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En circonscription au Maroc – Agadir (22-25 juillet 2025)

Cette tournée marocaine de juillet m’a conduit de Casablanca à Rabat, puis de Tanger à Fès, pour s’achever à Agadir.

Le fil conducteur de ces rencontres a été l’évolution des services consulaires, au cœur de chaque étape.

Je tiens à remercier chaleureusement Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie, ainsi que Franck Guillet, délégué de la CFCIM, pour le temps qu’ils m’ont consacré et la qualité de leur engagement, qui ont largement contribué à la réussite de cette mission.

Une pensée reconnaissante également pour Michel Charbonnier, consul général, et Jean-Claude Rozier, président du conseil consulaire et de l’UFE Agadir, qui, bien que retenus par leurs congés, ont veillé à ce que mon accueil soit assuré dans les meilleures conditions.

Communauté française

Consulat

Dernière étape de ma tournée marocaine de juillet : Agadir, à l’invitation de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire.

Nadia m’a alerté sur le projet controversé de transfert du consulat général vers le site de l’Institut français d’Agadir. Après avoir pris connaissance des initiatives de rationalisation à Tanger et à Fès, il m’a semblé essentiel d’examiner également la situation d’Agadir.

En l’absence du consul général, Michel Charbonnier, qui quittera cette mission à l’été, j’ai été reçu par Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Le consulat d’Agadir compte onze agents pour assurer ses missions. Ses locaux, vastes, modernes et fonctionnels, offrent un accueil de qualité au public. Le grand jardin permet en outre d’organiser, dans des conditions optimales de sécurité et de confort, les réceptions officielles et les rencontres avec la communauté française, auxquelles j’ai moi-même pu participer.

Le bâtiment, récent, ainsi que le terrain, appartiennent à l’État français. L’implantation actuelle du consulat constitue ainsi une représentation digne de la France, répondant à des critères élevés de sécurité et de confort. Certains bureaux encore inoccupés pourraient même être mis à disposition d’autres services diplomatiques, culturels ou associatifs.

Des alternatives au déménagement avaient déjà été proposées par le consul général. Il importe désormais que le projet de vente et de relocalisation du consulat fasse l’objet d’une étude approfondie et transparente, avant toute décision, car les inconvénients paraissent manifestement l’emporter sur les avantages.

Merci à Nadia d’avoir pris l’initiative de provoquer ce déplacement. Cela va me permettre de faire valoir la promotion d’un projet alternatif aux plus hautes autorités. +d’images

Institut français d’Agadir (IFA)

Retour à l’IFA en compagnie de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, et de Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Ma dernière visite remontait à deux ans, aux côtés de Michel Charbonnier, alors consul général et directeur de l’IFA (compte-rendu). Nous avions alors évoqué différentes pistes pour faire évoluer le site, parmi lesquelles la création d’une école d’hôtellerie sur ce vaste terrain de près de deux hectares, situé en plein centre-ville.

Je tiens d’ailleurs à saluer l’engagement du consul général, qui n’a ménagé aucun effort pour tenter de concrétiser ce projet. Mais la réalité est complexe : il reste extrêmement difficile d’attirer un investisseur privé prêt à engager des moyens immobiliers sur un site qui n’est pas en pleine propriété. De plus, les possibilités d’exploitation de l’espace sont limitées.

Certaines initiatives, comme l’installation d’un espace bar-restauration dans le jardin — à l’image de ce qui existe dans d’autres instituts —, ont dû être abandonnées car elles ne figuraient pas dans l’accord de rétrocession. S’ajoute à cela un handicap structurel : la présence, en sous-sol, du lit de l’oued qui traverse Agadir, faisant planer un risque d’inondation majeur.

Les insuffisances du bâtiment pèsent lourd : les travaux de mise à niveau nécessiteraient des investissements importants. La médiathèque adulte, par exemple, n’a pas été rénovée depuis son ouverture, il y a 25 ans. La salle de spectacle est fermée pour une durée indéterminée, le balcon de la médiathèque est inaccessible…

Pourtant, l’équipe de l’IFA continue d’afficher une énergie et un dévouement remarquables. Je tiens à souligner en particulier l’engagement de Zorha Ousaadi, responsable de la médiathèque, qui œuvre au sein de l’Institut depuis 33 ans.

