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Cybersécurité – Ma question à Jean-Yves Le Drian – 2 Vidéos (1m et 45s)

Quelle est la position de la France face aux risques présentés par les équipements réseau du chinois Huawei dans le cadre du développement de la 5G ?

C’était ma question à Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, le 23 janvier 2019.

QUESTION

RÉPONSE de Jean-Yves Le Drian

PPL Élections à l’étranger : mon intervention salue les élus consulaires (vidéo 5m)

Le 22 janvier, je suis intervenu au nom du groupe UC sur une proposition de loi visant à améliorer notre régime électoral à l’étranger (*).

L’occasion de rendre un vif hommage à l’action des conseillers consulaires et membres de l’AFE au service de leurs compatriotes. J’ai ainsi mentionné quelques-unes de leurs actions remarquables dans divers pays. J’ai aussi demandé pardon à tous ceux que je n’ai pas nommés, parce qu’ils sont nombreux qui mériteraient de l’être et, au premier rang, Guy Savery, qui nous a quittés samedi, élu des Français de l’étranger depuis 37 ans. Un grand monsieur.

Ce texte, adopté par le Sénat par 327 voix pour et 17 contre, vise à sécuriser les procédures électorales en vue des prochaines élections des Français de l’étranger de 2020.

Quelques jours auparavant, la commission des Lois du Sénat et le gouvernement avaient donné un avis favorable à l’amendement que j’ai déposé concernant la procédure électorale.

(*) Proposition de loi tendant à améliorer le régime électoral des instances représentatives des Français établis hors de France et les conditions d’exercice des mandats électoraux de leurs membres, présentée par mon collègue Christophe-André Frassa.

Mes 3 cyber-priorités pour 2019

Petit-déjeuner en mode “dialogue libre”, organisé par le Cybercercle qui réunit les entreprises soucieuses de partager leur expérience dans le domaine de la cybersécurité.

Sa présidente, Bénédicte Pilliet, avait invité quatre autres parlementaires : Eric Bothorel, député des Côtes d’Armor, Cyrille Isaac-Sibille, député du Rhône, Guillaume Gouffier-Cha, député du Val-de-Marne et Sereine Mauborgne, députée du Var.

Ce fut, l’opportunité d’exposer mes trois cyber-priorités pour 2019.

Ressources Humaines : La première est de contribuer à renforcer les filières de formation en matière de cybersécurité : la pénurie de ressources humaines qualifiées est préoccupante. Il faut relier nos établissements scolaires et nos instituts de formation aux besoins du marché. Pour stimuler les vocations, la France devrait même disposer d’un “champion de la cybersécurité”. J’ai donc proposé la mise en place d’un club de réflexion autour des métiers de la cybersécurité, afin notamment de faire émerger une équipe de France de la cybersécurité propre à concourir lors des Olympiades des Métiers (WorldSkills).

Organisation : Ma deuxième priorité vise à rendre notre cadre législatif plus souple, afin que nos administrations gagnent en agilité face à la multiplication des cyber-menaces. La lutte contre la cybercriminalité ne doit pas se départir du respect des libertés fondamentales, mais elle ne doit pas non plus proliférer du fait des pesanteurs administratives.

Budget dédié : Enfin, dernier point, j’aimerais la mise en œuvre du principe de précaution suivant : pour tout investissement en matière de logiciel, nos administrations doivent lier une somme équivalente à 5% de l’investissement pour l’affecter à la cyber-protection. Un principe qui me tient d’autant plus à cœur que je suis rapporteur des crédits du programme 129 ” Coordination du travail gouvernemental ” (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement) dans le projet de loi de finances.

Je me suis fait l’écho de nombreux participants pour dire, en conclusion, que la cybersécurité devait devenir l’affaire de tous. Un travail de sensibilisation est plus que jamais nécessaire pour protéger nos démocraties et nos valeurs contre des agresseurs extérieurs.

La démarche initiée par l’ANSSI à travers un dispositif national de prévention et d’assistance aux victimes d’actes de malveillance (www.cybermalveillance.gouv.fr)

Pour être plus réactifs, Israël a lancé un numéro unique d’appel pour toute personne ou entreprise affectée par un problème cyber. Cela doit nous inspirer.

En circonscription à Djibouti (05-08 janv. 2019)

Mon programme de travail à Djibouti s’est étalé sur 4 jours incluant 22 rendez-vous. Je suis reconnaissant à Christophe Guilhou (à l’image), ambassadeur de France auprès de la République de Djibouti, pour son implication et sa présence à mes côtés.

Il est le garant des enjeux de la diplomatie française dans la corne de l’Afrique où la coopération française en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme est fondamentale.

Je n’ai pas manqué de rencontrer nos Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et souligner l’importance de leur rôle dans le contexte géopolitique actuel.

Au-delà de la présence de notre force de projection, la coopération française comprend aussi modernisation de l’outil de défense des forces armées djiboutiennes, notamment par le biais de dons d’équipements et de matériels militaires.

Ma visite à Djibouti a été facilitée et optimisée par le travail de préparation des conseillers consulaires Vincent Sadeque  et Bruno Dell’Aquila (à l’image) qui m’ont accompagné dans mes visites et offert leurs éclairages.

Défense

Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj)

Djibouti accueille le contingent français numériquement le plus important hors de nos frontières, soit près de 1500 militaires. À l’invitation du général Eric Gernez qui commande l’ensemble de nos forces, j’ai pu échanger avec les officiers présents lors d’un déjeuner à la résidence du COMFOR (Commandement des Forces françaises stationnées à Djibouti).

La journée s’est poursuivie par une présentation du 5ème RIAOM, dernier régiment interarmes de l’armée de terre française, avant de me rendre sur la base aérienne 188 Djibouti. Ce fut l’occasion de m’assoir aux commandes de l’un des quatre mirages 2000-5F et de rencontrer l’équipe chargée des secours en mer.

Ce tour exceptionnel s’est achevé par la visite du centre médico-chirurgical interarmées qui a ouvert ses portes le 1er juillet 2016. + d’images

Politique

Ministre de l’Enseignement Supérieur

Réunion avec Dr. Nabil Mohamed Ahmed, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en présence de notre ambassadeur Christophe Guilhou.

Lors ma visite de l’Université de Djibouti et du CERD, j’ai été séduit par la qualité des infrastructures et l’ambition des programmes d’enseignement et de recherche initiés à Djibouti.

Mes discussions avec le ministre ont porté sur l’amélioration de l’accueil des étudiants djiboutiens en France, au renforcement de la coopération avec les universités françaises, ainsi que la francophonie comme espace d’expression et d’échanges. + d’images

Ministère des Affaires étrangères

Rencontre avec le secrétaire général des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mohamed Ali Hassan, avec qui nous avons beaucoup parlé de la Chine.

En effet, la Chine a jeté son dévolu sur Djibouti et accentue inexorablement son emprise. Radio Chine international a été substituée à RFI pour émettre en français vers Djibouti. Par ailleurs, la Chine a fait cadeau d’un dispositif de 600 caméras, associé à un système de reconnaissance faciale, qui sera positionné auprès des forces de sécurité. Etonnante démarche quand on sait que le taux de résolution des crimes et délits est déjà de 97%…

Président de l’AN – VIDÉO (RTD2 TV)

Entretien privilégié avec Mohamed Ali Houmed, président de l’Assemblée nationale, en présence de Dileita Mohamed Dileita, ancien premier ministre, président du groupe interparlementaire d’amitié Djibouti-France et de Christophe Guilhou, ambassadeur de France à Djibouti.

Le président m’a annoncé son souhait d’organiser une visite en France à court terme. Il sera le bienvenu. LIEN vidéo.

Assemblée nationale

Je suis reconnaissant à Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre et président du groupe interparlementaire d’amitié Djibouti-France, pour m’avoir permis de découvrir les installations de l’Assemblée Nationale, puis de déjeuner avec six parlementaires membres du groupe d’amitié, dans le prolongement de notre rencontre avec le président de l’Assemblée nationale.

Entretien cordial qui nous a conduits à parler de l’organisation des débats parlementaires, de l’actualité politique et des enjeux économiques. J’ai exprimé toutes les difficultés rencontrées par nos entreprises, depuis quelques temps, pour remporter des marchés localement. + d’images

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

En présence de notre ambassadeur, discussion des plus intéressantes avec le président de la chambre de commerce de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh et les membres de son bureau : Magda Remon Coubeche, 1ère vice-présidente, André Massida, 3ème vice-président et Charmarke Adbourahman Ahmed, trésorier.

Les échanges ont porté sur divers sujets, comme l’apport de la France à travers l’Agence française de développement au profit du secteur privé, ainsi que l’amplification des relations d’affaires entre nos deux pays. La chambre travaille assidument sur les voies et les moyens de promouvoir la coopération économique.

Lire l’article « Le président de la CCD reçoit la visite d’un sénateur français » paru dans La Nation (Djibouti) du 09 janv. 2019

 

CCE & Groupe d’affaires 

Double rencontre avec les entrepreneurs français pour évaluer l’environnement des affaires à Djibouti, toujours accompagné par Christophe Guilhou :

Une réunion avec nos conseillers du commerce extérieur suivie d’un déjeuner avec le club d’affaires présidé par Mme Kadra Abdi.

