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Guide de l’expatriation (à télécharger gratuitement)

Depuis 2001, Expat Communication est une source essentielle d’information francophone sur l’impact de la mobilité sur la vie personnelle et la carrière.

Après son baromètre, ses formations, ses sites internet, voici désormais son guide de l’expatriation !

Un ouvrage fouillé, complet et ergonomique pour vous accompagner au mieux dans toutes les étapes de l’expatriation, seul ou en famille, sans oublier votre retour.

Vous pouvez télécharger gratuitement à cette mine d’informations en suivant ce lien : Guide de l’expatriation

Interpol sous influence ? – France24 – Vidéo (40′)

Interpol se réunit actuellement à Istanbul lors de sa 89e Assemblée générale pour élire son nouveau président.

Ce 23 novembre, j’ai été invité par Stéphanie Antoine dans son émission Le Débat pour évoquer ce changement à la tête d’Interpol et les répercussions significatives que ce changement pourrait avoir.

Le recours à Interpol a explosé depuis 20 ans : l’institution parait de plus en plus instrumentalisée par certains régimes autoritaires, comme la Chine, via l’émission exponentielle de “notices rouges” qui ne concernent pas exclusivement des criminels, mais aussi des opposants politiques exilés à l’étranger.

Retrouvez mes interventions en vidéo :

1️⃣ L’élection du général Ahmed Naser Al-Raisi serait-elle une source de décrédibilisation pour Interpol ? (11’02)
2️⃣ L’instrumentalisation d’Interpol à des fins politiques finirait-elle par détruire l’institution ? (22’55)
3️⃣ “Ce serait faire un mauvais procès à la France” ; “La position de la France a toujours été très claire vis-à-vis des droits de l’Homme” (31’25)
4️⃣ Est-ce qu’il y aurait “deux poids, deux mesures” entre la candidature du général Ahmed Naser Al-Raisi à la tête d’Interpol et celle du chinois Hu Binchen au sein du comité exécutif d’Interpol ? (36’41)

Intervenants
• Céline BARDET, Juriste pénale internationale
• Hubert JULIEN-LAFERRIÈRE, Député français du Rhône
• Patrick BAUDOUIN, Avocat et président d’honneur de la FIDH (Fédération internationale pour les droits humains)
• Olivier CADIC, Sénateur des Français établis hors de France, président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Djibouti – Vincent Sadeque, conseiller des FDE

Quelques heures après avoir atterri à Paris, de retour de Djeddah, j’ai eu le plaisir de retrouver Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti.

Vincent a sacrifié son dimanche soir pour partager avec moi ses observations sur la situation de nos compatriotes à Djibouti.

Avec sa générosité et son humilité qui font sa marque, Vincent a le dévouement dans le sang.

Son expertise en matière de géopolitique régionale fait de Vincent un précieux interlocuteur pour analyser les conflits régionaux. Je le remercie d’avoir partagé ses observations avec moi quelques heures après un déplacement de 10 jours au Moyen-Orient.

Tribune – Protéger l’environnement orbital terrestre (Space News)

J’ai cosigné une tribune interparlementaire et transpartisane, à l’initiative de mon collègue André Gattolin, à l’occasion du Forum de Paris sur la Paix.

Ce document, travaillé avec l’équipe du Forum de Paris sur la Paix, vient soutenir politiquement le lancement de cette coalition multi-acteurs (agences spatiales, acteurs privés, ONG, etc.) qui appelle à protéger l’environnement orbital terrestre et à garantir une utilisation durable de l’espace extra-atmosphérique d’ici 2030, notamment en limitant urgemment les déchets orbitaux. Lire l’article de Space News

TRADUCTION :

Il est temps de protéger l’environnement orbital terrestre

Le 12 novembre 2021, à l’occasion de la quatrième édition du Forum de Paris sur la Paix, des acteurs du monde entier, concernés par la détérioration rapide de l’environnement orbital terrestre, ont lancé l’initiative « Net Zero Space », qui appelle à garantir une utilisation durable de l’espace d’ici 2030 en adoptant d’urgence des mesures visant à réduire le nombre de débris spatiaux.

Nous accueillons cette initiative multi-acteurs et nous soutenons son ambition de rassembler à la fois les parties prenantes du secteur spatial et toutes les forces politiques, ceci dans le but de protéger une durabilité à long terme de l’espace extra-atmosphérique.

Étant donné que le marché spatial est destiné à générer plus de 1.000 milliards de dollars d’ici 2040 (Morgan Stanley), ou même d’ici 2030 (Bank of America), nous ne devons pas oublier les conséquences coûteuses qu’auraient un développement économique qui ne serait pas durable et une pollution non maîtrisée. Au-delà des capacités stratégiques, des technologies du quotidien comme les télécommunications, le guidage par satellite, mais aussi les transactions financières, ou encore les capacités du cloud dépendent des infrastructures spatiales et sont de plus en plus menacées par la hausse du nombre de débris spatiaux. Le développement de technologies futures ayant d’importants bénéfices sociaux mais dépendantes de la viabilité de l’espace extra-atmosphérique, à l’instar de la production d’énergie solaire en orbite, serait aussi fortement ralenti, voire empêché, en raison d’une pollution excessive de l’environnement orbital.

