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Sénat – Chili – Accueil du sous-secrétaire à la Défense

Ce 27 juin, j’ai eu le plaisir d’accueillir au Sénat une délégation chilienne conduite par Ricardo Montero Allende, sous-secrétaire à la Défense, aux côtés de Victoria Volat, chargée de mission Amérique latine/Caraïbes à la direction générale des Relations internationales et de la Stratégie (DGRIS), rattachée au ministre des Armées.

Nous avons échangé sur les questions de défense et l’excellence de notre relation bilatérale dans ce domaine, en particulier pour nos marines respectives.

Parmi les défis qui se posent au Chili, la frontière nord du pays, constituée de déserts et de montagnes, est propice aux trafics car difficile à surveiller.

Ce sujet nous a conduits à évoquer les conclusions de notre commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic. Cette problématique est  susceptible de mobiliser aussi bien la police que l’armée, tant les moyens du crime organisé sont importants.

Lors de mon passage au Chili, en avril 2023 (Santiago CR), Nicolas Pitrat, attaché de défense français au Chili, m’avait confié que l’armée chilienne avait été appelée en soutien des forces de sécurité pour la protection de la frontière nord afin d’endiguer les trafics.

Un autre point sensible est celui de l’immigration illégale et les conséquences pour les pays d’Amérique latine du déferlement de 8 millions de Vénézuéliens qui ont fui le régime de Maduro.

Je remercie vivement les membres de la délégation chilienne qui ont accompagné Ricardo Montero Allende, en contribuant chacun à cette rencontre passionnant et chaleureuse :
Karen Meier Mellado, cheffe de la division relations internationales au sous-secrétariat de la Défense ;
Juan Pablo Jara Ortega, conseiller politique pour l’Europe au sous-secrétariat de la Défense ;
Nicolas Diaz Borquez, attaché de défense chilien en France
Nicolas Pitrat, attaché de défense français au Chili

En circonscription au Bolivie (2/3) – Cochabamba – Chimore – Villa Tunari (16 mai 2024)

Lors de notre rencontre à La Paz organisée par Hélène Roos, ambassadrice de France, ce lundi, Eduardo Del Castillo, ministre de l’Intérieur de Bolivie, m’a invité à assister à une journée d’action des forces anti-drogue boliviennes dans la jungle amazonienne (Isiboro Secure National Park and Indigenous Territory).

Accompagné par Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, j’ai assisté à la destruction de deux laboratoires fabriquant la chlorhydrate de cocaïne et une piste d’atterrissage clandestine.

Lutte contre le narcotrafic

Ce 16 mai, les forces spéciales nous ont récupéré à notre hôtel à Santa Cruz pour nous permettre d’être héliporté jusqu’à la base militaire de Chimore (département de Cochabamba, province de Chapare), où j’ai retrouvé Eduardo Del Castillo.

Première séquence, un briefing de l’opération Bufeo, sur 3 jours, prévoyant la destruction de 5 laboratoires de production de cocaïne chlorhydrique et de deux pistes d’aviation clandestines.

Un hélicoptère nous a alors transportés en 20 minutes dans la commune de Villa Tunari, où nous avons embarqué pour remonter une rivière durant 30 minutes.

Puis après 15 minutes de marche dans la jungle, nous avons atteint le premier laboratoire fabriquant la chlorhydrate de cocaïne à partir de la pâte base de cocaïne. Sa capacité de production était de 85 kilos par jour.

J’ai pu constater l’ingéniosité des trafiquants pour camoufler dans la jungle leurs ateliers de production, espaces de stockage des produits chimiques venant de Chine qui composent à 70% la cocaïne, lieux de vie pour la restauration, le repos, l’hygiène…

Il faut compter 200 000 dollars d’investissement pour construire un tel laboratoire qui s’étend sur un hectare.

Le cylindre qui utilise l’éther pour la distillation est nommé le réacteur “muerto (mort)”. Les trafiquants baptisent l’aire de distillation et de purification sous le nom de “discothèque”.

Lorsque l’armée bolivienne l’a fait sauter, je me suis réjouis que la fête soit finie.

