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Débat : Demain, les robots – Mon intervention + réponse du ministre (vidéo 3:50)

Lyon organisera les Olympiades des métiers en 2023 (WorldSkills), une merveilleuse opportunité de changer le regard porté par les Français sur l’apprentissage et la formation professionnelle.

Quel est le plan qui permettra à la France de se positionner sur tous les nouveaux métiers lors de cette compétition ?

Marc Fesneau, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, m’a apporté des éléments de réponses, lors d’un débat le 9 janvier, à la demande de la délégation sénatoriale à la Prospective, sur les conclusions de l’excellent rapport de mes collègues Marie Mercier et René-Paul Savary, intitulé « Demain les robots : vers une transformation des emplois de service ».

Notre ministre a jugé que les Olympiades de Lyon constituaient un enjeu de visibilité et de valorisation des métiers, avant d’évoquer l’évolution de notre offre de formation et quelques solutions aux défis de recrutement de l’industrie numérique.

Cybersécurité – “Dans quel monde voulons-nous vivre en 2050 ?” (article dans GSM)

Mon entretien dans Global Security Mag, revue des professionnels de la sécurité informatique, m’a permis de revenir sur les cinq enseignements majeurs de notre audit consécutif à la cyberattaque de la plateforme de services Ariane du MEAE, il y a un an.

Je rappelle qu’en 2018, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été amenée à traiter 78 événements de sécurité relatifs à des attaques informatiques ayant touché des ministères français !

Lire l’article

VŒUX 2020 – Vidéo (2:50)

En ce jour de rentrée au Sénat, j’ai le plaisir de vous présenter mes meilleurs vœux.

INFOLETTRE n°128 – Édito : “Défis” (conseils consulaires) // Proposition de loi pour instaurer le bulletin de vote unique // Politique européenne : audition d’Amélie de Montchalin // Cybersécurité : audition de MC Saragosse, France Médias Monde / “Dans quel monde voulons-nous vivre en 2050 ?” (GSM – déc. 2019) // Public Sénat : Budget 2020, budget du pouvoir d’achat ? // Enseignement français : audition d’Olivier Brochet, DG de l’AEFE // Venezuela : rencontre avec le député JM Olivares // Islande : réponse non satisfaisante pour le dictionnaire Lexia // En CIRCONSCRIPTION : au Bahreïn – Manama (14-15 nov. 2019) / au Koweït – Koweït City (16-18 nov. 2019) / en Lituanie – Vilnius (29 nov.-1er déc. 2019) / en Belgique – Bruxelles (5-6 déc. 2019) / au Royaume-Uni – Londres (9 déc. 2019).

Lire : l’INFOLETTRE n°128 – 26 décembre 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°128

“Défis”

Le ministre Jean-Baptiste Lemoyne en avait accepté le principe devant l’Assemblée des Français de l’étranger en octobre dernier.

Au détour du projet de loi relatif à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, le Parlement aura exaucé le troisième des 31 défis des Français de l’étranger que nous avions exprimé à l’été 2014, lors de la campagne sénatoriale : “Affranchir les conseillers consulaires de la tutelle de l’administration en organisant l’élection du président du conseil consulaire”.

Il était destiné à prévenir tout litige entre les élus et les représentants de l’État. J’en avais fait l’expérience lors du premier conseil consulaire du 26 juin 2014 à Londres en proposant l’adoption de l’avis suivant :

“Considérant que les conseillers consulaires ne disposent d’aucune information permettant de connaitre de manière exhaustive la liste des projets aidés dans le cadre de la réserve parlementaire, alors que cette information pourrait leur être utile dans leur mission au sein des conseils consulaires pour l’action sociale (CCPAS) et dans les conseils consulaires pour l’enseignement et la formation professionnelle (CCPEFP),

Le conseil consulaire de Londres émet l’avis

– Que les parlementaires doivent associer les conseillers consulaires dans un exercice collectif de réflexion sur l’attribution de ces aides avant de prendre leur décision dans le respect de leurs prérogatives,

– Que le consul général de Londres doit informer les conseillers consulaires sur l’affectation des réserves parlementaires distribuées par son intermédiaire dans la circonscription de Londres.”

Le chef de poste avait refusé que l’avis voté par deux tiers des 9 conseillers consulaires et que les débats soient portés au procès-verbal. Cela avait fait le bonheur des élus de la majorité présidentielle d’alors, qui s’y étaient opposés.

Voilà pourquoi était inscrit dans notre document de campagne : “La loi prévoit que le conseil consulaire soit présidé par l’ambassadeur ou le consul général. Dès les premières réunions des conseils consulaires, il apparaît que cette disposition peut être comprise par l’administration comme une opportunité de droit de veto sur les débats, sur les procès-verbaux ou sur les décisions des élus consulaires. Cette tutelle de l’administration sur les élus n’est pas compatible avec l’esprit républicain”.

Concernant l’avis proposé sur la réserve parlementaire, j’ai déjà eu plaisir à constater que l’évolution des esprits a permis que son attribution soit d’abord rendue transparente ; puis, que les élus consulaires puissent éclairer les décisions par le biais du programme d’aide de Stafe.

Le troisième défi que nous proposions de relever avec mes collègues Jacky Deromedi et Christophe-André Frassa a fini par faire consensus puisque les députés LREM et Modem des Français de l’étranger l’ont repris à leur compte à l’Assemblée nationale, avec le soutien du gouvernement.

Je m’en réjouis et remercie tous ceux qui ont contribué à exaucer ce vœu à la veille des fêtes de Noël.Visuel HL125

Lors de mon dernier déplacement en Équateur aux côtés de Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire, nos compatriotes de Manta touchés par le séisme de 2016 ont mis en lumière le fait que la France n’offre aucune assistance pour faciliter le redémarrage des activités des Français sinistrés.

Jean-Louis Mainguy, conseiller consulaire au Liban, m’a rapporté vendredi que la crise exceptionnelle qui affecte actuellement le Liban aurait plongé 40 à 50% de la population en dessous du seuil de pauvreté.

Afin de répondre au danger d’une famine qui toucherait 50% de la population libanaise, à laquelle notre communauté française appartient dans sa majorité, le gouvernement allemand étudierait un programme d’aide susceptible d’offrir 2 millions de plats à distribuer quotidiennement à une population de 4 millions d’habitants.

L’absence d’un fonds permanent de solidarité et d’entraide pour les services sociaux des consulats destiné à nos compatriotes les plus exposés fait toujours cruellement défaut, déplore Jean-Louis Mainguy en écho à aux propos exprimés par Tannya Cerda-Bricard, trois ans plus tôt.

Voilà un autre des 31 défis qui reste à relever en 2020 ! Découvrir l’InfoLettre n°128

Proposition de loi pour instaurer le bulletin de vote unique

Je me suis associé à la proposition de loi de mon collègue Cyril Pellevat qui veut instaurer un bulletin de vote unique lors des élections en France, ce qui serait alors également le cas dans nos consulats à l’étranger.

Le bulletin unique consiste à remettre à l’électeur une feuille à cocher, pratique courante aux États-Unis, en Belgique ou en Allemagne.

D’un point de vue pratique, il pourrait s’agir d’une feuille A4 comportant des cases destinées à chaque parti et aménagées avec les photos, slogans ou logos. Chaque case devra être de même taille et l’ordre sera déterminé par un tirage au sort.

Quels sont les avantages du bulletin unique ? On pourrait répondre que ce dispositif ne présente que des avantages.

D’abord, mettre un terme à un vaste gâchis financier et écologique. À Boston, notre consul général m’avait fait constater que les bulletins des élections européennes étaient pour la quasi-totalité détruits sans même avoir servi. Juste un chiffre : 1300 tonnes de bulletins ont été imprimées en 2017. Avec le bulletin unique, seules 110 tonnes de bulletins auraient été nécessaires, a-t-on calculé.

Ensuite, cela permettrait aux petits partis, qui n’ont pas les moyens d’imprimer leurs bulletins, de figurer sur ce bulletin unique.

A remarquer que ces bulletins uniques seraient financés par l’État qui aurait également la charge de leur impression et distribution.

Le coût induit pour l’État serait compensé par la baisse des remboursements des frais de campagne, selon cette équation : le coût des bulletins correspond à 1,5% du remboursement de la campagne ; il est donc proposé que le remboursement des frais (pour les partis ayant remporté plus de 5% des voix) soit abaissé de 47,5% à 46%.

Lire la PPL n°25

Forum des CCE / Marseille : les nouvelles routes de la soie

Ce 19 décembre, je me suis rendu à Marseille à l’invitation d’Alain Bentejac, président des CCE, afin de participer au forum annuel des conseillers du Commerce extérieur qui s’est tenu dans le cadre du magnifique palais du Pharo.

Félicitations aux organisateurs et animateurs de ce rendez-vous éclairant et passionnant. Ce fut une heureuse opportunité de retrouver de nombreux CCEF rencontrés autour de la planète, mais aussi de découvrir des personnalités.

En début de matinée, les CCE nous ont fait partager leur vision sur les Nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative, BRI), à la lumière d’une enquête d’opinion sur le sujet. Les conseillers identifient trois types de menaces: la concurrence avec la Chine, qualifiée à plusieurs reprises de « déloyale » ; l’imposition de normes chinoises à l’échelle mondiale qui traduiraient les ambitions hégémoniques de Pékin ; le peu d’impact positif sur les économies locales des initiatives chinoises.

