Je remercie mes collègues sénateurs pour avoir adopté la proposition de résolution (PPR) dont je suis l’auteur, destinée à renforcer les sanctions à l’encontre des responsables des violations des droits humains au Venezuela (*). Un résultat sans ambiguité : 324 voix Pour ; 15 voix Contre.
Cette proposition que j’ai défendue ce soir en présence de notre ministre Amélie de Montchalin, avait été précédemment co-signée par 86 de mes collègues. J’ai été honoré du soutien du président Hervé Marseille pour le groupe UC et du président Claude Malhuret pour le groupe Les Indépendants qui ont ainsi permis la tenue de ce débat.
Par leur prise de position, les sénateurs français ont exprimé que la France ne saurait être un sanctuaire pour les bénéficiaires du régime Maduro.
(à l’image) A l’issue de la séance, beau moment de joie partagée au Sénat en compagnie de Isadora Zubillaga, ministre adjointe des affaires étrangères du gouvernement Guaido ; Rosmit Mantilla, député vénézuélien en exil et mes collègues Annick Billon, Dominique Verien et Yves Détraigne.
J’ai été touché par le message Juan Guaido, président du Venezuela par interim, sur Tweeter : (traduction) “Nous remercions le sénateur Olivier Cadic et le Sénat de la France pour avoir adopté une résolution historique pour mettre plus de pression sur les contrevenants aux droits humains au Venezuela. Merci, sénateur, d’avoir ratifié le fait que la France ne sera pas un sanctuaire pour les complices de la dictature”.
Dans la presse :
Senadores franceses aprueban resolución para reforzar sanciones contra Maduro (Les sénateurs français approuvent une résolution pour renforcer les sanctions contre Maduro) LIEN
El Senado francés quiere reforzar las sanciones de la UE contra Venezuela
(Le Sénat français veut renforcer les sanctions de l’UE contre le Venezuela) LIEN
(*) Proposition de résolution en application de l’article 34-1 de la Constitution, pour le renforcement des sanctions adoptées par le Conseil européen contre des responsables des violations des droits humains au Venezuela et pour soutenir les États signataires de l’enquête auprès de la Cour pénale internationale (n° 639, 2018‑2019 – LIEN)
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