Le 11 mars, lors du conseil d’administration de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, j’ai saisi l’opportunité d’intervenir en qualité de président de l’ANEFE, Association nationale des écoles française de l’étranger, en ces termes :
“Je souhaite alerter le conseil d’administration de l’AEFE sur un point préoccupant pour des membres de notre association qui sont également des établissements partenaires ou conventionnés avec l’Agence.
Certains de nos membres doivent en effet acquitter des montants conséquents à l’AEFE qui s’élèvent jusqu’à 2% de leurs recettes d’écolage, perçus au titre de la participation des établissements partenaires aux frais de fonctionnement du réseau.
Les montants réclamés sont si élevés qu’ils obèrent leur résultat et la capacité de remboursement de leurs prêts.
D’après la réponse faite par l’AEFE à notre question sur le financement des IRF, la base de calcul de la participation aux frais de fonctionnement du réseau apparaît être variable (Lire la réponse).
Les établissements partenaires d’Amérique du Nord (hors MLF) et les établissements publics d’Australie sont facturés sur une participation forfaitaire annuelle par élève.
Des membres de l’ANEFE soumis à de très fortes pressions financières nous demandent de bénéficier du même traitement et de ne plus être facturés selon un pourcentage de leur chiffre d’affaires.
L’ANEFE formule la demande expresse que tous ses membres puissent donc bénéficier de cette tarification forfaitaire par élève dès 2024, selon le principe d’égalité.”
Merci à François Normant, vice-président de l’ANEFE, de m’avoir représenté tout au long de ce conseil d’administration.
Ce 8 décembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2024, je suis intervenu, au nom du groupe UC sur le budget de la mission « Action Extérieure de l’État », en présence de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
A l’heure du « réarmement de la diplomatie française », voulu par le Président de la République J’ai présenté mes remarques concernant cette mission qui recouvre 3 grands programmes (105, 151 et 185).
– dans le cadre du programme 151, budget consacré aux consulats qui assurent l’administration des Français de l’étranger, j’ai évoqué successivement le déploiement du Service France Consulaire ; la dématérialisation du renouvellement des passeports ; la revalorisation des indemnités des conseillers des Français de l’étranger ; le détournement frauduleux du système internet de prise de rendez-vous au consulat dans certains pays ; le soutien aux consuls honoraires et, enfin, la création du Pass Éducation Langue française.
– A propos du programme 185, recouvrant notre action culturelle avec ses écoles françaises, le réseau des Instituts français et celui des Alliances françaises, j’ai souhaité rappeler, face à l’extension des écoles anglo-saxonnes, que l’enseignement à l’étranger était un marché. Aussi, tant que la gouvernance de l’AEFE ne sera pas revue, nous sommes condamnés à reculer.
Verbatim
Monsieur le Président,
Madame la Ministre,
Mes chers collègues,
Le plan de réarmement de la diplomatie française voulu par le Président de la République nous réjouit, Madame la Ministre. Il aboutit cette année encore à une augmentation du budget de la mission et du nombre d’ETP, 165 en 2024.
En ma qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France, j’ai plusieurs motifs de satisfaction qui concernent le programme 151 – Français à l’étranger et Affaires consulaires
Tout d’abord l’accélération du déploiement du Service France Consulaire. Avec un remarquable pragmatisme, la nouvelle directrice des Français de l’étranger, que je salue, a réorganisé la plate-forme de réponses téléphoniques. En Irlande, pays test, le consulat de Dublin ne reçoit plus que 4% des appels. 96% sont traités par France Consulaire. On comprend pourquoi tous les autres consulats attendent impatiemment de bénéficier de ce service ! La couverture mondiale est envisagée fin 2025, soit un an plus tôt que prévu initialement, sans envisager d’emplois publics supplémentaires.
Autre point positif, la dématérialisation du renouvellement des passeports pour éviter de se présenter dans les postes consulaires. Elle débutera au Canada et au Portugal à compter de mars 2024.
Avec ma collègue des Français de l’étranger, Olivia Richard, nous nous réjouissons également que soit opérée la première revalorisation des indemnités des conseillers des Français de l’étranger depuis 2014, en fonction du point d’indice de la fonction publique. Annoncée en ouverture de la dernière session de l’AFE par Olivier Becht, cet effort était très attendu. Ce sera en effet la première fois depuis la réforme de 2013. Cela ne nous dispensera pas de remettre à plat les modalités de calcul de ces indemnités.
Autre avancée pour nos compatriotes, les systèmes internet de prise de rendez-vous au consulat ou pour déposer une demande visa. Malheureusement, dans certains pays, des officines ont mis en place des systèmes astucieux pour préempter tous les rendez-vous, et en faire commerce. 200 euros pour un rendez-vous avec le consulat, 300 pour le service d’état civil, 500 pour un certificat de capacité à mariage. Nos compatriotes finissent par penser qu’il est normal de devoir payer pour avoir accès au service public français. À l’évidence, le système de prise de rendez-vous mérite d’être revu d’urgence pour les postes concernés.
Autre urgence, je veux vous parler de nos consuls honoraires qui exercent leurs fonctions à titre bénévole. Ils sont un maillon essentiel de notre réseau consulaire dont le rôle doit être revu pour l’adapter aux besoins d’aujourd’hui. La prise en charge totale ou partielle de leurs dépenses de fonctionnement doit être revalorisée. De plus, il est indispensable de garantir leur protection juridique et sanitaire par un système d’assurance.
Enfin dernier point concernant le programme 151, depuis mon arrivée au Sénat, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français sachent parler français. Chacun a pu voir à la télévision des Français d’Israël qui ne parlent pas notre langue. Je l’ai dit souvent ici, 80% des enfants français nés en Israël, comme en Algérie d’ailleurs, ne parlent pas français. Plus des deux tiers en Amérique latine. Il y a deux semaines, au Brésil, à Sao Paulo, la cheffe de chancellerie m’a indiqué qu’il est rare que nos compatriotes nés au Brésil parlent français.