L’augmentation du nombre d’activités conduites dans l’espace extra-atmosphérique rend la problématique de réduction du nombre de débris spatiaux encore plus pressante. Il y a environ 29.600 objets en orbite sous surveillance, et bien davantage encore que personne sur Terre ne peut surveiller. Si les orbites terrestres devenaient moins praticables, la hausse des coûts du lancement et de l’exploitation des technologies spatiales aurait, dans le meilleur des cas, un important effet d’éviction tant au niveau international que parmi les différents acteurs à l’échelle nationale. Dans le pire des cas, cela rendrait tout simplement l’espace extraatmosphérique inaccessible pour l’humanité.

La protection de l’environnement orbital terrestre est un élément essentiel pour le développement durable du marché spatial, pour la protection des infrastructures spatiales existantes et à venir, mais aussi pour l’égal accès de tous les acteurs à travers le monde aux bénéfices des orbites terrestres. Chacun d’entre nous, sur Terre, est un utilisateur des technologies spatiales : nous pensons donc qu’il est grand temps de mobiliser les ressources politiques pour aborder ce défi urgent, aussi bien au niveau national qu’à l’international, avant qu’il ne soit trop tard.

Nous nous réjouissons de coopérer avec la coalition « Net Zero Space » afin de développer des actions concrètes visant à rendre l’environnement orbital terrestre plus sûr et à encourager l’utilisation durable de l’espace d’ici 2030.

Signataires :
At the initiative of André Gattolin, Senator, France
Pierre Cabaré, MP, France / Olivier Cadic, Senator, France / Samuel Cogolati, MP, Belgium / Titus Corlățean, Senator, Romania / Damien Cottier, MP, Switzerland / Yves Détraigne, Senator, France / Jacques Fernique, Senator, France / Pavel Fischer, Senator, Czech Republic / Éric Forest, Senator, Canada / Laura Garavini, Senator, Italy / Amina Gerba, Senator, Canada / Vlad Gheorghe, MEP, Romania / Fabien Gouttefarde, MP, France / Christophe Grudler, MEP, France / Roger Haddad, MP, Sweden / Davor Ivo Stier, MP, Croatia / Hanna Kosonen, MP, Finland / Sujeet Kumar, MP of the Rajya Sabha, India / Bastien Lachaud, MP, France / Jean-Luc Lagleize, MP, France / Christine Lavarde, Senator, France / Jean-Paul Lecoq, MP, France / Carmen Martínez, MP, Spain / Jean-Luc Mélenchon, MP, France / Niklas Nienaß, MEP, Germany / Aurel Oprinoiu, Senator, Romania / François Patriat, Senator, France / Dragos Popescu, Senator, Romania / Natalia Pouzyreff, MP, France / Nik Prebil, MP, Slovenia / Sophie Primas, Senator, France / Roberto Rampi, Senator, Italy / Jean-François Rapin, Senator, France / Dovilė Šakalienė, MP, Lithuania / Patricia Schillinger, Senator, France / Nicolae Ştefănuță, MEP, Romania / Massimo Ungaro, MP, Italy

Chine : vers le pouvoir absolu de Xi Jinping ? –  France24 – Vidéo (39′)

Le 19e comité central du Parti communiste chinois tient sa sixième session plénière. Tout dénote que l’on prépare le maintien de Xi Jinping au pouvoir lors du congrès du PCC l’année prochaine.
Ce 8 novembre, j’ai été invité par Stéphanie Antoine dans son émission Le Débat, ce qui m’a permis de revenir sur le déplacement de notre délégation sénatoriale à Taïwan, le mois dernier.
Retrouvez mes interventions en vidéo :
1️⃣ Les tensions entre Pékin et Taïwan sont plus haut. Vous revenez de Taiwan, quel était le sentiment sur place ? (07’29)
2️⃣ L’Europe doit-elle être plus dure avec Pékin en ce qui concerne Taïwan ? (15’16)
3️⃣ Les Occidentaux sont-ils prêts à mourir pour Taïwan ? (22’58)
4️⃣ La Chine reste l’usine du monde, il y a des accords économiques, difficile de mettre en place des sanctions contre la Chine ? (31’04)
5️⃣ Concrètement, cela veut dire des sanctions ? Négocier de manière plus drastique avec la Chine au sein de l’OMS ? (32’45)

 

En circonscription au Maroc (1/3) – Tanger (22 au 23 octobre 2021)

Deux ans après ma précédente venue, j’ai pu constater lors de mon 13ème déplacement au Maroc que le bouillonnement des idées et des énergies n’a pas été altéré par la crise que nous traversons.

J’ai eu le plaisir de retrouver Philippe Truquet (à l’image), nouveau consul général, qui m’avait déjà remarquablement reçu lorsqu’il était en poste en Côte d’Ivoire.

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A Tanger, j’ai également été accueilli par Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger, élue lors du renouvellement de mai 2021.

Je lui adresse toute ma gratitude pour le temps qu’elle a consacré à l’organisation de mon passage dans cette ville, ainsi qu’à animer les échanges.