Interrogés sur l’avenir des relations économiques franco-chinoises, les CCE adoptent en grande majorité une position résignée : la Chine est un acteur incontournable et inévitable en face duquel nous n’avons pas les capacités de résister.

Afin d’éviter un rapport de force qui jouerait en défaveur des entreprises françaises, les CCE appellent à la mise en place par nos pouvoirs publics d’une stratégie claire qui permettrait une régulation de la puissance chinoise et un encadrement de la concurrence.

L’avenir d’une coopération avec la Chine peut certainement être bénéfique, à condition d’adopter une stratégie prédéfinie à l’échelle européenne et de faire preuve d’une grande fermeté dans les négociations.

Cybersécurité – Audition de MC Saragosse, France Médias Monde – Vidéos (1:50 + 3:00)

Notre Commission des Affaires étrangères et de la Défense a auditionné, le 11 décembre, Marie-Christine Saragosse, président-directeur général de France Médias Monde.

FMM est l’opérateur de notre politique audiovisuelle extérieure, à travers divers médias (France24, RFI, MCD, CFI), qui se veut porteur d’une information vérifiée, plurielle et indépendante.

Dans sa présentation, Mme Saragosse a inscrit d’emblée sa mission au cœur d’une “guerre mondiale de l’influence”, notant que certains états tentaient sciemment de déstabiliser nos démocraties par des fausses informations ou des informations ciblées qui visent à influencer le résultat de nos élections.

Celle-ci déplore que les crédits de France Médias Monde soient constamment rabotés, “la faiblesse de nos moyens est un véritable contre-sens stratégique”.

Partant du principe que l’on ne pouvait pas lutter seul contre les infox, j’ai voulu savoir si la présidente avait une stratégie d’alliance avec d’autres médias porteurs de valeurs démocratiques avec des objectifs communs. J’ai aussi porté son attention sur le cas de Djibouti où les Chinois ont supplanté RFI pour émettre en langue française.

J’ai particulièrement apprécié l’extrême vigilance, autant que la pugnacité de Marie-Christine Saragosse sur les questions de lutte contre l’infox et de cybersécurité.

Celle-ci n’a pas hésité à dire que nous vivons une “guerre froide de l’information” alimentée par des pays qui veulent manipuler les opinions, “sans oublier les cyber-attaques sur les structures”. La présidente a souligné que les mesures d’économie imposées à son groupe “creusent l’écart avec nos concurrents”. Par exemple, il faudrait former du personnel qui puisse lutter contre les infox en diffusant des informations en langue peul.

En réponse à ma question, je remercie Mme Saragosse de nous avoir détaillé son mode opératoire avec Facebook, puis détaillé la nature de ses partenariats internationaux, dans le but d’éliminer les fausses informations.

En circonscription en Belgique – Bruxelles (5-6 déc. 2019)

Pour mon 11ème déplacement en Belgique, j’ai eu le plaisir de retrouver Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice de France en Belgique, en poste à Bruxelles depuis cet été. Elle fut une remarquable directrice de l’AEFE et un soutien précieux du plan École au Royaume-Uni.

François Pernot, président de la Chambre de commerce France-Belgique, a participé à notre réunion de cadrage destinée à faire le point sur la situation politique fédérale et régionale, 200 jours après les élections.

L’engagement de notre ambassadrice pour favoriser les échanges économiques bilatéraux et consolider notre présence constitue un bel atout pour la France.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce et d’industrie France-Belgique

La Belgique est la première destination des entreprises françaises tentées par l’international.

Depuis le début 2019, l’État a confié à la CCIFB la concession de service public d’aide à l’export, faisant de la chambre un guichet unique des entreprises. Une évolution significative lorsqu’on sait que 100 à 200 succursales d’entreprises françaises s’installent chaque année en Belgique.

Forte de 300 entreprises membres, la CCIFB est présidée par François Pernot qui a pris, cette année, la succession de Renaud Bentégeat, élu en juin dernier président de CCIFI (Chambre de commerce et d’Industrie françaises à l’international).

J’ai rencontré l’équipe opérationnelle dirigée par Anne-Christine Genouville et visité le centre d’affaires de 1700 m2 de bureaux équipés d’une conciergerie. Les bureaux se louent à la journée, au mois ou à l’année.

Au travers de son service d’Appui aux entreprises, la chambre offre une vaste gamme de services pour les sociétés françaises cherchant à exporter ou à s’implanter en Belgique.

Afin d’approfondir mes connaissances sur le marché belge qui pèse autant pour notre économie que celui des États-Unis, j’ai eu une série d’entretiens avec des entrepreneurs de la CCIFB. Je les remercie pour le temps qu’ils m’ont consacré : François Pernot, président ; Hervé Lefébure, Avertima ; Alix Hubin, Plastuni Opérations ; Antoine Kerrinckx, Atos ; Stéphane Roussier, Gaster. +d’images

CCEF de Belgique

J’ai eu le plaisir de participer à la réunion du comité Belgique des CCEF, à l’invitation de son président, Etienne Rousseau. Cet événement s’est tenu en présence de Claire Monné, responsable du service économique à l’ambassade et d’Anne-Christine Genouville, directrice de la Chambre de commerce française en Belgique (CCIFB).

J’ai été d’emblée marqué par l’excellent état d’esprit qui règne chez les conseillers du commerce extérieur de Belgique et leur volonté de faire émerger des idées nouvelles pour renforcer l’efficacité de la Team France Export.

À titre d’exemple, l’idée de créer un service Mentoring pour que les CCEF accompagnent les entrepreneurs qui s’implantent en Belgique, grâce au soutien de la CCIFB. Justement, Etienne Rousseau a souligné que s’il y avait une chose à retenir, c’était que le guichet unique à l’export fonctionnait bien.

Autre bonne nouvelle, les relations sont au beau fixe entre nos deux pays. Le chômage baisse en Belgique, preuve que les mesures prises par le gouvernement de Charles Michel portent leurs fruits. La région Flandres affiche même le plein emploi avec un taux de chômage qui s’élève à 3,9%.

Je remercie Etienne Rousseau de m’avoir permis d’échanger avec les CCEF qui ont apporté un éclairage utile à ma mission, tout autant que Renaud Bentegeat, président du réseau CCIFI et François Pernot, président de la Chambre de commerce France-Belgique qui m’ont accordé de leur temps pour des entretiens privilégiés.

Enfin, comment ne pas signaler que cette réunion m’a donné le plaisir de revoir Jean-Louis Dubrule, entrepreneur hors normes et doté d’un admirable sens de l’innovation ? +d’images

Éditions du Lombard (BD)

Visite du siège des Éditions du Lombard, l’un des sept éditeurs de bandes dessinées du groupe Média-Participations, en compagnie de Joseph Montagne, en charge du développement des activités.

Le bâtiment est surmonté d’une enseigne géante, classée, à l’effigie de Tintin et Milou que l’on ne peut manquer en sortant de la gare Bruxelles-Midi, où arrivent Thalys et Eurostar.

Avec un chiffre d’affaires d’environ 550 millions d’euros, Média-Participations est le quatrième groupe français d’édition. Ce résultat est le fruit d’une politique combinant une croissance interne reposant sur une forte créativité éditoriale et certaines acquisitions ciblées et complémentaires.

Le groupe emploie plus de 1500 personnes réparties dans plusieurs pays européens (France, Belgique, Suisse, Allemagne) et aux États-Unis. Média-Participations vend 50 millions de livres par an, dont 16 millions d’albums de bandes dessinées.

Créé en 1946, le Lombard avait pour mission d’assurer la diffusion et la vente du journal de Tintin, un hebdomadaire de bandes dessinées créé simultanément à l’initiative de l’éditeur Raymond Leblanc, en collaboration avec des auteurs-dessinateurs comme Hergé (Tintin) ou Edgar Jacobs (Blake & Mortimer).

C’est au travers de deux séries BD des éditions du Lombard (Yakari et Clifton) que j’ai lancé mon activité d’édition, afin de promouvoir la bande dessinée franco-belge sur le marché international en langue anglaise, il y a tout juste 14 ans.

Très heureux d’avoir pu visiter ce lieu historique de la bande dessinée et rencontré la nouvelle génération qui anime cette maison d’édition avec le même enthousiasme que ses glorieux prédécesseurs. +d’images

Islande : Réponse non satisfaisante pour le dictionnaire Lexia

Lors de mon déplacement en Islande en juin 2019 (compte-rendu), je suis rentré avec l’objectif d’aider à finaliser le projet Lexia, dictionnaire en ligne islandais-français, d’autant que c’est le seul projet de coopération bilatéral entre les gouvernements français et islandais.

En effet, il n’existe toujours pas de dictionnaire en ligne, ce qui est un obstacle majeur à l’apprentissage de la langue française en Islande, la version papier datant de 1950. Les travaux de Lexia ont été lancés en 2015 par une équipe de linguistes au sein de l’université d’Islande et sa rédaction est déjà réalisée à 75%.

Lors de ma visite de l’Alliance française de Reykjavik (à l’image), j’ai appris que ce projet était actuellement à l’arrêt, faute du versement par la France de la troisième et dernière tranche de subvention (40 000 euros).

Revenu à Paris, j’ai posé une question écrite au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

La réponse qui m’est parvenue quelques mois plus tard a le mérite d’être détaillée, mais elle demeure peu éclairante, tant elle multiplie les angles d’analyse : budget prévisionnel sous-estimé, multiplicité des donateurs ou encore accompagnement vers de nouveaux financements sur fonds de l’UE…

Le MEAE assure, en conclusion, qu’il “continue à suivre de près l’avancement de ce projet”… en faisant référence à une réunion du mois d’avril, antérieure à ma visite en Islande !