Dans le même temps, la demande d’études en France connaît une forte progression à Agadir, avec une hausse de 40 % des dossiers déposés. Dans ce contexte, il serait pertinent d’installer l’accueil de Campus France directement au consulat, afin d’optimiser l’accompagnement des étudiants.

Pour l’IFA, l’enjeu est désormais stratégique : faut-il investir massivement pour réhabiliter un site dont l’État français n’est pas propriétaire et qui présente de nombreux inconvénients, ou bien envisager un déménagement vers un lieu mieux adapté aux besoins actuels et futurs de l’Institut ? La question se pose. +d’images

Acteurs de la communauté

Pour clore ma visite à Agadir, Nadia avait choisi de réunir plusieurs représentants de la communauté française à L’Ardoise Gourmande, le restaurant gastronomique de Cheffe Sandrine et Fabrice Drivet.

Comme le rappelait le philosophe britannique Théodore Zeldin : « La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. » Et ce bonheur, les Français d’Agadir savent le partager, comme en témoigne la vitalité de la section locale de l’UFE, présidée par Jean-Claude Rozier, également président du conseil consulaire.

Au menu des discussions, un sujet revenait avec insistance : le projet de déplacement du consulat sur le site de l’IFA, une idée qui suscite une opposition unanime.

Un grand merci à tous les participants, venus parfois de Taroudant, pour leur bonne humeur et la richesse de leurs échanges. Clin d’œil à Olivier Rouzé, directeur des achats stratégiques chez Azzura : son entreprise expédie chaque jour 50 camions de tomates cerises, dont près de la moitié à destination de la France. Et bien sûr, un bravo tout particulier à Cheffe Sandrine et Fabrice, qui nous ont régalés de leur savoir-faire ! +d’images

Diplomatie économique

CCIFM – GADIMAT

À la faveur de mon retour à Agadir, je me suis rendu dans les locaux de la délégation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CFCIM) à Agadir, où j’ai été accueilli par Lamia, chargée d’affaires. La délégation d’Agadir compte plus de 200 membres.

Dans un second temps, je me suis rendu sur le site d’Ait Melloul de la société Gadimat présidée par Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour Agadir. Spécialisée dans l’importation et la distribution de bois, panneaux et matériaux dérivés au sud du Maroc, Gadimat propose une large gamme d’essences (chêne, hêtre, pin, bois tropicaux), de panneaux (contreplaqués, MDF, stratifiés, high gloss…) ainsi que des produits d’étanchéité et d’isolation.

Gadimat dessert divers métiers : revendeurs, menuisiers, entrepreneurs du bâtiment, agenceurs, fabricants de palettes, offrant des services personnalisés, formation, découpe et un important stock disponible. Depuis ma précédente visite, l’an dernier, la société a progressé de 20% en chiffre d’affaires et en emplois. +d’images

CMGP CAS

Accompagné de Franck Guillet, délégué pour Agadir de la Chambre de commerce et d’industrie France-Maroc (CFCIM), j’ai visité le site de CMGP-CAS à Aït Melloul.

CMGP-CAS, né de la fusion entre CMGP (fondée en 1995) et CAS (créée en 1967), s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de l’agrofourniture et des solutions d’irrigation au Maroc.

J’ai été accueilli par Jacques Alléon, fils de Philippe Alléon — fondateur de CAS (Comptoir Agricole du Souss) et de Crocoparc. Entré dans l’entreprise familiale en 1994, il occupe désormais le poste de directeur général délégué Opérations au sein du groupe CMGP.

L’entreprise offre aux agriculteurs un véritable guichet unique : irrigation, pompage, énergie solaire, semences, engrais et solutions hydrauliques.

Introduit en bourse en décembre 2024, CMGP-CAS a levé 1,1 milliard de dirhams, une opération historique sursouscrite 37 fois. Un an plus tard, son action a doublé de valeur, témoignant de la confiance des investisseurs et de la pertinence de son modèle face aux défis agricoles et hydriques au Maroc et en Afrique. +d’images

Entrepreneurs

À Agadir, la délégation de la CFCIM réunit plus de 200 adhérents. Une belle énergie, qui reflète aussi le dynamisme entrepreneurial de la ville.

