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En circonscription au Maroc – Tanger (17-18 juillet 2025)

Toute ma gratitude à Anna-Gaël Rio, conseillère des Français de l’étranger pour Tanger, toujours disponible pour me permettre d’accomplir ma mission dans les meilleures conditions.

Indépendante, anticonformiste, Anna Gaël sait multiplier les complicités, dans la bonne humeur, avec les acteurs locaux pour servir l’intérêt général, et en particulier celui des Français de Tanger.

Son sens du travail collaboratif avec Philippe Truquet, consul général ; Benoit Vaillant et Pascal Capdevielle, délégués régionaux de la CFCIM respectivement pour Tanger et Fès ; ou encore avec sa collègue Myriam Bennani, est très inspirant.

Communauté française

Consulat

Retour à Tanger, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué de la CFCIM Fès, où j’ai retrouvé Anna Gaëlle Rio, conseillère des Français de l’étranger (CFDE), qui a coordonné cette mission de 4 jours.

Point d’orgue de ce déplacement, le suivi de l’évolution des travaux du campus consulaire.

Depuis son arrivée en poste en 2021 à Tanger, Philippe Truquet, consul général, est également devenu directeur de l’Institut français de Tanger (IFT) en 2023.

Philippe Truquet a eu la lourde tâche de rénover et rationaliser le patrimoine immobilier du poste.

Le campus consulaire de France à Tanger accueille la Résidence et le consulat depuis 1893 et 1931, sur un terrain de 14 827 mètres carrés, en plein centre-ville. Il a été décidé de délocaliser les espaces du consulat vers l’ancienne Résidence de France. Le consulat bénéficie désormais d’une entrée dédiée, distincte de l’entrée principale, qui accueille les usagers depuis juin 2024. L’IFT sera partiellement relocalisé sur le site précédent du consulat général. J’ai échangé avec les agents du consulat installés dans des locaux restaurés et disposant d’un accès pour les personnes à mobilité réduite.

Lors du déjeuner de travail, où nous avons été rejoints par Myriam Bennani, CFDE, j’ai salué la méthode de Philippe Truquet, qui fait un point tous les premiers mercredis du mois avec les élus sur leur demande.

Nous avons évoqué l’inflation du nombre d’arrestations de compatriotes, 3 par semaine, principalement pour trafic de stupéfiants. Le plus âgé d’entre eux est né en 1955 (70 ans). +d’images

Diplomatie économique

Aluminium du Maroc

À l’invitation de Benoit Vaillant, délégué CFCIM à Tanger, j’ai visité plusieurs entreprises en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, et Pascal Capdevielle, délégué CFCIM à Fès.

Première séquence, Aluminium du Maroc (ALM), dont Benoit est l’un des deux directeurs généraux délégués, avec Abdelaziz El Alami, du même nom que son grand-père fondateur.

ALM emploie 650 personnes pour un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros.
La société a été créée en 1976 à Tanger par Abdelaziz El Alami, en partenariat avec le groupe français Péchiney (devenu Alcan puis Rio Tinto) pour produire des profilés d’aluminium sur le marché marocain. En 1998, l’entreprise est introduite en Bourse à Casablanca, se développe à l’international et lance la troisième ligne d’extrusion en 2019.

Pionnière dans la fabrication de profilés en aluminium au Maroc, ALM dispose d’un solide savoir-faire technique et d’une longue expérience. Le bâtiment représente environ 85 % de l’activité, avec des profilés pour menuiserie (fenêtres, portes, façades) et autres systèmes architecturaux.

ALM est la première société marocaine à être triplement certifiée ISO QES (Qualité-Environnement-Sécurité) qui facilite l’export et la reconnaissance internationale.

Nous avons eu un long échange sur les déclarations d’empreinte carbone, et la nécessité de décarboner la production d’aluminium pour ne pas sortir du marché. Les dirigeants d’ALM appellent l’UE à une réflexion collective, en associant les partenaires situés à l’extérieur de l’Europe, pour optimiser les coûts de la transition écologique. +d’images

Tronico Atlas

Accueilli par Michel Moulin, directeur général ; Guillaume Rousseau, responsable administratif et financier, et Hassan Zine el Abidine, directeur d’usine, nous avons visité l’usine d’assemblage de cartes électroniques de Tronico Atlas, située dans la zone franche de Tanger.

Tronico Atlas est une filiale marocaine du groupe Tronico (France), spécialisée dans la conception et production de systèmes électroniques à haute valeur ajoutée. Elle est implantée dans la Tanger Free Zone, avec une surface industrielle initiale de 6 000 m², sur un terrain pouvant atteindre 10 000 m², et emploie environ 250 à 300 personnes

Tronico fait désormais partie du groupe Agon Électronics, qui compte 1400 employés, pour un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros.

Plus de la moitié des activités du groupe sont destinées à l’aéronautique.
Les activités destinées à la défense sont produites en France.

Très heureux d’avoir pu observer un véritable savoir-faire industriel qui est le premier site certifié NADCAP en Afrique, garantissant l’accès aux marchés aéronautiques internationaux.

