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Sénat – Réunion des chefs de poste consulaire

Soirée du 14 janvier

Chaque année, à la faveur des Journées du réseau consulaire, j’invite au  Sénat, les consuls qui m’ont accueilli dans leur poste durant l’année passée.

C’est l’opportunité de les remercier pour leur accueil et de bénéficier de leurs observations sur mon passage. Un retour d’expérience précieux qui me permet d’améliorer le contenu de mes déplacements futurs. 

À l’image de ce que je fais avec les conseillers des Français de l’étranger, mon travail se nourrit également des commentaires et suggestions des consuls qui témoignent de la réalité du terrain.

Lors des deux soirées du 13 et du 14 janvier mettant à l’honneur nos consuls généraux, organisées en coordination avec Olivia Richard, sénatrice des Français établis hors de France, il a émané de l’ensemble de leurs propos un investissement sans faille dans leur mission, et aussi un profond attachement à « la Maison ».

Nous sommes d’emblée revenus sur l’amendement visant à fiscaliser les indemnités de résidence à l’étranger, d’abord voté puis rejeté après une levée de boucliers, lors des débats budgétaires de novembre. Saluant « la sagesse du Sénat », nos consuls ont vu dans cette affaire une nouvelle preuve de la caricature dont font l’objet les agents diplomatiques, supposés avoir une vie dorée à l’étranger.

En qualité de parlementaire, j’ai expliqué que cet épisode avait révélé à quel point il est pernicieux de travailler en silos : Bercy ne parle pas au ministère des Affaires étrangères, les rapporteurs de la commission finances du Sénat n’ont pas échangé avec la commission des Affaires étrangères et, enfin, les collègues d’un même groupe politique ne se sont pas parlés entre-eux.

A l’arrivée, tout le monde tombe des nues et l’action produite crée un embarras général. C’est le constat que j’avais fait à Delhi, en compagnie du consul Philip Espi et des agents de la section consulaire, au lendemain du vote de l’amendement au Sénat.

A l’heure précise où les débats budgétaires reprennent toute leur vigueur au Sénat, j’ai rappelé que mon objectif est, chaque fois, de préciser que les consulats ne peuvent être abordés uniquement comme un poste de dépenses en omettant de mentionner les revenus qu’ils génèrent.

Une participante a illustré son propos en se référant à sa précédente activité dans le secteur privé : « aujourd’hui, en tant que chef de section consulaire, j’ai un esprit TPE, avec des indicateurs et des recettes ».

Comme pour des enchères, j’ai sondé les consuls pour connaître leurs recettes visas. Les réponses ont alors fusé, les millions d’euros se sont accumulés.

Soirée du 13 janvier

Afin que le service à nos compatriotes soit toujours plus performant, certains ont pointé la nécessité de préserver les tournées consulaires, en termes de moyens, surtout dans certaines zones de compétence.

Autre point d’amélioration souhaité : une gestion des demandes de vacations plus dynamique afin de s’adapter aux variations d’activité, sous peine qu’elles arrivent trop tardivement.

Autre motif de satisfaction, l’impact de France consulaire, jugé très positif, car il allège la pression sur les consulats liés aux appels téléphoniques. Grace au volontarisme de Pauline Carmona, directrice des Français de l’étranger, des solutions ont été trouvées pour accélérer son développement. Il sera étendu au monde entier d’ici à fin 2025. Cependant, la conversation nécessairement en français peut exclure 2/3 des appels dans certains pays.

Elisabeth Tesson (Colombo) m’a confié que l’Intelligence artificielle pourrait nous permettre de devancer l’appel et d’inciter nos compatriotes à renouveler leur enregistrement ou leur demande de passeport avant l’échéance. Comme elle, je pense que l’administration performante du futur sera pro-active.

Merci aux 24 participants d’avoir répondu à mon invitation – Soirées du 13 et 14 janvier 2025 :

Laurent ALBERTI – Suisse, Zurich
Éric AMBLARD – Liban, Beyrouth
Stéphane BAUMGARTH – Maroc, Marrakech
Claude BLEVIN – Algérie, Oran
Florian CARDINAUX – États-Unis, San Francisco
Bruno CLERC – Algérie, Alger
Philip ESPI – Inde, New Delhi
Nadia FANTON – Turquie, Istanbul
Paule IGNATIO – Australie, Melbourne
Jean-Luc LAVAUD – Grèce, Thessalonique
Clément LECLERC – Suisse, Genève
Jean-Charles LEDOT – Cameroun, Douala
Christine LEON – Burundi, Bujumbura
Samer MELKI – Royaume-Uni, Londres
Mehmet MEYDAN – Serbie, Belgrade
Nathalie NODE – Sénégal, Dakar
Stéphane PAILLER – Ecosse, Édimbourg
Vincent PERRIN – Mexique, Mexico
Olivier RAMADOUR – Maroc, Rabat
Brice SARDAIN – Pérou, Lima
Jean-Marc SERE-CHARLET – Inde, Bombay
Agnès SILVA – Arabie Saoudite, Ryad
Yannick TAGAND – États-Unis, Chicago
Elisabeth TESSON – Sri Lanka, Colombo

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24-25 sept. 2024)

Le Brexit a encore frappé. Du fait de la sortie de l’UE, le Labour peut désormais envisager d’assujettir, à la TVA, les frais de scolarité des écoles indépendantes du Royaume-Uni.

Aussi Amelie Mallet, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord et conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni, m’a organisé une succession de rencontres sur Londres avec les acteurs de la communauté éducative.

Enseignement

Parents d’élèves

La mesure du Labour qui ferait gonfler de 20% la somme à acquitter, pourrait s’appliquer à nos écoles bilingues françaises et entrer en vigueur dès le mois de janvier 2025, au cours de l’année scolaire.

Les parents d’élèves ne s’attendaient pas à cette accélération dans la mise en œuvre de cette promesse électorale du Labour.

Première séquence, un entretien avec les représentants des parents des trois plus importants établissements du réseau en nombre d’élèves :

Nathalie Fize (APL – Charles de Gaulle) ; Salima Arnold et Christine Dufourcq-Brana (APLIL – Winston Churchill) ; Craig Duffy (APC – CFBL)

Lors de la discussion, trois priorités d’actions nous sont apparues pour alimenter les entretiens à suivre :
▶️ Sensibiliser le consul général pour ajuster l’enveloppe des bourses en conséquence ;
▶️ Inciter la proviseure du lycée Charles de Gaulle à faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement ;
▶️ Engager une action auprès des charities pour accompagner les familles en difficulté financière liée à cette surcharge.

Consulat

Visite du consulat pour une deuxième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, consacrée aux conséquences de l’assujettissement à la TVA des frais de scolarité des écoles indépendantes.

À la faveur de notre rencontre avec Samer Melki, consul général de France à Londres, nous avons également échangé avec Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe, et Anissia Morel, conseillère culturelle, toutes deux arrivées à Londres à la rentrée de septembre.

Dans le prolongement de notre rencontre avec les parents d’élèves, nous avons souligné qu’il apparaissait incongru de tenir la seconde commission consulaire des Bourses le 21/10/2024, soit quelques jours avant de connaître la décision du gouvernement britannique, et pendant les vacances scolaires.

En ajoutant une TVA de 20% aux frais de scolarité, il n’y aura plus de boursier à 100%, car le montant de la bourse accordé est annexé à la quotité. Ce changement va bouleverser tous les équilibres. Avec Amelie Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni, nous avons plaidé pour une revue en conséquence de l’enveloppe globale des bourses. Nous remercions le consul général d’avoir pris en compte nos demandes et partagé nos espoirs que Paris nous entende.

Des discussions diplomatiques sont en cours afin que les spécificités de notre réseau soient prises en compte pour bénéficier d’un statut dérogatoire.

Le Brexit continue à véhiculer son lot de difficultés qui a affecté le dispositif des Volontaires internationaux en entreprises (VIE), en limitant la durée à un an et en aggravant son coût. De 1000 VIE au Royaume-Uni en 2020, on en compte désormais moins de 200.

Ce qui fonctionne à plein, ce sont les naturalisations de Britanniques. Le consul fait des cérémonies toutes les deux semaines en accueillant les familles et limite à 20 naturalisations par séance.

Le nombre record de 140 000 visas délivrés en 2023, pourrait être dépassé en 2024, puisque le consulat en avait délivré 105 000 au 31/08/24.
Le consul général a noté une légère augmentation du nombre de compatriotes enregistrés au consulat (140 000). Il pense pouvoir dépasser les 150 000 inscrits en allant hors les murs du consulat pour recueillir les inscriptions. +d’images

Lycée français – Charles de Gaulle (LFCDG)

Troisième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, un entretien avec Catherine Bellus-Ferreira, proviseur du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Comme l’APL, la proviseur a rédigé un courrier pour alerter le gouvernement britannique sur les conséquences néfastes d’un assujettissement à la TVA de 20% des frais d’écolage.

