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CP – Soutien au peuple taïwanais touché par un séisme

Mes pensées les plus solidaires et cordiales au peuple taïwanais affecté par le tremblement de terre dans la région de Hualien et toutes mes condoléances aux familles touchées par ce drame. Les dirigeants et les équipes de secours démontrent la capacité de résilience des Taïwanais dans l’épreuve. Mon soutien et mon estime les accompagnent dans leur action.

Groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Soutien au peuple taïwanais touché par un séisme d’une magnitude inégalée depuis 25 ans
Paris, le 3 avril 2024

Au nom des 58 sénateurs membres du groupe d’échanges et d’études Sénat – Taïwan, Jean-Baptiste Lemoyne (RDPI – Yonne) adresse ses condoléances attristées aux Taïwanais, et tout particulièrement aux familles des victimes recensées à ce stade. Il souhaite aux centaines de blessés le meilleur et le plus prompt rétablissement possible.

Jean-Baptiste Lemoyne salue « la force et la résilience du peuple comme des autorités de Taïwan face à une situation exceptionnelle ». Les sénateurs adressent également un message de soutien et de solidarité aux Français établis à Taïwan.

Le Président du groupe a fait valoir que les normes de construction et la préparation collective aux catastrophes naturelles ont très probablement permis d’éviter un bilan plus lourd encore. Les sénateurs du groupe se tiendront naturellement informés de l’évolution de la situation.

Photo : Ministry of National Defense, R.O.C

Sénat – Somaliland – Ministre des Affaires étrangères

À la faveur du déplacement en France d’Essa Kayd Mahamoud, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Somaliland, Hugues Saury, président du GIA France-Pays de la Corne de l’Afrique, a organisé un petit-déjeuner ce 12 mars au Sénat pour lui permettre d’échanger avec des membres de notre groupe d’amitié.

J’ai participé à cette rencontre en compagnie de mon collègue Jean-Baptiste Lemoyne, et Abdourahman Yassin, représentant officiel du Somaliland en France.

Le ministre a expliqué les points du mémorandum d’entente entre l’Éthiopie et le Somaliland signé début janvier 2024. Grâce à la base portuaire de Berbera, l’Éthiopie, pays enclavé, pourra bénéficier d’un accès à l’océan. En échange, l’Éthiopie a reconnu le Somaliland.

Ancien élève de la Timone à Marseille, le ministre observe que 15 à 20% de la population du Somaliland parlent français. Afin de pouvoir améliorer encore ce résultat, le prochain objectif est de disposer d’une Alliance française à Hargeisa.

Sénat – Rwanda – Ambassadeur

À l’invitation de Guillaume Chevrollier, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale, notre groupe d’amitié a reçu ce 7 février Son Excellence monsieur François Nkulikiyimfura, ambassadeur de la République du Rwanda en France, en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, président délégué pour le Rwanda.

Ce pays connecté à 75% à la fibre optique surprend par son dynamisme justifié par sa position de hub dans l’Afrique des grands lacs.

La place des femmes dans la vie politique est affirmée. Les deux tiers des élus au parlement rwandais sont des femmes. Les plus grandes institutions financières sont dirigées par des femmes.

Nous avons évoqué la commémoration des 30 ans du génocide le 7 avril prochain.

J’ai suggéré à l’ambassadeur de plaider auprès du président du Sénat rwandais pour la création d’un groupe d’amitié Rwanda-France. Je partage ce souhait avec notre collègue sénateur rwandais André Twahirwa.

J’ai évoqué l’importance prise par le Rwanda pour contribuer à élever le niveau sanitaire dans toute l’Afrique, depuis que Kigali accueille l’Agence africaine du médicament.

Le Rwanda est soucieux de développer le tourisme médical. L’ambassadeur s’est montré intéressé pour attirer des entreprises pharmaceutiques françaises au Rwanda. +d’images

PLF 2024 – Audition de Catherine Colonna – Pass Éducation Langue française – Vidéo (3’50)

Audition de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, ce 18 octobre sur les crédits de son ministère pour 2024.

J’ai souhaité obtenir des éclaircissements sur la mise en œuvre du Pass Éducation Langue française qui va être expérimenté l’année prochaine. Ce dispositif concrétise l’idée du “chèque éducation” que j’ai défendu chaque année depuis 2014, lors des débats budgétaires, afin que tous les enfants français à l’étranger parlent… français !

Il serait souhaitable que les parlementaires définissent le fonctionnement de ce Pass et que l’Assemblée des Français de l’étranger puisse contrôler sa gestion. J’espère aussi que sa mise en œuvre sera partagée entre les associations FLAM, les Alliances françaises et les Instituts français.

