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Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 – Il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge

Je remercie Romain Le Quiniou, directeur d’Euro Créativ, et les organisateurs de m’avoir invité à ouvrir en anglais, ce 17 septembre, une conférence intitulée « Forward Resilience – The EU and NATO Neighborhood Fighting Malign Foreign Influences », dans les locaux de l’ambassade de Roumanie à Paris, en présence de Ioana Bivolaru, ambassadrice de Roumanie en France et de Dana Gruia-Dufaut, conseillère des Français de l’étranger en Roumanie.

La conférence se tenait simultanément à Paris et Bucarest, dans le cadre du forum « Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 ».

J’ai partagé mes alarmes et mes recommandations au sujet des influences étrangères, tout en exposant les récents développements pour renforcer notre lutte contre ces pratiques, en France comme au niveau européen.

Comme Taiwan est le laboratoire de la désinformation chinoise, j’ai suggéré que pour optimiser notre action, nous invitions Taïwan à rejoindre le Centre d’excellence coopératif de cyberdéfense de l’OTAN à Tallin et le Centre d’excellence de communication stratégique de l’OTAN à Riga.

Cette rencontre avait pour objectif d’explorer les stratégies de l’OTAN et de l’Union européenne pour renforcer la résilience des pays voisins des Balkans occidentaux et d’Europe de l’Est (Géorgie, Moldavie, Ukraine en particulier) face aux influences étrangères malveillantes, notamment celles émanant de la Russie. La discussion portait sur des enjeux multiples, tels que la résilience démocratique, la lutte contre les pratiques de guerre hybride et les ingérences étrangères, la réduction des dépendances économiques et énergétiques, ainsi que le renforcement de la sécurité régionale.

VERBATIM

There is no cannon to destroy a lie.

Large-scale information manipulation campaigns constitute the new, hybrid form of foreign interference.

This is a challenge for democracies in the information and reputation war waged by certain authoritarian regimes.

Information manipulation campaigns are not new.

There is a Russian signature when it comes to disinformation that includes the spread of rumors and fake news.

The revisionist strategy dates from the Soviet era.

The Soviets became famous by attributing to the Nazis the execution of Polish officers at Katyn or the assassination of JFK at the CIA

In 2016, living in the UK, I observed the wave of misinformation during the Brexit campaign.

This intensified with the 2016 US presidential election.

Also in preparation for the French military programming law in 2018, I went to the Pentagon. Their hybrid warfare doctrine inspired me to integrate the fight against “Fake news” into the military programming law (LPM) 2019-2025.

But if we have a Russian storm, Climate Change is China… Lire la suite

Cyber Task Force : “Comment réussir la transposition NIS2 ?”

La CyberTaskForce, initiée par Sébastien Garnault, vise à accompagner la transformation numérique de la société en créant un dialogue opérationnel entre les acteurs publics et privés, afin que leurs décideurs aboutissent à des positions communes.

Ce 16 octobre 2024, à l’espace Hamelin à Paris, j’ai participé à une réunion intitulée “Comment réussir la transposition NIS2 ?” organisée à l’occasion du Mois européen de la Cyber.

Le projet de loi sur la transposition des dispositions cyber de la Commission européenne avait été présenté la veille au conseil des ministres. A propos de la « date butoir du 17 octobre », j’ai rappelé que tant qu’un texte n’était pas voté par le Parlement, il ne s’appliquait pas.

NIS 2 se présente comme une opportunité pour les entreprises et les organisations de se mettre à niveau en matière de cybersécurité, mais le texte soulève des questions de fond, sinon de bon sens, comme je l’ai évoqué.

Je souhaite une transposition de NIS2 intelligente. Et pour être intelligente, elle doit être faite avec les professionnels pour les professionnels.

Après mon discours d’ouverture, j’ai participé à une table ronde intitulée “Comprendre et délimiter le périmètre de la directive NIS2”, dans le cadre des “Rendez-vous Cyber Task Force”.

Voici quelques citations fortes d’intervenants :

▶️ “80% des attaques réussies le sont par le facteur humain, complètement absent du projet de loi […] Comment infléchir la courbe en laissant 80% des vulnérabilités de coté dans ce texte” – Philippe Luc, CEO d’Anozr Way

▶️ “NIS2 ne régule pas les systèmes d’information, mais les organisations” – Raphael Marichez, CSO chez Palo Alto Networks

▶️ “Les sanctions sont importantes, mais les collectivités n’accepteront pas ces sanctions si l’État ne prévoit pas l’accompagnement financier” – Constance Nebbula, vice-présidente de la Région Pays de la Loire

▶️ “Nous avons un intérêt collectif à ce que ce texte soit réussi et nous devons aider le Parlement et la ministre” – Sébastien Garnault, fondateur de la CyberTaskForce

Médias – Olivier Cadic : « Après la mort du chef du Hamas, il faut trouver une issue au conflit » (Public Sénat – 18 oct. 2024)

Ce 18 octobre, dans l’émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat), j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini concernant l’actualité au Liban et les ingérences étrangères, avant la diffusion d’un reportage réalisé sur ce sujet par Jonathan Dupriez qui m’avait suivi en reportage lors le 33e Forum économique à Karpacz en Pologne (compte-rendu). J’ai eu le plaisir de le retrouver sur le plateau.

