L’annonce de la disparition de Robert Feldmann a été un choc. Je m’associe à la douleur de sa famille et de ses amis.

Robert conservera une place solennelle dans le cœur des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger et au sein de l’UFE, dont il présidait la représentation en Israël.

Médecin, il a passé sa vie au chevet des autres. Retraité, il a mis son humanisme inaltérable au service des Français d’Israël, avec le brio que l’on sait.

J’ai vu Robert pour la dernière fois à Tel Aviv, un soir de janvier 2019, lorsqu’il m’a invité à diner chez lui en présence de son épouse Veronica que je salue, et de Gérard Pomper, président d’honneur de l’UFE Israël.

Je repense à cet homme naturellement courtois et élégant qui savait résoudre les situations de manière feutrée, mais qu’on ne se méprenne pas : il dénotait un caractère bien décidé et goûtait la confrontation.

Les hommages rendus à Robert réfèrent souvent à sa sagesse. Je crois que cela l’amuserait, car si sa sagesse était bien réelle, elle était pleine de malice et d’éclats de gaieté.