Le statut d’établissement en gestion directe par l’AEFE ne permet pas aux avocats d’être aussi affirmatifs sur les conséquences légales de cette perspective à la différence des établissements partenaires, qui sont de droit britannique.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour augmenter les frais de scolarité du LFCG afin de prendre en compte la décision britannique. Ils ont été présentés à la directrice de l’AEFE qui est décisionnaire en dernier ressort.

Afin de répondre au souhait de faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement, Catherine Bellus-Ferreira précise que l’assiette pour récupérer la TVA sera plus réduite que prévu.

La décision devra intervenir très vite, car le délai entre le 30/10/24 annonçant les modalités de la mesure et le 1/1/25, date de mise en application, est extrêmement réduit. Cela rendra la mesure gouvernementale brutale.

Compte tenu des effectifs importants de 3450 élèves et du très faible nombre de boursiers au LFCG, la proviseur anticipe que cela sera moins douloureux pour eux que pour les autres établissements du réseau.

La proviseur s’attend à une prochaine inspection de l’Offsted destinée à évaluer le résultat des efforts accomplis pour respecter les règles britanniques en matière de prévention des risques et de protection des élèves.

Nous nous sommes réjouis d’apprendre que le travail accompli a été bénéfique et qu’il a modifié la culture de l’établissement pour qu’il soit conforme aux attentes du ministère de l’éducation britannique.

Merci à Catherine Bellus-Ferreira pour son écoute. +d’images

Lycée international Winston Churchill – CFBL

Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill, David Gassian, proviseur, Laurence Ladecky, DAF du collège français bilingue de Londres (CFBL), et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Mireille regrette que la consultation des écoles sur la mesure de la TVA se soit passée du 29/7 au 15/09 pendant la fermeture des écoles.

Les organisations professionnelles réunissant les écoles indépendantes sont très pessimistes sur les conséquences de l’assujettissement des frais de scolarité à la TVA. Un tiers d’entre elles pourraient être lourdement impactées.

Lors de cette rentrée, Churchill accueille 800 élèves. Pour sa part, le CFBL en scolarise 696. 95% des élèves de troisième du CFBL entrent en seconde à Churchill. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été à l’initiative du plan École, dont le premier objectif en 2008 était de créer 1500 places dans le réseau à Londres. En effet, le lycée CDG était exsangue et refusait plus de 700 demandes par an.

J’observe qu’il reste des effets à corriger pour équilibrer la situation.

Chaque élève du lycée CDG est subventionné à hauteur de 1500 euros, ce qui est positif puisque cela fait baisser d’autant les frais pour les parents. L’égalité républicaine justifierait que l’aide soit répartie équitablement et accordée à tous les élèves, sans distinction de statut des établissements créés dans le cadre du plan École.

De plus, les écoles partenaires doivent acquitter 2% des frais de scolarité à l’AEFE, une mesure coûteuse pour les parents et à la justification contestée par les deux établissements consultés.

École internationale EIFA

Accueillis par Stéphane Kuhn, directeur, et Nicolas Riond, j’ai eu le plaisir de revoir l’EIFA, une école située en plein cœur de Londres, à proximité d’Oxford Circus.

Le Board a pris la décision l’été dernier de ne pas renouveler le bail du bâtiment du secondaire, dont le montant était très élevé et de réduire sa capacité.

En conséquence, le bâtiment a été adapté pour accueillir leurs 128 élèves de la petite section de maternelle, créée en septembre dernier, jusqu’à la quatrième.

Une décision de gestion très pertinente qui sécurise le futur de l’école.

Le bon rapport de l’Offsted en juin dernier les conforte. Sincères félicitations. +d’images

Diplomatie économique

Frenchfounders

À l’invitation de Christophe Ragot, j’ai participé à la soirée du club Frenchfounders, à l’institut français de Londres.

Christophe m’a fait l’honneur de me permettre de présenter mon parcours d’entrepreneur à ce cercle de créateurs d’entreprises.

J’ai eu l’opportunité de présenter mon action de sénateur sans frontières et une rapide analyse de la situation géopolitique, avant de laisser la parole à Sir John Scarlett, former Chief of the Secret Intelligence Service (MI6).

J’ai ainsi pu suivre avec beaucoup d’intérêt son analyse sur la situation en Ukraine, Moyen-Orient et Indo-Pacifique. Ce décryptage nous a permis de bénéficier d’une perspective éclairée sur les conséquences à long terme de ces conflits.

Merci à Sir John et au club Frenchfounders pour cette belle initiative qui a favorisé des échanges très instructifs avec les participants. +d’images

Médias – “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024)

Merci à Laurence Plouvier qui a recueilli mes observations dans le cadre de la publication d’un hors-série consacré à l’Arabie saoudite par le Medef Paris.

Cet entretien m’a permis d’évoquer la formidable mutation du Royaume que j’ai pu observer en me rendant sept fois sur place depuis le début de mon mandat. En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat, je suis très attaché à l’affermissement de nos relations bilatérales en soulignant les opportunités qui en découlent en termes de prospérité, sécurité et amitié.

Je suis reconnaissant Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah), pour ses informations précises et régulières sur notre communauté.

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

Extrait des pages 28-29 :

” Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! ”

” Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre. “

1) Vous êtes Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat et vous vous êtes rendu plusieurs fois en Arabie-saoudite : comment analysez-vous l’importance de l’évolution du pays dans le cadre de la Vision 2030 ?

Ma première visite dans le Royaume date de février 2015, où j’ai rencontré Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah) qui m’accompagne depuis cette date et me permet de décrypter le fonctionnement et l’évolution de la société saoudienne.

J’ai eu l’opportunité de me rendre sept fois en Arabie saoudite – dont une fois, en 2022, à la tête d’une délégation officielle du groupe d’amitié – et de pouvoir suivre l’évolution de ce projet visionnaire, en passe de transformer en quelques années un « pays de rente » dépendant à 90% des recettes du pétrole en une économie ouverte sur le monde, innovante et diversifiée, créatrice d’emplois et de richesses dans les secteurs les plus porteurs du XXIe siècle : énergies renouvelables, industrie pharmaceutique, défense, tourisme et divertissement, transports intelligents, nouvelles technologies, services à haute valeur ajoutée…

En 2022, la délégation du groupe d’amitié que je présidais a pu apprécier in situ les changements déjà opérés et rencontrer nombre de ses acteurs, que ce soit en visitant les sites historique de Diriyah, capitale du premier royaume saoudien magnifiquement réhabilitée et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et d’Al Ula, trésor archéologique nabatéen situé en plein désert et dont le développement s’appuie sur accord intergouvernemental signé en 2018 entre la France et l’Arabie Saoudite dans le cadre de Vision 2030. Le pavillon de l’Arabie saoudite à l’exposition universelle de Dubaï, où la délégation a été reçue, s’est avéré constituer une fantastique vitrine de la créativité et du dynamisme d’un pays sachant allier la préservation de son patrimoine aux investissements dans les domaines les plus précurseurs.

Les trois entretiens officiels en tête à tête que m’a accordé le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le plus récent s’est tenu le 4 mars 2024, en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi ; ou encore les multiples rencontres avec le ministre d’État des Affaires étrangères Adel Al-Jubeir, avec le vice-ministre des Affaires étrangères, S.E. Walid Al Khuraiji, avec de nombreux éminents représentants de l’assemblée consultative, le Majilis al Shura, m’ont permis de mieux cerner les ambitions régionales et même globales d’un pays en pleine mutation sous l’impulsion du Prince héritier Mohammed ben Salmane.

En six ans, le Royaume a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée, pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

Membre du G20, pays leader de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), initiateur et à l’avant-garde du CCEAG, l’Arabie saoudite est désormais devenue un acteur international incontournable. Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre.

2) Comment le groupe d’amitié France-Pays du Golfe participe-t-il au renforcement des échanges entre nos deux pays ?

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe, qui compte 42 membres de toutes appartenances politiques, s’est reconstitué à la suite du dernier renouvellement sénatorial de septembre 2023, et m’a fait l’honneur de m’accorder à nouveau sa confiance en tant que président pour un nouveau triennat.

Lors du triennat 2020-2023, l’activité du groupe avec l’Arabie saoudite a été particulièrement dense. Ainsi, le groupe s’est entretenu à de nombreuses reprises avec l’ambassadeur du Royaume, S.E. M. Fahad Al Ruwaily. En outre, en 2021, nous avons accueilli une délégation du Conseil de la Shura saoudienne, qui a appelé au renforcement de la coopération entre nos deux pays dans les domaines économique, culturel et universitaire. En 2022, notre groupe a coparrainé, avec le groupe d’amitié France-Israël, un colloque international sur les accords d’Abraham, placé sous le haut patronage du président du Sénat, Gérard Larcher. En 2023, nous avons accueilli, pour la clôture du forum économique Vision Golfe, qui se tenait au ministère de l’économie, l’ambassadeur saoudien, plusieurs de ses homologues du Golfe ainsi que de nombreux intervenants au forum.

3) Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’activités de coopération bilatérale prévues avec les groupes homologues saoudiens ?

En 2024, dans un souci de réciprocité des échanges interparlementaires, nous avons pour projet d’accueillir une délégation du Majilis al Shura, ainsi que le Bureau du Sénat nous y a autorisés fin 2023. Lorsque je me suis rendu en Arabie saoudite en mars dernier, j’ai pu m’en entretenir avec son vice-président, à qui j’ai depuis fait parvenir une invitation officielle en ce sens.

4) Et pour conclure ?

Lorsque Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), m’a présenté en 2021 le projet qui vise à faire de Diriyah, zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, je lui ai dit : « Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! »

En réponse, Jerry, « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018, m’a confié avec un large sourire qu’effectivement, si aux Etats-Unis, on lui reprochait souvent de voir trop grand, ici le Prince héritier l’invitait à toujours penser plus grand.

En revenant en mars 2024 à Diriyah Gate, j’ai admiré une concrétisation de la vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, et j’ai pu marcher dans ses rêves.

Je reprends à mon compte les mots lancés alors à Riyad par le ministre Franck Riester aux entrepreneurs français : « Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux ! »

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24 mai & 18 juin 2024)

Devoir de mémoire

Commémoration de l’Appel du 18 juin

Alors que la guerre est désormais aux portes de l’Europe, l’esprit de résistance du général pour défendre notre liberté doit nous inspirer.

Pour le 84ème anniversaire de l’Appel du 18 juin, comme l’an passé, un soleil radieux illuminait la statue du général de Gaulle, qui fait face aux bureaux qu’il occupait au 4 Carlton Gardens. Jamais les mots prononcés par le général qui rappellent l’exigence de rigueur morale pour défendre les valeurs républicaines ne m’ont paru autant d’actualité.

Depuis sept ans, j’ai participé à cette cérémonie aux côtés d’Alexandre Holroyd, député pour l’Europe du Nord. Suite à la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République, au soir de l’élection européenne du 9 juin dernier, Alexandre a perdu son mandat et choisi de ne pas en briguer un nouveau.

Aussi, étais-je, pour la première fois, le seul parlementaire de la délégation aux côtés de l’ambassadrice Hélène Duchēne, du maire de Westminster, du consul général Samer Melki, et des membres des Forces armées.

L’assistance était composée de Patricia Connell, présidente du conseil consulaire, de nombreux amis représentant les associations qui défendent le devoir de mémoire, des élèves du lycée Charles de Gaulle et du lycée international Winston Churchill et des compatriotes restés fidèles à cette célébration.

Les échanges qui ont suivi m’ont permis de rencontrer Vincent Caure, venu pour la circonstance. Ancien chef de cabinet adjoint du Président de la République, ces deux dernières années, Vincent Caure est désormais candidat à l’élection législative avec le soutien d’Alexandre Holroyd. +d’images

Communauté française

Réunion UFE GB

Comme chaque année, la section britannique de l’UFE, présidée par Carole Rogers, organise son assemblée générale.

Une trentaine de personnes ont participé à la réunion du 24 mai dernier.

À cette occasion, Carole m’a demandé de présenter aux participants les dossiers sur lesquels je travaille au Sénat.

La commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic a rendu ses conclusions la semaine précédente. Très impliqué sur le sujet et de retour d’Amérique latine, j’ai partagé avec les personnes présentes les menaces que ce fléau fait peser sur les sociétés occidentales.

Nous avons évoqué les conséquences du Brexit sur nos vies quotidiennes, les questions liées au retour en France et les formalités qui y sont associées.

Merci à Carole Rogers pour son invitation. +d’images

Européennes : A voté, à Ashford !

Merci aux élus des Français de l’étranger, aux citoyens volontaires et personnels des postes diplomatiques France Consulaire, présents toute la journée, dans les bureaux de vote situés aux quatre coins du monde, pour permettre le bon déroulement du scrutin.

La gare internationale Eurostar d’Ashford fermée depuis le début du Covid a été rouverte spécialement pour permettre aux Français du Kent de voter aux Européennes 2024.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (4 janv. 2024)

Consulat

J’ai débuté l’année 2024 à Londres par la visite du consulat général de France en compagnie de Jean-Charles Ledot, consul général adjoint.

Ce consulat a battu deux records en 2023 : celui du nombre de passeports et celui du nombre de visas délivrés.

Avec 54 600 passeports et carte nationale d’identité, Londres affiche une croissance de 8% en 2023, et concentre plus de 12% de la demande mondiale de ces papiers d’identité.

Concernant les visas, le record précédent datait de 2018 avec 127 000 visas. En 2023, ce nombre s’élève à 148 000 visas. Plus de 90% des visas long séjours concernent les Britanniques. Merci le Brexit.

Le consulat de Londres nous a rapporté près de 14 millions de recettes, en hausse de 40% pour les seuls visas.

La plate-forme de réponses téléphoniques centralisée en France pour les Français de l’étranger est accessible pour les Français du Royaume-Uni depuis le 22 novembre dernier. Les effets se font déjà ressentir puisque sur les 1288 appels reçus sur 5 semaines pour le Royaume-Uni, seuls 9% d’entre-eux ont nécessité un traitement par le consulat.

La fonction standard a pu être supprimée et l’agent concerné peut être affecté au soutien consulaire pour un travail à valeur ajoutée plus satisfaisant.

J’ai visité ensuite les nouvelles installations mises en place pour permettre la récupération des passeports sans rendez-vous. Une autre plus-value pour l’organisation qui augmente l’efficacité du consulat en créant une entrée dédiée à cette fonction ce qui désengorge l’entrée du consulat.

Félicitations à Samer Melki, consul général et à toute l’équipe pour ces magnifiques résultats. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)

Communauté française

Cérémonie d’accueil dans la nationalité

Invité par Samer Melki, consul général à Londres, le 2 novembre, j’ai assisté en compagnie de Nicolas Hatton, conseiller des FDE pour la circonscription de Londres, à la cérémonie d’accueil dans la nationalité.

Après un chaleureux discours de bienvenue dans la nationalité française prononcé par le consul général, j’ai eu l’opportunité d’adresser également quelques mots aux 21 personnes venues chercher leurs dossiers.

Je leur ai indiqué que la binationalité ne signifie pas être moitié l’une, moitié l’autre. C’est être 200%, car les droits et les devoirs ne se partagent pas.

Enfin, les Britanniques, qui avaient quitté l’UE depuis plus de deux ans consécutivement au Brexit, se sont tous esclaffés quand je leur ai montré le drapeau européen en leur lançant “Welcome back!”

Suite à la remise des dossiers et à une Marseillaise entonnée avec ferveur, j’ai profité du moment de convivialité clôturant la cérémonie pour faire connaissance du parcours de ces nouveaux Français qui épousaient la nationalité de leur conjoint.

Qu’ils soient britanniques, ukrainiens, turcs, californiens ou autres … tous disposaient d’un parcours de vie et d’une réflexion propre à enrichir notre nation.

Je ne les oublierai pas. +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la cérémonie d’accueil dans la nationalité, j’ai eu l’opportunité de visiter le consulat général de France à Londres et de saluer tous les agents présents en compagnie de Samer Melki, consul général, et de Nicolas Hatton, conseiller des FDE, et Lucas Grenot, assistant du consul général.

Nous avons eu ensuite une réunion de travail avec les chefs de service pour faire le point sur l’activité intense du consulat.

Le service social m’a rappelé l’importance de financer les Oles pour venir en aide aux personnes désemparées ou aux cas psychologiques et il a souligné la qualité de l’action du dispensaire français.

Les services consulaires vont battre leur nouveau record de délivrance de passeports en 2023 : plus de 46.000 passeports délivrés à fin octobre 2023, tandis que le record de 2022 est de 50.000 sur l’année civile.

De même pour les visas, le record de 2018, 127.000 visas, sera dépassé cette année. On délivrera plus de 140.000 visas en 2023. La recette des visas à Londres est d’un million d’euros pour le seul mois d’octobre !

Si on augmentait les effectifs de 50%, nous ferions croître les revenus de 50% dans les caisses de l’État. Dommage que la France ne fonctionne pas comme une entreprise ! +d’images

Devoir de mémoire

Cérémonie du 11 novembre — Brookwood

Comme chaque année au carré français du cimetière militaire de Brookwood, en compagnie des Français du Royaume-Uni, nous avons célébré le jour anniversaire de l’Armistice et rendu hommage à la mémoire de tous les morts pour la France ainsi qu’aux trois militaires français morts en Irak l’été dernier.

Cette année est marquée par le centenaire de la Flamme du souvenir. Depuis 1923, chaque jour, la flamme est ravivée devant la tombe du soldat inconnu.

