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Plan Ecole (14) : Projet de charte clarifiant les critères d’admission au lycée Charles de Gaulle

Invité par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint à l’ambassade de France, un groupe de travail, rassemblant des parents d’élèves (APL) et des élus de l’AFE, vient d’examiner les conditions d’accès au lycée Charles de Gaulle à Londres.

Je souhaite que les propositions émises préfigurent la création d’une charte éthique pour informer les familles sur leurs probabilités d’accéder au lycée CDG et de prendre des décisions relatives à leur implantation à Londres (logement, inscription dans les écoles anglaises, etc.).

Sur le plan de la procédure, nous avons proposé que chaque famille se voie attribuer un numéro d’ordre sur une liste d’attente, lors du dépôt du dossier d’inscription (numéro d’ordre attribué en fonction de la classe et de la catégorie).

Au sujet des conditions d’entrée, il a été défini 5 critères prioritaires :

– Critère 1 – Enfants de familles ayant un ou des enfants déjà scolarisés au lycée (français ou étrangers, ce qui permet de préserver le contingent d’élèves étrangers)

– Critère 2 – Enfants français scolarisés dans le système français (France, AEFE, Mission Laïque, CNED), ce qui permet à des élèves en attente d’inscription depuis plusieurs années et qui suivent des formations au CNED d’accéder au lycée.

– Critère 3 – Enfants français scolarisés au Royaume-Uni

– Critère 4 – Enfants de familles francophones (sans distinction d’origine)

– Critère 5 – Autres enfants

Enfin, en termes de calendrier, chacun s’accorde à dire que la date d’acceptation d’un élève au lycée Charles de Gaulle arrive beaucoup trop tard pour les familles. Il a été suggéré que le dépôt du dossier puisse avoir lieu dès le mois d’octobre, plutôt qu’en mars actuellement.

Photo Flickr de Leo Reynolds.

Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français

Le plan Ecole est sur les rails et chacun s’en félicite. Son premier objectif vise à ajouter 500 places par an dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Encore faut-il veiller que ce surplus soit ouvert à tous afin de respecter l’égalité républicaine.

Lors des états généraux de l’enseignement français à l’étranger, j’ai rappelé que 21.000 mineurs français étaient enregistrés au consulat de Londres, mais que 4.000 d’entre-eux seulement fréquentaient les établissements français du Royaume-Uni.

Qui dit pénurie, dit marché noir ! La pénurie de places implique forcément le favoritisme, c’est pourquoi j’ai demandé que soient définis des critères et des procédures d’admission clairs, pour restaurer l’ordre républicain.

Par ailleurs, j’ai fait le constat que l’enseignement secondaire londonien vivait en autarcie : les établissements français n’accueillent même pas 10% d’enfants étrangers et les sections bilingues sont inexistantes. Il serait temps que les établissements placés en gestion directe de l’AEFE renouent avec leurs missions de continuité du service public, d’accueil de populations étrangères et de coopération éducative.

Verbatim de mon mon discours du 02-10-08 aux Etats généraux de l’enseignement français à l’étranger, au Quai d’Orsay.

Photo Flickr de Prodromos Sarigianis.

Plan Ecole (12) : L’intelligence collective en action

Le Plan-Ecole est une oeuvre collective. Il en tire légitimité et force.

Si chaque contributeur y adhère avec fierté, personne ne peut en revendiquer la paternité, ni se l’approprier.

Ce n’est pas une raison pour oublier que Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, a joué le rôle de catalyseur et que, grâce à lui, il y a désormais un avant et un après en matière d’enseignement français au Royaume-Uni.

Dans le détail, un comité de pilotage chapeaute des groupes de travail qui sont responsables de chaque objectif. Il leur revient de définir les actions à mener et de les exécuter, ce qui inclut l’évaluation et la recherche des moyens financiers nécessaires pour les atteindre.

J’invite chacun d’entre-vous dont les compétences peuvent aider à la concrétisation de nos visées à me contacter.

Nous devons nous emparer de ce plan à bras le corps et le faire vivre !

Photo Flickr de Jef Safi.

Plan Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)

– Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue. –

J’ai une affection et une admiration particulière vis à vis des parents français qui ont créé des petites écoles, afin d’offrir aux enfants en bas âge un éveil à la maîtrise de notre langue.

