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Paris – Arabie Saoudite – Culture

Événement historique au théâtre du Châtelet ce 7 octobre 2022.

L’ensemble musical et le Chœur national saoudien associés à l’orchestre philharmonique international de Paris ont créé une fusion musicale pour le dialogue des cultures entre Orient et Occident.

Créée en février 2020, la commission de musique a pour objectifs de sensibiliser la société saoudienne à la culture musicale, développer l’identité culturelle musicale du Royaume d’Arabie saoudite, et la diffuser au niveau régional et mondial.

Ce développement de la musique est une illustration des efforts de modernisation, initiés par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le royaume, qui constituent une vraie révolution, soutenue par la jeunesse saoudienne.

Invité par SEM Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Djeddah et AFE pour le Moyen-Orient, j’ai été séduit par ce mélange orchestral intitulé « Merveilles musicales d’Arabie saoudite ».

Cette représentation Franco-saoudienne au Châtelet constitue un prolongement des prestations à Riyad et Djeddah, grâce à l’impulsion de son altesse Badr ben Abdallah ben Mohammed ben Farhane al-Saoud, ministre de la Culture. +d’images

Paris – Intervention au Forum “la Corée pour la paix”

Ce 8 octobre, à Sciences Po Paris, j’ai été invité par Hoon Moreau, présidente de l’association KCRC France, à intervenir lors de son premier Forum Citoyen, dont le thème était : la Corée pour la paix.

KCRC France est la branche française de Korean Council for Reconciliation and Cooperation qui veut promouvoir le débat citoyen autour de la paix, le développement et l’identité nationale dans la péninsule coréenne. +d’images

Texte de mon intervention

Mme la Présidente,
Monsieur le Premier conseiller et consul général,
Messieurs les Présidents,
Mesdames messieurs

En premier lieu, permettez-moi de vous adresser mes plus vives félicitations pour l’organisation du 1er forum citoyen de KCRC France.

Je vous remercie de votre invitation à y participer.

Cela me permet de retrouver entre autre Antoine Bondaz à cette occasion, qui enrichit toujours mes réflexions par la pertinence de ses analyses.

Votre démarche afin d’établir la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde est louable…

Elle rejoint l’action du sénat. J’y reviendrai.

Sénateur représentant les Français établis hors de France, ma circonscription est le monde.

Cela m’a amené à traverser 105 pays au cours de plus de 440 déplacements.

À la commission des AE, défense et forces armées depuis 5 ans, en charge plus particulièrement du cyber, j’ai pu appréhender l’étendue et la complexité des problèmes auxquels le monde, et donc notre pays est confronté.

Le 21 avril dernier, j’étais en Ukraine, soit 2 mois après le début de l’invasion russe.

Je suis allé dans les villes de Lviv, Kyiv, Boutcha, Borodianka, Irpin.

J’ai vu ce que provoque la guerre. J’ai traversé des villes en ruine.

A Borodianka, les croassements des corbeaux constituaient les derniers bruits de la ville qui subsistaient.

J’ai alors compris le 1er strophe du chant des partisans : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »

En plantant des arbres avec les enfants de Butcha, quelques jours après que l’envahisseur russe en avait été chassé, leurs yeux, leurs regards m’ont renvoyé à ce qu’avaient vécu les enfants du Royaume-Uni dans les années 40.

La guerre ne fait pas de gagnants.

Elle ne fait que des morts.

Les peuples le sentent.

Dans mes voyages, j’ai observé un point commun à toutes les cultures, à tous les pays.

Ce point commun, c’est que tous les parents me disent qu’ils veulent le meilleur pour leurs enfants.

À partir de là, quels parents se réjouiraient de voir leurs enfants mobilisés pour partir à la guerre ?

Ceci explique pourquoi les démocraties ne se font pas la guerre et trouvent d’autres moyens pour régler leurs litiges.

Les autocraties détestent les démocraties, les droits de l’Homme, la liberté d’expression.

Le narratif chinois qui vise à faire croire que la démocratie n’est pas le système adapté aux pays en développement ne résiste pas aux faits.