Le transfert bateau – hélicoptère – bateau nous a pris une heure pour parvenir au second laboratoire, capable de produire quotidiennement 120 kilos de chlorhydrate de cocaïne.

C’est là que le ministre de l’Intérieur a souhaité donner une conférence de presse pour annoncer l’opération de destruction qui a fait perdre plus d’un million de dollars d’investissement aux narco trafiquants.

J’ai témoigné de notre reconnaissance envers les forces boliviennes d’assurer le combat en première ligne dans cette guerre du narcotrafic.

Après la destruction de l’endroit, nous avons repris l’hélicoptère pour assister à la destruction d’une piste d’atterrissage depuis les airs. Le trou béant produit au milieu de la piste ne permettra plus aux petits avions de venir emporter leurs cargaisons vers le Brésil ou le Paraguay voisins.

Le retour à Chimore m’a permis de saluer les forces de l’Umopar qui ont préparé et réalisé cette opération de main de maître et d’exprimer toute ma gratitude à Eduardo Del Castillo.

Cette journée exceptionnelle restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Je retiendrai assurément la détermination de l’ASI, Martine Veillard, pour détruire les micro-ondes des trafiquants à coups de marteau, tout comme le sourire des militaires boliviens devant le ministre en rendant compte de leurs succès.

Je plaide pour que la France s’engage pleinement à leurs côtés, car ils constituent la première ligne de défense dans la lutte contre les narco trafiquants. +d’images

En circonscription au Pérou (1/2) – Lima (08-11 mai 2024)

Retour à Lima, après ma venue en mars 2019 (compte-rendu), avec une priorité : le lancement de la confrérie des vins de Bordeaux, prévu fin 2024, une idée initiée par l’élu des Français de l’étranger, Vincent Sicet (à gauche), également président du conseil consulaire et membre du conseil d’administration de la CCIPF, afin de dynamiser les échanges commerciaux bilatéraux.

Cet événement économique et gustatif aura ponctué ce second déplacement au Pérou, avant de m’envoler vers la Bolivie.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, pour son accueil, ainsi que Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure, dont le travail m’a été précieux pour accomplir ma mission en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic (voir le rapport).

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Ce 9 mai, à la faveur de la journée de l’Europe, Javier González-Olaechea, ministre des Affaires étrangères du Pérou, m’a fait l’honneur de me recevoir au ministère des Affaires étrangères.

Une rencontre en trois temps :

. Tout d’abord, un entretien en tête à tête, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou pour faire suite à sa visite au palais du Luxembourg, la semaine précédente, et lui renouveler la proposition de soutien actif de la France à l’entrée du Pérou à l’OCDE, au travers de l’AFD.

Le ministre a accepté l’invitation à la cérémonie d’ouverture de la première confrérie des vins de Bordeaux d’Amérique latine, prévue en fin d’année, à l’initiative de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

. Dans un second temps, le ministre m’a fait visiter le bâtiment historique qui accueille son ministère et le salon musée de l’ancien secrétaire général de l’ONU Javier Perez de Cuellar, que le ministre a servi.

. Dans un troisième temps, le ministre a associé le général Zenon Loayza Diaz, directeur de l’antidrogue pour la Police nationale du Pérou et des membres de son cabinet, pour une réunion qui lui a permis de présenter sa politique de tolérance zéro en matière de drogue.

Il m’a présenté une copie de l’accord de résolution anti-drogue (ARA) entre le Pérou, la Bolivie, la Colombie et l’Équateur, et proposé un accord bilatéral avec la France, s’accordant sur une responsabilité partagée dans la lutte contre ce fléau.

Plus tard, dans la matinée, Javier González-Olaechea est intervenu lors de la journée de l’Europe organisée par la délégation de l’Union européenne. Je lui suis profondément reconnaissant d’avoir signalé ma présence, sa visite au Sénat et d’avoir mis en avant l’implication de la France dans sa démarche en faveur de l’entrée du Pérou à l’OCDE. +d’images

Congrès (Congreso de la República del Perú)

Très heureux d’avoir retrouvé le Congrès, cinq ans après mon premier passage pour échanger avec les membres du Congrès de la Ligue parlementaire d’amitié Pérou-France, présidé par Alejandro Aguinaga Recuenco.