Comme je l’avais déjà fait à Tanger avec Anna-Gaël Rio, c’est cette fois Nadia Fehmi Taghi, qui m’a emmené à la rencontre de plusieurs entrepreneurs en lien avec la communauté française, au fil d’une déambulation en ville.

Elle-même dirige Le Boudoir du linge, une boutique élégante spécialisée dans le linge de maison et de table.

Et quoi de mieux que le salon de coiffure Nathalie pour capter l’air du temps et les conversations de la communauté française ?

Non loin de là, l’agence immobilière Jibril Immo, fondée par un Français, Philippe Jibril Lemaire, emploie huit personnes.

Selon Driss, spécialiste de l’accompagnement immobilier, les Français restent très actifs sur le marché local, aussi bien à l’achat qu’à la location. La clientèle ne se limite plus aux retraités : de plus en plus d’entrepreneurs s’y intéressent. Un atout fiscal renforce cette dynamique : pour les Marocains installés en France, un bien acquis au Maroc est considéré comme résidence principale, avec les avantages associés. +d’images

En circonscription au Maroc (2/2) – Agadir (1-2 juin 2024)

Ce 6ème déplacement à Agadir était le premier effectué en commun à l’étranger avec Olivia Richard, sénatrice des Français établis hors de France.

Compte tenu des liens d’amitié qui unissaient ma collègue Olivia, et moi-même, à Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire et VP de l’UFE Agadir, nous avons souhaité être présents aux côtés de son compagnon, Jean-Philippe Cazenave, sa famille et ses amis pour un hommage posthume, organisé par Jean-Claude Rozier, président UFE Agadir.

Une plaque-souvenir a été apposée au siège de l’UFE Agadir.

Communauté française

Consulat

Première séquence, une réunion avec les élus du conseil consulaire d’Agadir en présence de Michel Charbonnier, consul général, et de Franck Guillet, président de la Société française de Bienfaisance et délégué général de la CFCIM.

Le conseil consulaire, réuni à la Villa Blanche, était toujours sous le choc de la disparition prématurée de Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire, quelques semaines plus tôt.

Nadia Fehmi Taghi, suppléante de Catherine, lui a succédé et a rejoint ses deux collègues conseillers des FDE : Jean-Claude Rozier, pdt UFE Agadir, et Martine Rebecchini.

Dans cette circonscription où le nombre de compatriotes a triplé en 10 ans (2000 à 6000), on observe que de nombreux binationaux choisissent le sud-marocain pour tenter leur chance.

La première préoccupation du poste a trait aux affaires sociales. 1400 élèves bénéficient de bourses scolaires. Les relations avec les caisses de retraite et les difficultés de communication entre les administrations des deux pays ont fait l’objet de questions écrites. Un progrès est espéré à la faveur d’un futur déplacement du Premier ministre à Rabat. Enfin, la lutte contre la fraude au mariage gris-blanc reste soutenue pour les agents du consulat.

L’activité économique s’est bien développée depuis mon précédent passage, l’an dernier (compte-rendu).

Nous avons fait le point sur ma suggestion de projet de création d’une école hôtelière sur le site de l’Institut français. J’ai apprécié les efforts du consul général pour trouver un opérateur réputé et des investisseurs susceptibles de le financer. L’accompagnement de ce projet constitue ma priorité pour Agadir.

Hommage à Catherine Tribouart-Rota – UFE

Le principe de cette rencontre pour rendre hommage à Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire et VP de l’UFE Agadir, avait été décidé par Jean-Philippe Cazenave, son compagnon, et la famille, suite à son décès.

Vice-présidente de l’UFE-Agadir depuis 2010, membre de la Société française de Bienfaisance, membre de l’Amicale francophone de Taroudant, son énergie et son dévouement ont contribué à propulser l’UFE Agadir, au rang de première section de l’UFE Monde, avec plus d’un millier de membres.

Tour à tour, les prises de parole des élus se sont succédées, toujours chargées d’émotions tant la formidable personnalité de Catherine nous a marqués.

Après que Dominique, sœur aînée de Catherine et Jean-Philippe aient dévoilé une plaque au nom de Catherine apposée au mur de la salle Vera Cruz, siège de l’UFE Agadir.