Quand et comment le chantier sera-t-il débloqué ? Aucune idée !

Question (04/07/2019) & Réponse (28/11/2019) : LIRE

En circonscription en Lituanie – Vilnius (29 nov.-1er déc. 2019)

Merci à Philippe Berthaud, président de la Chambre de commerce France-Lituanie, qui est à l’initiative de ce 3ème déplacement à Vilnius depuis le début de mon mandat.

Gala de la chambre de commerce franco-lituanienne
Invité par Philippe Berthaud, j’ai participé au gala célébrant le 20ème anniversaire de la Chambre, en présence de Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France en Lituanie, d’Eric Lamouroux, ambassadrice de France en Estonie et de Bertrand Jacob, conseiller consulaire.

Un gala très réussi qui a mis l’honneur le cinéma français, tandis que notre ambassadrice a parfaitement mis en valeur la qualité des échanges commerciaux entre nos deux pays et rappelé que la France se classait au 3e rang des investisseurs en Lituanie au 1er trimestre 2019.

J’ai été honoré de prononcer un discours traduit simultanément en lituanien (lire le discours).

Félicitations à Philippe et son équipe et tous mes vœux de réussite à Ieva Pliuskiene, nouvelle directrice de la chambre de commerce franco-lituanienne. +d’images

Entrepreneuriat

Commerce extérieur

Déjeuner avec Philippe Berthaud, président de la Chambre, des CCEF, des membres du Board de la Chambre de Commerce Franco-lituanienne, et l’ambassadrice, Claire Lignières-Counathe

Une quarantaine d’entreprises à capitaux français sont présentes en Lituanie, employant environ 2700 personnes, dont : Roquette Frères, JC Decaux, Schneider, Eurovia Vinci, Consolis, Atos, Coface, Ipsen, Servier, Total, Schneider, Accor, Veolia. Le groupe Idex est le dernier investisseur important.

En données 2018, la France est le 8e fournisseur de la Lituanie et son 13e client. Le volume d’échanges a atteint 1,5 milliard d’euros en 2018, pour un solde commercial dont le déficit (67 millions d’euros) s’est réduit de 7% par rapport à 2017.

La Chambre regrette que son référencement par Business France ne lui procure que des sociétés françaises intéressées par la Lituanie. La Chambre n’a reçu que 3 dossiers de la part de BF, alors qu’elle en aurait reçu une dizaine de plus si son référencement avait été étendu à la Biélorussie. Il faut penser un référencement plus large dans ces petits pays.

Les points forts de la Lituanie sont la technologie laser, les Fintech, les biotechnologies, la mécatronique et la cybersecurité. Un champ d’opportunités à exploiter au plus vite en créant des partenariats. +d’images

Bazar diplomatique

J’ai participé à deux autres événements destinés à suivre l’activité économique des Français et de nos entreprises en Lituanie.

D’abord, une visite du stand France (et du stand du lycée français) au Bazar diplomatique avec Anne Chounet-Cambas, Première conseillère.

Puis, un entretien avec Jean-Baptiste Daguene (conseiller pour un fonds destiné start-ups en Lituanie), en présence de Luc Boyer, conseiller économique pour les pays baltes. +d’images

Communauté française

Réception

Réunion avec des représentants de la communauté française, en présence de Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France en Lituanie, et de Cécile Dousset, vice-consule, cheffe de la section consulaire.

Les participants étaient Florence Llopis (proviseure du lycée français), Isabelle Chandavoine-Urbaitis (cheffe d’îlot pour Vilnius), Jacky Clavreuil (UFE), Bertrand Jacob (AdFE), Caroline Paliulis (association « Lituanie-France »).

La présence française a été multipliée par 10 depuis l’indépendance de la Lituanie en 1992 !

Forte de 503 inscrits au registre consulaire, la communauté française présente en Lituanie a majoritairement moins de 25 ans, si on intègre les 350 étudiants Erasmus qui séjournent pour des périodes de 6 à 9 mois.

Témoignage de l’excellent esprit qui règne à Vilnius, Cécile Dousset, vice-consule, nous a assuré qu’elle continue à signer des certificats de vie, car aucune mairie lituanienne n’accepte de valider un document qui n’est pas établi en lituanien.

Il a été question de solidarité pour des personnes âgées dans le besoin et d’engagement bénévole de la part des représentants des associations UFE et ADFE.

Depuis mon dernier passage, il y a tout juste un an (compte-rendu), le lycée français de Vilnius a vu sa classe de seconde homologuée. L’homologation devrait être étendue à la première et à la terminale. Ce lycée affiche de remarquables résultats au brevet avec 24 reçus sur 24, dont 20 mentions « très bien ».

Présidente de l’association Lituanie-France, Caroline Paliulis, est la petite-fille du fondateur de la première librairie lituanienne en 1905 à Panevezys. Après l’indépendance, elle est revenue au pays avec son père pour rouvrir les portes de la librairie, afin de diffuser de la littérature lituanienne très longtemps interdite. +d’images

Devoir de mémoire

Musée des victimes du génocide (Musée du KGB)

Visite du Musée des victimes du génocide (musée du KGB), en compagnie de Jean-Marie Sani, conseiller culturel. Ce sinistre endroit est l’ancien bâtiment du KGB, où durant 50 années ont été planifiés et exécutés les crimes soviétiques.

La prison intérieure du KGB a aussi été utilisée par les nazis et comprend un local d’exécution, où les condamnés recevaient une balle dans la tête. Les traces d’impact sont visibles sur les murs.

Des panneaux relatent la perte de l’indépendance lituanienne, les meurtres de masse des Juifs par les nazis à Kaunas et la répression du pouvoir soviétique, mais aussi la résistance obstinée des partisans de l’indépendance.

Comment ne pas penser que ce genre d’endroits fonctionnent aujourd’hui encore dans certaines parties du monde ?

En allant retrouver Ausrine Armonaite, députée et cheffe du parti de la Liberté, et l’ambassadrice, Claire Lignières-Counathe, j’ai réalisé, à travers cette visite, combien les habitants de ce pays étaient déterminés à répondre aux menaces de leur voisin russe. +d’images

Public Sénat – Budget 2020 : budget du pouvoir d’achat ? – Vidéo (27m)

Le 10 décembre, invité dans l’émission de Rebecca Fitoussi, “Allons+Loin” (Public Sénat), nous avons débattu du projet de loi de finances 2020.

J’ai salué la baisse de 9 milliards d’impôts pour les ménages mais souligné que la France reste, malgré tout, la championne du monde de la fiscalité avec 46,1% de prélèvements obligatoires.

J’ai regretté que cette année, à part les amendements déposés par mes collègues du groupe Union centriste, personne n’ait tenté de faire baisser les impôts. De même, j’ai pointé que les parlementaires devaient avoir accès à des experts indépendants pour avoir la possibilité de chiffrer leurs propositions d’amendements pour baisser la dépense.

Débat avec :
Philippe Dallier, sénateur (LR) de la Seine-Saint-Denis.
Claude Raynal, sénateur (PS) de la Haute-Garonne,
Sarah El Haïri, députée (MoDem) de la Loire-Atlantique


Venezuela – Rencontre avec le député JM Olivares

Rencontre le 11 décembre au Sénat avec José Manuel Olivares, député de l’Assemblée nationale vénézuélienne en exil en Colombie et médecin oncologue.

Le député m’a décrit la terrible situation sanitaire de son pays avec la résurgence de maladies que l’on n’avait plus vues depuis des années ! Il m’a exposé le travail des députés autour du président Juan Guaido pour faire émerger une solution démocratique, afin de sortir le Venezuela de la profonde crise qu’il traverse.

Le Venezuela dispose de formidables ressources naturelles qui doivent être exploitées dans le cadre d’une économie libre et non plus dans le but d’alimenter un régime corrompu.

La France reconnait officiellement que l’Assemblée nationale vénézuélienne est le seul organisme légitime et que le président Juan Guaido est le président par intérim.

Notre pays et l’Union européenne doivent faire davantage pression pour que Nicolas Maduro quitte enfin le pouvoir et qu’une issue démocratique soit trouvée pour sortir le Venezuela de la crise.

Lire aussi : Ma proposition de résolution sur la violation des droits humains au Venezuela adoptée à 95,5% – vidéo (10m)

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (9 déc. 2019)

Communauté française

Noël des Français de Londres

L’UFE GB, présidée par Carole Rogers, déléguée consulaire, a invité les Français du Royaume-Uni à se retrouver dans le plus vieux pub de South Kensington qui date de… 1515 !

À J-3 de la date des élections générales britanniques, j’ai eu le plaisir d’échanger avec une cinquantaine de compatriotes de Londres en compagnie de Nicolas Hatton, président et co-fondateur de the3million, délégué consulaire, sur les enjeux du scrutin pour les Européens du Royaume-Uni.

Nous étions en présence de Guillaume Bazard, consul général, des conseillers consulaires Sophie Routier, Stéphane Rambosson, Olivier Bertin, Roch Miambanzila et de Patricia Connell, déléguée consulaire.

L’atmosphère anxiogène amplifiée par les déclarations de campagne xénophobes de plusieurs conservateurs, dont le Premier ministre Boris Johnson, ne sauraient entamer notre détermination à faire respecter nos droits.

