Lire : l’HEBDOLETTRE n°53 – 31 mars 2016
Edito de l’HebdoLettre n°53
Matthias Fekl, notre secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, répète à l’envi qu’il a fréquenté un lycée français en Allemagne. C’est déjà ça, mais c’est un peu court pour justifier d’une capacité à intégrer les enjeux auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté.
Le ministre a en effet créé un profond malaise le 17 mars, devant les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, en déclarant que “les dépenses effectuées par élève à l’étranger sont plus élevées que les dépenses par élève en France”.
En 2014, l’Etat dépensait 99,7 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire, soit une moyenne de 7760 euros par élèves. www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
A l’étranger, l’Etat engage 500 millions d’euros pour 336.000 élèves dont seulement un tiers (125.000) sont français, soit environ 1200 euros par enfant.
L’Etat dépense donc près de 7 fois plus pour un élève en France que pour un élève à l’étranger !
Elu des Français du Royaume-Uni, j’étais préoccupé du fait que, lors de la “journée Défense”, 15% de nos jeunes ne parlaient pas français. Depuis mon élection au Sénat, j’ai observé que 50% des enfants français au Mexique étaient dans cette situation et les deux tiers au Honduras.
Quant à Annaba en Algérie, on atteint 80%… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°53
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