Depuis 2014, j’ai déposé régulièrement un amendement « chèque éducation », pour que le programme 151 tienne compte des 80% des enfants français de l’étranger qui ne fréquentent pas notre réseau d’enseignement. Cette idée a été reprise dans le programme d’Emmanuel Macron, en 2022, et baptisée Pass Éducation. Je remercie Olivier Becht qui a budgété un million d’euros pour créer ce Pass Education Langue française. Le ministre délégué a décidé de confier cette mission au CNED (Centre national d’enseignement à distance). Je soutiens cette initiative.
Abordons enfin le programme 185, Diplomatie culturelle et d’influence, les effectifs de l’AEFE ont progressé à la rentrée de moins d’1% pour atteindre 392 000 élèves. L’effectif global s’est accru de plus de 40 000 enfants supplémentaires depuis 2018, soit 10% en 5 ans, très loin de l’objectif initial du président de la République qui prévoit de doubler les effectifs d’ici à 2030.
En écoutant mes collègues, il faudrait mettre davantage de moyens pour y parvenir. Nous engloutissons pourtant déjà plus de 400 millions d’euros annuellement pour l’AEFE, 455 cette année, alors que nous avons tant d’autres priorités sur le programme 185. Nous entretenons un système de compétition déloyal absurde, qui favorise une poignée d’EGD et une minorité d’élèves au détriment des réseaux français privés. L’enseignement anglo-saxon à l’étranger vient d’annoncer sa progression sur la dernière décennie. Ils sont passés de 4,4 millions à 6,7 millions d’élèves. Ils se développent 30 fois plus vite… sans argent public.
L’enseignement à l’étranger est un marché.
Tant que cette évidence ne sera pas intégrée en France, et que la gouvernance de l’AEFE ne sera pas revue, nous sommes condamnés à reculer. Je ne me résigne pas.
L’Anefe, Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que je préside, a modifié ses statuts, hier. Elle s’ouvre aux écoles françaises non homologuées pour ne laisser personne à la porte et contribuer à l’atteinte de l’objectif du Président de la République… sans besoin d’argent public !
Le groupe Union centriste votera la mission “Action extérieure de l’Etat”.
Ce 18 octobre, j’ai eu le plaisir de participer à un webinaire organisé par ma collègue Samantha Cazebonne concernant les écoles Flam (Français LAngue Maternelle), afin de faire le point sur leur rentrée et leurs attentes en ce début d’année scolaire.
Après que les fédérations Parapluie Flam et Flam Monde, ainsi que l’AEFE aient évoqué leur actualité et leur rentrée, j’ai évoqué une nouveauté dans le budget 2024 du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : la création du Pass Éducation Langue française.
J’ai longtemps défendu ce dispositif de bourse, que j’avais intitulé « Chèque Flam », afin de permettre aux enfants français vivant à l’étranger d’apprendre le français, même lorsque leurs parents n’en avaient pas les moyens
Le Président de la République a repris cette idée dans son programme de campagne.
C’est en passe de devenir une réalité puisqu’une enveloppe d’un million d’euros a été budgétisée sur le programme 151 (Français de l’étranger) destinée aux enfants français scolarisés en dehors du réseau AEFE.
🚩VERBATIM
Merci beaucoup Samantha. Félicitation pour cette rencontre. Merci de m’avoir invité. J’ai appris beaucoup de choses, cela m’a permis de pouvoir mesurer les efforts entrepris par l’AEFE, surtout sur ces deux dernières années pour accompagner le réseau.
C’est assez encourageant tout ce qu’on a entendu et c’est vraiment bien que l’AEFE prenne le temps de rendre compte de son action, de l’utilisation du budget dédié aux Flam. Je trouve que cela a été fait de façon très transparente et c’est très apprécié.
En plus, j’ai appris des choses ! J’ai appris effectivement que l’idée du chèque Flam que nous avions voté en décembre 2021, à un moment où il y avait une vraie attente exprimée par le réseau Flam Royaume-Uni. Je vois Sophie Gavrois-Karnavos, présidente Parapluie FLaM RU : rendons à César ce qui est à Césarine, car sa prédécesseur, c’est Joëlle Simpson, ex-présidente Parapluie FLaM RU, qui avait exprimé, pour les associations du Royaume-Uni, ce besoin d’être accompagnées en sortie de crise.
Savoir que l’AEFE l’a fait me réjouis et je pense que cela mérite d’être souligné et me permettra justement de les remercier à l’occasion d’un prochain conseil d’administration, parce que c’était vraiment important.
En fait, ma question portait sur un nouveau sujet, dont on a parlé, qui est le Pass Education Langue française et dont on va parler puisque c’est maintenant inscrit au budget du programme 151, ce qui est l’aboutissement de ce que je demandais en soutien aux associations Flam du Royaume-Uni, donc, d’avoir une véritable bourse pour apprendre en français pour certains élèves.
C’était une promesse du Président de la République. C’est dommage que Christopher Weissberg, député des Français établis hors de France – 1re circonscription soit parti puisque c’est quelque chose sur lequel il été un aiguillon pour que cela figure dans le programme du Président de la République, et je sais Samantha que nous sommes tout à fait en ligne, donc je me sens très confortable d’en parler.
C’est effectivement accompagner les parents qui n’ont pas forcément les moyens pour souscrire à ces cours de français.
Cela peut être dans le cadre des associations Flam, mais dans mon idée cela pouvait être aussi fait par les Alliances françaises ou les Instituts français.
Pourquoi je pose cette question ? C’est pour l’AEFE, parce nous allons avoir Catherine Colonna en audition ce soir et j’avais justement prévu de lui poser une question sur le sujet. Cela me permet, puisque les responsables de l’AEFE sont présents, d’en discuter avec eux.