Anna-Gael m’a permis de faire un tour d’horizon complet sur les préoccupations de notre communauté.

Communauté française

Consulat

Philippe Truquet, consul général, a réuni les trois conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Tanger : Myriam Bennani, présidente ; Anna-Gael Rio et Ismaël Garti, en présence de Carole Gosserez, consul-adjointe pour nous permettre de détailler l’activité du consulat, juste avant la réunion du conseil consulaire pour les bourses scolaires.

Nous avons évoqué évidemment les conséquences du transfert vers Rabat du service des visas qui occupait 6 personnes.

Cette évolution à la baisse des effectifs du consulat de Tanger (qui ne compte plus que 6 agents) a induit une diminution de l’amplitude des horaires d’ouverture au public et du niveau de réponse aux appels téléphoniques.

L’évolution à la baisse des services du consulat est une source d’inquiétude.

Le déjeuner au restaurant Anna et Paulo, tenu par deux compatriotes, nous a également permis d’aborder la question du passe sanitaire imposé depuis peu aux restaurateurs du Royaume et les restrictions sanitaires en cours pour protéger la population.

Avant de retrouver les représentants de la communauté pour une réception dans l’enceinte du consulat, Philippe Truquet m’a proposé de visiter les locaux, désormais largement inutilisés, pour discuter des options qui lui sont offertes par cette majestueuse emprise au sol qui pourrait accueillir des activités économiques et culturelles, autour de ses activités consulaires. +d’images

Lancement du Collectif Tanger

Constatant un manque de lien social au sein de la communauté française de Tanger, les membres de la Liste pour l’élection des Conseillers Consulaires conduite par Anna-Gael Rio, associés à d’autres personnes, ont créé le Collectif Tanger : une dynamique de citoyens pour se retrouver, échanger, s’entraider face à des problématiques communes et agir si nécessaire.

L’idée est de s’inspirer de la situation à Rabat ou Casablanca où des associations (telles que Rabat Accueil ou Français du monde) assurent remarquablement la cohésion de nos concitoyens.

Pour répondre aux attentes immédiates des Français de Tanger, les “Rendez-vous du Collectif” ont été lancés. Le premier aura lieu jeudi 04 novembre sur le thème “Qu’est-ce qui de passe avec le passe ?”, une opportunité pour les entrepreneurs d’échanger autour de cette nouvelle règle difficilement applicable en 48h.

Institut français

Accueil à la Galerie Delacroix par Olivier Galan, directeur des Instituts français de Tanger et Tétouan, qui m’a présenté le programme de la 3ème édition du « Parcours des Arts de Tanger » qui s’est déroulé du 1er au 31 octobre 2021.

Cette initiative partagée par tous les acteurs culturels locaux fédère des lieux d’exposition et valorise les arts visuels. J’ai pu visiter trois galeries (Delacroix, Dar d’Art et Drissi) parmi les 12 que propose le Parcours.

Nous nous sommes rendus ensuite à l’Institut français pour une réunion durant laquelle Olivier Galan m’a présenté les orientations stratégiques de l’IFT.

L’IFT est installé sur trois sites. Il comprend le bâtiment central visité qui regroupe l’administration, 11 salles de cours de langue et la médiathèque. Puis, nous avons la galerie Delacroix destinée aux expositions et enfin l’espace Beckett doté d’une salle de 180 places, mais actuellement hors service, car le directeur estime avec raison qu’elle ne présente pas toutes les garanties de sécurité pour accueillir du public.

L’espace libéré récemment au sein du consulat, suite au transfert du service des visas, permet d’envisager d’y externaliser certaines activités. +d’images

Entrepreneuriat

Entrepreneurs français

Afin de me permettre de renouer avec la communauté d’affaires de Tanger, Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger, m’a organisé deux rencontres en format restreint.

D’abord, un petit déjeuner dans le célèbre hôtel El Minzah qui s’est tenu avec Denis Marsault, chef d’entreprise (Myopla) ; Cedric Lecolier, chef de centre (Colas Afrique) ; Idriss Bernoussi, président (AMTRI Maroc) et associé gérant (Cap Med Logistics) ; Thomas Clément (Architexture) ; Olivier Autefage, gérant-fondateur (Mafali) et Kouds Bernossi (Vaillant), associée chez Moore Bernossi.

Parmi les principales préoccupations, j’ai relevé les conséquences négatives des restrictions de visas pour nos entreprises.

Un entrepreneur de Tanger qui crée 150 emplois sur Bordeaux se trouve ralenti, car il ne peut dépêcher 3 cadres sur place afin de démarrer son nouveau site.

Communauté d’affaires

Nous avons clôturé mon déplacement à Tanger par un déjeuner avec des acteurs du Collectif Tanger, dont certains membres de la Liste pour l’élection des Conseillers Consulaires, ainsi que quelques compatriotes que j’avais rencontrés lors de mes 4 premiers passages à Tanger.

Philippe Truquet, consul général, nous a fait l’amitié de se joindre à nous.