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Entreprises françaises

Groupe Coubeche –  Avec Magda Rémon Coubeche, CEO du groupe Coubeche qui emploie 800 personnes à Djibouti, ce qui en fait le premier employeur privé du pays ! Il s’agit d’un acteur majeur dans la production des boissons (Coca-Cola…) et la distribution des produits alimentaires (Casino). + d’images

Rubis – Le directeur général de Rubis, Olivier Gasbarian, est à la tête d’une véritable success story à l’international. Rubis Énergie Djibouti a repris, en octobre 2015, les activités du groupe Total de distribution de carburants et de lubrifiants dans le pays, ainsi que le réseau de stations-service. + d’images

Café de la Gare – Incontournable, le café de la Gare, tenu par Mouna Musong et son époux Christian, est l’une des grandes adresses gastronomiques de la ville. Mouna tient ce restaurant français de ses grands-parents, à l’origine de l’aventure à la fin du 19ème siècle. La patronne compte bien transmettre la maison à sa fille, Sabat, personnifiant la 4ème génération !

Communauté française

Consulat

Visite du consulat et rencontre de l’équipe dirigée par le consul, Romuald Rouchon, en compagnie des conseillers consulaires Bruno Del Aquila et Vincent Sadeque.

La circonscription compte 3953 inscrits.

Il m’a été suggéré de considérer s’il était bien opportun d’établir des cartes nationales d’identité dans les consulats en dehors de l’Union européenne.

Réception

Christophe Guilhou, ambassadeur de France auprès de la République de Djibouti, a convié les représentants de la communauté française à une réception à la Résidence pour me permettre d’échanger avec le plus grand nombre de mes compatriotes.

Une belle opportunité de présenter nos vœux, entourés de nos trois conseillers consulaires : Vincent Sadeque, Bruno Dell’Aquila et Jean Meunier, et de rappeler l’engagement d’André Massida, entrepreneur dans la logistique à Djibouti, aux côtés duquel j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE. + d’images

Enseignement

Université de Djibouti

Visite passionnante de la superbe université de Djibouti, en compagnie de Vincent Sadeque, conseiller consulaire.

Présidée par le Dr Djama Mohamed Hassan, l’établissement ambitionne de devenir l’une des meilleures universités du continent, notamment dans certains secteurs clés, tel que le numérique ou la logistique. + d’images

Lycée Kessel & École Dolto

Visite du lycée français Joseph Kessel, en compagnie de Vincent Sadeque, conseiller consulaire et de Francine Meyer, conseillère à l’Action culturelle.

Accueillis par le proviseur Jean-Pierre Pasquiou et ses adjoints, nous avons également rencontré les parents d’élèves qui siègent au conseil d’établissement et au conseil d’administration, ainsi que les représentants des professeurs et des personnels.

Le collège-lycée Kessel est installé dans des préfabriqués qui datent de près de 30 ans, sur un terrain de 3,1 hectares. Un projet immobilier qui sommeillait dans les cartons depuis 2011 semble en voie d’aboutissement. Un concours d’architecture a conduit à sélectionner un projet d’une valeur de 5 millions d’euros. Si tout va bien, les travaux pourraient enfin débuter en octobre.

Pour sa part, l’école primaire François Dolto est proche du centre-ville et dispose de bâtiments en dur de qualité. L’ensemble des deux établissements scolarise 1467 élèves. + d’images

École de la Nativité

Visite de l’école de la Nativité dirigée par Rachid Tamchat en compagnie de Sœur Justine, Vincent Sadeque, conseiller consulaire et Francine Meyer, conseillère à l’Action culturelle.

Il s’agit de la plus ancienne école de Djibouti fondée en 1933. Elle est placée sous la tutelle des sœurs Franciscaines missionnaires de Notre Dame. Cette école catholique, homologuée AEFE, scolarise 1100 élèves de la maternelle à la troisième. Une école dont on met en avant son esprit de famille. + d’images

Culture

Institut français

L’Institut français de Djibouti est dirigé par Louis Estienne. Le centre de langues a été ouvert en 2017 afin de pallier la fermeture de l’Alliance française.

Les ressources sont au rendez-vous, notamment au travers de la médiathèque qui propose 25.426 ouvrages.

Un nouvel espace Campus France a été mis en place en octobre dernier. En effet, la France reste une destination privilégiée pour les Djiboutiens qui souhaitent faire des études universitaires. + d’images

HEBDOLETTRE n°115 – ÉDITO : Un sujet de moins pour le grand débat national… – Hommage : GUY SAVERY nous a quittés – Colloque HYDRO-DIPLOMATIE 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate – Question écrite : il est désormais possible aux ÉTUDIANTS FRANÇAIS à l’étranger de venir faire un stage… en France – Question écrite : conséquences fiscales du transfert de capitaux d’un contrat d’épargne retraite dit “Madelin” vers un PERP – En circonscription en ISRAËL : Jérusalem, Bethléem, Ramallah, Cisjordanie / Tel Aviv / Beer Sheva (29 déc. – 03 janv. 2019) + Vœux à la communauté française (Tel Aviv) en vidéo – BREXIT – The Connexion – Olivier Cadic : “I find it natural to speak for Britons”

Lire : l’HEBDOLETTRE n°115 – 21 janv. 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°115

Un sujet de moins pour le grand débat…

Je vous présente, ainsi qu’à vos proches, mes vœux les plus chaleureux pour une nouvelle année vivifiante, solidaire et propice à tous vos projets.

Cette année marque un anniversaire : il y a 350 ans, en 1669, Colbert instituait les “députés de la Nation” dans les pays d’Orient (Inde, Égypte…). Élus chaque année, par et parmi les membres de nos colonies, ils avaient pour mission d’assister le consul et d’exprimer… leurs doléances auprès du Roi.

En 2019, animé du même dessein, Emmanuel Macron appelle tous les Français à débattre, citant expressément ceux de l’étranger. Cette mobilisation générale peut prêter à tous les commentaires, mais le pari ne manque pas d’envergure, puisque “de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées”, a-t-il écrit aux Français.

C’est certainement ce qui manque actuellement aux Britanniques : un grand débat national sur le Brexit.

Entre les vicissitudes du Brexit ou les remous du grand débat, la zone de confort de la pensée se situerait entre ironie et perplexité… mais je m’y refuse, car je veux être optimiste. Et dans les deux cas.

Et l’optimisme associé à l’action permet parfois d’obtenir des avancées.

Lors de la campagne qui a conduit à ma réélection comme conseiller consulaire de Londres, le 25 mai 2014, mon programme prévoyait de “lever les obstacles qui empêchent nos enfants en universités britanniques de faire un stage professionnel en France”.

Visuel HL110

Sans être impossible, il était très compliqué pour un étudiant français à l’étranger de décrocher un stage sous convention au sein d’une entreprise en France, pour des raisons administratives hexagonales.

Une forme de discrimination inacceptable et incompatible avec l’idée d’une construction européenne réussie, ai-je souligné dans une question écrite au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en date du 13 juillet 2017.

Le 20 décembre 2018, le ministère m’a appris que le problème était réglé. Pour lever toute incertitude juridique, un modèle de convention-type traduit en plusieurs langues est disponible sur le site du ministère, associé à un “guide des stages étudiants”.

J’adresse mes félicitations à notre ministre Frédérique Vidal, car voilà un sujet de moins à débattre ! Découvrir l’HebdoLettre n°115

BREXIT – Ma question à la ministre Nathalie Loiseau + sa réponse (Vidéo 4m30)

Au Sénat, le 17 janvier, lors d’un débat sur le retrait britannique de l’Union européenne, j’ai interrogé Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, en faisant référence aux propos de Gina Miller, présidente de l’association Best for Britain (opposée au Brexit), auditionnée le matin même par notre groupe de suivi Brexit au Sénat.

>> voir la QUESTION & REPONSE  en vidéo (4m30)

J’ai souhaité connaitre la position de notre ministre sur les discussions actuelles des parlementaires britanniques concernant l’établissement d’un nouvel accord potentiel de type norvégien.

Ce fut aussi l’occasion de mentionner le formidable travail des associations the3million, In Limbo Project ou British in Europe qui défendent les citoyens européens installés au Royaume-Uni et les Britanniques résidant dans l’UE.

Auditionnée par le groupe de suivi Brexit du Sénat, Gina Miller veut croire que le Royaume-Uni peut encore rester dans l’UE.

Et pour cause, ses conséquences vont affecter intimement 3 millions d’européens résidant au Royaume-Uni, mais aussi 2 millions de Britanniques installés dans l’Union européenne.

le Brexit représente déjà un coût humain déplorable.

Le pire n’est peut-être pas inéluctable soutient Gina Miller (en vert à l’image) qui est devenue une figure emblématique des partisans du Remain pour avoir imposé un débat au sein du parlement britannique au sujet de la séparation avec l’Union européenne.

Question écrite – Conséquences fiscales du transfert de capitaux d’un contrat d’épargne retraite dit “Madelin” vers un PERP

Le 13 juillet 2017, j’avais interrogé le gouvernement sur les conséquences fiscales d’un transfert de capitaux détenus sur un contrat d’épargne retraite dit « Madelin » vers un plan d’épargne retraite populaire (PERP). Une faculté offerte juridiquement par l’article L. 132-23 du code des assurances et l’ordonnance n° 2006-344 du 23 mars 2006, relative aux retraites professionnelles supplémentaires.