🚩VERBATIM

Merci beaucoup madame la Ministre pour ce budget offensif et pour la définition de vos priorités. Je voudrais revenir sur un premier sujet qui est le Pass Education. Depuis que je suis élu, ma priorité est de faire en sorte que nous ayons tous un objectif partagé : celui que tous les enfants français nés à l’étranger parlent français. On voit que 50% d’entre-eux nés au Etats-Unis, en Australie, au Sénégal, 2/3 en Amérique latine, 80% en Israël ne parlent pas français. Je dis cela, parce qu’on a peut-être observé que des Français d’Israël, en ce moment, parlent en anglais sur nos chaines de télévision…

Et donc, cet amendement pour avoir un « chèque Education » pour l’apprentissage du français dans le programme 151, c’est un amendement que je déposais tous les ans. Grâce à notre ministre Jean-Baptiste Lemoyne et son collaborateur à l’époque Christopher Weissberg qui est devenu député, grâce à leur soutien c’est devenu un projet du Président de la République et, grâce à votre action, vous l’avez mis dans le budget cette année, ce Pass Education va pouvoir être concrétisé.

Je voudrais d’abord vérifier un point, car je vois qu’il y a un million d’euros prévu pour ce Pass Education. Il est destiné aux associations Flam, comme cela a été indiqué. Cela ne fait pas appel au cours de français proposés par les Alliances françaises et l’Institut français. C’est un premier point. Normalement, ils pourraient aussi fournir des cours de français.

Je voudrais m’assurer que dans la création de ce Pass Education, cela respecte bien le souhait qui avait été émis par le Président de la République. Et Frédéric Petit vous l’a dit, la semaine dernière lors de votre audition : j’aimerais bien que cela ne soit pas une usine à gaz, on aimerait bien que cela soit un système sur lequel on puisse tous s’impliquer. J’aimerais savoir si vous seriez d’accord pour que les parlementaires aident votre administration pour créer ce système et s’assurer que les conseillers des Français de l’étranger puissent participer à l’exécution de son fonctionnement.

Catherine Colonna. Monsieur le sénateur Cadic, le Pass Education Langue française progresse. Cet engagement du Président de la République, car c’en est un, va pouvoir commencer à être expérimenté cette année grâce à ce premier million sur le programme 151. Il s’agit de maintenir, souvent de renforcer les compétences en langue française des enfants français vivant à l’étranger avec ce que l’on va créer en 2024 qui est un dispositif d’apprentissage sous format numérique et s’adressant, dans un premier temps, au élèves niveau primaire, donc les enfants de 6 à 11 ans.

Première expérimentation, ce sera lancé en 2024, je ne peux pas vous dire à ce stade exactement quand, puisque nous sommes en train de concevoir l’ensemble du dispositif. Nouveau programme sans effet d’éviction du programme sur le programme 151.

Vous souhaitez que cela ne soit pas une usine à gaz, nous n’en avons aucunement l’intention. Je vous ferai la même réponse ouverte sur l’association, sous une forme à trouver, des conseillers des Français de l’étranger, que j’ai faite au député Petit, l’autre jour.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°219 – 1er juin 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°219 – 1er juin 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Entrepreneurs français à l’étranger : le Sénat vous veut du bien. Une PPL des sénateurs Evelyne RENAUD-GARABEDIAN et Jean-Pierre BANSARD (« Quel est mon savoir-faire, mon talent ? » / Enthousiasme pour Olivier BECHT, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger / « Gloire aux CCEF ! » dit Jean-Baptiste LEMOYNE / À gauche avec Yan CHANTREL / « Les petits ruisseaux des entrepreneurs français à l’étranger font les grandes rivières de l’exportation française », dit Olivier CADIC / Ce que contient le texte amendé en séance : article 1, 2 et 3).
. Fraude sociale : en quoi les Français de l’étranger sont concernés par les annonces de Gabriel ATTAL ? (Les retraités « quasi-centaines » en Algérie dans la ligne de mire / Ce qu’en dit la Cour des Comptes / Relativiser mais étendre les contrôles)
. Échanges informatisés d’information – décès des pensionnés
. Certificat de vie et biométrie ?
. Qu’est-ce que la Micaf ?

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Aude DEMOUSTIER, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe (Dérives sectaires au Kenya).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. EFE – Reconnaissance des entrepreneurs français à l’étranger
. EFE – Recensement volontaire (Le Figaro)
. Loi de programmation militaire. Amiral Pierre VANDIER, chef d’état-major de la Marine et général MILLE, chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace
. Ukraine. Oleksandr KORNIYENKO, Premier vice-président de la Rada
. Émirats arabes unis. Hend AL OTAIBA, ambassadrice
. Mer de Chine méridionale (agissements de la Chine)
. Qatar. Lolwa RASHID AL-KHATER, ministre d’État à la Coopération internationale
. Serbie. Maja GOJKOVIC, vice-présidente du gouvernement et ministre de la Culture
. En circonscription en ALGÉRIE (3/3) – Alger – 22-23 mai 2023
Accueilli par François GOUYETTE, ambassadeur de France en Algérie, ce déplacement a été organisé conjointement par Bruno CLERC, consul général à Alger, et Radya RAHAL, présidente du conseil consulaire.

