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Public Sénat : “Présidentielle : entre Pécresse, Macron ou… personne, les sénateurs centristes (très) partagés”

Article de François Vignal, paru de 21 février 2022 sur Public Sénat.

EXTRAIT : « J’ai du mal à m’y retrouver à titre personnel ». Le sénateur UDI Olivier Cadic ne s’en cache pas. Son parti à beau soutenir officiellement la candidate LR, la campagne de Valérie Pécresse ne lui convient pas. Alors il regarde de l’autre côté. « Je me sens libre et indépendant », lance le sénateur des Français établis hors de France, qui se dit « marqué par le Brexit ». « Il y a une question de responsabilité pour bien faire comprendre à tout le monde qu’un accident peut toujours arriver. En conséquence, j’ai regardé qui me paraissait le mieux placé pour la suite, et je pense que le président de la République donne aujourd’hui de sérieux gages pour la France », annonce à publicsenat.fr Olivier Cadic.

« Dès le début, j’avais dit qu’il y avait un problème de positionnement » avec Valérie Pécresse, explique le sénateur. « L’UDI allait soutenir une candidate qui était sur des positions très dures, qui parle de Karcher. Ce n’est pas du tout notre ADN. C’est très éloigné des valeurs fondatrices de l’UDI, avec Jean-Louis Borloo », ajoute Olivier Cadic, « parler de Kärcher, ça banalise les idées d’extrême droite », bien que l’expression vienne de Nicolas Sarkozy. Il ajoute : « Au sein de l’UDI, il n’y a pas de consensus. Il n’y a pas eu de débat avant sur le soutien à Pécresse. Tout était organisé pour arriver à ce résultat-là ».

Quand la candidate reprend les termes de « grand remplacement » et « Français de papier », lors de son meeting au Zénith de Paris, ça ne fait que confirmer ses doutes : « C’est la dérive. C’est tout ce qu’on combat normalement ». Et « d’autres s’interrogent comme moi ».

Au groupe de l’Union centriste, « il n’y a clairement pas de consensus sur la ligne Pécresse », soutient Olivier Cadic.

Lire l’article “Présidentielle : entre Pécresse, Macron ou… personne, les sénateurs centristes (très) partagés”

Présidentielle : non au soutien de l’UDI à Valérie Pécresse

Chères adhérentes et chers adhérents de l’UDI,

Aujourd’hui, l’UDI reçoit la candidate désignée par les Républicains à l’élection présidentielle pour permettre à son président Jean-Christophe Lagarde, et à certains cadres, de lui apporter son soutien.

Je ne participerai pas à cette réunion, car je ne soutiendrai pas la candidate des Républicains.

Faire campagne pour Mme Pécresse, c’est s’associer avec des personnalités qui adoptent une ligne droitière très dure, et qui ne manquent pas une occasion pour fustiger les idées centristes et européennes qui constituent notre ADN. Certains d’entre eux déclarent qu’ils ne voteraient pas pour le Président de la république, même dans l’éventualité d’un second tour face à Mme Le Pen ou Mr Zemmour.

Proposer à l’UDI de prêter allégeance à la candidate LR est particulièrement humiliant quand on se souvient que Mme Pécresse a refusé d’être associée à la consultation des adhérents de l’UDI sur les candidats à la primaire LR ou encore que le parti LR a écarté l’UDI de sa primaire.

Rejoindre les LR pour la présidentielle c’est, à mon avis, reproduire la démarche d’Hervé Morin lors des élections européennes en compagnie de M. Bellamy, entraînant ainsi le centre vers une droite dure, très éloignée des valeurs qui ont fondé l’UDI.

Je ne veux pas être associé à des adeptes de Guantanamo, des murs de barbelés ou de l’utilisation du « karcher » en guise de solutions expéditives, car ils participent à banaliser des idées d’extrême droite que je veux combattre.

Mêler ses voix avec ceux qui s’expriment sans retenue en toutes circonstances contre le Président de la République peut avoir pour conséquence de conforter les extrêmes.

Une autre voie pour défendre nos idées est possible et m’apparaît préférable.

Olivier Cadic
Sénateur des Français établis hors de France
Cofondateur de l’UDI
Élu libre et indépendant

HEBDOLETTRE n°114 – ÉDITO : Ariane perd un fil – SÉCURITÉ : Discours au 12th Parliamentary Intelligence Security Forum – WORLDSKILLS 2023 : En route pour la candidature de Lyon (Caen, Sénat, Élysée, Ministère de l’Éducation) – Convention fiscale franco-MOLDAVE (question écrite) – Conseil d’administration de l’UFE-MONDE – CFE : la réforme votée par l’Assemblée nationale – L’ÉCHOS DES CIRCOS / Décembre 2018 – En circonscription en LITUANIE : Vilnius (30 nov – 02 déc. 2018) / MADAGASCAR : Antananarivo (Sécurité de nos compatriotes – 22-24 nov. 2018) / ÉTATS-UNIS : Washington (6-7 déc.2018) – Européennes : une liste UDI

Lire : l’HEBDOLETTRE n°114 – 24 déc. 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°114

Ariane perd un fil

Le 4 décembre dernier, je lançais un cri d’alarme depuis la tribune du Sénat : “Les administrations multiplient les programmes informatiques pour réaliser des économies, mais au détriment des investissements de cybersécurité.”