Alejandro, francophile et francophone, m’a proposé d’échanger sur de nombreux aspects de la relation bilatérale, et en particulier de la création future d’une commanderie des vins de Bordeaux (ville jumelée avec Lima) pour dynamiser les échanges commerciaux ; la problématique de la lutte contre le trafic illicite ; la cyber sécurité des parlementaires… +d’images

Coopération

AFD Pérou

Visite de l’AFD Pérou qui fêtera ses 10 ans de présence dans le pays en 2025.

Échange avec Clément Larrue, directeur, dans le prolongement de ma discussion avec le ministre des Affaires étrangères sur l’accompagnement du pays vers l’adhésion à l’OCDE.

L’appui aux ONG s’élève à 4,2 millions d’euros afin de contribuer à protéger l’Amazonie, les droits humains et les défenseurs de l’environnement. +d’images

Lutte contre le narcotrafic

Direction anti-drogues (DIRANDRO)

70% de la cocaïne en France vient du Pérou, second producteur mondial.

Réunion avec la direction antidrogues (Dirandro) de la Police nationale péruvienne, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp, expert technique international.

Un échange très instructif qui a mis à jour les évolutions en matière de production de la cocaïne et des nouvelles routes de la drogue.

L’importation sans contrôle de précurseurs chimiques chinois entrant dans la chaîne de production de la cocaïne constitue un danger.

27 tonnes ont été saisies sur les quatre premiers mois de 2024. Près de 40 tonnes de drogues diverses ont été saisies dans le même temps et 3933 personnes arrêtées.

Nous avons échangé sur les préoccupations de la Dirandro devant l’ouverture prochaine au second semestre du port de Chancay, au nord de Lima, qui sera contrôlé par les Chinois.

Cela faciliterait également l’exportation vers la Chine d’or illégal.

Le général Zenon Loayza Diaz, directeur de la Dirandro nous a exposé ses attentes pour l’aider à améliorer encore leur efficacité. La Dirandro est en première ligne de la guerre contre les narcos. Nous devons tout faire pour les aider dans cette lutte. +d’images

Commission nationale pour le développement et la vie sans drogue (DEVIDA)

Rencontre avec Carlos Antonio Figueroa Henostroza, président exécutif de Devida, en charge de la politique nationale antidrogue.

Devida intervient en matière de sécurité intérieure ; en aide au développement pour orienter les cultivateurs de feuilles de coca vers des produits alternatifs rémunérateurs ; en prévention des comportements addictifs ; en matière de santé et d’environnement.

Les dommages environnementaux liés aux narco-trafiquants est une réalité peu connue. À titre d’exemple, des produits chimiques sont utilisés pour faire pousser la feuille de coca dans des zones qui ne s’y prêtent pas et font des ravages.

La Devida a également mis en place une plateforme en ligne qui promeut l’éthique et l’intégrité. Elle permet aux citoyens de saisir les plaintes pour corruption.

Les têtes de réseaux ne sont pas au Pérou. Nous devons mener collectivement une action internationale pour désarticuler ces réseaux. +d’images

Ministère de l’Intérieur

Afin de compléter les échanges dans la lutte contre le narcotrafic, une rencontre avait été sollicitée avec Walter Ortiz Acosta, ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur avait mis en place le jour même un système de contrôle des passeports, grâce à la France, qui permet de remonter très vite au lieu de falsification des documents.

Le ministre a exprimé ses besoins en équipements pour progresser dans la lutte contre les narcos.

J’ai attiré l’attention du ministre sur les contrefaçons chinoises en matière d’équipements électriques.
Elles sont à l’origine de 70 % des incendies dans le pays.
Elles constituent un danger pour les citoyens péruviens tout comme les sociétés françaises victimes de ces contrefaçons.
Le ministre m’a promis qu’une réunion spécifique se tiendra sur le sujet.

Le ministre des Affaires étrangères avait dépêché Jorge Fernando Ponce San Roman, directeur du contrôle des Drogues, et Gonzalo Voto Bernales, directeur Sécurité et Défense.

