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L’école J. Prévert obtient la garantie de l’Etat pour financer ses travaux

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule.

Après l’ouverture prochaine du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL), l’extension de l’école Jacques Prévert (52 élèves en maternelle et 201 élèves en primaire) devrait elle aussi entrer dans sa phase concrète. L’ouverture d’une nouvelle classe et l’aménagement de ses locaux permettront d’accueillir 50 élèves supplémentaires.

A l’heure où notre ambassadeur s’apprête à nous quitter pour Berlin, il sera heureux d’apprendre qu’Anne Barnaud m’a informé, en sa qualité de directrice de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises de l’étranger), que la commission interministérielle, réunie le 11 février, avait émis un avis favorable pour l’octroi de la garantie de l’Etat pour un prêt de 1,700.000 £ sur 25 ans à Jacques Prévert.

La publication de la garantie est soumise à deux conditions :
– obtenir l’accord définitif du Borough
– s’engager à augmenter les frais de scolarité si la levée de fonds n’atteint pas la hauteur du montant espéré.

Pour l’anecdote, j’étais intervenu en faveur de cette garantie il y a deux ans déjà, après avoir visité l’établissement dirigé par Christophe Gachet, accompagné du sénateur Ferrand, président de l’Anefe en juin 2008. Cette garantie avait été obtenue et je me souviens l’avoir joyeusement annoncé lors d’une réunion du plan Ecole de juin 2009, organisée par l’UFE (Union des Français de l’étranger).

Cependant, à l’occasion des 20 ans de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, à Paris en avril 2010, Christophe Gachet et le directeur du Board de Prévert Charles Goodfellow m’avaient confié que le montant à garantir serait un peu plus élevé qu’anticipé initialement en raison de nouvelles exigences des autorités locales. Il fallait donc présenter à nouveau le dossier.

L’occasion était trop belle. J’ai profité de la grand messe de l’AEFE pour organiser une réunion improvisée dans un couloir avec André Ferrand et Anne Barnaud, directrice de l’Anefe, et les représentants de Jacques Prévert.

Ces derniers repartirent à Londres rassurés, avec une feuille de route pour présenter à nouveau leur demande de garantie auprès de l’Anefe.

Un grand merci au sénateur Ferrand qui suit attentivement les progrès de notre plan Ecole et nous accorde son soutien bienveillant. Toutes mes félicitations au comité de gestion de Jacques Prévert et à son directeur Christophe Gachet qui font vivre au quotidien une bien belle école et favorisent par ce projet la réussite de l’objectif 1 du plan Ecole.

Retrouver toute l’actualité de l’école, vous pouvez visiter son site.

Kentish Town (21) : Inauguration du toit du futur collège français

Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, encadré de Jean-Pierre Mustier, trustee du FEPT (à gauche) et Arnaud Vaissié, président du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) et trustee du FEPT (à droite).

Maurice Gourdault-Montagne l’assure : “le projet de Collège Français Bilingue de Londres est le succès le plus visible du plan Ecole et la réalisation la plus attendue.” Rappeler que nous n’avions “pas créé de nouveau collège à Londres depuis 1915” est pour l’ambassadeur de France au Royaume-Uni l’occasion de saluer le volontarisme de tous les protagonistes du plan.

L’idée de créer cette nouvelle école à Londres n’était pas acquise d’avance et il a fallu concevoir “une situation inédite de partenariat entre les services de l’Etat et le secteur privé au service de la communauté française“, souligne-t-il ce 11 février 2011, jour de l’inauguration du toit du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL). Les trois trustees de FEPT Arnaud Vaissié, également président du CFBL, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn, instigateurs de l’événement, entouraient l’Ambassadeur et manifestaient leur approbation.

Rappelons que le French Education Property Trust Limited (FEPT), organisme à but non lucratif de droit anglais, a non seulement emprunté la somme destinée à financer les travaux de l’école, avec une garantie totale de l’Etat pour faire baisser les taux d’intérêt et par conséquent les frais de scolarité mais aussi bénéficié d’une levée de fonds auprès des grandes entreprises qui a déjà rassemblé plus de 3 millions de livres. (lire : “Kentish Town (15) : La garantie de l’Etat est accordée !” du 27 avril 2010)

Beaucoup d’intervenants au plan Ecole étaient venus savourer l’avancée des travaux à Kentish Town. Une belle matinée néanmoins assombrie par le départ imminent de Maurice Gourdault-Montagne. Il poursuivra son métier de diplomate à Berlin où tous nos vœux l’accompagnent.

Maurice Gourdault-Montagne apporte sa touche personnelle à la construction de l'ouvrage.

Son implication a été déterminante pour la mobilisation du Trust de l’ambassade afin de financer les phases d’amorçage : paiement de l’acompte d’un million de livres pour l’acquisition du site de Kentish Town et recrutement de Frédéric de la Borderie (lire : “Kentish Town (8) : C’est fait ! Merci monsieur l’ambassadeur !” du 15 décembre 2009).

Lors du conseil d’administration de l’Anefe au Sénat, en septembre 2010, j’ai reçu les félicitations du ministère du Budget pour la qualité du travail réalisé à Londres afin d’obtenir la garantie de l’Etat.

J’avais transmis ces compliments à Frédéric de la Borderie lors de la dernière réunion du plan écoles du 9/12/2010 à l’ambassade. J’avais également remercié Arnaud Vaissié, président de la Chambre de commerce, pour avoir trouvé les moyens de mobiliser les grandes entreprises et du temps pour animer la concrétisation du projet.

Je ne peux manquer de saluer aussi Jean-Pierre Mustier, une personnalité discrète qui nous a apporté ses grandes compétences pour négocier l’emprunt bancaire et le contrat de prêt qui l’accompagne. Peu de gens savent combien nous lui devons. Et je ne saurais oublier le juriste Richard Fairbairn, déjà Trustee du Trust de l’Ambassade qui apporte un soutien fidèle et démontre son réel attachement à notre communauté.

Le site de Kentish Town est toujours dans sa phase 1, celle de la rénovation du bâtiment victorien classé : tout est en ligne avec le budget et les délais.