Dans le document budgétaire, il est dit que la subvention qui entrera dans le programme 151 pour l’apprentissage du français sera versée à l’AEFE. Je voudrais vérifier avec eux qu’il y a bien toujours le million d’euros qui est pour Flam dans le cadre du 185 et que ce million d’euros qui est pour l’apprentissage de la langue française, c’est bien un million d’euros en plus : ce n’est pas le million d’euros qui était dans le 185 qui passerait dans le Pass Education. Il est important pour moi de vérifier qu’il y a bien 2 millions d’euros et que cela ne soit pas un déplacement.
Samantha Cazebonne. On demandera au ministre des précisions sur le sujet dans quelques jours, si tu en es d’accord
OC. Je vais poser la question ce soir à la ministre, mais je voulais savoir si pour l’AEFE, il leur a été donné un élément.
Est-ce bien prévu dans leur esprit que le Pass Education langue française, c’est bien un million d’euros en plus ?
Samantha Cazebonne. Le ministre Becht fera des annonces prochainement. On va lui laisser la primeur.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES . Déclaration des biens immobiliers : un mois de rab . La CFE – polémique autour du financement . CA de l’AEFE : Déconventionnements / Budget / Questions
LE CLUB DES INDÉPENDANTS . Benoit MAYRAND, vice-président de la commission des Finances de l’AFE, conseiller des Français établis en Roumanie et Moldavie. « Conventions fiscales et exercice du droit au compte en France ».
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. LPM – Amendement Indopacifique : droit à la circulation maritime
. LPM – Amendement BITD : cession des PME sensibles
. CA AEFE : déclaration liminaire
. Trophées du réseau CCIFI
. Rencontre avec 11 chefs de poste au Sénat
. Délégation de la CCI France-Suisse
. En circonscription en POLOGNE – Varsovie (21-23 juin 2023)
Accueilli par Frédéric BILLET, ambassadeur de France en Pologne, et Éric SALVAT, président du conseil consulaire de Pologne.
En ma qualité de président de l’ANEFE, j’ai assisté ce jeudi matin 29 juin 2023 au conseil d’administration de l’AEFE.
Bruno Fouché, président de l’AEFE, a annoncé que le réseau homologué comptera 581 établissements, dans 139 pays à la rentrée 2023.
587 établissements afficheront le label France Education et le réseau Flam comptera 144 associations. +d’images
J’ai fait une déclaration liminaire au conseil d’administration de l’AEFE :
Monsieur le Président,
Monsieur le directeur général,
Mesdames, Messieurs les membres du conseil d’administration,
Harcèlement
Je souhaiterais commencer mon intervention en vous alertant sur l’importance des cas de harcèlement.
Contacté pour deux cas très difficiles sur deux pays différents, mon bureau a signalé l’un d’entre eux, à notre interlocuteur AEFE, la semaine dernière.
Je pense qu’il faut une cellule d’accompagnement dédiée pour les parents et les élus pour gérer ces situations très difficiles, personnelles, qui finissent parfois tragiquement.
Je vous suggère de vous inspirer du modèle du Centre de Crise (CDC) avec une démarche qualité pour les traiter de manière collective.
Annus horribilis pour l’AEFE à Londres
Le rapport Ofsted de l’établissement en gestion directe à Londres, le lycée Français Charles de Gaulle, a mis en exergue des manquements au niveau du « Safeguarding » des élèves et du règlement intérieur.
Des dispositions sont mises en œuvre pour parer à ces lacunes et des efforts sont fournis pour que l’établissement soit aux normes du ministère de l’Éducation britannique, « Department of Education », au moment de la prochaine contre-visite.
Le lycée CDG (Lycée Français Charles de Gaulle de Londres) a recruté un responsable du département « Safeguarding », pour la rentrée scolaire 2023-24.
Cette personne a été débauchée du lycée international de Londres Winston Churchill (LIL).
Elle y a travaillé depuis son ouverture en 2015, et a monté là-bas un département équivalent avec ses équipes.
Les conditions de transfert s’apparentent à de la concurrence déloyale.
Le LIL se trouve désormais dans l’obligation de recruter une personne pour la remplacer.
Cela n’améliore pas l’image de l’AEFE.
L’école Marie d’Orliac du Lycée Charles de Gaulle est fermée depuis plus d’une semaine, car elle s’effondre.
Les parents se plaignent que la direction de Marie d’Orliac les laissent dans le flou total sur la résolution du problème, sur les dates de réouverture et sur des solutions temporaires.
Cela tourne à l’annus horribilis pour l’AEFE à Londres.
Il est vraiment nécessaire de mettre en place une structure de communication de crise pour ces circonstances.
ANEFE – Dossier Pointe Noire
Concernant la restructuration du dossier de Pointe Noire, la Commission interministérielle (COGAREFE) qui s’est tenue en octobre dernier a donné son accord pour un nouvel emprunt de 4.300.000 € souscrit en direct par l’école suivant le nouveau dispositif, dont le montant sera garanti par l’Etat français à hauteur de 90% et qui inclut le solde de l’emprunt dû à la Banque Transatlantique ainsi que la créance due à l’ANEFE.
L’école déposera les 10% non garantis d’ici fin juillet 2023.
Nous espérons que le dossier sur lequel nous travaillons depuis 15 mois sera soldé cet été.
Nous remercions l’AEFE et la DGT pour leur aide.
Nous vous proposerons le moment venu de faire une évaluation collective avec la DG Trésor du nouveau dispositif pour éclairer le législateur.
ANEFE – Nécessité de transparence des rapports d’évaluation externe des établissements
Un groupe de travail de l’ANEFE s’est constitué et s’est réuni pour travailler sur la notation des écoles.
S’est posée la question de l’évaluation des établissements français de l’étranger du réseau de l’AEFE.
Les résultats des inspections des établissements ne sont jamais affichés sur les sites des lycées,
il y a une certaine opacité par rapport aux évaluations effectuées par l’AEFE qui visent principalement à valider la conformité aux programmes français.
Donc, un des critères importants serait de développer des agences de garantie de la qualité, ce qui, en France, existe pour l’enseignement supérieur mais pas pour l’enseignement secondaire.
