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Médias – « Nouveau sursaut de l’Europe & Chômeurs séniors » (Public Sénat – 26/04/2024) – Vidéo 10m

Invité par Oriane Mancini dans son émission “Bonjour chez vous !” sur Public Sénat, nous avons évoqué le discours du chef de l’État sur l’Europe, prononcé à la Sorbonne, ce 25 avril. J’ai répondu aux questions suivantes :
. Nous avons entendu le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, est-ce que vous adhérez à sa vision de l’Europe ?
. Emmanuel Macron a parlé d’une initiative commune en matière de défense, qu’elle doit-être cette initiative ? Jusqu’où faut-il aller en matière de défense commune ?
. Le président a vanté le Pacte sur la migration et l’asile qui a été voté il y a quelques jours au Parlement européen, puis il a insisté sur le fait que l’Europe devait retrouver la maîtrise de ses frontières extérieures. Est-ce que ce n’est pas une façon de répondre au Rassemblement national, à quelques semaines des Européennes ?
. Le Pacte sur la migration et l’asile n’est pas suffisant pour vous ?

Par ailleurs, j’ai répondu à la question de Gilles Lalloz sur le dispositif d’indemnisation et d’accompagnement des chômeurs seniors :
. Pour l’exécutif, la proportion des 60-64 ans titulaires d’un poste devra s’élever à 65% à l’horizon 2030, alors qu’elle n’était que de 36 % en 2022. Pensez-vous que cet objectif est réaliste et comment l’atteindre ?

Médias – « Commémoration du génocide contre les Tutsi au Rwanda & Politique migratoire du Royaume-Uni » (Public Sénat – 26/04/2024) – Vidéo 16m

Ce 26 avril, j’ai été accueilli par Oriane Mancini et Alexandre Poussart sur le plateau de l’émission “Bonjour chez vous !” (Public Sénat). Une partie de l’émission était consacrée au Rwanda, où je me suis rendu il y a quelques jours : la commémoration du génocide contre les Tutsi au Rwanda, puis la décision du Royaume-Uni d’expulser les migrants vers ce pays.
J’ai répondu aux questions suivantes :
. Il y a 30 ans, le Rwanda vivait un terrible génocide et se pose la question de la responsabilité de France. Est-ce que Emmanuel Macron aurait dû aller plus loin dans ses déclarations et dire que la France n’a pas voulu arrêter ce génocide ?
. Est-ce que Emmanuel Macron aurait dû venir aux cérémonies des 30 ans du génocide, puisqu’il a reçu une invitation de Paul Kagamé ?
. Y-a-t-il un ressentiment vis-à-vis de la France aujourd’hui au Rwanda ?
. Le Royaume-Uni vient d’adopter une loi pour expulser les demandeurs d’asile vers le Rwanda. Que pensez-vous de cette loi ?
. Vous voulez dire que le Royaume-Uni paye aujourd’hui le Brexit en matière migratoire ?

Médias – « CETA : à l’approche d’un vote crucial, la tension monte au Sénat » (Public Sénat, 15/03/2024)

17 États européens sur 27 ont ratifié le CETA : Allemagne ; Autriche ; Croatie ; Danemark ; Espagne ; Estonie ; Finlande ; Lettonie ; Lituanie ; Luxembourg ; Malte ; Pays-Bas ; Portugal ; République tchèque ; Roumanie, Slovaquie, Suède.

L’avenir de cet accord, ratifié par près des 2/3 des pays européens, peut être menacé sur l’autel des postures politiques et des enjeux politiciens franco-français.

Le groupe Union centriste, présidé par Hervé Marseille, appelle au renvoi en commission pour dresser un bilan « objectif » du CETA.

Le Sénat serait bien inspiré de réengager un travail approfondi en commission, et de revenir à un débat « apaisé ». Il y va de sa crédibilité.

Merc à Guillaume Jacquot d’avoir recueilli mes propos. Lire l’article publié sur Public Sénat : CETA : à l’approche d’un vote crucial, la tension monte au Sénat

Médias – « Situation au Proche-Orient et bilan de la visite d’E. Macron » (Public Sénat – 26 oct. 2023) – Vidéo 7m

Le journaliste Quentin Calmet a souhaité avoir mon sentiment sur la nature des débats qui ont eu lieu au Sénat concernant les événements en Israël et à Gaza, ainsi que sur les propos du Président de la République lors de son déplacement au Proche-Orient.