Le ministère de l’Économie et des finances m’a répondu que le transfert était sans conséquence fiscale pour les droits individuels transférés. Ainsi, le transfert vers un PERP ne remet pas en cause le fait que les cotisations versées sur un contrat dit « Madelin » aient bénéficié d’une déduction de l’assiette imposable des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices des professions non commerciales.

De même, me précise-t-on, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats PERP et sur les contrats dits « Madelin ». S’agissant des versements ultérieurs, en revanche, les plafonds de déductibilité fiscale des deux produits diffèrent.

Pour en savoir plus, lire ma QUESTION et la RÉPONSE du ministère

En circonscription en Israël (3/3) – Beer Sheva (29 déc.-03 janv. 2019)

Beer-Sheva se rêve en capitale mondiale de la cybersécurité.

Dans le désert, à 90 minutes au sud de Tel Aviv, le gouvernement israélien a décidé de positionner ses infrastructures dédiées à la cybersécurité.

A noter qu’en 2011, Benyamin Nétanyahou a décidé que les enjeux liés à la cybersécurité devaient incomber aux services du Premier ministre.

Cybersécurité

INCD

Le dispositif israélien est assez comparable à celui de la France. Compte tenu de mon engagement sur ces questions au Sénat, il fut passionnant de confronter la vision française avec la doctrine d’Israël qui se veut être une nation leader en matière de cybersécurité. Pour les Israéliens, il est vital de garantir un réseau internet propre, au même titre qu’il faut offrir un réseau d’eau potable.

L’INCD emploie 300 personnes et s’articule en 3 unités : la Tech-Unit (R&D), la Robustness unit (service Qualité) et le CERT (Computer Emergency Response Team). Deux semaines avant notre rencontre, le CERT avait lancé un nouveau service opérationnel destiné à répondre à toutes questions urgentes concernant la cybersécurité.  En cas de problème cyber, les Israéliens peuvent désormais composer le 119, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

J’ai apprécié l’agilité du dispositif israélien et sa philosophie globale. Israël place la sécurité au firmament de ses priorités et n’intègre pas autant de contraintes réglementaires liées au respect de la vie privée que la France. Cela n’empêche pas notre pays d’être doté d’un dispositif légal permettant à l’ANSSI de poser des sondes chez les opérateurs télécoms. Du reste, le législateur israélien pourrait reprendre cette idée… + d’images

Ecosystème 

A l’image de ce que la France entreprend à Rennes autour du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), Israël a constitué un véritable éco-système autour du domaine de la cybersécurité au sein de la ville de Beer Sheva.

La ville constitue le trait d’union entre l’industrie (70 entreprises sur place), l’université Ben Gourion et les activités gouvernementales cyber. Sous peu, le commandement cyber de l’armée viendra également s’y établir.

J’ai pris la mesure de cette dynamique lors de ma visite chez un capital-risqueur, Jerusalem Venture Partner. L’associé, Gadi Porats, m’a présenté les dispositifs favorisant l’innovation et permis de rencontrer deux start-up, l’une opérant dans la block-chain (Valid Network) et l’autre dans la cybersécurité (Vicarius).

Je me suis ensuite rendu au Telekom Innovation Lab de la Ben-Gurion University, où Oleg Brody, directeur R&D, m’a permis de découvrir toute la latitude offerte aux étudiants pour stimuler leur esprit novateur. A titre d’exemple, un élève a réussi à faire passer une montre connectée pour une imprimante, ce qui lui permettait de récupérer une copie de tous les fichiers imprimés sur un réseau ! + d’images

En circonscription en Israël (2/3) – Tel Aviv (29 déc.-03 janv. 2019)-

Découvrir la “start-up nation” qui s’incarne à Tel Aviv attisait ma curiosité d’entrepreneur, d’autant que l’écosystème israélien ressemble à s’y méprendre à celui de la Silicon Valley.

La capitale économique du pays regroupe les plus importants fonds d’investissement et offre la plus forte densité de jeunes diplômés qui ne rêvent que de changer la donne dans la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la blockchain ou bien encore la foodtech ou la healthtech…

Relations économiques

Chambre de commerce

En présence d’Hélène Le Gal, ambassadrice de France, j’ai évoqué nos relations économiques bilatérales avec Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce franco-israélienne. Créée il y a 60 ans, celle-ci compte 120 membres en Israël. La French Tech Israel comptabilise 400 membres.

Start-up Nation Central

Vice-président de l’ONG Start-up Nation Central, Jérémie Kletzkine m’a décrit l’écosystème d’innovation du pays, en particulier dans le domaine cyber.

Start-up nation Central a fait la cartographie des 6000 start-up en Israël. 150 sociétés du Top500 de Forbes font partie de leurs clients. Et pour cause, Israël constitue un si petit marché qu’il est vital pour ses entreprises de se lancer au plus tôt vers l’international.

C’est impressionnant : 19% des investissements mondiaux dans le domaine de la cybersécurité s’effectuent en Israël. On y compte 443 sociétés dans ce secteur diffusant des produits toujours plus innovants. “Il y a deux sortes d’entreprises dit Jérémie, celles qui ont été hackées et celles qui ne savent pas qu’elles ont été hackées”… + d’images

Communauté française

Consulat de Tel Aviv

Accueilli par Jean-Pierre Septier, consul adjoint, j’ai débuté 2019 par une visite du consulat général de Tel Aviv qui compte 55.000 inscrits, dont 97% de binationaux !

L’activité du consulat est soutenue puisqu’il reçoit 35.000 visites par an. Lors de ma visite, j’ai discuté avec un compatriote venu renouveler ses papiers. Il m’a prié de faire savoir que “l’équipe du consulat est formidable”. + d’images

Vœux

Double rencontre avec des acteurs de la communauté française à l’occasion des vœux. Tout d’abord lors d’une réception offerte à la Résidence par Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël, puis lors d’une conférence organisée par l’UFE Israël.

Auprès de notre communauté, j’ai rappelé mon soutien sans faille à la fermeté affichée par notre gouvernement face à la recrudescence d’actes antisémites répertoriés en France ces derniers mois.

Voir la VIDEO de mon intervention

Conférence UFE Israël

A l’invitation de son président Gérard Pomper, l’UFE Israël a organisé une conférence, en présence de Robert Feldmann, conseiller consulaire et élu AFE pour Israël.

Nous avons fait le bilan de la “Saison croisée” France-Israël 2018 qui a montré la vitalité de notre relation bilatérale dans les domaines culturels et scientifiques.

A travers plus de 400 événements répartis dans nos deux pays, cette Saison a été centrée sur l’innovation, la création et la jeunesse. Elle a encouragé de nouvelles coopérations et facilité des synergies entre la «Start up nation» et la «French Tech» ! + d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français et rencontre avec les équipes de Barbara Wolffer, directrice de l’Institut français d’Israël (Tel Aviv, Haïfa, Nazareth), où 1200 étudiants israéliens suivent des cours de français.

Près d’un israélien sur dix est considéré comme francophone. Hélas, le nombre d’apprenants de notre langue a drastiquement reculé dans l’enseignement secondaire au cours des vingt dernières années (40.000 élèves début 2000, contre 15.000 aujourd’hui).

Puisque les Français installés en Israël ne transmettent pas le français d’une génération à l’autre, on évalue à 80% le nombre de ces Français qui… ne parlent pas français. C’est pourquoi une attention particulière est portée à sept associations du programme FLAM (Francais langue maternelle) concernant les jeunes francophones de 6 à 15 ans.

Serge Borg, attaché de Coopération pour le français, s’est engagée de longue date dans la promotion de notre langue à l’étranger. Je soutiendrai son action pour relever le défi particulier de la situation en Israël. + d’images

En circonscription en Israël (1/3) – Jérusalem, Bethléem, Ramallah en Cisjordanie (29 déc.-03 janv. 2019)

Mon déplacement en Israël a constitué le 295ème déplacement depuis le début de mon mandat et le 80ème pays traversé.

Nulle part ailleurs, une ville ne fait le même effet que Jérusalem.

Ce lieu tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.

Je suis heureux d’y avoir passé le Nouvel An.

Communauté française

Consulat de Jérusalem

Rencontre avec Pierre Cochard, consul général de France à Jérusalem, pour évoquer les attentes des 20.000 Français inscrits auprès de son poste. A souligner que les certificats de vie réclamés par les caisses de retraite représentent la moitié de la charge de travail de son consulat !

La circonscription de Pierre Cochard comprend les environs de Jérusalem, ainsi que la Cisjordanie et Gaza. C’est pourquoi, outre ses fonctions administratives, notre consulat assure les relations avec les représentants de l’Autorité palestinienne. + d’images

Lieux saints

La mission du consulat n’est pas dénuée de spiritualité, puisqu’il lui est dévolu la protection de certains lieux saints. Accompagné par Jean-Pierre Septier, consul adjoint, j’ai visité deux domaines administrés par la France :
– le Tombeau des rois pour lequel nous avons investi 1 million d’euros en 7 ans.
– L’Église Sainte Anne, bâtie par les Croisés à l’emplacement où Sainte Anne aurait donné naissance à la Vierge Marie. Juste à côté, se trouvent les vestiges de la piscine probatique où Jésus aurait guéri un paralytique. + d’images

Devoir de mémoire

Yad Vashem

Je me suis recueilli au mémorial de Yad Vashem consacré aux six millions de Juifs victimes de l’horreur nazie, dont un million et demi d’enfants. L’allée des Justes nous rappelle les vies épargnées grâce à l’héroïsme de citoyens ordinaires.

