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INFOLETTRE n°135 – Édito : “Les ailes d’un élu zélé” // PPL Français de l’étranger au Sénat (discussion générale et interventions) // L’AEFE ou l’art du “deux poids, deux mesures” // L’AEFE accusée de “gestion opaque” (Atlantico) + Réponse de l’AEFE // Les conseillers consulaires remontés contre les mesures discriminatoires envers les FE // Mes réserves sur l’État d’urgence sanitaire // Cyber : À quoi joue la Chine ? // Médias // En circonscription en ROUMANIE : Bucarest (9-10 mars 2020) / BULGARIE : Sofia (11-12 mars 2020) / SERBIE : Belgrade (12-13 mars 2020)

Lire : l’INFOLETTRE n°135 – 22 mai 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°135

Les ailes d’un élu zélé

“Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que les avions décollent face au vent et pas avec lui.” C’est en empruntant les mots d’Henri Ford que les deux associations francophones d’étudiants en médecine de Iasi (AMSFI) et de Cluj (CMC) ont annoncé leur retour en France, ce samedi 23 mai, à l’aéroport de Bâle-Mulhouse.

“Nous tenons particulièrement à remercier le conseiller consulaire Benoît Mayrand, en tant qu’élu de la République, mais surtout en tant que personne qui a su écouter et soutenir avec dévotion notre communauté étudiante en cette période de crise sanitaire et en nous mettant en relation avec un voyagiste afin d’affréter un avion”, est inscrit dans leur communiqué.

Organisé grâce au soutien de l’ambassadeur de la Confédération Helvétique en Roumanie, Arthur Mattli, ce vol a constitué l’alternative au vol des étudiants qui devait atterrir à Roissy CDG, s’il n’avait été empêché par notre ambassade.

Après deux mois de confinement en Roumanie, 160 étudiants français en médecine devaient débarquer à Paris, six jours plus tôt.

Seulement voilà. Cette initiative privée émanant d’associations ne demandant aucun engagement financier de la part du gouvernement français nécessitait l’autorisation de l’ambassade de France à Bucarest, et celle-ci leur a été poliment refusée.

Le prétexte : “les étudiants français de Roumanie ne sont pas en situation de détresse, même si leur situation est inconfortable” assorti d’une mise en cause du conseiller consulaire pour son “initiative personnelle” à laquelle l’ambassade n’a “aucunement été associée”.

Des propos particulièrement étonnants, d’autant que l’élu local est intervenu en toute transparence, parce que les autorités françaises avaient cessé d’agir.Visuel HL125

À l’origine, les examens approchants, des associations de parents et d’étudiants avaient sollicité Benoît et moi-même pour sortir de cette impasse. Ce n’est pas la première fois : les années précédentes, nous avons soutenu des actions d’insertion pour nos étudiants désemparés ou bien encore agi pour leur ouvrir l’accès à la plateforme collaborative Sides, outil pour réussir les examens en médecine.

“Tant que l’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné” avait pour devise l’as des as, Georges Guynemer. Ceux qui connaissent Benoit savent combien il a une conscience aiguë de sa mission d’élu au service de ses compatriotes. Ce résultat le démontre encore.

Mais cette histoire illustre aussi la dégradation de la reconnaissance de l’administration vis-à-vis des élus, ce qui explique un malaise croissant même chez les plus expérimentés.

J’ai évoqué ce sujet au Sénat lors de la discussion générale de la proposition de loi (PPL) relative aux Français établis hors de France, en mentionnant plusieurs exemples où il a été fait obstacle à l’action des élus (vidéo).

Comme je l’ai exprimé à Jean-Baptiste Lemoyne, les conseillers consulaires font de la transparence des instructions données aux postes leur priorité.

Ils appellent à un travail où ils soient mieux associés, afin qu’ils puissent servir au mieux nos compatriotes.

Souhaitons qu’ils soient entendus. Découvrir l’InfoLettre n°135

En circonscription en Roumanie – Bucarest (9-10 mars 2020)

À l’occasion de mon 5ème déplacement dans la capitale roumaine, j’ai été accueilli et accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, à l’image avec Jean Pierre Vigroux, deux entrepreneurs français à Bucarest.

Ce déplacement s’est déroulé tandis que la Roumanie enregistrait ses premiers malades du covid-19. Ce contexte particulier et inquiétant a provoqué l’annulation des festivités du centenaire du lycée français Anna de Noailles.

Si je n’ai pas pu assister aux 100 ans du lycée Anna de Noailles, j’aurais participé aux 100 jours de l’EFIB ! J’ai ainsi pu découvrir cette superbe école, dont j’ai activement soutenu le projet d’origine, puis la réalisation depuis bientôt deux ans.

Enseignement français

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’ouverture de l’EFIB constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie.

Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et DG d’Odyssey, Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et Frédéric Baujon, chef d’établissement (et professeur en petite section) m’ont accueilli dans la nouvelle École française internationale de Bucarest qui a ouvert ses portes en septembre dernier.

Accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, nous avons visité cette école située en plein centre de Bucarest, à quelques dizaines de mètres de l’ambassade, en présence de Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative.

Félicitations au groupe Odyssey pour cette réussite et à tous ceux qui lui permettent d’exister au quotidien (management, équipe éducative et parents) pour le plus grand bonheur des 21 premiers enfants qui fréquentent l’établissement ! + d’images

Plan École

En marge de l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée français Anna de Noailles, par précaution sanitaire, notre ambassadrice Michèle Ramis a réuni le comité de pilotage du plan École Roumanie sous sa présidence.

Ce comité réunissait les trois conseillers consulaires : Dana Grua Dufaut, Christian Le Maître et Benoît Mayrand ; le consul général, Mehmet Meydan ; les représentants de la communauté éducative, dont Virginie Vatin, présidente du comité de gestion du lycée Anna de Noailles (1 120 élèves), Carole Soulagnes, proviseur ; Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et directeur général d’Odyssey ; Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative ; Bruno Leroy, président des CCEF pour la Roumanie, car les entreprises françaises sont devenues des partenaires indispensables des lycées français de l’étranger.

Ce fut l’opportunité de faire le point sur les progrès de la présence française depuis le lancement du plan École auquel j’avais participé, il y a deux ans (compte-rendu).

Réception

Notre ambassadrice a ensuite organisé une réception réunissant représentants de la communauté française, ainsi que des chefs d’établissements bilingues (français-roumain).

Lors de mon discours devant la communauté éducative, j’ai salué l’initiative prise en Roumanie par Michèle Ramis, ambassadrice, de lancer et d’animer ce plan École, avec le soutien de Michel Monsauret, initiateur de plan École de Londres en 2008 avec le succès qu’on lui connaît.

Grâce à la mise en œuvre d’un tel plan, les actions de coopération se développent sur le sol roumain avec de nouveaux partenaires tels que l’École française internationale de Bucarest (EFIB), chère à mon cœur, et en concertation avec ce que nous appelons les « petites écoles » (3 écoles maternelles).

J’ai salué à cet égard les directeurs et directrices de ces établissements et les ai assurés de mon soutien pour contribuer au développement harmonieux de leurs projets.

Cette démarche observée en Roumanie depuis quelques années est exemplaire à plusieurs égards. Alliances françaises, établissements détenteurs du label FrancEducation, établissements à programme français, organisations internationales et associations, tous se montrent unis et solidaires dans la promotion des valeurs de la francophonie.

Il faut ajouter la contribution des entreprises françaises tout aussi exemplaire.

Les marathons de la chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie et les actions de soutien aux lycées bilingues initiées par les conseillers du commerce extérieur de la France sont autant de projets innovants qui contribuent très efficacement à l’atteinte des objectifs du Président de la République en faveur d’une large extension de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Entrepreneuriat

CCI française en Roumanie (CCIFER)

Confronté à l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée Anna de Noailles, je remercie Dana Grua Dufaut, conseillère consulaire pour la Roumanie et administrateur de la CCIFER, d’avoir facilité ma visite à la Chambre dans des délais aussi courts.

Accueilli par Adriana Record, directrice de la CCIFER, en compagnie des administrateurs Dana Grua Dufaut et Serge Gonvers, en présence de Benoît Mayrand, j’ai retrouvé une chambre, cinq ans après mon précédent passage, qui avait doublé le nombre de ses membres dans l’intervalle (300 à 600).

Adriana m’a fait un point précis et concis sur la situation politique du pays, puis exposé le contexte économique franco-roumain et les projets de la CCIFER pour faire connaitre les opportunités du marché roumain aux entreprises françaises.

2850 entreprises à capitaux français ont déjà trouvé dans ce pays un relais de croissance ou de compétitivité. Elles contribuent à l’orientation développement durable de l’économie et de la société roumaines.

Félicitations aux administrateurs et à l’équipe de direction de la Chambre qui animent notre relation économique bilatérale et contribuent à offrir des débouchés pour nos entrepreneurs. + d’images

Culture française

Institut Français

Visite de l’Institut français à Bucarest qui constitue le siège en Roumanie puisqu’on dénombre trois annexes à Cluj, Iași et Timișoara.

Reçu par Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative, j’ai découvert ce remarquable lieu équipé d’une salle de cinéma flambant neuve, en compagnie de Benoît Mayrand..

La présence et l’influence de la culture française sur le territoire roumain remontent au XVIIIe siècle.

Ce centre culturel français (CCF) est un lieu chargé d’histoire. En 1970, le CCF fut le premier centre culturel étranger de Roumanie à rouvrir ses portes sous le régime de Ceausescu.

A l’époque, le matériel de projection était camouflé dans deux marches d’escalier. Pour l’anecdote, le seul magazine français autorisé à la vente sous le régime communiste était Pif gadget ! Cette revue fait donc partie du patrimoine culturel de toute une génération de Roumains !