Taiwan le démontre avec éclat aujourd’hui comme j’ai pu le constater.

En 1953, la Corée du Sud était le 3ème pays le plus pauvre au monde… elle est aujourd’hui la 11e économie mondiale et la 5e puissance exportatrice !

Son effort en matière de R&D est le plus important au monde en proportion du PIB ! J’admire cette progression.

En comparant le niveau de développement entre le nord et le sud de la péninsule coréenne, le narratif chinois peine à convaincre.

La guerre de Corée a causé d’immenses destructions à la péninsule coréenne et a entraîné sa partition, qui perdure aujourd’hui encore.

Les combats se sont interrompus le 27 juillet 1953.

Il ne s’agit que d’un armistice : la guerre n’a pas pris fin officiellement.

Une alliance militaire a été signée entre les États-Unis et la Corée du Sud en 1953.
29 000 soldats des forces armées des États-Unis demeurent stationnés en Corée du Sud ;

Pour anticiper une éventuelle attaque nord-coréenne, des exercices militaires bilatéraux se tiennent régulièrement.

Cette situation, qui dure depuis près de soixante-dix ans, constitue de fait un obstacle à la négociation d’un traité de paix.

En septembre 2021, le gouvernement de Pyongyang a une nouvelle fois repoussé la proposition du président Moon Jae-in d’une déclaration officielle de la fin de la guerre de Corée.

Il posait comme préalable la fin de la « politique hostile » des États-Unis.

De son côté, le sénat français a voulu soutenir la démarche pacifique de Séoul.

Nous avons voté le 5 janvier dernier, une résolution appelant le Gouvernement à œuvrer à l’adoption d’une déclaration de la fin de la guerre de Corée.

Mardi dernier, on apprenait qu’un missile balistique parti de Corée du Nord avait survolé le Japon avant de tomber dans l’océan Pacifique…

Il s’agissait du cinquième test balistique réalisé par la Corée du Nord en 10 jours… et cela continue comme l’a rappelé monsieur le premier conseiller.

Lorsque j’ai été président du groupe “d’études et de contact France-République populaire démocratique de Corée” du Sénat, de 2017-2020, j’ai tenté de rapprocher les points de vue.

Ainsi, le 19 juin 2018, j’ai animé la première audition publique d’un représentant de la Corée du Nord au Sénat.

Notre invité était le délégué général de la RDPC à Paris, entendu au cours d’une audition retransmise en direct sur les réseaux.

Mes questions ont porté sur le processus de dénucléarisation de la Péninsule et son calendrier, les opérations de vérification et de démantèlement envisagées, ainsi que l’adhésion éventuelle de la Corée du Nord au traité d’interdiction des essais nucléaires.

Je regrette sincèrement que le régime de Pyongyang persiste sur la voie de la nucléarisation et de la menace de son emploi, comme le fait d’ailleurs ouvertement Vladimir Poutine, pour ce qui le concerne en Russie.

Il y a donc lieu de promouvoir et de soutenir l’adoption par les parties au conflit d’une déclaration de fin de la guerre de Corée comme vous cherchez à le faire.

Une telle déclaration représenterait une nouvelle étape franchie sur le chemin de la paix.

Comme l’a rappelé Jean-Yves Le Drian en janvier dernier au sénat, « la France continuera à soutenir le rapprochement intercoréen et favoriser à la fois les échanges avec la Corée du Sud et le dialogue entre toutes les parties.

Nous poursuivrons nos efforts pour apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et préserver la stabilité et la sécurité internationales. »

Cette volonté sera inscrite à l’agenda de la mission de la délégation sénatoriale que je conduirai à l’ONU dans un mois.

Je vous remercie.

Semaine AFE – Soirée “diplomatie économique”

Dans le cadre de la session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de réunir plus d’une cinquantaine d’élus au Sénat pour une soirée sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique”.

Cette réunion a été animée par Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) et Charles Maridor, délégué général de CCI France International.