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°219

Sénat – Paraguay – Ministre de l’Industrie et du Commerce

A l’occasion de la visite au Sénat de Luis Alberto Castiglioni, ministre de l’Industrie et du Commerce du Paraguay, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien vice-président, accompagné de la vice ministre Mme E. Laterza de Los Rios, j’ai eu l’opportunité d’échanger sur les enjeux du Mercosur pendant une heure en présence de mon collègue Jean-Baptiste Lemoyne.

Lors de mon passage à Asuncion, j’avais défendu l’intérêt de cet accord commercial (compte-rendu).

Nous avons évoqué la nécessité de réactiver un consulat général français de plein exercice à Asuncion pour dynamiser la relation bilatérale.

Le Paraguay offre de nombreuses opportunités méconnues pour les entreprises françaises.

J’ai salué les choix courageux de la diplomatie paraguayenne qui a conservé ses relations diplomatiques intactes avec Taïwan et rappelé récemment les menaces que la Chine fait peser sur l’île depuis la tribune de l’ONU.

Sénat – PLF 2023 – Audition de Catherine Colonna – Lutte informationnelle, France-Consulaire, Amérique latine – Vidéo (10’30)

Audition de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon, ce 12 octobre sur les crédits de son ministère pour 2023.

La ministre a annoncé que les parlementaires seraient associés aux États généraux des affaires étrangères.

J’ai souhaité obtenir des éclaircissements auprès notre ministre sur trois sujets : les services du Quai affectés dans la lutte informationnelle, autres que la direction de la Communication et de la presse ; le report de l’extension à toute l’UE, puis au monde entier, de la plate-forme téléphonique centralisée France Consulaire ; mon souhait d’une présence plus affirmée en Amérique latine.

J’ai réitéré ma proposition d’envisager une “loi de programmation consulaire” pour appréhender l’évolution du réseau dans le temps.

Je remercie Catherine Colonna d’avoir répondu sur chaque point.

Verbatim de mon intervention

Votre prédécesseur Jean-Yves Le Drian avait mis un terme à la baisse des moyens du Quai d’Orsay.

Avec la création de 106 ETP, une première depuis 1993, vous engagez un nouvel élan pour votre ministère dont nous nous réjouissons.

Votre punch est relayé avec beaucoup d’efficacité par la porte-parole du Quai d’Orsay pour relever les défis liés à la lutte informationnelle. Pour lutter contre les opérations de désinformation et de propagande hostiles, souvent russes ou chinoises, vous avez annoncé augmenter de 2,5 millions d’euros les moyens de la direction de la communication et de la presse.

Quels sont les autres services du Quai affectés à cette lutte informationnelle dont vous avez fait état ?

Comme vous l’avez dit : « Aider les Français de l’étranger, c’est également développer de nouveaux services, comme l’expérimentation du renouvellement des passeports sans comparution, qui débutera en 2023 au Canada et au Portugal. »

J’en suis ravi. Les Britanniques le font depuis longtemps. J’avais soumis cette approche à Jean-Baptiste Lemoyne lors de sa nomination au gouvernement, il y a cinq ans.

Par contre, comme je l’observe pour le service France consulaire, la plateforme téléphonique centralisée, c’est souvent repoussé. En réponse à ma question sur France Consulaire l’an dernier, François Delattre nous promettait ici qu’il serait étendue dans toute l’Union européenne d’ici la fin de cette année, et qu’il serait étendu au monde entier en 2023.

Je comprends d’après votre intervention que ce ne sera plus le cas.

Comment expliquer ce nouveau report ?

D’expérience, la mise en œuvre de nouveaux services consulaires prend de longues, voire de très longues années.

Pour ne pas rester les simples spectateurs de l’action du gouvernement et assumer notre mission de contrôle de son action, comme je vous l’ai suggéré lors de votre précédente audition, pourrions-nous envisager une loi de programmation consulaire qui nous permette d’appréhender l’évolution du réseau consulaire dans le temps ?

Enfin, un message qui relaiera, je le sais, le vœu de notre président.

Nous souhaiterions que notre présence soit plus affirmée en Amérique latine.