Les services de production comprennent les lignes CMS, brasage, câblage filaire, tests… tandis que l’ERP est partagé avec Tronico France, pour une logistique intégrée, via des navettes régulières. +d’images

Malafi

Visite de Mafali, société dirigée par Olivier Autefage, qui partage son temps entre la France et le Maroc.

Implantée depuis mai 2010, dans la zone franche de Tanger, Mafali est spécialisée dans la fabrication et distribution d’accessoires optiques (étuis, microfibres, produits pour lentilles, etc.)

100 personnes travaillent dans l’entreprise qui assure la fourniture de 80% des opticiens français. +d’images

Entrepreneurs français

De nombreux entrepreneurs ont décidé de s’établir au Maroc pour gérer un Riad, un restaurant ou un commerce.

Anna-Gaël Rio m’a proposé de déambuler dans la ville à la rencontre de ceux qui ont choisi Tanger, pour s’établir.

Des personnalités aux parcours riches et variés qui ont toutes craqué pour cette ville, qui permet de profiter “en même temps” de l’Océan atlantique et la Méditerranée.

L’Atelier 49 est un lieu hybride mêlant atelier, boutique, bureau, salon de vernissage.

Singulier est un bureau d’architecture et fabrication d’objets créés par Jean Marc Haudrechy et Anne Chaplain – mobilier, luminaires, carreaux, lampes… chaque pièce est unique, de conception slow design, réalisée par des artisans tangérois (fer, rotin, bois).

Anne Chaplain organise également la manifestation « Être Ici » (tous les deux ans) autour du patrimoine tangérois, où chaque lieu-atelier accueille un artiste pour un week-end d’animations et d’expositions.

Rock da Kasbah, créé par Virginie Hutin, est un atelier de production textile : tot bags, t shirts, réalisés avec un couturier local Ahmed.

Le Musée de l’âne à Tanger créé par Abderrahim Benattabou, permet de redécouvrir un animal emblématique méconnu, de mieux comprendre son rôle culturel et historique.

La superbe maison d’hôtes Dar Nour, créée par Jean Olivier Arfeuillère et Philippe Chaslot, est située dans la Kasbah et offre une vue privilégiée sur la baie de Tanger.

Le restaurant Anna et Paulo, que j’avais visité lors de mon passage pendant la période du Covid, a surmonté la crise pour le plus grand bonheur des amateurs de sardines.

Afin de varier les échanges, je remercie Anna-Gael d’avoir organisé une soirée avec plusieurs représentants de notre communauté. +d’images

Culture

Institut français – Maison France

En 2026, une page de la représentation de la France à Tanger va se tourner. L’Institut français de Tanger va prendre possession du bâtiment utilisé historiquement par le consulat général de France.

J’ai visité, en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, les travaux importants engagés qui permettront de renforcer la visibilité et l’attractivité française, grâce à des installations modernisées.

Campus France bénéficiera d’un espace à la hauteur de l’intérêt et la confiance des étudiants marocains, désireux de poursuivre leurs études supérieures dans l’Hexagone.

La majestueuse salle des pas perdus pourra accueillir conférences et salons professionnels. Le parc deviendra sûrement un lieu prisé par les Tangérois et les touristes, propice à la détente et à la rencontre. Un théâtre extérieur sera aménagé pour accueillir spectacles, projections de films en plein air et représentations théâtrales.

L’objectif est de faire de ce site, la “Maison France” à Tanger, qui accueillera également les associations.

Merci à Philippe Truquet d’avoir pris le temps de me présenter un chantier d’envergure qui marquera son passage et justifie notre sincère reconnaissance. +d’images

Institut français – Galerie Delacroix

En visitant la galerie Delacroix, attenante au campus consulaire, j’ai apprécié le travail proposé par Omar Mahfoudi, un artiste né à Tanger qui vit en France.

J’ai interrogé Philippe Truquet, directeur IFT, sur le modèle économique de la galerie.

Le produit de la vente des œuvres d’art exposées rapporte 50% à une galerie privée.

Très surpris d’apprendre que le fonctionnement de cette galerie repose uniquement sur l’argent du contribuable. Le directeur de l’IFT a plaidé sans succès pour un reversement d’une commission à minima de 20% pour participer aux frais. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, il ne m’apparaît vraiment pas raisonnable de faire fonctionner une structure exclusivement sur fonds publics. +d’images

En circonscription au Maroc – Casablanca, Rabat (15-16 juillet 2025)

CASABLANCA

Communauté française

Fête nationale

À l’invitation de Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, j’ai participé à la célébration de notre fête nationale, ce 15 juillet, dans les jardins du consulat général.

À l’issue du discours émouvant de la consule générale, venue en poste à Casablanca pour assurer un intérim de 8 mois, Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, lui a rendu un hommage appuyé qui a été chaleureusement applaudi par les participants.

L’ambassadeur a rappelé la force des liens tissés entre le Maroc et la France.

La dynamique de la relation bilatérale est sortie renforcée suite à la visite d’État du président Emmanuel Macron, en octobre 2024.

Plus de 10 milliards d’euros d’accords ont été signés avec des entreprises françaises.

La réception ouverte à la communauté française et à des personnalités locales s’est tenue en présence du Wali de Casablanca ; du commandant de la place d’armes et de la maire de Casablanca.