Dans le réseau AEFE, certains établissements font d’ailleurs appel à ces agences qui sont toutes anglo-saxonnes.
Il serait souhaitable d’avoir accès aux résultats des inspections de l’AEFE que nous pourrions élargir en y ajoutant d’autres critères afin de pouvoir mettre en ligne ces évaluations qui serviraient en amont à déterminer la validité et la mise en place du projet d’établissement et en aval, de vérifier que le projet aboutisse à des résultats.
Conséquences sur l’AEFE du passage du bac en candidat libre
Suite à mes déplacements récents à Alger et Tananarive, il me paraît important d’être informé chaque année sur le nombre d’élèves qui passent le bac en candidats libres et le pourcentage de résultats.
Je souhaite remercier les professeurs du lycée à Alger qui m’ont permis de prendre conscience des besoins spécifiques pour répondre à une situation, où pour un candidat au bac qui provient du réseau AEFE, neuf le passent en candidat libre.
Polémiques sur le déconventionnement de l’AEFE
J’entends des avis critiques de la part de certains sur les déconventionnements d’établissement.
Le déconventionnement de l’AEFE est toujours un moment délicat à gérer pour les comités de gestion lorsqu’il est décidé.
Cela a été mené avec succès au CFBL à Londres.
Comme j’ai pu l’observer récemment, l’expérience de Rochambeau à Washington démontre que cela permet de dépassionner une situation et de repartir d’un bon pied avec l’AEFE.
Le réseau y gagne.
Remerciements
Je veux terminer en remerciant le directeur général Olivier Brochet.
Il a eu pour mission de devoir gérer directement un réseau et en même temps sa concurrence avec la nécessité de doubler ses effectifs, pour que la France conserve son rang dans le monde.
Ce travail m’apparait difficile, car soumis à une injonction contradictoire.
Cette mission a été appliquée avec rigueur par le directeur dans des situations parfois compliquées.
Je salue son travail et me réjouis qu’il puisse représenter la France au Vietnam.
Enfin, je voudrais témoigner ma sincère reconnaissance à Bruno Fouché, président de l’AEFE et vice-pdt de l’ANEFE.
Il a été un soutien fiable et fidèle de l’ANEFE et nous lui devons beaucoup dans la relance de nos activités.
Ce 13 avril, à l’invitation d’Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, j’ai participé au lancement des consultations sur l’enseignement français à l’étranger, au Quai d’Orsay. Une fois le ministre parti au conseil des ministres à l’Élysée, devant l’attitude du directeur général de la mondialisation adjoint, suite au partage de mon analyse, j’ai préféré quitter l’événement. J‘ai adressé une lettre au ministre l’expliquant.
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu me convier au lancement des Consultations sur l’enseignement français à l’étranger.
Je me suis rendu ce jour au Quai d’Orsay, non seulement en tant que sénateur des Français établis hors de France mais aussi au titre de président de l’Association nationale des Écoles françaises à l’étranger (ANEFE).
J’ai quitté la réunion de consultations suite aux déclarations de l’adjoint du directeur général de la mondialisation (DGM).
Comme vous le savez, je suis très engagé dans le développement du réseau de l’enseignement français à l’étranger.
Je ne perds jamais une occasion de rappeler mon soutien, sans faille, à l’objectif fixé par le Président de la République de doubler le nombre d’élèves du réseau d’ici 2030.
Je n’ai pas davantage manqué de faire la promotion de la consultation lancée en ligne par Madame la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères dans ma lettre d’information, diffusée à plus de 10.000 Français à travers le monde.
Alors que ce matin, nous étions invités à partager nos réflexions sur l’avenir du réseau, j’ai pu exposer mes analyses.
En tant qu’entrepreneur, je suis parvenu à la conclusion qu’il était paradoxal de demander à l’opérateur étatique de croître et, en même temps, de lui fixer pour mission de développer sa propre concurrence. J’appelle régulièrement à changer de paradigme, à sortir d’une boite dans laquelle l’AEFE est enfermée depuis 1990.
L’ambition du développement de l’enseignement français à l’étranger passe par l’ensemble de ses acteurs, qu’il s’agisse des écoles du réseau gérées par l’AEFE, des écoles partenaires mais aussi de celles qui ne sont pas homologuées, aussi nombreuses qu’indispensables pour développer notre réseau. Ces dernières présentent déjà leurs élèves au baccalauréat en candidats libres.
J’ai évoqué également l’importance du CNED dans notre dispositif, qui n’est pas même mentionné dans l’enquête.
Ensuite, j’ai fait observer que si le développement exponentiel des écoles anglo-saxonnes qui nous a marginalisé, est désormais pris en compte dans la réflexion de l’AEFE grâce au nouvel élan impulsé par le Président de la République, aucune réflexion n’est engagée pour tenir compte de la croissance des écoles coranniques en Afrique.
Faut-il rappeler que les premières écoles françaises à l’étranger ont été fondées par des missionnaires chrétiens ? Elles sont à la source du développement de la francophonie sur ce continent.
Quelle ne fût pas ma surprise quand, reprenant la parole après l’exposé de mes analyses, le DGM adjoint a trouvé pertinent de fermer la porte que vous aviez pourtant ouverte. Ce responsable de votre administration m’a directement et publiquement contredit.
Alors que je l’invitais à préciser s’il s’exprimait en votre nom, en soulignant le soutien que je porte à votre action, le DGM adjoint m’a répondu qu’il s’agissait de la position non pas du ministre mais bien du « ministère ». Vous nous aviez pourtant invité le matin même à « inventer un modèle pour attirer à nous les élèves »
J’ai compris, d’après ses propos introductifs, qu’il revenait de Chine, pays où les fonctionnaires décident du cadre de l’action des parlementaires.
Je vous serais infiniment reconnaissant de bien vouloir rappeler les prérogatives du Parlement français et son devoir de réserve à ce représentant du ministère, qui confond l’intérêt général et la préservation d’un pré carré de l’administration qu’il sert.
