(de g. à d.) Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, Bernard Emié, ambassadeur de France et Michael Gove, ministre de l’Education au Royaume-Uni.

Quel est la meilleure voie pour intégrer une université britannique ? La bonne idée, puisqu’elle est désormais éprouvée depuis 60 ans, consiste à intégrer la section britannique du lycée Charles de Gaulle.

La paternité de la section britannique revient à M. Gaudin, proviseur de 1948 à 1965. Le 14 septembre dernier, sa fille, elle-même ancienne élève du lycée, a eu l’honneur de dévoiler une plaque commémorative devant un parterre de personnalités.

Le ministre britannique de l’éducation Michael Gove, en personne, avait fait le déplacement. Il s’est exprimé après les mots d’accueil de notre ambassadeur, Bernard Emié, pour rendre hommage à cette section qui justifie d’insignes résultats aux GCSE et aux A levels.

Puis, l’esprit railleur de Sir Malcolm Rifkind, Member of Parliament for Kensington, fit mouche lorsqu’il est venu souhaiter une longue vie à la section. Il n’a pas résisté à nous raconter l’histoire de ce jeune journaliste venu rencontrer Winston Churchill pour ses 80 ans et à qui il souhaita de le revoir pour son 100ème anniversaire. Churchill lui répliqua benoitement : “Je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas le faire, vous me paraissez en excellente santé !”

La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, représentante des Français établis hors de France et, précédemment, élue des Français du Royaume-Uni pendant 16 ans, eut le loisir de rappeler que l’histoire de cette section britannique ne fut pas de tout repos et qu’il avait souvent fallu batailler pour la préserver face aux menaces de démembrement pour augmenter le nombre de places dans les classes d’enseignement français.

La sénatrice salua aussi l’implication personnelle d’Eric Simon, conseiller principal d’éducation de cette section, au sein de l’établissement auquel il a consacré près de 40 ans de sa vie. Nous avons tous regretté l’absence d’Eric Simon lors de cette cérémonie pour raison de santé et je lui souhaite un prompt rétablissement.

L’événement s’est dénoué aux accents mélodieux d’un concert donné par les élèves de M. Muller, professeur de musique qui travaille dans la salle Iselin totalement rénovée durant l’été.

La longévité même de la section britannique démontre la pertinence de faire cohabiter deux cultures au sein d’un même établissement. Je présente toutes mes félicitations aux élèves pour leurs excellents résultats 2012, entretenant le prestige de cette section unique en son genre.

Pour plus d’information, suivez ce lien : Pourquoi choisir la section britannique ?