2200 adhérents fréquentent actuellement la médiathèque.

La Roumanie recense 111 filières universitaires en langue française qui attirent de plus en plus d’étudiants français.

Merci à tous ceux qui nourrissent cette relation bilatérale si dense et si riche. + d’images

HEBDOLETTRE n°109 – ÉDITO : La menace (cybersécurité) – Semaine AFE : Soirée débat ‘cybersécurité, tous concernés’ / Audition Brexit / Commémoration de la Grande Guerre – GS Mag : Entretien sur la cybersécurité – PLF2019 : Ma question au secrétaire général du MEAE + sa réponse – Forum monde des CCE : 120ème anniversaire – Adoption d’un accord international contre le TRAFIC D’ARMES – L’écho des CIRCOS de Sept 2018 – En circonscription en MOLDAVIE : Chisinau (24-25 septembre 2018) / ROUMANIE : Bucarest (25-26 septembre 2018) / HONGRIE : Budapest (27-28 septembre 2018)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°109 – 16 oct. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°109

La menace

Lors de la semaine de l’AFE, j’ai eu le plaisir de réunir de nombreux élus autour de ce thème : la cybersécurité, tous concernés. Effectivement, le simple fait de posséder un smartphone non protégé (sans VPN, par exemple) est aussi prudent que de laisser portes et fenêtres ouvertes en quittant votre domicile. Rien de plus terrifiant pour un administrateur réseau qu’une simple clé USB qui peut être piégée. L’inventivité des hackers est sans limite. C’est en résumé le message déroutant et alarmant que nos deux brillants intervenants, venus du ministère de l’Intérieur et de l’Anssi, nous ont délivré ce soir-là.

Si on en veut au portefeuille des particuliers, au fichier-clients et aux brevets des organisations, on monte encore d’un cran lorsqu’il s’agit des états puisque les enjeux deviennent géostratégiques. Les pires prédateurs sur internet sont logiquement les états.

Dans le dernier numéro de Global Security Mag (lire), j’ai souhaité que les pays de l’UE nomment, s’ils le peuvent, les pirates dont ils sont la cible. Jusqu’à présent, l’information se partageait entre initiés et les éventuelles remontrances diplomatiques ne sortaient pas des salons feutrés des ambassades.

Le 4 octobre dernier, , on a appris que des espions des services secrets russes (GRU) s’étaient installés sur un parking dans un véhicule truffé d’électronique pour pénétrer le réseau de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (OIAC), basée à La Haye. Lorsque les services secrets hollandais et britanniques ont déjoué la cyberattaque russe, les autorités des Pays-Bas ont fait le choix de nommer publiquement leur agresseur. Ce n’est pas une pratique usuelle de la part de nos démocraties européennes. Ce changement de ton préfigure-t-il un changement de comportement vis à vis des états malveillants dûment identifiés ?

Visuel HL101

Je me suis réjoui de ce tournant, peut-être historique, lors de mon intervention à la conférence Hackit à Kiev la semaine dernière. Lorsqu’on dit que les régimes autoritaires, à l’instar de la Russie, font la guerre aux démocraties, ce n’est pas parce qu’ils espionnent, mais parce qu’ils visent à saper les fondements de nos sociétés et nous faire douter de nos valeurs en surutilisant les moyens existants de la lutte informationnelle.

Par le dénigrement et la désinformation, ils font pousser les partis nationalistes comme des champignons dans toute l’Union, incarnés par des leaders qui ne s’embarrassent pas de l’État de droit, comme on l’observe quand ils prennent le pouvoir.

Dans les prochains jours je rendrai visite à l’Anssi, Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information et au commandement Cyber. Au Sénat, nous recevrons le directeur du centre d’excellence pour la communication stratégique Stratcom de l’Otan.

A la veille d’échéances électorales cruciales pour l’UE, il nous revient de tout mettre en œuvre pour protéger la démocratie et sensibiliser l’électeur sur une menace qui se fait de plus en plus pesante. Découvrir l’HebdoLettre n°109


 

En circonscription en Roumanie – Bucarest (25-26 septembre 2018)

4ème déplacement à Bucarest depuis le début de mon mandat, cette fois en compagnie du groupe d’amitié sénatorial France-Roumanie et en présence de Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie.

(g. à d.) Patrice Joly, sénateur de la Nièvre ; Olivier Cadic ; Michèle Ramis, ambassadrice de France en Roumanie ; Bernard Fournier, sénateur de la Loire et président de notre groupe d’amitié.

La Roumanie est un bastion de la francophonie en Europe de l’Est et nous avons apprécié au gré des rencontres avec les élus et fonctionnaires d’avoir le français en partage, ainsi que de fortes traditions culturelles.

Politique

Présidence du Sénat

Entretien privilégié avec Calin Popescu-Tariceanu, président du Sénat roumain, en présence de Titus Corlăţean, président du groupe d’amitié Roumanie-France et ancien ministre des Affaires étrangères.

Avec mes collègues Bernard Fournier et Patrice Joly, nous avons porté le débat sur l’état de droit. Le président du Sénat nous a expliqué dans le détail les raisons qui ont amené la majorité parlementaire à initier des réformes du fonctionnement de la justice.

Nous avons aussi évoqué la volonté d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Depuis plusieurs années, le pays réalise des efforts continus pour satisfaire aux critères d’entrée avec de lourds investissements à la clé (plus d’un milliard d’euros). Par ailleurs, la France soutient le projet d’adhésion de la Roumanie à l’OCDE, ce club restreint des économies développés. + d’images

Parlement

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec de nombreux parlementaires, citons

Titus Corlăţean, président du groupe d’amitié Roumanie-France au Sénat, accompagné des membres de ce groupe,
Sorin Cristian Dumitrescu, président de la commission sénatoriale pour la Politique extérieure, rencontré lors d’un déjeuner officiel qu’il a organisé en notre honneur,
Simona Bucura-Oprescu, présidente du groupe d’amitié Roumanie-France à la Chambre des Députés, accompagnée des membres de ce groupe,
Gabriela Creţu, présidente de la commission des Affaires européennes, ainsi que des membres de cette commission

Divers sujets furent à l’ordre du jour, dont la francophonie puisque le français est la deuxième langue vivante la plus étudiée en Roumanie.

Un député a déclaré, en français : «L’intellectualité roumaine est francophone et francophile. La culture est l’essentiel de l’Homme». Plusieurs parlementaires ont regretté que la France paraisse en retrait vis-à-vis de la Roumanie ces dernières années, tout en saluant notre pays pour avoir appuyé activement son entrée dans l’UE. La Roumanie souhaite vivement le soutien de la France pour entrer dans l’espace Schengen. + d’images

Palais du Parlement

Le palais du Parlement de Bucarest donne le vertige à chaque visiteur. Il faut une heure pour en faire le tour à pied. Ce bâtiment aux 1000 pièces est le plus grand bâtiment civil sur terre. Il est dépassé en taille d’un petit mètre par le Pentagone de Washington.

D’une surface de 365.000 mètres carrés (1000 mètres pour chaque jour de l’année) sur 12 étages (1 par mois), le palais imaginé par Ceaucescu a nécessité 1 million de mètres cubes de marbre, 220.000 mètres carrés de tapis et 350.000 tonnes de cristal.

Si toutes les ampoules du palais étaient allumées en même temps, le besoin en électricité serait équivalent au quart de la consommation de la ville de Bucarest. + d’images

Ministère des Affaires étrangères

Nos entretiens au ministère des Affaires étrangères se sont déroulés auprès de Monica Gheorghita, secrétaire d’État, puis de Cristian Winzer, secrétaire d’État aux relations interinstitutionnelles et juridiques.

Nos discussions ont porté sur l’agenda européen à travers plusieurs sujets : la présidence de l’Union qui reviendra à la Roumanie de janvier à juin 2019, le cadrage budgétaire de l’UE, la PAC et aussi le Brexit.

En dialoguant avec les deux secrétaires d’État, nous avons observé une proximité de vue étonnante sur le futur de l’Union européenne au regard des enjeux géostratégiques à relever. + d’images

Ministère de l’Agriculture

Nous avons ensuite rencontré Daniel Botănoiu, secrétaire d’État, au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Un quart de la population active roumaine travaille dans le secteur agricole (données 2015).

Dans le cadre de la PAC 2014-2020, l’enveloppe globale de l’UE s’élève à 18,9 Mds d’euros (+38% par rapport à 2007-2013). Un dispositif vise à encourager le regroupement des fermes et le remembrement, c’est le paiement redistributif qui équivaut à une surprime attribuée aux premiers hectares d’une exploitation.

Relations commerciales

Entrepreneurs

Réunion très enrichissante organisée par Benoit Mayrand, conseiller consulaire, avec des entrepreneurs français installés à Bucarest. Nous avons pris nos quartiers dans une crêperie française qui vient d’ouvrir à proximité de l’ambassade.

Mes interlocuteurs ont été très intéressés par le récent rapport publié par la députée Anne Genetet et ses suggestions concernant la fiscalité, question parfois épineuse pour nos compatriotes installés hors frontières.

Dans certaines régions du pays, on constate une pénurie de main-d’œuvre du fait d’un exode massif. Aujourd’hui, plus de 4 millions de Roumains vivent à l’étranger sur un total de 22 millions de citoyens.

Enseignement

Médecine

A l’université de Médecine et de Pharmacie “Carol Davila” de Bucarest, nous avons rencontré le professeur Bogdan Ovidiu Popescu, vice-président de la Coopération européenne et internationale.

Au sein de cette université de médecine, la plus ancienne des Balkans, 10.000 étudiants sont formés chaque année en langue anglaise. Seuls 33 étudiants français sont inscrits à Bucarest. En effet, nos compatriotes privilégient l’université de Cluj qui enseigne en français (CR de ma visite en sept. 2015).