J’étais intervenu au nom du groupe UC, lors du débat qui a suivi la déclaration du Gouvernement relative à la situation au Proche-Orient, le 24 octobre (compte-rendu).

J’ai donc répondu aux questions suivantes au micro de Public Sénat :

> Ce que nous vivons depuis le 7 octobre c’est une nouvelle étape, vous diriez, qui va marquer profondément l’histoire du Proche-Orient ?

> A propos du débat de mardi qui se tenait au Sénat, il y a une forme d’unanimité ici à la chambre Haute du Parlement : qualification du Hamas, comme une organisation terroriste, la reconnaissance à Israël du droit de se défendre dans le respect des conventions internationales et aussi à l’attention portée aux populations civiles à Gaza. Pas de polémique au Sénat, contrairement à l’Assemblée nationale, vous le reconnaissez ?

> Venons-en à la visite du Chef de l’État. Depuis mardi, il est passé en Israël, en Cisjordanie, en Jordanie, en Égypte. Que dire du bilan de ce déplacement ? C’était une bonne stratégie d’attendre quinze jours ?

> Une coalition internationale pour lutter contre le Hamas proposée par le Chef de l’État : selon son entourage, il s’agirait de créer une nouvelle coalition ou d’étendre au combat contre le Hamas celle qui existe depuis 2014 pour lutter contre le groupe État islamique en Syrie ou en Irak, à laquelle participe la France et les pays arabes. Que pensez-vous de cette proposition ?

Médias – Guerre en Ukraine & Armée française (Public Sénat – 8 déc. 2022 – Vidéo 6’30)

Au lendemain de l’audition marquante du général Bruno Clermont devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ce 8 décembre j’ai répondu aux questions suivantes de Quentin Calmet dans son émission 100% Sénat :

➡️ Est-ce que les attaques aux drones par l’Ukraine sur le sol russe peuvent redistribuer les cartes, selon vous ?

➡️ Est-ce que la réponse de la Russie peut être encore pire ?

➡️ Vous pensez que cela doit rester une ligne rouge le fait que l’Ukraine n’utilise pas les armes livrées par l’occident pour se défendre en Crimée ou sur le territoire russe, ce qui pourrait envenimer la situation vis-à-vis de l’Otan ?

➡️ Le général Clermont a fait un bilan très sévère de l’armée russe, minée par la violence la corruption et le manque d’entrainement. C’est l’un des enseignements de cette guerre ?

➡️ Par miroir, cela nous renvoie l’image d’une armée ukrainienne qui dispose de moyens limités (…) Vous avez rencontré le porte-parole du président Zelensky en octobre dernier, vous louez ce courage des Ukrainiens ?

➡️ Le général Clermont a dit qu’il y avait des manques dans l’armée française qui étaient criants (…) On est très loin du compte pour une guerre de haute intensité. Un constat alarmant. Est-ce que vous le croyez à la veille d’une nouvelle loi de programmation militaire ?

Médias – Ukraine : l’appel du gouvernement à la négociation (Public Sénat – 27 oct 2022 – Vidéo 6’50)

Le 26 octobre, devant les sénateurs, Élisabeth Borne a rappelé le soutien de la France au peuple ukrainien et a dénoncé les exactions commises par les forces russes. La Première ministre a aussi évoqué les pistes de résolution du conflit par la diplomatie et le maintien des échanges avec la Russie.

Va-t-il falloir négocier avec le Kremlin pour mettre fin à la guerre ? Que penser du fonds spécial de 100M€ permettant à l’Ukraine d’acheter des armes auprès d’industriels français ? Quelle analyse peut-on tirer de l’augmentation prévue pour le budget des Armées (+3 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 6% des crédits par rapport à 2022) ?

Retrouvez l’ensemble des questions posées par Tâm Tran Huy, Public Sénat, ainsi que mes réponses dans la vidéo ci-dessous.

