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Brighton penche en faveur d’une école bilingue

Je reviens sur un événement qui remonte à septembre dans la charmante ville balnéaire de Brighton. François Miramont a eu l’heureuse initiative d’organiser une réunion qui a mobilisé une trentaine de parents d’élèves sur l’avenir de l’enseignement français dans cette région en plein essor.

En même temps que Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, attaché de coopération éducative, et Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le Français à l’ambassade, j’ai été touché par l’engouement de l’assistance sur le projet de créer un enseignement bilingue à Brigthon et impressionné par la pertinence des réflexions qui fusaient dans le petit gymnase qui nous avait été aimablement mis à disposition par la directrice de Westdene Primary school.

Sur ce blog, j’ai plusieurs fois évoqué l’enjeu de l’enseignement bilingue au sein des écoles britanniques pour offrir un enseignement en français là où nos opérateurs traditionnels AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger et Mission Laïque sont absents. Il s’agit d’un dispositif alternatif, non-budgétivore pour nos finances et bientôt couronné par un “label FrancEducation” pour certifier la qualité de la pédagogie (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 20 juin 2011).

Les parents d'élèves, français et britanniques, ont été invités à donner leur avis sur un projet d'enseignement bilingue à Brighton, le 19 septembre 2011, en présence des responsables de l'ambassade de France.

Il ressort des discussions de Brighton que ce projet séduit tout le monde, dont Judy Hawker, Primary Languages Consultant. Enfin, presque tout le monde, puisque l’honnêteté m’impose de révéler que la personne  la plus attachée à un enseignement français exclusif lors de notre réunion était une grand-mère britannique qui avait longtemps vécu en France.

Pour concrétiser ce dessein, il reste à éclaircir certains points, notamment en termes de diplômes, et lever évidemment quelques obstacles. La directrice de l’école Westdene Primary school a justement fait remarquer qu’intégrer le bilinguisme coûterait plus cher, en pleine période de restriction de moyens. Par contre, cette ouverture au français rendrait son établissement plus attractif aussi vis à vis les parents anglophones.

Je suis reparti une fois de plus convaincu que la détermination des parents sera récompensée, à l’image de l’association des familles francophones locale baptisée “les Franglophones” qui ont créé une petite école en 2009, pour les 4-11 ans, basée sur le programme Flam (Français langue maternelle). J’ai été très heureux de faire leur connaissance lors de cette réunion. A petite échelle, la multiplication de ces écoles Flam au Royaume-Uni atteste d’un élan résolu et communicatif.

Pour les plus grands, je suis persuadé qu’en multipliant les initiatives et les soutiens, ces parents ne  couperont pas leurs enfants d’une scolarité en langue française. Et je compte bien les y aider.

L’école Flam, les Franglophones, dispose de deux lieux (Brighton et Hove) :
– Les classes à Hove Park School, Nevill road, Hove, tous les jeudis de 16h00 à 17h30
– Les classes à Lewes au Cluny Hall tous les vendredis de 13h30 à 15h00

Mes propositions pour le financement de l’immobilier scolaire à l’étranger

La XXXVIème Assemblée générale de l’Association nationale des écoles françaises de l’étranger (Anefe), présidée par le sénateur André Ferrand, s’est tenue au Sénat à Paris fin septembre. C’est l’occasion de vous parler de l’extension du réseau d’écoles françaises dont le financement constitue, comme vous imaginez, le nerf de la guerre.

Pour mémoire, l’Anefe a pour mission d’instruire les demandes de prêts garantis par l’Etat pour financer les établissements scolaires à l’étranger. J’ai eu l’honneur d’être réélu pour siéger à son conseil d’administration.

La XXXVIème Assemblée générale de l’Association nationale des écoles françaises de l’étranger (Anefe), présidée par le sénateur André Ferrand (sept. 2011)

Les questions immobilières constituent un point critique pour le développement des écoles françaises à l’étranger. Le Royaume-Uni représente un tiers des engagements de l’Anefe ! Le principal engagement est le CFBL, Collège français bilingue de Londres avec 21M£ (lire : “Kentish Town (16) : Le ministère de l’Economie officialise la garantie de l’Etat” du 28 mai 2010). Vient ensuite, la garantie du prêt de l’école Jacques Prévert (1,7M£) obtenue pour financer ses travaux. Un troisième dossier de 0,32M£ est en cours : l’école française de Bristol a déjà obtenu la garantie de l’Etat pour son projet, mais le dossier est en suspens parce que leur offre d’acquisition du bâtiment n’a pas été retenue par les autorités locales.

Cette dernière assemblée m’a permis de remercier, au nom de notre communauté, tous les acteurs qui ont facilité ces résultats, à commencer par le président Ferrand et notre secrétaire générale, Anne Barnaud.

J’ai aussi salué l’action de Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, qui a veillé à ce que les engagements de l’Agence en faveur du CFBL soient scrupuleusement tenus. J’ai tenu à exprimer ma gratitude à Mmes Christine Eusèbe, représentant le ministère de l’Education nationale, et Agnès Rivoisy-Maaelassaf représentant le ministère des Finances. La représentante de Bercy a fait preuve de flexibilité pour construire une solution financière favorable au CFBL et l’Education nationale a accepté d’homologuer une bonne part de la pédagogie de l’école avant même son ouverture.

J’ai souvent fait état dans mes billets de la tension qui règne à Londres sur le nombre de places disponibles dans l’enseignement français. Chaque partie prenante, consciente de cet enjeu, a su se dépasser pour nous aider à atteindre le premier objectif de notre plan Ecole, lancé en juin 2008, qui vise à créer 500 places par an dans l’enseignement français.

Nous savons tous ce que nous devons à Arnaud Vaissié, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn, les trois Trustees du FEPT (French Education Property Trust), mais tout autant à Frédéric de la Borderie, qui dirige l’équipe qui travaille au quotidien sur les projets immobiliers sans qui ces réussites n’auraient pas été possibles.

Pour l’avenir, j’ai proposé lors de l’assemblée générale de l’Anefe que l’immobilier appartenant à l’AEFE à Londres soit transféré au sein du Trust immobilier FEPT pour lui permettre d’augmenter sa structure financière et de cautionner ainsi directement le prochain établissement qui ouvrira à Londres. Rappelons que le FEPT, organisme à but non lucratif, avait contracté le prêt de 21 millions de livres à bas taux pour financer les travaux du CFBL après l’obtention de la garantie de l’Etat grâce à l’Anefe.

Pour sa part, la directrice de l’AEFE a développé l’idée de créer son propre fonds pour financer ses opérations immobilières, car l’Etat ne veut plus emprunter au-delà d’une année pour aider ses établissements publics, afin de ne pas aggraver sa dette. L’AEFE est en cours d’évaluation de la somme minimale pour constituer ce fonds. Le chiffre de 50 millions d’euros a été avancé.

Que ce soit au conseil d’administration de l’AEFE, à celui de l’Anefe ou en séance plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, je ne manque jamais une occasion de soutenir cette orientation présentée par Anne-Marie Descôtes.

Par contre, je ne pense pas qu’il faille se limiter à un seul fonds qui gèrerait tous les actifs depuis Paris. Pour les pays où la législation l’autorise, j’ai suggéré de favoriser la création de fonds immobiliers décentralisés (des trusts, société civiles immobilières…) comme nous l’avons déjà expérimenté à Londres avec le FEPT. Créés et contrôlés par des acteurs locaux (parents d’élèves, entreprises locales), placés sous la responsabilité de l’ambassadeur, nos investissements seraient plus simples à optimiser. Il serait également plus facile de lever de l’argent auprès d’entreprises françaises établies sur place.

Dès lors, le fonds immobilier de l’AEFE pourrait se consacrer exclusivement au financement des écoles situées dans les pays qui ne disposent pas de l’environnement juridique adéquat, autrement dit dans l’impossibilité de créer des structures financières sur place.

Enfin, j’ai également recommandé que la propriété des bâtiments scolaires à l’étranger appartenant à l’Etat soit apportée à ces fonds immobiliers lorsqu’ils seront créés pour garantir les emprunts finançant l’entretien ou l’acquisition de nouveaux sites.

Rentrée des classes historique à Londres

La première rentrée au CFBL

Jamais autant d’élèves n’auront été scolarisés dans l’enseignement français à Londres ! Ce vendredi 16 septembre 2011, le deuxième collège français a ouvert ses portes à Kentish Town. Le chantier-marathon lancé le 18 juin 2010 est enfin achevé et 570 élèves se sont rués plein de curiosité dans un bâtiment victorien entièrement rénové et agrandi.

La veille au soir, dans les locaux aux relents de peinture fraiche, Arnaud Vaissié présidait la première réunion du comité de gestion du CFBL, Collège français bilingue de Londres, fruit du  Plan Ecole initié par le service culturel de l’ambassade de France.