Nous avons rencontré l’ambassadeur du Brésil avec plusieurs collègues à midi.
La France est le 3ème investisseur au Brésil. À l’heure où la balance de notre commerce extérieur inquiète, la clairvoyance voudrait que nous nous saisissions mieux des nombreuses opportunités offertes par notre voisin, avec lequel nous partageons la plus grande frontière terrestre.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°164 – 17 mars 2022

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Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Assemblée des Français de l’étranger (AFE) :
. Ouverture de la session par Hélène DEGRYSE, présidente de l’AFE, conseillère du Bénélux.
. Jean-Baptiste LEMOYNE, ministre délégué, notamment chargé des Français de l’étranger.
– information des élus et de la sécurité des communautés françaises
– simplification administrative
– élections 2022
– Soutien au tissu associatif français à l’étranger
. Thierry MASSON, président du groupe Indépendants, démocrates et progressistes
. Baptiste HEINTZ, président du groupe Écologie et Solidarité
. Laurent RIGAUD, président du groupe Union des Républicains, des Centres et des Indépendants
. Annie RÉA, présidente du groupe Solidaires et Indépendants
Français de l’étranger et Affaires étrangères :
. FORTEZA jette l’éponge
. Vote par correspondance : date limite pour s’inscrire
. Les grosses entreprises françaises présentes en Russie doivent-elles partir ?

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Les présidents de l’AFE devant le groupe d’études du Sénat
. Relance Export, programme de l’Institut français
. La France dans les Pays du Golfe. La délégation sénatoriale aux EAU du 2 au 5 mars :
Abou Dhabi >
– Safe City Center
– Base navale française
– Louvre Abu Dhabi
– Communauté d’affaires
– Concert rock à l’Alliance française
Dubaï >
– Conseil national fédéral
– Exposition universelle
– Pavillon du GCC
– Pavillon de l’Ukraine
– Chez David
– “French smart génération” de Dubaï

FRANCE
Actualités : Politique / Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°164

FDE – les certificats de rétablissement établis à l’étranger donneront bien droit au passe vaccinal.

Je me félicite des annonces du ministre Jean-Baptiste Lemoyne devant la communauté française de Munich (lien).

Les preuves de rétablissement obtenues à l’étranger pourront être intégrées dans le passe vaccinal.

Pour le convertir, la plateforme ouverte depuis l’été pour obtenir le passe sanitaire sera étendue “dans les prochains jours”.

Ces déclarations vont dans le sens que j’appelais de mes voeux dans une question écrite au ministre des Solidarités et de la Santé (“Prise en compte des certificats de rétablissement et de contre-indication établis à l’étranger pour l’obtention du passe vaccinal”.

C’est grâce aux conseillers des Français de l’étranger que les parlementaires font remonter les problèmes de nos compatriotes, afin que des solutions leur soient proposées.

PPL AEFE (4/4) – Le Sénat adopte un texte favorisant le développement du réseau – Vidéo (0’40)

Lors des explications de vote, certains sénateurs ont laissé entendre que si le réseau grandit, alors la qualité de l’enseignement français dispensé régressera…

J’ai conclu par ces deux points :
– Lorsqu’on n’a pas la qualité, on ne peut pas faire croître un réseau.
– S’opposer à la croissance du réseau, c’est envoyer des dizaines de milliers d’enfants vers des systèmes d’enseignement étrangers.

Le groupe UC a voté le texte qui a été adopté par le Sénat par 330 voix pour et 0 voix contre.

Félicitations à Samantha Cazebonne pour ce très beau résultat !

PPL AEFE (3/4) – Les Instituts régionaux de formation seront l’outil de croissance du réseau – Vidéo (1’14)

Nous avons un besoin criant de former de nouveaux enseignants pour accompagner le développement du réseau d’écoles françaises à l’étranger.

Cependant, certains sénateurs avait déposé des amendements qui auraient restreint l’accès aux IRF uniquement aux enseignants du réseau français à l’étranger. Cela aurait supprimé l’opportunité de former toute personne « ayant vocation à exercer » dans une école française, comme le prévoit le texte proposé par Samantha Cazebonne.

J’ai soutenu l’ouverture proposée dans la PPL, car il est indispensable de former des professeurs appelés à enseigner dans le réseau français, tout comme ceux qui iraient enseigner dans des établissements étrangers dans le cadre du label FranceEducation que nous cherchons aussi à développer.

Je le répète : à chaque fois que vous créez de nouvelles restrictions, vous envoyez des milliers d’enfants vers les systèmes éducatifs étrangers.

PPL AEFE (2/4) – FLAM – Vidéo (1’24)

Après mon intervention plaidant en faveur de la gestion du budget FLAM par l’Institut français, au lieu de l’AEFE, Yan Chantrel, sénateur socialiste, m’a reproché ma “méconnaissance” et mon “mépris” pour les FLAM.

Je lui ai répondu en ces termes :

VERBATIM

“Monsieur Chantrel, mon cher collègue, il y a une différence que je ne méconnais pas entre entre l’enseignement français et l’enseignement du français. Et, Flam c’est l’enseignement du français. C’est très exactement la mission qui est celle des Instituts français et des Alliances françaises. Donc, je persiste à penser que le développement des écoles Flam serait mieux assuré si c’était dans le cadre des Instituts français.