J’étais accompagné de Jean-Philippe Gavois, premier conseiller, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie Pérou-France (CCIPF)

Première séquence de mon déplacement, la CCIPF avait organisé une rencontre en présence de l’ambassadeur de France au Pérou, Marc Giacomini, et de Florence Gonzalez, chef du service économique, dans les locaux de Equans Perú.

Accueilli par Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF, j’ai pu échanger avec le conseil exécutif de la CCIPF, le conseil d’administration et d’autres membres de l’équipe.

Virginie Larrue, nouvelle directrice de la CCIPF, a présenté des informations sur la chambre. Le nombre de membres avait reculé à 80 pendant la pandémie. Il a rebondi pour atteindre 105 à ce jour.

Une nouvelle équipe a rejoint la CCIPF pour accompagner cette dynamique pour mobiliser les 110 filiales de groupes français qui emploient 18 000 personnes.

Félicitations à Ricardo pour son abnégation et la chaleur de son accueil. Tous mes vœux de réussite à l’équipe de la CCIPF. +d’images

Conseillers du commerce extérieur pour la France (CCEF)

J’ai retrouvé les membres du CCEF Comité Pérou, à la Résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur Marc Giacomini pour un déjeuner d’échanges.

Ce fut l’occasion d’aborder le climat des affaires au Pérou, les défis et les opportunités pour les entreprises françaises.

Antoine Bidault (Eiffage), président de la section Pérou m’a alerté sur la nécessité de faire évoluer la convention fiscale bilatérale qui nous est défavorable par rapport à d’autres pays.

Nous avons évoqué :
•⁠ ⁠Fiscalité entre la France et le Pérou
•⁠ ⁠Accès au financement et au système bancaire français pour les EFE, moteurs importants du rayonnement économique français
•⁠ ⁠Environnement concurrentiel, notamment asiatique.
•⁠ ⁠Propriété intellectuelle et contre-façon

Vincent Sicet, président du conseil consulaire, Florence Gonzalez, conseillère du service économique, la CCI France Pérou et l’AFD – Agence Française de Développement Pérou se sont joints à la réflexion. +d’images

Commanderie des vins de Bordeaux

Afin de mobiliser les personnalités péruviennes en vue de la création de la première commanderie des vins de Bordeaux à Lima, Vincent Sicet, président du conseil consulaire, a organisé une dégustation au sein du Lima Marina Club au bord de l’océan Pacifique, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, et de Philippe Gavois, premier conseiller.

L’ambassadeur a prononcé une allocution célébrant le rapprochement offert par le vin entre les deux pays.

De mon côté, j’ai rappelé tous les efforts entrepris depuis plus de deux ans.

Ce projet initié par Vincent est mon objectif prioritaire pour le pays.

J’ai souligné l’importance de l’engagement de Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde pour favoriser ce projet. +d’images

ENGIE – Transition énergétique

Lors de mon premier jour au Pérou, j’ai été invité par El Mehdi Ben Maalla, Pdg d’ENGIE Energía Perú (20% de la capacité du Pérou) à assister à un débat sur la transition énergétique au Pérou, organisé en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie péruvienne française (CCIPF).

De nombreux représentants d’entreprises, associées de la CCIPF, liées au secteur de l’énergie*, participaient en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Ricardo Guevara Bringas, président CCIPF, et Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

En introduction, l’ambassadeur a souligné la présence d’ENGIE depuis 27 ans au Pérou, avec 10 centrales électriques en fonctionnement.

Il a évoqué la nécessité de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et de migrer vers des sources d’énergie plus durables, en préconisant une flexibilité de la consommation d’énergie.

Soulignant son engagement envers la durabilité et la transition vers une économie neutre en carbone, Mehdi Ben Maalla a souligné l’approche d’ENGIE sur l’énergie renouvelable. Avec 1.9GWh de production d’énergie renouvelable, non seulement ils approvisionnent la demande énergétique de divers secteurs, y compris l’industrie minière exigeante (40% de la consommation d’énergie du Pérou), mais ils mènent également des initiatives visant à accélérer cette transition.

