Lors des débats sur le projet de loi Orientation et programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI), ce 12 octobre, j’ai défendu un amendement pour obtenir la suppression d’un article qui légitime de fait le remboursement des cyber-rançons par les assureurs, ce qui est en rupture avec la doctrine constante de l’ANSSI (*) selon laquelle la France ne paie pas de rançon !

Tout versement de rançon finance le terrorisme et incite les criminels à poursuivre leurs activités.

Je regrette que le Sénat se soit rangé à la vision d’une opportunité de marché pour les assurances afin de justifier le versement de rançons.

(*) Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information