Il me semble impérieux de pérenniser ces initiatives individuelles dans un cadre pédagogique, le programme Flam.

L’action émérite des parents doit pouvoir, à terme, se transformer en premier maillon d’une chaine d’un enseignement bilingue, tout en se rapprochant d’établissements britanniques afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif 2 (favoriser l’enseignement bilingue).

Photo Flickr de Woodleywonderworks.

Plan Ecole (10) : Favoriser l’enseignement bilingue français-anglais (objectif 2)

– Objectif 2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni. –

Beaucoup de nos compatriotes sont installés durablement au Royaume-Uni. Il convient de leur offrir une solution intégrée au système scolaire britannique en faisant la promotion de l’enseignement bilingue.

Au 1er janvier 2008, nous comptions déjà une cinquantaine établissements offrant un enseignement français-anglais.

Vous serez heureux de l’apprendre : nous avons rencontré un grand intérêt de la part des Britanniques pour développer cette approche pédagogique. Au point que nous pronostiquons la création de classes bilingues dans une dizaine d’institutions cette année.

Photo Flickr de Funtik.cat.

Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)

– Objectif 1 : Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni. –

L’an dernier, à l’annonce de 300 places supplémentaires à Fulham, nous avons reçu plus de 1500 demandes d’inscription.

L’offre qui avoisine actuellement 5000 places est notoirement insuffisante. Le Plan-Ecole vise à trouver tous les moyens pour accroître cette offre d’une manière maitrisée et constante.

Si nous parvenons à atteindre notre objectif, nous aurons augmenté de 60% les places disponibles sur 5 ans. Chaque année, nous pourrons suivre les progrès sur un tableau de bord affichant les établissements, le nombre de classes par niveau et le nombre d’élèves par niveau.

En période de pénurie, il serait pertinent de disposer d’une charte qui garantisse un droit d’accès égal pour tous et limite le favoritisme. Nous en reparlerons.

Photo Flickr de Baud10.

Plan Ecole (8) : Etat des lieux au Royaume-Uni

Avant de décider vers où aller, il n’est pas inutile de calculer sa position.

Chaque année, ce sont des centaines d’élèves français et étrangers qui ne peuvent accéder à l’enseignement français à Londres par manque de place, tant dans le premier degré que dans le second.

En passant, j’ai été frappé par le nombre de personnes qui venaient voter à Londres pour l’élection présidentielle et qui ne parlaient pas le français ! N’est-ce pas le résultat d’un système qui ignore une partie de nos compatriotes ?

Deux questions se posent légitimement :

1) Combien de places sont-elles disponibles dans l’enseignement français au Royaume-Uni ? 4902 places au 01 janvier 2008. Chacun s’accorde à dire que c’est insuffisant. Ce chiffre va nous servir de balise pour suivre nos progrès.

2) Quelle est la part d’enfants français (comptabilisés par le consulat) bénéficiant de l’enseignement français ?

Sur près de 21.000 mineurs français, enregistrés au consulat de Londres, environ 4000 d’entre-eux fréquentent les établissements français du Royaume-Uni.

Autrement dit, les trois-quarts des enfants français vivant au Royaume Uni sont scolarisés dans des établissements britanniques, par choix de leurs parents ou du fait de leur localisation géographique éloignée des écoles françaises du pays.

Par souci de l’intérêt général, nous ne devons pas circonscrire notre action aux Français pouvant accéder géographiquement aux écoles françaises.

Photo Flickr de El Bibliomata.

Plan Ecole (7) : Génèse du plan

Je m’étais permis de l’exprimer en ces termes au sein de l’UFE, l’Union des Français de l’étranger : un plan école d’envergure ne peut se concevoir sur le coin d’un bureau par un conseiller solitaire, si brillant soit-il.

Un plan école devait évidemment être le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes de la communauté scolaire (parents d’élèves, enseignants, élus ou encore représentant des entreprises).

A l’occasion de notre première rencontre le 19 décembre 2007, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, répondait à mon attente et lançait la dynamique dès son arrivée. Il fallait désormais un animateur pour synthétiser toutes les réflexions et les formaliser par écrit. Je salue la performance de Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint. Il a accompli un travail considérable, multipliant les déplacements, organisant quantité d’entrevues et concertations pour aboutir à un document consensuel, mais audacieux.