Lorsqu’on a lancé le plan École au Royaume-Uni, on a fait passer le nombre d’associations Flam de 15 à 50. J’ai fait une proposition innovante pour leur financement : mettre en place un chèque Éducation et j’espère bien qu’on supportera cette idée dans le futur.

Puisque j’étais au conseil d’administration de l’AEFE en 2012, j’ai vu arriver les “Flam” dans l’AEFE à cette époque-là. Je me souviens aussi que le budget qui leur était alloué était de 700.000 euros et que sous le président Hollande il n’y avait plus que 300.000 euros !

Le ministre propose un million d’euro. Il y en a qui parlent et il y en a qui font.”

PPL AEFE (1/4) – Discussion générale – Vidéo (6m)

Ce 27 janvier, je suis intervenu au nom du groupe UC dans la discussion générale en ouverture des débats sur la proposition de loi visant à faire évoluer la gouvernance de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et à créer les instituts régionaux de formation, présentée par ma collègue Samantha Cazebonne.

VERBATIM de mon intervention

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes Chers Collègues,

La proposition de loi déposée par notre collègue, Samantha Cazebonne, dont je salue le travail et l’engagement en faveur de l’enseignement français à l’étranger, vise à faire évoluer la gouvernance de l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et à créer les instituts régionaux de formation.

Cette proposition de loi est destinée à soutenir le nouvel élan pour le réseau des écoles françaises à l’étranger souhaité par le gouvernement, qui cherche entre autres à développer le réseau actuel et accompagner la création de nouvelles écoles tout en associant mieux les familles à la vie des établissements.

Comme le souligne notre rapporteur, les familles investissent largement dans les écoles.
Il est juste qu’elles puissent s’investir davantage dans l’administration du réseau.

La proposition de loi a justement pour objectif d’assurer un nouvel équilibre au sein du conseil d’administration de l’AEFE, en attribuant 4 sièges au lieu de 2 aux représentants des parents d’élèves, tandis que les représentants du personnel en conservent 5.

L’article 1er prévoit qu’un représentant des associations d’anciens élèves de l’enseignement français à l’étranger et un représentant des associations FLAM de français langue maternelle participent au conseil d’administration de l’AEFE en qualité d’experts.

C’est une innovation qui semble faire consensus.

Je persiste à penser que les associations FLAM qui proposent à des enfants des activités autour de la pratique du français en tant que langue maternelle ont une mission qui relève plus de l’Institut français et des Alliances françaises que de l’AEFE.

Successeur de notre ancien collègue André Ferrand en qualité de président de l’Anefe, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), qui a tant fait pour l’enseignement français à l’étranger comme le ministre l’a rappelé, je me réjouis de l’amendement voté en commission qui permet de maintenir une représentation au sein du Conseil d’Administration de l’AEFE, dans la catégorie des participants en qualité d’expert, donc sans voix délibérative.

À la fin du mandat du Président Hollande, la Cour des comptes dénonçait un réseau d’enseignement « fragilisé », et invitait les autorités publiques à « insuffler une nouvelle dynamique ».

Malgré le demi-milliard d’euros d’argent public consacré chaque année, le réseau de l’AEFE plafonnait à 495 établissements scolaires fin 2017, soit moins que les 499 recensés à la création de l’AEFE, 27 ans plus tôt.

Pour mémoire l’enseignement anglo-saxon compte désormais 9000 écoles qui scolarisent 5 millions d’élèves. Elles sont donc près de vingt fois plus nombreuses que les nôtres !
Aussi, en décembre 2017, je me tenais à cette tribune et exposais devant vous, mes chers collègues, l’urgence, non pas ambitieuse, mais vitale, de doubler le nombre d’établissements dans lesquels l’enseignement français était dispensé.

Pour éviter le déclassement de la France dans ce domaine, le Président de la République Emmanuel Macron a déclaré en le 27 mars 2018 à l’Institut français :
« Nous allons développer les établissements partenaires avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d’ici à 2025.
Des pôles régionaux de formation seront créés pour former les nouveaux enseignants. »
Fermez les guillemets !

Même si l’objectif a été ensuite repoussé à 2030, j’ai toujours appuyé la démarche du Président de la République qui a créé le nouvel élan que j’appelais de mes vœux.

Nous pouvons nous réjouir que malgré la pandémie, le réseau ait enfin entamé sa croissance en nombre d’établissements puisque 3 ans après le discours de l’Institut français, à la rentrée 2021, ce réseau est passé de 495 à 543 établissements scolaires homologués.

N’en déplaise aux esprits chagrins, c’est un premier succès qui marquera l’histoire du réseau. J’en suis sincèrement reconnaissant à Emmanuel Macron et à tous ceux qui ont contribué à ce résultat.

La proposition de loi dont nous discutons aujourd’hui va permettre d’amplifier l’accroissement du réseau dans les années à venir pour atteindre l’objectif visé.