Site Public Sénat :

➡️ La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, survenue jeudi 17 octobre, est un « marqueur fort » dans le conflit au Proche-Orient pour le sénateur centriste Olivier Cadic. Le Vice-président de la Commission des Affaires étrangères espère que cet événement permettra de libérer les otages israéliens du Hamas, mais d’acter également un « cessez-le-feu » que la France « réclame depuis longtemps maintenant », déplore-t-il, afin de « construire une paix » dans la région.

➡️ Le sénateur représentant des Français établis hors de France s’est exprimé sur la question des ingérences étrangères à l’occasion de la diffusion de notre reportage, samedi 19 octobre.

Olivier Cadic raconte notamment le risque de ces actions malveillantes sur les élus et les précautions qu’il prend pour éviter de les subir, en ligne mais dans la réalité également. Néanmoins, les attaques ciblées sur les élus ne représentent qu’une partie seulement de l’ampleur des ingérences en France.

Son reportage sera diffusé dès le 19 octobre.

Conférence Liban (2/2) – Message de Sophie Primas à nos ressortissants

« Votre sécurité est notre priorité ». Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a adressé un message vidéo aux Français du Liban, projeté en ouverture de la conférence que j’organisais, ce 15 octobre, en soutien à la population libanaise (vidéo).

Je remercie vivement notre ministre de son attention. Quelque 22.000 ressortissants français sont installés au Pays du Cèdre. Notre ministre a personnellement accueilli certains d’entre-eux à leur arrivée à Roissy. Mais, pour l’instant, une évacuation n’est pas d’actualité, a-t-elle précisé.

Elle a évoqué l’initiative du président de la République d’organiser une conférence le 24 octobre à Paris pour mobiliser la communauté internationale, afin de faire cesser les hostilités et adopter un règlement diplomatique du conflit.

Conférence Liban (1/2) – Situation géopolique & soutien à la population

Tandis que le spectre de la guerre et du chaos plane sur le Liban, j’ai pris l’initiative, ce 15 octobre, d’organiser un événement de soutien à la population libanaise dans le cadre d’une conférence sur la situation géopolitique du pays, entouré de trois experts :

Intervenants :
Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’Étranger pour le Moyen-Orient et présidente du groupe des Indépendants
Rodrigue Raad, président de la Diaspora Libanaise Overseas (DLO)
Dr Pierre Anhoury, expert technique international, conseiller auprès du ministre de la Santé du Liban

Cette semaine, au sein de l’Assemblée des Français de l’Étranger, Nadia Chaaya, a multiplié les appels en faveur des Français du Liban victimes du conflit, notamment auprès de notre ministre Sophie Primas.

Rodrigue Raad a brillamment exposé l’historique des divisions politiques dans la société libanaise, toujours en attente d’un exécutif en capacité de gouverner, en nous adressant un message d’espoir.

Alors que 3 millions de Libanais ont été déplacés, le Dr Pierre Anhoury a exposé une situation sanitaire très tendue, mais sous contrôle du fait d’une anticipation qui a conduit les hôpitaux à se former à la gestion de crise. Il a aussi salué le soutien actif de la France en matériel et médicaments.

A l’issue de la réunion, les participants ont eu le loisir de faire un don à la Croix Rouge libanaise vers un compte en France pour réaliser des achats au profit des déplacés de toutes confessions (www.supportlrc.app).

Je remercie l’UDI, au travers son président Hervé Marseille et son équipe, d’avoir accueilli cette rencontre qui a réuni plus de 150 personnes.

41e Session de l’AFE – Intervention du groupe Les Indépendants

Ce 14 octobre, Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger est intervenue pour la première fois devant les conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Son discours (compte-rendu) a été suivi d’un temps d’échange avec les élus.

Nadia Chaaya, Benoit Mayrand et Laurence Helaili se sont partagé le temps réservé au groupe Les Indépendants.

> LIBAN / SÉCURITÉ

Intervention de Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire en Arabie saoudite – Djeddah, Sanaa, présidente du groupe Les Indépendants à l’AFE, membre de la commission de Sécurité et des Risques Sanitaires :

« A l’heure où je prends ce micro, des gens déblayent des gravats espérant retrouver des corps, d’autres cherchent désespérément de la nourriture, des médicaments, de l’eau pour leurs enfants… »

Émouvant témoignage de Nadia au sujet des Français du Liban qui a interrogé notre ministre sur la sécurité de nos ressortissants, les bourses scolaires et les indemnités de mandat des élus. Mme Primas a répondu que la situation au Liban et dans toute la région était « au cœur de ses préoccupations ».

> STAFE

Intervention de Benoit Mayrand, conseiller des Français de l’étranger Roumanie Moldavie, conseiller à l’AFE Europe Centrale et Orientale, VP de la commission des Finances, Budget et Fiscalité de l’AFE.

Benoit Mayrand a interpelé Sophie Primas sur le fonctionnement de la commission nationale consultative du STAFE (qui a remplacé la réserve parlementaire) qui refuse notamment les projets concernant les EFE, Entreprises de Français à l’étranger.

Benoit demande un décret qui fixerait les contours de la procédure.