La Roumanie est le principal fournisseur de médecins en Europe, représentant ainsi un coût important pour le pays qui finance leurs études. Près de 40.000 médecins roumains ont quitté le pays en 15 ans, ayant pour effet de générer une pénurie de médecins en Roumanie. Un comble !

Pour remédier au problème l’état roumain a doublé leur salaire permettant en cela de réduire légèrement l’hémorragie…

Plan École

Réunion d’information sur l’avancement du projet de création d’une école française à Bucarest qui constitue mon action prioritaire pour la Roumanie.

Jonathan Derai (Odyssey) a fait un état de lieux de l’enseignement international en Roumanie devant notre groupe d’amitié sénatorial, les conseillers consulaires Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaitre et Benoit Mayrand, ainsi que des représentants de la communauté éducative.

L’objectif est d’ouvrir les portes à l’horizon septembre 2019. L’exposé de Jonathan nous a permis d’être optimistes et de saluer son initiative. + d’images

Communauté française

Ambassade

Heureux d’avoir accompagné mes collègues Bernard Fournier et Patrice Joly à Bucarest.

Un dîner-buffet organisé par Michèle Ramis à l’ambassade a constitué l’occasion de rencontrer la communauté française et de retrouver certains de nos interlocuteurs dans un cadre convivial.

C’est ainsi que j’ai présenté Jonathan Derai, porteur du projet d’école française à Bucarest, au président du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu.

En circonscription en Moldavie – Chisinau (24-25 septembre 2018)

Mes remerciements à Pascal Le Deunff, notre ambassadeur de France, pour son accueil lors de mon premier déplacement en Moldavie, où je suis arrivé en compagnie de Benoit Mayrand, conseiller consulaire pour la Moldavie et la Roumanie.

La France est le seul pays de l’Union européenne avec la Suède à ne pas disposer de convention fiscale avec la Moldavie.

Nous avons donc décidé d’en faire ma priorité d’action pour ce pays dans le but de favoriser le développement nos échanges commerciaux.

Politique

Maia Sandu

Les prochaines élections législatives auront lieu début 2019. J’ai rencontré deux figures en vue de la politique locale.

D’abord, Maia Sandu, leader de l’opposition pro-européenne moldave qui avait rassemblé 48% des voix au second tour de l’élection présidentielle en décembre 2016.

L’an dernier, les relations se sont dégradées avec Bruxelles après que la Moldavie ait adopté un nouveau système de vote pour les prochaines élections parlementaires, dénoncé par le Conseil de l’Europe. La situation s’est même aggravée, en juin dernier, lorsque l’élection de l’opposant Andrei Nastase à la mairie de Chisinau a été invalidée par la justice.

Aussi, une résolution du Parlement européen a demandé la suspension de toute aide budgétaire à la Moldavie.

Andrei Popov

Ancien diplomate, journaliste et analyste politique, Andrei Popov, aujourd’hui président du Moldovan Institute for Strategic Initiatives.

L’état des relations internationales le désole, puisque l’Union européenne est le premier partenaire commercial de la Moldavie, mais aussi son premier investisseur étranger et son premier donateur d’aides.

Comme Maia Sandu, il est très préoccupé par la dérive du pouvoir en place qui semble s’affranchir des principes démocratiques afin de se maintenir au pouvoir. Deux rencontres marquantes avec des défenseurs acharnés des valeurs démocratiques qui incarnent l’espérance pour ce pays.

Commerce Extérieur

Chambre de commerce

Lors d’un petit déjeuner organisé par Emmanuel Skoulios, président de la Chambre de Commerce et d’industrie France-Moldavie, je suis intervenu en compagnie de notre ambassadeur Pascal Le Deunff et de Benoit Mayrand devant une vingtaine d’entreprises moldaves et françaises participantes, auxquelles s’est joint Vlad Chirinciuc, conseiller au cabinet du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne de la République de Moldavie.

La Moldavie a signé avec l’UE un accord d’association en 2014 pour créer une zone de libre-échange. Cette initiative a permis au pays de développer ses exportations vers l’Union, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’IT et du textile.

La France est le 10ème fournisseur et le 11ème client de la Moldavie. + d’images

Entrepreneurs

Lors d’un diner à la Résidence organisé par notre ambassadeur, j’ai retrouvé Emmanuel Skoulios, président de la CCI France-Moldavie et Adrian Cibotaru, directeur exécutif.

Cette rencontre m’a permis d’appréhender les opportunités et les défis du marché moldave auprès des représentants d’entreprises françaises implantées : Orange (Yvan Ridard), Lafarge-Holeim (Jean-Michel Pons), Bargues Agro Industrie (Julia Teleuca), T-Concept (Alexandre Magnet), SG, Lactalis, Pentalog.

Nous avons profité des éclairages de Bernard Chantemesse, conseiller européen de haut niveau sur les Transports.

S’il faut se réjouir de voir de belles réussites françaises dans ce pays, il ne faut pas occulter les difficultés d’accès à certains marchés aux mains des acteurs locaux, quitte à discriminer les entreprises étrangères.

Pentalog

Entreprise française, dont le siège est à Orléans, Pentalog est un spécialiste du codage informatique. Forte de plusieurs installations en Roumanie, elle se développe également en Moldavie, où elle emploie 150 collaborateurs.

La direction du site a été confiée à Elena Mutruc qui met en avant la francophonie de ses développeurs et la compétitivité-coût de la Moldavie pour justifier l’attractivité de ses opérations.

En 25 ans, Pentalog, fondée par Frédéric Lasnier, s’est développée en Europe, en Amérique du nord et en Asie. Une belle réussite de l’IT à la française qui n’a pas attendu que la French Tech soit à la mode, mais qui l’a certainement l’inspirée. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Moldavie dirigée par Emmanuel Skoulios en compagnie de Pascal Le Deunff, ambassadeur et Benoit Mayrand, conseiller consulaire pour la Roumanie et la Moldavie.

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec des membres du conseil d’administration et des professeurs de français.

En termes de mobilité internationale, la France est le 4ème pays d’accueil des étudiants moldaves, après la Roumanie, la Russie et l’Italie.

L’Alliance française de Moldavie qui bénéficie d’une situation idéale au cœur de la capitale est le premier centre d’apprentissage de langues étrangères du pays avec près de 3500 apprenants par an. + d’images

En circonscription en Bulgarie – Sofia (26 au 28 avril 2018)

Mon troisième déplacement en Bulgarie a été placé sous l’angle de l’Union européenne et du commerce extérieur, au travers de nos entrepreneurs implantés localement.

Cette visite m’a permis de faire la connaissance d’Eric Lebédel, ambassadeur de France en Bulgarie. Lors de notre entretien à la Résidence, nous avons évoqué les initiatives de la présidence bulgare de l’Union européenne afin de dynamiser le processus d’adhésion des états des Balkans, candidats à l’adhésion.

Politique

Diplomatie parlementaire

Heureux d’avoir revu Dragomir Stoynev, député et président du groupe d’amitié parlementaire Bulgarie-France, que j’avais rencontré au Sénat à Paris, tandis qu’il conduisait une délégation parlementaire.

Il incarne la ferme volonté de son pays de rejoindre l’euro, ainsi que l’espace Schengen. L’écart entre Sofia (capitale d’un niveau de vie comparable aux autres capitales européennes) et la province reste un challenge à relever. Depuis la chute du mur de Berlin, on estime que le pays a perdu un tiers de sa population qui est partie chercher une vie meilleure à l’ouest.

Alde Party Council

Après le congrès ALDE à Amsterdam (déc. 2017), j’ai conduit à nouveau la délégation UDI composée de (g. à d.) Quentin Delarue, assistant parlementaire de Patricia Lalonde, députée européenne UDI ; Nicolas Bizel, délégué UDI Serbie ; Olivier Cadic ; Nathalie Robcis, conseillère départementale des Ardennes ; David Hartlapp, responsable FDP France ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire pour la Roumanie.

Rappelons que l’UDI est membre du parti international ALDE (Alliance des libéraux et démocrates européens). Ce conseil, réuni à Sofia, fut un rendez-vous important pour préparer le congrès de Madrid, en novembre prochain, où nous voterons le ‘Manifesto’, qui sera le projet européen que nous porterons aux élections européennes du printemps 2019. L’équipe qui coordonne la préparation du projet ALDE est conduite par Taavi Roivas, Premier ministre estonien.

Il y a huit Premiers ministres ALDE au Conseil européen et 5 commissaires ALDE qui siègent à la Commission. Ajoutons que le groupe ALDE est le 4ème groupe du parlement européen.

J’ai eu le plaisir de retrouver Ilhan Kyuchyuk, député européen pour la Bulgarie, qui m’avait invité à participer à une conférence sur le Brexit, quinze jours auparavant (compte-rendu).

Celui-ci a animé une table ronde pour débattre de la question de l’élargissement de l’UE aux Balkans.  + d’images

Entrepreneuriat

Entrepreneurs français

Notre ambassadeur, Eric Lebédel, m’a organisé une rencontre avec des chefs d’entreprise et directeurs de filiale de grands groupes installés en Bulgarie pour faire un point sur les opportunités du marché local. Je remercie de leur contribution Stéphane Delahaye (Havas ; Pdt CCI France Bulgarie) ; Christophe Deroo (BNP Paribas) ; Arnaud Leclair (Société Générale) ; Pascal Derache ( ACT Logistics) ; Arnaud Valleteau (Veolia) ; Xavier Fougeras (Total) et Xavier Marcenac (Telus International).