Nous avons évoqué la perception de l’image de la France au Maroc, les initiatives à prendre pour conforter la francophonie… et bien sûr l’absence de reconnaissance du vaccin Sinopharm par la France.

Le service France Consulaire sera étendu au monde entier en 2023

Le 4 novembre, lors de son audition devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, j’ai interrogé François Delattre, secrétaire général du MEAE, sur le nouveau service “France consulaire”.

Une audition qui s’est tenue dans le cadre du budget 2022 de l’Action extérieure de l’État.

➡ Verbatim de mon intervention

Monsieur le Secrétaire Général,

Je souhaite saluer les orientations budgétaires que vous avez présentées.

En tant que résident français au Royaume-Uni, je vous confirme, comme l’a fait ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam que l’équipe du consulat à Londres a été irréprochable pour accompagner nos compatriotes confrontés aux changements liés au Brexit.

Ma question porte sur le dispositif “France consulaire”.

Cette plateforme téléphonique centralisée doit permettre de faciliter les démarches consulaires pour nos concitoyens à l’étranger, en soulageant les standards des consulats qui peinent à répondre.

C’est une belle initiative qui est très attendue.
Lancée le mois dernier, elle sera étendue progressivement à l’Union européenne d’ici à fin 2022.
Son budget est de 500K euros annuels.

Je reviens du Maroc. L’ambassade a fait évaluer le coût d’un service externalisé pour une réponse téléphonique mutualisée pour les 6 consulats généraux auprès des centres d’appels du Maroc. Ils n’ont pas la capacité budgétaire pour assurer ce service.

En conséquence, le niveau de réponse au téléphone n’est pas satisfaisant ni du côté de l’administration, ni des utilisateurs.

Quand est-ce que le service France consulaire sera ouvert aux autres continents que l’UE ?
Quel est le budget prévu pour assurer ce service au niveau mondial en régime de croisière ?

➡ En réponse, le secrétaire général nous a apporté les précisions suivantes :

▫️Le service France consulaire a reçu 1500 appels depuis la mise en service à la mi-octobre.

▫️Il enregistre 98,5% de taux d’appels décrochés.

▫️Ce service sera étendu au monde entier en 2023.

▫️Le secrétaire général assure qu’un centre d’appel externalisé ne serait pas en capacité de répondre à toutes les questions qui lui seraient posées.

▫️Le budget pour France consulaire est de 920.000 euros en 2022 et bénéficiera d’un abondement de 520.000 euros pour le porter à un total de 1.440.000 euros.

Émirats Arabes Unis – Visite de l’ambassadrice

Heureux d’avoir fait la connaissance de Mme Hend Al Otaiba, nouvelle ambassadrice des Émirats Arabes Unis en France, lors de sa première visite au Sénat, ce 3 novembre.

Je l’ai accueillie en qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, accompagné de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam, présidente déléguée pour les Emirats Arabes Unis.

Parlant couramment le français et ayant fréquenté une école française aux Émirats arabes unis pendant de nombreuses années, Mme Al Otaiba a obtenu sa maîtrise à la Sorbonne de Paris Abu Dhabi et au Collège de défense nationale des Émirats Arabes Unis.

Nos échanges ont été riches et variés sur divers thèmes bilatéraux. Nous avons également évoqué la perspective d’un déplacement de notre groupe d’amitié sénatorial aux Émirats Arabes Unis en 2022.

Je lui souhaite un plein succès dans sa mission diplomatique.

INFOLETTRE n°152 – 2 nov. 2021 – Édito : Taïwan n’est pas seul // ACTUALITÉ > France Consulaire : ma question à JY Le Drian // FRANCE-TAIWAN (6-10 oct.) > CR du déplacement de la délégation sénatoriale / Revue de presse (Le Figaro, RTI, Le Point, Public Sénat) / Ma question sur Taïwan à Florence Parly // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Fiscalité > “Gérer mes biens immobiliers” : nouveau service en ligne – Mobilité > QE : quel avenir pour la ligne Eurostar ? // AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Notre monde universitaire, cible d’influences étrangères (rapport du Sénat) / Notre monde universitaire, cible d’influences étrangères (rapport du Sénat) / Crise des sous-marins : la France doit-elle quitter l’OTAN ? // CYBERSÉCURITÉ > PLF 2022-Cyberattaques : Audition du SGDSN + Audition de la DG Gendarmerie nationale // ÉCONOMIE > Le plan Indépendants intègre mes deux propositions // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Madagascar / Qatar.

Lire : l’INFOLETTRE n°152 – 2 novembre 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°152

Taïwan n’est pas seul

Il y a tout juste un an, j’écrivais dans mon éditorial “Unis” : “La Chine de Xi-Ji Ping développe un monde néo-totalitaire qui va au-delà de l’imagination d’Orwell. Mettre à jour son appareil de répression interne et le développement de sa force militaire ; enrayer sa stratégie expansionniste et la mise en place de ses structures de désinformation externe constituent une priorité”.

Un an plus tard, trois rapports d’information ont été publiés en ce sens. Deux relevant du Sénat et un troisième émanant de l’Irsem Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien (au sens où le Parti-État est “plus sûr d’être craint que d’être aimé”).