> IMPÔT SUR LA NATIONALITÉ

Intervention de Laurence Helaili, présidente du conseil consulaire d’Irlande, conseillère à l’AFE Europe du Nord, membre de Commission du Développement durable et du Commerce extérieur.

Laurence a appelé notre ministre à la vigilance sur la « fausse bonne idée » de l’impôt sur la nationalité qui « menacerait gravement la sécurité fiscale de nos compatriotes », rappelant que « les Français de l’étranger ne sont pas des exilés fiscaux ».

Après l’exit tax de DSK, Laurence a dénoncé la gauche et son idée de taxe de l’exit !

Je félicite ces trois élus pour la pertinence de leur prise de parole et l’engagement dont il font preuve.

41e Session de l’AFE – Ouverture / Intervention de Sophie Primas

La 41e Session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) a été ouverte, ce 14 octobre, par sa président Hélène Degryse, suivie de l’intervention de Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

La ministre a commencé par saluer la mémoire des 48 victimes françaises des attentats du 7 octobre 2023, ainsi que les victimes « collatérales » à Gaza et au Liban, soulignant la mobilisation de son ministère.

Sophie Primas a promis d’entretenir « un dialogue permanent, constant et constructif » avec les élus de l’AFE. Elle a estimé que les Français établis hors de France constituait « une ressource pour la diffusion de nos valeurs et la défense de nos intérêts dans le monde, ressource que, peut-être, nous ne sollicitons pas suffisamment pour faire jouer à plein notre diplomatie d’influence ».

La ministre s’est engagée à :

▶️ Protéger nos compatriotes à l’étranger, car « La France n’abandonne jamais ses ressortissants »
▶️ Être à l’écoute de leurs besoins pour faciliter leur vie au quotidien, ce qui passe par la mise en place de l’identité numérique de chacun. « La communauté française de l’étranger sert de pilote à des projets sans équivalent en Métropole »

Celle-ci a ensuite détaillé ses 4 projets prioritaires de modernisation :

▶️ Déploiement du service France Consulaire
60% de nos compatriotes y auront accès d’ici fin 2024 ; ceux du Moyen-Orient, de l’Amérique et de l’Asie d’ici fin 2025.

▶️ Dématérialisation des documents d’état-civil

▶️ Vote par internet (70% des votants aux Législatives)

▶️ Dématérialisation de la procédure de renouvellement des passeports sans comparution (expérimentation au Canada et au Portugal)

Enfin, Sophie Primas a manifesté son intérêt pour le projet des “Assises de la protection sociale”, en faveur d’un dialogue sur l’optimisation des crédits alloués dans un « cadre budgétaire contraint ».

Un dialogue s’est ensuite engagé avec les élus sur diverses thématiques.

Suivre les débats de la journée du lundi 14 octobre 2024 sur la Chaine de l’Assemblée des Français de l’étranger (sur YouTube)

Médias – “Les Français de l’étranger sont les meilleurs ambassadeurs de notre langue” : l’appel de 50 sénateurs (Tribune – Marianne – 08/10/2024)

À l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie (4 et 5 octobre 2024), Olivia Richard, sénatrice des Français établis hors de France, a rédigé une tribune à laquelle sont associés 50 sénateurs, dont je fais partie. 

Cette tribune développe ces trois points :
. La Francophonie favorise la coopération et le dialogue
. Soutenir les Français de l’étranger et les écoles françaises à l’étranger
. La Francophonie, une chance pour la France et le monde

TRIBUNE

Villers-Cotterêts est aujourd’hui au centre du monde francophone à l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie. Saisissons cette occasion pour réaffirmer l’importance de notre communauté linguistique et culturelle, de son rayonnement à travers le monde.

Alors que ce sommet nous rappelle que la langue française n’est pas qu’une langue, mais qu’elle est un vecteur de valeurs et de liens entre les peuples et les nations, nous ne pouvons pas oublier les Français de l’étranger dont chacun, à travers le monde, porte en lui un petit morceau de cette Francophonie que nous célébrons aujourd’hui…

Lire la suite de la tribune, publiée sur le site de Marianne et voir les signataires

INFOLETTRE n°238 – Septembre 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°238 – Septembre 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Édito – Liban : Le Titanic sans l’orchestre

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Après la crise migratoire syrienne qui submerge le Liban depuis plus d’une décennie ;

Après la crise économique accompagnée par l’effondrement du cours de la livre libanaise qui a eu pour effet de ruiner les Libanais ;

Après la crise judiciaire qui transforme l’enquête sur l’explosion du port en farce et meurtrit une seconde fois les parents et proches des victimes ;

La crise politique qui prive le Liban de son président et d’un gouvernement depuis deux ans, consciencieusement entretenue par le Hezbollah pour lui permettre de contrôler le pays débouche sur une crise… militaire qui entraîne les Libanais dans une guerre contre leur gré.

C’était sûrement l’intention de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, lorsqu’il a lancé ses attaques contre l’État hébreu, le 8 octobre dernier, au lendemain des attaques meurtrières du Hamas sur le territoire israélien.

Une fois n’est pas coutume, les responsables de cette énième crise libanaise font partie cette fois des premières victimes.