Le lendemain, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) se faisait dérober des données personnelles enregistrées par des Français voyageant à l’étranger sur sa plateforme Ariane, en l’occurrence les coordonnées des personnes à prévenir en cas d’urgence.

J’ai appris la nouvelle le 13 décembre, comme tout le monde, en lisant le communiqué de presse du MEAE. Pour le gouvernement, c’était la 3ème fuite de données de la semaine.

Sur injonction de la CNIL, le MEAE a dû envoyer un courriel aux 540.563 personnes concernées par la fuite pour les inciter à redoubler de vigilance dans les prochains mois face à des tentatives d’usurpation d’identité ou des campagnes de hameçonnage par SMS ou courriel.

Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Comme les données personnelles des “contacts à prévenir en cas d’urgence” avaient été saisies dans Ariane par le voyageur, les victimes de la fuite n’ont généralement pas compris pourquoi ils recevaient ce courriel du MEAE. Joyeuse pagaille !

En qualité de rapporteur pour avis sur les crédits du programme 129 “Coordination du travail gouvernemental” (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), pour la commission des Affaires étrangères et de la Défense, j’ai donc naturellement voulu entendre les responsables de la sécurité informatique du MEAE et ceux de l’ANSSI, notre autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information.

Ces auditions ont eu lieu au Sénat le 19 décembre, soit six jours après le communiqué de presse du MEAE. D’autres auditions suivront en janvier, et une communication sera ensuite présentée devant notre commission avec nos recommandations.

Visuel HL110

Nous avons appris le lendemain qu’en s’introduisant dans le système du gouvernement de la république de Chypre, des pirates ont eu accès aux mots de passe pour accéder à la base de données de l’Union européenne.

Une société de cybersécurité américaine avait révélé que le réseau diplomatique européen était piraté depuis trois ans selon des techniques utilisées par l’armée de Chine populaire. Les hackers auraient également infiltré les réseaux des Nations Unies et plusieurs ministères des Affaires étrangères et des Finances à travers le monde.

L’Union européenne a réagi en assurant que les communications classées “confidentielles” n’avaient pas été affectées.

Demain, au pied du sapin, des enfants vont ouvrir leurs cadeaux et découvrir parfois des poupées parlantes, des montres GPS, des petits robots intelligents, autant de jouets connectés fabriqués en Chine à bas coût qui posent de sérieux problèmes en matière de sécurité.

A titre d’exemple, dans le but de pirater un casino, des hackeurs se sont infiltrés par un thermomètre situé dans un aquarium et relié aux ordinateurs de la réception du casino.

Voilà pourquoi je souhaite que l’on associe à tout investissement en matière de programme informatique d’un ministère un “budget cybersécurité” adéquat pour le rendre durablement invulnérable. Découvrir l’HebdoLettre n°114

HEBDOLETTRE n°99 – La victoire de la démocratie sur la technocratie (édito) – Conférence UDI-FDP-ALDE : allumage du moteur parlementaire franco-allemand ! (Vidéo) – Conférence des territoires de l’UDI avec Jean-Louis Borloo – Sénat : débat sur la réforme de la CFE, Caisse des Français de l’étranger (Vidéo) – Commission Défense : journée immersion à la Légion au camp de Carpiagne – Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil (compte-rendu) – En circonscription CAMBODGE – Phnom Penh & Siem Reap / 4 – 8 janv. 2018 – En circonscription THAÏLANDE – Bangkok, Pattaya, Leam Chabang, Phuket / 8 – 13 janv. 2018 – L’écho des circos décembre 2017 : Vietnam, Égypte, Irak, Liban, Soudan, Corée du Nord – République Serbe – L’écho des circos janvier 2018 : Arménie, Canada, Liban, Afrique du Sud – Djibouti, Vietnam, Australie, Corée du Nord.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°99 – 27 février 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°99

La victoire de la démocratie sur la technocratie

Une semaine ! C’est ce qu’il aura fallu aux députés LREM et Modem des Français de l’étranger, Roland Lescure en tête, pour que le gouvernement renonce à augmenter de 1,7% les prélèvements sur le montant brut de la retraite des pensionnés résidant à l’étranger, hausse que je dénonçais dans mon édito précédent (lire HL98 du 6 fev. 2018).

Exit donc l’application du décret n°2017-1895 du 30 décembre 2017 prévoyant une hausse du taux de cotisation à l’assurance maladie de 4,2% à 5,9%. Au total, 1,7 point supplémentaire qui correspondait à la hausse de CSG à laquelle ces contribuables “échappaient”, car n’étant pas soumis aux contributions sociales CSG et CRDS (Lire le communiqué du ministre Gérald Darmanin).

Ainsi, ce qu’un décret institue un mois, un autre peut l’annuler le mois suivant …d’un claquement de doigts ! En faisant subir une cuisante défaite à l’administration de Bercy, les députés LREM ont réhabilité l’action politique. Cette efficacité mérite d’être soulignée, car c’est la victoire de la démocratie sur la technocratie.

Le reproche majeur des députés au ministre Darmanin sur l’affaire des cotisations maladie est que son initiative n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable, ni même de discussion dans le cadre de la loi de finances votée au parlement (PLFSS 2018) !