Nicolas Hatton a expliqué la démarche pragmatique de the3million, soucieuse d’apporter des réponses à tous les Européens du Royaume-Uni et de défendre leurs intérêts. Grâce à l’action de the3million, le gouvernement britannique de Theresa May a renoncé à prélever des droits sur la demande de Settled Status.

Parmi les objectifs de l’association, on note l’obtention automatique du Settled Status ou encore la délivrance d’un document matériel permettant de justifier de son statut au Royaume-Uni.

Mon projet principal pour le Royaume-Uni est de soutenir cette remarquable initiative née de la société civile, incarnée par Nicolas et the3million, et de contribuer à maintenir la cohésion de notre communauté autour de notre ambassadeur dans un pays profondément divisé.

Nous avons prolongé notre échange autour du verre de l’amitié…. et j’ai écouté les pronostics très variés pour les élections générales.

Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et leurs encouragements.

Ce vendredi 13 nous connaîtrons l’épilogue de ce nouvel avatar du Brexit… et quel que soit le résultat que cela ne nous empêche pas de célébrer un joyeux Noël !

HEBDOLETTRE n°127 – EDITO : “Think different” (PLF2020) // Hommage national à nos soldats tombés au Mali // PLF2020 – Action Extérieure de l’État (P105, P151, P185) : Discussion générale + Amdt Flam + Enseignement + Moncton/Olso / PLF2020 – Coordination du travail gouvernemental (P129) : Rapport en commission + séance publique // Notre réseau diplomatique : des économies en guise de stratégie // Public Sénat : Haro sur le Black Friday ? // Jean-Pierre Cantegrit devient chevalier de la Légion d’honneur // Vincent Sadèque (Djibouti) : un modèle d’engagement politique indépendant // La Ville de Paris ravive la mémoire de Pasquale Paoli // En CIRCONSCRIPTION : en Malaisie – Kuala Lumpur (22 & 23 sept. 2019) / en Indonésie – Jakarta (24 & 25 sept. 2019) / en Chine – Hong-Kong (26 & 27 sept. 2019) / en Espagne – Palma de Majorque (14-15 oct. 2019) / en Suisse – Berne / Genève (18-19 oct. 2019) / en Grèce – Athènes (24-26 oct. 2019).

Lire : l’HEBDOLETTRE n°127 – 11 décembre 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°127

“Think different”

Depuis 1995, le budget du Quai d’Orsay est l’objet d’un reflux continu sous la pression de Bercy. Il a fallu toute l’autorité d’un ministre de l’envergure de Jean-Yves Le Drian pour suspendre cette tendance baissière cette année.

Lors des débats budgétaires au Sénat, le ministre a annoncé l’annulation de la fermeture du consulat de Moncton et de l’Institut français de Norvège.

Pour combien de temps ?

Annonces lancinantes des fermetures de postes, plan de diminution des effectifs en attendant le prochain, faiblesse de nos contributions volontaires à l’ONU (nous pointons entre la 15ème et la 20ème place)…, on n’en voit pas la fin. Où est la dynamique ?

Quand donc pourrons-nous voir l’avenir de manière positive dans ce ministère ?

Concernant la politique immobilière, Bercy contraint depuis des années le Quai d’Orsay à vendre les “bijoux de famille” pour financer son train de vie. Ceci a une fin. Et nous y sommes ! Le ministre l’a clairement rappelé. A juste titre !

Lors de mon intervention à la tribune au nom du groupe centriste, j’ai proposé au ministre de donner de l’autonomie à nos chefs de poste. Afin de leur permettre de gérer au mieux localement notre patrimoine sans nécessairement faire appel aux deniers publics, il est nécessaire de réformer la comptabilité publique.

S’agissant du programme 151 qui concerne les consulats et les Français de l’étranger, nous enregistrons de plus en plus d’expatriés ou de personnes de passage, mais de moins en moins de moyens : c’est le fameux effet ciseau.

Là encore, notre réseau consulaire donne l’image d’un repli permanent. À ce rythme, quelle sera la carte consulaire dans dix ans ?

Le budget de ce réseau devrait être envisagé non pas comme une structure de coûts, mais comme une opportunité de gérer des revenus.

Si l’intégralité de la recette des visas finançait le réseau qui la collecte, nous retrouverions une dynamique de développement qui soutiendrait également notre diplomatie économique sans peser sur le contribuable. Phénomène qui pourrait s’amplifier en s’inspirant des bonnes pratiques : les consuls honoraires allemands peuvent effectuer les prises d’empreintes biométriques pour éviter à leurs compatriotes de faire de longs déplacements tout en conservant le produit du service.

Quant à notre diplomatie culturelle, je soutiens sans réserve la dynamique initiée par le Président de la République dans le but de doubler le nombre d’élèves scolarisés dans l’enseignement français à l’étranger à l’horizon 2030.Visuel HL125

Pouvons-nous croire cependant que cet objectif survivra aux deux prochaines élections présidentielles ?

Il y a deux ans, j’avais proposé d’atteindre ce résultat en cinq ans, puis de doubler encore sur les cinq années suivantes afin de quadrupler notre réseau en dix ans. Pour y parvenir, il faut concentrer l’effort public sur le développement plutôt que de financer de la dépense non maîtrisée. À titre d’exemple, j’ai relevé que l’enveloppe des 10 premiers salaires de l’AEFE à l’étranger s’élève à 1,8 million d’euros.

“La folie serait de se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent”, dirait Albert Einstein.

Confrontée à des difficultés financières et une perte d’attrait dans les années 90, la société Apple Computer a réinventé sa stratégie et l’a popularisée par un slogan et un clip intitulé “Think different”.

L’expérience m’a appris qu’une approche disruptive permet de surmonter tous les obstacles.

Pour offrir à notre diplomatie les moyens des ambitions affichées par Emmanuel Macron, il est nécessaire de penser son budget différemment. L’écoute dont a fait preuve Jean-Yves Le Drian durant les débats permet de penser qu’il pourrait relever ce défi. Découvrir l’HebdoLettre n°127

En circonscription au Koweït – Koweït City (16-18 nov. 2019)

Ce nouveau déplacement au Koweït, après celui de mars 2015 (compte-rendu), m’a été inspiré par Roland Raad, conseiller consulaire, jugeant que seule une visite me permettrait de prendre en compte les fortes attentes de notre communauté.

Roland a pris ses dispositions pour être à mes côtés tout au long du séjour. Sa mobilité lui permet d’assister aux réunions dans toute sa circonscription qui couvre la partie Est de l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et le Koweït.

Mobilité, mais aussi disponibilité aux autres. Roland possède une telle empathie que même dans les moments de joie, il s’arrange pour que l’on pense aux personnes dans la difficulté, comme c’est le cas au Liban.

En signe de reconnaissance pour son engagement auprès de nos compatriotes et du soutien qu’il m’apporte depuis cinq ans, je lui ai remis la médaille d’or du Sénat.

Communauté française

Associations – Koweit Accueil

J’ai entamé mon second déplacement au Koweït par une rencontre auprès de diverses associations françaises réunies par Nadège Koleilat, présidente de Koweït Accueil. Je suis reconnaissant à Nadège d’avoir contribué à l’organisation et à l’animation de plusieurs étapes de ce retour au Koweit. Son association compte 70 adhérents.

Le récit de leur expérience a constitué une source d’information précieuse : Ronan Poulnais, pdt UFE Koweït, Philippe Sauvan, président de l’Amicale des Français du Koweït, Marie-Anne Benedetti, présidente des CCE Koweit, et Sophie Parou, présidente du French Business Council Kuwait.

Cette rencontre m’a aussi permis de rencontrer une quarantaine de compatriotes qui m’ont fait l’amitié de me consacrer leur fin de week-end, puisqu’on travaille le dimanche au Koweït.

Ils ont partagé leurs préoccupations, dont les difficultés d’accès au consulat depuis son déménagement au 40ème étage d’une tour, et certaines complications réglementaires koweïtiennes liées au permis de conduire.

Merci à Nadège d’avoir réuni ces Français venus de tous horizons et à Isabelle et Dominique d’avoir mis leur résidence à notre disposition pour cette très belle soirée « Accueil ». +d’images

Réception à la Résidence

Toute ma reconnaissance à Marie Masduspuy pour l’organisation d’une soirée qui m’a permis de créer un lien avec de nombreux représentants associatifs de notre communauté établie au Koweït, dans toute sa diversité.

1162 Français sont inscrits au registre consulaire au 14 novembre 2019, un chiffre plutôt stable depuis 3 ans. Les catégories socio-professionnelles les plus représentées appartiennent au secteur de la Défense, des affaires, de l’énergie, de l’hôtellerie-restauration et de l’enseignement.

L’ambassadeur m’a confié que si la communauté française était constituée de profils très variés, elle se montrait résolument unie au sein des associations qui jouent un rôle significatif à ce titre.

Lors de mon intervention, je suis revenu sur le projet qui m’apparaît prioritaire : soutenir le projet proposé par le poste diplomatique de construire une ambassade sur un terrain appartenant à la France et disponible.

Cela nous affranchirait des contraintes imposées par la tour de 79 étages dans laquelle nos services diplomatiques et consulaires sont désormais établis. La vie des personnes qui y travaillent et celle des usagers en serait grandement facilitée.

Lors de cette soirée, j’ai eu le loisir de saluer des membres des Forces françaises engagées dans la coalition contre Daesh et aussi chargées d’assurer la protection des Français. Leur abnégation et leur professionnalisme me rendent admiratif.  +d’images

Consulat

Visite du consulat organisée par Hicham Baba Ahmed, consul, en présence de Roland Raad.