Je remercie Stéphane Vojetta, député des Français établis hors de France (5ème circo.) et entrepreneur accompli pour sa participation remarquée, ainsi que les deux conseillers du cabinet du ministre délégué Olivier Becht qui nous ont fait l’honneur de leur présence : Jean-Bernard Bolvin, chargé des Français de l’étranger et Isabelle Camilier, chargée du commerce extérieur, pour permettre au ministre de prendre en compte les avis des élus.

J’ai également partagé le message d’amitié et d’encouragements, adressé aux élus et aux orateurs, par son prédécesseur Franck Riester, rencontré au palais de l’Élysée juste avant la soirée.

Vers un soft power à la française ?

L’état d’esprit, unanimement partagé par les élus, tient en cette formule : il faut faire cause commune.

Les conseillers des Français de l’étranger souhaitent jouer tout leur rôle en matière de diplomatie économique, car ils possèdent tous une zone d’influence et une connaissance fine du terrain.

Toutes les prises de parole ont incité à une recherche de synergies entre les élus et les réseaux CCEF, CCIFI, Business France, French Tech, sans oublier le concours des postes diplomatiques et consulaires, ni même l’apport de tout le tissu associatif français à l’étranger.

Sachant parfaitement que les meilleures intentions peuvent se heurter aux querelles de clocher ou aux obstacles administratifs, les élus insistent néanmoins pour qu’on fasse appel à leur potentiel et appellent même à élargir le champ de notre diplomatie économique aux EFE, entrepreneurs français à l’étranger. Sans lien juridique avec la France, il n’empêche que ceux-ci diffusent le savoir-faire ou les produits français.

A ce titre, Charles Maridor a répondu qu’une des priorités du réseau CCIFI était de valoriser l’action des EFE, mais qu’il fallait d’abord mieux les connaître et les cartographier, ceci dans la perspective de jeter les bases d’un label dédié.

CCEF et CCIFI, deux réseaux tournés vers le progrès de nos entreprises

Alain Bentéjac nous a rappelé que la France disposait de conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 1898, dans le but de favoriser son commerce extérieur. Nommés par décret du Premier ministre, ils ne coûtent pourtant rien à l’État puisqu’ils constituent un réseau autofinancé de 4200 bénévoles dans 140 pays destiné à accompagner nos entreprises, mais aussi promouvoir l’attractivité de la France pour les investisseurs internationaux.

Les CCE partagent leurs enseignements à travers des « réunions régionales » (qui couvrent plusieurs pays) auxquelles je participe régulièrement.

Basé sur le même principe d’autofinancement, Charles Maridor, a présenté le réseau CCIFI, dont les membres sont, cette fois, des entreprises. Il s’articule en 125 chambres implantées dans 45 pays regroupant 34.000 membres. D’un mot, la mission de ces chambres vise à “accélérer” le développement des entreprises.

Présidé par Arnaud Vaissié, le réseau aspire à jouer pleinement son rôle dans la Team France Export, notamment par le développement de concessions de service public qui ont fait la preuve de leur efficacité et rentabilité.

Débat CyberCercle – Politique publique de sécurité

Ravi d’accueillir au Sénat, ce 6 octobre, une réunion du CyberCercle, présidé par Bénédicte Pilliet, aux côtés de mon collègue Mickaël Vallet.

Ce fut l’occasion d’avoir un échange privilégié dans le cadre de la rédaction du rapport d’informations sur la coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense – SGDSN).

Une cinquantaine d’experts ont partagé leur expérience et leur regard pour enrichir notre rapport budgétaire.

Cyberassurance, rançongiciel, responsabilité, collectivités, lutte informationnelle… autant d’angles qui ont été abordés lors de cette matinale. +d’images

Sénat – DG Trésor – Vidéo Q/R (3’25)

Politique chinoise d’endettement

Le 5 octobre, en commission des Affaires étrangères du Sénat, j’ai interrogé Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor, sur les prêts de la Chine. J’ai pu observer que win-win pour Pékin, cela veut dire que la Chine gagne deux fois.