Ce document fait froid dans le dos, par exemple lorsqu’il présente Taïwan et Hong-Kong comme un terrain d’expérimentations pour des méthodes qui pourraient s’étendre à la planète entière…

Du reste, quel pays ne subit pas aujourd’hui la stratégie d’influence chinoise ? Le rapport de mon collègue André Gattolin (Mieux protéger notre patrimoine scientifique et nos libertés académiques) vient démontrer que le “Sharp Power” (subversion, intimidation, pressions) s’insinue dans des secteurs qui n’y étaient pas préparés, comme la recherche et l’enseignement supérieur.

Une évolution qui semble caractériser “un nouvel ordre mondial devant lequel s’effacent les règles de la diplomatie traditionnelle telles qu’héritées du XIXème siècle”, résume le rapport.

Comme je l’ai fait remarquer au chef d’état-major des armées, la dernière déclaration de guerre remonte à 1982 entre le Royaume-Uni et l’Argentine pour le conflit des Malouines. Désormais, à quel moment, considérons-nous qu’un pays fait la guerre à un autre ?

Depuis le début de l’année, Taiwan compte plus de 600 incursions d’avions chinois dans la zone d’identification de défense aérienne de son territoire et des milliers de cyberattaques au quotidien.

“Considérant que l’Union européenne et Taïwan sont des partenaires partageant les mêmes valeurs de liberté, de démocratie, de droits de l’homme et d’état de droit”, le 21 octobre 2021, le Parlement européen a émis 36 recommandations, dont la première consiste à travailler en étroite collaboration avec les États membres afin d’intensifier les relations politiques entre l’Union et Taïwan. Visuel HL125

En proposant de modifier le nom du Bureau européen de représentation économique et commerciale à Taïwan en “Bureau de l’Union européenne à Taïwan” afin de refléter le large éventail de nos liens, le Parlement européen fait un nouveau pas en avant significatif, à l’image de la Lituanie qui a approuvé la création d’un bureau de représentation taïwanais.

Le 26 octobre, c’est Antony Blinken, Secrétaire d’Etat américain, qui appelait à une participation accrue de Taiwan aux travaux des Nations Unies.

La fraicheur de la démocratie taïwanaise, sa liberté d’expression, la force tranquille de la présidente Tsai Ing-wen qui incarne la résilience d’un peuple de 24 millions d’habitants séduisent.

Lors de notre conférence de presse à Taipei, j’ai déclaré que Taiwan est le contre-exemple de la thèse véhiculée par les régimes autoritaires qui considèrent que la démocratie n’est pas le meilleur système pour le développement humain.

Dans l’affrontement idéologique qui oppose la vision totalitaire de son puissant voisin chinois aux démocraties, j’ai rappelé que Taïwan n’était pas seule.

Les déclarations de soutien à Taïwan qui viennent de tous côtés ces derniers jours, telles que celles de l’Union européenne, des États-Unis, du Japon ou de l’Australie le démontrent. Cette union est salutaire pour l’île, car comme le veut un proverbe chinois, “une baguette est facile à casser, dix baguettes sont dures comme fer”. Découvrir l’InfoLettre n°152


 

Qatar – Mécénat – Château de Versailles

L’allée des Paons du jardins de Versailles va être reconfigurée à l’aide de plantations d’ormes. Une démarche rendue possible grâce à la générosité de l’État du Qatar.

Le 27 octobre, j’ai eu le plaisir d’être convié à la signature d’une convention pluriannuelle de mécénat entre Son Excellence Sheikh Ali Bin Jassim Al -Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, représenté sa présidente, Catherine Pégard.

La présidente s’est associée aux équipes du château pour se déclarée “honorée d’engager un compagnonnage, un partenariat qui durera plusieurs années”.

A ce titre, j’ai remercié les autorités qataries, et salué l’aboutissement des efforts entrepris par Catherine Pégard et Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et Trianon, en faveur de la préservation de notre patrimoine. +d’images

Notre monde universitaire, cible d’influences étrangères (rapport du Sénat – 29/09/2021)

Que des puissances étrangères, Chine en tête, s’intéressent de près à nos savoirs et savoir-faire ne devrait plus étonner. Pourtant le rapport de mon collègue André Gattolin intitulé Mieux protéger notre patrimoine scientifique et nos libertés académiques a secoué les consciences et interpellé les médias.

Ce rapport, rendu public le 29 septembre, est le fruit du travail de la mission d’information “sur les influences étatiques extra-européennes dans le monde universitaire et académique français et leurs incidences”, dont j’étais membre.

Suite à l’organisation d’une trentaine d’auditions, il en ressort que le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur français n’est désormais plus à l’abri des stratégies d’influence venant d’États étrangers. La mission nous alerte sur deux types de menace : captation de données scientifiques sensibles et “le façonnage” de l’image ou de la réputation d’un État.

Spontanément ouverts au partage des connaissances, il s’avère que nos chercheurs ne font pas toujours preuve de la vigilance nécessaire. C’est moins le cas dans les pays anglo-saxons (Australie, Royaume-Uni, Canada, États-Unis) qui ont, depuis plusieurs années, pris conscience des vulnérabilités de leur secteur universitaire.