Un ciel bleu azur et un soleil radieux se sont invités à la cérémonie à la satisfaction de tous les participants.

Précédé par l’ambassadrice Hélène Duchêne, et le député Alexandre Holroyd pour l’Assemblée nationale, j’ai déposé une gerbe pour le Sénat. Puis, tour à tour, le même hommage a été rendu par le consul général Samer Melki ; le représentant de la fondation de la France Libre ; le président de l’Association des mutilés, anciens combattants et victimes de guerre ; le délégué du Souvenir français ; la présidente de l’association de l’Ordre national du Mérite ; le représentant de la CWGC et les conseillers des Français de l’étranger, Patricia Connell, Amelie Mallet et Rémi Vazeille.

Représentants d’associations, porte-drapeaux, anciens combattants venus en nombre côtoyaient les militaires et les élèves des lycées Charles de Gaulle de Londres et Winston Churchill constituaient un mélange des générations.

Ensemble, nous rappelions que notre nation a un devoir moral envers ses anciens combattants qui ont défendu notre liberté avec bravoure et qu’elle honore ceux qui sont allés jusqu’au sacrifice.

Merci à tous les participants et à tous ceux qui nous ont accompagnés dans cet hommage par la pensée. +d’images

Royal Air Force Club

À l’invitation de Ian Reed, président du groupe du Patrimoine des Forces Alliées, j’ai assisté à la cérémonie au mémorial du Royal Air Force Bomber Command.

Situé dans Green Park à Londres, le mémorial commémore les aviateurs du Royal Air Force Bomber Command pendant la Seconde Guerre mondiale, quelle que soit leur nationalité.

Parmi eux, le Français René Mouchotte fut reconnu comme un pilote de chasse redoutable et un chef exemplaire. Il disparut au-dessus de la Manche, il y a 80 ans, lors d’une mission de protection des bombardiers américains B-17. René Mouchotte est le symbole de la fraternité d’armes entre la Royal Air Force et l’armée de l’air. Il volait dans un spitfire britannique et se battait pour une Europe libre.

Merci au colonel Xavier Rival, attaché de Défense adjoint Air & Espace, qui a partagé avec moi sa passion pour l’histoire de René Mouchotte, qui reste un leader emblématique pour les aviateurs d’aujourd’hui.

Toute ma gratitude également envers le lieutenant-colonel, attaché de Défense Air à l’ambassade du Royaume-Uni en France, pour l’échange très instructif qui témoigne de la solidité de la coopération franco-britannique. Les tableaux qui ornent le Royal Air Force Club, situé à proximité du mémorial, en attestent. +d’images

Vitrine Jean Moulin — Lycée Charles de Gaulle

Brigitte Williams, déléguée de la fondation de la France Libre, poursuit son travail de mémoire avec ténacité et a réuni une très belle assistance, ce 10 novembre 2023, avec le soutien de Catherine Bellus-Ferreira, proviseure du lycée Charles de Gaulle.

J’ai participé à l’inauguration de la vitrine dans l’entrée du lycée Charles de Gaulle dédiée à Jean Moulin, marquant le “80ème Anniversaire du dernier vol de Tangmere, son décès et du Conseil national de la Résistance”, en présence d’Hélène Duchêne, Alexandre Holroyd, député, Samer Melki, consul général, Patricia Connell et Amelie Mallet, conseillères des Français de l’étranger et d’un grand nombre de représentants d’associations françaises.

La mise en valeur de ces photos, textes ou objets recueillis avec patience par Brigitte permettent aux élèves de s’approprier l’histoire de ces résistants qui ont combattu la barbarie, souvent au sacrifice de leur vie.

Pour ceux qui souhaitent plus de détails sur cet événement, je vous recommande de lire l’excellent article de Philomène Dubois. Elle relate avec précision cet événement qui marque un nouveau succès de Brigitte. +d’images

Culte du souvenir

À l’invitation de Thibault Lavergne, vice-président du consistoire de l’Église protestante française de Londres, j’ai assisté à l’office du souvenir, ce dimanche 12 novembre 2023.

Cela m’a permis de rencontrer la nouvelle pasteur Pascale Renaud-Grosbras, qui a succédé à Stéphane Desmarais.

À l’issue du moment de recueillement en mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France, Thibault Lavergne a justement mis à l’honneur la présence de notre porte-drapeau Daniel Steck.

Daniel porte nos couleurs à cette occasion, chaque année, comme il le fait à Brookwood pour le 11 novembre ou à Carlton Garden pour le 18/6. +d’images

Enseignement

Journée Parapluie FLAM

Invité par Sophie Gavrois-Karnavos, présidente du Parapluie FLAM UK, j’ai assisté à la vingtième journée du Parapluie FLAM, en présence de Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger pour l’Écosse et présidente de l’école buissonnière de Glasgow.

J’ai eu le plaisir de retrouver les animateurs engagés du comité du Parapluie FLAM UK et de déguster avec les participants une part de gâteau célébrant le dixième anniversaire de la Fédération.

Les progrès de l’action des dizaines d’associations FLAM du RU, en soutien à l’éducation bilingue des enfants francophones au Royaume-Uni ont été constants depuis la création du plan École en 2008.

Je me suis réjouis que le chèque éducation FLAM, porté depuis mon élection en 2014 et voté au Sénat, ait été mis en œuvre par l’AEFE, l’an dernier, pour aider les familles impactées par la crise Covid.

Le Pass Éducation langue française prévu au budget 2024 du programme 151 (Français de l’étranger) constitue l’aboutissement de cette évolution (lire : Audition de Catherine Colonna – Pass Éducation Langue française).

C’est une orientation que j’ai toujours prônée pour prendre en compte spécifiquement les enfants français scolarisés en dehors du réseau AEFE. Il concernera les écoles FLAM.

Hommage à Joëlle Simpson qui a annoncé son retrait du comité lors de l’AG. Elle a été la seconde présidente du parapluie FLAM UK et a fait partie du comité depuis l’origine.

Oreille attentive de toutes les créatrices d’associations FLAM au Royaume-Uni depuis plus de 20 ans, Joëlle a toujours su les inspirer et les encourager. Le succès du développement du réseau FLAM britannique lui doit énormément. +d’images

Médias – « Pour les nouveaux arrivants, tout a changé ! » (Inspir’ / Medef Paris : HS Royaume-Uni – Nov. 2023)

Merci à Laurence Plouvier qui a recueilli mes observations dans le cadre de la publication d’un hors-série intitulé « France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée », par le Medef Paris.

Cet entretien m’a permis de faire un point de situation post-Brexit sur les Français résidant au Royaume-Uni, de donner quelques conseils à ceux, étudiants ou travailleurs, qui souhaiteraient les rejoindre et, en conclusion, de faire un rappel historique des vagues d’expatriation françaises outre-Manche.

Je suis reconnaissant à Amelie Mallet et Nicolas Hatton, conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, ainsi qu’à notre consul général de France à Londres, Samer Melki, pour m’avoir fourni des informations précises et actualisées.

Lire le hors-série France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée / Medef Paris / Novembre 2023

Extrait des pages 26-28 :

Pour les nouveaux arrivants, tout a changé !

Évalué à 300 000, le nombre de Français présents au Royaume-Uni s’est maintenu depuis la fin de la liberté de circulation et l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration britannique de 2021. Cependant, les « flux » de Français entrant au Royaume-Uni ont baissé dans des proportions considérables, surtout s’agissant des jeunes.

Quel est le nombre de Français au Royaume-Uni et comment celui-ci a-t-il évolué ces dernières années ?

Le nombre de Français présents au Royaume-Uni se situe autour de 300 000. Ce nombre n’est, bien sûr, qu’une estimation, qui se fonde sur le croisement de diverses sources : 145 000 inscrits au Registre, 165 000 français dénombrés lors du recensement britannique de 2021, dont les chiffres ont été affectés pour la période Covid, 250 000 (pre)settled status, auxquels s’ajoutent les binationaux franco-britanniques (environ 10 % du total si l’on extrapole à partir du Registre) et les Français ayant obtenu un visa de travail, d’études, etc.

Ce chiffre approximatif a été relativement stable au cours des dernières années. Il y a peut-être eu un léger tassement lié au Brexit, mais pas d’effondrement du nombre de nos compatriotes présents au Royaume-Uni. Si le « stock » de Français présents au Royaume-Uni s’est maintenu, ce sont en revanche les « flux » de Français entrant au Royaume-Uni qui ont baissé dans des proportions considérables avec la fin de la liberté de circulation et l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration britannique de 2021 (points-based system), avec une diminution encore plus marquée s’agissant des jeunes.

Comment peut-on analyser les conséquences du Brexit sur la situation des étudiants et des travailleurs français au Royaume-Uni ?