*Omar Lam, PDG d’Equans ; Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF et directeur général de RGB Avocats ; Florence Gonzalez, chef du service économique de l’ambassade ; Clement Larrue, représentant de l’AFD au Pérou ; Antoine Bidault, directeur des opérations d’Eiffage ; Marc Chassande, directeur de la nouvelle route centrale chez PMO Vías ; Jaime Pinillos, directeur général d’Arval ; Vanessa Moreno, Country General Manager Pérou et Bolivie chez Schneider Electric ; Francois Prez, directeur général de Legrand ; Juan Montoya, Country Manager de Sodexo ; Jorge Villalta, directeur technique de Veolia ; Marlene Mauny, responsable des projets renouvelables et des services publics chez Indeco ; Renato Gerab, directeur général d’Alstom ; Virginie Larrue, directrice de la CCIPF et Ignacio Portillo, directeur commercial de la CCIPF. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Coopération militaire, sécurité, aide au développement, service économique, réseau culturel… pour mon arrivée, notre ambassadeur au Pérou, Marc Giacomini, m’a organisé un tour d’horizon de l’activité de l’ambassade en compagnie des chefs de service.

Dans un second temps, j’ai visité l’ambassade et le consulat en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

La communauté française au Pérou progresse. Avec 3709 inscrits en 2024, le nombre dépasse désormais le chiffre de 2019 avant Brexit.

Pour l’occasion, Brice Sardain, consul m’a proposé d’inaugurer le service des visas qui bénéficie d’un espace d’accueil totalement rénové. +d’images

Réception

Merci à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, d’avoir ouvert la Résidence pour me permettre de rencontrer les représentants de notre communauté, en présence de Vincent Sicet, président du conseil consulaire et de Pierre Berthier, CFDE.

J’ai partagé ma priorité d’action pour le Pérou qui consiste à soutenir la création de la commanderie de vin de Bordeaux pour l’Amérique latine à Lima, une initiative de Vincent Sicet. Je suis convaincu que cette démarche va accroître la visibilité de nos entreprises dans le pays.

Afin de témoigner de ma gratitude envers Martine Vellard, ASI, qui a inspiré mon travail en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic, je lui ai remis une médaille du Sénat à cette occasion.

Enfin, j’ai dévoilé la perspective de création d’une société de bienfaisance pour la fin de l’année, à laquelle travaille Vincent Sicet, en concertation avec Brice Sardain, consul.

Très heureux d’avoir échangé avec tous nos compatriotes qui ont fait le choix de s’installer au Pérou et en particulier avec la “formidable” équipe de Lima Accueil qui compte bien s’investir pour que naisse et grandisse une bienfaisance au Pérou.

Valérie Verdier, Pgd de l’IRD, était également présente à la faveur de sa tournée dans la région. +d’images

Enseignement

Lycée franco-péruvien

Retour au lycée franco-péruvien en compagnie de Marc Giacomini, ambassadeur, Vincent Sicet, président du conseil consulaire et Jean-Philippe Gavois, premier conseiller.

Accueilli par Jean Dayet, proviseur, et Hedwig Spitzer de Lugaro, représentante de l’association gérant l’établissement, j’ai pu constater la concrétisation des travaux envisagés lors de mon précédent passage et échanger avec les enseignants.

La période Covid a fait chuter les effectifs qui s’élèvent désormais à 811.

Mais avec les nouvelles infrastructures et la perspective d’achèvement du formidable chantier entrepris, l’équipe de direction est confiante dans ses capacités à attirer 100 nouveaux élèves d’ici deux ans, tout en abordant l’exercice avec humilité.

Le lycée a obtenu la garantie de l’état sur 90% de l’emprunt, selon la nouvelle formule. Cependant, la banque a demandé au lycée de bloquer les 10% complémentaires qui lui auraient été bien utiles pour financer leurs travaux.

Je prévois de revenir à la fin de l’année pour admirer le résultat des travaux. Les équipes de direction et de gestion font un travail remarquable qui mérite d’être salué. +d’images

Culture

Alliance française

Considérée comme une des plus belles du réseau mondial, l’Alliance française de Lima a connu de nouvelles améliorations.

Accueilli en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, par
Frédéric Robinel, directeur général de l’Alliance Française de Lima – Coordonnateur des Alliances Françaises du Pérou et Hugues de Chavagnac, Cocac, j’ai visité le théâtre rénové, la médiathèque réaménagée et les espaces détentes, où les étudiants peuvent se cultiver dans un espace adapté.