Visuel HL97 J’approuve leur démarche. Seul le législateur, représentant le peuple souverain, peut créer une imposition. La dénomination d’impôt désignant tout prélèvement fiscal (taxe, contribution ou redevance), il incombe au législateur de voter “l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures” (art. 34 de la Constitution).

Il faudrait également s’interroger sur une autre dérive : le relèvement de 6 à 9% de la participation financière des établissements conventionnés au profit de l’AEFE (assise sur les frais de scolarité) à partir de janvier 2018. Un établissement public national à caractère administratif peut donc désormais prélever directement de quoi boucler son budget auprès de structures privées, sans passer par le législateur.

Il est heureux qu’Emmanuel Macron ait annoncé à Tunis en début de mois qu’il attend du gouvernement, pour l’été, un projet de réforme en profondeur de l’AEFE Découvrir l’HebdoLettre n°99

Conférence UDI-FDP-ALDE : allumage du moteur parlementaire franco-allemand !

L’idée semble aujourd’hui évidente : puisque l’UDI et le FDP partagent le même projet européen, ils pourraient s’exprimer d’une même voix au sein de la Alde (Alliance of Liberals and Democrats for Europe), le parti qui réunit une quarantaine de pays européens. Unis dans l’action, nous pourrions ainsi faire progresser plus rapidement certains sujets a imaginé Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI.

(g. à d.) Olivier Cadic ; Dr Jürgen Martens, membre du Bundestag et ancien ministre d’Etat ; Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député ; Oliver Luksic, membre du Bundestag et président du FDP-Sarre.

Afin de rapprocher les élus UDI et FDP, j’ai organisé une conférence à Paris sur ce thème : Quels sont les avantages d’un moteur parlementaire franco-allemand ? 

Pour l’heure, n’abandonnons pas l’avenir du couple franco-allemand aux chancelleries, car les parlementaires ont eux aussi une aventure à écrire en lien contigu avec les populations. Jean-Christophe Lagarde propose également que l’on décline ce travail en commun aux élus locaux.

Jean-Christophe Lagarde : “Au-delà des parlementaires, je propose que les élus locaux de nos deux partis travaillent ensemble”

Il faut être au plus proche des préoccupation de terrain car le risque le plus important que court l’Union européenne est “la perte de confiance de ses citoyens” a postulé d’emblée le Dr Jürgen Martens, membre du Bundestag et ancien ministre d’Etat.

Même envie de concret chez le député de la Sarre, Oliver Luksic, frontalier de la Moselle, qui souhaite que les Français et les Allemands collaborent  davantage entre voisins dans leur intérêt commun (hospitalisation, apprentissage…).

C’est cette démarche pragmatique qui a inspiré le programme Erasmus et ré-enchanté l’Europe auprès des Jeunes des deux bords, supplantant le rêve américain de la génération précédente, ai-je rappelé.

Oliver Luksic : “Il faut des projets qui apportent une plus-value concrète pour les citoyens”

Oui, l’Europe est capable d’exceller. Mais pas en tout. Nous sommes tous tombés d’accord sur l’idée que l’Union devrait se concentrer sur l’essentiel, avec suffisamment de pouvoir et de moyens associés.

Il peut s’agir de la sécurité, avec un FBI européen, ou la mobilité professionnelle des citoyens. Dans le domaine économique, on pense à l’aéronautique, l’énergie ou la défense, tout comme la “reconquête de notre souveraineté vis-à-vis des Américains” dans la numérisation des échanges et des données, si chère à Jean-Christophe Lagarde.

La prochaine rencontre de cette nature devrait se tenir à Berlin, au printemps prochain.

(au premier rang) Jacques Le Nay, sénateur du Morbihan ; Dr Wolf Klinz, député européen FDP ; David Hartlapp, président FDP-Paris

Nous avons démarré le moteur parlementaire franco-allemand et il devrait ronronner sous l’ère Merkel-Macron, d’autant que ces deux dirigeants disposent désormais de quatre ans de temps politique devant eux, a noté avec optimisme le président de l’UDI.

Je remercie mes collègues sénateurs Annick Billon, Loïc Hervé, Laurent Lafon et Jacques Le Nay qui m’ont fait l’honneur de leur présence à cette conférence, ainsi que Patricia Lalonde, députée européenne UDI, qui était des nôtres lors du déjeuner préparatoire.

Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie Moldavie ; Bruno Théret, conseiller consulaire Luxembourg ; Martine Schoeppner, vice-présidente de l’AFE et conseillère consulaire Stuttgart

J’ai été heureux de la présence de Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie Moldavie, Martine Schoeppner, vice-présidente de l’AFE et conseillère consulaire Munich et Bruno Théret, conseiller consulaire Luxembourg qui sont venus de leur circonscription pour enrichir les débats.

Enfin toute ma reconnaissance à David Hartlapp, président FDP-Paris et Yves D. Robert, coordinateur de Alde IM France, pour leur aide précieuse dans l’organisation de cette première rencontre UDI-FDP-ALDE.