Surfant sur une croissance de 4%, près de 6800 entreprises françaises exportent vers la Bulgarie. Sur place la présence française progresse et s’incarne à travers plus de 200 entreprises, employant près de 16000 personnes.

Le dernier arrivant, en mars 2018, est le groupe aéronautique Latécoère qui a ouvert sa première usine dans le pays, en investissant 15 millions d’euros et en recrutant 200 personnes.

Nos discussions n’ont pas occulté les difficultés, telle que la corruption. Un rapport de la Commission européenne sur l’environnement des affaires en Bulgarie a souligné les dysfonctionnements et retards en matière d’institutions, d’infrastructures ou d’innovations.

CCI France Bulgarie

J’ai participé, pour la deuxième fois, à la remise de l’annuaire de la CCI France-Bulgarie, événement qui se tenait au siège de la Société générale à Sofia, dirigée par Arnaud Leclair.

La soirée s’est déroulée en présence de Lachezar Borisov, vice-ministre de l’Économie ; Dragomir Stoynev, député de Bulgarie et Eric Lebédel, ambassadeur de France en Bulgarie.

Mon discours a salué l’action de Stéphane Delahaye (Havas Bulgarie) en sa qualité de président de la CCI, car le nombre d’adhérents a progressé d’un tiers depuis mon dernier passage en 2016 ! La CCI compte désormais 240 membres (contre 180 en 2016).

Le dynamisme de notre communauté d’affaires a permis de faire progresser les échanges économiques entre nos deux pays de 50% en l’espace de 10 ans. + d’images

Veolia

Visite de la station de traitement d’eau potable, à l’invitation d’Arnaud Valleteau, directeur exécutif de Veolia Bulgarie.

Veolia est en charge de la gestion des eaux de la ville de Sofia et d’une partie du réseau de chauffage urbain de la ville de Varna.

Le groupe emploie 1300 personnes dans le pays, dont 1130 à Sofia, où il investit 20 millions d’euros par an depuis 2010. C’est le plus important investisseur du secteur de l’eau en Bulgarie et le seul acteur privé du pays. + d’images

Telus International

Rencontre avec Xavier Marcenac, vice-président du Board de Telus international, un groupe canadien spécialisé dans les centres d’appels, employant 35.000 personnes, auquel il a revendu sa société.

En Bulgarie, Telus International emploie 3000 salariés. Entre 80 et 100 Français y travaillent. La société analyse 3000 CVs par mois et recrute 150 personnes mensuellement.

Les jeunes aiment la mobilité et certains d’entre-eux, m’a expliqué Xavier, choisissent de passer d’un centre d’appels à l’autre dans le but découvrir plusieurs villes d’Europe. + d’images

“L’étranger”

PME sympathique et seul restaurant français de Sofia, “L’étranger” a été fondé par Olivier Roche, venu tout droit d’Arcachon, et par Mimi sa compagne bulgare. Deux cordons bleus qui font la promotion de la “cuvée Partage”, un vin vendu au profit de la fondation Antoine de Saint Exupéry qui œuvre pour l’éducation de la jeunesse dans le monde (www.fasej.org).

Généreuse idée que cette cuvée que j’ai partagée avec Benoît Mayrand, conseiller consulaire en Roumanie, la veille du Alde Party Council. + d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (24 au 25 avril 2018)

Mes remerciements à Michelle Ramis, ambassadrice de France en Roumanie, pour avoir beaucoup facilité mes rencontres auprès de la communauté française, notamment sur la question scolaire. En effet, ma priorité de travail pour ce pays est la création d’une école franco-roumaine à Bucarest, à horizon septembre 2019.

Ce troisième déplacement en Roumanie m’a offert l’opportunité de retrouver, à deux reprises, nos trois élus consulaires Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaître et Benoît Mayrand.

Comme à chaque fois, Benoît Mayrand, a initié mes visites auprès d’entreprises remarquables, comme Romcarton. N’oublions pas qu’il est lui-même un chef d’entreprise à succès. Si créer de l’emploi est une belle manière d’aider l’autre, il lui faut davantage. Alors, Benoit est devenu le catalyseur de la communauté française : il est celui qui porte la parole avec conviction et éloquence pour protéger l’intérêt collectif.

Je le remercie d’avoir réuni les Français de Bucarest, lors d’une superbe soirée qui m’a permis de prendre le pouls de leurs satisfactions et problématiques.

Enseignement

École française (projet)

Rencontre avec Jonathan Derai, porteur du projet de création d’une école franco-roumaine à Bucarest. J’ai visité, en compagnie de Michel Monsauret, l’un des sites potentiels pour accueillir, dans un premier temps, une école maternelle et primaire. Un cycle de scolarité qui irait jusqu’au CE2 dans sa première année, puis qui progresserait d’une classe chaque année. + d’images

Plan École

Il y a dix ans, Michel Monsauret arrivait à Londres en qualité de conseiller culturel adjoint. Ensemble, nous avons créé le premier tableau de bord pour l’enseignement français au Royaume-Uni. Ces indicateurs furent les premières fondations d’un plan École dont la dynamique se poursuit. Heureux d’avoir retrouvé Michel qui œuvre avec le même professionnalisme et enthousiasme au service de la relation bilatérale avec la Roumanie.

Réunion Enseignement français

Michelle Ramis, ambassadrice de France, a réuni tous les acteurs concernés par l’enseignement français en Roumanie. Un consensus s’est exprimé sur la nécessité de développer l’offre éducative en français. Nous avons également débattu du projet de Jonathan Derai.

Les participants étaient Mehmet Meydan, consul ; Pierre Rannou, Deuxième conseiller; Dana Gruia-Dufaut, Christian Lemaître et Benoît Mayrand, nos trois conseillers consulaires ; Michel Monsauret, attaché de coopération éducative ; Carole Soulagnes, proviseure du lycée Anna de Noailles ; Frédéric Lamy, président de la fondation Anna de Noailles ; Richard Sentkar, BNP Paribas (fondation Anna de Noailles) ; Jonathan Derai, Odyssey Education ; Younès, directeur de l’École Odyssey Education. + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

(g. à d.) Christian Lemaître, CC ; Dana Gruia-Dufaut, CC ; Olivier Cadic ; Michelle Ramis, ambassadrice de France ; Mehmet Meydan, consul ; Benoît Mayrand, CC

Lors d’une réunion organisée par notre consul, Mehmet Meydan, nous avons évoqué la croissance du nombre de Français installés dans le pays. Si on recense 4150 inscrits sur la liste électorale, on estime notre communauté à 10.000 individus, dont 2000 étudiants.

Nous avons évoqué le Stafe, tout récemment mis en place pour subventionner les associations en remplacement de la réserve parlementaire. Un dispositif qui n’est pas sans contrainte, ni critère. Il fut également question de la non-déductibilité des pensions alimentaires des revenus français des non-résidents. Un point de fiscalité française dénoncé comme injuste.

Enfin, nos trois élus consulaires, tous installés de longue date en Roumanie, ont regretté le recul de la francophonie. Un nouvel élan de l’offre éducative en français constituerait le meilleur remède à long terme.

Politique

Sénat

Rencontre avec Liviu Marian Pop, président de la commission de l’Enseignement, la Science, la Jeunesse et le Sport au Sénat de Roumanie.

Accompagné par Michel Monsauret, conseiller à la Coopération éducative, et de Pierre Rannou, Deuxième conseiller à l’ambassade, notre entretien fut très enrichissant avec le sénateur Pop, ancien ministre de l’Éducation nationale.

Ce fut l’occasion de découvrir le palais du Parlement, où siègent le Sénat roumain et la Chambre des députés. Peu de parlementaires au monde disposent d’autant de place : hérité de l’ère Ceausescu, il s’agit du plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone… + d’images

Entrepreneuriat

Romcarton

Je suis ravi d’avoir découvert une remarquable entreprise française qui est devenue le premier groupe indépendant en Europe et en Afrique sur le marché de l’emballage carton.

Il s’agit d’une ETI familiale créée en 1922 en Alsace, dirigée par Bernard Rossmann, fils du fondateur, depuis 1966. La société réalise 15% de ses ventes en Roumanie.

J’ai visité Romcarton, filiale du groupe français Rossmann, toute nouvelle usine ultra automatisée, en compagnie de Benoit Mayrand, et Pierre Rannou. Le directeur technique, Guillaume Grandviennot, nous a présenté la chaîne de production qui peut traiter 6000 tonnes de carton par mois, soit 250 mètres à la minute.

L’usine qui emploie 230 personnes sera officiellement inaugurée le 17 mai 2018. + d’images

CCEF

Entretien avec Bruno Leroy, président des conseillers du commerce extérieur pour la Roumanie depuis neuf ans.

En deux mots, la présence économique française est dynamique et forte. La France est le troisième investisseur en Roumanie, après l’Allemagne et l’Autriche. A noter que la moitié des investissements français est réalisée au travers de sociétés établies aux Pays-Bas.

Concernant nos entrepreneurs, la chambre de commerce compte plus de 500 membres. Elle se distingue par ses semaines à thème et ses formations courtes.

En circonscription en Bulgarie – Sofia (03 au 04 avril 2018)

Il y a un peu plus de deux ans, ma première visite à Sofia était associée au lancement de l’UFE-Bulgarie à l’initiative de Benoit Mayrand (lire). Cette fois-ci, le point d’orgue fut ma participation à une conférence organisée par Alde et intitulée :  L’Union européenne à la recherche de sens (à l’image).

Sur deux jours, ce fut l’occasion de faire le point sur nos services consulaires en Bulgarie en rencontrant notre consule, Séverine Le Tutour, puis de prendre la mesure de notre rayonnement pédagogique et culturel en visitant le lycée Victor Hugo, ainsi que l’Institut français.