Félicitations pour ces nouveaux progrès. +d’images

INFOLETTRE n°230 – 5 février 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°230 – 5 fév. 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (4 janv. 2023)
> MALAISIE (1/2) – Kuala Lumpur (8–11 janv. 2024)
> MALAISIE (2/2) – Penang (11–12 janv. 2024)
> SINGAPOUR (13 –16 janv. 2024)
> SRI LANKA (1/2) – Colombo (17–19 janv. 2024)
> SRI LANKA (2/2) – Kandy (18 janv. 2024)

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Martinique et Guadeloupe : l’avis des forces de l’ordre
. Martinique et Guadeloupe : l’avis de la Justice
. Guyane : l’avis de la justice pour contenir le flot de “mules” au départ de Cayenne
. Guyane : l’avis des maires sur le scanner et contrôle de la frontière terrestre
. Comment améliorer la coopération policière européenne ?
. Eurojust – Améliorer la coopération pénale
. Les réponses du Quai d’Orsay face au narcotrafic

QUESTIONS ÉCRITES
. Imposition en France des “intérêts virtuels” non perçus au Liban

MÉDIAS
. « Dans le Somaliland, Berbera se place en concurrent de Djibouti » (RFI – 05/01/ 2024)
. « Le retour de la réserve parlementaire : le casse-tête des politiques » (Lesfrancais.press – 11/01/2024)
. « Lai Ching-te élu président de Taïwan » (Le Monde – 13/01/2024)
. « Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger » (LePetitJournal – 16/01/2024)

Découvrir l’InfoLettre n°230

CE Narcotrafic – Guyane : l’avis des maires sur le scanner et contrôle de la frontière terrestre – Vidéo (7’50)

Dans une série d’auditions consacrées à la situation en Guyane, notre commission d’enquête Narcotrafic, présidée par Jérôme Durain, a donné la parole aux maires, ce 20 décembre.

L’occasion de revenir notamment sur la technique du scanner à rayons X, applicable à tous les passagers, qui me paraît être une solution pour empêcher le transport de drogues par les passagers.

Cette démarche semble faire ses preuves au Suriname pour éradiquer le phénomène des « mules ».

Je remercie Jean-Claude Labrador, maire de Roura en Guyane, puis Michel-Ange Jérémie, maire de Sinnamary et président de l’Association des maires de Guyane d’avoir partagé cette information.

VERBATIM de mon intervention

“Dans le développement du trafic, on nous a signalé la présence de factions brésiliennes en prison à Cayenne, est-ce-que cela ne pourrait pas expliquer le fait que, justement, des jeunes ressortent de prison comme s’ils avaient été recrutés, c’est ce qu’on peut observer par exemple pour le terrorisme ?

A la différence des Antilles, vous avez une frontière terrestre difficile à contrôler. Une audition précédente parlait de Manaus comme plaque tournante de la drogue qui arrivait de Colombie ou du Pérou. Est-ce que la porosité de la frontière avec le Brésil ne facilite pas le trafic et quelles sont vos observations sur les trafics venant du Brésil et que pourriez-vous préconiser ?

Je voudrais être sûr que, lorsque vous parlez du Suriname, vous parlez bien des systèmes de rayons X qui permettent de détecter la drogue dans les aéroports pour scanner tous les passagers, puisqu’on en a parlé dans une audition. Je voudrais être sûr que c’est bien ce système dont qu’ils disposent au Suriname et qui pourrait mériter une évolution législative pour qu’on puisse l’imposer”.

– – –

En réponse, Jean-Claude Labrador a été clair : « L’appareil qui détecte la drogue au Suriname a beaucoup fait diminuer le trafic ». C’est pour le maire « la façon la plus efficace de réduire, voire d’annihiler le trafic de drogue en Guyane. Au Suriname, ils ont mis les moyens et c’est réglé. Le 100% contrôle une très bonne chose ».