Voir l’intégralité du débat (50mn)

HEBDOLETTRE n°98 – Bercy, un réservoir inépuisable d’astuces pour taxer toujours plus (édito) – Mon bilan à mi-mandat – Conférence FDP-UDI – L’UDI soutien des candidats En Marche (partielles mars 2018) – Maroc : Contrat de travail étranger (CTE) – Enquête “Handicap et vie à l’étranger” (appel à contributions) – Consultation mondiale “Mon idée pour le Français” (appel à contributions) – Trophées des Français de l’étranger : votez pour le prix du Public – Consultation des entreprises sur la surtransposition des directives européennes par la Délégation sénatoriales aux entreprises – Ma question à Business France sur ses résultats (Vidéo) – Ma question à Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État, sur l’actionnariat populaire (vidéo) – Bioéthique : tribune publiée dans Le Monde – En circonscription VIETNAM – Hô-Chi-Minh-Ville / 29 déc. 2017 – 4 janv. 2018.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°98 – 06 février 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°98

Bercy, un réservoir inépuisable d’astuces pour taxer toujours plus.

Cette semaine, nous avons découvert que Bercy a décidé, par décret pris le 30 décembre 2017, d’augmenter les prélèvements de 1,7% sur le montant brut de la retraite des pensionnés résidant à l’étranger.

La loi de finances 2018 indiquait pourtant que l’augmentation de 1,7% de CSG ne concernait pas ceux qui en sont exonérés, tout comme ceux qui touchent une retraite inférieure à 1400 euros net par mois.

Qu’à cela ne tienne. Les services de Gérald Darmanin, ministre du Budget, ont réservé un traitement particulier pour cibler nos retraités de l’étranger qui sont pourtant exonérés de CSG-CRDS : leur taux de cotisation à l’assurance maladie augmente de 1,7%. Il passe en effet de 4,2% à 5,9% à compter du 1er janvier 2018. Et ce, quel que soit le montant de la retraite. Ainsi même les pensionnés modestes sont impactés.
Visuel HL97
Ceux qui perçoivent leur retraite mensuellement ont découvert la mauvaise surprise, jeudi dernier. De leur côté, ceux qui reçoivent leur pension trimestriellement seront prélevés le 1er avril prochain, et ce ne sera pas un poisson d’avril.

Vendredi dernier, lors de mon audition par Anne Genetet, députée LREM de la 11ème circonscription des Français de l’étranger, celle-ci était aussi sidérée que moi de ne pas avoir été avertie de la mesure… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°98

HEBDOLETTRE n°97 – La France «pays de l’année» 2017 (édito) – Vœux – Colloque de l’UFE Monde : L’expatriation en famille ou le casse-tête du DRH – Appel à candidatures pour les Trophées des Français de l’étranger 2018 (Lepetitjournal.com) – En circonscription PAYS-BAS – Amsterdam / 30 nov – 3 déc. 2017 – L’écho des circos novembre 2017 : Suisse, Algérie, Royaume-Uni, Monténégro, Australie, Vietnam – UDI Actualités.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°97 – 22 décembre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°97

C’est un joli clin d’œil pour clore cette soufflante année 2017 : The Economist, le renommé magazine libéral, consacre la France «pays de l’année» 2017.

Les éditorialistes de l’hebdomadaire britannique expliquent que “la France a déjoué toutes les attentes” en faisant fi du vieux clivage droite-gauche pour élire à sa tête un jeune ex-banquier, issu d’aucun parti traditionnel.

L’effet Macron joue à fond. A ceux qui se plaignent que ses réformes ne vont pas assez loin, The Economist leur répond qu’ils oublient que “avant son arrivée, la France paraissait irréformable, offrant aux électeurs le choix entre la sclérose et la xénophobie.”

Visuel HL97 On peut penser que cette récompense journalistique qui met fin à des années de sarcasmes sous l’ère Hollande n’est pas anecdotique. 2017 marquera vraisemblablement un tournant dans l’histoire de notre République. Avant, Edgar Faure pouvait affirmer que “la France a toujours une révolution d’avance, parce qu’elle a toujours une réforme de retard’. Mais, aujourd’hui, nous sommes devenus réformables !

Indéniablement, Emmanuel Macron incarne cet esprit volontariste, comme il sait attirer la lumière hors de ses frontières. “Plus jeune que Kennedy, plus libéral que Blair, plus européen que Schröder”, écrivait le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung pendant la campagne présidentielle… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°97

HEBDOLETTRE n°72 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – Solidarité internationale / Journée mondiale des Toilettes : 12 parlementaires français interpellent le gouvernement – Médias : mon article sur l’avenir du travail dans France Forum n°63 (“Think local, act global. 3e révolution industrielle”)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°72 – 24 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°72

Dimanche dernier, nous avons assisté à plusieurs surprises.

D’abord, l’élimination directe de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Ensuite, le score élevé de François Fillon qui a changé l’affiche du second tour anticipée depuis des mois.

Enfin, une forte mobilisation des électeurs pour la primaire de la droite et du centre. A l’étranger, nous avons enregistré 53.084 votants. La dynamique est incontestable et le vote par internet est devenu incontournable.

Je remercie les électeurs établis hors de France. Alain Juppé recueille en effet 45.5%, devant François Fillon (37.3%), tandis que Nicolas Sarkozy est complètement marginalisé (8.7%).

