Le soleil resplendissait, autant que nos bacheliers sur les marches de la résidence de l’ambassadeur, ce vendredi 21 juin 2011 à Londres. J’ai assisté à ce moment inoubliable pour tous ces jeunes, au milieu de leurs parents à la mine ravie.
Bernard Emié a reçu soixante élèves du lycée Charles de Gaulle pour les congratuler personnellement d’avoir décroché la mention Très bien au baccalauréat, c’est à dire une note moyenne supérieur ou égale à 16 !
En se distinguant brillamment, ces diplômés ont confirmé la réputation d’excellence de leur lycée : un tiers des candidats au Bac 2011 ont obtenu la mention très bien ! Du reste, 87,50% d’entre-eux ont reçu une mention, et le taux de réussite global atteint 99% ! Epoustouflant. Voir les résultats statistiques du bac 2011.
Comme à l’accoutumée, cette réception avait pour mécène la Banque Transatlantique dont les représentants étaient présents en nombre. Le directeur de la succursale londonienne, Yves Pinsard, est un ancien élève du lycée. Il m’a fait remarquer que l’an dernier 60 élèves également avaient obtenu la mention “très bien”. Je salue l’implication généreuse et fraternelle de cette institution financière qui perpétue et régénère cette cérémonie.
Dussé-je froisser la modestie du proviseur Bernard Vasseur, son travail, celui de ses collaborateurs et celui de son équipe éducative ne sont pas étrangers à ce résultat. Le lycée CGD affiche des performances exceptionnelles. Les parents d’élèves savent que leurs enfants empruntent un chemin privilégié et assument les efforts que cela implique, notamment sur un plan financier. Cette école apprend aux élèves ce qu’ils doivent savoir, mais on leur apprend aussi à questionner pour que leur apprentissage devienne permanent et perpétuel. On leur apprend à être. Chacun est unique, mais tous doivent devenir des responsables en quête de sens et d’inventivité, constamment l’esprit en éveil.
Les résultats du lycée Charles de Gaulle prouvent que son corps enseignant a fait sien ce précepte de Montaigne : enseigner ce n’est pas remplir des vases, c’est allumer des feux. Je profite de ce billet pour saluer la grande compétence et le sens de l’intérêt général des professeurs. J’ai pu observer qu’en de nombreuses circonstances, ils n’ont jamais donné la priorité à leurs revendications catégorielles, aussi légitimes soient-elles, lorsque l’intérêt des enfants pouvait être en jeu. Ils méritent indubitablement une mention “très bien” eux aussi, chaque année.
Je souhaite bonne chance à tous les lauréats dans la poursuite de leurs études et, pour l’instant, de savourer des vacances bien méritées !
Crédit photo : Florent Donneger