Depuis mon précédent passage, le consulat a déménagé au 40ème étage de l’une des plus hautes tours de Koweit City. Un plateau entier est conjointement occupé par les ambassades de France et d’Allemagne.

Le bon côté du déménagement est qu’il a permis de rassembler tous les services diplomatiques en un lieu unique et qu’il offre une belle image de synergie avec notre voisin allemand.

Le mauvais côté est que notre consulat semble installé dans un donjon. Pas moins de deux pièces d’identité sont nécessaires pour y accéder : la première pour pénétrer dans la tour, la seconde pour entrer dans le consulat. Quant au parking de la tour, il est visiblement sous-dimensionné : dès 10 heures du matin, il n’est plus possible de trouver une place.

Il s’ajoute le manque d’effectifs du consulat, consécutif aux baisses régulières de crédits, qui ne permet plus d’offrir un service de réponses téléphoniques, ni de recevoir des compatriotes sans rendez-vous. Il arrive donc que des Français repartent bredouilles, après avoir vu un œilleton leur interdire l’accès à nos services.

Ceux qui ont rendez-vous doivent patienter dans une pièce exiguë sans fenêtre et sans pouvoir conserver leur téléphone portable.

La difficulté d’accès au consulat constitue la première source d’insatisfaction des Français rencontrés à mon arrivée. Et ce qui est pénible pour les usagers, l’est aussi pour les personnels qui travaillent au poste diplomatique.

Notre ambassadeur et notre consul m’ont décrit les péripéties qu’ils rencontrent au quotidien et les frustrations qu’elles engendrent. Un phénomène qui a conduit les ambassadeurs de France et d’Allemagne à écrire à leur hiérarchie respective pour réfléchir à une solution alternative.

Il faut dire que les deux chancelleries dépensent un million d’euros à fonds perdus en loyer annuel, alors que nous disposons de deux terrains mitoyens, où nous pourrions construire un bâtiment pour abriter nos chancelleries.

J’ai fait de l’appui à ce projet de déménagement mon action prioritaire pour le Koweït. +d’images

Diplomatie parlementaire

Assemblée Nationale

Entretien avec Abdulkarim Al Kandari, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, en présence de Marie Masduspuy, ambassadeur de France au Koweït, Roland Raad et Ayoub Labissi, conseiller politique.

Très heureux d’avoir pu échanger avec mon homologue alors que son pays traverse une crise politique aiguë, qui a entraîné la démission du Premier ministre.

J’ai été séduit par la vision géopolitique de mon interlocuteur et son vif intérêt pour l’Europe et la France.

Nous sommes revenus sur la visite au Koweït du président Gérard Larcher, fin avril, l’occasion de manifester l’attachement de notre groupe d’amitié, présidé par mon collègue Jean-Marie Bockel, à développer notre relation bilatérale. +d’images

Entrepreneuriat

Diplomatie économique

En 2018, les échanges commerciaux entre la France et le Koweït ont augmenté de 27,3% pour atteindre près d’un milliard d’euros. Notre excédent commercial s’élevait à 100 M€ en 2018 et devrait encore progresser cette année. Le Koweït représente un fort potentiel de développement de nos échanges économiques bilatéraux.

Marie Masduspuy m’a offert de rencontrer deux personnalités du monde des affaires koweïtien.

Tout d’abord, Rabah Al Rabah, directeur général de la chambre de commerce et de l’Industrie, suivi d’un déjeuner de travail à la Résidence avec Manaf Al Hajeri (CEO Markaz), en présence de Marc-Aurèle Grassin (Associate Attorney – Al Hossam Legal) et de Roland Raad.

L’économie koweïtienne est dépendante du secteur des hydrocarbures qui représente 90% des exportations et des recettes du budget de l’état. Le pays a donc engagé un plan de diversification baptisé « New Kuwait 2035 ».

Les excellents fondamentaux de l’économie, les mégas projets et l’ambition du plan North Koweit ouvrent forcément des perspectives pour les entreprises françaises. +d’images

CCEF

Rencontre avec les conseillers du commerce extérieur de la France pour le Koweït en présence de Marie Masduspuy, Roland Raad et Arnaud Boulanger, conseiller économique.
Plus de 2400 entreprises françaises exportent vers le Koweït ; la France représente le premier investisseur européen.

Nos exportations agro-alimentaires pèsent 10% de nos exportations, mais ne constituent que 1,5% des parts d’importation koweïtiennes.

De l’avis général, les débouchés offerts par le Koweït sont mal connus en France et son potentiel commercial est donc insuffisamment exploité. +d’images

Engie – Centrale d’Az Zour Nord I

Visite de la centrale de production d’électricité et de dessalement d’Az Zour nord I. Engie fait partie du consortium chargé de la gestion et de l’exploitation.

La centrale est située dans le sud du pays à une heure de route au sud de Koweit City, tout proche de la frontière avec l’Arabie Saoudite.

Elle produit 10% des besoins en électricité du Koweït et 20% de l’alimentation en eau potable du pays.

C’est la première centrale à avoir été conçue sur le modèle d’un partenariat public-privé.

Merci à José Fores Piquer, directeur général du site, pour le temps qu’il nous a accordé pour découvrir ce site industriel exceptionnel. +d’images

Enseignement français

Lycée Français du Koweït

Visite du Lycée français de Koweït (LFK), établissement partenaire de l’AEFE, en compagnie de Roland Raad et d’Ayoub Labissi.

Le LFK accueille 1500 élèves, dont 1000 à l’école primaire, brassant de nombreuses nationalités et notamment 15% de Koweïtiens, dont les familles sont peu ou pas francophones.

Le lycée fête ses 30 ans cette année. Il a été fondé par un couple de Koweïtiens amoureux de la France et de son système éducatif. J’ai félicité Hessa Fahad Al-Rashed, leur fille, directrice gestionnaire de l’établissement où elle a grandi, en lui exprimant toute ma reconnaissance pour cette action familiale au long cours. L’expérience démontre que les efforts de ses parents avaient pour seule motivation la transmission de nos valeurs éducatives.

Le proviseur a conduit la visite de l’établissement et organisé deux rencontres. Tout d’abord avec les représentants des parents d’élèves, ensuite avec des élèves de première et de terminale qui m’ont fait part de questions très pertinentes. Leur vivacité d’esprit et leur éloquence démontre à l’évidence que notre système éducatif fonctionne bien. +d’images

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français en compagnie de Marie Masduspuy et de Roland Raad.

Cet Institut assure les cours de langue à partir de l’âge de 5 ans et accueille les passages d’examens DELF pour le pays.

Sa médiathèque compte 7000 ouvrages.

Le café de l’Institut dispose d’un espace extérieur avec un carré de pelouse : un lieu qui rappelle un jardin français. Et c’est dans ce petit îlot de verdure que se déroule une partie de la programmation culturelle de l’Institut, comme les projections de films ou les concerts ! +d’images

En circonscription à Bahreïn – Manama (14-15 nov. 2019)

Conseillère consulaire pour Bahreïn et le Qatar depuis quelques mois seulement, Rosiane Houngbo-Monteverde, a déjà acquis une certaine expérience et accomplit avec assurance sa mission d’élue locale au service de tous.

Elle a pris à cœur de me faire rencontrer les acteurs de notre communauté et découvrir des personnalités inspirantes à l’occasion de ce second déplacement à Bahreïn dans le but de m’exprimer sur la cybersécurité, qui constitue ma priorité pour ce pays, lors de la réunion régionale des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Politique

Conseil de la Choura

Jérôme Cauchard, ambassadeur de France a organisé un dîner à la Résidence de France qui m’a permis de revoir Jamel Fakhro, vice-président du conseil de la Choura et président de KPMG Bahreïn qui m’avait accueilli à son domicile lors de mon précédent voyage.

M. Fakhro était accompagné de Khalid Hussain Al-Maskati, président de la commission Finances et Affaires économiques du conseil de la Choura.

Lors de cette réunion qui s’est tenue en présence de Rosiane Houngbo-Monteverde et de Jean-Christophe Durand, président de la Chambre de commerce France-Bahreīn, nous avons évoqué le sujet de la cybersécurité et celui de cyberdéfense qui constituent mon axe prioritaire pour le Bahreïn.

Nous avons abordé d’autres questions, telles que les finances ou le Brexit, car le Bahreïn entretient des relations importantes avec le Royaume-Uni.

Merci à Jérôme Cauchard pour sa contribution à l’enrichissement de la relation entre le Sénat et la Choura qui étoffe encore la relation bilatérale entre nos deux pays. +d’images

Entrepreneuriat

Rencontre régionale des CCEF

À l’invitation de Jacques Michel, président de CCEF Bahreïn, j’ai participé à la réunion régionale Proche et Moyen-Orient des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) organisée à Bahreïn.

Après une présentation géopolitique des pays de la région (Égypte, UEA, Turquie, Irak, Iran, Liban, Jordanie, Koweït, Bahreïn, Qatar) et un exposé sur l’évolution de l’offre de financement et d’assurance export, une table ronde a débattu de la transition énergétique régionale : « du pétrole à l’après-pétrole ».

Je suis intervenu lors de la table ronde consacrée à la cybersécurité intitulée « La menace cyber en zone PMO : réalités et conséquences ». J’ai rappelé que la promotion du savoir-faire français en matière de cybersécurité constituait ma priorité d’action pour Bahreïn.