C’est presque le grand chelem : dans 10 circonscriptions sur 11, Alain Juppé se place en tête du vote des Français de l’étranger. Ses scores oscillent entre 40% et 52.4% !

Sur tous les continents, les élus UDI-Monde se sont investis aux côtés des élus du parti Les Républicains pour soutenir le candidat qui avait su les rassembler. Au second tour, Alain Juppé pourra encore compter sur leur détermination et leur mobilisation.

Au tiers de mon mandat, j’ai effectué 161 déplacements auprès des communautés françaises dans le monde. Je connais par le détail vos attentes, vos préoccupations et vos colères, aussi. Dans un document qui vous concerne spécifiquement, Alain Juppé apporte nombreuses réponses et préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Cette partie de son programme s’intitule “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée”, Un titre qui résume la lettre et l’esprit des engagements d’Alain Juppé qui fut, rappelons-le, un Français résident au Canada.

Visuel HL55 Désormais, le débat doit se concentrer sur les projets, programme contre programme.

Pour ma part, Alain Juppé me paraît être la personnalité la plus rassembleuse pour l’emporter en mai prochain face à la gauche et l’extrême-droite afin de garantir l’alternance.

Comme nous l’avons vu au cours de ce premier tour, le vent peut brusquement tourner en quelques jours.

“Dimanche prochain, si vous le voulez, sera une autre surprise”, nous a dit Alain Juppé. Découvrir l’HebdoLettre n°72

Journée Mondiale des Toilettes : douze parlementaires français interpellent le gouvernement

Une manisfestation en Inde à Katra Sahadatgunj en aout 2014 / Prakash Singh/AFP

Une manisfestation en Inde à Katra Sahadatgunj en aout 2014 / Prakash Singh/AFP

2,4 milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes. Cela engendre le décès d’environ 1000 enfants par jour.

J’ai cosigné avec douze autres parlementaires une tribune pour inciter la France à prendre sa part pour agir contre ce fléau.

Je vous incite à lire l’article de La Croix, du 19.11.2016, intitulé : Un tiers de l’humanité n’a pas accès à l’assainissement : que fait la France ?

“Il existe une Journée Mondiale des Toilettes, le 19 novembre, pour mettre en lumière une réalité taboue et crue : plus d’un tiers de la population mondiale vit sans toilettes. A cette occasion, nous, parlementaires (1), interpellons le gouvernement sur le rôle de la France pour lutter contre ce fléau. Négligé depuis trop longtemps, l’accès à l’assainissement doit devenir une priorité de la politique de développement et de solidarité internationale, avec des modes d’intervention adaptés aux enjeux…” Lire la suite

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

UDI Actu – Primaires de la droite

logoprimhlPrimaire : l’engouement des Français de l’étranger !

Déjà 56.531 Français de l’étranger se sont inscrits pour participer à la primaire par vote électronique !

4.500 personnes supplémentaires attendent une validation, puisqu’ils ont donné une adresse mail différente de celle figurant sur la liste consulaire, explique Thierry Solère, président du comité d’organisation.

L’organisateur est ravi : la mobilisation pourrait donc atteindre 60.000 votants !

Un chiffre éloquent lorsqu’on sait que la primaire socialiste en 2011 avait attiré seulement 7000 Français de l’étranger.

ajcomite100 comités de soutien Alain Juppé à l’étranger !

“Mes chers compatriotes établis hors de France,

Je vous l’avais dit dès le début de mon entrée en campagne : les Français de l’étranger constituent, pour, moi une priorité.

Deux fois ministre des Affaires étrangères, j’ai pu mesurer à quel point votre rôle est irremplaçable pour assurer le rayonnement de notre pays.

Aujourd’hui, grâce à votre enthousiasme et à votre engagement, grâce à nos échanges nourris, je peux compter sur le soutien de 100 comités de par le monde.” Lire la suite de la lettre d’Alain Juppé.

jcl_hl69La réponse de Jean-Christophe Lagarde à Nicolas Sarkozy

Pour le président de l’UDI, l’avertissement de Nicolas Sarkozy est le signe d’une “campagne en perdition”.

Une réplique aux critiques adressées sur Europe 1 par Nicolas Sarkozy le sommant de “respecter la règle de la primaire” et d’en soutenir le vainqueur même si Alain Juppé était battu.

“Nicolas Sarkozy est toujours aussi incroyable, il invente des règles au fur et à mesure de sa campagne et des signaux qui lui semblent défavorables”, a déclaré à l’AFP le député-maire de Drancy. Lire l’article dans Le Parisien du 20.10.2016

Appui massif des élus UDI-Monde à Alain Juppé


Jean-Christophe Lagarde a proposé aux élus UDI de cosigner un appel à soutenir Alain Juppé. Cette déclaration commune a été publiée dans le Monde du 12 octobre (Lien).

udiwordL’adhésion fut d’ampleur puisque quelque 600 élus UDI ont signé cette tribune, où je figure parmi les 46 parlementaires.

Cet engagement représente plus des trois quarts de nos élus locaux et plus des deux tiers de nos parlementaires !