Ravi d’avoir échangé avec de nombreux compatriotes que j’ai croisé lors de mes précédents déplacements, à l’image de nos conseillers des Français de l’étranger à Casablanca, Gilles D’Agescy et Fatima El Ouafi, de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc, les membres du bureau de la CFCIM… +d’images

Consulat

Merci à Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, pour son accueil à la Résidence de France et l’entretien privilégié qu’elle m’a accordé à mon arrivée.

24.000 Français sont inscrits sur le registre de la circonscription de Casablanca.

Une grande activité du consulat est d’émettre des visas pour les Marocains souhaitant se rendre en France. 10% des visas émis par la France dans le monde (280 000), le sont au Maroc. Le nombre de demandes de visas pour étudier en France a progressé de 66% par rapport à 2024. Le nombre de dossiers enregistrés par Campus France a augmenté de 20%.

Nous avons évoqué également les questions liées aux fraudes détectées sur les aides sociales versées indûment en France pour des personnes établies au Maroc et sur celles liées au Narcotrafic. +d’images

Diplomatie économique

Saint-Gobain Maroc

Toute ma gratitude à Gilles Abensour, CEO de Saint-Gobain Maroc, et président de la section CCEF Maroc, qui compte 65 CCEF, pour m’avoir accueilli au siège social de la société, en compagnie de Pascal Capdevielle.

À cette occasion, Gilles Abensour m’a présenté l’extraordinaire développement cette société en moins de trois décennies. Saint Gobain a débuté en 1999 au Maroc. La société compte désormais 1000 collaborateurs dans le Royaume, répartis sur 9 sites pour un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros. J’ai salué le travail remarquable des équipes pour le développement de solutions constructives pour le confort, le bien-être et l’économie d’énergie dans les bâtiments.

Nous avons également visité le Showroom qui met en lumière l’ensemble des solutions offertes pour la construction. Pour finir, nous avons visité l’Académie de Formation, notamment la salle virtuelle et l’atelier technique Placo. Saint-Gobain Maroc a formé 11 000 personnes, à cette date, sur les produits et nouvelles méthodes constructives.

Autre sujet de fierté pour Gilles Abensour, la fondation Saint Gobain dépense 200.000 euros par an pour financer des projets sociaux.

Très heureux de cette visite d’une entreprise emblématique de la relation bilatérale entre la France et le Maroc. +d’images

RABAT

Diplomatie parlementaire

Chambre des représentants

Très honoré d’avoir été invité, en compagnie de Pascal Capdevielle, à la Chambre des représentants par Dr Hafid Ouchchak, député et ancien maire de Sefrou, pour un entretien avec Mohamed Chaouki, président du groupe parlementaire Rassemblement National des Indépendants (RNI).

Nous avons fait un tour d’horizon de la relation bilatérale, de la situation politique dans l’Union européenne, et des enjeux géopolitiques.

J’ai été séduit par le dynamisme de mes collègues, et leur description des perspectives offertes par le développement du Maroc. Leur volonté de soutenir l’expansion des entreprises marocaines, intéressées par les opportunités d’investissement en France, démontre qu’ils portent une vision ambitieuse pour conforter l’essor économique du Royaume et le développement de nos deux pays.

Merci au Dr Hafid Ouchchak pour son invitation à prolonger l’entretien, à l’occasion d’une rencontre privilégiée.

Merci également au Dr Mohamed Zidouh, président du groupe d’amitié Maroc-France à la deuxième Chambre, pour le temps qu’il m’a accordé à la faveur d’un entretien téléphonique durant mon passage à Rabat. Très sensible à ses mots de bienveillants et sa volonté de s’assurer du bon déroulement de ma mission au Maroc. +d’images

En circonscription au Maroc (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)

Retour à Casablanca, capitale économique du Maroc à la faveur d’un événement concluant le 100ème anniversaire du lycée Lyautey.

Christian Testot, consul général à Casablanca, m’avait organisé une réception pour échanger avec les représentants de la communauté, dont Gilles D’Agescy, président du conseil consulaire et des élus des Français de l’étranger ; Claudia Gaudio-Francisco, présidente CFCIM, accompagnée d’une importante délégation de la Chambre ; et de nombreux représentants d’écoles françaises de Casablanca et des environs.

J’ai eu le plaisir de retrouver Nathalie Roy-Soirat, consul adjointe, qui m’avait déjà accueilli à Los Angeles en 2019.

Ces entretiens m’ont permis de faire le point avec des personnels du consulat sur l’instruction des visas, puisque Casablanca centralise les demandes émanant des consulats d’Agadir et de Marrakech.

Mon attention a été attirée sur l’expérience espagnole qui pourrait nous inspirer afin de mieux contrôler les demandes de visas des saisonniers qui viennent pour renforcer les productions agricoles.

Un travail est engagé pour améliorer substantiellement le processus de traitement des visas pour tenir compte des recommandations du rapport parlementaire Hermelin.

Merci à Christian Testot pour la qualité de la réception et le soin apporté pour me permettre d’accomplir ma mission.

Toute ma gratitude aux participants pour la chaleur de leur accueil.