Cet objectif est né de ma rencontre avec Jean-Christophe Durand, président de la chambre de commerce France-Bahreïn, et Rim Jalali, directrice de la chambre, lors de ma première visite en avril dernier (compte-rendu).

L’économie locale dispose d’un secteur financier particulièrement développé et autorise l’implantation d’entreprises étrangères sans s’associer à un “sponsor”. Cela constitue une belle opportunité pour nos entreprises du domaine de la cyber. Pour mobiliser leur attention, j’ai fait appel au Cybercercle, think-tank dédié à la cybersécurité et dirigé par Bénédicte Pillet.

Au cours de cette table ronde, j’ai débattu aux côtés de Bernard Labatut, Senior Advisor du Cybercercle et Olivier Nautet, responsable Cybersécurité.

Nos ambassadeurs Jérôme Cauchard (Bahreïn) et François Gouyette (Arabie Saoudite) ont conclu la journée.

Ce tour d’horizon régional m’a permis d’accumuler un nombre d’informations élevé tout en croisant les regards.

Cet événement m’a également permis de rencontrer Hervé Majidier, conseiller consulaire pour l’Égypte et président de la CCI France-Egypte.

Merci à Jacques Michel pour son accueil et bravo à son l’équipe pour cette organisation méticuleuse. +d’images

PME – Café « Chez Ségo »

Pour marquer mon retour à Bahreïn, Rosiane Houngbo-Monteverde m’a proposé de découvrir le café « Chez Ségo » qui a ouvert le mois dernier dans le quartier des ministères.

Ségolène Crêtaux est une jeune femme énergique et déterminée. Après une licence chez Vatel, elle a obtenu un master en Hospitality Management à l’AIM Paris.

Première expérience professionnelle à Dubaï, puis retour à Lyon, sa ville natale, où elle rencontre celui qui va devenir son mari et avec lequel elle va venir s’établir à Bahreïn.

Partenaire minoritaire d’une équipe qui va ouvrir un établissement dans le Royaume, elle va vendre ses actions et lancer sa propre affaire en compagnie de son mari.

Ils ont choisi une décoration qui nous plonge dans l’art de vivre à la française du 18ème siècle, avec un souci du détail qui fait de chaque élément un objet de curiosité. Leurs clients aiment ce saut dans le temps, car la France de Louis XVI est une époque cliché très populaire dans le Royaume de Bahreïn.

Ségolène m’a aussi fait découvrir les mets de sa composition, hautement plébiscités par sa clientèle : croissants à la truffe et œufs bénédicte à l’avocat. Concernant la pâtisserie, j’ai savouré ses mini-éclairs, dont le format s’adapte aux goûts locaux tout en variant les parfums.

Au vu de la carte, on comprend pourquoi un ministre en vue du pays s’arrête chaque matin chez Ségo, avant d’aller au bureau. +d’images

Communauté française

Réunion d’information

À la faveur de mon second déplacement à Bahreïn, Rosiane Houngbo-Monteverde a convié la communauté française établie dans le royaume à venir échanger avec nous, en présence de notre consule Sophie Guégan.

Ce fût l’opportunité de rencontrer une cinquantaine de compatriotes pour discuter de leurs principales préoccupations : CSG-CRDS, disparition des actes notariés au consulat, carte vitale, évolution des services consulaires…

J’ai eu le plaisir de retrouver Jean de Tinguy, membre de l’UFE et Éric Kayser, que j’avais connu à Ashford il y a 20 ans alors qu’il aidait les entrepreneurs français à s’établir dans le Kent.

J’ai exprimé ma gratitude à tous les participants d’avoir pris sur leur week-end pour venir à ma rencontre.

Félicitations à Rosiane d’avoir su les mobiliser dans un délai aussi bref et plus globalement pour son action au service des Français de sa circonscription. +d’images

En circonscription en Grèce – Athènes (24-26 oct. 2019)

Dès mon arrivée, Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Grèce, m’a accueilli à l’ambassade pour une réunion de cadrage, pour mon second déplacement à Athènes trente mois après mon premier passage.

Nous nous sommes retrouvés le lendemain à la fin de mes entretiens pour faire le point sur mes impressions tirées de mes visites et rencontres.

Je le remercie pour ses multiples attentions qui m’ont permis d’exercer ma mission dans des conditions idéales.

Politique

Parlement

Rencontres passionnantes avec deux députés de la Nouvelle démocratie, au parlement hellénique en présence de Nikola Guljevatej, deuxième conseiller : Tasos Chatzivassiliou (à droite), secrétaire de la commission de Défense Nationale et des Affaires étrangères, et Theodoros Roussopoulos (à gauche), membre de la commission des Affaires économiques, ancien ministre d’État et porte-parole du gouvernement de 2004 à 2008.

Les deux parlementaires ont avant tout tenu à souligner leurs difficultés du fait de l’attitude agressive de la Turquie qui multiplie les provocations, en pratiquant régulièrement des incursions par bateau ou par avion en territoire grec.

Depuis cet été, le gouvernement turc laisse passer chaque jour 700 à 800 migrants sur des embarcations de fortune, qui ont pris parfois un simple vol pour Istanbul depuis un pays africain.

L’ile de Lesbos qui compte d’ordinaire 20.000 habitants doit gérer la présence de 14.000 migrants. Sur l’ile de Samos, les 7000 habitants doivent cohabiter avec 7000 migrants, soit 1 migrant pour 1 habitant.

Tasos Chatzivassiliou et Theodoros Roussopoulos veulent alerter les parlementaires européens sur cette situation afin que l’Union européenne se donne les moyens d’endiguer ce phénomène dramatique.

Les deux députés sont également revenus sur le projet de permettre aux Grecs de l’étranger d’élire 3 députés pour les représenter au Parlement hellénique, en votant depuis leurs consulats et ambassades.

Nous avons également évoqué le contexte des Balkans occidentaux. Ils regrettent que la France n’ait pas récompensé la Macédoine du Nord pour ses efforts en lui refusant la possibilité d’ouvrir les négociations d’adhésion à l’UE. +d’images

Congrès ALDE

Dans la capitale grecque, j’ai participé au congrès ALDE (Alliance des libéraux démocrates européens) qui constitue l’opportunité de côtoyer des personnalités politiques européennes de premier plan, comme le premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel.

Son charisme et les avancées qu’il a enregistrées pour son pays me convainquent que l’Europe gagnerait à le voir un jour à la tête de l’UE.

J’ai eu le privilège d’échanger avec Judith Pallares Cortés, ministre de la Fonction publique et de la simplification administrative de la Principauté d’Andorre. Ce fût l’occasion d’évoquer la progression des travaux d’aménagement de la route qui mène de France à Andorre et de discuter avec nos amis représentants du Parti libéral d’Andorre.

J’ai retrouvé de nombreux parlementaires européens dont Nicola Beer du FDP ou encore Ilhan Kyuchyuk, membre bulgare du Parlement européen. Ilyan a été réélu parmi les vice-présidents de ALDE en obtenant le plus de voix. J’avais eu le plaisir de participer à conférence ALDE qu’il avait organisée à Sofia en avril 2018 (compte-rendu).

Je remercie David Hartlapp, représentant en France du parti allemand FDP, d’avoir à nouveau représenté l’UDI à mes côtés lors d’un événement ALDE. +d’images

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Entretien à la chambre de commerce et d’industrie France-Grèce avec Laurent Thuillier, président, et Catherine Manali, directrice.

Dans le prolongement de ma rencontre avec Laurent à Paris, en juin dernier, mon action prioritaire pour la Grèce est de concrétiser le projet d’événement de la chambre avec l’appui du Sénat. Il s’agit d’une conférence sur le thème « investir en Grèce » qui se tiendra à Paris en début d’année 2020. Le nouveau gouvernement grec y sera représenté par plusieurs ministres pour éclairer les investisseurs sur les réformes engagées favorables aux entreprises.

Créée en 1885, la CCI France-Grèce compte plus de 330 membres. Le retrait envisagé de Business France de Grèce constitue une opportunité pour la chambre d’élargir l’éventail de ses services.

Plus que jamais, cette CCIFG se révèle un catalyseur de la relation bilatérale France-Grèce. +d’images

Diner économique

Réunion d’entrepreneurs et de décideurs économiques à la Résidence de France, présidée par Emmanuelle Boulestreau, chef du service économique, en présence de Nicolas Croizer, Premier conseiller, Anne-Marie Fanouraki, service économique, David Hubert-Delisle, directeur régional de Business France, Thalia Yannopoulos, Business France et de chefs d’entreprises suivants :
– Mme Gisèle Urquia – présidente CCEF – membre du conseil CCIFG – CEO d’ALD
– Mme Maria-Christina Chatzinikolaou– manager Air France – membre du conseil CCIFG
– Mme Catherine Manali – directrice CCIFG
– M. Frédéric Fouilloux – CEO Servier – vice-président des CCEF
– M. Yannick Joussaud – manager Suez – membre Conseil CCIFG
– M. Alexandros Vassilikos – président de l’Association des Hôteliers de Grèce – CCEF
– M. Eric Tourret – DCEO CEPAL SA
– M. Laurent Thuillier – DCEO Groupama Asfalistiki – président de la CCIFG – CCEF

Les progrès accomplis depuis le début de la crise de la dette souveraine sont substantiels. Le budget de l’État est passé d’un déficit de 15,1% du PIB en 2009 à un excédent en 2018 de 1,1% du PIB, pour la troisième année consécutive. Il faudra 3 à 5 ans pour dire que le pays est sorti d’affaires.