Il faut distinguer deux catégories de personnes. D’abord, les personnes qui détiennent un statut d’immigration pre-settled ou settled, soit les ressortissants de l’Union européenne qui étaient déjà « installés » ou « préinstallés » au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020 ayant demandé le statut de résident permanent européen (EU Settlement Scheme) avant le 30 juin 2021. Pour eux, pas de changement. Ainsi, les étudiants français bénéficient des tarifs universitaires équivalents à ceux des citoyens britanniques. Ils ont la possibilité d’effectuer des stages dans la même mesure que leurs camarades britanniques. Les travailleurs français ne sont pas non plus discriminés.

On trouve ensuite les personnes qui ne détiennent pas de statut d’immigration pre-settled ou settled, c’est-à-dire arrivées sur le territoire britannique depuis la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne. Dans ce cas, les étudiants français ne bénéficient plus des tarifs universitaires britanniques. Le programme Erasmus+ s’est arrêté pour le Royaume-Uni, mais les accords franco-britanniques entre établissements hors Erasmus+ se poursuivent. Ils permettent une mobilité ou des études partiellement au Royaume-Uni dans des conditions de reconnaissance et de finançabilité intéressantes mais sans la bourse Erasmus+.

Concernant les travailleurs français, un visa est désormais obligatoire pour exercer une activité rémunérée. Il est accordé sur la base d’un système de points en fonction de priorités recherchées sur le territoire (secteur santé par exemple) ou de critères (montant de salaire, obtention d’une offre d’emploi, âge, niveau d’anglais B1 minimum). Il existe des visas spécifiques pour ceux qui détiennent un diplôme britannique, mais aussi les startuppers, les sportifs par exemple ou les personnes ayant des compétences uniques à faire valoir : chercheurs, scientifiques, spécialistes en ingénierie ou dans le numérique. Ce visa n’est pas obligatoire pour une mobilité de moins de 6 mois.

Entre 6 et 11 mois, un « short-term students » est mis en place pour les étudiants. En ce qui concerne les stages en entreprise, les étudiants français doivent répondre aux critères de sponsorship et de revenu minimum du « Gouvernement Authorized Exchange ».

Quels conseils leur donnez-vous ?

Il est important de bien se renseigner en amont sur les nouvelles conditions d’immigration au Royaume-Uni et les coûts potentiellement engendrés.

Il faut noter que les frais de scolarité internationaux, donc applicables aux étudiants français sans statut d’immigration varient entre 11 400 et 38 000 livres pour le premier cycle (le coût moyen est estimé à environ 22 200 livres par an). Les frais de scolarité internationaux de troisième cycle varient entre 9 000 et 30 000 livres (le coût moyen est estimé à environ 17 109 livres par an).

Quelles sont les tendances dans ces domaines ?

Des discussions sont en cours et devraient aboutir à des accords bilatéraux. En effet, on constate des progrès dans le cadre des voyages scolaires, surtout dans le sens France-UK, avec l’exemption de visa pour les nationalités tierces et l’exemption de la possession d’un passeport français pour les élèves ressortissants de nationalité française.

Au contraire, on note moins de progrès pour les discussions autour du Volontariat international en entreprise (VIE) qui permet aux jeunes de 18 à 28 ans de faire une expérience à l’étranger dans une entreprise française agréée par Business France. Ces jeunes pourraient néanmoins profiter du « Youth Mobility Scheme » au moment et seulement si celui-ci s’étendra aux citoyens européens.

Et pour conclure ?

En conclusion, rappelons que notre histoire avec le Royaume-Uni est avant tout celle de l’intégration réussie des immigrés français. En premier lieu, la révocation de l’Édit de Nantes avait provoqué l’exode des Huguenots. Contraints à l’exil par des lois qui les discriminaient, ils se sont révélés de formidables entrepreneurs et ont participé, entre autres, à la fondation de la banque d’Angleterre. Ensuite, les persécutions politiques de la Révolution française ont conduit de nombreux Français à chercher refuge outre-Manche. Enfin, l’ouverture du tunnel sous la Manche a généré un nouveau flux d’arrivants. J’ai fait partie de cette troisième vague d’immigration. Les entrepreneurs français se sont révélés les dignes successeurs des Huguenots en prenant avantage d’un environnement idéal pour développer leurs affaires. Si la City est devenue la première place financière du monde, elle le doit en partie aux mathématiciens français de cette « génération Eurostar ». Le Brexit marque la fin de cette troisième vague qui appartient désormais à l’Histoire.

Lire le hors-série France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée / Medef Paris / Novembre 2023

En circonscription au Royaume-Uni – Fête nationale – Londres (14 juillet 2023)

La pluie et le temps maussade n’ont pas altéré le plaisir des 1600 invités d’Hélène Duchesne, ambassadeur de France au Royaume-Uni, venus célébrer la fête nationale à la Résidence de France, ce vendredi 14 juillet après-midi, en présence de mes collègues sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et Yan Chantrel, de plusieurs élus des Français de l’étranger, de Samer Melki, consul général, et de Bertrand Buchwalter, conseiller culturel, qui finit sa mission cet été.

Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, avait prolongé son déplacement à Londres pour la circonstance, avant de rejoindre la réception à Bruxelles prévue le soir même. Lors de son discours, la ministre a affirmé que les relations entre le Royaume-Uni et la France se sont considérablement améliorées ces derniers mois.

On pourrait être tenté de le croire puisque c’est Anne-Marie Trevelyan, ministre d’État à l’IndoPacifique, fervente supporter du « Leave » et de l’interdiction des pêcheurs européens à accéder aux eaux britanniques, qui a été invitée à s’adresser à l’auditoire. C’est le moment où j’ai vu ma compagne plonger vers son portable pour répondre d’urgence au transporteur de notre fournisseur espagnol. Il était bloqué à son arrivée avec des marchandises par des formalités de dédouanement à accomplir suite au Brexit.

Après les discours officiels, le chœur des Fauristes a entonné l’hymne britannique, suivi de la Marseillaise et de l’Ode à la joie, hymne européen qui exprime l’idéal de fraternité.

C’est la première fois depuis 2019, que la Résidence a retrouvé une célébration de la fête nationale avec son ambassadeur. Le succès était au rendez-vous.

Comme chaque fois depuis 2006, à l’exception de 2020 pour cause de pandémie, j’ai été très heureux de ce moment d’échange privilégié avec les représentants de notre communauté française présents.

Merci et bravo aux sponsors qui ont permis de concrétiser cet événement et de régaler les participants. Merci à tous et joyeuse fête nationale. +d’images

Sénat – Réunion des chefs de poste consulaire

Ce 28 juin, à l’occasion de la réunion à Paris des consuls généraux et consuls de France, j’ai eu le plaisir d’accueillir pour un moment convivial les chefs de poste consulaires que j’ai pu rencontrer ces derniers mois.

Nos échanges, très enrichissants, m’ont permis de faire un tour du monde en accéléré du fonctionnement du réseau consulaire, de ses vicissitudes et ses points d’amélioration attendus, tout comme de pointer d’une année sur l’autre, certaines avancées qui permettent à nos postes de gagner en efficience et en sérénité.

Je remercie cordialement nos diplomates qui m’ont fait l’honneur de répondre mon invitation :

Laurent BESSOU, consul de France à Vientiane–Laos
Bruno CLERC, consul général de France à Alger–Algérie
Philippe COLLIN, consul général de France à Abidjan–Côte d’Ivoire
Dominique DOUDET, consul général de France à Douala–Cameroun
Sandrine LELONG MOTTA, consule générale de France à Rabat–Maroc
Samer MELKI, consul général de France à Londres–Royaume-Uni
Gilbert PERROT, consul de France Doha–Qatar
François PUGEAUT, consul général de France à Annaba–Algérie
Jean-Louis ROTH, consul général de France à Antananarivo–Madagascar
Ludovic ROUSSEAU, consul général de France à Varsovie–Pologne
Patrick SOUTIF, vice-consul de France au Luxembourg

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°209 – 23 mars 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°209 – 23 mars 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Retraite des sénateurs et transparence de la vie politique
. Lutter contre la fraude aux prestations sociales à l’étranger
. La résidence d’attache à l’ordre du jour : PPL de Ronan LE GLEUT
Constitutionnalité ?
. Arnaques et dérives des influenceurs : PPL de Stéphane VOJETTA
. Damien REGNARD et « les visas consulaires pour les Algériens »
. Les Français de l’étranger ont du talent. (The Badoites Band)
. Permis de conduire français et établissement hors de France : les règles
. Recyclage : qu’est-ce le parti « Égalité Europe Écologie » ?
. Premier tour des élections de 3 députés des Français de l’étranger : début du vote par Internet

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Marie-Claire SPARROW, conseillère des Français du Royaume-Uni, conseillère des Français au Royaume-Uni. « Déplacements illicites d’enfants et délivrance des passeports ».
. Minouche BÉRAUD-SUBERVILLE, membre de l’AFE, conseillère des Français au Mexique. « La passion des rallyes au Mexique vient de France ».