Je me suis aussi arrêté devant l’arbre planté en hommage à notre compatriote Alice Ferrieres.

Un récent sondage révélait que 10% des Français ignoraient ce qu’était la Shoah. Édouard Philippe a déploré, en novembre dernier, que les actes antisémites avaient progressé de 69% sur notre sol au cours des neuf premiers mois de 2018. Deux faits qui prouvent, s’il en était besoin, qu’il faut cultiver le devoir de mémoire et ne jamais baisser la garde. + d’images

Voyage au “centre du monde”

Devant l’une des entrées de la Vieille ville : un globe ouvert qui place Jérusalem au centre du monde !

Tombeau du roi David, mur des Lamentations, église du Saint Sépulcre, cénacle où le Christ a réuni ses disciples pour la Cène, dôme du Rocher ou bien esplanade des Mosquées… pas moins de 56 lieux saints sont répertoriés dans la ville ! + d’images

Cisjordanie –Ramallah

Toute ma gratitude à Shaddad Attili, ministre palestinien du département Négociations (à droite sur l’image) pour m’avoir organisé une journée en Cisjordanie, tout en me permettant, par sa présence, de visiter Jérusalem-Est, Ramallah et Bethleem.

Dr. Shaddad Attili fut précédemment ministre palestinien de l’Eau et chef de l’Autorité Palestinienne de l’Eau (PWA) de 2008 à 2014, reformant le secteur en profondeur. Avec Fadi Comair, nous avons eu le plaisir de l’accueillir au Sénat en qualité d’intervenant lors des quatre éditions de notre colloque sur l’hydro-diplomatie.

A Ramallah, capitale de l’Autorité palestinienne, nous avons rencontré le maire, Musa Hadid (au centre). Il m’a confié que sa ville était un lieu où régnait la joie de vivre, tout en dénonçant les restrictions à la liberté de circulation envers les Palestiniens émanant des Israéliens. Nous avons visité de nombreux points d’intérêt de la ville qui se révèle très attrayante. + d’images

Bethléem

A Bethleem, nous nous sommes rendus à la basilique de la Nativité, construite sur le lieu supposé de la naissance de Jésus-Christ, avant de faire escale à l’hôtel Walled Off. Etabli juste devant le mur de séparation, il est réputé pour sa décoration signée Banksy. + d’images

Question écrite – Difficultés pour les Français étudiant à l’étranger de trouver un stage… en France

Il est désormais possible aux étudiants français à l’étranger de venir faire un stage en France. 

Le 13 juillet 2017, j’ai interrogé notre ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, au sujet des difficultés que rencontrent certains étudiants français pour décrocher un stage en France, dès lors qu’ils poursuivent leurs études à l’étranger !

Le problème se cristallise sur l’acceptabilité juridique de la convention de stage par les entreprises françaises. Les embûches pour effectuer un stage sous convention est une forme de discrimination inacceptable et incompatible avec l’idée d’une construction européenne réussie.

Dans sa réponse du 20 décembre 2018, le ministère indique qu’il a réglé le problème. Il existe désormais un modèle national de convention-type traduit en plusieurs langues, notamment en anglais, disponible sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Le ministère a également publié sur son site internet un “guide des stages étudiants” destiné au grand public, qui précise les conditions de réalisation d’un stage d’étude en France pour les étudiants français ou étrangers, quel que soit le pays de leur établissement de formation.

Bravo à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. C’est un progrès que les étudiants français à l’étranger attendaient depuis longtemps.

Lire ma QUESTION et la RÉPONSE du ministère

Colloque Hydro-diplomatie 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate

La 4ème édition du colloque sur “l’hydro-diplomatie et le changement climatique pour la paix en Mésopotamie” que j’ai co-organisé, le 10 décembre, avec Fadi Comair, président de Medurable a constitué un nouveau succès international et diplomatique pour le Sénat.

Quatre ministres avaient fait le déplacement : Mohammed Abdel Ati, ministre égyptien de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques ; César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau au Liban ; Hasan Janabi, ambassadeur et ancien ministre des Ressources hydriques d’Irak, ainsi que Shaddad Attili, ancien ministre palestinien chargé des Négociations sur l’Eau.

L’après-midi était consacré au bassin du Tigre et de l’Euphrate. La matinée était destinée à faire le point sur les fleuves que nous avions précédemment traité : l’Oronte (2015), le Jourdain (2016) et le Nil (2017).

L’occasion de remercier Brice Lalonde, président de l’Académie de l’Eau, de sa nouvelle participation, puisque notre ancien ministre de l’Environnement était déjà présent lors des 2 précédentes éditions.

Cette année encore, chaque intervenant s’est montré convaincu par le concept d’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair, qui vise à une répartition équitable et une utilisation raisonnable des ressources en eau, facteurs clés pour une paix durable entre les peuples.

En ouverture du colloque, j’ai rappelé que la région du Tigre et de l’Euphrate, berceau de la civilisation, était, depuis 2011, le théâtre d’une insurrection terroriste sans précédent qui s’est traduite par l’émergence de l’État islamique en Syrie et en Irak. Lire mon discours.

Au-delà des préoccupations sécuritaires, j’ai évoqué une situation sociale et environnementale très préoccupante autour de ces deux fleuves. Du fait de la pollution de l’eau, la population de Bassorah, à la confluence des deux fleuves, manifeste son mécontentement depuis la mi-août.

Depuis 2015, nous avons l’impression d’apporter notre pierre à la stabilisation des rapports au Moyen-Orient en permettant un dialogue franc et constructif entre diplomates et experts de l’eau. Malgré les diversités de points de vue sur les enjeux hydriques, chaque acteur est conscient qu’il doit être porteur de promesses pour les générations futures.

Je remercie de leur participation mes collègues Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Bernard Cazeau, président du groupe d’amitié France-Irak et Dominique de Legge, président du groupe d’amitié France-Liban, ainsi que ma collègue Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Egypte, dont j’ai eu l’honneur de prononcer un message en son nom.

VIDEO de mon discours d’introduction (6m45)

HEBDOLETTRE n°114 – ÉDITO : Ariane perd un fil – SÉCURITÉ : Discours au 12th Parliamentary Intelligence Security Forum – WORLDSKILLS 2023 : En route pour la candidature de Lyon (Caen, Sénat, Élysée, Ministère de l’Éducation) – Convention fiscale franco-MOLDAVE (question écrite) – Conseil d’administration de l’UFE-MONDE – CFE : la réforme votée par l’Assemblée nationale – L’ÉCHOS DES CIRCOS / Décembre 2018 – En circonscription en LITUANIE : Vilnius (30 nov – 02 déc. 2018) / MADAGASCAR : Antananarivo (Sécurité de nos compatriotes – 22-24 nov. 2018) / ÉTATS-UNIS : Washington (6-7 déc.2018) – Européennes : une liste UDI

Lire : l’HEBDOLETTRE n°114 – 24 déc. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°114

Ariane perd un fil

Le 4 décembre dernier, je lançais un cri d’alarme depuis la tribune du Sénat : “Les administrations multiplient les programmes informatiques pour réaliser des économies, mais au détriment des investissements de cybersécurité.”

Le lendemain, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) se faisait dérober des données personnelles enregistrées par des Français voyageant à l’étranger sur sa plateforme Ariane, en l’occurrence les coordonnées des personnes à prévenir en cas d’urgence.

J’ai appris la nouvelle le 13 décembre, comme tout le monde, en lisant le communiqué de presse du MEAE. Pour le gouvernement, c’était la 3ème fuite de données de la semaine.

Sur injonction de la CNIL, le MEAE a dû envoyer un courriel aux 540.563 personnes concernées par la fuite pour les inciter à redoubler de vigilance dans les prochains mois face à des tentatives d’usurpation d’identité ou des campagnes de hameçonnage par SMS ou courriel.

Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Comme les données personnelles des “contacts à prévenir en cas d’urgence” avaient été saisies dans Ariane par le voyageur, les victimes de la fuite n’ont généralement pas compris pourquoi ils recevaient ce courriel du MEAE. Joyeuse pagaille !

En qualité de rapporteur pour avis sur les crédits du programme 129 “Coordination du travail gouvernemental” (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), pour la commission des Affaires étrangères et de la Défense, j’ai donc naturellement voulu entendre les responsables de la sécurité informatique du MEAE et ceux de l’ANSSI, notre autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information.

Ces auditions ont eu lieu au Sénat le 19 décembre, soit six jours après le communiqué de presse du MEAE. D’autres auditions suivront en janvier, et une communication sera ensuite présentée devant notre commission avec nos recommandations.

Visuel HL110

Nous avons appris le lendemain qu’en s’introduisant dans le système du gouvernement de la république de Chypre, des pirates ont eu accès aux mots de passe pour accéder à la base de données de l’Union européenne.