De gauche à droite : Karla de Montbel (CFBL), Stephanie Hess (CFBL), Anne Marchand-Collis (APE), Olivier Cadic, Camilla Zeyssolf (CFBL), Sophie Routier (CFBL), sur le chantier du futur collège, le 11 février 2011

Le FEPT porte les actifs immobiliers de la future structure (lire : “Kentish Town (6) : Un modèle de financement inventif et pérenne” du 15 novembre 2009). Cette Charity est donc propriétaire des murs et elle n’aura d’autre revenu que les loyers perçus de la part du collège. Un bail de 25 ans a été signé afin d’apporter la stabilité nécessaire au développement de l’école. Le FEPT ne fera pas de bénéfice sur cette opération. Point crucial pour le plan Ecole : le capital immobilier ainsi constitué servira de garantie au financement des projets suivants !

Afin de maitriser la dette du pays, le gouvernement français a décidé que les opérateurs publics, dont l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) ne pourraient plus emprunter au delà d’une échéance de 12 mois. La structure FEPT sera utile pour répondre aux demandes émanant des établissements AEFE de Londres.

Je me souviens aussi que toute cette histoire a commencé un beau jour de mai 2008 avec l’appel de Sophie Routier. Mandatée par le Board de l’Ile aux Enfants pour relocaliser son école menacée à court terme par un loyer exorbitant, je l’avais invitée à se joindre au plan Ecole naissant. Et puis grâce à l’implication de chacun, tout s’est déroulé comme par enchantement.

Le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) répond aux deux priorités de l’objectif n°1 du plan Ecole, à savoir l’ouverture d’un second collège à Londres et la délocalisation de l’Ile aux Enfants, école maternelle et primaire, afin de la pérenniser.

Entouré des représentants des parents d’élèves du Board du CFBL et de l’APE (association des Parents d’élèves de l’Ile aux Enfants), je me suis dit que n’avions pas perdu notre temps depuis trois ans.

Merci aux Trustees de FEPT de nous avoir permis de nous réunir et de témoigner notre reconnaissance à monsieur l’ambassadeur.

Pour lire toutes les news sur Kentish Town.

Plan Ecole (22) : Le nouveau tableau de bord de l’enseignement français au Royaume Uni est disponible

Suite à ma proposition à la réunion du Plan Ecole du 19 mai 2010, à la Résidence de l’Ambassade (Lire : “Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement” du 19 mai 2010), un groupe de travail a été constitué pour suivre les indicateurs qui permettront de mieux évaluer les besoins de scolarisation au Royaume Uni.

Ce groupe s’est réuni le 31 janvier dernier autour de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. Il a partagé avec nous le tableau de bord 2010-2011, issu de “l’enquête de rentrée AEFE”, qui regroupe les écoles conventionnées et homologuées du réseau éducatif français au Royaume Uni. Le lycée Charles de Gaulle et ses annexes (Marie d’Orliac et Wix pour le Primaire) a absorbé presque tout l’afflux de nouveaux élèves scolarisées entre la rentrée 2009 et 2010.

De la maternelle au lycée, on dénombre 5,395 élèves actuellement scolarisés dans le système éducatif français en Grande Bretagne, répartis en 220 classes. Nous en comptions 4.970 en 2007/2008, lors du lancement du plan-écoles.

Pour être exhaustif sur les effectifs, notre groupe de travail a convenu de créer un tableau complémentaire intégrant les élèves inscrits au CNED dans le cadre d’une scolarité complète, les nurseries, les établissements secondaires non homologuées dispensant un enseignement à 50% en français, les sections bilingues françaises dans les écoles anglaises. Ces données devraient enrichir le prochain tableau de bord.

Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, attaché de coopération éducative

Nos débats ont ensuite porté sur le choix des indicateurs, toujours dans l’idée d’anticiper les besoins futurs, tout en harmonisant les informations recueillies auprès des familles au moment des inscriptions. Nous pouvons aussi croiser ces éléments avec les statistiques du consulat, par exemple la courbe des âges qui montre que nous avons beaucoup de petits Français entre 0 à 10 ans.

Outre les informations d’usage portant sur l’état civil, la composition de la fratrie ou le parcours scolaire, je suis attaché à l’idée de connaître la catégorie socio-professionnelle (CSP) de la famille.

En effet, l’augmentation des frais de scolarité pourrait à terme restreindre l’accès au système français aux catégories les moins favorisées, ce que les chiffres bruts ne feraient pas apparaître (Lire : “Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français” du 2 octobre 2008). Dans le même ordre d’idée, l’examen des listes d’attente et des candidats refusés pourrait être révélatrice de la pression qui pèse sur nos établissements et révéler le besoin de places supplémentaires (Lire : “Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !” du 14 avril 2010).

Plan Ecole (21) : Vers un label France pour encourager l’enseignement bilingue dans les écoles anglaises

Tiphaine Beausseron a publié cette semaine un très bon article pour le Petit Journal au sujet du développement des classes bilingues au Royaume-Uni pour lequel elle m’a interviewé, suite à la réunion du plan Ecole consacrée au bilinguisme, à Dartford, début décembre.

Lors du conseil d’administration de l’AEFE (Agence pour l’enseignement française à l’étranger) du 25 novembre dernier, je suis intervenu pour connaître les progrès du “label France“. J’avais soutenu cette démarche lors d’une réflexion engagée, en septembre 2009, pour bâtir le Plan d’Orientation Stratégique de l’AEFE. En effet, puisque nous ne pourrons pas créer des écoles françaises aux quatre coins du Royaume-Uni, nous devons trouver une solution souple pour développer l’enseignement bilingue, si possible au sein même des écoles publiques anglaises. Rappelons que 70% des enfants français vivant au Royaume-Uni sont scolarisés en dehors du réseau scolaire français. Cette démarche qui s’incarne dans un label est destinée à leur offrir l’accès prochain à un enseignement bilingue à proximité de chez eux.

Comme me l’a indiqué Jean-Paul Rebaud de la direction générale de la mondialisation du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), lors du conseil d’administration de l’AEFE, un décret portant création du Label France est en cours de préparation. Le projet devrait être présenté en Conseil des ministres par la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, début 2011. Ce décret définira précisément les conditions requises pour garantir un enseignement d’excellence à la française intégré à un enseignement local.

Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français au service culturel de l’ambassade de France, anime la réunion à Dartford sur le développement des sections bilingues dans les écoles anglaises, le 29/11/2010.

Cette alternative structurée mais plus légère à mettre en place que l’homologation permettra d’encourager et de soutenir, indirectement, les écoles britanniques qui instaurent un enseignement bilingue anglais-français. C’est l’outil qui nous manquait pour promouvoir un enseignement bilingue auprès des Britanniques.

Lors de la réunion organisée, début décembre, sur ce thème par le service culturel de l’ambassade de France, à Dartford (Kent), le Kent County Council représenté par Maureen Smith semblait intéressé par notre démarche.

L’école primaire Loose Infant à Maidstone que j’ai visité en novembre dernier dispense déjà des cours en français et souhaite les renforcer. Un nouveau rendez-vous a été fixé début avril avec le service culturel.

L’avenir du développement des classes bilingues dans les écoles d’Etat anglaises dépendra beaucoup de la capacité de coopération éducative entre les services publics de l’éducation britanniques et le service culturel de l’ambassade de France au Royaume-Uni, dirigé par Laurent Burin des Roziers. Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, attaché de coopération éducative, épaulé par Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le Français, œuvrent au quotidien pour mener à bien cette mission.

Lire l’article du Petit Jounal : “Le développement des classes bilingues au Royaume-Uni

Lire aussi :   “Plan Ecole (20) : des écoles bilingues pour démocratiser l’accès à l’enseignement français” du 17 novembre 2010

Mes vœux à la communauté française du Royaume-Uni pour 2011

Madame, Monsieur, chers compatriotes,

Je souhaite que 2011 vous apporte une santé rayonnante, qu’elle accomplisse vos espoirs, tout en vous réservant d’heureuses surprises…

Dès son arrivée à Londres, fin 2009, le Consul Général Edouard Braine s’est engagé en faveur de nos jeunes compatriotes venus au Royaume-Uni à la recherche d’un premier emploi. Il les a baptisé les “Oubliés de Saint -Pancras”. Edouard Braine a exaucé le vœu que j’exprimais l’an dernier et réuni une équipe motivée pour créer un Plan Emploi. Il a mobilisé les énergies et trouvé les ressources destinées à garantir la survie du Centre Charles Péguy (CCP), qui permet à environ 650 jeunes compatriotes de trouver chaque année un emploi au Royaume-Uni ! Désormais, le premier objectif du Plan Emploi est d’offrir à Péguy des moyens supplémentaires pour lui permettre de placer 1000 jeunes par an. Le second objectif est de créer un “RER transmanche”, reliant Calais-Frethun à Ashford. Permettre l’éclosion d’une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers, désenclaver le Nord-Pas-de-Calais, offrir de nouvelles perspectives pour les entreprises des Français du Kent justifient cette ambition. Je forme le vœu que sous la conduite de notre Consul Général, ce Plan Emploi aboutisse et contribue à la réduction du chômage en France.

Avec l’emploi, l’essentiel de mes efforts se porte sur l’éducation. Ma conviction est que nous devons démocratiser l’accès à l’enseignement français au Royaume-Uni tout en favorisant le bilinguisme dans les écoles anglaises. Depuis trois ans, Maurice Gourdault-Montagne, Ambassadeur de France au Royaume-Uni, conduit remarquablement un Plan Ecole en y associant les représentants de notre communauté scolaire et les élus. Notre objectif premier vise à accroitre de 500 places par an la capacité d’accueil de l’enseignement français au Royaume-Uni. Nous avons déjà créé près de 500 nouvelles places depuis le lancement du Plan Ecole.

Afin de créer de nouvelles écoles sans peser sur nos finances publiques, le Plan Ecole a décidé la création d’un Trust à vocation immobilière. Avec le soutien du Sénateur André Ferrand, nous avons obtenu la garantie de l’Etat afin de diminuer le coût d’emprunt finançant l’acquisition d’un premier bâtiment. L’ouverture en septembre du collège français bilingue de Londres (CFBL) couronnera les efforts des acteurs du Plan Ecole.

Tous ces succès ne me font pas oublier que l’inflation à deux chiffres des frais de scolarité du lycée Charles de Gaulle menace la mission de continuité du service public de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE). Je forme le vœu que nous parvenions à plus de transparence sur les coûts et je prendrai l’initiative d’organiser un grand débat sur ce sujet en mai prochain.

Les 70% des enfants français vivant au Royaume-Uni scolarisés dans le système éducatif local ne sont pas oubliés. Cette année, le Gouvernement va publier un décret instituant un “label France“. C’est l’outil dont nous avions besoin pour favoriser le développement du bilinguisme dans les écoles britanniques, objectif n°2 du Plan Ecole.

Notre dynamisme doit beaucoup à l’engagement des parents d’élèves. A Londres, leurs opérations de levées de fonds ont apportés en quelques années plus d’un million de livres sterling au profit du lycée Charles de Gaulle. Dans le cadre du programme Français Langue Maternelle (Flam), partout dans le Royaume-Uni, ils ouvrent des petites écoles du samedi qui familiarisent les plus petits à la langue française. Nous comptons désormais 39 écoles de ce genre contre 28 l’an dernier ! Invité en 2010 par leurs directrices (à Bristol, Canterbury, Colchester, Dartford, Leeds, Maidstone…), j’ai ressenti à chaque fois la même passion et le même amour pour ces 2 000 enfants aujourd’hui concernés par le programme Flam, la plupart binationaux. Je souhaite que cet élan formidable s’amplifie, d’autant que notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam a permis le financement d’une méthode novatrice d’apprentissage du français spécifique aux plus jeunes. Tous ces progrès n’auraient pu se concrétiser sans l’action formidable du Service Culturel conduit par notre nouveau Conseiller Culturel Laurent Burin des Roziers.