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Arabie saoudite. Prince Turki Al-FAISAL
. En circonscription en MOLDAVIE – Chisinau (19-21 mars 2023)
Accompagné par Graham PAUL, ambassadeur de France en Moldavie et Benoît MAYRAND, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie
. En circonscription en ROYAUME-UNI – Londres (17 mars 2023)
Soirée de levée de fonds 2023 au profit des familles du Lycée Charles de Gaulle

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°209

En circonscription au Royaume-Uni – Lycée Charles de gaulle de Londres (17 mars 2023)

Comme chaque année depuis 2007, ce 17 mars, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de levée de fonds en présence de 440 personnes, dont Alexandre Holroyd, député, Patricia Connell, conseillère des FDE, Gerrit Van Rossum, chargé d’affaires, Samer Melki, consul général, et Bertrand Buschwalter, conseiller culturel et directeur de l’Institut français.

Karen Bargues, présidente de l’APL, a lancé la soirée en appelant chacun à être solidaire, généreux et tournés vers l’avenir.

Les fonds levés précédentes auront permis d’aider plus de 70 élèves à poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions. £115,970 ont été récoltés lors de cette soirée au profit des familles du lycée et de ses écoles annexes.

Félicitations au Families LFCG Charity Fund et à l’Association des parents d’élèves du lycée français Charles de Gaulle de Londres (APL) pour ce nouveau succès !

Lors des discussions avec les participants, j’ai eu l’opportunité de revenir sur les réponses aux questions que j’ai posées au conseil d’administration de l’AEFE sur les conséquences financières de l’évaluation de l’Ofsted.

En effet, la notation “inadequate” du LFCG a généré une publicité négative dans les médias très regrettable.

Préparées avec Amelie Mallet, conseillère des FDE à Londres, pour prendre en compte les préoccupations de l’APL, les questions avaient pour objet de s’assurer que les parents ne soient pas sollicités pour financer les travaux et aménagements de sécurité ou bien le coût des recrutements que nécessite la mise en conformité de l’établissement avec les normes Ofsted (Référent Safeguarding, personnel de surveillance pour les petites classes, psychologue).

Il était également attendu que l’AEFE s’engage au moins sur 2 ans, le temps nécessaire pour renouer officiellement avec le label “Good”, et n’impose pas de nouvelle augmentation de frais de scolarité par rapport aux +8% déjà prévus au budget 2023-24.

L’AEFE a défendu son plan d’actions pour les mois à venir et s’est voulue rassurante concernant le budget.

Je rends hommage à toute l’équipe Families LFCG Charity Fund et à l’APL qui ont su mobiliser la communauté du lycée dans cette période compliquée et démontrer que l’on pouvait rester confiants pour l’avenir du LFCG.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°194 – 17 nov 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°194 – 17 nov 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. « Allez la France ! ». Conférence de presse tenue par Olivier CADIC à propos de son déplacement au Qatar à l’occasion de la coupe du monde de football
. Guide du supporter français aux Émirats arabes unis
. Interview de Catherine COLONNA au Parisien
. Iran : 7 Français incarcérés
. Qu’est-ce que la « protection consulaire » ?
. Projet de loi de finances : les amendements qui concernent les Français établis hors de France déposés au Sénat sur la partie « Recettes »

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
Quelques commémorations du 11-Novembre à travers le monde :
. Amelie MALLET (Royaume-Uni)
. Nadine FOUQUES-WEISS (Allemagne)
. Nadia CHAAYA (Arabie saoudite)
. Radya RAHAL (Alger, Algérie)
. Nicolas ARNULF (Rabat, Maroc)
. Marie-Christine HARITÇALDE (Chili)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Coupe du monde. A Doha pour évaluer le dispositif français, suite à l’accord de France-Qatar relatif à la sécurité de l’événement
. Interview Lesfrancais.press : CSG, éducation, voyages au Qatar, sénatoriales 2023
. Enseignement français à l’étranger. Non, le gouvernement n’est pas dans l’incantation
. Cyberdéfense. Rapport pour avis sur les crédits du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (cyberdéfense, stratégies d’influence)
. Audition de Laurence HAGUENAUER, directrice de la DFAE
. Israël. Alain CHOURAQUI, président de la Fondation du Camp des Milles (Aix-en-Provence) et directeur de recherche émérite au CNRS
. Oman. Dr Ghazi Al RAWAS, ambassadeur du sultanat d’Oman en France
. En circonscription au Royaume-Uni – Londres (11-14 nov. 2022). Hélène DUCHÊNE, ambassadrice de France ; Samer MELKI, consul général ; Amelie MALLET, CdFE

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°194

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (11 au 14 nov. 2022)

L’an dernier, j’avais commémoré le 11 Novembre à Djedda aux côtés des élus locaux Nadia Chaaya, (présidente du conseil consulaire), AbdelJabar El Ameri et Élise Bouthenet (compte-rendu).

J’ai retrouvé mes habitudes à Londres, cette année, avec ses fidèles des cérémonies du souvenir au cimetière de Brookwood, et au temple de Soho, les acteurs et les parents qui animent le Parapluie FLAM et la valeureuse équipe du consulat général.

Cela m’a permis également de faire la connaissance d’Hélène Duchêne, notre nouvelle ambassadrice de France à Londres, arrivée quelques jours plus tôt.

Devoir de mémoire

Cérémonie du 11 novembre – Brookwood

Au cimetière militaire de Brookwood, aux côtés des Français du Royaume-Uni, en présence pour la première fois de notre nouvelle ambassadrice Hélène Duchêne, nous avons célébré la mémoire de tous les morts pour la France.

Nous avons écouté, tour à tour, le discours de l’ambassadrice, la lecture du message d’hommage de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et, enfin, un poème de Charles Péguy, lu par des élèves du lycée français Charles de Gaulle de Londres.

Tout comme le député Alexandre Holroyd pour l’Assemblée nationale, j’ai déposé une gerbe pour le Sénat en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

Heureux de retrouver nos conseillères des Français de l’étranger Amelie Ersman Mallet et Patricia Connell, les représentants d’associations et nos anciens combattants venus en nombre. Il est toujours émouvant de les écouter partager leurs expériences respectives au service de la France. +d’images

Culte du souvenir

« La vie n’est pas un terrain de jeu. La vie est un champ de bataille. », Pasteur Stéphane Desmarais, Londres, 13/11/2022

Comme chaque année lorsque je suis au Royaume-Uni pour le 11 novembre, j’ai répondu à l’invitation du Pasteur Desmarais et du Consistoire de l’Église protestante française de Londres pour assister à l’Office du souvenir, ce 13 novembre, au temple de Soho Square.

7 ans après jour pour jour, les victimes des attentats de Paris sont dans toutes les mémoires et les prières.

Le culte du souvenir permet à chacun de se recueillir en mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France. La collecte était affectée à la Fondation des Bleuets de France.

Le temple protestant de Londres est un lieu de mémoire, qui affiche la charte signée par Edouard VI, le 24 juillet 1550, octroyant la liberté de culte aux étrangers protestants de France.

C’est de cette église des étrangers à Londres, fondée par la Charte Royale, que descend directement, cinq siècles plus tard, le temple protestant de Soho Square. Son histoire est avant tout celle de l’intégration réussie de réfugiés français, les Huguenots, fuyant les persécutions.

Le buffet qui a suivi l’office a constitué un moment de convivialité. S’y croisent des personnes issues de confession et d’origines différentes, reflet d’une communauté francophone vivante et dynamique.

Je pense que les premiers Huguenots de Londres seraient fiers de voir l’esprit qui règne dans leur église, près de cinq siècles plus tard. +d’images

Communauté française

Ambassade

À la faveur d’une réception à la résidence de France, le 11 novembre, pour une remise de décorations à l’attention de militaires britanniques ayant participé à des opérations extérieures avec les forces armées françaises, j’ai eu l’opportunité d’échanger pour la première fois avec notre nouvelle ambassadrice de France au Royaume-Uni, Hélène Duchêne.

Dès son arrivée en poste, où elle succède à Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, l’ambassadrice a salué la communauté française, dont elle compte sur le soutien pour promouvoir le dynamisme de la relation franco-britannique.

Hélène Duchêne a pris le temps d’échanger avec tous les élus et chaque représentant des associations présentes.

Je lui ai présenté mes vœux les plus sincères dans la réussite de sa mission.

Consulat

Durant plus de deux ans, la pandémie a bouleversé nos vies. Il m’est souvent arrivé de recevoir des messages de compatriotes en détresse au Royaume-Uni.

Chaque fois que j’ai transmis leurs appels au précédent consul général, Guillaume Bazard, l’équipe du consulat a trouvé des solutions. Maintenant que cette période est derrière nous, j’ai voulu témoigner ma gratitude à leur action au nom de toutes les personnes qu’ils ont servi en des temps très difficiles, dans des conditions de service très dégradées.