Il me semble que lorsque vous conviez les parlementaires à débattre et à échanger, ce n’est pas pour que votre administration refuse de considérer les prises de parole de la représentation nationale.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Ce 30 mars, dans le cadre de la session plénière de l’AFE, j’ai organisé une réunion sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs du développement du réseau d’enseignement français à l’étranger”.
Trois intervenants sont venus partager leur expérience et évoquer leurs initiatives en faveur du développement de l’enseignement en langue française.
Ils prouvent que l’on peut réaliser un travail exceptionnel, même sans être homologué et membre du réseau AEFE. En ce sens, je souhaite qu’ils contribuent à l’élan souhaité par le Président de la République vers un doublement des places dans l’enseignement français à l’étranger, d’ici 2030.
Les moyens d’action de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) que je préside sont orientés vers cet objectif ambitieux, en relais avec les élus locaux des Français à l’étranger. L’information délivrée était destinée à inviter les élus, qui le souhaitent, à s’engager à nos côtés pour que l’enseignement français et en français se développe en toute liberté.
Je remercie chaleureusement Pascal, Emmanuel et Michel pour leur témoignage, ainsi que tous les conseillers pour leur participation à la réussite de cette soirée.
Pascal Peyrat est le directeur général de l’Ecam, Écoles catholiques au Maroc, qui s’adresse aux classes populaires et moyennes soucieuses d’enseignement en français. Ce réseau non-homologué de 13 écoles scolarise 10.300 élèves qui sont exclusivement marocains et musulmans. Pourquoi l’appellation de catholique ? Leg du protectorat français, toutes ces écoles sont encore possédées par des églises catholiques ou des congrégations religieuses avec l’avantage considérable d’accorder des loyers très bas à l’Ecam. C’est pourquoi les frais de scolarité de ses établissements sont quatre fois moins chers que dans le réseau AEFE ! Ces frais étant sa seule ressource de revenu, le directeur a souligné la nécessaire rigueur de gestion. Le niveau de français des élèves se révèle particulièrement bon, comme cela a pu se vérifier à l’occasion de concours d’éloquence.
Emmanuel Coigny est le proviseur du Collège du Léman (Genève) qui accueille des 2000 élèves de 2 à 18 ans, représentant 130 nationalités ! En Suisse, il existe bien un lycée français à Zurich, mais rien de tel dans le canton de Genève, mis à part une école primaire. Afin de créer un pont vers l’enseignement français et valoriser notre baccalauréat Emmanuel a créé le GESBF (Groupement des écoles suisses préparant au baccalauréat français). Cette structure a signé une convention administrative et pédagogique avec le rectorat de Grenoble. Depuis, le GESBF est l’autorité compétente pour l’inscription au baccalauréat des élèves scolarisés dans 11 écoles en Suisse. Ceux-ci sont désormais assimilés à des candidats “scolaires” et non plus à des candidats “libres”.
Michel Monsauret, ex-conseiller de coopération éducative à Londres et Bucarest, jeune retraité de l’Éducation nationale, est devenu conseiller bénévole de l’Anefe. Il a été l’initiateur du plan École de Londres, en 2018, qui aura permis la création de quatre nouveaux établissements secondaires en 5 ans. Michel a évoqué les réflexions en cours au sein de l’Anefe, à l’engagement participatif au sein de groupes de travail, comme la création d’un « good school guide » à la française. Sur quels critères ? Par exemple, les heures d’enseignement non remplacées ou l’amplitude horaire des emplois du temps… Dans la perspective de doubler le nombre d’élèves qui étudient en français, son ambition sera de faire entendre la voix des établissements qui concourent à l’objectif qu’ils soient homologués ou non.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES . Élections législatives partielles : convocation des électeurs. . Voter par correspondance : inscription jusqu’au 24 février. . Voter par correspondance : inscription jusqu’au 24 février. . Dépôt des candidatures. . France – Chine : fin de l’obligation de test. . PS – Fédération des Français de l’étranger : Cécilia GONDARD, reconduite . Protection sociale : la commission de l’AFE consulte. . AEFE – conseil d’administration (représentants & experts) . « France-identité » pour les Français de l’étranger.
LE CLUB DES INDÉPENDANTS . David FRANCK, président du conseil consulaire en Ukraine (Un an après).
LE BLOG D’OLIVIER CADIC . CNN Philippines. . En circonscription au PHILIPPINES (1/2) – Manille (17 & 20-21 fév. 2023)
Accueilli par Michelle BOCCOZ, ambassadeur de France aux Philippines. Rencontres avec Christophe LEJEUNE et Hubert d’ABOVILLE, conseillers des Français de l’étranger, Valérie OSWALD, consule et Thomas ROLLET, 1er conseiller . En circonscription au PHILIPPINES (2/2) – Cebu (18-19 fév. 2023)
Organisé par Kevin LABBÉ, conseiller des Français de l’étranger, en compagnie de Marc PITON, COCAC
Le conseil d’administration de l’Anefe que je préside a décidé, ce 30 janvier, de baisser la cotisation d’adhésion à 100 euros pour la 1ère année.
L’Anefe s’ouvre ainsi à de nouvelles écoles françaises à l’étranger pour créer de nouveaux services, tel qu’un guide d’évaluation de la qualité de l’enseignement fourni par ses membres, une aide au recrutement et à la formation d’enseignants, ainsi qu’une cellule de médiation pour la résolution de conflits.
L’activité d’aide à l’obtention de la garantie de l’état pour financer les investissements immobiliers des écoles françaises à l’étranger ayant été transféré à l’AEFE pour les nouveaux dossiers, l’Anefe gère le stock des emprunts en cours jusqu’à leur remboursement.
Une solution juridique pour reprendre une activité de conseil au financement est à l’étude.
L’objectif de l’Anefe est de mettre son expérience et ses moyens d’action au service de l’élan souhaité par le président de la république afin de contribuer au doublement des places dans l’enseignement français à l’étranger.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Attentat de Grand Bassam.
