Première participation au conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) en compagnie des députés Eléonore Caroit et Frédéric Petit.

À l’issue des propos introductifs, le président de l’AFD m’a invité à partager mes observations suite à mon déplacement en Afrique de l’est.

Ce périmètre régional de l’AFD couvre 11 pays : Burundi, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud-Soudan, Tanzanie.

Pour illustrer mon propos, j’ai affiché les photos des réalisations de l’AFD visitées, dont notre pays et l’Agence peuvent s’honorer :
•⁠ ⁠Le centre de traitement du cancer au sein de L’hôpital Aga Khan à Dar es Salaam, Tanzanie, qui sera inauguré le 2 mai 2024;
•⁠ ⁠La rénovation du palais national d’Addis Abeba, Ethiopie, qui sera ouvert au public fin 2024 ;
•⁠ ⁠Le projet d’éducation par le sport assuré par l’ONG PLAY International, financé par l’AFD et le Partenariat Mondial pour l’Education à Bujumbura, Burundi ;
•⁠ ⁠Le projet de lutte contre le VIH/SIDA par l’Association nationale de soutien aux séropositifs (ANSS-Santé Plus) soutenu par l’AFD à Bujumbura, Burundi ;
•⁠ ⁠La création d’un Département de Mécatronique au sein de l’IPRC Tumba, Rwanda (Collège Régional Polytechnique Intégré) grâce à un partenariat avec l’AFD, dans le cadre du projet AFTER, Appui à la Formation Technique et à l’Emploi au Rwanda ;
•⁠ ⁠La préservation du site Laas Geel, au Somaliland, un site préhistorique orné de peintures rupestres datant de 4000 à 5000 années, découvert par une mission archéologique en décembre 2002.

Il m’a paru important de sensibiliser la population africaine sur la solidarité exprimée par l’action de coopération de la France.

J’ai témoigné de l’extraordinaire accueil des bénéficiaires et de la population en visitant chacun des projets.

Rémy Rioux, directeur de l’AFD, a pris avantage de l’évocation du projet mené par l’ONG Play, pour rappeler l’importance de mettre l’éducation et le sport au service du développement durable. À titre d’exemple, l’AFD construit 200 écoles en Côte d’Ivoire.

J’ai partagé certaines attentes des diplomates et des entrepreneurs à l’égard de notre aide au développement, à commencer par la nécessité d’une plus grande visibilité des projets financés par l’AFD.

Par ailleurs, je remercie les directeurs pays de l’AFD qui m’ont reçu et j’ai transmis leurs remarques sur l’importance de conserver une enveloppe « dons » pour leur permettre d’opérer.

L’approche au travers d’enveloppes bilatérales peut également trouver ses limites lorsque l’on a besoin d’accompagner des projets à vocation continentales, comme pour l’Agence africaine du médicament, ou la formation de chirurgiens africains à l’IRCAD Africa de Kigali.