 

La chorale de l’association a interprété la chanson d’Aznavour, « Nous nous reverrons un jour ou l’autre ». Voir la vidéo (3’10)

Dans son hommage, Jean-Philippe a rappelé le goût de Catherine pour les voyages et sa philosophie : “Puisqu’il faut mourir un jour, vivons à en crever !”

Aussi son compagnon a souhaité que la cérémonie se termine par un geste collectif où chacun a levé son verre à sa mémoire.

Voyage, voyage Catherine. Dans l’espace inouï du souvenir de tous ceux qui t’aiment.

Que ta force soit avec nous… pour toujours ! +d’images

Hommage prononcé aux obsèques de Catherine Tribouart-Rota

Chère Catherine,

“Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte aujourd’hui”, a chanté Cabrel.
C’est ce que j’ai pensé de toi quand j’ai commencé à te connaître, tant cette citation illustre un tempérament comme le tien.

Lorsque je t’ai rencontrée pour la première fois à Agadir, j’ai été charmé par ta personnalité.

Vouloir être libre, c’est vouloir les autres libres.
Ta vie est à cette image. S’assumer pour s’affranchir.
Quel beau modèle pour tes filles Ludivine, Clémence et Juliette. Lire la suite

Conseillère des Français de l’étranger

Nadia Fehmi-Taghi, chef d’entreprise et commerçante, succède à Catherine Tribouart-Rota.

Née et résidente à Agadir, Nadia s’était investie sur la liste Union pour les Français du Souss-Massa, et occupait la troisième place.

Avec beaucoup d’humilité, Nadia a repris le flambeau porté par Catherine et s’est déjà montrée déterminée à accomplir la mission au service de toute une communauté sans approche partisane.

Je lui suis très reconnaissant de nous avoir accueillis avec Olivia Richard lors de notre séjour, et lui souhaite tous mes vœux de réussite dans l’accomplissement de son mandat.

L’Ardoise gourmande / Entrepreneurs

Si vous passez par Agadir, je vous recommande de vous arrêter à l’Ardoise gourmande, un restaurant gastronomique qui avait les faveurs de Catherine Tribouart-Rota.

Cheffe Sandrine propose une succulente cuisine française mise en valeur par Fabrice Drivet pour vous servir.

Félicitations à ces deux entrepreneurs installés depuis plus de 8 ans à Agadir et qui ont hissé leur restaurant dans le top 100 des meilleurs restaurants du Maroc.

En circonscription au Maroc (1/2) – Agadir, Taghazout Bay (2-5 fév. 2023)

Ce 5ème déplacement à Agadir m’a permis de renouer avec la communauté française que je n’avais pas revue depuis la crise Covid. Une communauté solidaire et dynamique, c’est pourquoi l’UFE Agadir constitue la plus importante section de l’UFE Monde avec plus d’un millier d’adhérents.

Merci à Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, conseillers des Français de l’étranger, pour avoir non seulement organisé ce séjour et ces rencontres mais également pour l’amitié sincère qu’ils m’ont témoignée.

Toute ma gratitude à Michel Charbonnier, consul général, Philippe et Christine Alleon (Crocoparc) et Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour leurs multiples attentions durant ces visites.

Diplomatie économique

Chambre de commerce internationale franco-marocaine

Déjeuner de travail organisé par Franck Guillet, délégué de la CFCIM et président de Gadimat avec des entrepreneurs locaux en compagnie des conseillers des Français de l’étranger Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, ainsi que Michel Charbonnier, consul général.

Les entrepreneurs français cherchent à créer de la valeur au Maroc pour contribuer à l’essor du pays. Ainsi, plutôt que d’importer des boites de conserve vides pour conserver le sardines, la société APIles en produit localement.

De même pour la société Fantasia, spécialisée dans l’emballage en bois qui sert au transport.

La société marocaine Azura produit 150.000 tonnes de tomates destinées au marché européen et recherche des compétences pour améliorer sa productivité. Sur les 16000 employés, les effectifs qui travaillent à Perpignan, sont passés de 20 à 200 en dix ans, pour accompagner le développement du groupe.