Enseignement

Lycée Lyautey (AEFE)

Accueilli par le proviseur Didier Devilard, j’ai visité le lycée Lyautey qui scolarise 3500 élèves de la sixième à la terminale.

À l’issue de cette visite d’une grande partie des infrastructures pédagogiques et sportives, j’ai échangé avec les directeurs d’écoles du pôle Lyautey, les représentants des parents, des enseignants et des élèves. Beaucoup de questions ont porté sur le statut de l’EGD (Établissement en gestion directe).

À mon arrivée, j’ai assisté à l’émouvante cérémonie en hommage à Stéphane Sachet, proviseur du lycée Lyautey, disparu subitement l’an dernier. À son initiative, il y a près de deux ans, le centenaire du lycée Lyautey et de l’enseignement français à Casablanca-Mohammédia a été célébré lors de nombreuses actions fédératrices de commémoration.

La soirée à laquelle j’ai participé, était destinée à présenter le livre « Lycée Lyautey, 100 ans d’histoire », et à clore ce cycle de commémorations.

L’ouvrage retrace l’histoire centenaire de l’enseignement français dans l’agglomération Casablanca-Mohammédia, du début du XXe siècle à nos jours. Il a été présenté au sein de l’établissement en présence d’officiels français et marocains, de l’homme de lettres Fouad Laroui et d’anciens élèves.

Huit établissements, près de 8500 élèves inscrits, 800 personnels, 12000 parents d’élèves… Si le lycée Lyautey est connu comme l’un des plus grands lycées français au monde, il fait également partie d’une structure scolaire à part entière dont il est le « navire-amiral » : le Groupement d’établissements en gestion directe (EGD) du Pôle Casablanca-Mohammedia.

Outre le lycée, celui-ci réunit les écoles Claude Bernard, Georges Bizet, Théophile Gautier, Molière, Ernest Renan, le collège Anatole France et le Groupe Scolaire Claude Monet de Mohammédia. +d’images

École française internationale (EFI – Groupe Odyssey)

Très heureux de revenir à l’EFI Casablanca qui dispose de deux campus au cœur du nouveau centre et quartier international de Casablanca, Casa-Anfa.

Le premier campus, accueille 1285 élèves, et est exclusivement dédié au primaire (de la Petite Section au CM2) à la rentrée 2023. Le second campus, destiné aux 560 élèves du secondaire (de la 6ème à la terminale) est sur un site temporaire depuis la rentrée de septembre 2023, en attendant l’aboutissement des travaux du campus du secondaire.

Younes Slaoui, directeur général, m’a reçu en compagnie du proviseur et du proviseur adjoint et a exprimé sa satisfaction d’avoir ouvert sa première terminale à la rentrée. Les 18 élèves qui passeront le bac en juin 24 constituent la première cohorte de l’EFI Casablanca qui se confrontera à l’examen national de fin d’études.

Nous nous sommes rendus ensuite sur le chantier du campus du secondaire dont l’ouverture est espérée pour le second trimestre 2024.

S’étalant sur une surface construite de plus de 18.500 m² à proximité d’Anfa Park, ce nouveau campus comprend trois grands bâtiments : un bâtiment pour le collège, un bâtiment pour le lycée et un bâtiment dédié au pôle scientifique composé de 11 laboratoires.

Des espaces sportifs variés, dont une piscine semi-olympique ; des terrains omnisports, un grand gymnase sont également prévus.

L’EFI Casablanca devrait pouvoir accueillir 2500 élèves à terme sur les deux campus. Un développement exemplaire dont peut s’enorgueillir Luc Chatel, président du groupe Odyssey. +d’images

ECAM – Enseignement Catholique au Maroc

Un lieu de bien-être et d’épanouissement pour les enfants

Pascal Peyrat, DG ECAM, m’a accueilli avec Sœur Ramona Geagea, directrice du Carmel Saint-Joseph, pour une visite de cette école, fondée en 1937 par les Sœurs Carmélites.

L’École Carmel Saint Joseph est une institution de l’enseignement privé, mixte et faisant partie intégrante de l’Enseignement Catholique au Maroc (ECAM).

Désormais, l’établissement comptabilise près de 960 élèves, majoritairement marocains, avec un cursus allant de la maternelle (4 ans) jusqu’à la classe 6AP (12 ans).

J’ai assisté au rituel du vendredi matin, où les enfants entonnent l’hymne national marocain, récitent une prière et chantent alternativement en français et en arabe.

La visite a été suivie d’une réunion avec 4 autres directrices du réseau ECAM qui compte 13 écoles au Maroc, dont 6 à Casablanca :
Ilham Zaraoui, directrice (Le Nid Familial, Mohammedia)
Fatima Bouazid, directrice (Institution Charles de Foucauld)
Sœur Hyan Abou Jaoud, directrice (Institut Saint-Dominique)
Sœur Ramona Geagea, directrice (Carmel Saint-Joseph)

Leur objectif partagé est d’offrir une scolarité abordable pour tous.

L’église loue ses locaux très peu chers pour que les tarifs soient le plus bas possible.
Il faut compter 11,000 dirhams pour une année scolaire, environ 1.000 euros, soit le quart du montant constaté généralement dans le réseau français.