J’ai été très sensible au nombre d’élus de l’UDI-Monde (26) prêts à construire une nouvelle majorité autour du candidat le plus proche de nos valeurs. Je remercie :

Pascal BADACHE (Danemark) / Emmanuel BEAUFILS (Allemagne) / Jean-Marc BESNIER (Chili) / Pierre-Olivier BOUSQUET (Espagne) / Tannya BRICARD (Equateur) / Pascal CAPDEVIELLE (Maroc) / Marie-José CARON (Danemark) / Patricia CONNELL (Royaume-Uni) / Joël DOGLIONI (Colombie) / Nicolas HATTON (Royaume-Uni) / Laurence HELAILI (Irlande) / Caroline LAPORTE (Belgique) / Hugues LE CARDINAL (Italie) / Jean-François LIESS (Suisse) / David LUSSEAU (Royaume-Uni) / Benoit MAYRAND (Roumanie) / Michel MENINI (Argentine) / Claire PONÇON (Nicaragua) / Radya RAHAL (Algérie) / Carole ROGERS (Royaume-Uni) / Sophie ROUTIER (Royaume-Uni) / Martine SCHOEPNNER (Allemagne) / Bruno THERET (Luxembourg) / Alain THEVENOT (Emirats arabes unis) / Éric VERON (Italie).

Le Monde : “Primaire de la droite : l’UDI appelle à voter Alain Juppé”

“Pour la formation centriste, c’est le maire de Bordeaux qui incarne le mieux les valeurs humanistes, l’écologie responsable, la liberté d’entreprendre et l’autorité de l’Etat.” Le Monde du 12.10.2016

J’ai cosigné la tribune publiée dans Le Monde, par Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et quelque 600 élus – dont 18 députés et 27 sénateurs – pour annoncer notre soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite (lire à ce sujet mon édito dans l’hebdoLettre n°68)

DECLARATION COMMUNE par Jean-Christophe Lagarde et 600 élus de l’UDI

jcl_lemondeLe 20 mars dernier, l’UDI a fait le choix de l’indépendance et de la liberté : liberté avant, pendant et après la primaire de la Droite et du Centre. Il aurait en effet été inconcevable et inacceptable d’être lié par l’éventuelle victoire d’un candidat éloigné de nos valeurs, et avec lequel aucune discussion ne serait possible sur un projet porteur d’espérance et de confiance.

Notre liberté, c’est l’engagement. Ce n’est en aucun cas l’isolement.

Lors des élections municipales, départementales et régionales, nous avons permis de nombreuses alternances en additionnant nos différences avec la droite républicaine. L’élection de celui qui sera non seulement le leader des « Républicains », mais aussi  leur candidat à la présidentielle, ne peut donc nous laisser indifférents. Il a vocation à devenir notre partenaire le plus naturel pour construire une coalition permettant une alternance utile pour notre pays.

Aujourd’hui, notre engagement collectif est guidé par deux exigences essentielles : d’une part, un socle programmatique partagé et, d’autre part, un positionnement politique clair pour construire une nouvelle majorité.

Le programme du candidat que nous voulons soutenir doit nécessairement respecter les valeurs humanistes, profondément européennes, progressistes et sociales que nous incarnons. Il doit être compatible avec les orientations fondamentales de l’UDI.

Lire la SUITE de la tribune contenant la liste de tous les signataires (parlementaires, conseillers régionaux, conseillers départementaux, présidents d’EPCI, maires et élus des Français de l’étranger).

HEBDOLETTRE n°67 – Bilan d’étape au tiers de mon mandat (édito) – Sénat : Réponse à ma question sur l’offre de service à l’international de Pôle Emploi – En circonscription – BREXIT TOUR 2 : Rép. D’IRLANDE (Dublin, 05 sept.) / IRLANDE du Nord (Belfast, 06 sept.) / ECOSSE (Aberdeen, 07 sept.) / LONDRES (08 sept.) – UDI : Législatives / formation des candidats UDI – Médias (Royaume-Uni & Etats-Unis)

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Edito de l’HebdoLettre n°67

Deux ans, déjà un tiers de mandat !

Depuis mon élection au Sénat le 28 septembre 2014, j’ai ressenti chaque jour fierté et bonheur de servir nos compatriotes. Aussi, je suis immensément reconnaissant aux grands électeurs qui m’ont confié ce mandat, aux côtés de Jacky Deromedi et Christophe-André Frassa.

Ma démarche consiste à être au plus proche des élus consulaires qui sont le lien avec les communautés françaises dans le monde. C’est pourquoi j’ai effectué 149 déplacements dans 47 pays en l’espace de 24 mois.

Je repars de chaque pays en dégageant à chaque fois une action prioritaire. A titre d’exemple, depuis ma visite à Dublin en septembre 2015, je soutiens l’action de notre ambassadeur Jean-Pierre Thébault qui vise à créer un “plan Ecole Irlande”.
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Mes déplacements en circonscription se font en parallèle avec ma mission de parlementaire au Palais du Luxembourg, dont je vous livre ces éléments statistiques qui caractérisent mon niveau d’activité depuis deux ans :

> 557 Interventions en hémicycle, en commission des Affaires sociales et en délégation aux Entreprises
> 2 Questions d’actualité au gouvernement
> 26 Questions écrites
> 612 Amendements signés
> 13 Propositions de loi et de résolutions cosignées
> 1 Rapport : “Pourquoi le Royaume-Uni séduit les entrepreneurs français ?”
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Maroc : Nicolas Arnulf rejoint l’UDI

Lorsqu’on lui propose un poste à Rabat en 2007, Nicolas Arnulf n’hésite pas. L’ambition professionnelle se double du plaisir de retrouver les charmes de l’Afrique du Nord que ce fils d’expatrié avait goûté en Egypte.