Le tourisme est un secteur important pour la région. Hyatt a ouvert des palaces dans la station touristique de Taghazout Bay. Située à quelques kilomètres au nord d’Agadir, cette ville est porteuse d’un avenir prometteur pour augmenter le nombre de touristes. Cela fera les affaires des parcs animaliers comme Crocoparc, qui verra une réserve de lions se créer juste à proximité.

Mais, comme en France, les établissements de tourisme peinent à trouver de la main d’oeuvre qualifiée disponible.

Nous avons évoqué ma suggestion de créer une école hôtelière sur le site de l’Institut français d’Agadir. Cela permettrait de rationaliser l’investissement dans un nouveau bâtiment qui pourrait faire coïncider les besoins de formation professionnelle et un espace modernisé d’apprentissage du français.

Groupe Massilly

Franck Guillet, délégué de la CFCIM et président de Gadimat, m’a organisé les visites de différentes sociétés industrielles, en compagnie de Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire.

Le groupe Massilly compte 2000 personnes. Mohamed Aferknis, directeur général, est en charge de l’usine marocaine depuis ses débuts. 80 personnes produisent de l’emballage métallique, à l’exemple des boites de conserve pour emballer les sardines pêchées localement.

L’objectif est de passer à 120 employés en 2024 et de développer le chiffre d’affaires de 30 à 50 millions d’euros en installant une deuxième ligne de production. +d’images

Gadimat

Près de 50 ans d’activité au Maroc ! Créée en 1977 par son père, Franck Guillet, délégué de la CFCIM, a pris sa succession en 2012 après avoir travaillé dans la finance.

Cette société de 100 personnes dont le chiffre d’affaires s’élève à 50 millions d’euros appartient à la filière bois.

Importateur de bois, dont une grande partie vient de Scandinavie, il est un intermédiaire en assurant le dépôt-vente et sert entre autres l’industrie agro-alimentaire, les palettes pour le transport, le bois pour l’ameublement petit ou gros, et la construction. +d’images

Crocoparc

Retour au Crocoparc créé par Philippe et Christine Alleon et dirigé par leur fils Jacques.

Animés par une volonté de préservation, tant des espèces animales abritées à Crocoparc que des espèces végétales peuplant harmonieusement les différents jardins du parc, la famille Alleon a réussi son pari.

Créé il y a près de 8 ans, en mai 2015, le parc a désormais dépassé le million de visiteurs, venus admirer les 350 crocodiles du Nil.

Le parc ne cesse de grandir, d’étonner et de ravir les enfants et leurs parents.

Depuis mon précédent passage, un cinquième et nouveau jardin thématique est apparu : « Le jardin des Cactus ». En déambulant au travers de la collection de cactus du père de Philippe, on croise des iguanes verts qui y vivent en toute liberté.

De nouvelles attractions sont en préparation. Cette réussite donne des idées. Un Marocain vivant en Afrique du Sud a décidé de créer un parc aux lions tout à côté de Crocoparc.

Hyatt < à TAGHAZOUT BAY >

La ville de Taghazout Bay est un site de surf qui attire une nouvelle clientèle à proximité d’Agadir.

Hyatt a ouvert le premier hôtel 5 étoiles de la ville qui domine la baie près d’un golf et ouvert un autre palace Regency près de la plage.

Charles Balladur, directeur du Hyatt, m’a présenté le potentiel de la station balnéaire qui devrait permettre de concrétiser un fort développement du tourisme sur Agadir.

Communauté française

Conseillers de Français de l’étranger

Pour discuter des attentes de notre communauté qui comprend plus de 5100 inscrits, Michel Charbonnier, consul général, avait organisé une rencontre avec les élus Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, afin de préparer la réunion de travail à laquelle se sont joints les représentants des associations (UFE, FDM, SFB, CFCIM) et les agents du consulat en charge du service social et des Français d’Agadir.

Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire, a salué la qualité du travail des agents du consulat, tandis que Jean-Claude Rozier s’est réjoui de l’obtention des aides STAFE pour les projets présentés à Agadir.

Parmi les points soulevés, nous avons abordé :
➡️ la philosophie du concept de résidence de repli, tel qu’envisagé par le gouvernement ;
➡️ la fiscalité locale en France concernant les Français de l’étranger propriétaires en France ;
➡️ l’accès aux comptes bancaires et les litiges avec les banques ;
➡️ les difficultés d’obtention d’un prêt bancaire pour acquérir un bien immobilier en France ;
➡️ les délais administratifs pour obtenir une pension de veuvage (qui peut prendre 2 ans) ;
➡️ les certificats d’existence que le consulat a recommencé à émettre pour rétablir le versement des pensions.