Politique

Conférence ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe)

A l’invitation d’Ilhan Kyuchyuk (au centre de l’image), député européen bulgare et vice-président de Alde, j’ai participé à une conférence sur l’avenir de l’Union européenne et particulièrement à la table ronde “Brexit : défi ou opportunité pour l’UE ?”.

Aux côtés de Dr Julie Smith (Baroness Smith of Newnham et membre de la chambre des Lords) et Melisa Rodriguez (membre du parlement espagnol), je me suis efforcé de démontrer que l’idéal européen sortirait renforcé par le Brexit.

Si le Brexit a représenté une victoire aussi éclatante qu’inespérée pour les certaines puissances qui œuvrent à l’affaiblissement de l’Union, celui-ci vient s’ajouter à tout un lot de crises qui ont provoqué une brusque maturité de l’UE et le réveil de ses idéaux. Lire le compte-rendu.

Communauté française

Ambassade

J’ai eu le loisir de m’entretenir dans le bâtiment de l’ambassade avec Séverine Le Tutour, consule, et Dominique Waag, chargée d’affaires. Nous avons évoqué la situation économique favorable du pays, au moment où la Bulgarie préside le Conseil de l’Union européenne.

Étonnant renversement de l’histoire : on commence à voir arriver des couples français qui ont la trentaine dans le but de trouver à Sofia le travail qu’ils désespèrent de trouver en France. Aujourd’hui 1479 français sont inscrits au consulat. 565 d’entre-eux bénéficient de la double nationalité.

Pays candidat à l’entrée dans l’euro, la Bulgarie est soutenue par la France dans sa démarche.

Enseignement

Lycée français

Ma seconde visite du lycée français Victor Hugo, en compagnie de Fabien Flori, conseiller culturel, et conduite par le proviseur Pascal Moureau. J’ai également rencontré Julie Vidal et Edouard Loigerot, parents d’élèves membres du conseil de gestion, présidé par Philippe Cotinaut.

L’établissement accueille près de 800 élèves, dont 80% sont bulgares. On tombe sous le charme quand ils s’expriment avec tant d’aisance dans la langue de Molière. L’enjeu actuel pour l’école est de trouver un nouveau site pour grandir et devenir propriétaire de son bâtiment.  + d’images

Culture française

Institut français

Visite de l’institut français de Sofia dirigé par Fabien Flori. L’établissement délivre des cours à 2000 élèves chaque année.

J’ai découvert l’exposition photo “Ma Lisa” de Nikola, portant sur un sujet bien particulier : les visiteurs du Louvre en train de faire des selfies devant le portrait de la Joconde ! Une idée singulière mais qui met en valeur notre musée national.

Lors de notre entretien, nous avons eu la visite surprise de Xavier Lapeyre de Cabanes, précédent ambassadeur de France en Bulgarie, venu passer quelques jours de congés.

Désormais en poste à Ouagadougou, nous avons évoqué l’attaque terroriste contre l’ambassade en début d’année.

Francophonie

Mes félicitations à son Exc. Zakia El Midaoui, ambassadrice du Maroc en Bulgarie, qui a pris l’initiative de réunir les ambassadeurs francophones à Sofia pour dynamiser la francophonie.

HEBDOLETTRE n°85 – Le week-end prochain, tous aux urnes ! (édito) – Hommage : Manchester, Egypte – Législatives à l’étranger : utilisation du soutien UDI : méfiez-vous des contrefaçons ! – Communiqué : 24 élus UDI des Français de l’étranger répondent à “la main tendue” – En Bref du 01 au 21 mai 2017 (Sénat et Circo.) – En circo GRÈCE – Athènes / 30 avril au 4 mai 2017 – En circo MAROC – Tanger / 19 au 21 mai 2017 – UDI Actu : législatives.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°85 – 01 juin 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°85

Samedi (pour les Amériques) et dimanche (pour le reste du monde), les Français établis hors de France procéderont pour la première fois au renouvellement de leurs représentants à l’Assemblée nationale. 9 députés des Français de l’étranger sur 11 (82%) se représentent à vos suffrages, contre seulement 2 sur 3 (66%) pour le reste de l’Assemblée nationale.

En 2012, sur l’ensemble des 11 circonscriptions du monde, les candidats du second tour représentaient l’un ou l’autre des 2 candidats finalistes de l’élection présidentielle. Il en sera différemment cette année. Personne n’imagine en effet un candidat FN au second tour d’une législative à l’étranger. La barre est haute pour les candidats de la « République en Marche », soutiens du nouveau président Emmanuel Macron, s’ils souhaitent rééditer la performance du PS en 2012.

Visuel HL85 Les représentants du président Hollande qui venait d’être élu avaient alors emporté 8 des 11 circonscriptions, pourtant données toutes à droite par les pronostics. Cette fois, les trois sortants PS qui se représentent font dans la discrétion, après avoir échoué à obtenir l’investiture du parti d’Emmanuel Macron. La photo de François Hollande n’apparaît plus sur leurs professions de foi. Ils refusent même parfois d’assumer leurs votes lors du quinquennat. Ainsi, Axelle Lemaire a nié publiquement à Londres, lors d’un débat, avoir voté la CSG-CRDS sur les revenus immobiliers des non-résidents, alors qu’elle l’a fait comme tous ses camarades en juillet 2012.

L’incertitude du résultat est donc plus grande qu’en 2012… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°85

Utilisation du soutien UDI : méfiez-vous des contrefaçons !

“On ne peut pas prétendre recueillir la confiance des Français et mentir aussi grossièrement”, prévient Jean-Christophe Lagarde.

La dernière ligne droite avant le premier tour des législatives nous amène à faire quelques mises au point. Dans une lettre ouverte (voir le courrier du 28.05.2017), le président de l’UDI rappelle que seuls les candidats appartenant à l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) et officiellement investis par l’UDI dans les 2ème, 3ème, 4ème, 7ème et 9ème circonscriptions des Français établis hors de France, peuvent se prévaloir de son logo et de son soutien, et non pas leurs concurrents du parti « Les Républicains » (LR).

Ce courrier répond à un courriel circulaire mensonger du 26/5/17 émanant du groupe ADCI à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, qui indique que l’UDI soutiendrait tous les candidats investis par les LR à l’étranger.

Nous remarquons, par ailleurs, que trois candidats LR créent une confusion volontaire pour faire croire à notre soutien :

Dans la 2ème circ. (Amérique latine), le candidat LR a osé présenter Tannya Bricard, conseillère consulaire UDI Equateur, comme la présidente de son comité de soutien pour ce territoire. Un démenti a été apporté par l’élue qui soutient naturellement Charles-Henry Chenut, candidat UDI.

Dans la 4ème circ. (Benelux), la candidate LR a diffusé sur les réseaux sociaux un montage photo associant sa plaquette à un autre document où figure un logo UDI, mais qui n’a rien à voir avec un soutien à sa candidature. Seule Caroline Laporte peut se prévaloir du logo UDI.

Dans la 7ème circ. (All. Europe est), le candidat LR a fourni deux bulletins de vote différents (en contravention avec le guide du candidat), dont l’un porte le logo UDI sans autorisation. Seul Benoit Mayrand est investi par l’UDI. Une procédure est en cours.

Communiqué : 24 élus UDI des Français de l’étranger répondent à “la main tendue”

Présidence de la République et nouveau gouvernement :

24 élus UDI des Français de l’étranger répondent positivement à la main tendue du nouveau président de la République :

Olivier CADIC, Sénateur des Français établis hors de France, président de l’UDI-Monde
Patricia CONNELL, élue consulaire Royaume-Uni, candidate UDI – 3ème circ. des Français de l’étranger
Benoit MAYRAND, élu consulaire Roumanie, candidat UDI – 7ème circ. des Français de l’étranger
Pascal CAPDEVIELLE, élu consulaire Maroc, candidat UDI – 9ème circ. des Français de l’étranger

Rejoignent l’appel de nombreux élus de droite & du centre et de Jean-Louis Borloo, à saisir la main tendue d’Emmanuel Macron, en choisissant Edouard Philippe, personnalité de droite, pour diriger le gouvernement.

La situation économique de notre pays est alarmante. Elle nécessite un rassemblement de toutes les énergies et les intelligences pour inverser la tendance. Notre pays est encore peu rompu à une approche démocratique plurielle qui s’incarne aujourd’hui à travers la composition du gouvernement.

Un mouvement profond est à l’œuvre qui souhaite ancrer la France dans la perspective de la croissance et du renouveau européen.

Entre les accents bellicistes d’une partie de l’opposition et l’amertume critique de l’autre, nous refusons de nous enfermer dans la citadelle de l’opposition systématique. Le dogmatisme droite-gauche est mort et la polarisation qu’il entraîne est devenue mortifère.

Notre seul prisme est l’amour de la France, associé à une volonté farouche de la voir réussir et rayonner au cours de ce nouveau quinquennat.

Elus consulaires UDI, également cosignataires:

Laurence HELAILI (Irlande), Jean-François LIESS (Suisse), Nicolas HATTON (Royaume-Uni), Marie-José CARON (Danemark), Marc Albert CORMIER (Canada), Claire PONCON (Nicaragua), Sophie ROUTIER (Royaume-Uni), Alain THEVENOT (E.A.U), François CESSIEUX (Brésil), David LUSSEAU (Royaume-Uni), Radya RAHAL (Algérie), Jean-Marc BESNIER (Chili), Michel MENINI (Argentine), Hugues LE CARDINAL (Italie), Tannya BRICARD (Equateur), Bruno THERET (Luxembourg), Pascal BADACHE (Danemark), Carole ROGERS (Royaume-Uni), Pierre-Olivier BOUSQUET (Espagne), Roland RAAD (Arabie Saoudite).