Médias – « Funérailles d’Elizabeth II » (Public Sénat – 20 sept. 2022 – Vidéo 1’50)

La veille de mon intervention sur le plateau de Public Sénat, invité d’Oriane Mancini, le monde avait les yeux fixés sur les funérailles de la reine Élisabeth II. Nous sommes revenus sur cet événement planétaire.

Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un volume immense qui se referme. Nous avons la sensation d’entrer dans une vraie nouvelle période. C’est le siècle dernier qui se referme définitivement.

Médias – “Une délégation de sénateurs en déplacement à Taïwan” (Public Sénat – 8 sept. 2022)

La France souhaite le statu quo dans le détroit de Taïwan.

Il est normal que des parlementaires aillent à Taïwan avec qui nous avons des relations culturelles, économiques et éducatives.

La France a une vraie relation avec l’Ile.

Découvrez mon interview réalisée par Louis Mollier-Sabet (Public Sénat)

Extrait : “Une délégation de cinq sénateurs, dont Olivier Cadic (UC) est actuellement en visite à Taïwan. Un déplacement programmé de longue date pour l’ouverture d’un lycée français, qui se situe dans la lignée de la diplomatie parlementaire menée par le Sénat, mais qui prend une autre dimension avec le regain des tensions avec la Chine cet été, qui considère ces visites comme une provocation”.

Lire la suite : Une délégation de sénateurs en déplacement à Taïwan

Médias – PLFR 2022 – Redevance audiovisuelle – Public Sénat

Lors des débats sur le PLFR 2022, Public Sénat s’est fait l’écho de mon intervention dans l’hémicycle :

(Extrait) … S’il y a une chose sur laquelle les sénateurs se sont entendus cette nuit, c’est bien le caractère obsolète de la redevance audiovisuelle. Impôt injuste, aveugle et fondé sur la seule détention d’un téléviseur, la redevance est une taxe « que les Français ne regretteront pas » selon le centriste, Olivier Cadic.

Lire l’article intitulé : Audiovisuel public : le Sénat entérine la fin de la redevance

Public Sénat – Interview – Nouveau gouvernement (vidéo 5’45)

Ce 24 mai, dans l’émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat), j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini concernant la formation du nouveau gouvernement.

➡️ Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
“C’est un choix qui m’a réjoui. Elle a merveilleusement travaillé lorsqu’on était dans la dernière ligne droite du Brexit”.
“Avoir une diplomate aussi chevronnée pour une situation aussi difficile que nous connaissons aujourd’hui, est un choix que j’ai trouvé aussi intelligent que pertinent”.
“Jean-Yves Le Drian a fait un travail fantastique pendant cinq ans”.

➡️ Position des Centristes
“Il faut accompagner le Président de la République, en restant indépendants. En ce qui me concerne, la ligne présentée par Bruno Retailleau est absolument incompatible avec les valeurs que nous défendons en matière européenne et économique”.

Public Sénat – Interview – Ukraine (vidéo 9’30)

“Il est important que dans l’Union européenne, on comprenne que le futur des Ukrainiens c’est la démocratie, c’est l’Europe, ce n’est pas le système totalitaire que propose M. Poutine.”

“Il faut se préparer à la guerre en souhaitant de pas entrer directement dans le conflit, mais il va falloir revoir nos équilibres en termes de budget des Armées.”

“Accueillir les réfugiés avec dignité nécessite d’avoir une vision internationale et de travailler de façon coordonnée.”

Ce 24 mai, dans l’émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat), j’ai apporté mon témoignage sur mon déplacement en Ukraine et répondu aux questions Oriane Mancini sur l’Ukraine, après 90 jours de guerre.

Public Sénat – Interview – “La réunification de l’Irlande se fera, c’est le sens de l’Histoire” (vidéo 5’40)

Ce 24 mai, j’ai été l’invité de Oriane Mancini dans son émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat). J’ai partagé mes réflexions sur les conséquences de la victoire du Sinn Fein en Irlande du nord.

Public Sénat : “Présidentielle : entre Pécresse, Macron ou… personne, les sénateurs centristes (très) partagés”

Article de François Vignal, paru de 21 février 2022 sur Public Sénat.