Une société de cybersécurité américaine avait révélé que le réseau diplomatique européen était piraté depuis trois ans selon des techniques utilisées par l’armée de Chine populaire. Les hackers auraient également infiltré les réseaux des Nations Unies et plusieurs ministères des Affaires étrangères et des Finances à travers le monde.

L’Union européenne a réagi en assurant que les communications classées “confidentielles” n’avaient pas été affectées.

Demain, au pied du sapin, des enfants vont ouvrir leurs cadeaux et découvrir parfois des poupées parlantes, des montres GPS, des petits robots intelligents, autant de jouets connectés fabriqués en Chine à bas coût qui posent de sérieux problèmes en matière de sécurité.

A titre d’exemple, dans le but de pirater un casino, des hackeurs se sont infiltrés par un thermomètre situé dans un aquarium et relié aux ordinateurs de la réception du casino.

Voilà pourquoi je souhaite que l’on associe à tout investissement en matière de programme informatique d’un ministère un “budget cybersécurité” adéquat pour le rendre durablement invulnérable. Découvrir l’HebdoLettre n°114

WorldSkills 2023 : En route pour la candidature de Lyon (Caen, Sénat, Élysée, Ministère de l’Éducation)

On ne réussit pas forcément en allant à l’université, mais en trouvant un métier dans lequel s’épanouir. Au-delà de la course aux médailles, l’enjeu de l’organisation  des Olympiades des métiers à Lyon en 2023 est éminemment pédagogique. “WorldSkills n’a rien à vendre, mais tout à partager”, résume bien Michel Guisembert, président de WorldSkills France.

Bâtir ce projet pour la jeunesse française et mondiale a été confié à Julien Meimon, chef de projet candidature France 2023. Il peut compter sur mon engagement en ma qualité “d’ambassadeur WSC2023”. Ce rôle m’a été confié par Michel. J’ai souhaité le partager avec les membres de la délégation sénatoriale aux Entreprises (DSAE).

Retour en 4 étapes sur les événements du mois dernier pour soutenir cette candidature.

Étape 1 – Caen : la DSAE aux finales nationales (29 nov.)

Déplacement à Caen de la délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), conduite par Élisabeth Lamure, pour assister aux finales nationales, dont les médaillés d’or et d’argent de chaque métier iront concourir aux WorldSkills de Kazan en 2019.

Mes collègues Agnès Canayer et Patricia Mohret-Richaud étaient du déplacement. Nous avons été accueillis par le président de WorldSkills France, Michel Guisembert, qui nous a guidé au milieu des compétiteurs tenus de réaliser des ouvrages qui concentrent les difficultés techniques de chaque métier : maçonnerie, coiffure, métiers de bouche, tôlerie-carrosserie, chaudronnerie, maintenance aéronautique…

Les qualités qui font la différence ? La précision, la rapidité d’exécution, la créativité. + d’images

Étape 2 – Sénat : la DSAE reçoit le board de WorldSkills Europe (4 déc.)

(g. à d.) Olivier Cadic ; Michel Guisembert, pdt WorldSkills France ; Élisabeth Lamure, sénateur du Rhône, pdte de la DSAE ; Dita Traidas, pdte WorldSkills Europe ; Pierre-André Imbert, conseiller social du président de la République

La France est prête à relever le défi d’organiser les 47èmeOlympiades des métiers en 2023 dans la ville de Lyon. Le message a été clairement posé par Élisabeth Lamure, présidente de la DSAE, organisatrice d’un diner réunissant les comités de direction de WorldSkills Europe et de WorldSkills France, au Sénat.

Ce 4 décembre, notre présidente a permis de renforcer les liens entre notre délégation aux entreprises et l’organisation WorldSkills qui ont le souci commun de vouloir changer le regard porté sur la formation professionnelle et de faire confiance à notre jeunesse.

Des jeunes capables de porter bien haut le savoir-faire français, en véritables champions, avaient été conviés au Sénat en mars dernier (lire : 3ème Journée des entreprises au Sénat – L’Équipe de France des Métiers à l’honneur).

Alors pour 2023, sommes-nous sur la bonne voie ? On peut le croire, d’après les mots de la présidente de WorldSkills Europe, Dita Traidas, qui salue au passage la priorité désormais accordée à la formation et l’apprentissage dans le système français.

Justement, des Olympiades françaises ne pourraient que renforcer cette démarche favorisant la connaissance des métiers, a plaidé Pierre-André Imbert, conseiller social à l’Élysée, en rappelant “le soutien total et personnel d’Emmanuel Macron” à cette candidature.

Étape 3 – Élysée : Comité de pilotage “Lyon 2023” (11 déc.)

A l’Élysée, ce 11 décembre, pour la réunion du comité de pilotage de la candidature de la France à l’organisation des Olympiades des métiers 2023 à Lyon. “On a tant besoin de ces grands moments de partage et de fraternité”, justifie Pierre-André Imbert, conseiller social du président.

Félicitations à WorldSkills France et aux 1400 bénévoles qui ont permis aux finales des métiers de Caen d’être un magnifique succès.

Le Sénat, à travers sa délégation aux entreprises, a toujours exprimé une volonté politique sans faille en faveur de l’apprentissage. Organiser à Lyon les mondiaux (WorldSkills 2023) représenterait une formidable vitrine pour des cursus de formation et des métiers qui n’ont pas la considération qu’ils méritent auprès du public. + d’images

Étape 4 – Ministère : Jean-Michel Blanquer reçoit les champions de Budapest 2018 (18 déc.)

Réception très cordiale en l’honneur de l’équipe de France des Métiers 2018 au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a félicité tous les participants aux EuroSkills 2018 de Budapest qui ont rapporté 22 médailles à la France, dont 3 en or. Le ministre a souligné la démarche du gouvernement en faveur de la promouvoir l’apprentissage.

Michel Guisembert, président de WorldSkills France, a expliqué à quel point ce genre de compétition poussaient les jeunes à exceller dans des métiers qui sont source de développement personnel et de rayonnement international. + d’images

Lire aussi :
EuroSkills de Budapest (sept. 2018)
En présence de Michel Guisembert,  Catherine Fabre, députée de la Gironde et Carine Chevrier, déléguée générale à l’Emploi et la Formation professionnelle, pour voir 600 compétiteurs européens, issus de 26 nations.
WorldSkills 2017 à Abu Dhabi : record de médailles battu pour l’équipe de France des métiers ! (nov. 2017)
Palmarès : 5 médailles d’Or, 3 médailles d’Argent, 4 médailles de Bronze !

En circonscription aux États-Unis – Washington (6-7 décembre 2018)

Pour ce 290ème déplacement depuis le début de mon mandat, je suis retourné à Washington, où je me suis rendu en mai dernier (compte-rendu). Rapporteur du volet cyberdéfense au sein de la commission Affaires étrangères et Défense du Sénat, j’avais été reçu au Pentagone.

C’est le même sujet de la sécurité qui m’a reconduit dans la capitale américaine, invité par le Congressman, Robert Pittenger, à m’exprimer devant des parlementaires venant du monde entier, dont plusieurs anciens ministres de la Défense. Ce discours au Capitole restera l’un des moments les plus marquants de mon mandat.

Sécurité

12th Parliamentary Intelligence Security Forum

A l’invitation de Robert Pittenger, je me suis exprimé sur les risques liés aux investissements directs étrangers. 340 participants, venus de 80 pays, ont participé à ce forum parlementaire qui abordait divers aspects liés à la sécurité des États.

Ce fut l’opportunité de mettre en valeur les initiatives de la France, depuis 2005, pour protéger ses secteurs stratégiques contre toute prise de contrôle par des puissances étrangères. J’ai aussi évoqué l’action récente de l’Union européenne, pour établir un filtrage des investissements étrangers, notamment chinois, dans le but préserver les actifs stratégiques des États membres.

Si les investissements directs étrangers sont indispensables pour la croissance, l’emploi et l’innovation dans une économie mondialisée, ils ne doivent pas se transformer en cheval de Troie au profit de puissances qui ne partagent pas nos valeurs humanistes et démocratiques. C’est pourquoi, j’ai conclu mon discours sur cette injonction : together, let’s make the world free again ! + d’images

Lire mon éditorial concernant cette intervention (HL113, 13 déc. 2018)
Lire mon discours à Washington du 06 déc. 2018 (en version française)

Sécurité internationale

Le Congressman Robert Pittenger m’a proposé de rejoindre le Steering Committee en charge de la programmation des prochains forums parlementaires sur la sécurité internationale.

Ce comité est composé de parlementaires, de diplomates et de représentants d’entreprises internationales ayant un intérêt direct à lutter contre les activités illégales. Cybersécurité, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, lutte contre les trafics en tous genres… les sujets ne manquent pas.

Le prochain forum aura lieu en janvier prochain à Asunción au Paraguay. A cette occasion, nous avons pointé une zone où converge trois frontières (Argentine, Brésil et Paraguay), plaque tournante d’un vaste trafic. + d’images

Échanges commerciaux

Réunion commerce extérieur

Renaud Lassus, conseiller économique à l’ambassade de France, a réuni une dizaine de conseillers du commerce extérieur pour débattre de notre relation économique bilatérale.