Je poursuivrai aussi mon action pour que le Ministère dégage un budget pour moderniser le standard du consulat de Londres afin d’améliorer l’accueil téléphonique. Car comme le souhaitent Edouard Braine et les agents du consulat, tout doit être mis en œuvre pour ne pas rebuter nos compatriotes lorsqu’ils cherchent à entrer en contact avec leur administration. Ils ont d’ailleurs mené une action exemplaire en 2010 afin que le consulat soit enfin conforme aux exigences britanniques d’accessibilité au public.

2011 précédera une année historique pour les Français de l’étranger. L’an prochain, pour la première fois, vous aurez l’occasion d’élire un député représentant les Français du Royaume-Uni et d’Europe du Nord. Edouard Braine a initié une démarche de mise à jour de la liste électorale qui devrait aboutir à radier prochainement 15000 noms. Je vous invite à vérifier votre situation électorale au cours de l’année.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus cordiaux,

Olivier Cadic
Canterbury, le dimanche 9 janvier 2011

Pour télécharger ce texte en pdf : Voeux à la communauté du RU 2011

Photo Flickr de Mooi

EGD (9) : Quand le lycée de Francfort s’inspire du lycée de Londres

Le lycée français Victor Hugo de Francfort

Répondant à l’invitation de Séverine Feraud, représentante des parents d’élèves du lycée français Victor Hugo de Francfort, je me suis rendu outre-Rhin, le 7 octobre dernier, pour partager l’expérience du Plan Ecole au Royaume-Uni. Séverine en a tiré un bel article, publié dans « La plume de Victor » de décembre 2010, intitulé “Best practice outre-Manche : le Plan Ecole pour des objectifs à définir en commun” (p.4)

Je me rends compte que notre Plan Ecole conduit depuis 2007 par notre ambassadeur en concertation avec les élus, conseillers culturels, directeurs d’écoles, parents d’élèves et enseignants, constitue progressivement un modèle du genre pour le réseau mondial.

“L’AEFE peut être réceptive à une certaine autonomisation des établissements. Mais pour cela, la participation des parents sur le long terme est essentielle”, conclut avec raison Séverine Feraud dans son article. Selon les établissements, les choses seront plus ou moins simples et il faut saluer l’ouverture d’esprit de M. Dominique Parisot, proviseur du lycée français à Francfort qui m’a réservé le meilleur accueil sur place.

Suite à ma visite, M. Parisot a donné son accord pour la création d’une commission permanente au profit des parents d’élèves, destinée à réfléchir en commun aux orientations stratégiques et budgétaires de l’école. Cette décision sonne comme nouvelle avancée vers une démocratisation dans la conduite des écoles de type EGD (Etablissement à gestion directe) du réseau de l’AEFE (Agence pour l’enseignement du français à l’étranger).

Cette information est évidemment à mettre en perspective avec la constitution d’une commission permanente du lycée français Charles de Gaulle de Londres, où les parents d’élèves ont été invités à débattre sur les grands enjeux scolaires et financiers de l’établissement (Lire : “EGD (8) : Evolution de l’EGD à Londres, Yes we can !” du 18 mai 2010).

Il m’a fallu un engagement important pour obtenir cette avancée à Londres. Je suis convaincu que les parents d’élèves et les enseignants doivent être de vrais partenaires pour déterminer les orientations stratégiques de leurs établissements. C’est un principe acquis dans l’Hexagone, il devrait s’appliquer naturellement à l’étranger.

Mon ami et collègue élu à l’AFE pour l’Allemagne, Daniel Ollagnier, avec lequel je siège à la commission Finances soutient cette démarche à Francfort. J’ai suggéré au conseil d’administration de l’AEFE que les commissions permanentes soient instituées dans tous les établissements à gestion directe du réseau.

J’adresse mes plus sincères félicitations à Séverine Feraud pour la qualité de son engagement au service des parents d’élèves du lycée français de Francfort.

Photo Flickr de Pikadilly

Journée portes-ouvertes à la Petite Ecole de Leeds

La Petite école de Leeds vous salue bien !

Quel chemin parcouru par Catherine Blain, Patricia Lefebvre et Corinne Lapierre depuis notre première rencontre début 2006 à Leeds, tandis que je faisais campagne pour mon élection à l’AFE.

Pleines d’entrain, elles créaient leur petite école dans le nord de l’Angleterre avec des rêves plein la tête.

Aussi très naturellement, sitôt l’élection passée, j’avais écrit à la conseillère culturelle pour signaler cette initiative et exprimer mon espoir de la voir soutenue par le programme Flam.

Sachant que je venais sur Leeds, Catherine, Patricia et Corinne ont organisé une journée portes-ouvertes à la faveur de mon déplacement et je peux ainsi témoigner de l’essor manifeste et du dynamisme ambiant de cette école.

Désormais fréquentée par 90 enfants répartis en 8 classes (2 maternelles, 2 CP, CE1, CE2, CM1 et CM2), cette “école du samedi” attire des élèves qui viennent parfois de Manchester.

J’ai eu le privilège d’échanger avec les parents présents et d’assister à l’engouement des visiteurs venus découvrir cette école. Le discours de Catherine Blain a mis en avant l’enthousiasme et la qualité de l’ équipe pédagogique. Mais j’ai aussi retenu cette volonté de ne laisser personne au bord du chemin. La petite école de Leeds a mis en place un système de bourses pour les familles en difficultés financières. Prochaine étape, aider cette petite école à devenir grande.

En écoutant tous ces loupiots réciter un poème, puis chanter à l’unisson, tout mon combat en faveur des enfants situés en dehors du système éducatif français à l’étranger s’est trouvé bien tendrement récompensé. En nous réunissant pour faire cette photo souvenir, l’école m’a offert assurément un de mes plus beau souvenir d’élu.

Merci à Catherine, Patricia, Corinne et leur équipe éducative pour ce formidable accomplissement.

Et au delà, coup de chapeau à l’engagement de ces super-mamans qui œuvrent chaque samedi au sein de 38 écoles bâties sur ce modèle au Royaume-Uni.

70% des enfants français à l’étranger sont en dehors de l’enseignement français. 0,1% du budget de l’enseignement français à l’étranger leur sont consacrés.

Pour vous et avec vous, nous allons changer cela !

Site de l’école de Leeds

Crédit photo Georges Liporace

Kentish Town (19) : Les pré-inscriptions sont ouvertes au nouveau collège, baptisé CFBL !