——— VERBATIM de mon intervention ———

Pékin a entraîné de nombreux pays du monde dans le “piège” de la dette pour les rendre dépendants.
On en voit les effets géopolitiques dans les institutions multilatérales.
En déplacement en Afrique, j’ai observé des prêts récents de la Chine qui sont plutôt concessionnels et commerciaux.
J’ai un exemple en tête la construction d’une autoroute financée avec le contrat de concession pour l’exploitation.
Incapable d’avoir le trafic promis sur l’autoroute, le pays doit dédommager la Chine pour le manque à gagner sur l’exploitation en plus de rembourser le financement de l’infrastructure.
Pékin présente financement construction par l’exploitation de l’infrastructure comme du win-win.
En fait, win-win pour Pékin cela veut dire que la Chine gagne 2 fois.
Comment suivez-vous ces endettements dérivés qui viennent accroître les engagements des pays concernés ?

Sénat – Audition SGDSN et ANSSI (Vidéo Q/R 26′)

Cybersécurité – influence étrangère 

Ce 5 octobre, j’ai interrogé en commission des Affaires étrangères au Sénat, Stéphane Bouillon, secrétaire général du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) et Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information).

Mes interrogations portaient sur :
➡️ Le nombre des attaques cyber et la possible recherche de responsabilité des opérateurs ayant subi une attaque cyber, si les recommandations de l’ANSSI n’ont pas été suivies.
➡️ La prévention des actes de sabotage des câbles sous-marin
➡️ Les arrestations des hackers et notre politique de dissuasion comparée à la stratégie américaine, très offensive.
➡️ La nouvelle agence VIGINUM pour nous défendre contre la guerre informationnelle et d’influence destinée à affaiblir notre démocratie.

Réception à Matignon

J’étais invité le 03 octobre, à Matignon, avec les parlementaires engagés aux côtés du gouvernement pour bâtir des solutions concrètes, efficaces et durables en faveur des Français.

A cette occasion, j’ai remercié notre Première Ministre, Élisabeth Borne, d’avoir hissé les Français de l’étranger au rang de priorité et valorisé leurs élus.
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Semaine AFE – Ouverture des travaux

Lundi 3 octobre, ouverture de la 37ème session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) par le discours de sa présidente Hélène Degryse, suivi de la première intervention d’Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger.

Il fait montre d’une détermination à répondre aux attentes des Français de l’étranger, priorité de la ministre, Catherine Colonna.

Les Français du Canada et du Portugal testeront en 2023 le renouvellement de leur passeport sans devoir venir en personne au consulat. +d’images

Médias – “Les défis des lycées français de l’étranger pour maintenir leur prestige ” (Le Figaro – 26 sept. 2022)

J’ai répondu aux questions de Caroline Beyer, Le Figaro, sur l’avenir du réseau français à l’étranger, de même que mes collègues Samantha Cazebonne, Damien Regnard et Yan Chantrel, mais aussi Olivier Brochet, directeur de l’AEFE.

“ENQUÊTE – Alors qu’Emmanuel Macron souhaite y doubler le nombre d’élèves d’ici à 2030, ces établissements peinent à rivaliser avec leurs homologues anglo-saxons”

Extrait de l’article

“Le temps joue contre nous. Quand une école française se crée, on compte dans le même temps 50 écoles anglo-saxonnes, autant de chinoises et de turques”, ajoute Samantha Cazebonne.
[…]
Pour Olivier Cadic, sénateur (groupe UC), le réseau souffre d’inertie. “Cela fait des années que l’on reste sur des ordres de croissance de 3%. Le réseau vit sur lui-même. Il y a trente ans, au moment de sa création, l’AEFE comptait déjà 499 établissements”, explique-t-il. “Dans le même temps l’enseignement anglo-saxons scolarise, lui, 5 millions d’élèves.” Et attire les expatriés français. “Deux tiers des Français né en Amérique latine ne parlent pas français. Ils sont 50 % aux États-Unis en Australie”, poursuit Olivier Cadic qui milite pour la définition d’un “véritable modèle français alternatif au modèle anglo-saxon. Sinon, dans 20 ans, le réseau des lycées français sera confidentiel.”