Le réseau ECAM accueille près de 9000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-arabe et s’ouvre désormais à l’anglais.

J’ai été séduit par l’atmosphère de respect réciproque qui se dégage et par l’objectif affiché de formation d’un être humain libre, responsable, compétent.

Je leur adresse toute ma gratitude de relever le défi de défendre la langue française. +d’images

Lycée Alphonse Daudet (OSUI)

Accueilli par Isabelle Furno, proviseure, en présence de Sophie Churlet (proviseure du lycée André Malraux- Osui), j’ai découvert le lycée français international Alphonse Daudet, qui rassemble 893 élèves et fait partie de l’OSUI.

Ouvert en 2017, ce lycée dispense un enseignement qui couvre tous les niveaux de l’école maternelle, élémentaire, du collège et du lycée général.

Créé en 1996 sous forme d’une association à but non lucratif par la Mission laïque française dont il est l’émanation directe, l’Office scolaire et universitaire international (OSUI) s’est donné pour objectif de répondre à la demande croissante adressée par les familles marocaines pour l’enseignement français à l’étranger, demande que le réseau géré par l’AEFE ne pouvait plus satisfaire à lui seul.

Aujourd’hui, les neufs établissements de l’OSUI scolarisent plus de 10.000 élèves dont 88% sont de nationalité marocaine.

D’après mes interlocuteurs de l’OSUI, l’objectif présidentiel de doubler le nombre d’élèves a fait émerger de nouveaux établissements homologués au Maroc par l’Éducation nationale.

Dynamisée, la concurrence se fait plus vive et amène le lycée Charles Daudet à rationaliser son organisation et à se redéployer sur un nouveau site, situé dans l’hyper centre de Casablanca.

Tous les niveaux de l’école seront rassemblés sur un site unique, à la rentrée de septembre 2024.

Diplomatie économique

CFCIM

Forte de 3400 membres, la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) est la première chambre bilatérale française dans le monde.

Présidée par Claudia Gaudio-Francisco, la signalétique de la porte de son bureau a été changée pour afficher “Présidente”, une première dans l’histoire de cette institution.

Après notre double rencontre en février dernier, à Rabat, avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, nous nous étions déjà retrouvés à Paris au printemps pour l’AG de la CFCIM.

Claudia a organisé une soirée pour me réserver un entretien privilégié pour cette troisième rencontre de 2023, avec plusieurs membres du conseil d’administration de la CFCIM.

Tous mes interlocuteurs ont eu des propos flatteurs à l’égard de l’action de notre ambassadeur, confronté depuis son arrivée à l’incompréhension de notre partenaire sur différents aspects de notre diplomatie.

Chacun ressent un mieux dans la relation depuis quelques semaines, et une forme de tension commence à se dissiper.

Piliers de la relation qui unit nos deux pays, ils ne se définissent pas comme vivant “au” Maroc mais plutôt “avec” le Maroc, tant ils se sentent imprégnés par ce pays. À chacune de nos rencontres, j’apprécie la sérénité et la confiance qui les habitent.

Merci à Claudia pour son invitation, à Philippe-Edern Klein, ancien président de la CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des Relations avec les autorités et les Délégations régionales et délégué de la CFCIM Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat ; et les autres administrateurs présents pour m’avoir accordé une partie de leur temps précieux. +d’images

AFD – Proparco

Le Maroc, 1er partenaire du groupe AFD (Aide française au développement)

Rencontre avec Cécile Avizou, directrice régionale Proparco (AFD) à la CFCIM en compagnie de Jean-Charles Damblin, DG CFCIM.

L’AFD a un volume historique d’engagement sur la période 2017-2022 qui dépasse 2 milliards d’euros (2,364).

Parmi les concours de la France au Maroc, 154 millions d’euros ont appuyé la généralisation de la couverture médicale obligatoire et au renforcement du système de santé, en 2022 et 2023.

Outre la santé, la formation professionnelle est un secteur que la France accompagne depuis 2008 dans le royaume : 2 instituts à gestion déléguée dans le secteur de l’eau et de l’industrie pharmaceutique sont venus s’ajouter à 7 autres (aéronautique, automobile, textile, énergie renouvelable…) en 2022.

En 2023 également 80M€ de prêt pour la transition budgétaire verte, 134,7M€ pour le programme éducation 2026 ; 80M€ pour l’agriculture ; 100M€ pour le développement des collectivités territoriales ; sans oublier 12,5M€ aux organisations de la société civile.

Cécile Avizou a complété le tour d’horizon de nos engagements auprès de notre partenaire marocain, en vantant le développement du secteur bancaire marocain, et m’a détaillé les financements assurés par la Proparco, à l’image du laboratoire pharmaceutique marocain Laprofan.

Maphar

Leader Pharmaceutique en Afrique

Visite de la société Maphar en compagnie de Jean-Charles Damblin, DG CFCIM, Pascal Capdevielle, délégué Fès CFCIM, et Jean-Marc Pons, secrétaire général CFCIM.

Accueillis par Pierre Labbe, DG Maphar – directeur du Pôle Maghreb CFAO Healthcare – et Mounia Meknassi, directeur du site industriel – j’ai découvert cette joint-venture détenue par deux sociétés françaises CFAO Healtcare (51) et Sanofi (49).

