Après le décès de cinq soldats français en une semaine au Mali, un article de Simon Barbarit, publié par Public Sénat le 4 janvier, interroge sur l’issue de l’opération Barkhane, lancée depuis 2014, pour combattre le terrorisme dans la région.

J’estime que nous devons d’abord saluer les succès déterminants de nos soldats contre L’État islamique. L’heure est certainement à l’évaluation de nouveaux objectifs à atteindre collectivement avec nos alliés au Sahel. Redéployer : pourquoi pas ? Reculer : certainement pas !

Extrait de l’article :
Au moment où la ministre des Armées ouvre la porte à des négociations avec des groupes qui ont « déposé les armes et qui ne sont pas motivés par une idéologie radicale et criminelle », le vice-président centriste de la commission de la Défense du Sénat, Olivier Cadic, met en garde contre « toutes décisions prises sous le coup de l’émotion et dans la précipitation ». « Nous avons besoin d’un nouveau sommet avec le G5 Sahel. Nous devons redéfinir nos objectifs sur place de façon collective. Nous avons en face de nous deux groupes terroristes Al-Qaida et l’Etat islamique qui sont en concurrence. Un retrait précipité de nos troupes serait dramatique notamment pour les Français qui vivent dans la région ».

La ministre des Armées Florence Parly sera auditionnée au Sénat le 20 janvier, avant un débat en séance publique le 9 février.

Lire l’article de Public Sénat (4 janv. 2021) : «Nous n’obtiendrons pas de victoire militaire» estime Christian Cambon
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