Samer Melki, consul général à Londres depuis la rentrée, fait preuve de la même bienveillance que son prédécesseur.

Nous avons pu échanger avec l’équipe des chefs de service du consulat, en compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

J’ai tenu à leur offrir une coupe de champagne de la part de toutes les personnes qu’ils ont aidé durant cette période, et qui m’ont témoigné leur reconnaissance pour le service rendu.

Le consulat général de France à Londres a traité 43 000 demandes de passeports et carte nationale d’identité en 2022, ce qui dépasse son record de 2019 (40 600).

Londres est en 1ère position pour les passeports et en numéro 2 pour les CNI derrière Bruxelles. Grâce aux renforts fournis par Paris, le stock de demandes a pu être résorbé.

Le service des visas a déjà encaissé 5,9 millions de livres sterling (environ 6,6 millions d’euros), soit 70% des revenus du consulat. Il traite 800 visas par jour.

Aux affaires sociales, le nombre de boursiers baisse mais le montant versé reste identique à 1,9 millions d’euros.

La vie retrouve son cours d’avant covid. Preuve en est, ce matin, 4 personnes se sont présentées au consulat, car leur passeport a été volé durant le week-end.
Soyez prudents ! +d’images

Enseignement

Journée Parapluie Flam

Sophie Gavrois-Karnavos succède à Joëlle Simpson à la présidence du Parapluie FLAM

18e Journée Pédagogique du Parapluie FLAM, ce 13 novembre 2022, où se sont retrouvés les comités et équipes enseignantes de ces “petites écoles du samedi” pour un moment d’échanges et de partage.

J’ai assisté avec beaucoup d’intérêt à la conférence consacrée à la créativité dans les maternelles par Nathalie Jenkins, venue de Genève (Talou veut voir le monde !). Une réflexion très intéressante qui renvoie chacun à son propre vécu d’enfant, et qui cherche à exacerber la part de créativité de chaque enfant.

Lors de mon intervention, j’ai rappelé que la mise en réseau des écoles FLAM du Royaume-Uni a été initiée dans le cadre de l’objectif n°3 du plan École, lancé en juin 2008. Il avait permis une explosion du nombre d’écoles FLAM, de 10 à 46 en 3 ans, grâce à l’action de Vincent Gleizes, attaché de coopération éducative (compte-rendu).

Son successeur, Yves Letournel, a eu l’idée géniale de créer le Parapluie Flam pour que les associations soient autonomes et indépendantes de l’administration, limitée à la fonction de ressource bienveillante, pour accompagner leur développement (compte-rendu). Et ça marche !

Parapluie Flam fédère aujourd’hui 62 « Petites écoles du samedi » au Royaume-Uni qui accueillent, chaque semaine, 5500 enfants pour leur offrir un soutien linguistique et culturel adapté à leurs niveaux d’enfants bilingues.

Cette organisation caritative constituée d’un comité de dix personnes, toutes bénévoles, permet le fonctionnement de la structure et l’apport de services aux associations FLAM adhérentes.

Sophie Gavrois-Karnavos (École Farandole, Birmingham) devient aujourd’hui la troisième présidente du Parapluie Flam. Elle succède à la FLAMboyante Joëlle Simpson qui l’a présidé pendant 6 ans, après Christian Ravel , le président fondateur.

Je félicite Sophie pour son élection et salue l’engagement de chaque membre du comité et toutes les personnes qui animent chaque association FLAM. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (18 oct. 2022)

Après une première étape à Dublin, nous nous sommes rendus à Londres, avec mes collègues Jean-François Rapin et Didier Marie, afin de poursuivre notre mission au nom du groupe de suivi de la « nouvelle relation euro-britannique ».

Tous nos remerciements à nos interlocuteurs rencontrés au Foreign Office, au Parlement et à la délégation de l’UE, ainsi qu’aux services de l’ambassade de France, qui nous ont permis de cerner les diverses problématiques liées à la mise en œuvre de l’Accord de retrait du Royaume-Uni.

Diplomatie Parlementaire

Résidence de France

Notre délégation sénatoriale a été accueillie à la Résidence de France pour un petit-déjeuner de cadrage, autour des responsables de notre ambassade et notre consul général :
Gerrit Van Rossum, chargé d’affaires a.i.
Amiral Hervé Hamelin, attaché de défense
Guillaume Lacroix, Premier conseiller
Stanislas Godefroy, conseiller économique,
Samer Melki, consul général

Délégation de l’Union européenne

Dans un second temps, nous sommes allés dans les locaux de la Délégation de l’Union européenne, afin d’échanger avec Nicole Mannion, chargée d’affaires.

La délégation de l’UE présente et explique le politique de l’UE, auprès du gouvernement et du Parlement britanniques et travaille en collaboration avec les ambassades et consulats des 27 États membres de l’UE implantées au Royaume-Uni.

Nicole Mannion nous a apporté son analyse des mutations politiques du pays que je qualifierais « d’agitées » et de ses conséquences sur la bonne application de l’Accord de sortie du Royaume-Uni de l’UE.

En réponse à mes observations suite au refus manifeste du DUP (unionistes) de participer positivement au bon fonctionnement de l’accord du Brexit, Nicole Mannion est convaincue que la solution pour obtenir une bonne application du protocole Nord-irlandais, qui tarde à venir, se trouve à Westminster.

Foreign Office

Ce déplacement m’a offert le plaisir de retrouver Olaf Henricson-Bell, directeur pour l’UE, au ministère des Affaires étrangères britannique, que j’ai côtoyé pendant 4 ans lorsqu’il était en poste à Paris durant la période qui a suivi le référendum du Brexit.

Les différents domaines définis dans l’Accord de retrait (finance, pêche, transports, sécurité, droits des citoyens…) ont été abordés.

En réponse à mes interrogations concernant le Data protection Act (DPA) qui pourrait s’écarter du RGPD européen, Olaf Henricson-Bell m’a assuré que la réforme du DPA ne doit pas menacer l’Adequacy agreement, et restera compatible avec la RGPD.

La visite promise du Foreign office prévue après notre entretien a été empêchée par une alerte incendie. Cela nous aura permis de découvrir que le ministère était une véritable ruche.

Parlement

Reçus à Westminster par Stephen Crabb, président du Groupe d’amitié parlementaire Royaume-Uni-France, dans un contexte politique très perturbé.

Restera ? Restera pas ? La première ministre Liz Truss a perdu toute crédibilité. La question est donc plutôt : combien de temps peut-elle se maintenir et quel processus adopter pour lui trouver un successeur ?

Lors du déjeuner, notre délégation a engagé le dialogue avec les parlementaires britanniques, députés et Lords :
Stephen Crabb (député – conservateur)
Ben Lake (député – nationaliste gallois)
Douglas Chapman (député – nationaliste écossais
Paul Murphy of Torfaen (Lord – travailliste)
John Anderson, Viscount Waverley (Lord – crossbencher)
Baroness Barbara Janke (Lord – libérale-démocrate
Don Touhig (Lord – travailliste)

Constat partagé sur la nécessité de renouveler nos rencontres régulièrement pour surmonter les effets du Brexit sur notre relation bilatérale.

Cet entretien s’est poursuivi par la rencontre de deux personnalités de premier plan : Lady Anelay, présidente de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et Lord Kinnoull président de la commission Europe de la chambre des Lords.

En réponse à ma question sur les enjeux cyber, Lady Anelay a évoqué l’évolution du rapport à la Chine pour le Royaume-Uni qui, en un an, est passé du statut de rival systémique à celui de menace sur la sécurité nationale.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (27-30 sept. 2022)

À la faveur de cette rentrée scolaire, j’ai souhaité faire un point de situation avec les acteurs de l’enseignement à Londres, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord.

A ce titre, j’ai visité trois écoles et échangé avec les responsables de notre communauté éducative, dont les représentantes des parents d’élèves de cinq établissements.

Ce déplacement fut l’occasion de rencontrer notre nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni, Samer Melki, à qui j’adresse mes plus chaleureux vœux de succès pour sa nouvelle mission.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

La nomination d’un successeur à Christine Colonna devrait intervenir dans les prochains jours. Entretien avec Gerrit Von Rossum, chargé d’affaires de l’ambassade, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, pour évoquer la situation politique du Royaume-Uni, suite à l’élection de Liz Truss par les militants conservateurs pour occuper le poste de Première ministre, en remplacement de Boris Johnson.

En s’attaquant au budget, le nouveau gouvernement britannique a provoqué une chute de la livre et une hausse des taux d’intérêt qui affecteront le marché immobilier et la croissance.

Nous avons également abordé la participation du Royaume-Uni à la communauté politique européenne souhaitée par Emmanuel Macron qui réuniraient les pays de l’UE et les pays non-membres, soit un 44 états au total. La première réunion de la CPE était prévue le 6 octobre 2022.

Nous avons également discuté de l’application du protocole nord-irlandais, de l’immigration et de l’Eurostar.