HEBDOLETTRE n°82 – L’inimaginable présidentielle (édito) – 6ème Semaine de l’Eau (conf. à Beyrouth) – Portrait de Patrice Blois, délégué UDI Honduras – En Bref du 03 au 10 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Vote électronique pour les FE : réponse de JM Ayrault à G. Larcher – En circonscription : LIBAN / Beyrouth (26-29 mars 2017) – En circonscription : ROUMANIE / Bucarest (30 mars au 01 avril 2017) – Législatives 7e circo : Benoit Mayrand, UDI, lance sa campagne – Le projet de l’UDI pour la France (2017-2022) en 9 points

Lire : l’HEBDOLETTRE n°82 – 18 avril 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°82

Pour vous, que serait l’inimaginable en mai prochain ?

C’est la question que j’ai posée à mes collègues sénateurs, au lendemain du Brexit. Pour les Français du Royaume-Uni, l’inimaginable venait de se produire.

A la même époque, en juin 2016, qui aurait cru que le Président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls n’appelleraient pas à voter pour le candidat officiel du Parti socialiste au premier tour ?

Comment imaginer aussi que François Fillon serait largement vainqueur en décembre de la primaire de la droite et du centre, puis qu’il serait mis en examen et plongerait son électorat dans la sidération ?

Dimanche, nous allons vivre l’élection de tous les dangers pour la France et les Français. Un tiers des électeurs se déclarerait encore indécis.

Les deux candidats des extrêmes envisagent chacun une sortie de l’Union Européenne. L’une fait le choix du repli identitaire conjugué au rabougrissement économique, tandis que l’autre envisage de rejoindre l’Alliance bolivarienne créée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chavez.

Devant un tel cauchemar, il paraît superflu de finasser entre les personnalités d’Emmanuel Macron et de François Fillon ou leur niveau respectif de libéralisme parce qu’ils ont, tant l’un comme l’autre, la capacité de nous faire sortir par le haut de cette présidentielle.

Visuel HL55 Lorsqu’à la rentrée de septembre, cherchant à imaginer l’inimaginable, j’évoquais l’éventualité d’un second tour Le Pen-Mélenchon, il m’était répondu : impossible !

Pourtant à quelques jours du premier tour de la Présidentielle, Thierry Breton, ministre de l’économie de Jacques Chirac, a déclaré qu’il voterait Macron pour éviter ce scénario.

L’adage dit qu’au premier tour, on choisit et qu’au deuxième tour, on élimine.

Parce qu’il y a péril en la demeure, des personnalités LR et PS déclarent désormais que pour avoir un choix au second tour, elles doivent éliminer le candidat émanant de leur parti dès le premier tour.

Et ça… c’était vraiment inimaginable ! Découvrir l’HebdoLettre n°82

En Bref – du 27 mars au 02 avril 2017

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

– Participation à la 6ème Semaine de l’eau, invité par César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau et son directeur Fadi Comair. Lire le compte-rendu.
– Réunion au consulat avec Cécile Longe, consule générale et les conseillers consulaires Ghassan Ayoub et Charles Kanaan.
– Visite d’établissements scolaires avec Serge Tillmann, conseiller culturel : lycée Nahr Ibrahim ; lycée franco-libanais MLF Verdun ; Collège Notre-Dame de Nazareth.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

J’ai retrouvé Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie et Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord pour suivre le programme suivant :
– Visite d’entreprises : Telus, Ubi Soft et Arta Grafica
– Rencontre avec la communauté française : réunion avec notre ambassadeur François Saint-Paul et carnaval organisé par l’UFE Roumanie.

Lire le compte-rendu

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

En septembre 2015, je m’étais rendu à Bucarest, puis à Cluj-Napoca à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine. Pour ce second déplacement, je m’en suis à nouveau remis à Benoit Mayrand pour un parcours passionnant à travers quelques belles réussites entrepreneuriales.

(à l’image) avec Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord et Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie.

Entrepreneuriat

Telus (centre d’appels)

Grégoire Vigroux a créé Call point en 2007 à Bucarest, une société de vente par téléphone, avec Yann Bidan.

Cinq ans plus tard, les deux français employaient 900 salariés ! Ils ont alors cédé leur entreprise à Telus, une société canadienne spécialisée dans les centres d’appel.

La structure a continué de progresser et compte désormais 3500 personnes réparties sur la Roumanie et la Bulgarie.

Grégoire a cherché à idéaliser l’environnement de travail, notamment en offrant salles de détente très imaginatives.

UBI Soft (jeux vidéo)

J’ai découvert la société UBI Soft Roumanie dirigée par Sébastien Delen. Cette PME créée en 1986 par les frères Guillemot est devenue un géant mondial de l’industrie du jeu vidéo (1,5 Mds€ de CA – 11.000 salariés).

La filiale roumaine emploie 1500 personnes dont 1% de Français. Sébastien loue la qualité de la formation des ingénieurs roumains. Mais la concurrence, venue des sociétés d’informatique qui envahissent la place, rend la chasse aux bon profils de plus en plus difficile.

Alors, on porte une extrême attention au confort des collaborateurs : salles de détente, de sport, restauration soignée… On trouve même 4 salons de massage chez UBI Soft à Bucarest !

L’enjeu en vaut la peine puisque chaque nouveau jeu vidéo représente un investissement de près de 100 millions d’euros. Aujourd’hui, l’équipe de développement suit fièrement les progrès d’un jeu commercialisé il y a 3 semaines seulement : GhostRecon.

Pour répondre aux nouveaux projets, Sébastien travaille sur un plan de recrutement ambitieux de 400 à 500 personnes !

Imprimerie Arta Grafica

Visite de l’imprimerie Arta Grafica dirigée par Béatrix et Christian Derveloy. Ces deux personnalités de la communauté d’affaires française en Roumanie ont acquis en 1993 cette imprimerie née en 1921.

Transformée, modernisée et déménagée, la société s’est imposée en leader pour l’impression d’agenda. Elle édite même une ligne d’agendas sous son propre label.

Communauté française

Étudiants en médecine de Cluj

Ma rencontre avec François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie et Catherine Suard, Première conseillère m’a permis de faire le point sur ma priorité pour la Roumanie, à savoir la mise en place d’une convention entre l’université de médecine de Cluj et la Conférence des doyens des universités.

François Saint-Paul m’a confié qu’il avait eu une conversation téléphonique avec Marisol Touraine. Il attend un courrier de la ministre confirmant la volonté politique qui permettrait aux étudiants européens de Cluj d’accéder à la plateforme Sides (plateforme collaborative pour les examens de médecine). Une étape essentielle pour leur permettre de réussir l’examen classant national (ECN) afin de faire leur internat en France.

Carnaval UFE Roumanie

Comme chaque année, la section Roumanie de l’UFE, première association de Français à l’étranger, organise une soirée carnaval.

A défaut de costume, l’UFE Roumanie m’a offert un chapeau aux couleurs de l’UDI.

Bravo à Marcel Aboumerhi, président de l’UFE Roumanie et à toute l’équipe pour leur sens de l’animation et leur enthousiasme !

En Bref – du 13 nov. au 20 nov. 2016

Bruxelles : rassemblement de la droite et du centre (13 nov.)

beneluxAvant de rejoindre la DSAE à La Haye, arrêt à Bruxelles à l’invitation de Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique et candidate UDI aux Législatives 2017 dans la 4ème circonscription.

Engagée pour le rassemblement de la droite et du centre, Caroline m’a présenté Hugues Parmentier, référent Français de l’étranger avec Alain Juppé pour le Benelux.

La Haye : la DSAE étudie le modèle néerlandais (14 nov.)

lahaye2(A l’image) Mes collègues Elisabeth Lamure et Jean-Pierre Vial lors de nos échanges avec l’Actal (Autorité chargée de la simplification).

La Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) s’est rendue à La Haye pour observer les principes de la fabrication législative aux Pays-Bas (lire le rapport).

Notre démarche s’inscrit dans une réflexion sur la qualité des lois, en termes de simplification, de maitrise des coûts et de suivi dans le temps. A ce titre, nous nous sommes récemment rendus en Suède et en Allemagne pour observer leurs pratiques parlementaires (lire le rapport).

Grand Meeting Alain Juppé (14 nov.)

juppehl74Déterminés à réconcilier les Français avec leur avenir, les élus de l’UDI s’étaient rassemblés autour d’Alain Juppé (g. à d.) Benoit Mayrand ; Patricia Connell ; Alain Juppé ; Caroline Laporte ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle

 

 

Candidats UDI-Monde (15 nov.)

dejhl74Petit déjeuner de travail au Sénat avec cinq candidats UDI-Monde aux législatives 2017 pour évoquer les dossiers intéressant les Français de l’étranger.

(g. à d.) Pascal Capdevielle (9ème circ. Maghreb – Afrique occidentale) ; Benoit Mayrand  (7ème circ. Europe centrale) ; Caroline Laporte (4ème circ. Benelux) ; Olivier Cadic ; Patricia Connell (3ème circ. Europe du Nord) ; Charles-Henry Chenut (2ème circ. Amérique latine)

DSAE : transmission d’entreprises (15 nov.)

dsaehl74(A l’image) Autour d’Elisabeth Lamure, présidente de la DSAE (Délégation sénatoriale aux entreprises), mes collègues Michel Vaspart et Claude Nougein, ont fait une communication sur la transmission et la reprise d’entreprises.

60.000 entreprises changent de mains chaque année en France. Des milliers d’autres attendent un repreneur. Le sujet est d’importance : plus de 20% des dirigeants de PME ont plus de 60 ans.

La délégation travaille sur les moyens de faciliter les opérations de cession.

Fondation Alliance française (15 nov.)

Rencontre avec Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française (et ancien président d’Arte) et son secrétaire général, Bertrand Commelin.

