Le conseil d’administration de l’AEFE se tient ce 27 novembre. l’ANEFE y est représentée par son Secrétaire général, Michel Monsauret.
En ma qualité de président de l’ANEFE, j’avais jugé essentiel de réunir notre bureau avant ce conseil.
L’objectif était d’échanger sur les préoccupations liées aux scénarios envisagés par l’AEFE pour surmonter ses défis budgétaires.
Afin d’anticiper les décisions qui pourraient faire courir des risques financiers pour établissements engagés dans des remboursements de crédits immobiliers, garantis par l’État, nous avons voulu réaffirmer la position de l’ANEFE et la mission qui lui incombe jusqu’en 2051.
Nous ferons une visioconférence publique, le mardi 2/12, 13 heures à Paris, pour partager notre analyse des choix retenus par l’AEFE.
Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire faite par notre secrétaire général à l’ouverture du CA de l’AEFE :
Déclaration liminaire
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil,
Le bureau de l’ANEFE s’est réuni le 18 novembre dernier en préparation de ce conseil d’administration. Il a souhaité rappeler que l’ANEFE, gestionnaire des emprunts contractés par les établissements français à l’étranger jusqu’en 2051, assume une responsabilité financière déterminante : 35 lycées concernés, pour un total de 230 millions d’euros garantis par l’État.
Depuis plus de 50 ans, nous exerçons cette mission avec rigueur, au service de la pérennité, de la solidarité et de l’ambition de notre réseau éducatif à l’international.
L’ANEFE a ainsi apporté une contribution essentielle au développement de l’enseignement français à l’étranger.
Dans un contexte de fortes tensions financières pour l’Agence comme pour l’État, l’ANEFE souhaite rappeler trois points fondamentaux :1 / Préserver les établissements et ne pas transférer sur eux des difficultés qui ne sont pas les leurs
L’ANEFE ne saurait accepter que l’AEFE reporte le poids de ses propres contraintes budgétaires sur les établissements, qu’ils soient partenaires ou conventionnés.
Une augmentation unilatérale des prélèvements forfaitaires, sans considération pour les engagements financiers pris par ces établissements, notamment via les emprunts ANEFE, fragiliserait des structures déjà soumises à de fortes tensions.
Accroître les prélèvements pour compenser des dépenses dont les établissements ne sont pas responsables pourrait provoquer des défauts de paiement, exposant l’ANEFE puis, in fine, l’État, à des risques inacceptables.
Il est essentiel de rappeler que l’AEFE, en tant qu’opérateur public, partage la responsabilité de la bonne gestion des établissements conventionnés et ne peut se défausser de ses obligations.2 / Appliquer le principe du “juste coût / juste prix”
Soucieuse d’équité et de transparence, l’ANEFE demande à l’AEFE de revoir sa politique de facturation et d’appliquer un juste prix fondé sur un juste coût, avec une cohérence tarifaire entre établissements, quelle que soit leur implantation.
L’AEFE doit s’engager dans une réforme permettant :
• une gestion rigoureuse et transparente des moyens publics (juste coût) ;
• une facturation correspondant strictement au service rendu (juste prix) ;
• une visibilité accrue pour les familles dans l’évolution des tarifs.
Cette approche protège à la fois les finances publiques, les parents et la compétitivité du réseau.3 / Préserver l’ambition stratégique : atteindre l’objectif présidentiel de doublement des effectifs d’ici 2030
Alors que le modèle anglo-saxon connaît depuis 25 ans une croissance remarquable, sans peser sur les finances publiques américaines ou britanniques, la France ne peut se permettre de renoncer à sa propre ambition. Notre influence internationale et notre capacité d’attraction en dépendent directement.
Depuis sa création, la raison d’être de l’ANEFE est d’accompagner et de sécuriser le développement du réseau. Nous serons donc particulièrement vigilants à ce que l’AEFE agisse en conformité avec les objectifs fixés par le Président de la République, en distinguant clairement ce qui relève de contraintes internes de ce qui doit servir la croissance du réseau.
L’ANEFE demeure pleinement disponible pour travailler à des solutions pérennes, équilibrées et respectueuses des responsabilités de chacun.
Je vous remercie de votre attention.
Michel Monsauret
Secrétaire général de l’ANEFE















J’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat, ce 12 novembre, Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman – International School, accompagné d’une cinquantaine d’élèves.


J’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 17 novembre, Kim Younes, présidente-directrice générale de TV5Monde (à l’image), ainsi que Thomas Derobe, son secrétaire général.
Ce 17 novembre, sur une initiative de Souraya Karam, responsable du Proche et Moyen-Orient au Medef International, j’ai eu l’occasion d’accueillir une délégation irakienne conduite par Adham Al Fakhar, conseiller du Premier ministre pour les investissements internationaux et co-président du Conseil d’affaires France–Irak (IFBC). L’ambassade d’Irak à Paris était représentée lors de la réunion par Thaer Waheeb Hassan, ministre plénipotentiaire.
L’Irak se trouve à un tournant de son développement. Après trois décennies marquées par les conflits et les sanctions internationales, le pays se reconstruit progressivement. Le gouvernement irakien a fixé trois priorités stratégiques : la diversification de l’économie, le renforcement du secteur privé et la construction et la réhabilitation d’infrastructures.
Paul Ackermann, journaliste du Temps à Genève, a recueilli mon avis sur l’assassinat du jeune Mehdi Kessaci, petit frère d’Amine Kessaci, connu pour son combat contre le narcobanditisme marseillais et auteur du livre intitulé « Marseille, essuie tes larmes. Vivre et mourir en terre de narcotrafic ».



La 43ᵉ session de l’Assemblée des Français de l’Étranger s’est tenue du 13 au 17 octobre dans un contexte de transition politique marqué par l’arrivée d’Éléonore Caroit, nommée ministre déléguée chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger.
Des priorités claires pour les Français de l’étranger
AEFE : entre excellence et nécessité de réforme
État civil et nationalité : des exigences renforcées
Modernisation du réseau consulaire : des avancées concrètes
Les Indépendants : conviction et force d’initiative
L’instabilité politique a forcément placé les élus dans l’expectative budgétaire. « Notre commission des Finances étudie un budget qui n’existe pas », a rappelé Benoît Mayrand. « On attend aussi le rapport d’évaluation du Pass éducation langue française qui nous a supprimé 1 million de crédits au programme 151 »