Le directeur de l’établissement, François-Xavier Gabet, et les enseignants qui animeront les 22 classes du CFBL ont accueilli les collégiens dans la matinée du vendredi (3 classes par niveau de la 6ieme a la 3ieme), puis les enfants de maternelle et de primaire dans l’après-midi qui ont particulièrement apprécié la cour de récréation.

Le soir même, au cours de la soirée des conseillers du commerce extérieur français au Royaume-Uni, j’ai eu le plaisir de féliciter Arnaud Vaissié pour cet accomplissement dont va pouvoir bénéficier la communauté française de Londres.

Au sujet du montage financier, rappelons que la garantie de l’Etat avait été accordée à la French Education Property Trust Limited (FEPT), organisme à but non lucratif, qui a contracté un prêt de 26 millions de livres à bas taux pour financer les travaux, remboursable sur 25 ans avec une garantie de l’Etat grâce au soutien de l’Association nationale des écoles françaises de l’étranger (Anefe).

Pour sa part, le lycée Charles de Gaulle a accueilli 3895 élèves sur l’ensemble de ses sites. Un nouveau challenge pour le proviseur Bernard Vasseur qui a bien débuté, si j’en crois tous les retours positifs qui m’ont été adressés. Je souhaite la bienvenue aux deux nouveaux proviseur-adjoints : Gaëlle Barfety et Christophe Guérard, respectivement en provenance de l’académie de Nice et de Toulouse.

Le nouveau CFBL de Kentish Town a résorbé le flux de nouveaux élèves que l’établissement Charles de Gaulle n’aurait jamais été en mesure d’intégrer. Et pourtant, on sait déjà que les places dans l’enseignement français feront largement défaut à l’horizon 2013 ou 2014  (lire : : “Vers un troisième établissement secondaire français à Londres” du 23 août 2011).

Pour lire toute l’histoire du projet CFBL, il suffit de cliquer sur la rubrique ‘Enseignement – Kentish Town‘, dans la colonne de droite.

La rentrée du CFBL différée au 16 septembre

Je vous fais part de deux lettres émanant d’Arnaud Vaissié, président du Board du CFBL et de François-Xavier Gabet, directeur du CFBL qui font état d’un nouveau report de la date de rentrée au collège français bilingue de Londres (CFBL). Les élèves sont attendus :

le vendredi 16 septembre
à 9h pour les classes de secondaire
et à 13h pour les classes de maternelle et primaire

L’ensemble de l’équipe du CFBL continue à mettre les bouchées doubles pour que les enfants soient accueillis dans des conditions idéales, après ces quelques jours de report. J’ai toute confiance dans la capacité de l’équipe éducative pour rattraper le retard lié à cette rentrée différée.

“La création du Collège Français Bilingue de Londres est une longue course contre la montre depuis l’acquisition des locaux il y a 22 mois et les dernières semaines ont été particulièrement tendues pour assurer à vos enfants l’ouverture de cet établissement dans des locaux de grande qualité et entièrement rénovés”, justifie Arnaud Vaissié.

La communauté scolaire peut toutefois se réjouir d’avoir reçu l’autorisation du Department for Education pour l’ouverture du Collège français bilingue de Londres.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur site du CFBL

Lettre de Arnaud Vaissié (9 sept 2011) (fichier pdf).

Lettre aux parents de François Xavier Gabet, directeur de l’école

Chers Parents,

Comme vous en avez été informés par le courrier de Monsieur Arnaud Vaissié, Président du Comité de Gestion, l’établissement ne pourra recevoir vos enfants avant le Vendredi 16 Septembre et ce, malgré les efforts coordonnés de tous les acteurs de ce projet.

Sachez que je suis totalement conscient des problèmes que ce nouveau report de rentrée occasionne dans l’organisation de vos vies privées et professionnelles. Je le regrette sincèrement.

Je suis au jour le jour, l’évolution du chantier en m’y rendant quotidiennement depuis maintenant plusieurs semaines. Je n’ai qu’un seul souci, celui de pouvoir accueillir vos enfants dans des conditions de confort et de sécurité optimales. Ce qui, à ce jour n’a pas été possible.

Il est probable que certains d’entre vous aient eu l’impression de ne pas être volontairement tenus informés de la situation générale. Je le regrette. Mais l’école n’étant pas en charge du chantier, et les intervenants étant nombreux, les prises de décision étant lentes et complexes, il n’est pas toujours facile de divulguer en temps réels des informations.

Après concertation avec l’ensemble des équipes enseignantes, il a donc été décidé que cette journée du Vendredi 16 Septembre constituera une journée de prérentrée pour nos élèves. Il n’y aura pas de service de restauration scolaire ce jour-là. Les élèves seront accueillis soit le matin (classes du secondaire) soit l’après-midi (classes du primaire et de maternelle). Elle sera organisée de la façon suivante :

De 9h00 à 12h30 : Accueil des élèves du secondaire.

Les élèves arriveront  par le portail situé sur Willes Road.

Ils seront accueillis par leurs professeurs principaux.

Programme de la demi-journée : Tests de niveaux de langue – visite de l’établissement – Découverte des emplois du temps – Présentation et Etude du règlement intérieur.

Il s’agit d’une demi-journée de pré-rentrée et non pas de cours. Les élèves ne doivent pas venir avec leurs manuels scolaires ni leurs cahiers mais simplement avec de quoi prendre des notes.

Les élèves quitteront l’établissement à 12h30 par le portail de Willes Road.

De 13h00 à 15h30 : Accueil des élèves du primaire

Les élèves seront accueillis dans la cour de récréation des classes primaires dans laquelle ils accèderont  par le portail situé sur Cathcar Street.

Les élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 devront rentrer dans la cour sans leurs parents, trop petite pour contenir parents et enfants. Ils seront appelés par leurs enseignants.

Les parents des enfants de CP et GSM resteront avec leur enfant à l’extérieur de la cour jusqu’à la fin de l’appel des plus âgés. Puis ils accompagneront leur enfant jusqu’à la porte de leur classe.

Après la classe, les parents des élèves de CE1, CE2, CM1 et CM2 attendront leurs enfants dans la cour.

Les parents des élèves de GSM et CP iront chercher leurs enfants à la porte de leur classe.

Si cette organisation s’avère efficace, permettant à la fois de sécuriser les moments d’entrée et de sortie des élèves sans pour cela encombrer la cour de récréation ni gêner la circulation de Cathcar Street, elle sera reconduite durant toute l’année.

Durant cette demi-journée, les enfants rencontreront leurs deux enseignants qui leur feront visiter l’école et qui leur présenteront le fonctionnement des classes.

Vous aurez sans doute remarqué une information contradictoire dans la version anglaise de notre précédent email. Il s’agit d’une erreur. Veuillez s’il vous plait ne retenir que la version décrite dans cette lettre de l’organisation de la journée du vendredi.

En attendant d’avoir le plaisir de vous rencontrer je vous prie chers parents de croire  en mes sentiments dévoués.

Ps :

— Nous sommes conscients du besoin que de nombreuses familles ont de voir leurs enfants confiés à une garderie avant et après l’école. Sachez qu’avec l’aide de certains parents,  je suis à la recherche d’une solution que nos locaux pourraient nous permettre d’organiser.

— Les professeurs des classes secondaires vous feront parvenir dès lundi des propositions de travaux à faire cette semaine, afin que vos enfants scolarisés au collège puissent reprendre le travail. Ces travaux s’appuieront sur l’utilisation des manuels scolaires qui ont été listés sur le site de l’école.

François Xavier Gabet, Directeur

Crédit Photo CFBL

L’ouverture du CFBL retardée de quelques jours

Le collège en chantier (août 2011)

J’ai été averti par les services culturels et des représentants du Board du report de l’ouverture du CFBL, Collège français bilingue de Londres.

Durant l’été, les travaux n’ont pas cessé comme en témoigne cette photo prise le 20 août dernier.

Je vous reproduis le message d’Arnaud Vaissié, président du CFBL, adressé aux parents d’élèves.

Chers Parents,

En accord avec le Service Culturel de l’Ambassade et l’Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger, le Comité de gestion du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a décidé de retarder la rentrée scolaire.

En effet des retards imprévus dans les travaux de rénovation sur certaines parties du bâtiment ne permettaient pas d’obtenir des autorités britanniques les certificats de sécurité pour le mercredi 7 septembre.

Nous nous sommes engagés auprès de vous à garantir le bien-être, la sécurité et une scolarisation de qualité à vos enfants, c’est pour ces raisons que nous avons décidé de n’ouvrir les portes du CFBL que

le lundi 12 septembre à 8H45 pour les classes de collège

et le mercredi 14 à 9H00 pour les classes de maternelle et primaire.

Sachez que nous sommes conscients des difficultés logistiques que cela entraîne pour vos familles. Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser.

Nous espérons compter sur votre soutien dans ce projet passionnant et historique, puisque le CFBL est le premier établissement secondaire créé à Londres depuis 1915.