Nous avons évoqué l’AG des Alliances françaises d’Europe, en fin de semaine à Madrid.

CAS : incapacité démontrée de la lutte contre les drogues (16 nov.)

Devant la commission des Affaires sociales (CAS), rapport du sénateur Gilbert Barbier dans le cadre de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).

Mon collègue a jeté une lumière crue sur notre action publique en concluant “qu’il appartient au prochain gouvernement de tirer un trait sur une politique qui, en 46 ans, a fait la démonstration de son incapacité à traiter les racines des addictions”. Lire mon intervention en commission.

(lire aussi “En circo : le point sur la légalisation du cannabis en Uruguay“).

Aide au développement : Gatien Bon, banque Rothschild (16 nov.)

g_bon2Gatien Bon, ancien conseiller consulaire à Boston, suit  les problématiques financières des pays émergents au sein de l’équipe Conseils aux gouvernements de la banque Rothschild.

Je l’ai invité à intervenir au Sénat, le 5 décembre, devant Paul Kaba Thieba, Premier ministre du Burkina Faso et ses ministres.

Exportation : Michel Duger, Club des exportateurs (16 nov.)

dugerLe Club des exportateurs de France a célébré ses 60 ans cette année. Ses membres, tous bénévoles, sont au service des adhérents : les responsables Export  et les dirigeants de PME exportatrices ou en devenir.

Michel Duger, délégué général, m’a présenté avec engouement les actions de ce Club qui joue un rôle de premier plan auprès des entreprises qui veulent en découdre à l’international.

Algérie : respect des sépultures chrétiennes (16 nov.)

jouve2Gérard Jouve est membre du Collectif de sauvegarde des cimetières d’Oranie (CSCO). Par des rencontres régulières avec les autorités locales et les pompes funèbres, il assume la noble mission de veiller à la préservation et l’entretien des cimetières chrétiens.

Lorsqu’il le peut, le CSCO procède à des opérations de réhabilitation avec le soutien financier de certaines collectivités en France.

Centre opérationnel des sapeurs-pompiers de Paris (17 nov.)

pompiers2Accueilli par le général Philippe Boutinaud, commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, j’ai découvert une formidable organisation au service de notre sécurité. Une rigueur qui se conjugue avec un questionnement permanent, selon les principes de l’amélioration continue.

Leur savoir-faire est de notoriété internationale. J’ai évoqué ma rencontre avec la “Pompe France” de Rio Bueno au Chili qui a tissé un partenariat avec les pompiers de Paris qui contribuent à l’équipement de leurs homologues chiliens.

Le général qui revenait de Santiago et de Valparaíso a pu constater l’admiration et l’attachement que les Chiliens portaient à sa brigade d’élite.

A l’occasion de cette visite, j’ai fait la connaissance du général adjoint Jean-Claude Gallet qui est promis à la succession du général Boutinaud.

En circo en Espagne – Madrid et Villanueva (18 nov.)

afdej(A l’image) J’ai eu le plaisir d’organiser un déjeuner avant le lancement des États généraux des Alliances française d’Europe, en compagnie de Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française et de Bertrand Commelin, secrétaire général et de sept directeurs d’AF, ainsi que des conseillers consulaires Francis Huss et Pierre-Olivier Bousquet.

J’ai également visité le lycée Molière, situé à Villanueva. <Rapport à suivre>

Primaire de la droite / Résultats du 2ème tour : Vote des Français de l’étranger

Toutes les circonscriptions – votants : 49500

resultats_2etour

Par circonscription :

1ère – Amérique du Nord – votants : 7223
Alain Juppé (52.6%) / François Fillon (47.4%)
Député LR sortant : Frédéric Lefebvre

2ème – Amérique latine – votants : 1783
François Fillon (53.7%) / Alain Juppé (46.3%)
Candidat UDI / Législatives : Charles-Henry Chenut – VP des CCEF

3ème – Europe du Nord – votants : 5437
François Fillon (55%) / Alain Juppé (45%)
Candidate UDI / Législatives : Patricia Connell – déléguée consulaire Londres

4ème – Benelux – votants : 6728
Alain Juppé (51.8%) / François Fillon (48.2%)
Candidate UDI / Législatives : Caroline Laporte – Conseillère consulaire Belgique

5ème – Péninsule Ibérique – votants : 2332
François Fillon (56.2%) / Alain Juppé(43.8%)
Candidat UDI / Législatives : Pierre-Olivier Bousquet – Conseiller consulaire Barcelone

6ème – Suisse et Liechtenstein – votants : 6187
François Fillon (59.1%) / Alain Juppé (40.9%)
Députée LR sortante : Claudine Schmid

7ème – Europe de l’Est – votants : 4452
Alain Juppé (55.8%) / François Fillon (44.2%)
Candidat UDI / Législatives : Benoit Mayrand – Conseiller consulaire Bucarest

8ème – Europe du Sud – votants : 1342
François Fillon (54.4%) / Alain Juppé (45.6%)
Député UDI sortant : Meyer Habib

9ème – Afrique du Nord – votants : 3043
Alain Juppé (51.5%) / François Fillon (48.5%)
Candidat UDI / Législatives : Pascal Capdevielle – Conseiller consulaire Fès

10ème – Afrique et Moyen-Orient – votants : 4222
François Fillon (56.5%) / Alain Juppé(43.5%)
Député LR sortant : Alain Marsaud

11ème – Asie et Océanie – votants : 6751
François Fillon (55.8%) / Alain Juppé(44.2%)
Député LR sortant : Thierry Mariani

Les résultats pays par pays : LIEN

Primaire de la droite / Résultats du 1er tour : Vote des Français de l’étranger

Toutes les circonscriptions – votants : 53084

resultats-fe

Par circonscription :

1ère – Amérique du Nord – votants : 7871
Alain Juppé (47.4%) / François Fillon (33.4%) / Nicolas Sarkozy (9.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (6.7%) / Bruno Le Maire (2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.1%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Frédéric Lefebvre

2ème – Amérique latine – votants : 1965
Alain Juppé (44.3%) – François Fillon (37.8%) – Nicolas Sarkozy (10.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.4%) / Bruno Le Maire (1.8%) / Jean-Frédéric Poisson (1.3%) / Jean-François Copé (0.3%)
Candidat UDI / Législatives : Charles-Henry Chenut – VP des CCEF

3ème – Europe du Nord – votants : 5877
Alain Juppé (42.9%) / François Fillon (42.4%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5.6%) / Nicolas Sarkozy (5.3%) / Bruno Le Maire (2.1%) / Jean-Frédéric Poisson (1.5%) / Jean-François Copé (0.2%)
Candidate UDI / Législatives : Patricia Connell – déléguée consulaire Londres

4ème – Benelux – votants : 7139
Alain Juppé (48.2%) / François Fillon (35.6%) / Nicolas Sarkozy (7.1%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5.6%) / Jean-Frédéric Poisson (1.7%) / Bruno Le Maire (1.6%) / Jean-François Copé (0.2%)
Candidate UDI / Législatives : Caroline Laporte – Conseillère consulaire Belgique

5ème – Péninsule Ibérique – votants : 2462
Alain Juppé (41.4%) / François Fillon (36.8%) / Nicolas Sarkozy (13.9%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.5%) / Bruno Le Maire (1.8%) / Jean-Frédéric Poisson (1.2%) / Jean-François Copé (0.4%)
Candidat UDI / Législatives : Pierre-Olivier Bousquet – Conseiller consulaire Barcelone

6ème – Suisse et Liechtenstein – votants : 6509
François Fillon (42.5%) / Alain Juppé (40%) / Nicolas Sarkozy (8.7%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.9%) / Bruno Le Maire (2.2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.4%) / Jean-François Copé (0.2%)
Députée LR sortante : Claudine Schmid

7ème – Europe de l’Est – votants : 4810
Alain Juppé (52.4%) / François Fillon (31.5%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (6.6%) / Nicolas Sarkozy (5.9%) / Bruno Le Maire (1.9%) / Jean-Frédéric Poisson (1.6%) / Jean-François Copé (0.1%)
Candidat UDI / Législatives : Benoit Mayrand – Conseiller consulaire Bucarest

8ème – Europe du Sud – votants : 1470
Alain Juppé (41%) / François Fillon (35.9%) / Nicolas Sarkozy (14.2%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (5%) / Bruno Le Maire (1.9%) / Jean-Frédéric Poisson (1.7%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député UDI sortant : Meyer Habib

9ème – Afrique du Nord – votants : 3227
Alain Juppé (51.1%) / François Fillon (32%) / Nicolas Sarkozy (12.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (2%) / Jean-Frédéric Poisson (1.1%) / Bruno Le Maire (1.1%) / Jean-François Copé (0%)
Candidat UDI / Législatives : Pascal Capdevielle – Conseiller consulaire Fès

10ème – Afrique et Moyen-Orient – votants : 4575
Alain Juppé (45.7%) / François Fillon (36.2%) / Nicolas Sarkozy (11.3%) / Bruno Le Maire (2.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (2.5%) / Jean-Frédéric Poisson (1.6%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Alain Marsaud

11ème – Asie et Océanie – votants : 7179
Alain Juppé (43.3%) / François Fillon (41.8%) / Nicolas Sarkozy (7.6%) / Nathalie Kosciusko-Morizet (4.3%) / Bruno Le Maire (1.6%) / Jean-Frédéric Poisson (1.3%) / Jean-François Copé (0.2%)
Député LR sortant : Thierry Mariani

Les résultats pays par pays : LIEN

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

HEBDOLETTRE n°70 – Programme d’Alain Juppé : “Les Français de l’étranger, un atout pour une France retrouvée” (édito) – En Bref du 18 au 21 oct. 2016 – Sénat : Rapport de la Commission d’enquête “Chômage” – Sénat : Rapport de la Cour de comptes sur l’AEFE (vidéo) – En circonscription : AUTRICHE – Vienne (20-22 sept. 2016) – UDI : Primaire & Agenda – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°70 – 07 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°70

“Les Français, qui sont de plus en plus nombreux à s’établir hors de France, sont au diapason de cette mondialisation quoiqu’on en dise”. Oui, quoiqu’on en dise. Alain Juppé fait mouche d’emblée dans son programme pour les Français de l’étranger.