Pour y parvenir, il faut recruter des enseignants en nombre. Or, nous savons que l’éducation nationale est incapable de nous les fournir à hauteur de nos besoins. Cette expansion s’appuiera donc sur les enseignants recrutés en droit local, nous le savons.

Il faut donc former ces enseignants afin de maintenir le niveau d’excellence des établissements d’enseignement français. C’était le sens de la déclaration du président de la République à l’Institut français au sujet de la création des pôles régionaux de formation.

Elle se concrétise à l’article 4 qui prévoit que l’AEFE gère également des IRF, ces instituts régionaux de formation, situés à l’étranger et placés en gestion directe, qui assurent notamment la formation de personnels exerçant ou ayant vocation à exercer dans les établissements d’enseignement français à l’étranger ainsi que des personnels exerçant dans les systèmes éducatifs étrangers.

Cette formation indispensable des enseignants est pourtant une solution pour assurer l’attractivité des établissements, qui permettra d’en augmenter le nombre et d’assurer le véritable rayonnement de notre réseau.

Ceux qui freinent le développement du réseau de l’enseignement français à l’étranger sont les meilleurs pourvoyeurs de clients des systèmes éducatifs étrangers.

Lorsque j’ai été élu à Londres en 2006, le manque de places au lycée Charles de Gaulle, nous amenait à refuser 700 élèves chaque année qui étaient redirigés vers l’enseignement britannique.

C’est parce que nous avons eu une politique d’expansion ambitieuse avec le plan Écoles au Royaume-Uni en créant 4 nouvelles écoles secondaires à Londres que nous avons pu mettre fin à cette situation.

Le texte qui nous est soumis aujourd’hui nous propose de soutenir un nouvel élan.

Et c’est bien un élan qu’il faut trouver, cet élan dont nous avons un besoin impérieux pour reprendre une place – et non la conserver ! – dans le marché mondial de l’éducation international.

C’est bien en sortant du conservatisme qu’on pourra répondre à l’ambition du doublement du nombre d’élèves d’ici 2030 et rêver d’un rayonnement un peu plus éblouissant.

Dans cette perspective, stimulante, revigorante, d’un enseignement français à l’étranger libre de croitre, le groupe centriste votera la proposition de loi.

Assemblée des Français de l’étranger, saison 2

Les élus Indépendants derrière Hélène Degryse, pdte de l’Assemblée des Français de l’étranger.

La constitution de la nouvelle AFE est l’épilogue une saga électorale qui s’est étalée sur près de deux ans. C’est la seconde Assemblée en format « réforme de 2013 ».

Si, comme nous l’avions déjà regretté, les derniers mois ont démontré l’impérieuse nécessité de réformer l’AFE pour la renforcer et conforter le statut de ses membres, les motifs de satisfaction sont nombreux.

Le renouvellement des deux tiers des membres de l’Assemblée en est un premier. Non pas qu’il soit une fin en soi, mais il est le signe de la vitalité de la vie politique française à l’étranger. Le dynamisme qui en découle doit être salué.

La parité homme-femme en est un second : si elle n’est pas atteinte, la proportion 60/40% est conservée. C’est encourageant dans la mesure où la multiplication des listes de candidatures aurait pu conduire à une chute drastique du nombre de conseillères. Tel n’est pas le cas et il faut s’en féliciter pour la représentativité de l’Assemblée.

La parité n’est pas homogène au sein des groupes : il y a ainsi nettement plus de conseillères (9) que de conseillers (5) au sein des Indépendants, qui sortent renforcés de ces élections, preuve que cet espace politique fort est porteur d’espoirs et de promesses.

Les responsabilités qu’occuperont les Indépendants portent à l’honneur autant de femmes remarquables.

Qui aurait pu dire, il y a un an, qu’une femme élue sans aucune étiquette politique présiderait l’AFE ? L’élection d’Hélène Degryse, conseillère des Français des Pays-Bas, par 57 voix sur 90, est historique.

Hélène siègera à la Commission des Affaires sociales, avec Yolande Matéo, conseillère des Français à Oran.

Nadia Chaaya, conseillère des Français de Djeddah – Arabie Saoudite, membre de la Commission Sécurité, est Vice-Présidente de IDP – Indépendants, Démocrates et Progressistes, en tant que Présidente des Indépendants.

Rosiane Hungbo-Monteverde, conseillère des Français pour le Qatar et Bahreïn, présidera la Commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires.

Radya Rahal, conseillère des Français à Alger, qui siégera dans la même commission, représentera également l’AFE à Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger et participera au groupe de travail sur la réforme du Règlement intérieur de l’AFE.

Marie-Christine Haritçalde, conseillère des Français du Chili, qui siège à nouveau au sein de la Commission des Lois, représentera l’AFE à la Commission nationale pour le STAFE.