Bien cordialement,
Arnaud Vaissié
Président Board de CFBL

Crédit Photo : Xavier Zuniga

Appel à tous pour dénicher les locaux du futur collège à Londres

Si vous avez lu la précédente dépêche, vous savez que le comité de pilotage du plan Ecole recherche des locaux susceptibles d’accueillir un nouvel établissement scolaire dans la capitale anglaise (lire : “Vers un troisième établissement secondaire français à Londres” du 23 août 2011). Vous imaginez bien que cela ne sera pas une mince affaire. C’est pourquoi nous vous invitons, chers amis, à participer à cette recherche immobilière !

Le comité serait très heureux de compter sur votre contribution si vous connaissez ou si vous dénichez un site propice à recevoir un millier d’élèves, ce qui représente une surface de 10.000m² environ.

Les bâtiments devront se situer en priorité à l’ouest de l’agglomération londonienne (de Wimbledon à Hamstead Heath) et bénéficier de la classification D1, précise Laurent Batut, conseiller culturel adjoint et attaché de coopération éducative à l’ambassade, dont je relaie la lettre de recherche immobilière qu’il a rédigée au nom du comité.

La première des choses à faire est d’en parler abondamment autour de soi. On est souvent surpris du résultat.

Le temps presse puisque le futur collège français devrait ouvrir ses portes en 2013 idéalement ! Je saisis l’occasion de vous rappeler que le CFBL, Collège française bilingue de Londres, va ouvrir les siennes dans quelques jours à Kentish Town (lire : “Kentish Town (21) : Inauguration du toit du futur collège français” du 13 février 2011).

Je me joins à Laurent Batut pour vous remercier d’avance de votre implication.

Une adresse électronique spécifique a été ouverte pour contacter directement l’équipe de recherche immobilière : nouveaucollege@hotmail.co.uk

Lire aussi : “Le point sur les projets immobiliers de l’AEFE à Londres” du 12 mai 2011

Photo Flickr de br1dotcom

Vers un troisième établissement secondaire français à Londres

Tous les indicateurs du plan Ecole clignotent pour nous alerter de la “montée des cohortes jusqu’en 2017 pour tous les niveaux de scolarisation”, résume Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, qui affine et recoupe constamment ses chiffres pour mesurer la “pression réelle” de la demande en matière d’enseignement français au Royaume-Uni.

Malgré le sentiment d’urgence, la dernière réunion du comité de pilotage du plan Ecole du 22 juin, sous l’autorité de notre ambassadeur, s’est déroulée dans une grande sérénité et une parfaite convergence de vues. Les parties prenantes ont fait le choix du réalisme et de l’honnêteté quant aux devoirs et aux possibilités de chacun, sans une once de démagogie.

Quelle est la situation ? Le nouveau collège (CFBL) de Kentish Town qui va ouvrir ses portes à la rentrée 2011 sera insuffisant pour absorber le flot des demandes. Il s’avère indispensable d’ouvrir un nouvel établissement secondaire à Londres d’ici 2013, véritable année charnière, selon Bernard Vasseur,  proviseur du lycée Charles de Gaulle.

Il me semble que l’urgence du moment doit inciter l’ensemble des acteurs à redoubler d’audace et se mettre immédiatement en quête de locaux. Heureusement, personne ne discute le bien fondé de créer rapidement un nouveau site, tout en sachant que la contrainte immobilière risque de déterminer la nature même de l’établissement : création d’un collège (640 élèves) ou d’un collège/école primaire (1140 élèves) ou bien encore d’un collège/lycée (960 élèves). En réunion, tous les regards se sont portés vers le très efficace Frédéric de la Borderie, un des acteurs de la FEPT, structure destinée à faciliter les emprunts au Royaume-Uni pour l’immobilier scolaire qui vient d’intervenir avec succès à Bristol (lire : “L’école française de Bristol obtient la garantie de l’Etat pour acquérir un bâtiment” du 09 juillet 2011). On reproduira évidemment le montage financier original mis en oeuvre par la FEPT avec la garantie de l’Etat obtenue avec le soutien du sénateur André Ferrand.

Je rappelle que l’objectif n°1 du plan Ecole, lancé en juin 2008, visait à créer 500 places par an dans l’enseignement français. En juin 2011, nous étions au tiers du chemin avec 425 places (lire : “La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole” du 26 mai 2011). L’ouverture du collège français bilingue (CFBL) en 2011, venant s’ajouter au lycée de Gaulle, et le projet de troisième établissement scolaire (à l’horizon 2014 vraisemblablement) constitueront un grand bon en avant.

Et ensuite ? Combien de places faudra-t-il encore créer à Londres ? Serions-nous entrés dans une véritable fuite en avant, d’autant que le nombre de Français expatriés ne cesse de croitre?

La réunion de pilotage du 22 juin dernier a eu le mérite de rappeler les règles du jeu au risque de surprendre certains de nos compatriotes.

Notre ambassadeur Bernard Emié a été limpide en déclarant que “la scolarisation dans les établissements français est une chance, mais n’est pas un droit, ni un dû“, ajoutant qu’en tout état de cause après l’ouverture du CFBL, “le nouveau projet fixe une limite. Il ne sera pas possible de reproduire cette opération une troisième fois à Londres ni couvrir l’ensemble du Royaume Uni d’écoles françaises”. En employant le terme de “cylindrage”, M. Emié a pris position vers une “nécessaire stabilisation” du nombre de places offertes dans l’enseignement français.

Le discours de Anne-Marie Descôtes, présidente de l’AEFE, Agence française pour l’enseignement français à l’étranger, fut tout aussi explicite et loyal. Si l’agence s’engage à soutenir le nouveau projet immobilier et fournir son expertise, elle ne peut indéfiniment étendre son réseau au motif qu’une “part importante des Français de Londres s’est sédentarisée, or la mission de l’Agence était de permettre la scolarisation des enfants d’expatriés temporaires”.

En remerciant Anne-Marie Descôtes de sa présence à Londres, j’ai rappelé dans le même esprit que près de 70% des Français vivant au Royaume Uni ne disposent pas de solution de scolarité française près de chez eux. Tout le monde ne vit pas aux environs de Londres.

Alors que faire pour résoudre la question de la scolarisation française ? Simplement se consacrer avec ardeur aux objectifs n°2 et n°3 du plan Ecole, soit multiplier le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni et favoriser le programme Flam.

Je rejoins parfaitement Laurent Batut qui préconise “des formes de scolarisation alternatives : Cned, filières bilingues” et Anne-Marie Descôtes qui cautionne “Le programme Flam et toutes les solutions visant à créer des filières bilingues” soulignant également le caractère alternatif de “ces instruments de rayonnement de notre enseignement”.

Par ailleurs, existe-t-il un meilleur moyen que les filières bilingues pour promouvoir la langue française chez nos amis britanniques, dont il faut aussi rappeler l’excellence de leur mode pédagogique ?

J’ai d’ailleurs mentionné que Alain Juppé venait d’annoncer la création du label «FrancEducation» pour valoriser, dès la rentrée 2011, les programmes partiellement dispensé en langue française dans les établissements étrangers, si ceux-ci se conforment à certains critères éducatifs (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 29 juin 2011).

Pour synthétiser, je reprendrai les termes de Laurent Batut en disant que “l’axe 2 du plan Ecole doit constituer le second pilier de notre réponse à la demande d’éducation des communautés françaises au Royaume Uni, mais aussi permettre de promouvoir la langue française par la création de filières bilingues.” Pour illustrer son propos, il a informé le comité qu’une réflexion était engagée avec le Cned afin de proposer une formule à la carte. Je m’étais tout récemment fait l’écho d’une offre innovante dispensée de ce service public d’enseignement à distance (lire : “10 places supplémentaires en seconde sont disponibles à Londres, grâce au Cned” du 13 juillet 2011).

Quant à l’axe 3, on ne peut que se réjouir de l’élan apporté par le programme Flam dans toute l’Angleterre. Une 39ème “Petite école du samedi” va ouvrir ses portes dans quelques semaines à Manchester (lire : “Ouverture d’une Petite école du samedi à Manchester” du 16 juillet 2011). Le comité a également félicité notre sénatrice Joëlle Garriaud Maylam, pour avoir obtenu 8000€ sur la réserve parlementaire afin de financer une méthode d’apprentissage du français pour les centaines d’enfants binationaux fréquentant les écoles Flam (lire : “Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM” du 19 avril 2010).

En conclusion, je dirai qu’en cette période de choix cruciaux sur fond de limitations budgétaires, le Plan Ecole vient apporter des réponses à l’ensemble de la communauté. La réunion semestrielle du Comité de Pilotage est un gage indispensable du dynamisme de cette initiative. Chacun a pu constater que l’ambassadeur a fait preuve de perspicacité en voulant “institutionnaliser” le comité de pilotage en le restreignant aux personnalités légitimées par un mandat, dont les représentants des parents d’élèves (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié, le 22 juin” du 16 juin 2011). Il paraît désormais nécessaire d’institutionnaliser le fonctionnement du plan école du Royaume-Uni avec toutes ses composantes afin de permettre à chaque volontaire de s’impliquer dans le développement de l’enseignement français au Royaume-Uni.