EXTRAIT : « J’ai du mal à m’y retrouver à titre personnel ». Le sénateur UDI Olivier Cadic ne s’en cache pas. Son parti à beau soutenir officiellement la candidate LR, la campagne de Valérie Pécresse ne lui convient pas. Alors il regarde de l’autre côté. « Je me sens libre et indépendant », lance le sénateur des Français établis hors de France, qui se dit « marqué par le Brexit ». « Il y a une question de responsabilité pour bien faire comprendre à tout le monde qu’un accident peut toujours arriver. En conséquence, j’ai regardé qui me paraissait le mieux placé pour la suite, et je pense que le président de la République donne aujourd’hui de sérieux gages pour la France », annonce à publicsenat.fr Olivier Cadic.

« Dès le début, j’avais dit qu’il y avait un problème de positionnement » avec Valérie Pécresse, explique le sénateur. « L’UDI allait soutenir une candidate qui était sur des positions très dures, qui parle de Karcher. Ce n’est pas du tout notre ADN. C’est très éloigné des valeurs fondatrices de l’UDI, avec Jean-Louis Borloo », ajoute Olivier Cadic, « parler de Kärcher, ça banalise les idées d’extrême droite », bien que l’expression vienne de Nicolas Sarkozy. Il ajoute : « Au sein de l’UDI, il n’y a pas de consensus. Il n’y a pas eu de débat avant sur le soutien à Pécresse. Tout était organisé pour arriver à ce résultat-là ».

Quand la candidate reprend les termes de « grand remplacement » et « Français de papier », lors de son meeting au Zénith de Paris, ça ne fait que confirmer ses doutes : « C’est la dérive. C’est tout ce qu’on combat normalement ». Et « d’autres s’interrogent comme moi ».

Au groupe de l’Union centriste, « il n’y a clairement pas de consensus sur la ligne Pécresse », soutient Olivier Cadic.

Lire l’article “Présidentielle : entre Pécresse, Macron ou… personne, les sénateurs centristes (très) partagés”

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°159 – 10 février 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°159 – 10 février 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Passe vaccinal et Français de l’étranger : ce qui change en février.
. Prise en charge des frais médicaux en France : retour du délai de carence.
. Qui peut bénéficier d’une carte vitale ?
. Amélioration des services publics pour les Français de l’étranger.
. 1.614.772…
. Les parents d’élèves veillent.
. Les Républicains lancent les comités de soutien pour Valérie Pecresse à l’étranger.
. Point sur les signatures accordées par les élus des Français de l’étranger.

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Florence OGUTGEN, Présidente du Conseil consulaire de Turquie (le rôle de conseiller des Français de l’étranger pendant la crise du Covid).
. Marie-José CARON, conseillère des Français de l’étranger pour le Danemark (annonce de la signature de la convention fiscale entre la France et le Danemark).
. Benoit MAYRAND, conseiller des Français de Roumanie et de Moldavie, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger et Vice-Président de la Commission des Finances
(conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Audition de Florence PARLY sur la situation au Mali.
. Droit de séjour des Européens au Royaume-Uni.
. Cyberingérence.
. Paix au Moyen-Orient.
. Déplacement au PANAMA.

FRANCE
Actualités : Politique / Parlement / Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°158

Cyberingérence, Viginum, Contre-attaques – Public Sénat – Vidéo (6’10)

Publié par Public Sénat sur Twitter :

Cyberingérence : « Face aux puissances étrangères, les démocraties doivent contre-attaquer (..) Il faut mettre en route une politique offensive, qui s’adresse directement aux populations de ces pays là, pour leur dire qu’une autre réalité est possible » @OlivierCadic #SensPublic

Viginum est un service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères opérationnel depuis le 15 octobre 2021

L’émission Sens Public du 8 février 2022 sur Public Sénat était consacrée à la lutte contre les influences numériques étrangères.

Taïwan – « Taïwan n’est pas seul », insiste le sénateur Olivier Cadic, de retour d’une visite officielle (Public Sénat)

Par Guillaume Jacquot, Public Sénat, article publié le 12 oct. 2021 >

Quatre membres du groupe d’amitié France-Taïwan du Sénat se sont rendus sur l’île du 6 au 10 octobre. Le déplacement intervient dans un contexte de tensions avec la Chine, qui voit depuis plusieurs mois d’un très mauvais œil cette initiative.