Tous estiment que l’orientation protectionniste des États-Unis s’est installée pour durer. Toujours est-il que 4800 filiales françaises font travailler près de 700.000 personnes aux USA, ce qui fait de la France le 3ème employeur étranger du pays ! En sens inverse, 4600 filiales américaines sont établies en France, employant 481.400 collaborateurs.

ll faut saluer le travail du service économique qui publie un rapport annuel pour mettre en valeur l’apport des entreprises françaises à l’économie américaine, état par état.

Les CCE ont souligné l’importance de notre politique en faveur de la francophonie, comme un outil d’influence pour favoriser les échanges commerciaux. + d’images

Communauté française

Ambassade

Entretien avec Gérard Araud, ambassadeur de France aux États-Unis, en présence de Michel Charbonnier, consul général de France à Washington.

L’ambassadeur m’a fait part de ses réflexions pour parvenir à l’objectif de 13% de réduction de la masse salariale assigné au poste diplomatique de Washington, à horizon de 2022. Il tient à concentrer ses moyens sur trois axes : l’activité diplomatique, les services aux Français et la coopération scientifique.

En effet, d’ici à 2022, le poste devrait compter 20 à 30 collaborateurs en moins. Un mouvement inexorable puisqu’en 1987 l’ambassade comptait 400 personnes, contre 260 actuellement.

J’ai bénéficié, en outre, de deux entretiens avec la Chancellerie et le service de Sécurité intérieure ce qui m’a permis d’aborder l’organisation américaine en matière de lutte contre la cybercriminalité. + d’images
Conseiller consulaire

Je me suis longuement entretenu avec Frédéric Badey, conseiller consulaire, et conseiller du commerce extérieur.

Parmi les nombreux sujets abordés, la fiscalité et en particulier la question des prélèvements CSG-CRDS sur les revenus immobiliers. Ils ne sont pas déductibles pour les Français établis États-Unis, comme c’est désormais le cas pour leurs compatriotes de l’Union européenne. En conséquence, de l’impôt est acquitté aux Etats-Unis, sur une somme prélevée par la France pour des cotisations sociales.

Enseignement / Culture

Réunion autour du consul

Déjeuner organisé par Michel Charbonnier, consul général, associant les conseillers consulaires Annie Boutin-King, Monique Curioni et Frédéric Badey, les services culturels de l’ambassade et du consulat, ainsi que des représentants du monde associatif (Alliance Française, UFE, FIAFE, ADFE-FDM) et politique (LREM, PS).

Nos discussions ont largement porté sur les questions d’éducation et sur l’avenir de l’enseignement français en Amérique du Nord, où le nombre d’élèves plafonne depuis plusieurs années. Le réseau des établissements homologués par l’Éducation nationale aux États-Unis comprend 47 écoles. Si l’éducation à la française devait perdre de son attrait, les écoles françaises pourraient se tourner vers l’IB (International Baccalauréat).

Cela dit, nous avons un signe très encourageant : les États-Unis offrent le premier réseau d’écoles publiques ayant obtenu le label France-Éducation. Depuis 2015, le nombre de ces établissements labellisés est passé de 11 à 46 !

Autre motif de satisfaction, la vitalité du réseau FLAM aux USA qui est le 2ème au monde après le Royaume-Uni : 15 associations sont actives sur une cinquantaine de sites, sous la bannière “Federation FLAM USA” pour rendre plus lisible leur action et mutualiser leurs actions de formation et certains services.

Enfin, Nelly Sadoun-Cohen, déléguée générale de l’Alliance française aux États-Unis, a rendu compte de l’action des 107 Alliances françaises réparties sur le territoire américain. La barre des 25.000 apprenants a été dépassée l’an dernier. + d’images

L’échos des circos / Décembre 2018

Espagne – Hongrie – Maurice – Mexique – Royaume-Uni – Ukraine – Vietnam 

ESPAGNE

Chambre de commerce (5 déc.)

Notre groupe d’amitié France-Espagne, présidé par la sénatrice Frédérique Espagnac, a accueilli les représentants de la Chambre officielle de commerce d’Espagne en France (COCEF).

Nous avons parlé du salon franco-espagnol de l’emploi organisé par la Chambre en France et des initiatives de Pierre-Olivier Bousquet qui a organisé avec succès plusieurs salons francophones en Espagne autour de l’emploi. Il prévoit d’en faire six en 2019 ! (en savoir plus).

J’ai rappelé l’importance des secteurs du tourisme pour la France et l’Espagne qui font partie des trois principales destinations touristiques au monde. J’ai suggéré à la Chambre d’agir pour constituer un moteur franco-espagnol du tourisme européen. + d’images

ROYAUME-UNI

Noël de l’ambassadeur (11 déc.)

Participation au dîner de Noël à l’invitation de l’ambassadeur du Royaume-Uni en France, Ed Llewellyn, et Lady Llewellyn à la Résidence, en compagnie de Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées et de Jean Bizet, président de la commission des Affaires européennes.

Christian et Jean, coprésident le “groupe de suivi Brexit” au Sénat. Un Brexit dont les rebondissements permanents ont alimenté toutes les discussions.

L’annonce de l’attentat de Strasbourg est venue assombrir l’atmosphère de ce rendez-vous festif annuel. Avec une émotion contenue, l’ambassadeur Llewellyn a trouvé des mots de réconfort et nous a assuré de la solidarité du peuple britannique. Je lui en suis reconnaissant. + d’images

UKRAINE

Ambassadeur d’Ukraine (12 déc.)

L’audition de l’ambassadeur Oleg Shamshur devant notre commission des Affaires étrangères s’est tenue le jour où Oleg Sentsov, cinéaste ukrainien, emprisonné en Sibérie par la Russie à l’issue d’un procès qualifié de stalinien par Amnesty International, recevait le prix Sakharov pour la liberté de pensée de la part du Parlement européen.

De nombreuses personnalités internationales se mobilisent pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle d’Oleg Sentsov au nom de la liberté artistique et d’expression.

En outre, j’ai interrogé l’ambassadeur d’Ukraine en France sur l’état des cyber-menaces susceptibles de perturber les scrutins présidentiel et législatif de 2019.

VIETNAM

Ambassadeur du Vietnam en France (12 déc.)

J’ai rencontré pour la première fois M. Nguyen Thiep, ambassadeur du Vietnam en France, qui a accueilli le groupe d’amitié France-Vietnam, présidé par ma collègue Catherine Deroche.

Nous avons évoqué l’inauguration du centre médical international (CMI) par notre Premier ministre, Édouard Philippe, lors de sa visite à Saigon, en octobre dernier. Faciliter l’ouverture du CMI constituait ma priorité d’action pour ce pays, suite à ma visite début janvier 2018 (compte-rendu).

Pour 2019, nous sommes nombreux à partager le souhait de l’ambassadeur : l’aboutissement d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam.

HONGRIE

Ambassadeur de Hongrie en France (12 déc.)

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Hongrie présidé par mon collègue Claude Kern, a reçu Georges Károlyi, ambassadeur de Hongrie en France pour un échange de vues.

M. Károlyi a rappelé que le parti au pouvoir, le Fidesz, a remporté les élections pour la troisième fois consécutive et bénéficie de la majorité des deux-tiers des sièges au Parlement. Quant au rapprochement avec la Russie, il considère que la Hongrie doit faire preuve de « réalisme géopolitique » ne pouvant se priver des approvisionnements russes de gaz et de pétrole.

L’échange a porté ensuite sur le rapport dit Sargentini, voté en septembre dernier au Parlement européen, pointant les violations graves de l’État de droit en Hongrie. L’ambassadeur a contesté les 69 affirmations contenues dans ce rapport.

MEXIQUE

Club des ambassadeurs (13 déc.)

A l’invitation de Maurice Gourdault-Montagne, secrétaire général du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, j’ai participé au petit-déjeuner du Club des ambassadeurs pour entendre le témoignage d’Anne Grillo, ambassadrice de France au Mexique.

Ce fut l’opportunité de mieux connaître la personnalité de Andrés Manuel Lopez Obrador, nouveau président mexicain et de faire le tour des possibilités offertes par le marché mexicain à nos entreprises.

Nous avons aussi appris que, selon les statistiques, il y a davantage de Mexicains qui rentrent dans leur pays que de Mexicains qui s’expatrient aux États-Unis.

MAURICE 

Communauté française (18 déc.)

Entretien au Senat avec Aliakbar Kassamaly(à droite)représentant LREM Afrique Australe que j’avais rencontré lors de mon passage à Maurice.

Nous avions animé ensemble une réunion sur l’Europe.

En circonscription en Lituanie – Vilnius (30 nov. – 02 déc. 2018)

Retour à Vilnius qui fut ma première destination en qualité de sénateur des Français établis hors de France (compte-rendu de nov. 2014).

J’ai été accueilli par notre ambassadrice de France en Lituanie, Claire Lignières-Counathe, en poste depuis septembre, mais qui fait déjà l’unanimité tant auprès de ses collègues que des représentants de notre communauté. Je lui exprime toute ma sympathie pour m’avoir assisté à toutes les étapes de mon second séjour à Vilnius. + d’images

Politique

Ministre des Affaires étrangères

Entretien avec Linas Linkevicius, ministre des Affaires étrangères, en compagnie de Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France.

Nous avons évoqué la question du Brexit, car 200.000 Lituaniens vivent au Royaume-Uni, c’est beaucoup si on considère la population totale de 2,8 millions d’habitants.