. PLF 2023 : partie « Recettes »
Budget 2023 : rapport pour avis de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication > Réseau d’enseignement français à l’étranger (droits d’écolage, plan de développement, effectifs et formation, immobilier, régulation de la croissance du réseau)
. Budget du réseau.
. Création de comités de gestion au sein des EGD
. Ils appellent à voter CIOTTI
. Plan d’urgence pour les titres d’identité
. Créneaux de rendez-vous pour les demandes de visa
. Télétravail pour les transfrontaliers (Luxembourg, Suisse, Belgique)
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Richard ORTOLI, conseiller à l’AFE, conseiller des Français de New York (visite d’État aux États-Unis du président MACRON)
. Amelie MALLET, conseillère à l’AFE, conseillère des Français du Royaume-Uni (Levée de fonds sauver Philo, atteint d’une maladie grave).
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Cyberdéfense. Rapport pour avis du budget du programme 129 (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement)
. Koweït. Mohammad ALJUDAJE DOB, ambassadeur du Koweït en France
. Brexit. Alister JACK, Secrétaire d’État du gouvernement britannique pour l’Écosse.
. Institut français. Conseil d’administration, présidé par Eva NGUYEN BINH
. Fapée. Nouveau président Hugo CATHERINE.
. Innovation. Pablo SUÑER, DG du groupe espagnol El Suplemento
. En circonscription en CÔTE D’IVOIRE (1/2) – Grand Bassam / Jacqueville (25–28 nov. 2022), à l’initiative de Bruno MARTINATO, conseiller des Français de l’étranger. Accueilli à Abidjan par Jean-Christophe BELLIARD, ambassadeur de France.
Très heureux d’avoir reçu au Sénat, Hugo Catherine, le nouveau président de la FAPEE, Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger, qui a succédé à François Normant au début de l’été.
Diplômé d’HEC, disposant d’une solide expérience tant professionnelle dans les RH que dans la représentation des parents d’élèves à Shanghai, Séoul et Tokyo, Hugo Catherine sait partager de manière concise et précise les défis auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté :
1 – Qualité du réseau : l’étranger devrait être un terrain d’innovation pédagogique. Utiliser l’amélioration continue. 2 – Accessibilité économique : rationaliser et optimiser la gestion plutôt que d’augmenter les tarifs. 3 – Augmenter la flexibilité pour l’homologation et la relation AEFE/Parents.
Hugo Catherine observe que l’AEFE a plusieurs casquettes. Nous partageons la même analyse : il faut impérativement dissocier le rôle de gestionnaire d’établissements de celui d’animateur-stratège du réseau. J’ai toujours répété que l’AEFE ne peut être à la fois joueur et arbitre.
La FAPEE a organisé un webinaire avec Frédéric Petit pour lui permettre d’expliquer son amendement voté à l’Assemblée nationale. Il permettra aux parents d’élèves de pouvoir mesurer les flux financiers au sein des EGD. Cela nous offrira enfin de savoir où va l’argent public attribué à l’AEFE.
Olivier Brochet a confié que l’aide publique est ainsi répartie :
EGD : 2700 euros par élève.
Conventionné : 1500 euros par élève.
Partenaire : 160 euros par élève.
J’ai assuré le président de la FAPEE que je soutenais l’initiative de Frédéric Petit dont je salue l’ingéniosité.
Le parlement contrôle l’action du gouvernement.
Cette innovation nous permettra de comprendre le dispositif de solidarité du réseau et de chercher à rééquilibrer un peu l’aide publique entre les élèves.
Lors de la présentation de leur rapport pour avis sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » de la mission « Action extérieure de l’État » devant notre commission, ce 16 novembre 2022, mes collègues Ronan Le Gleut et André Vallini, ont écrit : « … l’objectif de doublement des effectifs d’élèves d’ici 2030 est fictivement maintenu, alors que celui-ci apparaît désormais inaccessible et que les questions relatives au financement des investissements immobiliers des établissements en gestion directe ne sont pas encore réglées. Par ailleurs, la poursuite de cet objectif ne doit pas conduire à une multiplication irraisonnée du nombre d’établissements au risque de créer des situations de concurrence qui ne seraient pas souhaitables. Vos rapporteurs pour avis appellent par conséquent à sortir enfin de l’incantation et à donner à la diplomatie culturelle et d’influence française les moyens de ses ambitions. »
Comme j’ai trouvé leurs commentaires déséquilibrés, j’ai réagi immédiatement après leur intervention :
Je voudrais apporter une contradiction à votre rapport qui prétend que le gouvernement serait dans l’incantation.
En 1990, lors de la création de l’AEFE, le réseau comptait 499 écoles.
Trente ans plus tard on n’en comptait plus que 470.
Lorsqu’Emmanuel Macron a partagé sa volonté de développer le réseau en 2018, l’AEFE n’avait toujours pas réussi à retrouver son nombre d’origine.
Le nouvel élan voulu par le Président de la République a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en 4 ans.
Nous nous rejoignons sur la croissance annuelle du nombre d’élèves insuffisante pour atteindre l’objectif présidentiel, que j’avais anticipé ici.
Voilà pourquoi, j’attends avec impatience les États généraux de l’enseignement français à l’étranger pour sortir de l’entre-soi observé.
En 20 ans, nous sommes passés dans le monde d’un rapport d’une école française pour 2 anglo-saxonnes à une pour 20. Les Anglo-saxons l’ont fait sans argent public.
Je succède à André Ferrand à la tête de l’Anefe. L’association nationale des écoles françaises à l’étranger dispose d’une expérience et de moyens qui peuvent compléter utilement l’action de l’AEFE. Je rappelle que c’est l’Anefe qui s’est substitué à l’État quand une école a fait défaut, comme observé par le passé pour Damas.
Le conseil d’administration de l’ANEFE souhaite que l’association apporte une valeur ajoutée pour contribuer au développement de l’enseignement français à l’étranger.