Ce n’est pas la première fois qu’un groupe de parlementaires français était reçu à Taïwan. La visite de quatre sénateurs français du 6 au 10 octobre sur l’île qui se présente comme la « République de Chine », est loin d’être passé inaperçue. Le regain de tensions depuis plusieurs mois avec Pékin, qui défend le concept d’une seule Chine et plaide pour une réunification, n’y est pas étranger. En mars, l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris avait fait pression sur le groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan, désapprouvant cette prise de contact officielle (relire notre article).

Qu’importe, la délégation conduite par le sénateur (LREM) Alain Richard, ancien ministre de la Défense sous Lionel Jospin, a décidé de maintenir le déplacement, déjà reporté pour cause de crise sanitaire, et s’est envolée le 5 octobre pour quatre jours de rencontres, placées sous le signe de la coopération et de développement mutuel. Max Brisson (LR), Olivier Cadic (Union centriste) Else Joseph (LR) l’accompagnaient.

« Le message, c’est que Taïwan n’est pas seul et que toutes les démocraties s’intéressent au sort de Taïwan », résume Olivier Cadic, l’un des sénateurs représentant les Français établis hors de France. Officiellement, comme la très grande majorité des Etats à l’ONU, la France ne reconnaît que la République populaire de Chine. De par sa situation et son histoire, l’île de Taïwan a pourtant quelques particularités. Le Sénat l’a rappelé en mai, en adoptant une résolution demandant au gouvernement de favoriser la participation de l’île à plusieurs organisations internationales (relire notre article) comme l’OMS.

« L’agression est permanente »

La délégation sénatoriale a été accueillie par plusieurs représentants officiels de Taïwan, au plus niveau, la présidente Tsai Ing-wen en tête. « Je me réjouis de vous rencontrer et de travailler ensemble pour renforcer les liens entre Taïwan et la France », a-t-elle notamment déclaré. Cette figure du Parti démocratique progressiste (PDP), qui rejette le principe de l’unité d’une seule et même Chine, a été réélue pour un nouveau mandat en janvier 2020. Son arrivée au pouvoir a distendu les liens avec Pékin, qui refuse toute idée d’indépendance de ce territoire.

Dès le 4 octobre, un évènement a planté le décor géopolitique. Taïwan a fait état d’une incursion record de 56 avions chinois dans sa zone de défense aérienne, portant à 600 le nombre observé depuis le début de l’année. « C’est une partie du problème. Il y a aussi des milliers de cyberattaques au quotidien. L’agression est permanente, c’est ce qu’on a constaté en allant sur place », commente Olivier Cadic.

Pékin s’est montrée irritée par un mot prononcé durant le séjour des Français. Après avoir reçu une médaille d’honneur des mains de la présidente Tsai Ing-wen, le sénateur Alain Richard a salué l’action du bureau de représentation de Taïwan à Paris, qui fait « un très bon travail dans la représentation de votre pays ». « Pays », le mot n’est pas passé auprès des autorités chinoises. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères l’a fait savoir le lendemain, au cours d’une conférence de presse. « Appeler Taïwan un pays, qui viole outrageusement le consensus de la communauté internationale, France comprise », a réagi Zhao Lijian, condamnant fermement la déclaration. Le porte-parole a par ailleurs accusé le sénateur d’avoir agi « par intérêt personnel afin de compromettre les relations entre la Chine et la France ». Lors d’une conférence de presse, Alain Richard assure avoir simplement employé une « expression géographique » et non politique.

La précédente visite de sénateurs à Taïwan remontait à 2018.

Source Public Sénat : “Taïwan n’est pas seul”, insiste le sénateur Olivier Cadic, de retour d’une visite officielle (12/12/2021)

Crise des sous-marins : la France doit-elle quitter l’OTAN ? – Public Sénat – Vidéo (40′)

L’annulation par l’Australie d’une commande de 12 sous-marins français au profit d’un partenariat de sécurité avec les États-Unis a suscité beaucoup de remous diplomatiques.

J’ai été invité par Thomas Hugues dans son émission SensPublic (Public Sénat) en qualité de vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, pour débattre de cette crise inédite et de l’intérêt de demeurer dans l’OTAN.