Concernant l’Europe de la Défense, nous avons discuté du projet de constitution d’une cyber-force, à réaction rapide, au sein de l’UE, dont la Lituanie revendique l’initiative ; puis, la mise en place d’un “Schengen militaire” pour garantir un déplacement plus fluide des forces militaires sur le territoire de l’Union.

Enfin, suite à l’interception des navires ukrainiens en mer d’Azov, nous avons considéré les possibilités de renforcement des sanctions à l’égard de la Russie. + d’images

Parlement

Heureux d’avoir retrouvé Arunas Gelunas, président du groupe d’amitié Lituanie-France, pour un entretien au Seimas, en présence de notre ambassadrice Claire Lignières-Counathe.

Arunas est francophone et francophile, c’est pourquoi le député lituanien est l’interlocuteur idéal pour comprendre l’approche diplomatique française, d’une part, et de nous faire partager la vision et les attentes de la Lituanie, d’autre part.

Le Parlement lituanien que j’ai visité incarne l’affranchissement du joug soviétique et l’indépendance retrouvée en 1990. Une Lituanie désormais membre de l’UE, n’en déplaise au voisin russe. + d’images

Entrepreneuriat

CCI franco-lituanienne / Soirée de gala

Philippe Berthaud, président de la CCI franco-lituanienne, m’a convié au gala annuel de la Chambre, où j’ai eu le plaisir de m’exprimer aux côtés de Claire Lignières-Counathe, notre ambassadrice et de Rojas Masiulis, ministre des Transports lituanien. Ce fut l’occasion de remettre à Philippe une médaille du Sénat pour son action de promotion de notre pays à l’international.

La CCI compte 70 membres et la soirée réunissait près de 200 convives.

Les fonds de charité récoltés seront destinés au projet de cinémathèque du lycée international français de Vilnius.

L’entreprise française Filorga était le sponsor principal de la soirée. Ce spécialiste du cosmétique a connu une expansion fulgurante à l’international, passant de 9 à 200 millions d’euros de CA en quelques années.

Pendant cette soirée, nous avons pu admirer le travail du designer Juozas Statkevičius qui a transformé le Palais des grands-ducs de Vilnius en ode à la mode et la beauté. + d’images

Décathlon

Visite du premier magasin Décathlon ouvert en Lituanie, juste une semaine avant mon arrivée. J’ai été reçu par Nicolas Fogola, directeur général, accompagné par Jean-Marie Sani, conseiller culturel et Philippe Berthaud, président de la CCI franco-lituanienne.

La Lituanie est le 50ème pays où l’enseigne française Décathlon s’est implantée. Le groupe pèse 12 milliards d’euros et emploie 90.000 personnes, réparties sur 1400 magasins.

Décathlon est l’une des sociétés des plus innovantes du monde. On ne compte plus ses produits cultes vendus sous ses propres marques, comme la tente “2 secondes”, les gants self heat ou le masque Easybreath avec tuba intégré.  Autre innovation technologique : les articles sont vendus sous étiquette RFID, ce qui automatise le passage en caisse et permet l’affichage d’un produit dérobé directement sur le smartphone du vigile…

Décathlon envisage d’ouvrir 4 à 6 magasins en Lituanie. + d’images

Communauté française

Trois réunions

La communauté française compte près de 500 inscrits au consulat, essentiellement installés dans la capitale.

Trois événements ont été organisés pour me permettre de rencontrer ses représentants.

Tout d’abord, un dîner à la Résidence de France organisé par notre ambassadrice, Claire Lignières-Counathe, le jour de mon arrivée ; puis, un déjeuner à dominante économique initié par Philippe Berthaud, président de la CCI France Lituanie ; et enfin un petit-déjeuner agencé par Geoffrey Party, conseiller consulaire, dans l’une des boulangeries de Thierry Lauvray, où nous avons longuement parlé de scolarité (à l’image).

Coup de chapeau à Thierry qui a créé un réseau de 13 boulangeries en Lituanie, 6 en Biélorussie et qui s’apprête à inaugurer sa première enseigne à Riga, au printemps prochain. + d’images

Éducation

Lycée français

Accueilli par Florence Llopis, proviseur et Thierry Lauvray, président du comité de gestion,

J’ai visité le lycée international français de Vilnius (LIFV), en compagnie de notre ambassadrice Claire Lignières-Counathe.

Créé en 1992, le LIFV accueille 505 élèves de la maternelle au lycée, dont 16% d’élèves français, boursiers pour plus de la moitié. L’établissement est sous convention avec l’AEFE.

Dans la perspective de soutenir sa croissance, l’objectif du lycée est de réunir ses deux sites sur un même lieu, à horizon 2020, afin d’atteindre une capacité de 700 élèves pour 2 classes par niveau. + d’images

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut Français de Vilnius dirigé par Jean-Marie Sani, conseiller culturel.

La maison Franck que l’IF occupe avait été réquisitionnée par la Grande Armée lors de la retraite de Russie. Stendhal y aurait dormi, là même où se situe la médiathèque.

Équipée d’une salle d’exposition et d’une cinémathèque, l’Institut se finance à hauteur de 60% par ses cours de français.

Le souvenir de Romain Gary, natif de Vilnius, plane sur cet espace. Une statue le représentant enfant a été édifiée à l’endroit où il a vécu. Des admirateurs anonymes veillent à ce que ce monument soit toujours orné d’une fleur. + d’images

Devoir de mémoire

Grande Armée

Dépôt de gerbe au carré militaire français du cimetière d’Antakalnis devant le monument dressé à la mémoire des soldats de l’armée napoléonienne. J’étais accompagné par Claire Lignières-Counathe, ambassadrice, Geoffrey Party, conseiller consulaire, Stéphane Loechleiter, attachė de Défense et Fabrice Maïolino, Premier conseiller de l’ambassade.

L’un de mes ancêtres a participé à cette tragique épopée où s’inscrit l’épisode de la Berezina qui provoqua des milliers de morts. Il était revenu en France les pieds gelés, ce qui lui avait valu d’être démobilisé.

Au jour même de l’anniversaire du sacre de l’empereur Napoléon et de la bataille d’Austerlitz, j’ai voulu rendre hommage à tous ces soldats, dont le sacrifice appartient à notre mémoire collective. + d’images

En circonscription à Madagascar – Antananarivo (22-24 novembre 2018) (2/2)

Je suis revenu à Madagascar pour soutenir l’action de Véronique Vouland-Aneini, notre ambassadeur de France, face aux actes de grand banditisme qui provoquent un sentiment d’insécurité très marqué chez nos compatriotes, souvent pris pour cible (lire compte-rendu “Sécurité de nos compatriotes”).

A Antananarivo, je me suis également attaché à rencontrer nos entrepreneurs, les acteurs de l’enseignement français et de notre rayonnement culturel.

Entrepreneuriat

CJD International

Une vingtaine de participants ont participé à un petit-déjeuner débat organisé par Ingrid Génillon, présidente du CJD International (Centre des Jeunes Dirigeants).

Créé en 1938 par Jean Mersch, le CJD demeure le plus ancien mouvement patronal français.

Devant ce parterre de dirigeants, je suis intervenu sur ce thème : “comment un entrepreneur français peut-il développer du business à l’étranger ?”

CCE – Entrepreneurs

Déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires en présence de notre ambassadeur, des élus consulaires et de la présidente des CCE.

Pour mes interlocuteurs, le développement de Madagascar sera rural ou ne sera pas.

Le manque d’infrastructure constitue un handicap pour l’industrie, avec un coût d’électricité 4 fois supérieur à celui de l’Éthiopie ou du Bangladesh, par exemple. En outre, la désorganisation, aux allures de chaos, du port de Tamatave a ralenti les flux logistiques jusqu’à asphyxier les entreprises. L’un des participants à cette réunion a perdu de ce fait un demi-million de dollars.

Malgré la fragilité politique et économique du pays et une richesse par habitant qui a diminué d’un tiers, nos entrepreneurs restent déterminés à exploiter les nombreuses opportunités offertes par ce pays… imprévisible.

Éducation

École des Charmilles

J’ai visité l’école primaire française “D” Les Charmilles (EPFD), accueilli par Isabelle Cachat, directrice et Jamil Maleyrand, proviseur du LFT, en présence de Patrick Perez, Cocac.

Déplacée en septembre 2017 vers le quartier d’Ivandry, à proximité des résidences des ambassadeurs, cette école qui dépend du lycée français de Tananarive (LFT – établissement en gestion directe par l’AEFE ) a connu un succès fulgurant, car elle fait déjà le plein en accueillant 307 élèves de la petite section de maternelle au CM2.

J’ai particulièrement apprécié les jardins pédagogiques, dont le jardin à la française qui a demandé une grande application des élèves.

IECD – Programme Sesame

Depuis 1988, l’Institut européen de coopération et de développement (IECD) soutient le développement humain et économique de plusieurs pays par le biais de l’éducation et de la formation. Soutenu à Madagascar par l’AFD, l’IECD m’a présenté le programme Sesame (Soutien aux Études Supérieures et Accès à un Métier) destiné aux bacheliers en difficultés matérielles.

Après un échange avec les étudiants, j’ai visité le campus Sesame qui a ouvert ses portes en septembre 2016. Doté d’un internat, il accueille aujourd’hui 120 étudiants pour une remise à niveau afin de leur permettre d’intégrer un établissement supérieur.