Comme annoncé, la première réunion du plan Ecole animée par Laurent Batut a permis de faire le point sur les avancées de l’objectif 1 “Augmenter de 500 par an le nombre de place dans les écoles françaises”.

Au rang des satisfactions, l’ouverture confirmée en 2011 du collège situé à Kentish Town, désormais baptisé CFBL, Collège Français Bilingue de Londres.

Cette ancienne école victorienne totalement rénovée accueillera 640 élèves dès la rentrée prochaine, de la grande section maternelle à la troisième.

Je n’ai pas manqué de féliciter Frédéric de la Borderie, chargé d’affaires recruté pour le plan Ecole, pour la qualité du travail fourni depuis 18 mois au profit de notre communauté.

La campagne de pré-inscriptions vient de démarrer !

L’école l’Ile aux Enfants gère les inscriptions au nouveau Collège Français Bilingue de Londres (87 Holmes Road, NW5 3AX), puisqu’elle fermera ses portes en juillet 2011 pour être intégrée au CFBL dès le 1er septembre 2011.

Rendez-vous donc sur le site de l’Ile aux Enfants pour télécharger :
– la fiche d’inscription pour une place en GSM ou en primaire
– la fiche d’inscription pour une place en secondaire (de la 6ème à la 3ème)

Il reste actuellement deux inconnues : l’homologation du collège et le montant des frais de scolarité.

Sur le premier point et comme vous pourrez le lire dans le compte-rendu de la réunion 10 novembre 2010, l’école primaire sera la continuation de l’Ile aux Enfants et sera donc automatiquement conventionnée. En ce qui concerne le collège, l’AEFE met tout en œuvre pour obtenir l’homologation avant l’ouverture de l’établissement, ce qui constituerait une procédure exceptionnelle.

Seconde inconnue, les frais de scolarité, car ils dépendront notamment du nombre d’élèves et du nombre de d’enseignants résidents mis à disposition par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Le board du nouvel établissement a demandé 8 postes de résidents à l’AEFE pour le collège en 2011-2012, puis 10 l’année suivante.

Cette inconnue aurait dû être levée depuis le mois de septembre et j’ai donc été surpris que le sujet soit toujours en suspens. Aussi, ai-je fait inscrire ces questions à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration de l’AEFE qui se tiendra le 25 novembre.

Photo Flickr de Katherine Kenny

Plan Ecole (20) : des écoles bilingues pour démocratiser l’accès à l’enseignement français

Une réunion publique d’information se tiendra le lundi 29 novembre à 18h30 à Dartford dédiée à l’objectif 2 du Plan Ecole, soit la multiplication des écoles bilingues (lire : “Plan Ecole (19) : appel public pour lancement des sections bilingues (objectif n°2 du plan)” du 15 novembre 2010).

Cette réunion, à laquelle je vous convie chaleureusement, concernera plus particulièrement la région du Kent. D’autres réunions seront organisées dans d’autres comtés pour rapprocher l’enseignement en français de tous nos compatriotes qui vivent en dehors de Londres.

En effet, lors du conseil d’administration de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), le 19 mai dernier à Paris, j’ai pris la parole au nom des parents d’élèves français qui sont scolarisés hors du système français et qui représentent 70% des familles françaises à l’étranger !

Tandis que nous débattions du Plan d’orientation stratégique de l’Agence, j’ai suggéré, qu’à l’instar de ce qui a été fait au Royaume-Uni, il soit établi une cartographie pour localiser tous les enfants français “hors réseau” et pour s’assurer qu’ils parlent au moins le français. Le président de l’AEFE a marqué son intérêt pour la cartographie réalisée au Royaume-Uni, estimant qu’elle pourrait servir de modèle au réseau mondial.

En second lieu, j’ai insisté sur la nécessité de développer le label France, devenant un nouveau levier pour insérer l’enseignement français dans l’enseignement local et offrir une solution à ceux qui ne vivent pas à proximité d’un établissement du réseau.

Je vous propose d’en reparler le 29 novembre !

Photo Flickr de Jonny Goldstein

Plan Ecole (19) : appel public pour lancement des sections bilingues (objectif n°2 du plan)

Vous êtes cordialement invités à vous joindre à la prochaine réunion d’information du Plan Ecole, surtout si vous habitez le Kent :

lundi 29 novembre à 18h30
Hôtel Campanile de Dartford – South East of London
Invitation à la réunion de Dartford et plan d’accès
(la réunion sera suivie d’un apéritif)

 Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français au service culturel de l’ambassade de France, aura le plaisir d’annoncer le lancement de l’objectif n°2 du Plan Ecole : “doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.

Je vous rappelle l’objectif 1 du plan “Augmenter de 500 par an le nombre de place dans les écoles françaises” et l’objectif 3 “Soutenir le programme Flam”.

On dénombre déjà une cinquantaine d’écoles bilingues. Je soutiens qu’elles constituent la solution, car on ne pourra pas créer des écoles françaises partout dans le Royaume-Uni. (Lire : “Mon audition à l’Assemblée Nationale sur l’enseignement français à l’étranger” du 24 avril 2010)

Alors, comment développer des sections bilingues au sein des établissements anglais ? D’abord, en mobilisant toutes les bonnes volontés, ensuite, en essaimant en dehors de Londres.

Si vous (ou des parents d’élèves et acteurs de l’éducation)

– souhaitez organiser une réunion d’information dans votre région
– êtes intéressés par l’ouverture d’une école bilingue,
– connaissez localement une école britannique désireuse de s’ouvrir à la francophonie, soit par la création de section bilingue, de cours aménagés pour les élèves francophones, de l’instauration du DELF ou du Bac international, d’une filière exclusivement francophone (on peut rêver !)…

n’hésitez pas à contacter directement Vincent Gleizes, par email (vincentgleizes@diplomatie.gouv.fr) ou par téléphone (020 7073 1308).