Nadine Fouques-Weiss retrouve son siège à la Commission des Finances et travaillera à la réforme de la représentation des Français de l’étranger.

Laurence Helaili-Chapuis, conseillère des Français d’Irlande, siégera à la Commission du Développement durable et du Commerce extérieur. Elle est membre suppléante du Bureau de l’AFE.

Amélie Mallet, conseillère des Français du Royaume-Uni, est secrétaire général de l’Intergroupe Indépendants, Démocrates et Progressistes. Elle siégera à la Commission Enseignement, avec Olivier Bertin, conseiller des Français du Royaume-Uni.

Les hommes n’ont en effet pas totalement disparu !

Thierry Consigny, conseiller des Français du Japon, est membre du Bureau de l’AFE et siègera à la Commission du Développement durable et du Commerce extérieur.

Benoit Mayrand, conseiller des Français de Roumanie, est Vice-Président de la Commission des Finances. Il y travaillera avec Nicolas Arnulf, conseiller des Français au Maroc et Richard Ortoli, conseiller des Français de New-York.

A chacune et chacun des conseillers qui constituent aujourd’hui l’Assemblée des Français de l’étranger, je souhaite l’ambition et l’énergie qui permettent les grands projets et les avancées indispensables pour nos compatriotes.

La prochaine session de l’AFE se tiendra du 14 au 18 mars.

(g. à d.) Au Procope : Samantha Cazebonne, sénatrice des Français établis hors de France ; Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des Petites et moyennes entreprises ; Rosiane Houngbo-Monteverde, élue indépendante pour l’Asie centrale et Moyen-Orient et nouvelle présidente de la commission des Lois à l’AFE ; Olivier Cadic

Semaine AFE – Une élue indépendante à la présidence de l’AFE

Ce 14 décembre, j’ai assisté à l’ouverture de la 35ème session de l’AFE.

Le ministre Jean-Baptiste Lemoyne a ouvert cette assemblée constitutive suite à l’élection du 5 décembre 2021. L’ouverture s’est tenue sous la présidence de Michèle Malivel, doyenne de l’Assemblée.

J’adresse toutes mes félicitations à Hélène Degryse (à l’image), nouvelle présidente de l’AFE brillamment élue avec 64,7% des voix au deuxième tour de scrutin, après être arrivée en tête au premier tour.

Élue indépendante aux Pays-Bas, Hélène a rassemblé largement en dépassant les clivages politiques, ce dont je me réjouis. Elle succède à Marc Villard, qui a passé le témoin avec beaucoup d’élégance. Hélène est membre du groupe Indépendant, démocrate et progressiste qui allie les élus indépendants et les élus issus de la majorité présidentielle. +d’images

Proposition de résolution sur la Palestine – mon intervention pour le groupe UC – Video 8m

Ce 9 décembre, je suis intervenu pour le groupe Union centriste au Sénat dans la discussion générale sur la proposition de résolution du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologique « invitant le Gouvernement à relancer une initiative internationale multilatérale visant à la concrétisation d’une solution à deux États et à la reconnaissance d’un État palestinien par la communauté internationale, aux côtés d’Israël pour une paix juste et durable entre les peuples »

La proposition de résolution a été rejetée par le Sénat par 207 contre 93 pour.

Je n’ai pas pris part au vote, car j’ai considéré que cette proposition de résolution incitait davantage à la division plutôt que de concourir à l’unité et au dialogue nécessaire entre les parties.

Dans sa réponse, le ministre Jean-Baptiste Lemoyne a rappelé 3 évidences :
“La première, la France est et restera toujours l’amie du peuple palestinien comme l’amie du peuple israélien.”
“La deuxième, et Gilbert Roger le disait, la France est attachée de manière indéfectible à la sécurité de l’État d’Israël.”
“La troisième, c’est Olivier Cadic qui l’a cité, c’est que le conflit israélo-palestinien reste une question cruciale pour la France. Elle est au cœur des enjeux de paix et de stabilité au Proche-Orient.”

VERBATIM de mon intervention

Quai d’Orsay – Réception des parlementaires

A l’occasion de la fin de la session parlementaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a convié ce 21 juillet un certain nombre de parlementaires pour un moment convivial dans les jardins du Quai d’Orsay.

Jean-Yves Le Drian était entouré de Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, et Jean-Baptiste Lemoyne le secrétaire d’État chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie.

L’occasion de faire un bilan sur l’année écoulée en matière de politique étrangère, mais aussi sur la situation des Français établis hors de France.

L’opportunité également d’échanger longuement avec certains directeurs du Quai en particulier sur le Sahel et le Liban. +d’images

Vaccination des FdE : “Parler n’est pas agir, il faut maintenant que ces mesures soient effectives sur le terrain” – Public Sénat (02/02/2021)

Comme annoncé par le gouvernement, nos compatriotes peuvent désormais faire une demande de passe sanitaire en cas de vaccination à l’étranger par un produit homologué par l’UE (+d’infos).