Désormais, chaque jour le sud et l’est du Liban sont bombardés.
Plus d’un million de Libanais doivent quitter leur domicile.

Les Libanais du sud qui remontent vers le nord ont besoin de couvertures, de matelas, d’eau, de kits d’hygiène, de nourriture, de systèmes d’hébergement d’urgence… m’a confié Pierre Anhoury, conseiller du Dr. Firass Abiad, ministre de la Santé du Liban.

Il y a moins de trois mois à Beyrouth, accompagné par Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient, alors que nous félicitions le ministre Abiad pour les progrès formidables accomplis par son ministère lors des derniers dix-huit mois, celui-ci s’était assombri en pensant à la guerre qui menaçait chaque jour de rompre les fragiles équilibres qu’il tentait de construire.

Et de conclure d’une prédiction glaçante, “j’ai le sentiment de bâtir une cabine sur le Titanic!”

La diplomatie française déploie des efforts considérables et louables depuis toujours pour soutenir le Liban.

Malheureusement, nous travaillons en vain, si nous en jugeons par les crises de tous ordres qui ébranlent le pays et toutes les victimes innocentes que nous déplorons.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

INVITATION
. Situation géopolique au Liban et initiative de soutien à la population – conférence du 15 octobre 2024

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Discours de politique générale : Majorité gouvernementale, majorité sénatoriale, même combat !
. Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger
. Certificats de vie biométriques : on touche au but !
. L’action sociale consulaire

EN CIRCONSCRIPTION
> LITUANIE – Vilnius, Kaunas, Klaipéda & Nida (29 août -1er sept. 2024)
> POLOGNE – Varsovie, Karpacz – 33ème Forum économique (1-5 sept. 2024)
> BULGARIE – Sofia (17-18 sept. 2024)
> SUISSE – Genève, Zurich (19-21 sept. 2024)
> ROYAUME-UNI – Londres (24-25 sept. 2024)

WORLDSKILLS LYON 2024
. Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills
. Compétitions (jour 1 & 4)
. Remise de médailles (optoélectronique)
. Clôture de la 47ème édition des WorldSkills

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”

SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ
. Matinale du CyberCercle : “17 Cyber” et Cybermoi/s autour de Jérôme Notin
. Honneur au général d’armée Christian Rodriguez

MÉDIAS
. “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024)
. “Foreign Minister Kondov Discusses Bilateral Relations with French Senators” (BTA, Bulgarian News Agency – 18/09/2024)
. Paris souhaite une actualisation du partenariat stratégique entre la Bulgarie et la France… (Radio Bulgaria – 18/09/2024)
. “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024)
. “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30/09/2024)

Découvrir l’InfoLettre n°238

Médias – “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024)

Cyril Richert, journaliste local à Londres, relaie l’inquiétude de la communauté française, puisque le Parti travailliste au pouvoir devrait, dans son budget, instaurer une TVA sur les écolages des établissements scolaires privés, dont font partie nos établissements homologués. Le lycée français Charles de Gaulle pourrait ainsi voir ses tarifs augmenter de 20%. J’ai répondu à ses questions.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

Extraits :

« Il convient de noter que l’école britannique en France n’est pas sujette à la TVA française » commente d’ailleurs M. Cadic. En effet, la British School of Paris a un statut identique au LFCG, étant classifiée comme école indépendante par les autorités britanniques. Mais étant située dans un pays de l’UE, l’école n’est pas (et ne sera pas dans le cadre de la réforme du gouvernement travailliste) soumise à la TVA. C’est donc grâce au Brexit que le gouvernement travailliste peut revenir sur la règle européenne sur son territoire. Comme toutes les écoles non labellisées « State School » (école d’état), le Lycée Français pourrait se voir appliquer les 20% de TVA.

[…]

M. Cadic assure qu’il a eu l’occasion de parler du dossier avec Vincent Caure, le nouveau député de la 3ème circonscription des Français de l’étranger (Europe du Nord). Il confie aussi qu’il est prévu plusieurs réunions sur Londres en fin de semaine. Le positionnement des représentants des Français de Londres se situe sur une ligne de crête. « En qualité de parlementaire étranger, il est toujours délicat de s’impliquer dans des décisions qui relèvent d’une politique nationale. Toute forme d’ingérence étrangère serait malvenue, » juge-t-il. Il précise toutefois : « Je serais très étonné que ce dossier remonte au niveau du Président de la République quand on mesure les défis auxquels les chefs d’Etat sont confrontés actuellement. »

[…]

Si la TVA est appliquée aux écoles françaises, Olivier Cadic se montre pessimiste sur la marge de manoeuvre de l’AEFE. « Le débat qui va s’ouvrir sur le budget offrira l’opportunité de demander l’avis du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, je crains que ses marges de manoeuvre soient plutôt réduites, s’il s’agit de faire prendre en charge une TVA britannique, par le contribuable français, » indique-t-il.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat.

Sénat – Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger – Discours de politique générale

Ce 1er octobre, rencontre avec Sophie Primas, nouvelle ministre déléguée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, à l’issue du discours de politique générale du Premier ministre, lu au Sénat par Didier Migaud, ministre de la Justice et numéro deux du gouvernement.

La ministre conduira la fusion de Business France et d’Atout France annoncée dans le discours.