Photo Flickr (poppy) de Scazon

Plan Ecole (18) : première réunion animée par Laurent Batut

Kentish Town : la rénovation des bâtiments est en cours (ouverture en sept. 2011)

Nouveau conseiller culturel adjoint, Laurent Batut, a pris la succession de Michel Monsauret en septembre afin de poursuivre l’oeuvre entreprise depuis deux ans. Il vient de nous adresser l’ordre du jour d’une réunion consacrée à l’objectif 1 du Plan Ecole, le 10 novembre prochain. (Lire aussi : “Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)” du 22 juin 2008).

Ce point d’étape global sur l’objectif 1 est destiné à préparer la prochaine réunion plénière du Plan-écoles présidée par l’ambassadeur prévue fin novembre-début décembre. La première partie de la réunion permettra de faire le point sur l’avancée du projet Kentish Town. Au menu, rénovation des bâtiments et description des phases des travaux pour respecter l’objectif d’ouverture pour la rentrée de septembre 2011. François-Xavier Gabet, directeur de l’Ile aux Enfants présentera le projet pédagogique et le calendrier de préparation de la rentrée.

La deuxième partie de la réunion a pour objet de débattre du développement du réseau scolaire français au Royaume-Uni. La revue des projets en cours et un tour de table des perspectives de développement devraient nous permettre de déterminer les propositions d’actions pour l’année en cours.

Crédit photo : Floriana Zuniga

La Marelle avance de case en case

Localisée à Dartford dans le Kent, la Marelle est une de ces “écoles du samedi” qui enseigne aux plus jeunes les rudiments de la langue française, dans le cadre du programme Flam (objectif 3 du Plan Ecole).

Le fameux pont de Dartford

Cet été, je me suis une nouvelle fois rendu à la kermesse de la Marelle et les projets annoncés par Hasina Harris et Emma Burrows, les administratrices, ont pris bonne tournure.

Principale nouveauté pour la rentrée 2010: l’enseignement du français aux élèves qui préparent le GCSE (General Certificate of Secondary Education), âgés de 13/14 ans, avec l’ambition pour l’école d’intégrer de plus en plus d’anglophones. Dans le cas des élèves francophones, Hasina peut les aider à se présenter à l’examen, en candidat libre, dès l’âge de 11/12 ans.

Autre initiative, les cours de conversation pour adultes ont débuté. Hasina anime déjà cinq débutants et quatre étudiants plus avancés, presque tous des parents d’élèves.

Le développement rayonnant de la Marelle sous l’impulsion émérite de ses fondatrices s’inscrit parfaitement dans la philosophie du Plan Ecole. En effet, 78 élèves sont officiellement inscrits, soit 8 de plus que l’an dernier, en dépit du départ de quelques familles.

Comme l’avait présagé Michel Monsauret lors du lancement du Plan-écoles, la multiplication des écoles Flam au Royaume-Uni sera un point d’appui fondamental pour faciliter la création de filières bilingues.

“A long terme, le projet d’une école bilingue me tient a cœur, dès le primaire”, confie Hasina. Plusieurs familles l’ont déjà sollicitée en ce sens. Il faut dire que la Marelle bénéficie d’une situation géographique favorable : “Nous attirons des familles du Kent, de l’Essex, de Bromley, de Londres et même de West Sussex (Crawley). De plus, nous avons suffisamment de personnel avec neuf enseignantes rémunérées, six assistantes rémunérées et trois assistantes bénévoles.”

J’ai prié Laurent Batut qui remplace Michel Monsauret de bien vouloir inviter tous les responsables d’écoles Flam qui partagent ces velléités lors de la prochaine réunion du Plan Ecole concernant de l’objectif 2 (“Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni”). Je vous tiendrai informés.

J’ai une infinie tendresse pour ces petites écoles Flam qui font avec les moyens du bord et les bonnes volontés de tous. Pour le moment, le problème à la Marelle est le stockage de ses ressources. L’école ne dispose que d’un étroit cagibi pour entreposer le matériel de travail de 8 classes. Une anecdote qui illustre bien l’esprit prosaïque qu’il faut pour avancer au quotidien. “Je dois voir la directrice de l’école dont nous louons les salles pour en discuter”, confie Hasina, en souriant. Toujours.

Le site de la Marelle – Tel. : 07954 585 601

Photo Flickr de KH 1234567890

Programme Flam : les Alouettes prennent leur envol à Colchester

Une petite école française, joliment baptisée les Alouettes, vient de naitre à Colchester dans l’Essex. Une de ces “école du samedi” qui s’intègrent au programme Flam (Français langue maternelle) destiné à sensibiliser les plus jeunes à la langue française, au moins une matinée par semaine, par des enseignants français et diplômés.

On doit cette belle initiative à l’enthousiasme conjugué de quatre jeunes mamans et au leadership de Anne Claydon. Elles avaient organisé, samedi 10 juin, une journée portes ouvertes afin de présenter leur projet aux familles. Ma présence avait pour but de parler du plan Ecole et de signifier aux parents que cette initiative avait le soutien des autorités administratives et politiques françaises. Les discours eurent lieu en anglais pour se faire mieux comprendre des conjoints britanniques, car les familles présentes étaient essentiellement binationales.

Photo souvenir avec Anne Claydon (à gauche) et l’équipe des Alouettes.

En retour, les organisatrices ont recueilli 34 inscriptions pour la rentrée de septembre ! A noter que les enfants seront répartis par classe d’âge : les Moineaux (3-4 ans), les Mésanges (5-6 ans) et les Mouettes (7-11 ans). Une session vaudra £10 par enfant, £8 pour le second inscrit et £6 pour les enfants suivants.

J’ai particulièrement apprécié que les Alouettes veuillent fonctionner en cohésion avec le milieu scolaire britannique, puisqu’une école locale lui offrira des fournitures scolaires, en contrepartie de quelques réalisations d’enfants pour décorer ses salles de français.

Je me suis également réjoui de la présence d’une élue anglaise du borough, d’origine bretonne, venue marquer son soutien à l’école.

Le succès du programme Flam ne se départit pas dans tout le Royaume-Uni : le nombre d’écoles est passé de 12 à 28 ces deux dernières années et concerne près de 1300 enfants qui vivent loin des facilités que peut offrir Londres. Rappelons que Flam constitue l’objectif n°3 du Plan Ecole.

