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Médias – Olivier Cadic : “Flam est ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression” (Françaisdanslemonde.fr – 15 nov. 2025 – Podcast 4’55)

Comment transmettre la langue française à ses enfants lorsque l’on vit au Royaume-Uni ? À l’occasion de la journée Parapluie FLAM UK du 9 novembre, Gauthier Seys (Françaisdanslemonde.fr) a réuni les acteurs d’un réseau engagé pour réfléchir ensemble à cette question essentielle pour les familles francophones de l’étranger.

Le réseau FLAM – Français Langue Maternelle – constitue un dispositif unique : il permet aux enfants francophones scolarisés dans le système éducatif local de préserver un lien vivant et régulier avec le français.

Au Royaume-Uni, 55 « Petites Écoles FLAM » forment un réseau dynamique et solidaire. Souvent créées et animées par des parents bénévoles, elles offrent chaque semaine des cours et des activités en français — jeux, théâtre, lecture, écriture — afin que les enfants continuent non seulement d’apprendre et d’aimer la langue de Molière, même loin de l’Hexagone.

Toutes mes félicitations à Sophie Gavrois-Karnavos , présidente du Parapluie FLAM UK, et son équipe pour cette remarquable journée de transmission, de partage et d’ouverture.

VERBATIM de mon entretien

Gauthier SEYS
Au micro de la Radio des Français dans le monde, j’ai le plaisir d’accueillir Olivier Cadic, sénateur depuis onze ans pour les Français établis hors de France. Olivier, bonjour, bienvenue au micro de la radio.

Olivier CADIC
Bonjour, merci Gauthier.

GS – Aujourd’hui, c’est le 616e déplacement. Il faut vraiment aller sur le terrain quand on est sénateur ? Quand on est élu de la République, il faut aller voir ce qui se passe sur le terrain ? Et quand le terrain, c’est le monde, il faut se déplacer.

OC – Eh bien, c’est ça. Je ne sais pas représenter les Français établis hors de France sans être à leur contact, sans voir le monde au travers du lieu où ils se trouvent. Chaque personne vit au « centre du monde » et donc la perspective n’est pas la même sur le monde quand on vit à Londres, quand on vit à New York ou à Bangkok. Et donc c’est important de voir comment les gens voient le monde. Mais ceci étant, ici, je joue à domicile.

GS – C’est ce que j’allais dire. Aujourd’hui, c’est la rencontre Parapluie Flam UK. Important ce réseau Flam pour cette langue française qui brille, c’est cas de le dire avec le mot Flam, dans le monde entier, à travers des associations et en particulier de façon très intense sur la zone UK.

OC – Le Parapluie Flam, et toutes ces associations Flam, c’est une de mes grandes fiertés en tant qu’élu. Quand j’ai été élu en 2006 pour représenter les Français du Royaume-Uni à l’Assemblée des Français de l’étranger, j’avais mis sur ma profession de foi de créer un plan École. Un plan École consistait à associer les parents d’élèves, les élus, l’administration, les entreprises pour que tous ensemble, on décide d’objectifs collectifs au niveau de l’enseignement. L’objectif un, c’était de développer le nombre d’enfants dans l’enseignement français au Royaume-Uni. L’objectif deux, c’était de développer le nombre d’écoles qui faisaient du bilingue. L’objectif trois, c’était de mettre en réseau les petites associations Flam. À l’époque, elles étaient douze. Aujourd’hui, elles sont entre cinquante-cinq et soixante. Aujourd’hui, c’est plus de cinq mille enfants qui sont tous les samedis participent aux associations Flam. Et je voulais venir, comme je viens tous les six mois, pour les réunions du parapluie Flam, rappeler cette histoire, rappeler comment on a souhaité que les écoles ne réinventent pas la roue à chaque fois qu’elles démarraient. On a souhaité qu’elles soient mises en réseau, on a souhaité qu’elles s’auto-gèrent, c’est-à-dire que ce n’était plus l’administration qui s’occupait d’organiser les réunions des associations Flam, mais une fédération et cette fédération se gère elle-même. Regardez ici, on est dans un hôtel, c’est privé, ils sont autonomes et ils s’organisent comme ils le souhaitent pour les réunions, pour les objectifs des réunions. Et ça, c’est fantastique. Cela montre ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression : des familles, des parents qui prennent en charge un rôle essentiel qui est de transmettre la langue. On ne naît pas avec une langue, on doit apprendre cette langue. Et on sait bien qu’il n’est pas facile de transmettre à ses enfants, au sein de la famille, une langue. Ils ont besoin, les enfants, de ne pas être différents de leurs petits copains ou leurs petites copines. Et donc, qu’est-ce qui se passe ? Dans une association Flam, les enfants français se retrouvent avec d’autres enfants français. Ils se retrouvent, ils sont pareils, ils ne sont pas différents. Et donc, ils sont disponibles pour pouvoir apprendre le français. Encore une fois, c’est pour ça que je viens tous les six mois, parce que ces femmes et ces hommes qui animent ces associations, ce n’est pas que le samedi : dans la semaine, ces personnes préparent la réunion du samedi. Elles sont à plein temps. Je veux les saluer et leur dire combien je les admire.

