La réussite de mon second déplacement à Djibouti doit beaucoup à Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, qui l’a initié, ainsi qu’à la forte implication d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti.

Ils ont construit un agenda remarquable et m’ont accompagné d’un bout à l’autre afin que les 36 heures de mon séjour soient optimisées.

En se rendant à Djibouti en mars 2019, Emmanuel Macron avait souhaité relancer nos relations avec ce pays de la Corne de l’Afrique de plus en plus endetté vis-à-vis de la Chine. La France s’est investie à nouveau dans tous les domaines.

Les progrès sont là. Comme me l’a confié une personnalité djiboutienne pour commenter notre relation bilatérale : «auparavant nous étions marris, maintenant nous sommes ravis !»

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

Entretien avec le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed pour évoquer la relation bilatérale, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti

Nommé Premier ministre en 2013 après avoir été successivement ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Mer pendant six ans, puis ministre de la Défense, Abdoulkader Kamil Mohamed maîtrise le temps long pour gouverner avec sagesse.

J’ai salué l’engagement de Djibouti pour lutter contre le terrorisme et sa décision de voter la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine. 1800 militaires et forces de sécurité djiboutiens luttent contre le terrorisme en Somalie dans le cadre de l’AMISOM (African Union Mission to Somalia).

Le Premier ministre a souligné l’importance des entrepreneurs français qui ont fait le choix de s’implanter durablement et d’investir à Djibouti. Ils constituent un apport précieux à l’économie de Djibouti dont il souligne l’importance.

Le Premier ministre s’est également réjoui de la nouvelle dynamique bilatérale initiée suite à la visite du président de la République, Emmanuel Macron, il y a près de 3 ans. +d’images

Défense

Forces françaises de Djibouti (FFDj)
Djibouti : Un pivot militaire dans la Corne de l’Afrique

Déplacement sur la base en compagnie d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti : briefing du COMFOR, le général Stéphane Dupont à l’État-major des FFDj, suivi d’un transfert vers la base aérienne pour un briefing Sécurité, puis d’un vol en hélicoptère sur emprise d’intérêt.

L’objectif de nos forces est de garantir la liberté des flux maritimes qui représente 20.000 cargos par an, combattre le risque terroriste qui affiche 2000 attaques par an et défendre ce hub numérique.

Ce baptême de l’air en hélicoptère restera longtemps dans ma mémoire. Il m’a permis de mesurer l’importance de l’implantation chinoise depuis mon dernier passage. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Afin de poursuivre mon action au service de notre diplomatie économique, notre ambassadeur Arnaud Guillois a organisé un petit déjeuner avec Thierry Marill (Amerga) et Stéphane Remon (Coubèche), Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à l’hôtel Kempinski.

Ils ont témoigné d’un attachement du consommateur djiboutien pour les produits français tout en rappelant que le pays s’est internationalisé et a multiplié ses sources.

Les opportunités évoquées par les CCEF ont principalement trait à l’énergie verte : éolien, solaire, marémotrice… qui sont des atouts inépuisables pour couvrir 100% des besoins du pays.

Quant au tourisme, Djibouti dispose de sites uniques au monde.

Une convention fiscale est en cours de discussion entre nos deux pays, suite à une décision souhaitée par les deux présidents. +d’images

Groupe Marill

Accueillis par Luc Marill, DG du groupe Marill, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, qui a tenu à ce que je visite des entreprises françaises installées de longue date à Djibouti.

Le groupe Marill est un groupe familial, polyvalent et indépendant, installé à Djibouti depuis 1896.

Après la seconde guerre mondiale, sous l’impulsion d’André Marill, les établissements Marill se lancent dans le transport des bagages des fonctionnaires, puis le transport de marchandises en général.

Au fil des ans, les établissements Marill se sont considérablement diversifiés en s’investissant dans de nouvelles activités, comme la distribution et la location de véhicules, les assurances, l’informatique ou encore l’immobilier.

le groupe Marill est actuellement dirigé par Thierry et Luc Marill. Il compte 750 employés et constitue le deuxième employeur de Djibouti. Il représente des marques françaises comme Renault, Plastimo, Europcar ou Manitou, tout en ayant également la confiance de Toyota, dont il est le distributeur officiel depuis 50 ans. +d’images

Groupe Massida

Très heureux d’avoir retrouvé André Massida, Pdg du groupe Massida. J’ai côtoyé André à l’Assemblée des Français de l’étranger lorsqu’il était élu des Français de Djibouti.

Le groupe Massida est implanté à Djibouti depuis 1964. L’effectif du groupe s’élève à plus de 200 employés qualifiés dans la logistique, le courrier express, les déménagements internationaux, ainsi qu’une centrale d’achat.