Les échanges ont été suivis d’un verre de l’amitié dans les jardins du Consulat. +d’images

UFE Agadir

A l’invitation de Jean-Claude Rozier, président UFE Agadir et Catherine Tribouart, vice-présidente, tous deux conseillers des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de m’adresser aux membres de l’UFE Agadir.

Ma dernière visite remontait à septembre 2019.

À la faveur de ma cinquième visite à Agadir, j’ai salué l’esprit de solidarité dont les membres ont fait preuve durant la pandémie.

Grâce aux nombreuses activités organisées par le bureau, l’UFE Agadir compte plus de 1000 membres et s’affiche comme la première section de l’UFE Monde, la première association des Français de l’étranger, bientôt centenaire.

Si la grande majorité d’entre-eux a choisi le soleil d’Agadir pour couler une douce retraite faite de jours heureux, il n’est pas rare de rencontrer des jeunes actifs qui profitent des nombreuses activités proposées pour contribuer à l’animation de la vie sociale francophone.

Un bureau d’accueil a été créé pour renseigner les compatriotes sur tous les aspects de la vie pratique au sein de l’IFA. La salle Vera-Cruz, louée par l’UFE a bénéficié d’une aide STAFE pour améliorer la qualité de l’accueil des participants.

Les activités sont parfois ouvertes à tous les francophones, comme j’ai pu le constater à la faveur de l’organisation du loto, qui a réuni 150 personnes.

La nouvelle « bibliothèque pour tous », déménagée au premier étage de la maison Vera-Cruz, propose un espace pour les personnes désirant lire dans un espace reposant et convivial.

J’ai félicité Jean-Claude et Catherine pour leur leadership et manifesté ma profonde reconnaissance aux membres pour l’accueil si chaleureux qu’ils m’ont témoigné. +d’images

Ecolodge

Ultime étape de ce cinquième séjour à Agadir, j’ai choisi la maison d’hôtes Ecolodge & Spa Atlas Kasbah, Premier écolodge au Maroc et en Afrique du Nord.

Fondé par Hélène Tassin-Perrier et Hassan Aboutayeb, un couple franco-marocain tous deux titulaires d’une maîtrise en tourisme durable, cet hébergement de charme et d’écotourisme se trouve au sein d’un patrimoine de l’Unesco, la forêt d’arganiers au cœur des montagnes de l’Atlas, à 5km d’Agadir

Enseignement

Lycée français international (LFIA)

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de retrouver le LFIA qui fait partie du réseau OSUI.

À la faveur de cette visite en compagnie de Catherine Tribouart et de Michel Charbonnier, consul général, nous avons été accueillis par Patrick Lemiere, chef d’établissement.

Depuis mon précédent passage, l’établissement a construit un troisième étage pour améliorer la qualité d’accueil des classes de lycée et la nouvelle salle Équinoxe.

Des projets de développement sont encore envisagés comme un étage supplémentaire pour le bâtiment des classes élémentaires.

Nous avons évoqué la politique des langues liées à l’organisation du BFI (Bac français international) qui peine à séduire sur Agadir.

L’établissement accueille 1348 élèves de la petite section à la terminale. En 2022, le LFIA affichait 100% de réussite au bac pour 80% de mention. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français d’Agadir (IFA) en compagnie de Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire, et de Michel Charbonnier, consul général, qui porte également la casquette de directeur de l’IFA.

J’ai apprécié les nouveaux aménagements depuis mon précédent passage, parmi lesquels le sas d’entrée pour améliorer la sécurité, la prise en compte de l’accessibilité pour les publics à mobilité réduite, la conversion aux exigences environnementales pour le jardin, la médiathèque jeunesse entièrement réaménagée…

Héritier du bâti de l’ancienne école Gauguin, l’IFA bénéficie d’un espace de près de 2 hectares en centre-ville.

Nous avons considéré différentes possibilités de faire évoluer le site pour rénover les salles de cours de langue. +d’images