelle, proviseur et François Normant, président du comité de gestion. Ils m’ont présenté leur école qui affiche complet.

jp2La salle informatique et la salle des serveurs révèlent parfaitement que l’établissement scolaire dispose d’infrastructures de premier plan.

L’école est localisée à Saly, une station balnéaire située à 70 kilomètres au sud de Dakar et à 30 kms du futur aéroport international de la capitale.

Les demandes d’inscriptions devraient progresser en même temps que la population française attendue au cours de ces prochaines années.

Invitation de l’UFE à célébrer en famille le 70ème anniversaire de la Bataille d’Angleterre, samedi 12 juin 2010

L’UFE de Grande-Bretagne organise un événement familial et de mémoire au musée de la RAF à Londres pour célébrer le 70ème anniversaire de la bataille d’Angleterre :

Samedi 12 juin à partir de 14h30

Cette rencontre sera l’occasion de nous retrouver en compagnie des présidents d’associations, d’anciens combattants, d’officiers et sous-officiers

de réserve, des membres de l’ordre national du mérite et du souvenir français, afin que toutes les générations célèbrent ensemble ce grand moment d’histoire autour d’une pause café offerte par votre équipe UFE.

The Battle of Britain… a été un moment décisif pour contrer la progression des troupes nazies en Europe. Venez découvrir l’ampleur spectaculaire d’un combat titanesque, mettant en valeur les mythiques avions Spitfires et Hurricanes.

Le Musée de la RAF captive petits et grands. Situé près de Hendon, au nord de Londres, un hall est consacré à la bataille d’Angleterre. Vous y verrez de véritables avions de guerre, de multiples documents et des films d’époque, mais aussi un panorama des débuts de l’aviation à nos jours. Une leçon d’histoire et une myriade d’activités où les enfants sont les bienvenus

A bientôt pour partager ce moment convivial et historique.

Entrée libre !

Merci de réserver auprès de Anne Vigouroux

anne.vigouroux@yahoo.co.uk   –   07824 596 562

Royal Air Force Museum – Grahame Park Way – London – NW9 5LL (Métro : Colindale – Northern Line)

Photo Flickr de Adelaide Archivist

Législatives : présentation de mon programme, samedi 26 mai à Londres – au Pain Quotidien

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Londres :

Samedi 26 mai
A partir de 11h30
Café Au Pain quotidien
70 Parsons Green Lane Hammersmith,
London Borough of Hammersmith and Fulham,
(Metro : Parsons Green)

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre autour du verre de l’amitié.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
marie@cadic2012.eu

Conférence UFE Corporate (1) : SBE marque les esprits

Conférence UFE Corporate du 20 octobre 2011

Hier, à Ashford, l’anniversaire de la “France libre d’entreprendre” fut studieuse mais décontractée. Un casting d’excellence avait été réalisé pour offrir quatre tables rondes autour de l’emploi, la création d’entreprise, le financement et le métro trans-Manche à propos desquelles je reviendrai en détail.

Cette conférence fut à l’image de tous les entrepreneurs présents, dans la salle et sur le plateau, un moment chaleureux et éclairant.

D’une manière ou d’une autre, “ceux qui ont vu le bout du tunnel” ont bien expliqué que tout n’était pas possible en Angleterre, mais bien davantage qu’on ne l’imagine aussi. Ces Français expatriés ont fait envie et leur parole a agi comme un souffle sur les braises. Je les remercie profondément d’avoir partagé leur expérience et prodigué leurs conseils.

En fin d’après-midi, bien des gens se sont redressés sur leur chaise en entendant l’annonce de notre ami David Rosenberg, directeur de SBE Uk (Société Boulonnaise d’électronique) : 100 à 150 nouveaux jobs sont disponibles au sein de sa société électronique. Créée à Ashford dans le Kent il y a 15 ans avec un seul salarié, cette entreprise compte désormais près de 1,500 employés au Royaume-Uni.
Quel meilleur symbole pouvions-nous souhaiter à la journée ?

Pour postuler aux offres d’emploi de la société SBE, envoyez votre CV à :  adevilliers@sbe-ltd.co.uk

A lire l’article du Petit Journal consacré à l’événement, paru le 21.10.2011 : ‘Conférence UFE – Les entrepreneurs français de la “génération tunnel” témoignent

Le certificat de vie objet d’une plainte pour discrimination auprès de la Commission européenne

Est-il acceptable qu’on exige un certificat de vie aux Français résidant dans l’Union européenne pour continuer de leur verser leur pension, tandis qu’une simple déclaration sur l’honneur adressée aux caisses de retraite suffit en métropole ?

En imposant des tracasseries à des allocataires âgés et fragiles qui résident hors de France, les caisses de retraite portent atteinte au droit de liberté d’établissement dont bénéficient les citoyens de l’Union Européenne, au nom des traités européens.