Lire le compte rendu de la réunion du 22 juin 2011 du comité de pilotage du plan Ecole

Photo Flickr de Intheozone

Ouverture d’une Petite école du samedi à Manchester

Les parents francophones de Manchester peuvent se réjouir : ils vont enfin disposer de leur Petite école locale, à compter du samedi 17 septembre 2011 !

L’histoire remonte à novembre dernier, lorsque je m’étais rendu aux festivités de la Petite école de Leeds. Je vous avais reporté que cette «école du samedi» attirait des parents jusqu’à Manchester (lire : “Journée portes-ouvertes à la Petite Ecole de Leeds” du 25 novembre 2010). Parmi eux, j’avais fait la connaissance de Chadia Smith qui m’avait exprimé son vif désir de trouver une solution de proximité.

La Petite école de Manchester ouvrira ses portes le samedi 17 septembre 2011

C’est chose faite ! Chadia recrute encore ses professeurs, mais elle a déjà trouvé un hébergement au sud de Manchester dans les locaux du Sure Start Children’s Centre, à Didsbury. Dès la rentrée, trois classes seront ouvertes : maternelle moyenne + grande section et CP (9h30 à 11h30).

Conformément aux normes de l’Education nationale, l’école dispensera le cycle 1, celui des apprentissages premiers (petite et moyenne section de maternelle) et le cycle 2 des apprentissages fondamentaux (grande section de maternelle, CP et CE1).

Concrètement, l’établissement permettra aux enfants français ou francophones d’affermir la compréhension et l’apprentissage de notre langue par l’enrichissement du vocabulaire, la maitrise des sons, l’écriture de mots, la découverte de la poésie et toute une gamme de jeux éducatifs et récréatifs.

Chadia négocie la possibilité de disposer des locaux l’après-midi pour les classes du primaire. Elle projette, au plus tard pour la rentrée 2012, d’intégrer les enfants du primaire pour développer le cycle 3, celui des approfondissements (CE2, CM1, CM2).

Je suis très heureux de voir éclore cette nouvelle Petite école, relevant du programme Flam (objectif n°3 du plan Ecole), qui devrait être la 39ème du genre au Royaume-Uni. Cet investissement de la société civile au service de l’enseignement français est merveilleux. On a l’impression que ces écoles poussent de partout ! Il y a deux mois à peine, j’en annonçais une à Cardiff (lire : “Une Petite école va ouvrir à Cardiff” du 19 mai 2011).

Toutes mes félicitations à Chadia ! Belle et longue vie à cette nouvelle enseigne au service de notre communauté.

Courriel : info@petiteecolemanchester.com
Téléphone : 07792582855
Site : www.petiteecolemanchester.com
Adresse : Didsbury Park (East), Sure Start Children’s Centre, Wilmslow Road, Didsbury, M20 2RV

10 places supplémentaires en seconde sont disponibles à Londres, grâce au Cned

Il existe une solution alternative pour les familles qui n’auraient pas obtenu de place en classe de seconde au Lycée Charles de Gaulle !

Fast Languages a eu l’excellente idée de mettre en place une solution complète et collective au travers du Cned, notre service public d’enseignement à distance créé en 1939.

L’objectif est de scolariser 10 élèves de seconde au centre de Londres, dans un cadre privilégié, pour suivre le programme reconnu par l’Education nationale, entre 4 et 5h30 de cours par jour, 5 jours par semaine, pris en charge par des professeurs qualifiés. Des ateliers linguistiques et sportifs sont possibles dans ce cursus annuel. Je vous laisse découvrir les deux formules Fast Languages (fichier pdf).

Il s’agit d’une scolarisation complète, dont l’inscription doit être validée par l’ambassade. C’est pourquoi la demande déposée auprès de Stéphanie Abisror Ankaoua de Fast Languages (stephanie@fastlanguages.com) sera ensuite transmise à Laurent Batut, conseiller culturel adjoint auprès de l’ambassade, afin de permettre cette scolarisation complète à distance.

On l’oublie souvent mais le Cned est le troisième opérateur de l’enseignement français à l’étranger, après l’AEFE et la Mission laïque française. Près de 15.000 élèves résidant hors de France se sont inscrits au Cned durant l’année scolaire 2009-2010.

Comme j’ai eu l’occasion de le répéter à maintes reprises, ce service public représente une proposition alternative qui mérite d’être mieux connue. (lire : “Mon audition à l’Assemblée Nationale sur l’enseignement français à l’étranger” du 24 avril 2010).

Grâce à une initiative de Laurent Batut, le Cned a développé une nouvelle politique contractuelle au Royaume-Uni. L’objectif est d’agréer des structures scolaires étrangères qui utilisent la méthode pédagogique du Cned en complément de leur enseignement. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif n°2 du plan Ecole qui vise à favoriser l’enseignement bilingue.

Quatre contrats ont déjà été signés au Royaume-Uni : Athena Education Ltd (Londres), Fast Languages Ltd (Londres), Hampton Court House (Londres) et Le Français en Écosse (Édimbourg).

Le site du Cned

L’école française de Bristol obtient la garantie de l’Etat pour acquérir un bâtiment

Une bonne nouvelle est parvenue au sud-ouest du Royaume-Uni : l’école française de Bristol (EFB) a reçu la garantie de l’Etat pour couvrir un prêt destiné à acquérir un nouveau local. C’est toujours une grande satisfaction de voir le plan Ecole essaimer hors de Londres, notamment pour étoffer le nombre de places disponibles dans l’enseignement français.

Anne Barnaud, John Mc Coll, président de la commission Enseignement de l'AFE, et le sénateur André Ferrand (AG de l’Anefe en mars 2011)

L’accord final du comité interministériel est intervenu ce 5 juillet. Il réunissait des représentants des ministères des Finances, de l’Education, et des Affaires étrangères, en présence du sénateur André Ferrand et d’Anne Barnaud, en leur qualité respective de président et directrice de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises de l’étranger). J’ai été prévenu le jour même par le sénateur André Ferrand que j’ai croisé au Sénat en marge de l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger). Je le remercie pour son soutien résolu sur ce dossier. Un beau cadeau pour le 31ème anniversaire de l’école auquel a contribué toute une chaine d’intervenants.

En avril dernier, j’accompagnais Edouard Braine dans sa tournée consulaire qui l’a conduit de Bristol aux Cournouailles (lire : “Accompagner le développement de la communauté française de Bristol” du 02 mai 2011). Nous avons été reçus par Annie Burnside, consul honoraire de Bristol et fondatrice de l’EFB, et Monique Pellois, directrice de l’établissement. Celle-ci était en quête d’un nouveau toit pour abriter son école et notre visite tombait opportunément pour étudier une solution durable à son problème immobilier.

Il se dessinait alors une opportunité d’acquisition de locaux qui permettrait à l’école de pérenniser son enseignement et de regarder l’avenir en toute confiance, après trente ans de location et d’incertitudes. La communauté française de Bristol se développe et “les clients ne manquent pas”, comme le souligne Monique Pellois avec son indéfectible sourire.

Que va-t-il désormais se passer ? Forte de la garantie de l’Etat, le comité de gestion de l’EFB va pouvoir emprunter à des taux privilégiés la somme destinée à acquérir le bâtiment souhaité et réaliser les travaux.

Si nous avons eu besoin de seulement deux mois et demi pour obtenir cette garantie, nous le devons à l’organisation du plan Ecole. Je salue le dynamisme de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint qui l’anime au quotidien. Ce résultat témoigne également de l’excellent travail de Frédéric de la Borderie et de son équipe au sein de la FEPT, la structure destinée à faciliter les emprunts au Royaume-Uni pour l’immobilier scolaire.

Les circonstances, toujours heureuses, me ramènent souvent à Bristol. Après ma tournée avec le consul en avril, j’y suis retourné en mai. Un prochain rendez-vous est pris le 16 juillet, jour où l’école célèbrera notre fête nationale, dans une ambiance de bal musette. J’adore leur affiche pleine d’humour que je vous publie. Je prendrai le temps d’adresser tous mes encouragements aux membres du comité de gestion qui s’impliquent copieusement pour perpétuer l’enseignement français à Bristol.

lire aussi : “L’école française de Bristol fête ses 30 ans” du 01 août 2010

Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres

Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, a présenté au conseil des ministres son plan de développement de l’enseignement français à l’étranger

Le 15 juin dernier, Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, a présenté au conseil des ministres  le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger.

Nous pouvons remarquer, non sans fierté, que le plan Juppé a été clairement inspiré par le plan Ecole actuellement déployé au Royaume-Uni depuis trois ans!