Selon lui, il faut aussi différentes gammes d’établissements et de prix pour être capable de rivaliser avec la concurrence internationale, “mais aussi avec les écoles coraniques gratuites qui se développent à Dakar ou à Madagascar”, ajoute-t-il.

Lien vers l’article du Figaro

L’Union des Français de Sarre en visite au Sénat

Ce 23 septembre, j’ai eu le plaisir d’accueillir une vingtaine de membres de l’association de l’Union des Français de Sarre (UFS) en visite au Sénat.

A cette occasion, j’ai été ravi de revoir Janine Loock (à l’image), sa présidente, ainsi que Myriam Bouchon, consule honoraire à Sarrelouis qui est une des principales villes du Land de la Sarre en Allemagne. Janine m’avait accompagné avec le consul général Sébastien Girard, dans toutes les étapes de mon déplacement à Sarrebruck à la rencontre d’institutions françaises, allemandes et franco-allemandes établies dans la capitale sarroise. C’était il y a exactement deux ans (compte-rendu).

L’UFS fêtera ses 60 ans en 2023 ! Cette association, affiliée à l’Union des Français de l’Étranger (UFE), est donc une véritable institution auprès des Français résidant en Sarre ou dans la Grande Région, mais elle a aussi attiré quelques Lorrains. Il faut dire que Sarrebruck n’est qu’à 2km de Forbach. Ceux-ci sont évidemment les bienvenus pour participer aux voyages culturels, événements mémoriels et de multiples manifestations organisées quasiment chaque mois.

L’un des objectifs de l’UFS est renforcer les relations amicales entre les ressortissants francophones et nos amis allemands, et plus particulièrement en Sarre. La décision prise par Berlin de fermer sa frontière pour cause de pandémie a alimenté la conversation durant notre repas au Sénat. Une situation qui ne devrait plus se reproduire, estime chacun.

Il fut également question de la fiscalité des Français non-résidents (habitant la Sarre) : le niveau d’imposition de leurs revenus de source française (retraite, biens immobiliers…) leur apparait inéquitable.

Nous avons également évoqué les progrès obtenus sur les certificats d’existence, qui ont été traduits en allemand suite à la demande exprimée par Myriam Bouchon lors de mon passage à Sarrebrück, et les attentes des Français de Sarre.

Sénat – Côte d’Ivoire – Délégation parlementaire

Le président du groupe d’amitié France-Afrique de l’ouest, André Reichardt et Agnès Canayer, présidente déléguée pour la Côte d’Ivoire, ont convié les collègues membres du groupe à un entretien avec une délégation de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, conduite par Guikahue Maurice Kacou, VP de l’Assemblée nationale, ce 21 septembre.

J’ai évoqué avec les députés la campagne de dénigrement de la France orchestrée par des puissances étrangères sur les réseaux sociaux en Afrique et la situation au Mali.

En réponse à mes interrogations, les députés ont fait preuve d’une forte empathie à l’égard de la France et analysé la situation avec beaucoup de sagesse.

Ils nous invitent à rester lucides, éviter les escalades, savoir donner du temps au temps en poursuivant nos actions positives d’aide au développement.

Chacun sait que l’information passe par les réseaux sociaux, mais qu’elle n’est pas fiable. Les coups d’état dans les pays voisins ne produiront pas d’effet positif à long terme.

Ils pensent que l’on peut résoudre les problèmes par la démocratie, qu’il faut passer par la paix et non le conflit.

Ils sont optimistes et pensent que dans une relation, s’il y a des hauts et des bas, les couples peuvent se reformer.

Ils nous invitent à renforcer la diplomatie parlementaire, donner plus de visibilité à notre coopération, et ne pas hésiter à s’appuyer sur eux pour expliquer nos actions dans la région.

Les députés estiment que notre coopération éducative a baissé en intensité et que la nouvelle génération n’a pas l’étendue des contacts qui leur était offert lorsqu’ils étaient jeunes.