GS – En tout cas, les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une réussite, ce réseau ?

OC – C’est la plus grande réussite du réseau Flam. Aucun autre pays n’a réussi à faire ce qui a été fait au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que c’est une mise en réseau. Ce sont des associations qui travaillent ensemble et il n’y a pas de velléité, je dirais personnelle, de pouvoir dans ce réseau. C’est ça que je trouve fantastique de Christian Ravel, qui a été le premier fondateur de Joëlle Simpson, aujourd’hui à Sophie Gavrois-Karnavos qui préside. Il y a une continuité, une envie de représenter l’intérêt général. Et cela aussi, ça me marque et je veux absolument que ce soit souligné.

Écouter le podcast de mon intervention :

Écouter l’intégralité de l’émission de Gauthier Seys qui nous vous plonge dans l’aventure humaine des Petites Écoles « Journée Parapluie FLAM UK à Londres (9 novembre 2025) »

En circonscription au Royaume-Uni – Édimbourg, Glasgow, Londres (20-22 juin 2025)

Communauté française

Fête du retour des passeports ! (Édimbourg)

Et la boucle est bouclée !

Aux côtés de Christian Albuisson, président du conseil consulaire d’Édimbourg pour l’Écosse, nous avons réuni une quarantaine de compatriotes, en présence de Francoise Sid-Ahmed, consule générale adjointe, (à l’image) ce 20 juin pour célébrer la perspective du retour d’une station de recueil de demandes de titres d’identité et de voyage, prévue à l’automne.

Finis les longs déplacements en train ou en avion pour accomplir les formalités pour les passeports ou les cartes nationales d’identité.

Depuis 2015, je soutiens les démarches de Christian Albuisson qui visaient à préserver un service de proximité pour les Français d’Écosse.

Le 30 juin 2016, jour du transfert des services du consulat général d’Édimbourg vers Londres, nous avions organisé un événement avec la communauté française. Nous nous étions engagés à œuvrer pour que ce retrait ne soit pas définitif. Avec persévérance, Christian ne s’est jamais détourné de cet objectif.

À chaque réunion consulaire à Londres, il a plaidé patiemment en ce sens, rejoint par Véronique Miller, élue à ses côtés, en 2021. Sa ténacité a payé.

Nous avons salué la décision de Samer Melki, consul général de France à Londres, et Stéphane Pailler, consul général à Édimbourg qui ont trouvé les moyens de répondre à une formidable attente des Français d’Ecosse.

J’ai eu le privilège de rappeler la volonté exprimée, maintes fois, par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, de moderniser l’administration pour la rendre plus proche de nos compatriotes outre-frontières.

Merci aux Français venus d’Édimbourg, Glasgow et Aberdeen, pour nous retrouver neuf ans plus tard et se réjouir avec nous de cette évolution. Je me suis réjouis de revoir ainsi Anne-Colette Lequet, ancienne conseillère à l’AFE pour le Royaume-Uni (2006-2014) ou encore la famille de Laurent Schirrer venue spécialement d’Aberdeen pour l’occasion (à l’image).

J’ai remis à Christian la médaille qui marque les 150 ans du Sénat, afin de lui témoigner toute mon admiration pour la constance de son engagement.

La boucle est bouclée. +d’images

Lire aussi
. Ecosse : ma question écrite sur l’opportunité de geler le transfert vers Londres des services du consulat d’Edimbourg (10 juil. 2016)
. Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande » (21 déc. 2014)

Enseignement

École Buissonnière – FLAM (Glasgow)

Très heureux d’avoir assisté à la fête de fin d’année de l’École Buissonnière de Glasgow (Association Parapluie FLAM), fondée par Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger pour l’Écosse.