Retrouvez mes interventions en vidéo :
1️⃣ Notre diplomatie et nos services de renseignement ont-ils été à la hauteur des enjeux ? (11’24)
2️⃣ Faut-il inventer une voie diplomatique face à la Chine ? (20’09)
3️⃣ Vers une Europe de la Défense ? (34’57)

Participants :
➡ Nicole Bacharan : Politologue, spécialiste des relations franco-américaines.
➡ Matthieu Croissandeau : Éditorialiste Public Sénat
➡ Christian Makarian: Journaliste, spécialiste des relations internationales.
➡ Sylvie Matelly : Économiste, directrice adjointe de l’IRIS.

En France comme au Royaume-Uni, “les décisions sont prises d’en haut, sans aucune logique”, souligne Olivier Cadic (Public Sénat)

Toutes les personnes qui passent par la France avant de se rendre au Royaume-Uni devront rester isolées dix jours. Elodie Hervé de Public Sénat m’a interrogé sur ces nouvelles mesures restrictives.

Extrait :

Une décision d’autant plus incompréhensible pour le centriste Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, qu’aucun autre pays de l’Union européenne n’est concerné. Dès lundi 2 août, même vaccinées, les personnes qui (re) viendront de France devront donc se soumettre à un isolement total et présenter deux tests négatifs, l’un le deuxième jour, l’autre le huitième jour. Interview avec ce sénateur qui vit à Londres, la moitié du temps.

Vous comprenez ces mesures ?

“C’est une mesure incohérente que je ne comprends pas. Quand je rentre en Angleterre, chez moi, il faut que je m’isole pendant dix jours même si j’ai un test PCR négatif et que j’ai fait mes deux vaccins. Pour sortir de cet isolement, je dois faire deux tests à mes frais, ce qui coûte une centaine d’euros. Est-ce une décision sanitaire ou politique ? Je l’ignore. Mais encore une fois, quelle est la logique quand vous êtes totalement vacciné et que votre test PCR est négatif ?”

Une personne vaccinée peut transmettre le covid… Ne pensez-vous pas que le Royaume-Uni tente de limiter les cas positifs sur son sol ?

Dans ce cas pourquoi la France serait-elle le seul pays concerné par cette mesure ? Encore une fois, c’est incohérent. Je ne reconnais plus le Royaume-Uni, aujourd’hui. Quand je m’y suis installé en 1997, c’était le pays le plus ouvert que je connaissais. Maintenant, il est l’un des plus fermés d’Europe. Des difficultés sur place apparaissent, les rayons commencent à être vides, les petits transporteurs ont abandonné parce qu’ils ont peur d’être bloqués en Angleterre mais aussi à cause de nouvelles difficultés réglementaires…

Là, vous parlez du Brexit.
Oui tout à fait, et le covid n’a fait qu’aggraver les choses… Lire la suite de l’entretien paru dans Public Sénat le 31 juillet

INFOLETTRE n°149 – 29 juin 2021 – Édito : Cocori… couac ! (vaccination) // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Covid > Vaccination des Français de l’étranger (Public Sénat, Canard Enchainé, Question écrite) – Facilités > L’identité numérique de La Poste – Francophonie > Lexia : dictionnaire franco-islandais // CYBERSÉCURITÉ > Paris Cyber Week 2021 // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Australie ; Égypte ; Nouvelle-Zélande ; Oman ; Qatar ; Serbie

Lire : l’INFOLETTRE n°149 – 29 juin 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°149

Cocori… couac !

Sur le front de la vaccination des Français de l’étranger, le lien de confiance entre le gouvernement et les nouveaux élus de terrain est déjà passablement abîmé. Certes, dans le cocon de l’Union européenne tout s’engage bien, mais dans “le reste du monde” c’est l’incompréhension.

Les messages des conseillers des Français de l’étranger pleuvent de tous les continents depuis l’annonce du gouvernement qui assimile les personnes ayant reçu un vaccin non reconnu par l’autorité médicale européenne aux personnes non vaccinées !

À l’approche de l’été, l’impatience atteint un nouveau palier.

Ce n’est pas faute d’avoir prévenu le gouvernement. Le 4 mars dernier, lors d’une réunion entre parlementaires, j’ai demandé au secrétaire d’État aux Français de l’étranger : quand pourront-être vaccinés les Français de l’étranger, avec quel vaccin et par qui ? Et aussi : quid des pays où seuls des vaccins non-homologués en France sont disponibles ?