Ils nous ont incité à continuer à développer la relation avec la Côte d’Ivoire. C’est à leurs yeux la meilleure manière de montrer aux pays voisins, qui nous tournent le dos, ce qu’ils perdent.

Je leur ai exprimé ma sincère reconnaissance pour leur approche positive, pragmatique et porteuse d’espérance.

Sénat – Singapour – Accueil du vice-pdt du Parlement

J’ai eu le plaisir de recevoir Christopher de Souza, vice-président du Parlement de Singapour, ce 15 septembre au Sénat, en présence de Teow Lee Foo, ambassadrice de Singapour en France.

J’ai félicité Singapour pour la remarquable gestion de la pandémie par cette cité-État, notamment grâce à une forte anticipation qui a permis à Singapour de limiter le nombre de cas et de morts.

Singapour est un partenaire stratégique essentiel de la France en Asie du Sud-Est avec lequel nous avons identifié des partenariats à promouvoir en matière de recherche et d’innovation au service de la transition énergétique et de la protection de l’environnement.

Nous pouvons revendiquer une coopération réussie dans le domaine de la Défense qui est appelée à se renforcer encore dans le cadre du développement de la stratégie indo-pacifique, voulue par notre Président de la République.

Cela se concrétise par la formation de pilotes singapouriens sur la base aérienne de Cazeaux ou encore des facilités accordées à nos navires pour faire escale à Singapour.

J’ai remercié le vice-président pour la position de Singapour à l’ONU qui a condamné fermement l’agression de la Russie à l’égard de l’Ukraine et appelé au retrait des troupes russes et au respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Christopher de Souza a regardé avec beaucoup de tristesse les photos que j’ai prise des destructions provoquées par les Russes à Borodyanka et à Boucha.

J’ai partagé la vision de la France sur la nécessité du respect du statu quo face aux menaces de la Chine à l’égard de Taiwan, et mon intérêt pour le souffle démocratique observé sur l’île.

Une délégation de sénateurs du groupe d’amitié France-Asie du Sud-Est, présidée par Mathieu Darnaud, s’est rendue à Singapour en mai 2022. Des entretiens avaient été organisés au Parlement dont il faut retenir la volonté de Singapour de demeurer un acteur neutre dans la compétition sino-américaine, neutralité guidée par la poursuite du développement économique comme socle et liant de la société multiculturelle singapourienne, mais aussi par une nécessité existentielle pour ce pays dépendant de ses exportations.

Cette position de Singapour m’a permis de rappeler celle de la France exprimée par Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs. La France est indépendante mais pas équidistante entre les États-Unis et la Chine, du fait du système de valeurs partagées avec notre partenaire outre-atlantique auquel nous sommes attachés et qui structure la charte des Nations Unies.

Sénat – Liban – Entretien avec Samy Gemayel

Ce 23 septembre, j’ai reçu Samy Gemayel, président du parti Kataëb (1er parti d’opposition libanais) pour discuter de la situation du Liban.

Les élections présidentielles d’octobre lui apparaissent comme devoir être une porte de salut pour sortir le Liban de la terrible crise qu’il traverse et de casser un statu quo paralysant.


Samy Gemayel se désole de voir émerger un “autre Liban” où se dissipent les valeurs de liberté, de démocratie et de paix. La fuite des classes moyennes, tant la vie est devenue intenable et sans perspective, accélère ce changement de culture.

Je lui ai exprimé mes préoccupations d’une situation dont je constate qu’elle est chaque jour plus dramatique pour le peuple libanais malgré les aides internationales apportées.

Nous nous sommes rejoints sur une nécessité : un nouveau président pour un nouveau Liban qui ne tolèrera plus la présence de milices armées, se tiendra à l’écart des ingérences étrangères et restaurera le fonctionnement normal des institutions financières, sociales ou bien judiciaires.

Mon soutien à un accord bilatéral d’investissement entre l’UE et Taïwan

Aux côtés d’une trentaine de parlementaires européens, parmi lesquels mes deux collègues sénateurs André Gattolin et André Vallini, j’ai cosigné un appel à intensifier les efforts pour la négociation d’un accord bilatéral d’investissement entre l’UE et Taïwan.