On souhaite des vents favorables à nos Alouettes  !

Contact :  Anne Claydon  –  07547 728 526 –  lesalouettes@ymail.com

Plus de 1,000 enfants sur la touche à Londres

Le 11 juin s’est tenue la dernière commission d’affectation des élèves, tous niveaux confondus, au lycée Charles de Gaulle. Elle a pris en compte toutes les demandes d’inscription reçues à ce jour.

D’après les données fournies par le lycée sur son site, 1,075 élèves ne seront pas pris par manque de place (Résultats de la commission d’affectation du 11 juin)

Dans le secondaire : pour 381 nouvelles demandes, seules 165 acceptations sont signalées, soit 216 enfants qui se voient rejetés.

Pour l’école maternelle et élémentaire, sur 937 demandes, seules 68 sont acceptées. Ainsi, les parents de 869 enfants devront trouver leur solution ailleurs…

Au total 1,075 se retrouvent sur la touche.

Quand on sait que l’objectif est de créer 500 places par an dans l’enseignement français à Londres, en prenant simplement en compte le nombre de demandes exprimées non retenues cette année, il y a de quoi remplir 2 nouvelles écoles à Londres !

Et c’est sans compter les parents désemparés et résignés qui ne présentent même plus la candidature de leur progéniture !

Lire aussi : “Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !” du 14 avril 2010

Photo Flickr de apdk

Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement

Notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, a une nouvelle fois réuni aujourd’hui les membres du Plan-Ecole à la Résidence.

Le conseil d’administration de l’AEFE se tenant au même moment à Paris, Carole Rogers m’a représenté à cette réunion. Après l’introduction de l’ambassadeur, Carole a lu le texte que j’avais préparé (voir ci-dessous).

Il était destiné à exprimer mes observations sur les progrès manifestes du Plan-Ecole au Royaume-Uni et à demander la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat.

Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative en charge du Plan-Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni m’a appelé pour m’informer de l’accueil favorable fait à ma demande lors de cette réunion.

Cette initiative nous permettra de définir des indicateurs pertinents en nous fondant sur les données statistiques recueillies dans les établissements scolaires et au consulat.

Le recours systématique à ces indicateurs devrait améliorer notre capacité à anticiper sur les attentes des Français vivant Outre-Manche en matière d’enseignement.

Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser mon absence liée à la tenue, ce jour, du conseil d’administration de l’AEFE à Paris.

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. Je suis heureux et reconnaissant de l’écoute et du soutien du sénateur Ferrand, président de l’Anefe pour obtenir la garantie de l’Etat au prêt accordé pour financer le site de Kentish Town.

L’ouverture annoncée de Kentish Town en septembre 2011 est une avancée significative pour atteindre le premier objectif du Plan. Cette réussite est modélisable et reproductible. Il faut dès à présent envisager la suite.

De nouvelles initiatives pour ouvrir des classes de primaire émanant de structures privées apparaissent. Le nombre de places de collège risque d’être encore insuffisant pour répondre à la demande. Certains évoquent aussi la nécessité impérieuse de création de structures de type lycée.

Le développement de partenariats avec les établissements britanniques qui pourront déboucher tant sur le Bac International que sur des certifications technologiques est une piste que nous ne pouvons ignorer.

La définition des objectifs initiaux du Plan-Ecole s’appuyaient sur des données statistiques. Il faut systématiser le recours aux indicateurs pour permettre une prise de décision éclairée.

Je demande la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat pour anticiper sur les besoins.

Les questions abordées par les groupes de travail sur les frais d’écolage et la gestion de la carte scolaire n’ont pas apporté de réponses mais multiplié les pistes de réflexion.

Le groupe chargé de réfléchir à une évolution du fonctionnement de l’EGD est parvenu à une avancée significative. La création d’une « Commission permanente » a été décidée pour assurer un fonctionnement plus démocratique, renforcer la concertation et définir les orientations budgétaires. J’attends de cette Commission permanente des décisions de nature à modérer l’augmentation des frais de scolarité.

Je défends cette démarche, ce jour, auprès du conseil d’administration de l’AEFE afin que tous les EGD du monde puissent s’inspirer du nouveau fonctionnement du lycée Charles de Gaulle à Londres.

La communauté française doit aussi se mobiliser au-delà de Londres dans l’atteinte de l’objectif 2 du Plan-Ecole qui est la meilleure réponse au besoin de scolarisation des familles en dehors de Londres. Nous devons imposer un label France.

Monsieur l’Ambassadeur, votre engagement personnel dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus. Je me tiens à la disposition des services culturels pour les assister dans cette démarche.

Enfin, je souhaite saluer l’engagement renouvelé de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui contribue cette année à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français en faveur des 1,300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Photo Flickr de Vasta

Invitation : Réunion UFE sur le Plan Ecole, lundi 7 juin 2010

Institut Français

J’ai le plaisir plaisir de vous convier à débattre avec les acteurs du Plan Ecole, lors la 3ème réunion annuelle de l’UFE :

lundi 7 juin à 18h30

sur le thème de l’enseignement français au Royaume-Uni :

– Évaluation des avancées du Plan Ecole

– Plan d’orientation stratégique de l’AEFE

– Nouvelles solutions pour répondre à la hausse des frais de scolarité et à une demande croissante

Cette rencontre se tiendra avec la participation de Michel Monsauret, attaché de coopération éducative en charge du Plan Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni.

Lieu : Institut Français – Ciné Lumière – 17 Queensberry Place- London SW7 2DT y South Kensington

Inscription : cliquez sur ce lien

Photo Flickr de Ewan-M

Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !

Un chiffre, un seul chiffre qui fait froid dans le dos : 65% des demandes d’inscriptions en maternelle pour Charles de Gaulle et ses annexes à Londres viennent d’être rejetées par manque de place !

Nouvelle démonstration, s’il en était besoin, de l’absolue nécessité d’ajouter 500 places par an dans nos écoles françaises au Royaume-Uni, ce qui constitue le premier objectif du Plan Ecole et qui concerne l’enseignement primaire et secondaire (Lire aussi : “Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)” du 22 juin 2008).