Mi-avril, mon collègue Robert-Denis del Picchia s’en était ouvert directement au Président de la République.

Depuis, régulièrement, j’interroge et interpelle le gouvernement, mais l’information de la représentation nationale n’est toujours pas satisfaisante.

Quelques données remontent toutefois du terrain grâce aux conseillers des Français de l’étranger. Ici ou là, on vaccine le personnel des ambassades ou bien les plus de 55 ans.

On avance par sauts de puce, au point de froisser l’éthique du médecin-chef français d’un centre médico-social en Afrique, financé pour moitié par les Européens. Celui-ci n’avait reçu que 200 doses avec instruction expresse d’exclure tous les moins de 55 ans et tous les ressortissants autres que Français…Visuel HL125

Que répondre à ce professeur des Écoles en Colombie qui rappelle que les personnels résidents et expatriés ne peuvent prétendre à aucune vaccination, car ils n’ont pas droit à la couverture sociale locale ? Que dire à ces milliers de Français déjà protégés par un vaccin russe ou chinois mais qui, considérés comme non-vaccinés quand ils rentrent en France, restent soumis à des restrictions sanitaires dissuasives et discriminantes ?!

La stratégie vaccinale du gouvernement est l’illustration même d’un exercice vertical du pouvoir qui contourne les parlementaires, dont la mission institutionnelle de contrôle de l’action du gouvernement est compliquée à l’extrême.

… Le Quai d’Orsay va-t-il enfin sortir du Quai des brumes, se demandait le Canard Enchaîné en commentant ma question d’actualité au gouvernement du 9 juin dernier sur le point crucial de la vaccination de nos compatriotes hors de France ?

En pleine campagne consulaire, le secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger vantait sa politique en livrant en personne les premières doses de vaccins à Djibouti et Madagascar. Les élections consulaires passées, place à la déception. Cocori…couac !

Pour éviter le débat, seuls les élus consulaires LREM ont cette fois été conviés à faire le point avec le secrétaire d’État (Bulletin quotidien du 24 juin 2021).

On peut le regretter : l’état d’urgence sanitaire impose une information renforcée. Chacun attend du gouvernement de la lisibilité à sa politique de vaccination pour favoriser la mobilité des Français de l’étranger. Découvrir l’InfoLettre n°149

Covid-19 – Contre la suspension des vols entre le Brésil et la France – Vidéo (17’30)

Démagogique, précipitée et irréfléchie, c’est ainsi que je juge l’annonce du gouvernement de suspendre nos liaisons aériennes avec le Brésil.

Elle a été annoncée par le Premier ministre en réponse à la demande exercée par le président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale.

C’est une mesure qui va concerner spécifiquement les Français du Brésil. On parle d’un flux d’une cinquantaine de personnes par jour qui sont déjà soumises aux tests PCR et aux mesures d’isolement !

De plus, Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, avait déclaré ce week-end qu’on ne pouvait pas aller à l’encontre de l’avis du Conseil d’État qui a rappelé que les ressortissants Français étaient toujours libres de rentrer chez eux.

C’est le point que j’ai défendu face à mon collègue, Alain Milon, sénateur LR du Vaucluse, dans l’émission présentée par Alexandre Poussart sur Public Sénat, le 14 avril.

Je me suis fait ainsi l’écho du mécontentement des conseillers des Français du Brésil qui se sentent forcément stigmatisés : Marie Godefroy et Alain Raisson, élus à Rio ; Anne-Marie Ballande-Romanelli et François Cessieux, élus à Sao Paulo.

Faut-il rappeler que la France, à travers la Guyane, partage sa plus grande frontière terrestre avec le Brésil. Alors faut-il la verrouiller et comment ?

Le sénateur LR, lui, souhaite étendre la mesure d’interdiction de vol vers la France à tous les pays d’Amérique latine.

Il serait temps que la crise sanitaire donne lieu à des débats posés et réfléchis au parlement pour parvenir à des mesures de consensus, plutôt qu’à cette succession d’effets d’annonce brusques et bâclés.