Les signataires déclarent que Taiwan est un partenaire clef et un allié démocratique dans l’indopacifique. Ils appellent au développement de la relation entre l’UE et Taïwan qui ne serait pas seulement bénéfique pour les deux parties, mais aussi d’une grande importance géo-économique.

Lire la lettre de l’IPAC du 21/09/2022 adressée à
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
Charles Michel, président du Conseil européen
Valdis Dombrovski, commissaire européen au Commerce

Sénat – Rencontre avec l’ambassadeur du Qatar en France

Très reconnaissant envers l’ambassadeur de l’État du Qatar en France, Ali bin Jassim Al-Thani, venu au Sénat ce 20 septembre pour échanger sur les partenariats en cours entre nos deux pays.

Je lui ai adressé tous nos vœux de réussite dans les derniers préparatifs de la Coupe du monde de football : 1,5 million de supporteurs et 3 milliards de téléspectateurs sont attendus !

L’ambassadeur Al-Thani m’a remercié en qualité de président du GIA France-Pays du Golfe pour le soutien indéfectible de la France, en renouvelant notre volonté commune de densifier notre coopération.

Lire aussi :

Sénat – Qatar – Le Sénat adopte le projet de loi Sécurité Coupe du monde 2022 (16 fév. 2022)

Sénat – Qatar – Coopération de défense (20 juil. 2022)

Fête nationale du Népal

Ce 19 septembre, à l’invitation de l’ambassadeur Dipak Adhikari, j’ai assisté à la réception pour célébrer le 8ème anniversaire du jour de la constitution et la Fête nationale du Népal, en compagnie de nombreux diplomates en poste auprès de l’UNESCO, de Véronique Riotton, présidente du groupe d’amitié France-Nepal à l’Assemblée nationale et notre ex-ambassadrice de France au Népal, Martine Bassereau. +d’images

Lire aussi : Déplacement au Népal (Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

Sénat – Délégation du Sénat jordanien

Ce 21 septembre, notre groupe d’amitié France-Jordanie, présidé par Cyril Pellevat, a accueilli une délégation du Sénat jordanien conduite par son président, Faysal El-Fayez, et composée de membres du groupe d’amitié Jordanie-France.

Une rencontre pour approfondir la relation entre nos deux pays sur la base de valeurs humanistes communes. Notre dialogue a porté autour de nombreux défis qui doivent nous conduire à renforcer nos rapports de coopération, notamment dans le domaine des énergies durables et la gestion de l’eau, les transports, l’enseignement technique, la culture ou la sécurité.

Ainsi, j’ai longuement échangé avec le sénateur Georges Hazboun sur la situation au Moyen-Orient et avec Azad Kibarian de Veolia au sujet des projets jordaniens d’approvisionnement d’eau. +d’images

Lire aussi : En circonscription en Jordanie (1-2 mars 2020)

Sénat – Audition Rémy Rioux, AFD – Q/R Vidéo 2’50

– Respect des droits humains / Accès au crédit pour les entrepreneurs français à l’étranger –

Ce 21 septembre, notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées a auditionné Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement.

A l’issue de cette audition, M. Rioux a été reconduit dans ses fonctions pour trois années, suite à un vote favorable de notre commission sénatoriale (14 Pour ; 4 Contre et 5 blancs/nuls) qui est allée dans le même sens que le vote de la commission de l’Assemblée nationale.