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Après avoir pris ses fonctions de cadre financier au sein d’un opérateur Telecom de premier plan, Nicolas devient très actif dans la défense des intérêts des salariés avec l’ADFEM, Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc, dont il est membre du bureau. Les avancées sont notables auprès de l’administration marocaine, notamment sur la problématique des contrats de travail.

Le succès est également au rendez-vous, en 2013, lorsque qu’il s’engage avec le consul général de France dans la création et la gestion d’un événementiel pour célébrer notre fête nationale. Ainsi, depuis quatre ans, Nicolas accueille tous les Français de Rabat pour ce moment privilégié.

Nicolas franchit un nouveau pas en 2014 en étant au cœur de la campagne des élections consulaires 2014. Sa liste d’union obtient un siège. Il fait aujourd’hui le choix de l’UDI pour ses valeurs et son mode de fonctionnement reposant sur “le respect et l’écoute de l’autre, et le lien direct avec nos élus”. Il choisit aussi l’UDI pour ce qu’elle n’est pas : “une énorme machine à faire gagner un homme”.

Nommé délégué UDI-Monde Rabat, en août dernier, ce challenge l’emballe dans une ville où “Il n’existe aucune représentation de centre droit, ni même de droite” ! Il compte s’appuyer sur le tissu des entrepreneurs français qu’il connait bien et sur les expatriés dont la principale association Rabatis est présidée par son épouse. La politique impose son tempo : Nicolas cogite déjà sur les actions de soutien à Pascal Capdevielle, conseiller consulaire à Fès et candidat UDI aux législatives 2017 dans la 9ème circ. (Maghreb – Afrique occidentale).

BREXIT – Public Sénat (Vidéo)

PSenatBrexitJ’étais invité à débattre sur Public Sénat, le 28 juin dernier, sur le thème : Brexit : un sommet décisif.

Cinq jours après le référendum, qu’est-ce que le Royaume-Uni avait gagné ? Perte du triple A, velléités d’indépendance de l’Écosse, montée de la xénophobie. De plus, ceux qui ont milité pour le “out” n’ont aucun scénario de sortie. En fait, il n’y a même plus d’interlocuteur…  Il est temps de fixer un cap à l’Europe, afin de lui redonner espoir.

Avec :
Corinne Narassiguin, porte-parole du Parti socialiste
Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, député européen
Raquel Garrido, co-fondatrice du Parti de Gauche

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HEBDOLETTRE n°60 – God Save Europe (édito) – Référendum britannique (Patricia Connell) – Protection diplomatique (Meyssonnier à Roissy) – Sénat : Projet de loi Travail – Réponse question écrite (Venezuela) – En circonscription Maroc / Fès, Meknès et Casablanca (4 au 9 mai 2016) – Réseau consulaire / Edimbourg (David Lusseau) – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°60 – 21 juin 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°60

God Save Europe

La célébration de l’Appel du 18 juin à Londres, ce samedi, a marqué mon 120ème déplacement en circonscription depuis 21 mois de mandat et mes 10 ans de vie politique, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Avec Patricia Connell, Carole Rogers et Sophie Routier, élues consulaires de Londres, nous avions organisé pour l’occasion une réunion de l’UFE GB consacrée au plan Ecole et au Brexit, en présence de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

Nous avons salué la mémoire de la députée travailliste Jo Cox, assassinée jeudi dernier. Dans son hommage, Thibault Lavergne, président de la communauté protestante française de Grande-Bretagne, a rappelé l’histoire des Huguenots venus chercher refuge en Angleterre. Pour qu’ils soient accueillis dignement, le roi avait été contraint d’encourager ses sujets chaque dimanche aux offices pour surmonter leurs réticences.

En m’engouffrant dans le taxi qui devait me conduire à la réunion, je me suis retrouvé le nez face à un poster “Leave”. Le chauffeur ne m’a pas adressé un seul mot de tout le trajet puis, à l’arrivée, il m’a tendu mon reçu sans regard ni merci.

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Surpris par cette animosité, j’ai partagé l’anecdote avec les participants. Les témoignages concordants ont fusé. Une compatriote qui parlait français dans les rues de Fulham a été traitée de “bâtarde d’étrangère” et de “p… française” par un passant. Un restaurateur français, pourtant installé depuis 17 ans à Londres, s’est vu brutalement interpellé sur ses origines étrangères.

Très étonnant aussi les propos de cet Afghan et cette Portugaise, tous deux naturalisés britanniques de fraiche date, qui prônaient le Brexit pour mettre un frein à l’arrivée de nouveaux étrangers. Une fois rentrés, eux, ils veulent fermer la porte et… jeter la clé.

Un épais malaise s’est saisi de nos compatriotes de Grande-Bretagne. Le fait de résider au Royaume-Uni depuis des décennies ne change rien à l’affaire. Un vent mauvais s’est levé et chacun sait que les extrémistes ne s’embarrasseront pas de nuances.