Celui qui fut deux fois ministre des Affaires étrangères et professeur à Montréal parle avec une belle conviction de ces Français qu’il a souvent vus s’accomplir avec courage et esprit d’entreprise, rappelant que lorsqu’ils réussissent, c’est la France qui réussit.

En retour, il est conscient que ceux-ci ont “ardemment besoin d’être fiers de leur pays, d’avoir le sentiment qu’il tient son rang”.

Articulé autour de quatre chapitres, le programme d’Alain Juppé formule une analyse critique de la situation suivie d’une somme de mesures à l’échelle des problèmes. Des solutions parfois drastiques qui donnent bien le ton de la réforme : suppression de “l’invraisemblable certificat de vie”, suppression de l’imposition des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine des non-résidents, une “inadmissible autant qu’injustifiée discrimination”. Voilà qui donnerait de l’air autant aux personnes concernées qu’à nos administrations consulaires et fiscales.
Visuel HL55
Pour autant ce programme n’est pas réductible à une liste de bonnes recettes, il sous-tend une ambition tout à fait nouvelle : “Le particularisme de la vie hors de France, fait valoir Alain Juppé, justifie l’élaboration d’une politique globale en faveur des Français de l’étranger”.

Cette politique globale, charpente de la réforme…. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°70

En circonscription en Autriche – Vienne / 20-22 sept. 2016

v_ambassadeurPremière visite en Autriche, dont l’économie est florissante et tirée par les PME. Ce pays de 8,5 millions d’habitants affiche un taux de chômage parmi les plus faibles de l’Union européenne.

J’exprime ma sincère reconnaissance à notre ambassadeur de France, Pascal Teixeira Da Silva, qui m’a réservé le meilleur accueil en facilitant mes rencontres et en éclairant mes échanges avec de nombreux acteurs de la communauté française.

Merci à Olivier Pacaut, vice-président de l’UFE Autriche et délégué UDI local, qui fut à l’initiative de déplacement.

v_ufe_4(g. à d.) Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, président de l’UFE Bulgarie  et délégué UDI Roumanie ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Autriche

Politique

v_parlement_3bisEntretien avec Christoph Vavrick (Neos)

Franco-autrichien, Christoph Vavrick, député au parlement autrichien, est membre du parti de centre-droit Neos, pour “Neues Österreich” (Nouvelle Autriche). Fondé en 2012, Néos siège aux côtés de l’UDI au sein du groupe ALDE au parlement européen.

v_parlement_6Pro-européen, Neos est ouvertement engagé contre l’extrême-droite autrichienne, dont le candidat va à nouveau challenger le représentant des Verts, le 4 décembre prochain. En effet, la Cour constitutionnelle autrichienne avait annulé le résultat de l’élection du 22 mai dernier à l’issue de laquelle l’écologiste Alexander Van der Bellen avait battu de justesse le FPÖ.

Olivier Pacaut, délégué UDI Autriche et Benoit Mayrand, délégué UDI Roumanie et conseiller consulaire Roumanie-Moldavie, étaient à mes côtés pour découvrir le superbe hémicycle. C’est ici même que les députés proclamèrent la fondation de la République d’Autriche le 11 novembre 1918, après le démembrement de l’empire des Habsbourg par les vainqueurs.

Commerce extérieur

v_ambassadeRéunion avec les chefs de service de l’ambassade

Petit-déjeuner très instructif autour de l’ambassadeur Pascal Teixeira da Silva et ses responsables de services.

L’occasion de mettre en avant que l’Autriche pèse autant que l’Inde (1,2 milliards d’habitants) pour nos exportations. Ce pays est aussi un modèle de conscience écologique : il a immédiatement ratifié les accords de Paris (Cop21) et se positionne comme le premier pôle d’agriculture biologique en Europe !

On ne pense pas spontanément que certains fleurons de l’économie mondiale sont autrichiens : Red Bull (Boissons), Swarovski (Bijoux), Novomatic (Jeux) ou Spar (Commerces).

J’ai eu le plaisir de revoir un vieil ami, Bruno Rocquier-Vicat, directeur de Business France en Autriche et Slovénie (tout à gauche de l’image) qui avait contribué aux pages internationales du magazine d’électronique que j’avais créé en 1995.

 v_ccfa_3bisSoirée CCFA

(g. à d.) Alain de Krassny, président de la CCFA, conseiller consulaire Autriche ; Olivier Cadic ; Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France

J’ai répondu avec enthousiasme à l’invitation de la Chambre de commerce franco-Autrichienne (CCFA) qui organisait une soirée d’accueil pour les entrepreneurs intitulée “Soirée Expats : Réussir son insertion à Vienne : les moyens, les partenaires”.

On est séduit par toutes les idées originales et pertinentes mises en oeuvre pour faciliter l’installation de nos compatriotes professionnellement conduits à Vienne. Par exemple, un club destiné aux conjoints expatriés pour les aider à trouver une activité dès leur arrivée. Une bonne pratique à dupliquer !

v_ccfa_4(g. à d.) Sabine Ohler, directeur à l’Agence économique de Vienne ; Olivier Cadic ; Céline Garaudy, directrice de la CCFA

Sabine Ohler directeur à l’Agence économique de Vienne a détaillé les possibilités offertes aux arrivants au sein de l’Expat Center, un lieu qui accueille les entrepreneurs venant de différents horizons.

v_ccfa_6Mes remerciements à Céline Garaudy, directrice de la CCFA, de m’avoir offert la possibilité de m’exprimer publiquement devant les nouveaux arrivés venus en famille rencontrer les acteurs de la vie économique franco-autrichienne, les représentants de notre administration et de nos associations locales.

Cette soirée aussi informative que conviviale m’a permis de saluer l’action de mon collègue sénateur Robert-Denis Del Picchia qui vit à Vienne.

Atout France

Les Autrichiens jouissent d’un fort pouvoir d’achat (le 4ème dans la zone euro) et ils sont très friands de voyages. La France occupe le 8ème rang des destinations les plus plébiscitées avec presque 400.000 séjours en 2015.

Corinne Foulquier, directrice d’Atout France pour l’Autriche et l’Europe centrale, s’attèle à faire progresser ce chiffre auprès de divers prescripteurs, influenceurs et agences de voyage. Il faut parvenir à étonner le vacancier autrichien qui est focalisé sur notre patrimoine et notre gastronomie.

Enseignement français

v_lycee_2Lycée français

Le lycée français de Vienne (LFV) accueille 1900 élèves sur deux sites.

Le premier, situé dans le 19ème arrondissement, abrite les maternelles, les CP et CE1, tandis que le site principal prend le relais à partir du primaire jusqu’aux classes préparatoires.

Vienne est le seul établissement à l’étranger, avec Rabat, à proposer des classes préparatoires.

L’établissement qui va fêter ses 70 ans le mois prochain a été fondé pour sceller l’amitié franco-autrichienne. Son point fort est l’enseignement des langues et son slogan est parfaitement justifié : l’excellence au cœur de l’Europe.

A noter que l’école compte 40% d’effectifs autrichiens, 40% de jeunes Français et 20% d’élèves issus d’autres nationalités.

v_lycee_1Autre particularité, la restauration a été confiée à deux chefs étoilés, ce qui participe hautement à la réputation du lycée ! Les cuisines assurent 2000 repas par jour.

La proviseure Doriane Rapp m’a fait visiter le bâtiment flambant neuf qui reçoit des nouvelles salles de classe depuis la rentrée. Un autre bâtiment, en cours de renovation, sera réservé aux événementiels. Son inauguration est prévue en octobre.

Communauté française

v_consulat_1Visite du consulat

Accueilli par la consule générale, Line Merigaud, j’ai eu le loisir de visiter la chancellerie de Vienne. Pour mieux servir la communauté française, elle bénéficie du concours de six consuls honoraires autrichiens.

Le nombre d’inscrits a doublé depuis 2000. En croissance régulière, il atteint aujourd’hui 8818 compatriotes.

La consule m’a appris que les mairies autrichiennes vont expérimenter, à partir de 2017, la prise de demandes de passeport des Allemands résidant en Autriche ! Une affaire à suivre de près et qui, espérons-le, pourrait influencer la doctrine restrictive du ministère français de l’Intérieur.

Réunion des élus consulaires

Pour clore mon premier déplacement à Vienne, notre ambassadeur avait organisé un déjeuner de travail réunissant les élus consulaires, les représentants de l’UFE et de l’ADFE Autriche, ainsi que des responsables du consulat.

Lors de la même matinée, j’ai eu une réunion de travail avec les services culturels autour de notre conseiller culturel, Eric Amblard.

v_ufe_2Soirée UFE

(g. à d.) Pascal Teixeira da Silva, ambassadeur de France en Autriche ; Olivier Cadic ; Olivier Pacaut, VP UFE Autriche et délégué UDI-Vienne ; Yoann Longuestre, pdt UFE Autriche et Robert Denis Del Picchia, sénateur des Français établis hors de France.

Je remercie Yoann Longuestre et l’équipe qui l’entoure d’avoir organisé à la faveur de ma venue ce moment très convivial destiné à accueillir les nouveaux arrivants. Leur énergie donne envie de retrouver bien vite les Français de Vienne.