Ce 26 octobre, j’ai eu l’opportunité de retrouver Isadora Zubillaga, sous-ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire vénézuélien et cofondatrice de Femmes pour la démocratie au Venezuela.

Nous avons fait le point sur l’évolution de la situation au Venezuela.

J’ai partagé ma profonde préoccupation concernant le désastre écologique en cours dans le sud du Venezuela, où 140 000 hectares de forêt amazonienne ont disparu en 4 ans. Trois leaders indigènes environnementaux ont été assassinés. L’exploitation illégale d’or qui explique ce phénomène a pour effet d’enrichir le régime de Maduro.

Le système de santé est dans un tel état de délabrement que les enfants nécessitant une transplantation sont aujourd’hui condamnés à mort.

Nous avons évoqué la condamnation par les Nations Unies des violations du droit international des droits de l’homme au Venezuela, dont certaines, selon la mission internationale indépendante, pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité.

Le Venezuela a été éjecté le 11 octobre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, alors qu’il était candidat au renouvellement de son siège.

Nous avons échangé sur le processus susceptible de permettre la tenue d’élections présidentielle et parlementaires libres et régulières.

J’ai assuré Isadora Zubillaga de ma détermination à dénoncer les crimes graves et les violations des droits humains commis contre l’opposition à Nicolas Maduro.