Sur le continent, les nationalistes rêvent du Brexit, parce qu’il pourrait provoquer un effet domino au sein de l’Union européenne. Résolument opposée à cette tendance mortifère du chacun pour soi, Jo Cox “croyait en un monde meilleur et se battait chaque jour pour cela”, a dit son mari.

Par les temps qui courent, il faut croire qu’on peut en mourir. Même au cœur de la plus vieille démocratie parlementaire d’Europe.

Jeudi prochain, je veux croire que les Britanniques feront le choix de l’Union pour retrouver apaisement et espérance.

God save Europe !

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HEBDOLETTRE n°56 – Projet de loi El Khomri (édito) – Hommage à René Aicardi (CC Hong Kong) et Jean Bottagisio (CC Colombie) – Séisme en Équateur (rapport de Tannya Bricard) – En circonscription au Brésil / Sao Paulo (4, 5, 6 avril 2016) & Rio de Janeiro (7, 8, 9 avril 2016) – Commission d’enquête sur le chômage (nommé vice-président) – En bref, semaine du 26 au 29 avril 2016 – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°56 – 04 mai 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°56

Il y a tout juste un an à la faveur de la loi Macron (hebdo-lettre n°19), je proposais de modifier la rédaction de l’article L1 du code du travail afin d’inverser la hiérarchie des normes.

L’ensemble des règles applicables en matière de droit du travail devaient être replacées au niveau conventionnel (entreprise, groupe…), tandis que le code du travail fixerait uniquement les règles d’ordre public social (lire l’amendement).

En effet, notre pays est resté en retrait par rapport à tous les autres en matière de réforme du droit du travail. En France, l’essentiel de la norme est fixée par la loi. Notre code du travail est devenu obèse. A l’inverse, on observe dans des pays comme le Danemark ou la Suède une très large décentralisation qui conduit à un code du travail très restreint.

Visuel HL55Durant les débats au Sénat sur la loi Macron, une ancienne ministre socialiste m’a accusé de vouloir “brûler le code du travail”. Vilipendé de toutes parts, j’ai été seul à voter l’amendement précité ! Comment opérer une vraie réforme sans s’intéresser à la logique même de fonctionnement du droit du travail ?

Quelques mois plus tard, le rapport Combrexelle commandé par le Premier ministre s’inscrivait directement sur la ligne que je préconisais… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°56

HEBDOLETTRE n°54 – Mariages forcés (édito) – En circonscription au GUATEMALA / Guatemala City (25 au 27 fév. 2016) – Asie du Sud / François Richier, notre ambassadeur en lutte contre la pédophilie ­– Tribune : Refondre le droit du travail par la recherche du consensus – En bref, semaine du 21 au 25 mars 2016 – Médias – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°54 – 18 avril 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°54

Tout ça pour ça…

Le mariage forcé est une ignominie qui défie notre époque.

Le poids des traditions broie chaque année 14 millions de destins, nous dit l’Unicef.

En France, patrie des droits de l’Homme, ce type de situation est juridiquement impossible, sauf que… de jeunes françaises d’origines très diverses sont menacées d’un voyage “au pays” en vue d’un mariage dont elles ne veulent pas.

Elles seraient plusieurs dizaines de milliers en France à être potentiellement en danger d’union forcée.

En application du droit européen et de nos engagements internationaux, la loi du 5 août 2013 a introduit en droit français une nouvelle infraction favorisant la lutte contre les mariages et unions forcés. Visuel HL51

La loi caractérise la contrainte, mais aussi les “manœuvres dolosives afin de déterminer la personne à quitter le territoire de la République”, autrement dit ces promesses de jolies vacances sans billet retour.

Deux ans plus tard, la loi s’applique-t-elle ?

J’ai interrogé notre garde des Sceaux… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°54

 

HEBDOLETTRE n°53 – Matthias Fekl / Enseignement français à l’étranger (édito) – Semaine de l’AFE (14-18 mars) – En circonscription au SALVADOR / San Salvador (23 au 25 février 2016) – 1er congrès UDI-Monde & congrès UDI à Versailles – Médias – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°53 – 31 mars 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°53

Matthias Fekl, notre secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, répète à l’envi qu’il a fréquenté un lycée français en Allemagne. C’est déjà ça, mais c’est un peu court pour justifier d’une capacité à intégrer les enjeux auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté.

Le ministre a en effet créé un profond malaise le 17 mars, devant les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, en déclarant que “les dépenses effectuées par élève à l’étranger sont plus élevées que les dépenses par élève en France”.

En 2014, l’Etat dépensait 99,7 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire, soit une moyenne de 7760 euros par élèves. www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
Visuel HL51

A l’étranger, l’Etat engage 500 millions d’euros pour 336.000 élèves dont seulement un tiers (125.000) sont français, soit environ 1200 euros par enfant.

L’Etat dépense donc près de 7 fois plus pour un élève en France que pour un élève à l’étranger !

Elu des Français du Royaume-Uni, j’étais préoccupé du fait que, lors de la “journée Défense”, 15% de nos jeunes ne parlaient pas français. Depuis mon élection au Sénat, j’ai observé que 50% des enfants français au Mexique étaient dans cette situation et les deux tiers au Honduras.

Quant à Annaba en Algérie, on atteint 80%… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°53