Enseignement français

Collège Français Bilingue de Londres (CFBL)

Première étape : le Collège Français Bilingue de Londres, accueillis par David Gassian, proviseur et Justine Goy, responsable marketing.

Avec Amelie, nous avons été heureux de constater que l’établissement fait toujours le plein avec 695 élèves scolarisés de la petite section de maternelle à la troisième.

Le recrutement des enseignants est un enjeu majeur. Le nombre d’établissements français à Londres nécessite un respect mutuel entre eux pour éviter les surenchères, car le départ d’un professeur en cours d’année est difficile à remplacer pour tout le monde.

Le plafonnement de la prise en charge sur le montant des frais de scolarité du lycée CDG a eu pour conséquence le départ de 3 élèves dont les parents ne pouvaient assumer le reste à charge. Cela a des conséquences sur la mixité sociale. Il conviendrait de revoir cette disposition dans l’attribution des bourses scolaires.

Le CFBL envisage de poursuivre sa croissance au niveau de la maternelle sur un autre site.
Cette perspective me réjouit car elle est conforme à l’orientation du Président de la République qui souhaite doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Toujours ravi d’observer l’énergie positive au CFBL.

Félicitations à la dynamique équipe du management pour la qualité de son engagement.

Très impressionné par les quatre journalistes en herbe de Radio récré qui sont en classe de 6ème et 5ème. Leurs questions étaient très pertinentes et m’ont permis d’évoquer le rôle d’un sénateur.

Très émouvant de me dire que ces enfants sont nés en même temps que le CFBL, pour lequel je me suis tant impliqué avec les acteurs du plan Ecole à l’époque. +d’images

Lycée Français Charles de Gaulle de Londres

Visite du lycée Charles de Gaulle en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord pour un échange avec Didier Devilard, proviseur et Stéphane Foin, attaché d’éducation à l’ambassade et le directeur administratif et financier.

Le proviseur se réjouit d’une rentrée qui s’est bien déroulée avec des effectifs de 3426 élèves.

Si le primaire de South Kensington est plein à craquer, il reste des places sur d’autres sites, dont Fulham en particulier.

Après 4 ans d’activité déficitaire, une augmentation des tarifs sur 3 ans a été proposée aux parents. Après 7% cette année, il est envisagé 8, 6 et 4% pour les 3 ans à venir.
Le proviseur rappelle qu’il doit recréer un fonds de roulement pour réinvestir 4 millions de GBP pour les cuisines et des chantiers de long terme, comme le chauffage.

Le lycée Charles de Gaulle reste un fleuron du réseau qui est comparé à Henri IV ou Louis le Grand pour des élèves qui affichent des taux similaires de mention très bien au bac.

Une nuance, seuls 10-12% partiront dans le secondaire en France, tandis que plus des deux tiers resteront en Grande-Bretagne.

Félicitations aux équipes pour ces résultats remarquables. +d’images

EIFA International School

L’EIFA (École internationale franco-anglaise) est l’antithèse du lycée Charles de Gaulle. Positionnée en plein cœur de Londres, elle accueille près de 300 élèves de la petite section jusqu’au bac international.

Les parents sont des familles internationales, américaines, britanniques attirées par un curriculum français dispensé jusqu’en 3ème. Les élèves sont prêts à intégrer, au choix, un enseignement britannique ou le lycée français. Le programme IB est offert aux enfants qui veulent poursuivre à l’EIFA pour passer le bac international.

La directrice Françoise Zurbach est arrivée il y a quatre ans, après avoir dirigé Wix, pour prendre la succession de Sabine Dehon, fondatrice de l’EIFA.

Le succès de l’EIFA tient dans son adaptabilité aux besoins des parents. Françoise la résume comme une « école à la carte ». Cela leur permet de se concentrer sur chaque élève. Une recette parfaitement adaptée pour les enfants à besoins particuliers.
Ainsi, par exemple, deux petites filles championnes de ski, peuvent s’entraîner et faire leurs compétitions en montagne de fin décembre à mi-avril, tout en suivant les cours à distance.

En compagnie d’Amelie Ersman Mallet, nous avons exprimé tout notre soutien à cette démarche éducative qui enrichit et complète la palette des établissements français de Londres. +d’images

Institut Français

Entretien avec Bertrand Buschwalter, conseiller culturel et directeur de l’Institut français et Stéphane Foin, attaché de Coopération éducative, en présence d’Amelie Ersman Mallet, conseillère consulaire.

Cette réunion était destinée à faire le point sur la rentrée dans les écoles françaises à Londres.

Les difficultés d’obtention de visas sont apparues pour les enseignants avec cette nouvelle nécessité depuis le Brexit. Cela a engendré quelques retards pour l’arrivée des enseignants sur le sol britannique qui seront bientôt résolus.

Il y a eu moins de départs d’élèves que prévu, aussi les effectifs du réseau d’enseignement français à Londres semblent stabilisés. Certains établissements sont complets.

Pour la première fois, une campagne de communication globale sur l’enseignement français au Royaume-Uni a été lancée en début de semaine. Elle cible en particulier les parents non français qui cherchent une école internationale. Cette campagne prévoit un affichage autour des écoles à la gare de St Pancras et orchestre une présence sur les réseaux sociaux.

J’ai salué cette initiative qui vise à remplir les écoles qui n’ont pas fait le plein, demandé le tableau de bord des effectifs du réseau, et souhaité le retour de réunions du type «plan École» pour fixer de nouveaux objectifs en relation avec l’ambition du Président de la République qui vise à doubler nos effectifs d’ici à 2030.

Parents d’élèves

Le 29 septembre, à l’initiative d’Amelie Ersman Mallet, j’ai eu le plaisir d’échanger avec les présidentes des associations de parents d’élèves de cinq établissements : Karen Bargues APL (LFCDG) ; Marie-Pierre Bouché APC (CFBL) ; Sophie Gainnet APLIL (LIL) ; Chivana Khalil LEF (Battersea) ; Maya Saad (Jeanine Manuel).

La hausse des frais de scolarité liée à l’inflation constatée au Royaume-Uni devient une préoccupation notable et partagée.

La question des bourses scolaires a été l’objet de nombreuses discussions.

Les élues des parents d’élèves ont regretté la disparition des réunions régulières de notre communauté éducative qui se déroulaient dans le cadre du plan École, en notant d’ailleurs que le dernier comité de pilotage remontait à 2018 !

Nous nous sommes engagés avec Amelie à plaider pour le retour d’un système de réflexion organisé à l’image du plan écoles pour consolider et améliorer le réseau d’écoles françaises au Royaume-Uni.

Communauté française

Consul général

Bienvenue à Samer Melki, nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni. Depuis le 1er septembre, il succède à Guillaume Bazard qui est désormais ambassadeur de France en Islande.

Nous avons échangé durant près de trois heures sur notre communauté établie outre-Manche, la nécessité de recréer un lien qui s’est distendu suite au double traumatisme du Brexit et du Covid.

J’ai apprécié son regard neuf sur le poste, son expérience solide acquise entre autres au cabinet de Jean-Yves Le Drian et sa détermination pour servir notre communauté avec le même esprit que ses prédécesseurs.

Son premier objectif est de résorber le stock de demandes de passeports ou de cartes nationales d’identité qui s’est accumulé durant ces 30 mois de crise. Pour lui permettre d’y parvenir, le ministère a consenti à renforcer l’équipe de plusieurs agents entre septembre et décembre 2022.

J’ai été très sensible à cette décision qui me paraît prioritaire.
Plus de 32 000 titres ont été délivrés à fin septembre 2022.
Le record de 40 600 titres délivrés en 2019 pourrait être battu dès cette année.

Londres est également le poste qui a délivré le plus de visas au monde dans notre réseau.

Cette croissance nécessite de réfléchir en permanence à une optimisation de l’accès au consulat.

Il y a plus de 10 ans, le consul général de l’époque, Édouard Braine, avait obtenu un accès dédié aux personnes à mobilité réduite.

J’ai renouvelé ma gratitude à l’équipe du consulat pour son travail et ses efforts. +d’images

Londres Accueil

Ravi d’avoir retrouvé l’équipe de Londres Accueil et sa présidente, Emanuela Velati, pour prendre des nouvelles de notre communauté, ce 29 septembre.

Londres Accueil regroupe environ 500 adhérents, organisés en 12 quartiers.

La pandémie a provoqué des changements d’habitude dans les activités de l’association : ainsi, les “soirées pub” ou les “sorties soir/week-end” se sont désormais substituées au Café du matin.

La possibilité de bénéficier d’une salle réservée aux associations à prix réduit à l’Institut français du Royaume-Uni et la réouverture d’un café en son sein destiné à redevenir le point de passage favori de notre communauté pour se retrouver permettraient de recréer le lien qui s’est distendu durant la pandémie.

Je partage leur analyse et soutiens leur action dynamique et bénévole si précieuse.