Nous avons également échangé sur la situation des Français du Liban qui nous préoccupe mutuellement et la mise en place par la France de nouvelles mesures de précaution pour nous tenir prêts à l’éventualité des effets d’une poursuite de la dégradation de la situation.

Tous mes vœux de réussite à Sophie Primas dans l’accomplissement de sa mission.

Sénat – Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”

Ce 13 septembre, j’ai eu à nouveau le plaisir de parrainer une réunion au Sénat à l’initiative de la DLO, Diaspora Libanaise Overseas, présidée par mon ami Rodrigue Raad.

Je remercie Hervé Marseille et le groupe Union Centriste qu’il préside pour leur soutien dans l’organisation de cet événement.

En introduction, j’ai rappelé l’importance du Liban aux yeux du président du Sénat, Gérard Larcher.

Entouré d’experts, l’ambition de Rodrigue Raad était d’esquisser une image du « Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient ».

Ce Liban de demain chacun l’imagine selon les mots prononcés « enfin libéré d’une hydre monstrueuse à plusieurs têtes : la vétocratie, la kleptocratie, l’impunité, l’effondrement financier, la crise économique, les angoisses communautaires, la menace de guerre, le joug du régime des mollahs…».

Un intervenant a affirmé que « le Liban ne ressemblait à aucun autre pays, aucune analogie n’est possible ».

En quête de souveraineté, de justice et de prospérité, par le biais d’une nouvelle gouvernance au service du bien commun, le Liban n’est pas, paradoxalement, en recherche d’identité : « on sait vivre ensemble », a rappelé un participant. Le passé l’a amplement prouvé. Vivre ensemble, c’est savoir concilier la pensée cartésienne occidentale et la mentalité orientale, c’est aussi affranchir les communautés libanaises d’un clientélisme qui leur permet aujourd’hui de survivre. Alors, on peut souffler sur les braises de l’espérance : « transcender nos différences pour engendrer, pourquoi pas, un nouvel humanisme ? », a avisé un intervenant.

En conclusion j’ai estimé que le Liban reposait actuellement sur trois piliers : Les forces armées libanaises, les entreprises du secteur privé légal et la diaspora.

J’ai rappelé la nécessité de désarmer le Hezbollah, proxy de l’Iran, qui entraîne le Liban dans la guerre ; le besoin d’un système transparent et d’une justice indépendante sous peine de faire disparaitre les entreprises privées et légales ; enfin, la diaspora devrait être représentée au parlement à la hauteur de son apport au pays.

Dans son mot de clôture, le président Raad a fait référence à ses ancêtres Phéniciens, ce peuple marin aventureux : « nous étions à l’avant-garde de l’histoire. Avant d’être musulman ou chrétien, nous étions un seul peuple uni dans la même gloire ».

Les intervenants :
Marwan Hamadé, ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Karim Bitar
, président de Kulluna Irada et professeur de relations internationales (USJ, IRIS, ENS).
Ziad Majed, professeur et responsable des études du Moyen-Orient à l’Université américaine de Paris.
Roy Badaro
, économiste, directeur de la recherche économique au sein du Think tank LEAD.
Le modérateur :
Rodrigue Raad, président de la DLO.

Certificats de vie biométriques : on touche au but !

En juin dernier, nous nous faisions l’écho de la mise en oeuvre imminente de la dématérialisation des certificats de vie, au moyen d’une application à télécharger sur son téléphone portable. Une heureuse nouvelle pour nombre de retraités du système français, quelle que soit leur nationalité, qui vont enfin se soustraire aux aléas du circuit postal ! Lire : La biométrie bientôt au service des certificats de vie

Ma collègue Olivia Richard a pris l’excellente initiative, ce 5 septembre, de réunir les élus des Français de l’étranger autour d’un webinaire pour faire un point d’étape avec le GIP Union Retraite sur le chemin du « contrôle d’existence par reconnaissance biométrique ».

La phase d’expérimentation, entamée depuis juin, est probante puisque la majorité des utilisateurs a réussi à compléter le processus sans encombre, en déclarant que la démarche est plus simple que le processus traditionnel. Les personnes les plus âgées, qui craignaient d’avoir des difficultés à utiliser l’application, ont généralement réussi grâce à l’aide de proches ou d’associations.

Lire le COMPTE-RENDU de la réunion pour avoir une présentation détaillée de la solution biométrique, connaitre le fonctionnement de l’application, le rythme d’intégration des régimes de retraite et enfin les prochaines étapes et l’amélioration continue sur le produit.

Médias – “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024)

Merci à Laurence Plouvier qui a recueilli mes observations dans le cadre de la publication d’un hors-série consacré à l’Arabie saoudite par le Medef Paris.

Cet entretien m’a permis d’évoquer la formidable mutation du Royaume que j’ai pu observer en me rendant sept fois sur place depuis le début de mon mandat. En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat, je suis très attaché à l’affermissement de nos relations bilatérales en soulignant les opportunités qui en découlent en termes de prospérité, sécurité et amitié.

Je suis reconnaissant Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah), pour ses informations précises et régulières sur notre communauté.