Cette structure distribue 70 millions de boîtes de médicaments par an et en produit elle-même 45 millions. Maphar travaille pour 42 partenaires dont 19 laboratoires français et écoule ses produits à 95% pour le marché marocain.

Pour illustrer son propos, Pierre a évoqué la pommade pour bébé “Kerita”, qui signifie “petit enfant” en breton. Ce produit breton, fabriqué par Maphar, n’existe et n’est vendu qu’au Maroc. Tous les nourrissons du Maroc en bénéficient.

En observant la rigueur des procédures suivies par le personnel, on comprend pourquoi Maphar fait partie des 3 sociétés en Afrique à être homologuées par l’OMS pour produire l’AZAC, un traitement antipaludéen.

La société fait partie des animateurs du club santé Maroc. +d’images

Culture

Institut français

Rencontre avec Gaëtan Pellan, directeur de l’Institut français de Casablanca en compagnie de Christian Testot, consul général, dans le nouveau bâtiment Goélette, inauguré en 2021, pour abriter l’espace Campus France, placé sous la responsabilité de Yacine Saidi.

La principale difficulté du directeur est la pénurie de professeurs de français.

Le nombre d’apprenants (12000) est 40% inférieur à ceux enregistrés en 2019.

L’équipe de l’IF Casablanca suggère d’assouplir le fonctionnement centralisé des IF Maroc pour permettre aux antennes de gagner en autonomie et en efficacité. Je partage cette vision qui rapproche la décision du terrain. +d’images

INFOLETTRE n°129 – Édito : Vœux 2020 // 5 ans de mandat : Un monde de projets // Réussir les “WorldSkills Lyon 2023” // Débat “Demain, les robots” : Mon intervention + réponse du ministre // Forum des CCE / Marseille : les nouvelles routes de la soie // En circonscription au LUXEMBOURG (12-13 déc. 2019) / au MAROC : Tanger & Casablanca (16-18 déc. 2019).

Lire : l’INFOLETTRE n°129 – 17 janvier 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°129

Bonne année !

Le temps passant, on se rend compte que la vie est précieuse, fragile.

Je pense à ceux qui ont perdu récemment un proche, à ceux qui sont atteints par la maladie, à ceux dans la peine, pour qui les fêtes ne furent pas un moment joyeux.

La France et l’Union européenne sont confrontées à des défis multiples.

Le Brexit va mettre la cohésion de l’UE à rude épreuve lorsque le départ du Royaume-Uni sera acté.

Si le terrorisme islamique nous menace toujours, des puissances comme la Chine, la Russie, l’Iran, la Turquie rejettent ouvertement notre modèle démocratique et font reculer les droits de l’Homme partout où ils le peuvent.

En 2020, année où la Chine va utiliser la technologie à grande échelle pour assurer le contrôle social de sa population, allons-nous laisser les entreprises chinoises comme Huawei se développer dans l’UE avec la capacité de menacer à terme nos libertés ?

Dans quel monde voulons-nous vivre ?

C’est parce que je veux défendre
la liberté d’expression,
la liberté d’entreprendre,
la liberté de choisir nos dirigeants selon un processus démocratique que je me suis engagé en politique.

Les Français de l’étranger disposent d’un système de représentation unique au Parlement, avec 11 députés et 12 sénateurs, mais aussi 443 conseillers consulaires, vos élus de proximité qui seront renouvelés en mai 2020.Visuel HL125

Durant 5 ans, j’ai eu l’honneur de travailler avec nombre de ces conseillers pour développer de nombreux projets au service des Français établis hors de France.

De chacun des 92 pays traversés durant mon mandat, je suis reparti avec un projet d’action, qu’il s’agisse de création d’écoles, d’Alliances françaises, de chambres de commerce, ou bien encore de démarches en matière de protection consulaire, de sécurité, de respect des droits ou d’aide à la mobilité de mes compatriotes.

Ma plaquette, Un monde de projets, donne un aperçu de ce travail réalisé en commun avec les élus de terrain.

Quelles que soient les difficultés et les obstacles qui nous font face en 2020, je suis optimiste car je sais d’expérience que la liberté trouve toujours son chemin.

Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2020 et la réussite de tous vos projets. Découvrir l’InfoLettre n°129

En circonscription au Maroc (2/2) – Casablanca (17-18 déc. 2019

À la faveur de mon 12ème déplacement au Maroc depuis le début de mon mandat, j’ai eu l’opportunité d’avoir successivement un échange privilégié avec les deux conseillers consulaires Gilles D’Agescy (Casablanca) et Pascal Capdevielle (Fès).

À quelques mois de l’échéance de leur mandat, je salue la qualité et la profondeur de leur engagement respectif au service de notre communauté, à travers leur disponibilité permanente et bénéfique.

A Casablanca, j’ai également assisté à la cérémonie de remise décoration à Philippe-Edern Klein, président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CCIFM).

RELATION BILATERALE

LGV

J’ai expérimenté, pour la première fois, la ligne à grande vitesse (LGV) qui relie Tanger à Casablanca en 2 heures et 10 minutes, les deux premiers pôles économiques du pays.