Nous en avons eu l’évidence lors de l’audition de Mme Gillian Bird, ambassadrice d’Australie en France, le 21 juillet dernier, qui a évoqué des “campagnes de sensibilisation” et des “lignes directrices” à propos des visites et des échanges de chercheurs ou d’étudiants. Concernant ma question sur l’approche de l’Australie vis-à-vis des télécoms, notamment Huawei, la réponse Mme Bird fut sans détour : “le gouvernement australien a pris la décision de bannir Huawei sur la 5G pour protéger nos intérêts nationaux”. L’ambassadrice a précisé que son pays a été le premier à le faire, nonobstant les mesures de rétorsion de la Chine (Australie – Audition de Gillian Bird, ambassadrice).

Déjà 6 centres de R&D Huawei ont été déployés en France. En parallèle, 17 Instituts Confucius se sont implantés en France depuis 2005, majoritairement positionnés dans des villes de taille moyenne qui possèdent une université. Ce maillage territorial en conservant une certaine discrétion “ne doit rien au hasard”, note le rapport de mon collègue André Gattolin.

La mission d’information a identifié cinq objectifs majeurs pour lesquels elle formule 26 propositions (*) qui visent à diffuser une culture de la responsabilité auprès des personnels de la recherche qui doivent être sensibilisés et formés très en amont.

Mieux protéger notre patrimoine scientifique et nos libertés académiques
Rapport d’information n° 873 (2020-2021) de M. André Gattolin, fait au nom de la MI Influences étatiques extra-européennes, déposé le 29 septembre 2021
Disponible au format PDF
Synthèse du rapport

(*) Exemples :
-Proposition 17. Créer un régime de transparence sur l’origine des financements extra-européens des projets (colloques, contrats doctoraux, chaires…) menés par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche et les think-tanks.
-Proposition 18. Faire valoir au niveau national des exigences de réciprocité dans les échanges universitaires avec les pays extra européens.

La France peut-elle contribuer au réveil européen dans un XXIe siècle chinois ? (rapport du Sénat – 22/09/2021)

Comment dépasser le « mantra d’une Chine aux trois visages » : partenaire, concurrent et rival systémique pour définir des politiques cohérentes, interroge le rapport d’information du Sénat, intitulé La France peut-elle contribuer au réveil européen dans un XXIe siècle chinois ?

Les cinq auteurs Pascal Allizard, Gisèle Jourda, Édouard Courtial, André Gattolin et Jean-Noël Guérini ont auditionné une cinquantaine de personnes avant de présenter leurs conclusions à notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, le 22 octobre dernier.

À quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne, ce rapport souligne le rôle déterminant que notre pays peut jouer pour renforcer de l’autonomie stratégique de l’Union européenne tout en maintenant le dialogue avec la Chine.

Un dialogue pour progresser avec elle dans l’enjeu essentiel qu’est la protection de l’environnement ; un dialogue exigeant en termes de défense des droits de l’homme qui vise à la mise en place d’une mission d’évaluation de la situation au Xinjiang ; un dialogue commercial ambitieux ne négligeant aucun point sensible comme l’ouverture du marché chinois, la transparence des marchés publics ou la protection de la propriété intellectuelle.

Le rapport remarquable de mes collègues est sorti concomitamment avec celui de l’Irsem (Institut de recherche stratégique de l’École militaire) nommé Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien (*).

L’Irsem définit le sharp power comme le recours à la subversion, l’intimidation, et les pressions qui se combinent afin de promouvoir l’autocensure. Aussi, afin de situer la frontière entre l’influence acceptable et l’ingérence inacceptable, on peut se poser la question de la réciprocité. Le parti communiste chinois tolérerait-il que nous fassions en Chine ce qu’il fait chez nous ? C’est précisément parce que nous ne définissons pas de limite que la Chine se croit tout permis.

Le rapport du Sénat doit nous aider à fixer des barrières et des garde-fous au travers de 14 recommandations pour guider la politique française et européenne vis-vis de la Chine.

La France peut-elle contribuer au réveil européen dans un XXIe siècle chinois ?
Rapport d’information n° 846 (2020-2021) de Pascal Allizard, Gisèle Jourda, Édouard Courtial, André Gattolin et Jean-Noël Guérini, fait au nom la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, déposé le 22 septembre 2021
Disponible au format PDF
Synthèse du rapport

(*) Extrait : C’est un « moment machiavélien » au sens où le Parti-État semble désormais estimer que, comme l’écrivait Machiavel dans Le Prince, « il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». Ce qui correspond à une « russianisation » des opérations d’influence chinoises.

Réponse à ma QE : quel avenir pour la ligne Eurostar ?

Par une question écrite, j’avais attiré l’attention du ministre chargé des Transports sur les risques qui pèsent sur l’avenir de la ligne à grande vitesse Eurostar.

La réponse m’est parvenue un an plus tard… Question posée le 22/10/2020, réponse obtenue le 21/10/2021 !