Je vous invite à nous auditionner à l’avenir.
Vous aurez, peut-être alors, une vision plus équilibrée pour apprécier l’action du gouvernement et vous ouvririez de nouvelles perspectives.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Établissements en gestion directe : vers un comité de gestion local ? C’est le sens de l’amendement présenté par Frédéric PETIT, député, pour distinguer les deux missions de l’AEFE (développement du réseau & scolarisation).
. Inaccessible Ameli
. Groupe de travail sur la réforme du corps diplomatique
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Ahmed HENNI, président du conseil Consulaire, Mehdi J BELATRECHE, conseiller des Français de l’étranger et Yolande MATEO, conseillère des Français de l’étranger et membre de l’AFE, circonscription d’Oran – Algérie (CR de la visite d’Olivier CADIC en Oranie).
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Médias : Public Sénat (Ukraine, suite à l’intervention d’Élisabeth BORNE) / MTV (présidentielle au Liban) / LPJ (Anefe, enseignement français, Ukraine, Taïwan, coupe du monde au Qatar)
. Liban. Ghassan AYOUB, président du conseil consulaire au Liban et conseiller élu à l’AFE pour le Moyen-Orient
. Paraguay. Luis Alberto CASTIGLIONI, ministre de l’Industrie et du Commerce du Paraguay
. En circonscription en ALGÉRIE : Tlemcen, Oran, Mostaganem (29 oct. au 01 nov. 2022)
Alexis ANDRES, consul général de France à Oran
Ahmed HENNI, président du conseil consulaire d’Oran
Mehdi BELATRECHE, conseiller des Français d’Oran
Robert MATEO, représentant Yolande MATEO, conseillère à l’AFE et CFE d’Oran
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Les « défis des lycées français à l’étranger »
. Ordre du jour des conseils consulaires
. 37e réunion plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger
. Rappel : calendrier du STAFE
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Hélène DEGRYSE, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français aux Pays-Bas
. Nadia CHAAYA, présidente des conseillers indépendants, présidente du conseil consulaire des Français en Arabie Saoudite – Sanaa
. Rosiane HOUNGBO-MONTEVERDE, présidente de la commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires à l’AFE, conseillère des Français de l’étranger Qatar/Bahreïn
. Radya RAHAL, conseillère à l’AFE, présidente du conseil consulaire à Alger
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Liban. Samy GEMAYEL président du parti Kataëb
. Singapour. Christopher de SOUZA, VP du Parlement
. Qatar. Ali bin JASSIM AL-THANI, ambassadeur du Qatar
. Côte d’Ivoire. Délégation de députés conduite par Guikahue Maurice KACOU
. Venezuela. Nouveau rapport des Nations unies
. Union des Français de Sarre
. IPAC. Appel à négocier un accord bilatéral d’investissement entre l’UE et Taïwan
. En circonscription au LUXEMBOURG (22 sept. 2022)
En séance, ce 2 août, j’ai soutenu le gouvernement en m’opposant à deux amendements de mes collègues Ronan Le Gleut et Jean-Yves Leconte, voulant donner la possibilité à l’AEFE d’emprunter pour financer l’immobilier de ses établissements en gestion directe (EGD).
Une idée qui avait fait bondir le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal.
Si nous sommes tous d’accord pour développer notre réseau d’établissements à l’étranger, il ne faut pas accorder pour autant à l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) les moyens de contourner l’interdiction d’emprunter !
Techniquement, ces amendements reviennent à offrir à un établissement public, en l’occurrence l’AEFE les moyens de contourner l’interdiction d’emprunter, sans aucun contrôle de la représentation nationale.
Chers collègues, il est donc ici proposé qu’une Agence d’État puisse créer des structures juridiques à l’étranger pour faire des emprunts immobiliers en faveur de ses 67 établissements en gestion directe à l’étranger.
Utiliser le PLFR pour faire avancer de tels mécanismes a de quoi surprendre.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Passe sanitaire aux frontières : pas d’exception pour les FDE
. Frédéric PETIT rappelle des principes
. Rapport annuel de la CFE
. Réforme du corps diplomatique
. Un rapport sénatorial à venir
. Nominations à l’étranger : nouvelles zones
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Perspectives de développement du réseau d’enseignement français à l’étranger
. Cameroun : une école française à Kribi ?
. En circonscription en Roumanie / Discours sur la guerre en Ukraine
En ma qualité de président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), j’ai accueilli le 12 juillet au Sénat, Alix Got, experte à la direction du développement et l’accompagnement du réseau de l’AEFE, et Raphaëlle Dutertre, conseillère aux relations institutionnelles (AEFE) en compagnie de Françoise Hirzel, directrice ANEFE.
J’ai découvert le superbe guide qui recense tous les établissements du réseau qu’ils soient homologués ou simplement labellisés.
Nous avons mis en évidence les complémentarités entre l’AEFE et l’ANEFE pour conforter le développement du réseau.
Il y a 12 ans, lors de ma première participation à un conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), j’avais déclaré que l’enseignement à l’étranger était un marché et qu’il fallait développer notre réseau pour rivaliser avec celui des écoles anglo-saxonnes.
Heureux d’apprendre que Alix Got a présenté, la veille au séminaire des personnels encadrants de l’AEFE, les enjeux du développement du réseau comme s’inscrivant dans un marché ouvert. Le logiciel a changé et je m’en réjouis.
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a fixé un objectif de doublement du réseau à l’horizon 2030. Il est important d’unir nos forces pour concrétiser sa vision.
Ce 30 juillet, j’ai siégé au conseil d’administration de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), présidé par Bruno Foucheren, ma qualité de président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l’étranger).
Nous pouvons retenir de l’évolution du réseau, les points suivants :
382.000 élèves sont prévus à la rentrée. À Moscou, une reprise des cours en présentiel est prévue à la rentrée de septembre. Pour des raisons de sécurité, l’enseignement à distance est maintenu en Ukraine ainsi qu’en Haïti.