Culture

Alliance française

Retour à l’Alliance française d’Antananarivo, accompagné par Patrick Perez, Cocac, un an après mon dernier passage (compte-rendu).

La première Alliance malgache a été créée en 1947 pour aboutir, aujourd’hui, à l’un des réseaux les plus importants au monde par son activité d’enseignement (près de 14.000 inscrits aux cours de français).

Ce réseau, présidé par Henri Razafints Alama, est composé de 29 établissements qui bénéficient d’une excellente image de marque dans tout le pays.

L’AF a organisé en juillet dernier la 2èmeédition du Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi, en soutien à l’insertion professionnelle et l’employabilité des jeunes. En deux jours, plus de 11.000 personnes de 17 à 25 ans sont venues à la rencontre d’une quarantaine d’exposants.

En circonscription à Madagascar – Sécurité de nos compatriotes (22-24 novembre 2018) (1/2)

Madagascar fait partie des cinq pays les plus pauvres du monde. Depuis plusieurs années, on constate une résurgence des actes criminels dont la nature est de plus en plus violente. En octobre, quelques jours avant mon retour à Antananarivo, un de nos compatriotes a été assassiné et trois autres enlevés.

La sécurité de nos compatriotes installés à Madagascar constitue la priorité de mon action pour ce pays depuis janvier 2016, date de mon premier voyage sur l’ile (compte-rendu).

Je suis en liaison régulière sur cette question avec Véronique Perdigon, présidente des CCEF à Madagascar et relais du CFOIM (Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar), mais aussi en contact avec les conseillers consulaires Rachel Ducaud et Jean-Hervé Fraslin.

Ma venue en novembre avait pour but de soutenir la démarche de Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France à Madagascar, qui vise à obtenir la nomination d’un magistrat référent malgache dédié aux enlèvements de Français et ainsi rassurer nos compatriotes sur la détermination des autorités à lutter contre cette criminalité en recrudescence.

SÉCURITÉ

Retour sur un parcours en 7 étapes et 10 réunions qui ont abouti à un entretien avec le Premier ministre, Christian Ntsay.

Étape 1 – Ambassade

Réunion de cadrage avec l’ambassadeur et son équipe : Bruno Asseray, Premier conseiller ; colonel Bruno Malet, attaché de Défense, colonel Bertrand Thouvenot, attaché de Sécurité intérieure, Alain Fortin, consul général ; Patrick Perez, conseiller de Coopération et d’Action culturelle ; Jean Boulange, conseiller économique adjoint.

La nomination d’un magistrat référent malgache dédié aux enlèvements de Français est une décision indispensable qui permettrait au vice-procureur près le TGI de Paris de se déplacer à Madagascar, afin de travailler de concert sur les dossiers.

Étape 2 – Consulat

Rencontre avec les chefs de service du consulat général de France.

Depuis mon premier passage en janvier 2016, 18 compatriotes ont été victimes d’homicides : 2016(9), 2017(5) et 2018(4).

En plus de ces meurtres, les enlèvements contre rançon sont un phénomène de plus en plus dramatique : on dénombre 20 enlèvements et 3 tentatives dont celui d’un d’enfant, signe que tous les membres d’une famille sont en insécurité.

Étape 3 – Conseillers consulaires

Réunion avec les élus consulaires Rachelle Ducaud, Jean-Hervé Fraslin et Jean-Daniel Chaoui, en présence de Mme l’Ambassadeur, M. le Consul général et M. le Premier conseiller.

La tendance du nombre d’inscrits au consulat est en baisse depuis 2013, passant de 18.607 à 17.622 inscrits.

22,6% de ces inscrits ont plus de 60 ans, ce qui génère une activité conséquente pour le service social. A noter que nos compatriotes sont nombreux à convoler avec une jeune malgache. On dénombrait 961 actes de mariage en 2017. Il arrive que ces maris français subissent un dépouillement progressif, jusqu’à l’abandon, voire l’élimination, lorsqu’ils tombent à court de ressources…

Étape 4 – CFOIM

Rencontre avec les représentants du Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar, à leur siège à Antananarivo, en compagnie de Véronique Perdigon qui assure le lien entre cette organisation et moi-même depuis deux ans.

Les enlèvements avec demandes de rançon ciblent les Français d’origine indienne parce qu’ils sont les principaux acteurs économiques du pays.

Leur poids économique étant significatif, il serait regrettable pour le pays qu’ils se mettent à quitter l’île de guerre lasse.

Étape 5 – Victimes

A la Résidence de France, j’ai successivement rencontré la veuve d’un compatriote assassiné le mois dernier, deux personnes récemment enlevées et un parent d’une personne enlevée.

La force de caractère dont ils font preuve les honore. Je leur ai exprimé toute ma solidarité à l’écoute de leur témoignage, empreint de courage et de dignité.

Étape 6 – Communauté française

Face à la violence en hausse, la communauté française que j’ai rencontrée lors d’une réception a l’impression que l’ambassade et le consulat ne s’impliquent pas suffisamment auprès des autorités malgaches.

Cependant, le service de sécurité intérieure à l’ambassade a multiplié les interventions auprès des forces de police et de la gendarmerie malgache.

J’ai appelé chacun à faire bloc autour de notre ambassadeur et de la soutenir dans ses requêtes.

Étape 7 –Premier Ministre

Nommé Premier ministre le 6 juin 2018 pour assurer l’intérim jusqu’à l’élection du nouveau président de la République en décembre, Christian Ntsay, m’a reçu à la Primature en compagnie de notre ambassadeur Véronique Vouland-Aneini.

Je lui ai confié que notre communauté réclamait des mesures fortes pour mettre rapidement un terme aux pratiques quasi-industrielles d’extorsion de fonds affectant nos compatriotes.

Convaincu et positif sur la nomination d’un magistrat de liaison, le Premier ministre a proposé à notre ambassadeur de se rapprocher du ministre de la Justice dans les jours suivants.

Épilogue

Quelques jours seulement après mon passage, notre ambassadeur a obtenu la nomination du procureur tant attendue. Des arrestations ont été annoncées. Malheureusement, un nouvel enlèvement fût à déplorer.

 

HEBDOLETTRE n°113 – ÉDITO : Let’s make the world free again! – PLF 2019 : Coordination du travail gouvernemental + Action Extérieure de l’État (Discussion générale, Alliance Française, Chèque Éducation, Flam) + Volet Recettes : les sénateurs centristes votent le budget amendé – DANEMARK : convention fiscale (réponse à ma question) – L’ÉCHOS DES CIRCOS / Novembre 2018 – En circonscription à MAURICE : Port Louis (17-21 novembre 2018) – MÉDIAS (Option Finance / The Local)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°113 – 13 déc. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°113

Let’s make the world free again!

Savez-vous comment s’appelait le fils du général Lafayette ? Il s’appelait Georges Washington de La Fayette !

C’est par cette accroche que j’ai commencé mon discours dans les murs du Congrès américain à Washington, le 6 décembre dernier. Invité par le congressman Robert Pittenger lors du 12th Parliamentary Intelligence Security Forum, je suis intervenu en compagnie d’un haut fonctionnaire américain sur le thème des dangers des investissements directs étrangers, directs étrangers, réalisés dans le but de prendre le contrôle sur des entreprises stratégiques.

Ce fut l’opportunité de mettre en valeur l’action de la France et de l’Union européenne pour pour répondre à ces menaces.

Dès 2005, notre Premier ministre Dominique de Villepin décidait de “protéger nos champions nationaux”, listant par décret les secteurs à surveiller. Près de dix ans plus tard, le droit de regard des pouvoirs publics a été étendu à six nouveaux secteurs par le décret dit Montebourg, du nom de notre ancien ministre de l’Économie.

Le sujet s’est récemment déplacé au niveau de l’Union européenne, principale source et principale destination des investissements directs étrangers dans le monde, devant les États-Unis, rappelons-le. Et ces dernières années, les investissements directs étrangers, et plus particulièrement chinois, ont connu une progression spectaculaire.

L’UE est parvenue à un accord politique, le 20 novembre dernier, sur un dispositif de filtrage des investissements étrangers. Désormais, la Commission pourra délivrer des avis sur certaines opérations contestables dans le but protéger les actifs stratégiques des États membres.

Visuel HL110

Le Sénat se prononcera en 2019 sur le projet de loi dit PACTE qui ajoute de nouveaux secteurs qui relèvent de l’intérêt national. Son objectif est de renforcer aussi les pouvoirs du ministre de l’Économie et le régime des sanctions. Enfin, il est envisagé d’instituer une “action spécifique” (ou Golden Share) au profit de l’État qui disposera d’une sorte de droit de veto sur l’ensemble du capital de certaines sociétés, dans des circonstances définies.

J’ai rappelé aux 340 participants venus de 80 pays qu’ils foulaient la terre où Georges Washington et le marquis de La Fayette s’étaient battus côte à côte pour bâtir un monde de liberté.

Face à l’émergence d’une puissance économique qui tire sa force d’un énorme marché qui ne connaît pas la réciprocité, et qui tisse sa toile en s’accommodant de tous les régimes autoritaires de la planète, j’ai proposé à mes hôtes en forme de conclusion : Together, let’s make the world free again! Découvrir l’HebdoLettre n°113