Massida est le seul opérateur présent à la fois en Éthiopie et à Djibouti, offrant un contrôle total sur les corridors des flux de marchandises des clients. André m’a confié que sur 100 conteneurs arrivant à Djibouti, 90 étaient destinés à l’Éthiopie. +d’images

Communauté française

Consulat

Pour mon second déplacement à Djibouti, Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, m’ont organisé plusieurs rencontres avec des représentants de la communauté française.

Tout d’abord, l’ambassadeur a organisé un diner au Café de la gare, un restaurant tenu par deux compatriotes, pour un échange avec différents représentants d’associations de solidarité : Dr Acina – Association solidarité féminine ; Dr Lafrance – Refuge Decan ; Mgr Bertin, évêque de Djibouti – Caritas ; Pasteur Thiam,Église protestante ; Organismes locaux d’Entraide et de Solidarité ; Vincent Sadèque et Jean Meunier, élus.

Ensuite, la visite du consulat organisée par Pascal Loreau, consul, en présence de Vincent Sadeque m’a permis de revoir les locaux spacieux disponibles pour recevoir nos compatriotes. Le budget des aides sociales en leur faveur a triplé en deux ans et demi pour les aider à surmonter les conséquences de la crise sanitaire.

Déjeuner chez Vincent Sadeque en présence de Bruno Dellaquilla, ancien vice-président de l’AFE et du consul.

Réception de la communauté française à la Résidence de France pour conclure le déplacement avant mon retour à Paris. Ce fut l’opportunité d’échanger sur les conditions de vie pour les Français de Djibouti et les raisons qui ont amené certains d’entre eux à s’y établir durablement. +d’images

Caisse nationale de Sécurité sociale

À l’initiative de Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, je me suis rendu au siège de la CNSS, où j’ai été reçu par la directrice générale Mme Deka Ahmed Robleh, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et de Pascal Loreau, consul.

Vincent Sadeque souhaitait que notre démarche témoigne de la reconnaissance de la France envers cette administration qui assure le versement des retraites des anciens salariés français d’entreprises djiboutiennes.

J’ai apprécié la maîtrise acquise par Vincent sur les dossiers individuels qui avaient nécessité son intervention auprès de la CNSS.

Les dirigeants de la CNSS ont souligné le caractère tenace de l’élu des Français de l’étranger pour le suivi des dossiers des 78 retraités rentrés en France, dont les versements de pensions sont faits trimestriellement.

J’ai exprimé notre gratitude auprès de la CNSS pour leur bon fonctionnement et la souplesse d’adaptation accordée pour parvenir à ce résultat.

La directrice générale m’a confié que les entreprises locales des Français contribuent à la protection sociale du pays qui compte 12 600 retraités et participent ainsi à la paix sociale.

De leur côté, les Chinois qui travaillent localement ne veulent pas payer les cotisations sociales à Djibouti. Elle pense qu’ils doivent s’adapter.

La directrice s’est réjoui des partenariats avec la France, à l’image de la coopération avec l’hôpital de Valenciennes, et compte sur notre pays pour les aider à former leurs médecins. +d’images

Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme

Voulue par le Président de la République Emmanuel Macron et instaurée par un décret de novembre 2019, la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, nous a réunis à l’ambassade pour un moment de recueillement.

À l’initiative de l’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, la célébration a été avancée au 10 mars pour me permettre d’y participer, en compagnie des élus des Français de l’étranger, Vincent Sadeque, pdt du conseil consulaire, et Jean Meunier, ainsi que des représentants des FFDj.

L’ambassadeur a fini son discours en citant des phrases d’Albert Camus tirées de ses « Chroniques algériennes » : « Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant. » +d’images

Enseignement

Lycée français de Djibouti (LFD)

Visite du chantier du nouveau lycée français de Djibouti et rencontre avec des parents d’élèves élus au CA, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, du COCAC ; de Bruno Lassaux, proviseur ; de Jean-Christian M’Boya (DAF) et Mme Vanbésien ; du représentant de l’architecte

Depuis 10 ans, l’association de parents d’élèves travaille à un projet d’envergure : la restructuration du LFD avec la construction de nouveaux bâtiments sur le site Kessel (proche de la base du 5ème RIAOM des FFDj).

Le projet est prévu en 3 phases pour une superficie de 10800 mètres carrés. La phase 1 prévoit la construction de bâtiments (2500 mètres carrés) pour le collège-lycée qui accueille également les locaux administratifs.

Les effectifs de l’établissement oscillent autour de 1425 élèves depuis 5 ans (1427 pour 2021-2022). +d’images