Ce plan est l’aboutissement d’une consultation organisée par le ministère des Affaires étrangères et européennes depuis trois ans auprès de tous les partenaires concernés. Il poursuit trois grands objectifs :

1. Conforter les missions et les moyens du réseau scolaire homologué, en consacrant des moyens significatifs (420 millions d’euros par an pour 2011-2013) à ce réseau de 470 établissements qui accueille près de 300.000 élèves (dont 55% étrangers) dans 130 pays et qui est cofinancé par les familles. En outre, un effort particulier est fait par l’Etat pour l’aide à la scolarité des enfants français grâce aux bourses scolaires et à la prise en charge de la scolarité au lycée décidée par le Président de la République. Le rôle de la Mission laïque française, acteur associatif historique, est conforté par la conclusion d’une convention avec l’Etat et d’un protocole avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger ;

Cet objectif correspond à l’objectif n°1 du plan Ecole du Royaume-Uni qui vise à accroitre de 1500 places l’enseignement français.

2. Mieux piloter la politique scolaire à l’étranger, avec une « cartographie de l’enseignement français à l’étranger », qui doit permettre d’élaborer une véritable stratégie de l’offre scolaire, et associer l’ensemble des partenaires français et étrangers de l’enseignement français dans le monde ;

Cet objectif correspond à notre tableau de bord. Etabli en amont du plan école, ce tableau nous a permis d’établir nos objectifs. J’avais demandé en mai 2010 à la réunion de pilotage du plan Ecole de systématiser le recours aux indicateurs pour anticiper nos besoins (lire : “Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement” du 19 mai 2010). Cela s’accomplit grâce au groupe de travail sur les indicateurs qui améliore constamment ce tableau de bord.

3. Créer un nouvel instrument pour développer la présence éducative française dans le monde, avec la création d’un label « FrancEducation », qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Ce label concernera les établissements qui, tout en maintenant l’éducation de leurs élèves dans les programmes du pays, souhaitent lui donner une dimension internationale en l’adossant au modèle éducatif français. Enfin, la France proposera aux bacheliers à l’étranger d’intégrer, dans les pays d’accueil et en France, les filières universitaires d’excellence créées par et avec les universités françaises.

Cet objectif correspond à l’objectif n°2 du plan Ecole du Royaume-Uni qui vise à développer l’enseignement bilingue. Puisque nous ne pourrons pas créer des écoles françaises aux quatre coins du Royaume-Uni, nous devons trouver une solution souple pour développer l’enseignement bilingue, si possible au sein même des écoles publiques anglaises. Rappelons que 70% des enfants français vivant au Royaume-Uni sont scolarisés en dehors du réseau scolaire français. Cette démarche qui s’incarne dans un label est destinée à leur offrir l’accès prochain à un enseignement bilingue à proximité de chez eux (lire : “Vers un label France pour encourager l’enseignement bilingue dans les écoles anglaises” du 11 janvier 2011)

Olivier Cadic et Jean-Paul Rebaud, sous-directeur de la Diversité linguistique et du Français

Jean-Paul Rebaud, sous-directeur de la Diversité linguistique et du Français au ministère des Affaires étrangères et européennes, a été l’artisan de ce plan. Je sais combien il estimait l’action de Michel Monsauret, l’ancien conseiller culturel adjoint à Londres. Il m’avait confié que notre plan Ecole inspirait sa réflexion. J’avais découvert son projet de label «FrancEducation» lors du séminaire de Marcoussis, en septembre 2009, pour bâtir le plan d’Orientation stratégique de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger. J’avais immédiatement soutenu sa démarche.

J’ai rendu hommage à son action à la tribune de l’Assemblée des Français de l’étranger le 11 mars dernier : « Ce label «FrancEducation» est un outil pour développer le bilinguisme à l’étranger. Je crois que c’est vraiment l’orientation d’avenir. Dans dix ans, vingt ans, parce qu’un jour, quelqu’un comme monsieur Rebaud était là, nous aurons certainement un grand réseau bilingue qui, je l’espère, ne coûtera pas grand-chose à nos finances publiques.»

Enfin, je n’oublie pas que ce résultat a pris sa source au séminaire de Marcoussis qui avait réuni tous les acteurs de l’enseignement français à l’étranger. Ce séminaire avait été remarquablement conduit par Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE. Je pense également au sénateur André Ferrand qui a initié dans une note le concept de plan école que je m’emploie à appliquer au quotidien. Sa vision est désormais partagée au plus haut niveau.
En plaçant l’avenir de l’enseignement français à l’étranger à l’ordre du jour du conseil des ministres, Alain Juppé démontre l’intérêt porté par les plus hautes autorités de l’Etat à un sujet de préoccupation majeur des expatriés. La mise en œuvre de ce plan revient à Anne-Marie Descôtes. Elle mérite notre plein soutien et tous nos encouragements.

Photo Flickr A.Juppé de Poland MFA

Le 18 juin, une journée particulière

De retour chez moi, samedi soir, j’ai eu envie de vous raconter le déroulé de ma journée de conseiller élu à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger) un jour de cérémonies officielles.

8h30. Départ du train Canterbury-Londres. Je ferme les yeux et me souviens : il y a tout juste cinq ans les Français du Royaume-Uni me témoignaient leur confiance en m’élisant à l’Assemblée des Français de l’étranger.

9h00. Rencontre avec Corinne dans le train, une Française vivant à Ashford. Excellente occasion pour évoquer mon idée d’emplacement idéal du futur bureau de vote à Ashford pour les échéances de 2012 : une école accessible à pied depuis la gare et disposant d’un parking gratuit.

10h00. Arrivée à Carlton Garden où j’ai le plaisir de retrouver la communauté française qui s’est déplacée pour assister à la cérémonie du 18 juin.

De gauche à droite, Mme Emié, Amiral de Coriolis, Bernard Emié, ambassadeur, Gérard Maréchal, consul général adjoint, Olivier Cadic

10h15. Je me tiens aux cotés de Gérard Maréchal, consul général adjoint pour commémorer l’appel du Général de Gaulle. L’ambassadeur, Bernard Emié, prononce son premier discours devant la statue du Général. L’émotion est palpable. Un élève du lycée Charles de Gaulle lit l’appel du 18 juin. Bernard Emié remet à Marcelle Adamson Hugonnet la Croix d’officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, après une allocution émouvante en hommage à son action de résistante au cours de la seconde guerre mondiale.

11h00. Entretien privé avec Gérard Maréchal. Le consul général adjoint sait que l’accueil du standard téléphonique du consulat constitue une de mes principales préoccupations. Une mission destinée à rénover l’auto-commutateur téléphonique doit arriver la semaine prochaine. Nous échangeons sur mes attentes en matière d’outils statistiques sur les appels sans réponse du consulat et mon souhait d’obtenir un service de rappel automatique pour éviter à l’usager de rappeler lorsque son appel a été infructueux.

Brigitte Williams Pdte Fondation de la France Libre, Marcelle Adamson Hugonnet, résistante et officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, Olivier Cadic

12h00. Cérémonie dans le hall d’accueil au lycée Charles de Gaulle pour célébrer les nouvelles vitrines du souvenir de la Fondation de la France Libre. L’ambassadeur prononce un discours avec une adresse remarquée à l’attention des jeunes générations. Bernard Emié remet le diplôme d’honneur et l’insigne de porte-drapeau à MM Eric Trevor Dennis et Daniel Steck.

12h30 Vin d’honneur offert par le lycée Charles de Gaulle à l’initiative du proviseur Bernard Vasseur. J’assiste aux cotés de l’ambassadeur à la présentation des nouvelles bornes interactives de la France Libre par Brigitte Williams, présidente de la Fédération de la France Libre. Après avoir échangé avec les participants aux cérémonies, je remercie le Colonel Kolodziej pour la remarquable organisation des événements du jour placés sous son autorité.

14h00. Café au bar de l’Institut français que j’ai organisé en qualité de président de l’UFE GB pour prolonger l’événement. Brigitte Williams et le Dr Thierry Dorfsman, membres éminents de l’UFE m’aident à accueillir nos invités. Une trentaine de personnes savourent ce moment d’échange privilégié.

De gauche à droite : Guy Audibert, pdt de l'ass. des Mutilés et Combattants, Brigitte Williams Pdte Fondation de la France Libre, Olivier Cadic, Bernard Masson, pdt ass. des membres de l'Ordre national du Mérite, Dr Thierry Dorfsman, UFE GB, Gérard Maréchal, consul général adjoint

14h30. Je prie le consul général adjoint, Gérard Maréchal, et Bernard Masson, président de l’association des membres de l’Ordre national du Mérite et Guy Audibert, président de l’association des Mutilés et Combattants, de bien vouloir me rejoindre auprès de Brigitte Williams et Thierry Dorfsman pour rendre hommage à l’action héroïque de Mme Adamson Hugonnet et à tous les combattants de la Liberté. Les clients présents à l’Institut se lèvent et se joignent à nous pour un formidable ban en l’honneur de notre héroïne et de ses compagnons qui ont permis la libération de la France.