Un plan se définit selon des objectifs, puis par des actions pour atteindre ces objectifs, et enfin des indicateurs pour mesurer la progression vers les objectifs. Évidemment, les moyens disponibles conditionnent la hauteur des prétentions.

Voici les trois objectifs du plan :

1 – Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.

3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue.

Photo Flickr de Zigazou76.

Plan Ecole (6) : Lancement d’un Plan Ecole ambitieux pour le Royaume-Uni

A l’occasion de la visite à Londres des Sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand, vous avez manifesté votre intérêt pour l’avenir de l’enseignement au Royaume-Uni.

André Ferrand, Olivier Cadic, Joëlle Garriaud-Maylam

Comme indiqué durant la réunion, nous vous engageons à visiter le blog : http://planecoleroyaumeuni.blogspot.com/

Vous pourrez ainsi récupérer l’intégralité du Plan école pour le Royaume-Uni, partager vos idées et éventuellement demander à rejoindre un groupe de travail.

LondonOmadame, le webmagazine des Françaises de Londres a rédigé un article rendant compte de la réunion du 19 juin 2008 : “Quel avenir pour l’enseignement français au Royaume-Uni ?”

Afin de compléter votre information, vous trouverez sur le blog, le texte ayant servi de support à Mon intervention, lors de la réunion publique UFE.

Les Sénateurs ont pu mesurer le degré d’impatience de certains participants devant une situation à Londres qualifiée parfois d’intolérable voire d’explosive. Soyez certains de leur détermination pour contribuer pleinement à la réussite de notre plan école.

Je vous suis reconnaissant d’avoir pris sur votre temps afin de débattre avec eux.

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Plan Ecole (5) : Réunion publique pour présenter le Plan Ecole, le jeudi 19 juin

Temps fort dans l’histoire de l’UFE GB : nous organisons une réunion publique qui a pour thème :

« Quel avenir pour l’enseignement français au Royaume-Uni ?

Présentation des objectifs du Plan école pour le Royaume-Uni »

le jeudi 19 juin au lycée Charles de Gaulle à 17h00.

En présence des sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand

Je les remercie d’avoir modifié leurs emplois du temps respectifs pour être parmi nous et manifester ainsi leur soutien à notre action.

Cette manifestation est ouverte à tous ! Je vous invite à saisir l’opportunité de dialoguer avec vos représentants sur un sujet crucial pour notre communauté.

La mise en place d’un Plan Ecole pour le Royaume-Uni était le principal engagement de notre liste, ce sera chose faite le 19 juin, tout juste deux ans après l’élection. Du reste, le matin même, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, présentera les contours du plan, tel que défini en concertation avec les élus, parents d’élèves, enseignants et acteurs locaux de la société civile.

Afin d’être certain de pouvoir participer à cette réunion, je vous invite à vous inscrire très vite, en m’envoyant un email à olivier@cinebook.co.uk

Photo Flickr de Silverfuki.

Plan Ecole (4) : Texte de mon intervention publique à l’Institut Français – 21 mai 2008

Un cinquantaine de personnes se sont rendues à l’Ambassade de France à Londres pour une réunion initiée par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint.

Vous trouverez, ci-dessous, mon discours. Je ne vous cache pas mon optimisme pour la suite des événements !

« La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam m’a téléphoné pour me dire combien elle regrettait de ne pas pouvoir être parmi nous aujourd’hui. Elle rentrait du Niger, et je sais qu’elle doit rencontrer le secrétaire général de l’Elysée à la suite de son voyage. Nous avions préparé ensemble cette réunion, et je l’informerai de son compte-rendu. Lors de la campagne pour l’élection à l’AFE, le premier engagement de l’UFE était de parvenir à la création d’un « Plan Ecole » pour le Royaume-Uni, établi en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire. Cela ne fut pas sans effort, mais nous nous rapprochons du but.

Ce plan école doit répondre à 2 attentes de la part de notre communauté.

1°) Offrir un nombre de places croissant dans les établissements scolaires français du Royaume-Uni.