LIRE : Ma question n° 18385 (publiée le 22/10/2020) & la réponse de M. le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports (publiée le 21/10/2021)

France consulaire : ma question à Jean-Yves Le Drian & sa réponse (vidéo 3’20)

Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a été auditionné le 20 octobre par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022.

➡ Verbatim de mon intervention :

Monsieur le Ministre,

Je veux vous remercier pour les moyens que vous avez obtenus pour votre ministère ;
vous remercier pour vos efforts en faveur de nos compatriotes à l’étranger qui font l’originalité de la France par rapport aux autres pays comme vous l’avez souligné et saluer tous les personnels du ministère qui concourent aux services qui leur sont apportés.

Ma question porte comme l’an dernier sur le dispositif “France consulaire” que vous avez évoqué.

. Cette plateforme téléphonique centralisée devrait permettre de faciliter les démarches consulaires pour nos concitoyens à l’étranger en soulageant les standards des consulats qui peinent souvent à répondre.
. L’amélioration de la réponse téléphonique des consulats est un sujet critique qui n’est pas nouveau. Aussi je vous suis reconnaissant d’avoir initié ce projet que je réclamais déjà il y a plus de 10 ans à l’AFE.
. Doté de 500.000 euros par an, il doit être mis à la disposition des Français de l’étranger 24h/24, 7j/7 à terme.
. L’an dernier, je vous avais déjà interrogé sur ce projet qui avait, à l’époque, pris une année de retard. Vous m’aviez répondu qu’il serait déployé en 2021.
. Le service France consulaire a été introduit la semaine dernière. Ouf !

Je souhaite partager plusieurs observations :
– Premièrement : le déploiement est en retard par rapport aux prévisions.
Seulement 5 pays peuvent bénéficier de ce dispositif, ce qui apparait un peu modeste en termes de nombre d’inscrits : Slovénie 503 inscrits ; Croatie : 768 inscrits…
Il faudra attendre fin 2022 (!) pour qu’il soit généralisé dans l’UE.
Aucune date n’est donnée pour la généralisation dans le monde.
– Deuxièmement, l’accueil téléphonique est assez limité puisqu’il est assuré de 9h à 17h du lundi au vendredi.
– Troisièmement, le dispositif ne semble pas vraiment centralisé, puisqu’à ce jour, nous avons 5 numéros de téléphone, 5 formulaires de contacts pour 5 pays différents, avec une liste de questions différentes.

Mes questions sont simples :
– Avec 500.000 euros par an, je m’interroge si ce budget est suffisant pour financer la création d’un centre d’appel destiné aux FDE qui, de fait, apparemment n’est rien de plus qu’une petite foire aux questions, un numéro de téléphone et un formulaire de contact ?
– Pourrions-nous disposer d’un cahier des charges de ce service, France consulaire, pour comprendre les objectifs en termes de réponses apportées aux usagers afin d’évaluer sa pertinence ?

Koweit – Sami Alsulaiman, ambassadeur du Koweït en France

Le 21 octobre 2021, en ma qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, j’ai reçu au Sénat Sami Alsulaiman, ambassadeur du Koweït en France, accompagné de Hoda Alkhodor, attachée diplomatique.

L’ambassadeur a d’abord souligné les excellentes relations diplomatiques liant son pays à la France, et remercié celle-ci pour son engagement en faveur de la libération de son pays lors de son invasion par l’Irak au début des années 1990.
Puis il a abordé la gestion par le Koweït de la crise de la Covid-19, mentionnant sa participation au programme COVAX et son soutien à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre la pandémie.

Sami Alsulaiman a ensuite évoqué les nombreux accords de coopération conclus entre la France et le Koweït, que ce soit dans le domaine sanitaire ou militaire, en appelant à leur développement.

Indiquant que la langue française était parlée dans son pays et promue dans ses établissements scolaires, et précisant que le Koweït accueillait de nombreuses institutions françaises, il a rappelé sa candidature à la Francophonie.

Soulignant l’attachement de son pays aux libertés politique, religieuse et de la presse, l’ambassadeur a ensuite évoqué les principaux dossiers diplomatiques de la région du Golfe (Iran, Yémen, Irak, Syrie, Liban…), dans lesquels le Koweït s’attache à jouer un rôle de médiateur.

Turquie – Droits de l’Homme – Délégation de parlementaires turcs

Le 20 octobre, une délégation du groupe d’amitié France-Turquie, présidé par mon collègue Jean-Claude Requier et dont je suis membre, a été reçue par  l’ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, à l’occasion d’une visite d’une délégation de parlementaires turcs à Paris.

Étaient présents les sénateurs Loïc Hervé, Jean-Yves Leconte et Pascal Allizard.