Quant aux autres vaccinés, ils ne sont pas près de recevoir un QR code. “Une situation ubuesque sur laquelle le gouvernement entend se pencher”, nous dit l’article de Public Sénat, précisant que le secrétaire d’État, Jean-Baptiste Lemoyne, s’en remet aux experts pour valider le principe d’une vaccination complémentaire ARN messager en France.

Public Sénat a ainsi rapporté mes propos sur cette situation :

Pour le sénateur centriste Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, « parler n’est pas agir, il faut maintenant que ces mesures soient effectives sur le terrain », explique-t-il avant d’ajouter que cette disposition avait déjà été annoncée Par Olivier Véran, ministre de la Santé. Autre difficulté selon lui, les tensions que cela pourrait créer à l’échelle internationale.

« Cela signifie que l’on ne reconnaît pas les schémas vaccinaux des autres pays. En termes de diplomatie, cela risque d’être difficile à défendre », souligne le sénateur.

Lire l’article de Public Sénat du 02/02/2021

Stratégie vaccinale pour les Français de l’étranger : réponse à ma question écrite

Le 17 juin dernier, j’avais interrogé par écrit le secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger Jean-Baptiste Lemoyne afin qu’il puisse nous apporter des précisions sur la stratégie vaccinale du gouvernement.

Ma question écrite s’articulait autour de trois axes :
> Quelle est la liste des pays vers lesquels la France organise la vaccination « à bon rythme » selon les propos du ministre ;
> Combien de doses, parmi celles envoyées par la France, sont réservées à nos compatriotes établis hors de France ;
> Quel est le calendrier de vaccination pour nos ressortissants français à l’étranger ;

Ce 29 juillet, j’ai obtenu une réponse écrite du ministre qui précise qu’en date du 12 juillet 2021, nos ambassades ou nos consulats des 48 pays suivants ont reçu des doses de vaccins pour organiser la vaccination de nos compatriotes :

Afrique du Sud, Bangladesh, Birmanie, Bolivie, Bosnie, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Colombie, Congo, Cuba, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Guatemala, Guinée, Guinée Bissau, Haïti, Honduras, Inde, Kenya, Kirghizstan, Kosovo, Liberia, Madagascar, Moldavie, Mozambique, Namibie, Népal, Ouganda, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, République Dominicaine, Salvador, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, Ukraine, Zambie, Zimbabwe.

Si le gouvernement se réjouit des campagnes de vaccination menées à Madagascar ou en Inde, ainsi que l’envoi récent de doses en Tunisie, je n’ai malheureusement pas obtenu de calendrier clair quant à la vaccination de nos compatriotes dans de nombreux autres pays qui ne peuvent bénéficier d’une vaccination locale avec un vaccin homologué par l’Agence européenne du médicament.

Lire la question écrite n° 23356 + la réponse du ministre (29/07/2021)

Gratuité aléatoire des tests covid-19 pour les Français de l’étranger

Question écrite sur le REMBOURSEMENT DES TESTS de dépistage de la Covid-19 facturés aux ressortissants français établis à l’étranger de passage en France.

Lors des débats autour du projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire samedi dernier, j’ai interpellé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur la gratuité des tests de dépistage en France promise à nos compatriotes résidant à l’étranger (compte-rendu).

Prévenu par de nombreux conseillers des Français de l’étranger, il apparaît que nos officines facturent souvent les tests à nos compatriotes résidant à l’étranger. L’annonce du gouvernement en date du 14 juillet n’a donc pas été suivie d’effet sur le terrain.
J’ai donc déposé une question écrite au secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne, pour lui demander les modalités de remboursement de ces tests dont les Français établis hors de France ont déjà dû s’acquitter.

Texte de la question n° 24083

M. Olivier Cadic interroge M. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie sur les modalités de remboursement des tests de dépistage du Covid-19 facturés aux ressortissants français établis à l’étranger de passage en France.

En effet, alors qu’une instruction du directeur général de la santé prise le 14 juillet 2021 précise que les Français établis hors de France doivent voir leur test de dépistage pris en charge, de nombreux compatriotes se heurtent au refus des pharmaciens qui leur demandent de régler la note.

Dans la mesure où un grand nombre de nos compatriotes établis hors de l’espace européen ne sont pas vaccinés avec un produit homologué par l’agence européenne du médicament, cette situation est amenée à s’amplifier avec l’extension du passe sanitaire.

Il lui demande donc d’amplifier l’effort de communication auprès des professionnels de santé quant à la gratuité des tests PCR et antigéniques que ces Français seront amenés à multiplier.
Par ailleurs, il lui demande à quel organisme les factures des tests de dépistage déjà acquittés doivent être adressées pour en obtenir le remboursement.

(publication le 29/07/2021)