Grâce à nos efforts conjugués avec Michel Monsauret, nous avons recensé fin 2007, 11 écoles pour 4902 places. Cet indicateur sera suivi chaque année, et nous pourrons juger de l’efficacité des efforts mis en oeuvre par le Plan Ecole.

J’ai pris bonne note du désir de Michel Monsauret de créer 1000 places supplémentaires dans les deux prochaines années. La création de 500 places nouvelles par an crée un mouvement positif attendu.

Cela passe par la poursuite d’implantations comme Fulham, et le développement d’implantation de la Mission Laïque ou des Ecoles Européennes, où les entreprises employant de nombreux français sont présentes.

Il faudra s’interroger sur le financement de ces opérations afin d’offrir le service de qualité attendu par les parents d’élèves et une rémunération des enseignants prenant en compte le coût de la vie locale.

2°) Garantir à nos enfants, en particulier dans les familles binationales, la maîtrise de la langue française et le contact avec la culture de notre pays.

J’avais demandé au consul général de nous fournir la pyramide des âges des mineurs inscrits au consulat fin 2007. Les trois quarts des enfants français du Royaume-Uni sont scolarisés dans des établissements britanniques par choix de leurs parents ou du fait de leur localisation géographique éloignée des écoles françaises du pays. Pour environ 21.000 mineurs français enregistrés au consulat à Londres, seuls environ 4.000 fréquentent les établissements français du Royaume-Uni.

Pour défendre l’intérêt général, nous ne devons pas nous limiter aux Français qui peuvent accéder aux écoles françaises. Il faut aussi travailler activement au développement de filières bilingues dans les établissements scolaires britanniques publics ou privés et à créer un diplôme reconnu par les deux pays pour valider la formation. Cela passe aussi par le soutien renforcé à toutes les petites écoles de français et la promotion de l’Alliance française.

Comme pour les établissements français de Grande-Bretagne, nous souhaitons qu’un recensement des lieux et des nombres de places offertes dans des classes bilingues soit divulgué chaque année afin d’évaluer la pertinence des actions déterminées dans le cadre du Plan Ecole.

En conclusion, je souhaite remercier Michel Monsauret pour son écoute et son implication personnelle afin d’établir la première version de ce Plan Ecole pour le Royaume-Uni.

Un plan ne saurait être un document figé. Il conviendra d’établir des équipes chargées de vérifier l’application des actions définies dans le plan école, de suivre les résultats et de faire vivre ce plan en l’améliorant de manière continue. »

Lire aussi :
Plan Ecole (3) : Avez-vous des suggestions sur le plan en gestation ?

Photo Flickr de Blessedbullet.

Plan Ecole (3) : Avez-vous des suggestions sur le plan en gestation ?

Une réunion animée par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint de l’ambassade de France, destinée à répondre à cette question :

Quel réseau d’enseignement français en Grande-Bretagne voulons-nous dans cinq ans et comment parvenir à le constituer ?

le 21 mai prochain à Ambassade de France à Londres.

Elle contribuera à la finalisation du Plan Ecole pour le Royaume-Uni, dont nous avions fait notre cheval de bataille lors de la dernière campagne pour l’élection de notre liste à l’AFE.

Si vous souhaitez discuter avec moi avant la tenue de cette réunion, je serais content d’entendre vos suggestions et points de vue sur le sujet. Veuillez me faire parvenir un email à olivier@cinebook.co.uk.

Une première réflexion sur le développement de l’enseignement français au Royaume-Uni avait été mise en place l’an dernier. Elle s’est poursuivie cette année par la définition sommaire d’une stratégie dont l’objectif global est :

Augmenter de façon sensible et rapide la capacité de scolarisation au Royaume-Uni des enfants français dans un cursus qui préserve les apports linguistiques et culturels nécessaires à une éventuelle insertion dans le système scolaire ou universitaire français.

Par les moyens suivants :

– Développant les filières bilingues dans le cadre de partenariats avec les établissements anglais publics (maintained schools) ou privés (Independents schools).

– Développant les possibilités d’implantation de la Mission Laïque ou des Ecoles Européennes dans les sites où les entreprises françaises sont implantées.