A l’image (g. à d) : Véronique Miller (fondatrice de l’école Buissonnière et coordinatrice des cours pour l’École Buissonnière FLAM de Glasgow) ;
Cédric Moreau (professeur de français à l’Université de Strathclyde, et ex-président de l’École Buissonnière) ; Gérard Giraud (représentant le comité de l’École Buissonnière, président) ; Olivier Salazar-Ferrer (professeur de littérature française à l’Université de Glasgow) ; Olivier Cadic.

105 enfants ont chanté avec entrain, “il en faut peu pour être heureux”, en chœur avec leurs parents pour célébrer à la fois la Fête de la musique et le dernier jour de l’année académique.

J’ai eu l’opportunité d’échanger avec les parents d’élèves, de présenter une rétrospective de plusieurs projets, dont le rétablissement du service de renouvellement des passeports au Consulat d’Édimbourg et de saluer l’action de Véronique, des bénévoles et de l’équipe qui anime cette “école buissonnière”.

Bravo à eux !
19 nouveaux élèves sont déjà inscrits pour septembre prochain.
Une belle nouvelle à savourer tout l’été. +d’images

Parapluie FLAM (Londres)

Comme chaque année, depuis sa création en 2013, j’ai participé, ce dimanche 22 juin 2025, à la réunion de l’association Parapluie Flam (Francais langue maternelle), dans la magnifique bibliothèque de l’Institut français de Londres (lire Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni du 21 juin 2013).

Cet événement a réuni 62 personnes représentant 29 Petites Écoles FLAM du UK, en présence de plusieurs autres élus : Vincent Caure, député ; deux autres sénateurs venus pour la circonstance : Samantha Cazebonne et Yan Chantrel ; et des conseillers des Français de l’étranger dont Patricia Connell, présidente du conseil consulaire.

Lors de mon intervention, je suis revenu sur l’histoire du plan Ecole du Royaume-Uni, initié en juin 2008.

Nous avions consacré l’objectif 3 du plan à la mise en réseau de la dizaine d’associations Flam, pour éviter de réinventer la roue à chaque création d’écoles Flam. 17 ans plus tard, le parapluie Flam, présidé par Sophie Gavrois-Karnavos, est de loin le premier réseau d’associations Flam du monde. Il accueille chaque samedi plus de 5500 enfants parmi les 55 associations fédérées.

Comme me l’avait confié Veronique Miller, la veille à Glasgow, à l’occasion de la fête de fin d’année de l’école buissonnière, le Parapluie Flam est une “famille”.

Je suis heureux que cette approche inspirée par Joëlle Simpson, initiatrice de la Petite école d’Ealing, créée en 1986, perdure.

Mon échange avec Christian Ravel, premier président du Parapluie, démontre que la flamme allumée au début de l’aventure est bien entretenue.

Félicitations à l’équipe du Parapluie Flam, à toutes celles et ceux qui ont fait le choix de s’engager au quotidien en faveur de l’enseignement du français auprès des nouvelles générations. +d’images

CARTE des petites écoles FLAM

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (11 au 14 nov. 2022)

L’an dernier, j’avais commémoré le 11 Novembre à Djedda aux côtés des élus locaux Nadia Chaaya, (présidente du conseil consulaire), AbdelJabar El Ameri et Élise Bouthenet (compte-rendu).

J’ai retrouvé mes habitudes à Londres, cette année, avec ses fidèles des cérémonies du souvenir au cimetière de Brookwood, et au temple de Soho, les acteurs et les parents qui animent le Parapluie FLAM et la valeureuse équipe du consulat général.

Cela m’a permis également de faire la connaissance d’Hélène Duchêne, notre nouvelle ambassadrice de France à Londres, arrivée quelques jours plus tôt.

Devoir de mémoire

Cérémonie du 11 novembre – Brookwood

Au cimetière militaire de Brookwood, aux côtés des Français du Royaume-Uni, en présence pour la première fois de notre nouvelle ambassadrice Hélène Duchêne, nous avons célébré la mémoire de tous les morts pour la France.

Nous avons écouté, tour à tour, le discours de l’ambassadrice, la lecture du message d’hommage de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et, enfin, un poème de Charles Péguy, lu par des élèves du lycée français Charles de Gaulle de Londres.