INFOLETTRE n°229 – 29 décembre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°229 – 29 déc 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

AU SÉNAT
. Ma question au Gouvernement sur le procès de Jimmy Lai à Hong Kong
. CMP pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : pourquoi nous nous abstenons
. PLF2024 – Action extérieure de L’État – Discussion générale
. PLF2024 – Publication de mon rapport sur la cybersécurité (programme 129)

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)
> IRLANDE – Dublin (16-17 nov. 2023)
> BRÉSIL (1/2) – Brasilia (20-23 nov. 2023)
> BRÉSIL (2/2) – São Paulo (23-24 nov. 2023)
> MAROC (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)
> MAROC (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

INSTITUT FRANÇAIS
. Institut français – Conseil d’administration

DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
. Ambassade du Brésil – Transition énergétique
. Élargissement de l’UE – Bosnie-Herzégovine
. Réception de la co-Présidente de Bosnie-Herzégovine
. Accueil de la vice-Présidente de Bulgarie

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Vice-président de la commission d’enquête au Sénat
. Comment faire face à 50 mules par avion ?
. Quelles sont les peines réellement prononcées ? Comment protéger nos enfants ?
. Identité numérique, recrutement des factions en prison…
. Utiliser l’intelligence artificielle pour repérer automatiquement les véhicules des trafiquants
. Présomptions de blanchiment : Hong Kong ne répond plus…

SÉNAT – Accueil de délégations
. Légion d’honneur – Diner-débat au Sénat
. Centenaire de l’ANFB, anciens combattants franco-britanniques

QUESTIONS ÉCRITES
. Compétences des conseils consulaires en matière de visa
. Journées défense et citoyenneté organisées à l’étranger
. Coopération : pourquoi un visa entre la Guyane et le Brésil ?

Découvrir l’InfoLettre n°229

CE Narcotrafic – Présomptions de blanchiment : Hong Kong ne répond plus… Vidéo Q/R (4’45)

Ce 11 décembre, la commission d’enquête sénatoriale pour étudier « l’impact du narcotrafic en France », présidée par Jérôme Durain, s’est réunie sur ce thème : le service d’enquêtes judiciaires des finances : quel bilan ?

A ce titre, nous avons invité Christophe Perruaux, directeur du Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF).

En réponse à ma question sur certaines places financières, aussi accommodantes avec les flux financiers douteux que peu coopératives au regard de nos investigations, Christophe Perruaux a constaté : « Pour nous cela se traduit par une non-réponse aux questions que l’on pose, cela peut effectivement mettre fin à une enquête après une demande d’entraide ou plus exactement une commission rogatoire. Par exemple, on sait qu’aujourd’hui Hong Kong ne répond plus…»

Verbatim de mon intervention

Dans le complément de ce que vient d’évoquer mon collègue, j’étais à Panama il n’y a pas très longtemps où justement il y a tout un enjeu, puisque c’est un pays de transit des stupéfiants et ils sont donc conscients de la problématique. Les autorités font justement de la lutte contre le crime organisé une priorité.

On avait parlé de dispositions législatives pour connaître les bénéficiaires finaux des entreprises. Je crois qu’il y a une quarantaine de cabinets d’avocats qui gère à peu près 150.000 sociétés. On peut imaginer la problématique pour connaître le bénéficiaire final de chacune des sociétés.

La problématique que je vois est celle des états qui contournent les sanctions économiques, qui utilisent ces réseaux. Cela fait beaucoup d’argent qui passe. Ces systèmes se confondent évidemment avec le trafic de drogue.

Donc, comment appréhendez-vous le sujet ?  J’ai évoqué Panama sans les accuser, mais on pourrait parler d’autres États. Vous avez mentionné Dubaï, on pourrait parler de Singapour ou de Hong Kong. Il y a donc un certain nombre de places financières, dont certains s’accommodent.

Comment donc envisagez-vous les enquêtes dans ces cas-là ? Par rapport à ces pays peu coopératifs où en êtes-vous dans vos enquêtes ? Est-ce que vous arrivez à faire la part des choses ?
Un des vrais sujets qui se pose et qui va se poser de plus en plus, c’est la présence de ce qu’on peut qualifier de narco-États. Des États qui ont pourtant pignon sur rue, qui siègent à l’ONU, qui facilitent le trafic de drogue, y compris sa financiarisation. Est-ce que vous voyez ce phénomène se développer ? Est-ce qu’il y a des États qui vous posent aujourd’hui problème ?