– Encourageant le développement des initiatives associatives telles que celles qui bénéficient du programme « FLAM » (Français Langue Maternelle)

– Poursuivant la stratégie d’implantation d’école du type « Wix » dans les « boroughs » de Londres et des environs.

Photo Flickr de Pink Sherbet.

Plan école (2) : Discours tenus en séance plénière lors de l’Assemblée des Français de l’étranger du 7 mars 2008

Je vous rappelle qu’au moment de la rentrée, en septembre 2007, je m’étais aperçu qu’un plan existait ! Nonobstant ses qualités, il était le fruit du travail solitaire de Laurence Auer, conseillère culturelle de l’ambassade.

Comme vous pourrez le lire, j’ai été ravi d’entendre Jean-Paul Rebaud, sous-directeur de la diversité linguistique et du français, au Ministère des affaires étrangères et européennes, annoncer qu’il a expressément demandé aux ambassadeurs de tous les postes diplomatiques d’associer à ce genre de réflexion toutes les composantes de la présence française à l’étranger : les communautés françaises, leurs représentants, les Chambres de commerce, les entreprises françaises.

Mon intervention a été coordonnée avec celle du sénateur André Ferrand.


Résolution n°2/03/08

Madame Soledad MARGARETO donne lecture de la résolution n° 2/03/08 relative au plan Ecole, adoptée à l’unanimité en commission de l’Enseignement et des Affaires Culturelles.

Monsieur le Président s’enquiert des demandes de prise de parole.

Monsieur Olivier CADIC

Merci Monsieur le Président. La dernière fois, au mois de septembre, on a déjà eu une résolution sur le plan-école et je voulais vraiment remercier la commission pour cette résolution. Il faut savoir que je demandais la création du plan-école pour l’Angleterre depuis plus de six mois et j’ai découvert en rentrant, fort de notre résolution et du travail du Sénateur André FERRAND qui avait bien défini les contours et les intervenants sur la constitution du plan-école, qu’en fait, le plan-école Londres existait et avait été rédigé uniquement par la conseillère culturelle. Grâce à cette résolution, j’ai donc pu exiger que nous soyons réunis afin de travailler dessus. Nous avons un nouvel Ambassadeur à Londres depuis le début du mois de décembre, Monsieur Maurice GOURDAULT-MONTAGNE, qui est devenu un vrai leader sur le sujet et qui a, justement, demandé à ce que des réunions régulières soient menées. Grâce aussi maintenant au conseiller culturel adjoint, Michel MONSAURET et à Madame Laurence AUER qui a aussi compris qu’il fallait intégrer tout le monde, nous avançons et nous avons un objectif de plan-école pour le mois de juin, c’est-à-dire dans les temps pour notre sujet. Fort de cette expérience, peut-être pourrions-nous nous assurer que le plan-école n’est pas simplement l’émanation d’une personne sur un poste. Comment sommes-nous sûrs que toutes les parties ont été consultées ? Est-ce que l’on fait un document qui est approuvé par tout le monde ? C’est cela ma simple crainte, mais, encore une fois, merci vraiment pour ce travail dans ce domaine.

Monsieur Le Président demande à Monsieur Jean-Paul REBAUD de rassurer Monsieur Olivier CADIC à ce sujet.

Monsieur Jean-Paul REBAUD

Je voulais seulement confirmer l’information donnée par Monsieur Yves AUBIN DE LA MESSUZIÈRE tout à l’heure. Le télégramme est en train de partir. Il est adressé à l’ensemble des postes diplomatiques. Je peux vous le dire parce que c’est moi qui l’ai rédigé et qu’il est très clair sur ce point. Ce télégramme va donc partir dans les prochains jours. Il est adressé à l’ensemble des postes diplomatiques et il demande expressément aux ambassadeurs d’associer toutes les composantes de la présence française à l’étranger : les communautés françaises, leurs représentants, les Chambres de commerce, les entreprises françaises afin qu’ils puissent participer pleinement à cet exercice de réflexion et de prospective ; dans les postes où cet exercice a déjà été réalisé, comme en Grande-Bretagne, qu’il soit repris et qu’il soit réalisé dans les postes où il n’a pas été fait encore.

Monsieur le Président Monsieur Jean-Paul REBAUD et donne la parole à Monsieur le Sénateur FERRAND en lui demandant d’être bref.