Tout comme le député Alexandre Holroyd pour l’Assemblée nationale, j’ai déposé une gerbe pour le Sénat en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

Heureux de retrouver nos conseillères des Français de l’étranger Amelie Ersman Mallet et Patricia Connell, les représentants d’associations et nos anciens combattants venus en nombre. Il est toujours émouvant de les écouter partager leurs expériences respectives au service de la France. +d’images

Culte du souvenir

« La vie n’est pas un terrain de jeu. La vie est un champ de bataille. », Pasteur Stéphane Desmarais, Londres, 13/11/2022

Comme chaque année lorsque je suis au Royaume-Uni pour le 11 novembre, j’ai répondu à l’invitation du Pasteur Desmarais et du Consistoire de l’Église protestante française de Londres pour assister à l’Office du souvenir, ce 13 novembre, au temple de Soho Square.

7 ans après jour pour jour, les victimes des attentats de Paris sont dans toutes les mémoires et les prières.

Le culte du souvenir permet à chacun de se recueillir en mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France. La collecte était affectée à la Fondation des Bleuets de France.

Le temple protestant de Londres est un lieu de mémoire, qui affiche la charte signée par Edouard VI, le 24 juillet 1550, octroyant la liberté de culte aux étrangers protestants de France.

C’est de cette église des étrangers à Londres, fondée par la Charte Royale, que descend directement, cinq siècles plus tard, le temple protestant de Soho Square. Son histoire est avant tout celle de l’intégration réussie de réfugiés français, les Huguenots, fuyant les persécutions.

Le buffet qui a suivi l’office a constitué un moment de convivialité. S’y croisent des personnes issues de confession et d’origines différentes, reflet d’une communauté francophone vivante et dynamique.

Je pense que les premiers Huguenots de Londres seraient fiers de voir l’esprit qui règne dans leur église, près de cinq siècles plus tard. +d’images

Communauté française

Ambassade

À la faveur d’une réception à la résidence de France, le 11 novembre, pour une remise de décorations à l’attention de militaires britanniques ayant participé à des opérations extérieures avec les forces armées françaises, j’ai eu l’opportunité d’échanger pour la première fois avec notre nouvelle ambassadrice de France au Royaume-Uni, Hélène Duchêne.

Dès son arrivée en poste, où elle succède à Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, l’ambassadrice a salué la communauté française, dont elle compte sur le soutien pour promouvoir le dynamisme de la relation franco-britannique.

Hélène Duchêne a pris le temps d’échanger avec tous les élus et chaque représentant des associations présentes.

Je lui ai présenté mes vœux les plus sincères dans la réussite de sa mission.

Consulat

Durant plus de deux ans, la pandémie a bouleversé nos vies. Il m’est souvent arrivé de recevoir des messages de compatriotes en détresse au Royaume-Uni.

Chaque fois que j’ai transmis leurs appels au précédent consul général, Guillaume Bazard, l’équipe du consulat a trouvé des solutions. Maintenant que cette période est derrière nous, j’ai voulu témoigner ma gratitude à leur action au nom de toutes les personnes qu’ils ont servi en des temps très difficiles, dans des conditions de service très dégradées.

Samer Melki, consul général à Londres depuis la rentrée, fait preuve de la même bienveillance que son prédécesseur.

Nous avons pu échanger avec l’équipe des chefs de service du consulat, en compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

J’ai tenu à leur offrir une coupe de champagne de la part de toutes les personnes qu’ils ont aidé durant cette période, et qui m’ont témoigné leur reconnaissance pour le service rendu.

Le consulat général de France à Londres a traité 43 000 demandes de passeports et carte nationale d’identité en 2022, ce qui dépasse son record de 2019 (40 600).

Londres est en 1ère position pour les passeports et en numéro 2 pour les CNI derrière Bruxelles. Grâce aux renforts fournis par Paris, le stock de demandes a pu être résorbé.

Le service des visas a déjà encaissé 5,9 millions de livres sterling (environ 6,6 millions d’euros), soit 70% des revenus du consulat. Il traite 800 visas par jour.

Aux affaires sociales, le nombre de boursiers baisse mais le montant versé reste identique à 1,9 millions d’euros.