Le 23 mars dernier, la première commission d’Affectation de maternelle a examiné 430 dossiers pour répondre favorablement à 150 familles seulement, soit 35% des requêtes. Ces enfants ont été jugés admissibles pour Charles de Gaulle et ses annexes : André Malraux, Wix, Marie d’Orliac (ci-joint le tableau par écoles du nombre de refus et d’affections, publié sur le site du lycée)

Voilà pour les maternelles. Pour les plus grands, une commission de l’Elémentaire a eu lieu hier, 14 avril, et c’est à peu près du même ordre : 35% d’heureux élus.

Quant au niveau collège, juste pour vous donner une idée : les demandes d’inscription en 6ème représentent aujourd’hui l’équivalent de 17 classes ! Le lycée Charles de Gaulle ne peut offrir que 13 classes de 6ème à la rentrée prochaine.

Pour ceux qui n’ont pas reçu de réponse positive, il faut désormais attendre la prochaine réunion de la commission d’Affectation et compter sur des départs ou désistements…

500 nouvelles places par an, vous disais-je tout à l’heure….

Je me souviens qu’à la même époque, l’an dernier, lors d’une réunion du Plan Ecole, certains esprits chagrins doutaient du bien fondé d’ouvrir un nouveau collège à Londres, d’autant que la crise devait refroidir les ardeurs parentales.

Depuis, nous avons identifié et acquis le site de Kentish Town qui accueillera 3 classes de 6ème dès septembre 2011.

Certes, nous avons toujours la sensation de colmater les brèches, face au flot grossissant des demandes, mais le Plan Ecole gagne chaque jour en légitimité et il impose déjà de considérer un nouvel établissement succédant à celui de Kentish Town.

Photo Flickr de Darque 9

Plan Ecole (15) : Un nouveau diplôme pour valoriser l’apprentissage du français au sein des écoles FLAM

Chaque année, Vincent Gleize, attaché de coopération pour le français à l’ambassade réunit à Londres les personnes impliquées dans le programme FLAM (Français langue maternelle) au Royaume-Uni.

En ouverture de la journée, Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint a rappelé le cadre et les progrès de ce qui constitue le troisième objectif du Plan Ecole.

Ces « petites écoles » du programme FLAM ou « écoles du samedi » se sont créées pour offrir aux populations françaises éloignées de Londres une exposition, une sensibilisation, une initiation et souvent un réel apprentissage de la langue et de la culture françaises. Le Plan Ecole a permis de coordonner ces structures au sein d’un réseau animé par le service culturel. Ainsi, en deux ans, le nombre de ces écoles est passé de 12 à 28 et le nombre d’enfants scolarisés de 747 à 1 246. Une croissance spectaculaire !

C’est pour moi un réel plaisir de participer à cette manifestation, et d’admirer l’extraordinaire engagement et dévouement de ces parents au service de notre langue et des enfants.

Présentation du diplôme DELF Prim par Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques)

Venus des quatre coins du Royaume-Uni, 50 participants étaient donc réunis ce samedi 21 mars au cinéma Lumière à l’Institut Français pour suivre la présentation de Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques).

Dorothée a présenté un programme destiné à valoriser l’apprentissage par l’intermédiaire de FLAM en proposant un diplôme aux enfants : le DELF Prim.

La première session du DELF Prim A1 s’est déroulée en juin 2009.

Expérimentée dans 12 pays, elle affiche un taux de 97% de réussite.

Le premier niveau répondant au code DELF Prim A1.1 constitue un diplôme accessible pour l’enfant destiné à lui donner l’envie de poursuivre l’apprentissage de notre langue.

Un grand merci à Dorothée pour la qualité de sa présentation et à Vincent Gleize qui permet ce partage des expériences au sein du réseau des petites écoles.

Pour plus d’information sur le DELF Prim

Crédit photo OC

Frais de scolarité et carte scolaire à l’ordre du jour du Plan Ecole

Deux réunions d’importance vont se tenir dans le cadre du Plan Ecole lors des prochains jours.

Réunion du groupe « Évolution des frais de scolarité »

Vendredi 19 mars 2010

En 6 ans, les frais d’écolage ont été augmentés de 75% et ont essentiellement porté sur les familles dont les enfants fréquentent le lycée depuis 5 ans.

Ce sujet suscite un vif débat. Lors de la réunion, nous évoquerons l’évolution des frais de scolarité avec l’ordre du jour suivant :

1/ Explication des craintes des associations de parents sur l’ensemble des écoles de Londres.

2/ Impact de Kentish Town.

2/ Quel schéma peut être envisagé ?

 

Réunion du groupe « Gestion des flux et carte scolaire »

Mardi 23 mars 2010

Comment fait-on pour gérer l’intégration dans tout le système scolaire français à Londres avec 5 écoles homologuées et 2 écoles conventionnées, en plus du Lycée lui-même et de ces antennes directes ?

L’appartenance au réseau AEFE donne droit à l’accès au Secondaire pour tous les élèves du Primaire. Il faut donc une gestion mathématique des flux sur la totalité de la nouvelle carte et de la distribution avec le site de Kentish Town.

Voici l’ordre du jour :

1/ APL : position du lycée de Gaulle vis-à-vis de Kentish Town

2/ APE : position de l’Ile aux enfants vis-à-vis de Kentish Town

3/ APE : position de Jacques Prévert et des autres écoles primaires, hors South Kensington

4/ Synthèse des options et de la solution la mieux adaptée.

Photo Flickr de Lumaxart

Pour une nouvelle école bilingue à Marylebone High Street ?

Etes-vous intéressé par l’ouverture d’une école bilingue à Marylebone High Street, Londres. Avez-vous des commentaires à faire sur le sujet ?

Les initiatives qui visent à augmenter le nombre de places offertes dans le cadre de l’enseignement français sont encouragées par le Plan Ecole du Royaume-Uni.

Ce nouvel établissement primaire doit bénéficier du soutien de tous ceux qui souhaitent poursuivre les efforts conduits dans ce sens.

Vous pouvez donc plébisciter l’initiative de l’école de Maylebone en répondant online à une consultation officielle organisée par le Council de Westminster, en cliquant sur ce lien.

Photo Flickr de Part de Brie