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

Extrait des pages 28-29 :

” Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! ”

” Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre. “

1) Vous êtes Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat et vous vous êtes rendu plusieurs fois en Arabie-saoudite : comment analysez-vous l’importance de l’évolution du pays dans le cadre de la Vision 2030 ?

Ma première visite dans le Royaume date de février 2015, où j’ai rencontré Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah) qui m’accompagne depuis cette date et me permet de décrypter le fonctionnement et l’évolution de la société saoudienne.

J’ai eu l’opportunité de me rendre sept fois en Arabie saoudite – dont une fois, en 2022, à la tête d’une délégation officielle du groupe d’amitié – et de pouvoir suivre l’évolution de ce projet visionnaire, en passe de transformer en quelques années un « pays de rente » dépendant à 90% des recettes du pétrole en une économie ouverte sur le monde, innovante et diversifiée, créatrice d’emplois et de richesses dans les secteurs les plus porteurs du XXIe siècle : énergies renouvelables, industrie pharmaceutique, défense, tourisme et divertissement, transports intelligents, nouvelles technologies, services à haute valeur ajoutée…

En 2022, la délégation du groupe d’amitié que je présidais a pu apprécier in situ les changements déjà opérés et rencontrer nombre de ses acteurs, que ce soit en visitant les sites historique de Diriyah, capitale du premier royaume saoudien magnifiquement réhabilitée et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et d’Al Ula, trésor archéologique nabatéen situé en plein désert et dont le développement s’appuie sur accord intergouvernemental signé en 2018 entre la France et l’Arabie Saoudite dans le cadre de Vision 2030. Le pavillon de l’Arabie saoudite à l’exposition universelle de Dubaï, où la délégation a été reçue, s’est avéré constituer une fantastique vitrine de la créativité et du dynamisme d’un pays sachant allier la préservation de son patrimoine aux investissements dans les domaines les plus précurseurs.

Les trois entretiens officiels en tête à tête que m’a accordé le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le plus récent s’est tenu le 4 mars 2024, en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi ; ou encore les multiples rencontres avec le ministre d’État des Affaires étrangères Adel Al-Jubeir, avec le vice-ministre des Affaires étrangères, S.E. Walid Al Khuraiji, avec de nombreux éminents représentants de l’assemblée consultative, le Majilis al Shura, m’ont permis de mieux cerner les ambitions régionales et même globales d’un pays en pleine mutation sous l’impulsion du Prince héritier Mohammed ben Salmane.

En six ans, le Royaume a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée, pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

Membre du G20, pays leader de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), initiateur et à l’avant-garde du CCEAG, l’Arabie saoudite est désormais devenue un acteur international incontournable. Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre.

2) Comment le groupe d’amitié France-Pays du Golfe participe-t-il au renforcement des échanges entre nos deux pays ?

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe, qui compte 42 membres de toutes appartenances politiques, s’est reconstitué à la suite du dernier renouvellement sénatorial de septembre 2023, et m’a fait l’honneur de m’accorder à nouveau sa confiance en tant que président pour un nouveau triennat.

Lors du triennat 2020-2023, l’activité du groupe avec l’Arabie saoudite a été particulièrement dense. Ainsi, le groupe s’est entretenu à de nombreuses reprises avec l’ambassadeur du Royaume, S.E. M. Fahad Al Ruwaily. En outre, en 2021, nous avons accueilli une délégation du Conseil de la Shura saoudienne, qui a appelé au renforcement de la coopération entre nos deux pays dans les domaines économique, culturel et universitaire. En 2022, notre groupe a coparrainé, avec le groupe d’amitié France-Israël, un colloque international sur les accords d’Abraham, placé sous le haut patronage du président du Sénat, Gérard Larcher. En 2023, nous avons accueilli, pour la clôture du forum économique Vision Golfe, qui se tenait au ministère de l’économie, l’ambassadeur saoudien, plusieurs de ses homologues du Golfe ainsi que de nombreux intervenants au forum.

3) Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’activités de coopération bilatérale prévues avec les groupes homologues saoudiens ?

En 2024, dans un souci de réciprocité des échanges interparlementaires, nous avons pour projet d’accueillir une délégation du Majilis al Shura, ainsi que le Bureau du Sénat nous y a autorisés fin 2023. Lorsque je me suis rendu en Arabie saoudite en mars dernier, j’ai pu m’en entretenir avec son vice-président, à qui j’ai depuis fait parvenir une invitation officielle en ce sens.

4) Et pour conclure ?

Lorsque Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), m’a présenté en 2021 le projet qui vise à faire de Diriyah, zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, je lui ai dit : « Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! »

En réponse, Jerry, « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018, m’a confié avec un large sourire qu’effectivement, si aux Etats-Unis, on lui reprochait souvent de voir trop grand, ici le Prince héritier l’invitait à toujours penser plus grand.

En revenant en mars 2024 à Diriyah Gate, j’ai admiré une concrétisation de la vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, et j’ai pu marcher dans ses rêves.

Je reprends à mon compte les mots lancés alors à Riyad par le ministre Franck Riester aux entrepreneurs français : « Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux ! »

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

Matinale du CyberCercle : “17 Cyber” et Cybermoi/s autour de Jérôme Notin

Belle Matinale de rentrée, organisée par le CyberCercle au Sénat, ce 12 septembre, en présence de Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA (*) (Cybermalveillance.gouv.fr).