16h00. La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam me téléphone pour m’annoncer que le Président de la République a manifesté sa volonté de retirer la double taxe foncière des non-résidents. Je lui fait entendre en retour un tonnerre d’applaudissements de la part d’un auditoire soulagé et reconnaissant de la pugnacité de ses élus.

Olivier Cadic, Benoit Belhomme Pdt comité de gestion Ile aux Enfants et Sophie Routier

17h00. Arrivée à la kermesse de l’Ile aux Enfants à Kentish Town, dans le nord de Londres. Je suis en compagnie de Brigitte Williams et de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. Nous retrouvons Sophie Routier, qui a porté le dossier de l’établissement dans le cadre du plan Ecole. Il y a trois ans, l’école était menacée. Le plan Ecole a fait son œuvre. Une page se tourne : à la rentrée, l’Ile aux Enfants se fondra dans le nouveau collège franco-bilingue de Londres (CFBL). Je me complais trois heures durant à  partager le ravissement des enfants et de leurs familles au milieu des animations.

22h30. Me voici de retour à Canterbury pour un moment de bonheur familial : aujourd’hui, 18 juin, je fête le 17ème anniversaire de ma fille Margot !

Crédit photo 1 à 3 : Bernard Masson

Talk show sur l’enseignement français au Royaume Uni, mardi 21 juin 18h00 à 19h00, sur French Radio London

J’aurai le plaisir d’aborder les questions relatives à l’enseignement français au Royaume-Uni, sur French Radio London, mardi 21 juin, de 18h00 à 19h00, dans Prêt à Parler, un talk-show, animé en direct par Jean-Michel Duffrène.

Cette émission se déroulera la veille de la réunion du comité de pilotage du plan Ecole, à Londres (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié, le 22 juin” du 16 juin 2011).

A l’antenne, j’évoquerai notamment le “plan de développement de l’enseignement français à l’étranger” présenté par Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, en conseil des ministres ce mercredi 15 juin, vous voyez que c’est tout récent. Je raconterai comment  le plan école actuellement déployé au Royaume-Uni a clairement inspiré le plan présenté par le ministre d’Etat Alain Juppé.

Vous pouvez écouter FRL sur la DAB, sur internet à l’adresse frenchradiolondon.com, rubrique ‘En direct’.

Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié, le 22 juin

En se présentant auprès des représentants d’associations chez le consul général, la semaine dernière, Bernard Emié a tenu des propos très chaleureux à l’égard de son prédécesseur, Maurice Gourdault-Montagne, confiant même qu’il n’y aurait aucune indignité à faire moins bien que lui, tant il avait hissé haut la barre.

Au cours de ses précédentes missions à l’étranger, Bernard Emié a parfois été confronté à des situations de crise qui trempent le caractère d’un diplomate et qu’il nous a relatées avec beaucoup d’humour. Heureusement, Londres devrait le tenir éloigné d’événements aussi dramatiques que ceux qu’il a vécus en Inde ou à Beyrouth. Pour connaitre les détails de son périple, je vous invite à lire l’excellent portrait (fichier pdf) dressé par Amandine Jean pour le magazine Ici Londres.

la Résidence de l’ambassadeur à Londres où se tiennent les réunions du plan Ecole

Notre ambassadeur reconnait que le manque de place dans l’enseignement français à Londres constitue vraisemblablement le défi majeur qui l’attend à son nouveau poste. En organisant une réunion du plan Ecole, mercredi 22 juin à la Résidence, il perpétue la tradition des rencontres semestrielles, tout en apportant, d’ores et déjà, sa griffe.

En effet, Bernard Emié souhaite que les participants soient exclusivement des représentants es qualité : élus, directeurs d’école, représentants élus des parents d’élèves et des professeurs, représentants des Français de l’étranger au travers des deux associations reconnues d’utilité publique… Au total, près d’une quarantaine de personnes sont concernées (Liste des participants).

L’ambassadeur veut structurer  un comité de pilotage du plan Ecole, uniquement composé de personnalités légitimées par un mandat. Je partage ce point de vue. Lorsque Bernard Emié avait demandé le 6 mai dernier aux élus quelles évolutions leur semblaient nécessaires, j’avais plaidé pour une institutionnalisation du plan Ecole.  Cette nouvelle configuration évoluera d’ailleurs sans doute et les grandes réunions de travail resteront ouvertes à toutes et tous afin de garantir la transparence nécessaire à l’établissement du consensus.

Pour pérenniser l’action entreprise, il est nécessaire de s’assurer qu’aucun des acteurs  représentatifs ne manquent aux réunions décisives présidées par l’ambassadeur.

Il est aussi souhaitable de formaliser le fonctionnement du plan Ecole. Ainsi, chacun pourra comprendre et mieux participer aux mécanismes démocratiques qui aboutissent à la prise de décision ultime par l’ambassadeur en matière éducative.

Pour lancer le plan Ecole, Maurice Gourdault-Montagne avait avec raison ouvert les réunions de la Résidence à toutes les bonnes volontés afin de créer une dynamique. L’initiative de Bernard Emié traduit que la mise en œuvre du plan est parvenue à maturité et qu’il est désormais judicieux de professionnaliser la nature des débats à la Résidence. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés justifient pleinement son approche.

La capacité d’accueil au cœur des préoccupations de la 4ème réunion annuelle UFE du plan Ecole

La 4ème réunion annuelle de l'AFE consacrée au plan Ecole a attiré une soixantaine de parents d'élèves à l'Institut français

La création d’un plan Ecole, bâti en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire, était le premier objectif de ma profession de foi lors de l’élection à l’AFE de 2006.

En juin 2008, lorsque le plan Ecole pour le Royaume-Uni fut lancé, après accord de l’ambassadeur, il m’a paru naturel d’organiser une réunion publique en présence de nos sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand (Lire : “Lancement d’un Plan Ecole ambitieux pour le Royaume-Uni” du 19 juin 2008).

Trois ans en arrière, je me souviens que de nombreux participants étaient dubitatifs, car souvent échaudés par les promesses avortées de nouvelles places à Londres. Aussi, avais-je pris l’engagement d’organiser chaque année une rencontre publique pour évaluer les progrès de ce plan Ecole et m’assurer qu’il s’exécutait dans le respect des attentes de chacun.

Jeudi 12 mai, j’ai été très heureux d’accueillir une soixantaine de participants, dans la bibliothèque de l’Institut Français loué pour la circonstance par l’UFE GB, pour sa 4ème réunion annuelle du plan Ecole. Certains parents étaient des habitués des diverses écoles françaises londoniennes, tandis que d’autres se montraient désireux d’y inscrire leurs enfants. Notre conseiller culturel, Laurent Burin des Roziers, nous a adressé un message de bienvenue et rappelé l’engagement du poste diplomatique en faveur du développement de l’enseignement français au Royaume-Uni.

Cette année, les attentes des parents d’élèves étaient placées en tête d’affiche. François Denis, président de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement français à l’étranger) avait tout spécialement fait le déplacement jusqu’à Londres pour débattre d’un sujet dont il est l’expert et le garant au sein d’une institution indépendante et proactive, reconnue d’utilité publique dès 1985. En fédérant les intelligences et les bonnes volontés au service des enfants, je pense que la FAPEE préfigure l’évolution de l’enseignement en donnant aux parents leur rôle à jouer dans la bonne marche des établissements.

Associer les parents dans une démarche plus transparente et plus citoyenne a déjà trouvé sa traduction concrète au lycée Charles de Gaulle, dont le proviseur, Bernard Vasseur, nous a fait l’honneur de sa présence. Il a exposé avec franchise les difficultés auxquelles le lycée est confronté en termes de capacité d’accueil. Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, nous a rejoints pour compléter l’éventail des acteurs et des compétences.

Le premier objectif du plan Ecole consistait à créer 500 places par an, au cours des trois prochaines années, dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

Trois ans plus tard, nous constatons que 425 places ont été créées (voir le détail dans le tableau ci-joint). L’ouverture du CFBL, collège français bilingue de Londres, à la rentrée de septembre 2011, devrait contribuer à l’ajout de 300 places environ (contre un investissement de 22 millions de livres à Kentish Town). Clairement, nous sommes à la moitié des prévisions.

Il a été souligné que le nouveau collège va forcément augmenter l’afflux d’élèves vers le lycée français, c’est pourquoi Bernard Vasseur prévoit de graves difficultés à l’horizon 2013. Il s’ajoute que le nombre de classes de primaire a également progressé. Conclusion, la création d’un troisième collège à Londres se révèle incontournable.

Sur un plan pratique, lors d’une réunion consacrée au plan Ecole le 13 avril dernier, Bernard Vasseur avait exposé ces trois options :
1. Création d’un collège de 20 divisions, soit 5 divisions pour chaque classe (640 élèves). Le Lycée Charles de Gaulle n’assurerait que la scolarisation en collège de ses effectifs de primaire. Il deviendrait en outre le seul lycée de Londres alimenté par 3 collèges.
2. Création d’un collège/école primaire (un “nouveau CFBL” de 1140 élèves), 18 divisions d’élémentaires soit 3 divisions de chaque classe et 20 divisions de collège. Le site de South Kensington ne conserverait qu’une petite école primaire en permettant la création des classes bilingues de ses annexes.
3. Création d’un collège/lycée de 32 divisions (960 élèves), soit 20 divisions de collège et 12 divisions de lycée (3 divisions pour chaque classe)

Il ressort nettement de cette 4ème réunion annuelle de l’AFE consacrée au plan Ecole que la première préoccupation des parents d’élèves était de trouver une place pour leurs enfants.

Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, Olivier Cadic, François Denis, président de la FAPEE, Bernard Vasseur, proviseur du lycée CDG

L’enjeu est le suivant : soit nous ne faisons rien au-delà du CFBL et, dans ce cas, il faut prévoir que 400 enfants déjà inscrits dans l’enseignement français au Royaume-Uni devront en sortir à la rentrée de septembre 2013, soit nous poursuivons notre politique d’expansion, une seconde perspective dans laquelle je me place. Une réunion du plan Ecole sera organisée par notre nouvel ambassadeur, Bernard Emié, avant l’été pour en décider.

François Denis a exprimé son soutien à l’idée de poursuivre la croissance du réseau et l’engagement de la FAPEE pour coordonner les initiatives des associations de parents d’élèves de Londres.

70% des enfants français à l’étranger sont scolarisés en dehors de l’enseignement français. C’est pourquoi je termine en rappelant que le plan Ecole a également pour objectif de développer l’enseignement bilingue au Royaume-Uni (objectif 2) et le nombre de petites écoles Flam (objectif 3), appelées aussi “écoles du samedi” qui sont passées de 12 à 38 en 3 ans ! Je reviendrai sur les progrès enregistrés sur ces deux autres objectifs dans un prochain billet.

Enfin, je vous invite à lire l’excellent article paru sur le site avenuedesecoles.com : Le Lycée Charles de Gaulle au bord de la rupture à l’horizon 2013.

Une Petite école va ouvrir à Cardiff, en septembre

Tous nos compatriotes du Pays de Galles connaissent le dynamisme et la convivialité de Claude Rapport, notre consul honoraire de Cardiff. Aussi, j’étais très heureux de son invitation à me rendre, dimanche dernier, au Pays de Galles pour rencontrer les parents d’élèves désireux de créer une Petite école francophone.

Valérie Matthews, Claude Rapport, Olivier Cadic, Sophie Poulain et Gwenaëlle Lecoq (Cardiff, mai 2011)

Parmi eux, Gwenaëlle Lecoq et Valérie Matthews avaient déjà créé les Petites grenouilles, un club qui se réunit une fois par mois. Puis, le hasard leur a permis de faire la connaissance de Sophie Poulain, une enseignante qui a l’amour de la pédagogie et l’entrain communicatif. Il n’en fallait pas davantage pour concrétiser leur rêve de fonder une Petite école au profit de la nombreuse communauté francophone de Cardiff, qui serait le lieu d’apprentissage de notre langue pour les plus jeunes et auquel beaucoup aspiraient.

La Petite école de Cardiff va ouvrir ses portes le samedi 17 septembre 2011 et accueillir les enfants francophones de 2 à 6 ans. Les séances auront lieu un samedi matin sur deux à Peartree Languages dans le quartier de Canton, à deux pas du Chapter Arts Centre. Et pour les plus grands, âgés de 6 à 10 ans, les cours auront lieu le lundi soir après l’école.

Afin de présenter les objectifs de la Petite école dans le cadre d’un événement convivial, Gwenaëlle, Valérie et Sophie organisent :

une journée portes ouvertes
Samedi 9 juillet 2011 – 10 heures
à Peartree Languages, 2A Llandaff Road, CF11 9NJ

N’hésitez pas à les contacter : lapetiteecoledecardiff@yahoo.co.uk

Je suis heureux que les bienfaits du plan Ecole se déploient à travers tout le Royaume-Uni et je remarque, en l’occurrence, que l’objectif 3 du plan dédié au programme Flam bénéficie d’un joli effet d’entrainement puisque les “Petites écoles du samedi” se multiplient en passant de 12 à 38 à ce jour.

Lors du dernier conseil d’administration de l’AEFE (Agence française pour l’enseignement français à l’étranger), Anne-Marie Descôtes, directrice de l’Agence, me confirmait sa détermination à soutenir ce type d’initiative, le budget consacré au programme Flam étant pérennisé pour les trois prochaines années.

Je me réjouis de la bonne nouvelle pour les parents des petits francophones du Pays de Galles!

Le point sur les projets immobiliers de l’AEFE à Londres

De gauche à droite : Bernard Vasseur, proviseur du lycée Charles de Gaulle, Bernard Pujol, chef du secteur Europe ; Pierre Favret, chef du service immobilier et Christophe Mathieu, directeur administratif et financier du lycée Charles de Gaulle

Vendredi 6 mai, j’ai eu le plaisir de croiser la délégation de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, composée de Pierre Favret, chef du service immobilier, et de Bernard Pujol, chef du secteur Europe, tous deux en visite à Londres.

Les projets immobiliers impliquant l’AEFE dans la capitale britannique comprennent plusieurs volets. Lors de son dernier conseil d’administration, le 11 mai, la note de présentation de la programmation immobilière 2011-2013 nous a été soumise.

Je vous reproduis ci-dessous le rapport de situation à Londres concernant le Lycée Charles de Gaulle qui a été partagé entre les administrateurs. Je rappelle que le lycée CDG recouvre les sites de South Kensington, André Malraux, Marie d’Orliac et de Wix.

– la rénovation du site de South Kensington

Le site de South Kensington est toujours sous la responsabilité du MAEE qui a engagé une étude de diagnostic technique visant à déterminer les mesures nécessaires à une réorganisation et une rénovation du site. Parallèlement l’Agence s’est vu mettre à disposition par le trust de l’Ambassade le bâtiment des « mews ». Ce bâtiment, qui a fait l’objet d’un bail emphytéotique de 50 ans au profit de l’Agence, se situe au cœur du site du lycée. Le rez-de-chaussée de ce bâtiment rénové durant les étés 2008 et 2010 accueille aujourd’hui divers services du lycée (infirmerie, ateliers de maintenance, etc.).

En 2010 ont été réalisés des travaux de rénovation (hall d’entrée et salle de réunion) et d’aménagement de nouvelles salles (informatique, musique, dessin) pour répondre à l’évolution des programmes. Les travaux qui seront réalisés en 2011 et 2012 concernent le réaménagement des entrées et de la cour du collège, le transfert de deux logements dans les Mews, la réfection de l’ensemble des toitures, la rénovation de la section britannique et le réaménagement de l’administration.

– la recherche de nouveaux sites en vue d’augmenter la capacité d’accueil de l’établissement

Pour les écoles de Munster Road (école St John’s), de Basuto Road (école de Holly Cross) et de Clancarty Road (école Marie d’Orliac) qui dépendent du Borough de Fulham, il est envisagé de reconfigurer la présence du lycée par la création d’une « école des petits » regroupant les classes de la Grande section de maternelle au Cours primaire avec les 3 premières années de la filière bilingue dans une nouvelle structure à Holly Cross, soit 12 divisions au total, et l’installation d’une « grande école » à Marie d’Orliac avec les classes du CE1 au CM2 (8 divisions) et les 4 derniers niveaux des classes bilingues (8 divisions). Cet ensemble devra être opérationnel pour la rentrée 2012 afin d’absorber en priorité les classes partantes du site de Munster Road dont le bail arrivera à expiration à cette date. Un nouveau bail devra être établi pour la nouvelle école d’Holly Cross et le bail actuel de l’école Marie d’Orliac devra être renégocié avec le Borough de Fulham.

Dans le cadre du développement de l’offre d’enseignement français à Londres et de la réflexion autour du « plan Ecole », le projet de création d’un nouvel établissement en gestion parentale sur le site de Kentish town est en voie de finalisation. Le site a été acheté par un trust créé pour la circonstance et les travaux de rénovation sont en voie d’achèvement. Ce nouvel établissement prévu pour un effectif de 700 élèves, de la maternelle au collège, ouvrira ses portes à la prochaine rentrée de septembre 2011.

L’Agence a contribué à ce projet par une subvention d’investissement de 600.000 euros.

Je salue le travail de l’Agence et son désir de prendre toute sa part dans l’atteinte de l’objectif 1 du plan Ecole en vue d’augmenter la capacité d’accueil de l’enseignement français au Royaume-Uni.

Il faut sauver Culham !

Il y a quelques semaines, j’ai été alerté par Cecile Deer, représentante des parents d’élèves du secondaire de l’école européenne de Culham située près d’Oxford. L’école européenne de Culham est entrée dans une période de transition au terme de laquelle elle fermera ses portes en juin 2017. L’établissement compte 800 enfants. Il fermera progressivement ses classes, d’année en année, pour préparer l’échéance.