Cette ligne illustre la modernisation accélérée du Royaume et représente un projet phare de notre relation bilatérale. Elle a été inaugurée, il y a tout juste un an, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président de la République Emmanuel Macron qui était accompagné des dirigeants des entreprises françaises ayant participé au projet : Alstom (rames), consortium Ansaldo-Ineo (signalisation et télécoms), Cegelec (sous-stations électriques) et le consortium Colas Rail-Egis Rail (voies et caténaires). + d’images

ENTREPRENEURIAT

Décoration de Philippe-Edern Klein

Très honoré d’avoir été invité à assister à la cérémonie de remise de la Légion d’honneur à Philippe-Edern Klein par Serge Mucetti, consul général de France à Casablanca.

Président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CCIFM) depuis 2017, Philippe-Edern a conquis la communauté d’affaires et tous ses interlocuteurs dans le cadre de son mandat.

Dans son discours, le consul général a décrit le parcours d’entrepreneur et d’homme d’honneur qu’il convenait de saluer. Serge Mucetti a su mêler habilement l’humour à ses éloges afin que ce moment solennel devienne exceptionnel.

Avec humilité et empreint d’une grande tendresse pour sa compagne et ses enfants, Philippe-Edern a exprimé sa reconnaissance, son émotion et son bonheur d’être distingué ainsi par la République.

Je suis fier d’avoir eu l’opportunité d’œuvrer en soutien de l’action de Philippe-Edern. Lorsque celui-ci a pris la présidence en 2016, la CFCIM comptait 3600 adhérents. A la fin de l’année, terme de son mandat, elle en compte près de 5000.

J’ai été très heureux d’être le témoin de ce moment mémorable qui marquera mon mandat, aux côtés des conseillers consulaires Gilles D’Agescy et Pascal Capdevielle ; des représentants de la CCIFM, dont son nouveau président Jean-Pascal Darier, et des CCEF du Maroc, dont leur présidente Élisabeth Bauchet-Bouhlal.

Toutes mes félicitations à Philippe-Edern pour cette distinction si méritée. + d’images

MyOpla

Lors de mon trajet en LGV, j’ai retrouvé Denis Marsault, président-fondateur de MyOpla, rencontré lors de mon précédent déplacement à Tanger, en septembre 2019. J’avais visité les nouveaux locaux de l’un de ses centres d’appels téléphoniques et de BPO (front office et back office), qui devaient accueillir ses équipes dans la zone d’affaires de Tanger (compte-rendu).

Les effectifs de Denis Marsault sont passés de 700 à 1000 personnes depuis ma visite il y a trois mois, et il s’attend à ce qu’ils progressent pour atteindre 2000 employés d’ici à 2021. Je lui ai adressé mes félicitations pour ses résultats et tous mes vœux de réussite pour la suite. + d’images

COMMUNAUTE FRANÇAISE

Conseillers consulaires

J’ai eu plaisir de rencontrer successivement Gilles D’Agescy, conseiller consulaire pour la circonscription de Casablanca et président de l’UFE Casablanca, puis Pascal Capdevielle, conseiller consulaire pour la circonscription de Fès et vice-président de la CCIFM.

Au rang de leurs principales préoccupations figure la situation de nombreux compatriotes âgés et démunis. Souvent dépassés par l’évolution technologique, ils ont besoin d’une assistance pour se conformer à des procédures numériques pour demeurer en contact avec le consulat.

Santé, retraite et éducation ont constitué les principaux objets de nos conversations. + d’images

En circonscription au Maroc (3/5) – Casablanca (11 sept. 2019)

Troisième jour de mon déplacement au Maroc à Casablanca, capitale économique du royaume.

Toute ma gratitude à Serge Mucetti, consul général de France à Casablanca, pour son accueil à la Résidence et pour l’organisation d’une réception avec les représentants de notre communauté.

Tout juste arrivé en poste à Casablanca, notre consul a accompli un parcours exceptionnel durant sa carrière au service de notre diplomatie et des Français établis hors de France que j’ai tenu à saluer.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce 

À l’invitation de Philippe Edern-Klein, président de la Chambre française de commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), j’ai animé en sa compagnie un débat auprès des adhérents relatif à notre commerce extérieur et l’organisation de notre dispositif d’appui.

J’ai félicité le président et son équipe pour les performances de la CFCIM qui est la première chambre bilatérale de notre réseau mondial.

Lorsque Philippe a pris la présidence en 2016, la CFCIM comptait 3600 adhérents.
À la fin de l’année, terme de son mandat, elle en comptera 5000.

En présence de Serge Mucetti, j’ai conclu mon intervention en indiquant que cette Chambre était un modèle d’inspiration pour notre réseau.

Ce fût un honneur d’avoir été invité à rédiger un message sur le livre d’or chargé d’histoire de la CFCIM, où figure en première page un message du maréchal Lyautey. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat général de France à Casablanca organisée par Serge Mucetti, en compagnie de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire.

Nous avons échangé avec les agents du service des visas et discuté des aménagements à prévoir pour le consulat. En effet, Casablanca va bientôt centraliser toutes les demandes de visas qui sont traitées par nos consulats de Marrakech et Agadir.