La Grèce a besoin d’être soutenue par des partenaires structurés pour se remettre en marche. Voilà pourquoi la France qui a su accompagner la Grèce pendant la crise doit être au rendez-vous pour l’aider à se relancer. L’attentisme serait une erreur stratégique, d’autant que d’autres pays se pressent désormais pour y investir : Etats-Unis, Allemagne, Chine ou Japon.

Plus de 80 ouvrages d’infrastructures sont en cours de réalisation ou en procédure d’appel d’offres, pour un montant global d’environ 20 milliards d’euros. L’accélération des privatisations, au programme du nouveau gouvernement, devrait également permettre des investissements privés supplémentaires.

A noter que la Grèce constitue déjà notre second excédent commercial dans l’UE, après le Royaume-Uni. Le forum de la CCIFG consacré à l’investissement en Grèce, prévu à Paris, arrive donc à point nommé, en souhaitant qu’il constitue un déclic pour nos entreprises. +d’images

Communauté française

Affaires consulaires

Petit-déjeuner à la Résidence, consacré aux affaires consulaires présidé par Céline Pendaries, Consule de France, en présence de Nicolas Pantaleon, agent en charge des Affaires sociales, et des conseillers consulaires Nelly Müller, Basile Delivorias et Françoise Deschamps (également présidente de l’UFE locale).

Après 4 années de relative stabilité, le nombre de nos compatriotes enregistrés connaît une nouvelle baisse qui s’élève à 4,67%. Plus de la moitié (52%) des personnes enregistrées sont des double-nationaux.

Le nombre de touristes français visitant la Grèce a atteint un record de 1.524.000 en 2018, ce qui place la France au 4ème rang derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Ceci n’est pas sans conséquences. Plus de 3000 dossiers de Français en difficulté sont traités par la section consulaire d’Athènes, sans compter les innombrables cas solutionnés par de simples échanges téléphoniques.

Nous sommes aussi revenus sur la situation de nos 2700 compatriotes affectés par la faillite de Thomas Cook en septembre.

À Rhodes, l’an dernier, j’ai pu observer le travail inouï d’Aliki Moschis-Gauguet, consule honoraire, confrontée à des situations d’accident, d’hospitalisation ou de décès de compatriotes. Nous avons exprimé toute notre gratitude à nos 17 consuls honoraires, relais précieux et efficaces auprès des autorités locales.

Nous avons également évoqué les conséquences pour l’activité consulaire induite par la GPA, autorisée en Grèce. C’est une activité lucrative pour les cliniques locales qui n’hésitent pas à prospecter les clients en France. L’augmentation constante des demandes de transcription d’actes de naissance d’enfants nés d’une GPA auprès du consulat démontre que l’offre rencontre la demande.

Ce sujet reviendra sûrement dans nos débats au sénat début 2020, lorsque nous aurons à voter le texte autorisant la PMA.

Le taux de chômage qui reste très élevé (17% de la population active) suscite des inquiétudes pour la partie de nos compatriotes dont la situation professionnelle reste fragile.

J’ai particulièrement apprécié la cohésion de notre communauté française qui repose sur l’action combinée des associations, des acteurs de l’enseignement, des consuls honoraires et des élus consulaires. Ces derniers sont formidablement impliqués et jouent un rôle déterminant pour préserver notre dispositif local d’aides sociales.

Je salue enfin la mémoire d’Hervé Leboucher, conseiller consulaire, qui avait participé à un rendez-vous de cette nature lors de mon précédent déplacement (compte-rendu). Sa disparition ne saurait faire oublier l’immense travail qu’il a accompli pour nos compatriotes en Grèce, associé à de nombreux engagements collectifs : AFE, FAPEE ou CCE. Nous avons eu une pensée émue à son égard. +d’images

Enseignement français

École Française d’Athènes (EFA)

Visite de l’école française d’Athènes (EFA), centre de recherche en sciences humaines dont la mission est d’étudier la Grèce dans son contexte balkanique et méditerranéen, de la préhistoire à nos jours.

À cette mission s’ajoute celle de former de jeunes chercheurs en leur offrant l’accès au terrain et aux sources.

L’EFA, c’est un pôle de recherche de 70 collaborateurs, une bibliothèque de plus de 94 000 ouvrages et une dizaine de chantiers de fouilles prestigieux en Grèce, Albanie et à Chypre.

Fondée en 1846, l’EFA essaie toujours se réinventer pour exercer ces missions. En regardant son bâtiment, les initiatives déployées et l’enthousiasme de ses occupants, on se surprend à penser que cette dame de 173 ans n’a pas pris une ride. +d’images

Culture française

Institut français

J’ai saisi l’opportunité de revenir à l’Institut français de Grèce qui abrite la chambre de commerce et d’industrie France-Grèce pour apprécier le résultat des travaux engagés.

J’ai été accueilli par Patrick Comoy, Conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français de Grèce, Yahia Tnina, secrétaire général, Nikola Guljevatej et Laurent Thuillier.

Les travaux d’étanchéité ont été entièrement pris en charge par la DIL (ministère des Affaires étrangères) pour un montant de 137.000 euros.

Un cycle d’événements culturels sera mis en place en 2020 pour valoriser l’endroit qui bénéficie d’une vue imprenable sur l’Acropole et brasser les publics de l’Institut.

Les équipements de l’auditorium ont été renouvelés : un système de traduction et écouteurs, du matériel de vidéo-projection, des caméras, du matériel audio, un pupitre avec technique…le tout pour un coût total de 50.000 €. C’est aujourd’hui une salle en pointe, au plan technique, à Athènes.

Enfin, la médiathèque compte 1472 personnes inscrites, soit l’équivalent du nombre d’abonnés d’une bibliothèque municipale de taille moyenne.

Les idées se bousculent pour augmenter la fréquentation de l’Institut que le public soit physique ou numérique (offre de médiathèque en ligne), au travers d’événements classiques (présentations littéraires…) ou plus inédits (présentation de jeux vidéo durant le “Novembre Numérique”). Lors de ma visite, j’ai pu voir l’auditorium en pleine activité pour présenter la collection d’un éditeur grec qui vient tout juste de traduire et publier les œuvres de Proust en grec.

Félicitations à toute l’équipe de l’Institut pour leur engagement et leur activité qui s’autofinance désormais à 83%. +d’images

En circonscription en Suisse – Berne / Genève (18-19 oct. 2019)

Ce déplacement en Suisse a été motivé par la tenue de l’Assemblée générale de l’Union des Français de Suisse (UFS) qui s’est déroulée à Berne, en compagnie de mes collègues sénateurs des Français établis hors de France, de conseillers consulaires pour le pays et de nombreux présidents des associations membres de l’UFS.

En effet, l’UFS, fondée en 1947, regroupe la quasi-totalité des associations françaises de Suisse et joue un rôle indispensable pour créer du lien au sein de première communauté française à l’étranger (près de 200.000 inscrits au registre) et représenter les associations auprès des autorités françaises ou suisses. (crédit photo : Olivier Corticchiato)

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Réunion à la CCI France-Suisse (CCIFS) en présence de (g. à d.) Vincent Faysse, administrateur, Romain Duriez, directeur général et Patrick Lachaussée, consul général de France à Genève.

Membre du board de la French Tech Suisse romande, Vincent Faysse a été également élu administrateur de la CCIFI à Paris, en charge de la coordination de toutes les CCI à l’international. Il est aussi en charge de la relation avec la French Tech.

Première chambre de commerce internationale créée en Suisse, la CCIFS présidée par Alain Barbey a célébré ses 125 ans d’existence cette année.

Elle compte 700 entreprises et un total de 3500 contacts d’affaires. 17 personnes travaillent à la CCIFS pour les membres sur 3 bureaux : Genève (10) ; Bâle (2) ; Zurich (5).

La CCIFS a un projet de déménagement pour doubler la surface de ses bureaux à Genève, afin d’augmenter sa capacité d’accueil et ainsi héberger davantage de sociétés.

Cette chambre offre une gamme étendue de services et prend en charge la représentation fiscale de 140 sociétés françaises auprès de l’administration fédérale des contributions.

Félicitations à toute l’équipe pour le nombre des actions et services proposés. La croissance du nombre de membres nouveaux s’est élevée à 116 en 2018. 2019 devrait également être un bon cru. +d’images

S2o

Rencontre avec Sébastien Offroy, CEO et fondateur de la société S2o il y a douze ans.

Je vous recommande de visiter le site s20-sport.com pour découvrir une agence de voyage pas comme les autres.

La fréquentation des sportifs par Sébastien lui a donné l’idée de créer une agence de voyages qui leur serait dédiée, en proposant des entraînements à l’étranger.

Les sportifs de haut niveau sont des clients exigeants et Sébastien connaît leurs attentes en matière d’infrastructures pour progresser. C’est son expérience qui lui permet de ne rien laisser au hasard. Dans ces cercles spécialisés, la bonne renommée constitue la meilleure communication. +d’images

Enjeux économiques

À l’initiative de Patrick Lachaussée, la visite de la CCIFS a été prolongée par un déjeuner à la résidence du consul général avec plusieurs acteurs du monde économique et éducatif.

Les Suisses, c’est 44 fois les investissements du Qatar en France, plus de 115 000 emplois directs et 1400 implantations. Pour 2018, 72 projets ont été concrétisés.