Voici l’email que j’ai reçu début février de la part de Bénedicte Yue, parent d’élève :

Cher Monsieur,

Je voudrais juste apporter mon témoignage en tant que mère de 4 enfants. Toute la communauté francophone près d’Oxford est effondrée par la décision de fermeture progressive de l’école européenne de Culham. Ce sont près de 250 enfants qui sont actuellement scolarisés en section française et beaucoup de jeunes qui attendaient aux portes de l’école pour pouvoir continuer cette belle aventure. Du jour au lendemain, on nous annonce qu’il n’y a plus rien. Des familles francophones sont installées depuis de nombreuses années dans la région. Elles y ont acheté leurs maisons, travaillent localement et voilà que tout est remis en cause car nous n’avons plus de structure pour scolariser nos enfants et leur permettre d’avoir une éducation bilingue.

Nous comptons beaucoup sur vous et M. Batut pour essayer de nous sortir de l’impasse et nous redonner un peu d’espoir.

Notre réunion à Culham

Je me suis rendu à Culham, le 28 février dernier, en compagnie de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. J’ai été très sensible à la qualité de l’accueil du directeur Simon Sharron qui est déterminé à appuyer toutes les bonnes volontés pour qu’un enseignement bilingue perdure à Culham au-delà de 2017. Nous avons ensuite eu une conversation avec les enseignants. Enfin, la présidente de l’association des parents d’élèves a organisé une réunion publique dans les locaux de l’école. Cela nous a permis d’avoir un échange très intéressant avec divers points de vue.

Compte tenu de mon engagement dans le plan Ecole, chacun comprendra que je ne puisse rester de marbre face à la disparition programmée de 250 places dans notre offre au Royaume-Uni pour l’enseignement français.

Je me réjouis de l’initiative engagée par un groupe de parents et d’enseignants pour créer une Free School bilingue français/anglais et anglais/allemand autour d’un programme pédagogique européen pour chercher une solution dès la rentrée de 2011, en créant 2 classes de «Reception» et une classe de «Year 1». Je soutiens évidemment ce projet de Free School. J’invite les parents intéressés par un enseignement bilingue sur Oxford à contacter Bénédicte Yue (project manager) pour appuyer l’élan qui se crée. Vous trouverez ci-dessous son message afin de partager avec vous leur projet (CEFproject@hotmail.co.uk) :

Vers la poursuite d’une éducation européenne à Culham

L’école européenne de Culham près d’Oxford est l’une des 14 écoles européennes en Europe financée et gérée par l’Union européenne. Cette école compte plus de 800 élèves répartis en différentes sections linguistiques dont environ 250 élèves pour la section française. La région d’Oxford, avec ses nombreux centres de recherche et entreprises internationales, compte de nombreuses familles multi-culturelles et la demande pour ce type d’éducation est très forte. C’est pourquoi, face à la décision de fermeture progressive de cette école prise il y a déjà quelques années et suite à l’échec du projet de transformation de l’ensemble de l’école en Académie le 3 février dernier, un groupe de parents et d’enseignants s’est mobilisé pour créer une «free school», nouveau concept d’école financé par le gouvernement anglais. Cette école s’inscrirait dans la continuité de l’école européenne. Elle offrirait un programme pédagogique basé sur le curriculum européen menant au baccalauréat européen tout en permettant, et cela est encore à l’étude, la possibilité d’offrir d’autres qualifications telles que le bac international par exemple.  Le projet prévoit de commencer avec 3 classes (2 classes de «Reception» et une classe de «Year 1») et de créer de nouvelles classes, années après années, pour se substituer aux classes fermées progressivement par l’école européenne actuelle, afin de la remplacer entièrement en 2017 lorsque cette dernière aura totalement fermé.

Grâce à une forte mobilisation des parents relayée par le soutien des députés locaux, d’Olivier Cadic et de l’Ambassade de France à travers Laurent Batut notamment, une nouvelle école européenne pourrait voir le jour dans les mois à venir.  Le «Department for Education» étudie actuellement toutes les options possibles pour permettre une ouverture dès la rentrée 2011. Nous sommes conscients des délais très courts notamment pour parvenir à un accord sur le partage des locaux avec l’école européenne actuelle, mais le processus est aujourd’hui bien engagé pour permettre la continuation d’un enseignement européen de qualité à Culham.

Culham European Free school project team, le 28 mars 2011 CEFproject@hotmail.co.uk

Invitation : les attentes des parents d’élèves au cœur de la 4ème réunion publique annuelle de l’UFE GB sur le Plan Ecole

La section britannique de l’UFE organise sa 4ème réunion annuelle sur le Plan Ecole au Royaume-Uni,

le jeudi 12 mai 2011, de 18h30 à 20h30 à l’Institut français

Lors du lancement du Plan Ecole, en juin 2008, en présence des sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand, j’avais pris l’engagement d’organiser chaque année une réunion publique pour évaluer les progrès accomplis.

Cette année, afin de vérifier si les attentes des parents d’élèves sont prises en compte, j’ai invité François Denis, président de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement français à l’étranger) qui, tout comme moi, siège au conseil d’administration de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Bernard Vasseur, proviseur du lycée Charles de Gaulle et Arnaud Vaissié, président de la Chambre de commerce française de Grande-Bretagne et du Comité de gestion du CFBL (Collège français bilingue de Londres) qui doit ouvrir ses portes en septembre 2011 (lire : “Inauguration du toit du futur collège français” du 13 février 2011) seront également présents pour répondre aux questions. Nous débattrons avec vous des enjeux auxquels est confronté l’enseignement français au Royaume-Uni. Je serai heureux de pouvoir vérifier auprès de vous que le chemin emprunté par le plan école vous convient.

Ci-joint votre invitation pour le 12.05.2011, en vous remerciant de bien vouloir vous inscrire en cliquant sur le lien suivant : Inscription réunion plan Ecole.

Participation : £4 à régler à l’entrée. Gratuit pour les membres de l’UFE.

Photo Flickr de Picture Meeting

Plan Ecole (23) : Que faire pour les enfants sur liste d’attente ?

Suite à la réunion du plan Ecole, le 19 mai 2010, je vous avais parlé dans mon précédent article de la création d’un groupe de travail affecté au suivi des indicateurs. La seconde initiative fut de constituer un groupe de travail “Flux d’inscriptions” dont l’objectif est de parvenir à une gestion concertée des flux et des procédures d’inscription des élèves. Il s’est réuni à Londres le 31 janvier dernier.

L’ouverture du nouveau Collège français bilingue de Londres (CFBL) va sûrement relancer la polémique sur les fatales liste d’attentes (lire : “Kentish Town (20) : le CFBL entame sa promotion” du 24 décembre 2010).

Aujourd’hui, chaque école conventionnée ou homologuée dispose de ses propres critères d’admission. Cette situation se justifie par des particularismes locaux nécessitant plusieurs offres pédagogiques et différents niveaux de frais de scolarité. Partout cependant les parents sont invités à visiter les lieux avant une inscription officielle qui a lieu en janvier/février. Pour Charles de Gaulle, ils apprennent généralement début juin si leurs enfants sont retenus ou non.

Comment améliorer les sorts des laissés pour compte de l’enseignement français en Grande-Bretagne?

La création d’une carte scolaire pour y voir plus clair suscite plus de difficultés que d’enthousiasme, il faut bien l’avouer.

Une procédure donne satisfaction : chaque école envoie en février/mars une liste de ses élèves en CP et 6ème afin de leur garantir une place au lycée Charles de Gaulle. Les fratries sont évidemment favorisées.

Une autre procédure a fait ses preuves, mais elle est plus sujette à caution : les familles inscrivent leur enfant dans plusieurs écoles simultanément par multiplier leur chance d’accès, parfois dès la naissance de celui-ci. Les écoles et les parents sont attachés à la confidentialité de ces listes de postulants qui ne peuvent donc pas s’échanger, ni faire l’objet de recoupement. Conclusion, on ne sait pas combien d’élèves sont réellement refusés par le réseau éducatif français. Du reste, le lycée Charles de Gaulle ne gère aucune liste d’attente.

Réunion du groupe de travail Flux d'inscriptions, à Londres, le 31 janvier 2011

Le groupe de travail a préconisé une meilleure information des parents sur l’ensemble des possibilités du réseau AEFE, ainsi qu’au sujet des alternatives existantes dans les établissements français non homologués, certaines écoles anglaises ou les écoles internationales. C’est l’évidence même.

La suggestion qui me semble plus plus pertinente serait d’organiser une réunion, disons fin mai, conviant l’ensemble des écoles afin de gagner en visibilité sur ces fameuses listes d’attentes en faisant un état statistique. Outre d’éviter les doublons, l’objectif serait de permette éventuellement de faire des propositions de places aux parents en fonction des critères de priorité.

A-t-on vraiment un autre choix ? Qu’en pensez-vous ?

La prochaine réunion du groupe de travail “Flux d’inscriptions” aura lieu le 28 mars 2011.