——— 🎙️VERBATIM de mon intervention ———

Bonjour Monsieur le directeur général,
Vous avez évoqué votre objectif de respecter les droits humains en mentionnant l’angle des Institutions – gouvernance.
D’après les observateurs de terrain, des interrogations s’expriment lorsque des entreprises chinoises mettent en œuvre des projets financés par l’AFD en Afrique.
Comment garantissez-vous que ces entreprises respectent justement les droits humains conformément à nos critères ?
Est-ce que votre objectif de respect des droits humains prévoit une évolution de vos procédures d’attribution de financement ?
Un de mes amendements adopté lors du vote de la loi sur l’aide publique en développement l’an dernier portait sur les TPE/PME françaises à l’étranger.
La loi reconnait désormais le rôle actif des entrepreneurs français à l’étranger dans l’aide publique au développement.
Cela doit permettre aux TPE/PME de droit local détenues par des entrepreneurs français à l’étranger et les filiales des TPE/PME françaises à l’étranger de pouvoir bénéficier d’un accès facilité au crédit par le biais de garanties offertes par l’AFD, alors qu’elles en étaient souvent écartées.
Comment envisagez-vous de répondre à cette attente exprimée dans la loi ?
Pouvez-vous vous engager à mettre en place un indicateur qui nous permettrait de suivre chaque année les progrès consacrés au financement de nos PME engagées dans l’effort de développement ?

Médias – « Pour le sénateur Olivier Cadic, Taïwan représente plus qu’elle-même au niveau international » (Radio Taïwan International – 20 sept. 2022 – Audio 19’50)

J’ai répondu aux questions de Clément Tricot, Radio Taïwan International, concernant la visite d’une nouvelle délégation sénatoriale française au début du mois de septembre (compte-rendu). C’est la troisième délégation sénatoriale et donc la quatrième de parlementaires français qui se rend à Taïwan depuis octobre 2021.

Extraits de l’entretien

Sur l’objet de la visite :
– Pour moi cette visite était prévue de longue date. J’étais en octobre dernier dans la délégation conduite par Alain Richard. Nous avions découvert le projet du lycée international franco-taïwanais (LIFT). […] Le LIFT a démarré début septembre et j’avais prévu de venir pour l’ouverture.
– Il y avait un deuxième sujet qui était le développement des relations économiques entre la France et Taïwan.
– Il y a évidemment toute la question des relations politiques, la vision des orientations taïwanaises qui se font de plus en plus précises sur l’île venant de Pékin. C’était aussi important pour nous d’écouter l’analyse et les observations qui étaient faites par le gouvernement et nos homologues du Yuan législatif à Taïwan.

Sur la multiplication des visites parlementaires :
– Je pense que le groupe d’études et de contact France-Taïwan (République de Chine) au Sénat qui est pratiquement aussi important maintenant que le groupe France-Chine […] Ce sont des sénateurs qui sont très intéressés par ce qu’est Taïwan aujourd’hui, le développement de Taïwan, les possibilités. Pour certains c’est le côté démocratique et tout ce qui est approche des lois, pour d’autres c’est la dimension économique.
– Ce qui me marque, c’est le niveau d’intérêt pour Taïwan au palais du Luxembourg. […] Quand on va à Taïwan on sent une fraîcheur démocratique qui vous ravive.

Sur les manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan suite à la visite de Nancy Pelosi, la présidente de la chambre des représentants des États-Unis :
– La position de la France, c’est le statu quo. Toute manœuvre qui tendrait à changer le statu quo, ne peut pas rencontrer l’adhésion de la France.

Sur sa déclaration “Taïwan n’est pas seul” :
– Ce que je veux dire c’est que Taïwan représente plus qu’elle-même au niveau international. Taïwan, c’est désormais une image du vivre ensemble. […] C’est un signe au monde, que la démarche démocratique, qui est une démarche inclusive où tout le monde peut décider qui va diriger le pays […]. C’est en ce sens que Taïwan n’est pas seul, puisque les valeurs que Taïwan incarne, ce sont des valeurs universalistes.

Écouter l’interview

Lire l’article sur le site RTI

Médias – « Funérailles d’Elizabeth II » (Public Sénat – 20 sept. 2022 – Vidéo 1’50)

La veille de mon intervention sur le plateau de Public Sénat, invité d’Oriane Mancini, le monde avait les yeux fixés sur les funérailles de la reine Élisabeth II. Nous sommes revenus sur cet événement planétaire.

Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un volume immense qui se referme. Nous avons la sensation d’entrer dans une vraie nouvelle période. C’est le siècle dernier qui se referme définitivement.