L’expérience de notre consul général constitue un réel atout pour mener à bien une telle transformation. +d’images

Résidence

Dans la soirée, à l’occasion d’une réception à la Résidence de France en présence des conseillers consulaires, j’ai profité d’un moment d’échange privilégié avec les Français de Casablanca pour remettre une médaille du Sénat à Philippe Edern-Klein, président de la CFCIM.  J’ai voulu ainsi lui témoigner ma gratitude pour m’avoir aidé à accomplir ma mission au service des Français du Maroc. +d’images

Enseignement français

École Française Internationale (EFI)

Visite de la première école ouverte par le groupe Odyssey. Lancée à Casablanca, il y a tout juste deux ans, cette superbe école accueille déjà 1000 enfants de la maternelle à la quatrième.

Accueillis par Younes Slaoui, directeur général et Cyrille Loffroy, chef d’établissement, j’ai découvert des installations de haute qualité en compagnie de Serge Mucetti, Pascal Capdevielle, et Jean-Marc Pons, secrétaire général de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc.

Le groupe Odyssey poursuit son développement en ouvrant ce mois-ci un établissement à Bruxelles et un autre à Bucarest.

J’éprouve beaucoup de plaisir à soutenir l’action de cette équipe très dynamique qui œuvre avec succès pour le développement de l’enseignement français à l’international. +d’images

Ecole Française des Affaires 

Visite de l’École supérieure des Affaires (EFA), en compagnie de Serge Mucetti et de Pascal Capdevielle.

Accueillis par Mounir Feram, directeur du campus et du centre de formation (CEFOR), nous avons visité les installations de cette école administrée par la CFCIM.

Depuis 1988, l’école forme les futurs cadres et entrepreneurs.

Cet établissement français de formation professionnelle prépare aux métiers du management, du commerce et de la distribution, permettant aussi la poursuite des études en France ou à l’étranger.

La mission principale de l’EFA est de former, éduquer, qualifier et fournir des ressources compétentes, responsables et opérationnelles pour travailler et évoluer en entreprise. +d’images

En circonscription au Maroc (3) – Casablanca / 8, 9 mai 2016

Un an après ma première visite, j’ai retrouvé Casablanca, capitale économique du Maroc où tout semble mis en oeuvre pour favoriser le courant d’affaires avec la France, premier partenaire commercial, bailleur de fonds et investisseur (Lire aussi : “Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires” du 27 février 2015).

Devoir de mémoire

huitmaiCérémonie du 8 mai 1945

Arnaud de Sury, consul général, m’a invité à déposer, à ses côtés, une gerbe pour commémorer le 8 mai 1945 au consulat de France à Casablanca, en présence des élus consulaires de Casablanca et de Pascal Capdevielle, venu de Fès pour l’occasion.

pereLe père Petit (à l’image) a été fait chevalier de la Légion d’honneur en récompense des multiples services accomplis au service de notre pays.

Trois anciens combattants marocains ont été également décorés de la médaille des Anciens combattants.

Heureux d’avoir participé à cette manifestation et pu observé l’attachement des Français de Casablanca à la célébration des héros qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté.

Relations commerciales

CCIFMChambre de commerce – COP22

Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), a organisé un cocktail dinatoire à son domicile afin de me permettre d’échanger avec des entrepreneurs installés au Maroc.

La CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger.

Au moment où, pour la première fois, la balance commerciale de la France passe en déficit avec le Maroc, il était opportun d’écouter les observations, pleines de bon sens, de la part d’hommes de terrain.

A l’heure de la mondialisation, la vision étatique des échanges commerciaux semble totalement dépassée.

Le président Grosbois m’a proposé de prolonger l’échange lors d’un déjeuner le lendemain en compagnie de Philippe Confais, directeur CFCIM, et des élus consulaires Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy.

Rappelons que la COP 22 est programmée en novembre prochain à Casablanca. De multiples opportunités s’offrent à nos entreprises. J’invite donc les entrepreneurs de France qui œuvrent dans le domaine de l’environnement à se rapprocher de la CFCIM sans délai.

www.cfcim.org

Enseignement

MassignonGroupe scolaire Louis Massignon

(g à d) Jean-Marie Grobois, président de la Chambre de commerce franco-marocaine ; Olivier Cadic ; Pascal Capdevielle et Gilles d’Agescy, élus consulaires. Nous avons assisté à l’inauguration du nouveau campus du groupe scolaire Louis Massignon, situé à Bouskoura dans le grand Casablanca.

L’ambassadeur de France, Jean-François Girault, le maire de Casablanca, Abdelaazi Omari, et François Perret, président de l’Osui (Office scolaire universitaire international) ont dévoilé la plaque de ce nouvel établissement construit dans un temps record et qui accueillera à terme 3500 élèves.

Cet établissement scolaire a nécessité un investissement de 30 millions d’euros autofinancé par la Mission laïque française (MLF) sur un parc de 7 hectares.

L’école incarne l’engagement résolu d’Yves Aubin de la Messuziere au service de l’enseignement français à l’étranger.

François Perret, nouveau président de la MLF a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur : sous la présidence d’Yves Aubin de la Messuziere, la MLF est passée de 43.000 à 55.000 élèves, soit une progression d’un quart.