Bilan du plan d’aides aux écoles voté en 2020 par le Parlement. Pour mémoire, 50 millions d’euros avaient accordés pour subvenir aux besoins des familles en difficultés, françaises comme étrangères. 50 millions d’euros avaient été affectés aux établissements et 50 millions d’euros avaient été consacrés pour permettre l’octroi de prêts par France Trésor.
>>> Aides à la scolarité : 41,7 M€ ont été effectivement versés à l’AEFE en 2020. 22,12 M€ ont été utilisés pour les bourses scolaires en 2021. Le solde est consacré à verser 9,58 M€ en 2022, ainsi que 10 M€ pour le dispositif spécifique au Liban. Les demandes de 205 établissements (97 partenaires, 78 conventionnés et 30 EGD) concernent 9.298 élèves et représentant une aide financière de 8.448.314 €. Le montant moyen d’aide s’élève à 908 € par élève. 3e phase : en raison de la persistance de la crise, 214 demandes d’établissements ont été instruites, pour un total de 3.812.377 € a été accordé au bénéfice de 5 894 élèves. Le montant moyen d’aide attribuée s’élève à 646,8 € par élève.
>>> Aides aux établissements : création d’un fonds de soutien pour répondre aux besoins des établissements dans 4 domaines prioritaires (numérique, accompagnement des élèves en difficulté, application des protocoles sanitaires et formation des personnels). Le montant des crédits attribués au titre de la 2e phase s’élève à un total de 17.792.202 € pour une aide à 988 projets déposés par 361 établissements. Une aide particulière de près de 5 M€ a été accordée à la MLF en annulation de PRR. Pour la reconstruction des établissements touchés par l’explosion au Liban, 5.436.930 euros ont été versés.
>>> Avances de trésorerie aux établissements du réseau : En 2020, 55 demandes d’avances ont été instruites. 41 ont été accordées correspondant à un montant total d’avance de 5 272 769 €. Les établissements avaient 1 an pour rembourser. 2.717.175 € d’avances de trésorerie restent à rembourser par 20 établissements dont la quasi-totalité est concernée par une demande de report de délai.
Liste des écoles homologuées. Publication de l’arrêté du 30 juin 2022 qui liste l’ensemble des classes concernées, par établissement et par pays. En septembre 2022, 566 établissements seront homologués. 17 nouveaux établissements ont reçu une homologation dans les pays suivants : Cambodge, Cap Vert, Chili, Colombie, Côte d’Ivoire, Espagne, Liban (3), Madagascar, Pays-Bas, Sénégal (4), Tchad, Tunisie.
AEFE : “modalités de recrutement, de rémunération et de gestion des personnels des établissements d’enseignement français à l’étranger”. Entrée en vigueur du décret du 16 juin 2022 qui précise les fonctions des personnels et permet le versement des indemnités (indemnités de suivi et accompagnement des élèves au bénéfice des enseignants, indemnités géographiques pour les cadres et formateurs). À noter la création d’une “indemnité compensatrice des conditions de vie locales pour les fonctionnaires recrutés sur des emplois d’enseignement, d’éducation et d’administration”.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. AEFE, en direct du conseil d’administration
. Bilan du plan d’aides aux établissements
. Les écoles homologuées : la liste
. AEFE : parution du décret relatif au recrutement et aux rémunérations
. CFE : nouveau barème de prestations
. Pass Culture pour les FDE ?
. Qui vote les avis du conseil consulaire ?
. Certificat de nationalité française : disparition du recours gracieux
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. ANEFE : assemblée générale
. Au service de la diplomatie économique : le réseau des CCIFI
. Moldavie – accord bilatéral fiscal
. Chypre et question migratoire
. Australie
. En circonscription à Chypre
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Réunion plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger
. Le bureau exécutif de l’AFE communique
. FemmesExpats : le jubilé
. Égalité homme-femme : ça commence à l’école (AEFE)
. Enfants français à besoins particuliers à l’étranger, comment obtenir la prise en charge d’une aide humaine ?
. Devant qui peut-on établir sa procuration ?
. Conseil d’État et contentieux consulaires
. Présentation d’un candidat à la présidentielle : qu’ont fait vos élus ?
(parlementaires, membres de l’AFE, présidents de conseils consulaire)
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Thierry CONSIGNY, conseiller à l’AFE et Président du Conseil consulaire au Japon. (Caisse des Français de l’étranger)
. Nadine FOUQUES-WEISS, conseillère à l’AFE et conseillère des Français d’Allemagne du Sud. (Caisse des Français de l’étranger)
. Marie-Christine HARITÇALDE, conseillère à l’AFE et Présidente du Conseil consulaire au Chili. (STAFE)
. Nadine PRIPP, conseillère des Français en Suède (réfugiés ukrainiens)
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
La France dans les Pays du Golfe. La délégation sénatoriale en ARABIE SAOUDITE du 25 février au 1er mars :
– Ukraine. vice-ministre des Affaires étrangères Walid AL KHURAIJI
– Coopération. Nayef Al-HAGRAF, secrétaire général du Conseil de Coopération des États arabes du Golfe (CCEAG)
– Lutte contre le terrorisme : accueil à la Choura, Assemblée consultative saoudienne
– Diplomatie économique. Mohamed BEN LADEN, président du conseil d’affaires franco-saoudien
– Communauté française. Ludovic POUILLE, ambassadeur de France au Royaume d’Arabie saoudite et les conseillers des Français de l’étranger : pour Riyad, Mira ABIRAMIA ; pour Djeddah : Nadia CHAAYA (Présidente du conseil consulaire), Abdeljabbar ELAMERI et Élise BOUTHENET.
– Al-Ula, site Nabatéen
– Projet Diriyah (tourisme, culture et loisirs)
– Projet Qiddiya, future plus grande place de parcs d’attraction au monde.
– Réhabilitation de la vieille ville de Djeddah