La délégation de parlementaires turcs émanait de la sous-commission d’enquête et de recherche sur le racisme et l’islamophobie émergents dans les pays européens qui dépend de la Commission d’enquête sur les droits de l’homme de la Grande Assemblée Nationale de Turquie. Elle était ainsi composée de :

. Hakan ÇAVUŞOĞLU, Député de la ville de Bursa, Président de la sous-commission, AK Parti
. Mahmut Atilla KAYA, Député de la ville d’İzmir, AK Parti
. Mahmut TANAL, Député de la ville d’İstanbul, CHP
. Mehmet Bülent KARATAŞ, Député de la ville d’İstanbul, MHP
. Ahmet YILDIZ, Expert Législatif
. Rıza Furkan ÇÖZME, Expert Législatif
. Kenan ARPACIOĞLU, Expert Législatif

Je suis intervenu pour rappeler le profond attachement de la France à la liberté religieuse. Ce fut l’opportunité d’évoquer les persécutions envers la communauté ouighoure en Chine en raison de ses croyances religieuses.

J’ai ajouté que les persécutions touchaient toutes les confessions en Chine, en témoigne le cas du pasteur Wang Yi.

J’ai proposé à la délégation turque de signer une tribune conjointe entre nos deux délégations pour réclamer à la Chine le respect de la liberté religieuse pour toutes les confessions. Le président de la délégation, Hakan Çavusoglu, m’a répondu qu’il partageait mon point de vue et qu’il approuvait la démarche proposée.

Taïwan – “La France confirme le passage d’un navire militaire dans le détroit de Taïwan” (RTI – Radio Taiwan International)

La rédaction de RTI revient sur la question que j’ai posée à Florence Parly, ministre des Armées, lors de son audition au Sénat le 12 octobre au sujet de la sécurité dans le détroit de Taiwan >>>

Article RTI :

C’est dans le cadre d’une audition au Sénat que la ministre des Armées Florence Parly a confirmé la présence d’un bâtiment de la Marine française dans le détroit de Taïwan.

En réponse à une question du sénateur Olivier Cadic sur la position de la France face à l’escalade des tensions dans la région indopacifique et en particulier entre Taïwan et la Chine, la ministre des Armées a indiqué que la France ne restait pas inactive ni en recul : « Nous manifestons, y compris avec les moyens de la Marine nationale, notre attachement au droit international et à la liberté de circulation. C’est traduit par la présence de bâtiments de la Marine nationale comme le Dupuy-de-Lôme dans le détroit de Formose » a déclaré Florence Parly.

Les manœuvres du navire de renseignement électromagnétique Dupuy-de-Lôme de 3600 tonnes dans le détroit de Taïwan ont été confirmées, sans toutefois préciser de date. Le navire qui était en mission dans le Pacifique au mois de mai a été vu la dernière fois dans les eaux du Japon le 1er octobre.

Cette audition au Sénat fait suite à la visite d’une délégation sénatoriale à Taïwan du 6 au 10 octobre dernier, conduite par le Sénateur et ancien ministre de la Défense Alain Richard, à laquelle a pris part Olivier Cadic, auteur de la question adressée à la ministre Florence Parly.

Source RTI : La France confirme le passage d’un navire militaire dans le détroit de Taïwan (14.10.2021)

PLF 2022 – Cyberattaques – Audition SGDSN

Ce mercredi 13 octobre 2021, la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées auditionné Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) dans le cadre des travaux préparatoires à l’examen du projet de loi de finances pour 2022.

En ma qualité de rapporteur pour avis pour les crédits budgétaires du SGDSN, j’ai interrogé Stéphane Bouillon sur la mise en place du plan de relance cyber.

J’ai également demandé si nous serions prêts à faire face à une cyberattaque majeure d’ordre systémique de nature à paralyser le pays.

Enfin, j’ai mentionné l’expérience taïwanaise de lutte contre les “fake-news” qui se propagent très rapidement dans l’espace numérique. Nous devrions nous en inspirer dans le cadre de notre structure de lutte contre la désinformation en ligne, “Viginom”.

Voir l’audition dans son intégralité et la réponse de Stéphane Bouillon à ma question >>> (12:02:02) LIEN

PLF 2022 – Cyberattaques – Audition de la DGGN (Gendarmerie nationale)

Ce 13 octobre, la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées a auditionné le général Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale, dans le cadre des travaux préparatoires à l’examen du projet de loi de finances pour 2022.

J’ai demandé au général quel numéro de téléphone pourrions-nous proposer aux victimes de cyberattaques lorsque ces derniers ne peuvent plus avoir accès au site cybermalveillance.gouv.fr ?

De plus, j’ai suggéré l’idée de créer un “Top 10 des cyberattaques” chaque mois afin de sensibiliser le public à ces dangers.

Voir l’audition dans son intégralité et la réponse du général à ma question > (14:39:35) LIEN

Madagascar – Réception d’une délégation de sénateurs malgaches

À l’initiative du conseiller des Français de l’étranger Jean-Hervé Fraslin, j’ai eu l’honneur de recevoir ce 12 octobre au Sénat une délégation de trois sénateurs malgaches pour leur premier déplacement en France depuis leur prise de fonction il y a 8 mois :
Eddie Fernand, questeur du Sénat ;
Mino Avizara Seramila, sénateur ;
Donat Tang Manasoa, sénateur.

Cette rencontre leur a permis d’évoquer le plan stratégique du Sénat malgache, renouvelé en janvier 2021 pour 5 ans.

J’ai salué la force de leur engagement au service de leur pays et du fonctionnement de leurs institutions démocratiques.