Monsieur le Sénateur André FERRAND

Promis, je vais aller très vite. Merci Monsieur Jean-Paul REBAUD. Simplement, moi, je voudrais être vraiment certain – je vous demande pardon, on a eu des entretiens tous les deux à ce sujet – que véritablement tous les plans soient repris, y compris ceux qui sont devenus un petit peu obsolètes et qui ont été envoyés il y a un an. Ce que nous demandons, c’est une entreprise de remise à plat. On tient compte de l’expérience acquise. On va dire que le verre était à moitié plein, mais il ne l’était qu’à moitié. A partir de cette expérience, ce que nous souhaitons vraiment c’est que tout le monde joue le jeu, que les Ambassadeurs en tiennent compte – peut-être faut-il que cela soit porté sur leurs lettres de mission, peut-être sur leurs rapports de missions, peut-être sur leurs feuilles de route – mais il est indispensable qu’ils répondent, comme le fait Monsieur GOURDAULT-MONTAGNE apparemment et on s’en réjouit vraiment.

Alors, un dernier point. C’est effectivement en ce qui concerne le formatage. C’est un exercice particulièrement difficile. Je sais que vous avez des équipes qui sont aussi performantes que possible, mais je me demande si elles auront le temps et la possibilité de réaliser ce formatage qui devra être unique, mais adaptable à toutes les situations. Vous savez que personnellement, ma suggestion serait d’externaliser la confection de ces documents, vos services réalisant un cahier des charges et des professionnels extérieurs préparant le document. Voilà mon idée.

Monsieur le Président remercie le Sénateur André FERRAND. En l’absence d’autre demande de prise de parole, Monsieur le Président met aux voix la résolution n° 2/08/03 relative au plan Ecole. La résolution est adoptée à l’unanimité.

Photo Flickr de PharCyder.

Plan Ecole (1) : On va enfin commencer !

Le 28 septembre dernier, j’ai profité d’une invitation de Bernard Vasseur, nouveau proviseur du lycée Charles de Gaulle, pour obtenir (enfin !) une réunion pour évoquer un Plan Ecole pour le Royaume-Uni.

La création d’un «Plan Ecole», établi en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire est le premier objectif de notre profession de foi de 2006.

Il m’aura fallu 15 mois pour obtenir de l‘Administration cette première rencontre à laquelle ont été conviés les conseillers élus à l’AFE et la présidente de l’Association des parents d’élèves.

Et là, surprise, nous découvrons qu’un Plan Ecole était déjà tout prêt ! Il avait été rédigé par les soins de Laurence Auer, attachée culturelle de l’ambassade. De surprise en surprise, on nous explique “qu’à aucun moment, Paris n’a demandé de le négocier avec les parents ou les élus.” J’ai alors répondu : “A quoi servent les élections si l’Administration fait ce qu’elle veut ?”.

La réponse fut plus timorée : “Nous savons où nous voulons aller, mais nous ne sommes pas sûrs des moyens disponibles. Donc nous proposons un schéma imprécis.”

Pour sa part, le proviseur Bernard Vasseur souhaite reprendre la discussion sur le plan Ecole dès qu’il aura une réponse venant de Fulham. En effet, il saura le 3 décembre s’il peut compter sur un nouvel établissement à Londres afin de transférer au plus vite les maternelles de South Kensington vers ces nouveaux locaux. M. Vasseur est d’autant moins tranquille que ses classes maternelles sont actuellement situées au 4ème étage, ce qui représente un risque accru en cas d’évacuation.

A mon invitation, Mme Auer va effectuer un pointage sur le nombre de classes et de places offertes dans l’enseignement français en Grande-Bretagne. Je lui ai laissé entendre que notre communauté méritait une information complète sur ces données et entendait suivre leur évolution en toute transparence.

J’ai également suggéré que soit pris en compte la pyramide des âges des Français inscrits au consulat, afin d’anticiper l’offre scolaire sur la demande prévisible. Le consul général nous a d’ailleurs appris que la barre des 112.000 inscrits au consulat avait été dépassée en début d’année.

Une nouvelle réunion du Plan Ecole est prévue pour la fin de l’année.

Photo Flickr de Kwerfeldein.