La vie retrouve son cours d’avant covid. Preuve en est, ce matin, 4 personnes se sont présentées au consulat, car leur passeport a été volé durant le week-end.
Soyez prudents ! +d’images

Enseignement

Journée Parapluie Flam

Sophie Gavrois-Karnavos succède à Joëlle Simpson à la présidence du Parapluie FLAM

18e Journée Pédagogique du Parapluie FLAM, ce 13 novembre 2022, où se sont retrouvés les comités et équipes enseignantes de ces “petites écoles du samedi” pour un moment d’échanges et de partage.

J’ai assisté avec beaucoup d’intérêt à la conférence consacrée à la créativité dans les maternelles par Nathalie Jenkins, venue de Genève (Talou veut voir le monde !). Une réflexion très intéressante qui renvoie chacun à son propre vécu d’enfant, et qui cherche à exacerber la part de créativité de chaque enfant.

Lors de mon intervention, j’ai rappelé que la mise en réseau des écoles FLAM du Royaume-Uni a été initiée dans le cadre de l’objectif n°3 du plan École, lancé en juin 2008. Il avait permis une explosion du nombre d’écoles FLAM, de 10 à 46 en 3 ans, grâce à l’action de Vincent Gleizes, attaché de coopération éducative (compte-rendu).

Son successeur, Yves Letournel, a eu l’idée géniale de créer le Parapluie Flam pour que les associations soient autonomes et indépendantes de l’administration, limitée à la fonction de ressource bienveillante, pour accompagner leur développement (compte-rendu). Et ça marche !

Parapluie Flam fédère aujourd’hui 62 « Petites écoles du samedi » au Royaume-Uni qui accueillent, chaque semaine, 5500 enfants pour leur offrir un soutien linguistique et culturel adapté à leurs niveaux d’enfants bilingues.

Cette organisation caritative constituée d’un comité de dix personnes, toutes bénévoles, permet le fonctionnement de la structure et l’apport de services aux associations FLAM adhérentes.

Sophie Gavrois-Karnavos (École Farandole, Birmingham) devient aujourd’hui la troisième présidente du Parapluie Flam. Elle succède à la FLAMboyante Joëlle Simpson qui l’a présidé pendant 6 ans, après Christian Ravel , le président fondateur.

Je félicite Sophie pour son élection et salue l’engagement de chaque membre du comité et toutes les personnes qui animent chaque association FLAM. +d’images

Webinaire : “Notre avenir dans un Royaume-Uni post-Brexit” – vidéo (1h)

La réunion virtuelle du 19 mai intitulée “Notre avenir dans un Royaume-Uni post-Brexit” s’est s’articulée autour de cinq grandes thématiques qui répondent aux changements rapides qui affectent la communauté française du Royaume-Uni :

1- Les élections consulaires
2- L’impact du Brexit
3- L’offre éducative offerte à nos enfants
4- La simplification des démarches consulaires
5- La solidarité avec nos concitoyens.

Rencontre avec les candidats de la liste Un Monde de Projets (consulaires 2021) : Nicolas Hatton, Amelie Mallet, Laurent Batut, Véronique Martin, Pierre-Olivier Sevestre, Anne Vigouroux, Jean-Bernard Tanqueray, Bénédicte Yue, Christian Ravel, Violaine-Patricia Galbert.

Accès à la langue française pour nos enfants : quelles solutions au Royaume-Uni ? (webinaire 1h10)

Comment peut-on préserver les liens de nos enfants avec la langue et la culture françaises ? Quelles sont les solutions offertes sur le territoire lorsque l’on n’a pas accès aux écoles françaises ? Quels sont les différents diplômes possibles en fin de secondaire, à quel diplôme chaque solution est-elle adaptée ?

J’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de :
. Amelie Mallet, présidente de l’association des parents d’élèves du Lycée International de Londres Winston Churchill (APLIL)
. Christian Ravel, Fondateur de l’association Parapluie FLAM, la fédération des petites écoles FLAM du Royaume Uni
. Benedicte Yue, Directrice financière d’un Multi Academy Trust regroupant 23 écoles primaires et secondaires en Oxfordshire
. Tanya Simpson, Directrice adjointe d’Europa school UK
. Sandrine Philippot-Gasc, Professeur d’histoire géographie en français à Europa school UK
. Marion Sigwald, Responsable du développement de Tutoring London
. Marie Boutry-Peyron, Directrice d’Avenue des écoles

Cette réunion a été organisée le 1er mai par Un monde de projets, liste indépendante aux élections consulaires 2021 menée par Nicolas Hatton