Mais la convention fiscale franco-suisse reste un irritant entre les deux pays. Elle bloque des investissements directs. Nombreux entrepreneurs suisses préfèrent passer par le Luxembourg pour investir dans notre pays.

Il est nécessaire d’apaiser l’environnement franco-suisse.

Les participants m’ont recommandé que notre pays accompagne le projet d’acquisition du Rafale par l’armée suisse prévu pour fin 2020. 

Pour que ce projet soit soutenu par la population suisse, ils préconisent de mobiliser nos entreprises pour les intéresser aux produits suisses ou en créant de l’emploi localement grâce à de nouvelles implantations. 

Communauté française

AG de l’Union des Français de Suisse (UFS)

Pour la 71ème AG annuelle de l’Union des Français de Suisse (UFS), organisation faîtière des associations et sociétés françaises de Suisse, l’organisation fut remarquable, comme d’habitude, au musée Paul Klee de Berne. Une réunion qui s’est tenue sous la présidence d’honneur du nouvel ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès, entouré de deux consuls généraux, Patrick Lachaussée de Genève, Alain Sterbik de Zurich, et en présence de François Barry de Longchamps, Pdt UFE Monde.

Mon intervention a porté sur deux points : l’enseignement français et la diplomatie économique. Ainsi, j’ai évoqué la démarche de déconventionnement du lycée français de Zurich vis-à-vis de l’AEFE que je soutiens, puis le terrain idéal que représentait la Suisse pour les entreprises françaises désireuses de se confronter aux marchés internationaux : le pays est situé à l’extérieur de l’UE, pratique 4 langues et constitue une confédération de 26 cantons.

Mes collègues Jacky Deromedi, Christophe-André Frassa et Ronan Le Gleut ont couvert les autres sujets en rapport avec les attentes des Français de Suisse

Félicitations à Linda Chevalier, pour son élection à la Présidence de l’UFS et à toutes les personnes engagées pour l’organisation de ce beau moment d’échanges.

Genève Accueil

A l’invitation de Laurence Binvel, présidente de Genève Accueil, j’ai participé à la soirée d’accueil de nouveaux arrivants à Genève, en présence de Patrick Lachaussée, consul général à Genève.

Ce sont 135 personnes se sont trouvées ou retrouvées dans la bonne humeur !

Afin de faciliter astucieusement les créations de contact pour les nouveaux arrivants, chaque invité arborait un code couleur sur son badge associé à son quartier de résidence.
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Genève Accueil fait partie du réseau FIAFE (Fédération internationale des Accueils français et francophones d’expatriés) qui anime un réseau international rassemblant 10.000 bénévoles et 100.000 membres, dans 90 pays.

Merci à Laurence Binvel et à son équipe pour m’avoir offert ce moment privilégié. +d’images

En circonscription en Espagne – Palma de Majorque (14-15 oct. 2019)

Ce 15ème déplacement en Espagne depuis le début de mon mandat m’a permis de rencontrer pour la première fois les Français de Palma de Majorque.

L’objectif initial de ce déplacement était de soutenir l’initiative de Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire de la circonscription, qui tenait son premier salon pour l’emploi à Palma.

A cette occasion, j’ai eu le plaisir de revoir Samantha Cazebonne, députée de la circonscription, et Francis Huss, conseiller consulaire à Madrid.

Ma reconnaissance à Mathieu JD Fleury, un entrepreneur talentueux qui m’a fait découvrir la vieille ville et les attraits de l’ile la plus visitée au monde en un temps record et  à Cyril Blanc, remarquable collaborateur de Samantha Cazebonne, qui m’a accompagné et guidé tout au long de mon séjour. +d’images

Entrepreneuriat

Salon pour l’emploi

Lancé à Barcelone par Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire et président de l’UFE Catalogne, Aragon et Baléares, ce salon destiné à favoriser la mobilité professionnelle des francophones en Espagne connaît un succès croissant.
J’avais assisté à la première édition en terre catalane en mai 2015. Cette initiative de Pierre-Olivier constituait à l’époque ma priorité d’action pour l’Espagne.

Depuis, cet événement s’est décliné en 6 éditions à Barcelone, 3 à Madrid et une à Saragosse en 2018.

Palma de Majorque accueillait donc pour la première fois ce salon de l’emploi qui m’a permis d’échanger avec les entreprises exposantes dans le but de recruter.

Parmi les plus enthousiastes, Safti, réseau de conseillers immobiliers indépendants, qui assure trouver de nouveaux talents à chaque édition du salon et se déclare disposé à aider Pierre-Olivier à exporter ce type de salon dans d’autres pays.

J’ai aussi rencontré les personnes directement en charge de l’emploi à Palma de Majorque. Leur objectif est de faciliter le retour des insulaires qui avaient dû partir durant la crise économique de 2008. Des subventions offertes aux entreprises sont destinées à faciliter ces retours.

Parmi les visiteurs, un Français m’a confié qu’il souhaitait profiter de ce salon pour explorer des pistes qui lui permettraient de se réorienter professionnellement à la faveur de la fin de la saison estivale.

Bravo à Pierre-Olivier pour cette nouvelle réussite et à toute son équipe, à commencer par Gaëlle, secrétaire générale de l’UFE Catalogne, et Francis Huss, en coach irremplaçable.

Depuis 2016, le service Emploi est accessible à l’ensemble des Français et francophones résidant en Espagne grâce à son site www.emploi-espagne.org qui permet de candidater de manière simple et rapide en important ses informations depuis son profil Linkedin. +d’images

Communauté française

Soirée conviviale

Une trentaine de compatriotes sont venus à notre rencontre organisée par Pierre-Olivier Bousquet, en compagnie de Samantha Cazebonne, députée de la circonscription, Francis Huss, conseiller consulaire venu spécialement de Madrid, et Michel Magnier, consul honoraire.

Environ 4000 Français sont inscrits sur le registre consulaire dans l’ile. La douceur de vivre n’empêche pas de retrouver des problématiques habituelles : certificats d’existence, fiscalité, scolarité…  +d’images

Enseignement

Lycée Français de Palma

Visite du lycée français de Palma du réseau MLF, en compagnie de François Cornu, proviseur, et d’Alexandre Debarre, directeur du primaire.

Parmi les 22 établissements français d’Espagne, ce lycée est celui qui accueille le plus de français, à savoir plus de 50% des élèves, dont 40% de boursiers.

Aujourd’hui réparti sur 4 sites, le lycée a besoin de construire un nouvel établissement qui rassemblera les élèves en un seul lieu avec des infrastructures renouvelées.

La municipalité a proposé un terrain gratuitement pour une durée de 75 ans. Les travaux ont débuté le 17 octobre 2019 dans la perspective d’une livraison des bâtiments en décembre 2020 et d’une rentrée en septembre 2021. En allant visiter le terrain à bâtir, nous avons observé que la pelleteuse commençait son ouvrage… avec trois jours d’avance.

Nombre de personnes se sont investies pour que cette nouvelle structure voie le jour, à commencer par la députée Samantha Cazebonne. Arrivée en 2014 en qualité de proviseure, Samantha avait relancé le projet immobilier puis, devenue députée en juin 2017, elle a posé la première pierre le 27 janvier 2018. +d’images

École d’hôtellerie des îles Baléares (EHIB)

Visite de l’école d’hôtellerie des îles Baléares qui propose des cursus d’enseignement qui vont de l’art culinaire à la gestion d’établissements hôteliers, en compagnie de Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire, et de Cyril Blanc, assistant parlementaire.

Organisée comme un hôtel avec sa banque de réception et son bar à l’entrée, l’EHIB bénéficie d’infrastructures de grande qualité.

Tous les aspects de l’enseignement culinaire sont abordés sans oublier le contrôle qualité en laboratoire des aliments livrés à l’établissement : service en salle, cours d’œnologie pour former les sommeliers, amphithéâtre pour suivre des conférences d’entrepreneurs dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration… +d’images

Politique européenne – Audition d’Amélie de Montchalin – 2 Vidéos (7:30 + 3:30)

Dans le cadre du débat préalable au Conseil européen des 12 et 13 décembre, la commission des Affaires européennes, présidée par Jean Bizet, a auditionné Amélie de Montchalin, secrétaire d’État, chargée des affaires européennes.

Ce 4 décembre, mon intervention, au nom du groupe Union centriste, a porté sur divers points concernant la politique européenne :

– Le choix des équipementiers pour le déploiement de la 5G en Europe,
– La notion de réciprocité dans l’ouverture des espaces numériques à l’échelle mondiale,
– Les mesures de rétorsion commerciales vis-à-vis de pays aux dispositifs liberticides,
– Le respect de l’égalité de traitement entre les Britanniques et les Européens du Royaume-Uni, pays qui fait toujours partie de l’UE.

La ministre a répondu à mes attentes et interrogations sur trois sujets.

A propos du choix des équipementiers pour le déploiement de la 5G, notre ministre a marqué une distinction entre les enjeux commerciaux et les communications à caractère stratégique qui pouvaient mettent en jeu notre souveraineté nationale.

Réponse également pragmatique sur le thème des droits de l’Homme, en précisant que le cadre des sanctions de l’Union européenne était révisé annuellement.

Enfin, Amélie de Montchalin a réitéré sa “vigilance absolue” concernant la protection des droits des Européens du Royaume-Uni, en n’admettant pas de discrimination avant le Brexit et appelant à “la confiance et la stabilité” après la sortie de l’Union.