Au coeur des discussions le futur “17 Cyber” qui viendra compléter les dispositifs déjà mis en place pour répondre aux victimes (citoyens et organisations) de cyberattaques. Un dispositif d’appel 24h/24 qui, rappelons-le, permettra de qualifier la menace, poser un constat, donner des conseils, faire la mise en relation avec des prestataires et, enfin, accompagner les victimes dans l’étape de judiciarisation.

Je remercie Jérôme Notin d’avoir rappelé que je porte publiquement, depuis janvier 2019, cette « très belle idée d’un équivalent numérique du 17 police secours », reprise par le président de la République, début 2022, qu’il met cette année en place avec le ministère de l’Intérieur.

Ce fut également l’occasion pour les participants d’échanger sur la dynamique du Cybermoi/s. 1200 structures se sont engagées cette année, au mois d’octobre, pour relayer la campagne de sensibilisation auprès de leur réseau (#CyberEngagés).

L’accent a été mis en direction des entreprises, avec des vidéos à relayer, des messages-visuels sur les réseaux sociaux, et un mémento présentant des cas d’attaques et des recommandations issues des résultats d’une étude sur la maturité cyber des TPE-PME. +d’infos sur le site Cybermalveillance

Enfin, les discussions se sont orientées sur l’incontournable sujet de la transposition de NIS 2 qui mobilise toujours toutes les attentions (et passions !). A lire à ce propos Paroles de CyberCercle

Merci à Bénédicte Pilliet, présidente du CyberCercle, et à ses membres pour leur contribution à ma mission de contrôle de l’action du gouvernement.

(*) Créé en 2017, le groupement d’intérêt public Actions contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA) a trois grandes missions : assister les victimes d’actes de cybermalveillance / prévenir les risques et sensibiliser les populations sur la cybersécurité / observer et anticiper le risque numérique par la création d’un observatoire.

Lyon (4/4) – Clôture de la 47ème édition des WorldSkills

Beaucoup d’émotion pour la cérémonie de clôture des mondiaux des Métiers à Lyon dans le Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais.

Le rêve exprimé par Michel Guisembert à Abu Dhabi en 2017 est accompli.

La France a accueilli les mondiaux des Métiers et s’est distinguée en finissant à la troisième place derrière la Chine et la Corée ! Pour la première fois, la France finit en tête des nations européennes en dépassant la Suisse d’une courte tête et en remportant 6 médailles d’or, 4 d’argent, 3 de bronze et 24 médailles d’excellence.

Félicitations à nos compétiteurs et aux experts pour cette performance historique.

La Chine a aligné une équipe pour chaque métier. Elle remporte 36 médailles d’or sur 59, et enregistre 85% de réussite pour ses compétiteurs. Cette performance interroge sur l’équilibre des compétitions lorsque certains pays rémunèrent leurs jeunes pour s’entraîner et pour gagner.

Autre succès de Lyon 2024 : plus de 60.000 jeunes sont venus assister aux compétitions.

Mon seul regret est que nos médias n’aient pas apporté la couverture méritée pour cette compétition.

Ces apprentis offrent la plus belle image de la jeunesse qui soit et dont nous pouvons être fiers. Il n’y a pas moins de mérite à remporter une médaille d’or aux mondiaux des Métiers qu’aux Jeux olympiques.

Merci aux organisateurs et à tous ceux qui ont contribué à faire un succès de Worldskills Lyon 2024 !

Et surtout, surtout, une formidable reconnaissance aux centaines de bénévoles qui ont donné leur temps et offert leurs plus beaux sourires. Tout cela n’aurait pu se faire sans eux ! +d’images

Découvrez les médaillés de WorldSkills Lyon 2024

Lyon (3/4) – 47ème édition des WorldSkills – Remise de médailles (optoélectronique) – Vidéo 1’10

À l’occasion de la cérémonie de clôture, les organisateurs m’ont fait l’honneur de remettre les médailles aux vainqueurs pour l’optoélectronique.

L’optoélectronique associe les principes physiques de la lumière et de l’électricité de sorte que l’un contrôle l’autre. On la retrouve entre autres dans des dispositifs tels que les ampoules LED, les panneaux solaires ou les câbles de fibre optique.

Le technicien en optoélectronique doit être capable d’utiliser des systèmes optiques, électriques, magnétiques et mécaniques.

Il doit également maîtriser l’impact environnemental des systèmes lors de leur installation et se tenir informé des évolutions du secteur liées aux nouvelles technologies.

J’ai remis dans l’ordre les médailles :
Bronze – Nathan Rodrigues (Brésil)
Argent – Taehun Kim (Corée)
Or – Junan Chen (Chine)

Félicitations aux vainqueurs !

Lyon (2/4) – 47ème édition des WorldSkills – Compétitions (jour 1 & 4)

Comme en 2017 à Abu Dhabi, j’ai retrouvé Michel Guisembert pour assister au lancement des épreuves WorldSkills.

Première séquence, ce 11 septembre, avec les Métiers des traitements de l’eau. Cette épreuve m’a rappelé le soutien que j’avais apporté au Dr Fadi Comair pour la création du Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau au Liban (CIFME) remonte à tout juste 10 ans (En savoir +).