Mes diverses interventions, relayées par la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam au Sénat, n’ont pas permis à ce jour d’unifier les formalités des retraités résidant dans l’Union européenne sur celles qui sont exigées en France.  Aussi, j’appuie la démarche d’un citoyen britannique qui vient de déposer plainte auprès de la Commission européenne pour exercice d’une discrimination en imposant le formulaire de certificat de vie à tous les pays étrangers (y compris ceux de l’UE), alors qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit pour les résidents en France.

Le service “L’Europe vous conseille”
(http://ec.europa.eu/citizensrights/front_end/index_fr.htm), a fourni l’avis juridique ci-joint (Your Europe Advice reply  Word ; Your Europe Advice reply Pdf) sur plusieurs points concernant les formalités réclamées par les caisses de retraite françaises. Cet avis démontre :

i) que le formulaire CERFA 11851 (qui impose la validation consulaire à l’exclusion de toute autre) n’est pas compatible avec l’article 5 (1) du Règlement 987/2009, qui impose aux autorités françaises d’accepter des documents validés par les autorités britanniques;

ii) qu’il existe, dans les articles 5 (2), (3) et (4) du Règlement 987/2009, une procédure qui doit satisfaire les autorités françaises en matière de lutte contre la fraude : les autorités britanniques sont obligées de vérifier tout certificat britannique sur lequel les autorités françaises auraient des doutes. Par ailleurs, ces contrôles seront renforcés par une base de données européennes en voie de création ;

iii) que le droit français impose actuellement deux formulaires uniquement — le CERFA 11753 (déclaration sur l’honneur) pour ceux qui résident en France, et le CERFA 11851 pour tous ceux qui habitent à l’étranger (voir La Documentation Française, http://vosdroits.service-public.fr/F2543.xhtml) ;

iv) que l’application de conditions plus rigoureuses aux retraités qui résident dans un autre pays de l’UE qu’à ceux qui résident en France pourrait constituer une discrimination contraire à l’article 4 du Règlement 883/2004, dans la mesure où les proportions de ressortissants français et d’étrangers seraient différentes dans les deux cas ;

v) qu’imposer un délai de réponse aussi bref que deux semaines n’est pas compatible avec l’article 76 (5) du Règlement 883/2004.

Fort de cet avis, et suivant les conseils donnés, la personne a déposé une  plainte auprès de la Commission européenne, d’une part contre la caisse de retraite pour avoir imposé à son épouse un formulaire du type CERFA 11851 et pour ne lui avoir accordé qu’un délai effectif de réponse de deux semaines, et, d’autre part, contre la Documentation française pour avoir publié sur son site internet le formulaire CERFA 11851 comme applicable à tous les pays étrangers (y compris ceux de l’UE) imposant une discrimination alors qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit pour les résidents en France.

Si vous résidez au Royaume-Uni et que votre caisse de retraite vous réclame un certificat de vie du type CERFA 11851, je vous suggère de suivre cette procédure préparée à votre intention :

1. Remplir et envoyer le formulaire en ligne “L’Europe vous conseille” (http://ec.europa.eu/citizensrights/front_end/enquiry/index_fr.htm), en insérant à la rubrique “Demande” un texte similaire au modèle ci-joint (LEurope vous conseille Word ; LEurope vous conseille Pdf).

2. Si la réponse qui vous parviendra vous conseille de le faire, vous pouvez déposer une plainte auprès de la Commission européenne, en joignant copie de la réponse adressée par “L’Europe vous conseille” et une photocopie (ou une copie électronique) d’un certificat de vie du type CERFA 11851 et de la lettre qui l’accompagnait.

3. Envoyer à son MP un courriel ou une lettre similaire au modèle ci-joint (Draft letter or e-mail to MP Word ; Draft letter or e-mail to MP Pdf). (Pour trouver ses coordonnées : http://findyourmp.parliament.uk).

4. Envoyer à son MEP un courriel ou une lettre similaire au modèle ci-joint (Draft letter or e-mail to MEP Word ; Draft letter or e-mail to MEP Pdf). (Pour trouver ses coordonnées : http://www.europarl.org.uk/ section/your-meps/your-meps)

5. M’envoyer copie de votre plainte auprès de la Commission européenne  à o.cadic@assemblee-afe.fr

Pour les Français qui sont résidents dans les autres pays de l’UE, les modèles ci-joints nécessiteront de légères modifications.

Si vous êtes suffisamment nombreux à soumettre la même plainte, celle-ci deviendra une ‘plainte multiple‘, soumise à un traitement spécial et publiée au Journal officiel de l’Union européenne

Photo Flickr de Winnifredxoxo