Rencontre avec Eric Trappier, directeur général de Dassault Aviation, dont la visite démontre l’intérêt de ce grand industriel pour la formation professionnelle.

J’ai ensuite fait le tour de toutes les épreuves en débutant par celles liées aux nouvelles technologies : cybersécurité, solutions logicielles ; développement d’applications mobiles ; câblage des réseaux ; cloud computing ; l’intelligence artificielle… avant d’assister au lancement de compétition concernant des métiers plus traditionnels comme la bijouterie-joaillerie, l’art floral, la maintenance automobile ou aéronautique, ou encore les métiers du bâtiment.

La conférence Skills in Africa, et la participation à différents entretiens autour du président Worldskills International m’ont permis de prendre la mesure du consensus qui règne pour développer des structures WorldSkills en Afrique.

La première journée a constitué un nouveau succès pour les organisateurs qu’il convient de tous féliciter. +d’images JOUR 1

Les dernières minutes des épreuves WorldSkills se déroulent dans une ambiance extraordinaire.

Ces moments de grande émotion marquent l’aboutissement d’années de travail assidu des compétiteurs et de leurs experts qui les ont préparé et accompagné tout au long de la compétition.

De retour à Lyon le 14 septembre, en  souvenir de notre travail commun durant ces 4 dernières années, Laurence Gates (Worldskills International, board member), m’a remis la médaille Lyon 2024 qui me remémorera à tout jamais cette merveilleuse aventure collective, à laquelle j’ai eu le bonheur de participer.

Dans un second temps, accompagné par Jonathan Bayou, conseiller international et Compétences d’avenir au cabinet du Haut-Commissaire à l’Enseignement et la Formation professionnelle, je me suis rendu au forum des Métiers établi dans le centre de Lyon.

Nous avons retrouvé Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, pour accueillir à ses côtés une délégation australienne conduite par Blair Boyer, ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle du gouvernement de South Australia. Le ministre s’est déclaré impressionné par l’importance de la manifestation et l’énergie positive qui en émanait.

Je lui ai confié que ce ne sont pas seulement les jeunes qu’il faut amener à ces manifestations pour qu’ils trouvent leur voie, mais également leurs parents qui doivent prendre conscience que l’apprentissage est une orientation aussi honorable et prestigieuse que le parcours académique traditionnel.

C’est le 21/12/2017, jour anniversaire des 40 ans d’Emmanuel Macron que le Président de la République avait lancé le défi à Michel Guisembert, président de Worldskills France, d’obtenir l’organisation des Worldskills en France.

Très heureux d’avoir pu conclure cette dernière journée de compétition avec Pierre-André, animateur à l’Élysée de l’équipe dirigée par Michel qui a convaincu les membres de Worldskills international de choisir Lyon pour organiser la 47ème édition des mondiaux des métiers.

La boucle est bouclée ! +d’images JOUR 4

Lyon (1/4) – Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills

C’est parti pour la 47e édition des WorldSkills, organisée en France à Lyon !

Ouverte officiellement par le président Emmanuel Macron qui avait apporté son « soutien total et personnel » à la candidature française, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture du mondial des métiers, aux côtés de Michel Guisembert.

Cette cérémonie d’ouverture constitue l’aboutissement heureux d’une aventure commencée en octobre 2017 à Abu Dhabi lors des 44e Olympiades des métiers (compte-rendu) lorsque Michel, alors président de Worldskills France m’avait confié son désir d’accueillir les Olympiades en France.

Ce 10 septembre au soir, à la LDLC Arena, nous étions une nouvelle fois côte à côte pour savourer le spectacle du défilé des délégations des 70 nations.

Du 11 au 15 septembre, à Eurexpo Lyon, 1400 compétiteurs (de moins de 23 ans), issus de + de 70 pays & régions vont s’affronter autour de 59 métiers.

Ces champions vont démontrer leur savoir-faire de haut niveau dans des domaines aussi variés que la boulangerie, la coiffure, le design, la réception d’hôtel, les jeux numériques 3D, en passant par la maintenance des avions, les technologies Web ou la cybersécurité !

Cette compétition a pour objectif de valoriser les métiers à travers l’excellence, ce qui favorisera la promotion de l’apprentissage en France.

Mes chaleureuses félicitations à toute l’équipe Worldskills Lyon 2024 pour la réalisation de cet événement mondial.

J’ai une pensée pour tous ceux qui ont œuvré pour que ce rêve devienne réalité et en particulier pour Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, qui, dans sa qualité précédente de secrétaire général adjoint de l’Élysée, s’est impliqué de façon déterminante au nom du Président de la République dans ce formidable projet.

L’attribution de la 47ème édition des WorldSkills à la France obtenue à Kazan, le 21 août 2019, a certainement été le plus beau jour de mon premier mandat (compte-rendu) !

Très fier d’avoir intégré ensuite le conseil d’administration de WorldSkills Lyon 2024 (WSL 2024), à l’invitation de Michel avant que Max Roche ne lui succède à la présidence de WSL2024, et admiratif du professionnalisme de la structure WorldSkills international qui accompagne l’organisation de ces événements planétaires.