(à l’image) Ce fut un privilège d’avoir été accueilli et accompagné lors de mes visites au Cap par Christophe Farnaud, ambassadeur de France et Laurent Amar, consul général.

A l’image de ce que l’on ressent à San Francisco ou Sydney, il se dégage au Cap un dynamisme entrepreneurial singulier attiré par les nouvelles technologies. Je ferai du soutien au French Tech Hub du Cap, ma priorité pour l’Afrique du Sud. Ainsi, lors de mon prochain rendez-vous, prévu fin mars, avec Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique, je rechercherai son soutien à l’événement AfricArena 2018 prévu en novembre.

Parlementaires sud-Africains

Forum parlementaire d’œnologie

Au Cap, j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec plusieurs parlementaires sud-africains, en premier lieu autour des thématiques viticoles avec Nicolaas Koornhof  (ANC) et Susan van der Merwe (ANC), tous deux membres du Forum parlementaire d’œnologie.

La possible visite de ce Forum à Paris a été évoquée. Son président a fait part de son souhait de visiter, à cette occasion, les caves de l’Assemblée nationale et de la Présidence de la République ! Mais nous avons surtout parlé de leur volonté de développer les exportations de vins sud-africains.

Commerce et tourisme

Le lendemain, petit-déjeuner « commerce et tourisme » avec deux jeunes parlementaires issus de l’Alliance Démocratique (DA), principal parti d’opposition : Geordin Gwyn Hill-Lewis, directeur de cabinet du président de la DA et ancien Shadow Minister Trade et James Vos, Shadow Minister Tourism).

Il m’a été confié que la première raison qui amène les Sud-africains à voyager est la célébration des funérailles… Les deux députés étaient très concentrés sur le développement du tourisme intérieur, concernant leurs compatriotes en premier lieu.

Entrepreneuriat

Faurecia

Visite de l’usine Faurecia accompagné de son directeur, Sébastien Koehler, en présence de l’ambassadeur Christophe Farnaud et de Laurent Amar, consul général.

Faurecia est un équipementier automobile spécialisé dans les sièges, les systèmes d’intérieur et d’échappement. Ces deux dernières activités sont produites dans 4 usines en Afrique du Sud, pays où 1526 personnes travaillent pour le groupe.

Celui-ci cherche à développer une offre de service de type « ville durable » pour les métropoles, autour de l’analyse des émissions des automobiles et d’outils incitatifs pour les réduire.  + d’images

French Tech Hub

Rencontre avec Christophe Viarnaud, fondateur et CEO de Methys, en présence de Laurent Amar, consul général.

Mathys est une société de 60 personnes arrimée dans les technologies de l’information, le numérique et l’intelligence économique.

Christophe est également le cofondateur de la plateforme Cap40, un réseau social d’entrepreneurs installés au Cap qui compte 600 membres, et l’un des initiateurs de du French Tech Hub. En novembre dernier, celui-ci a organisé la conférence internationale AfricArena réunissant des investisseurs et les 80 meilleures startups africaines. Et pour cause : Cape Town représente 25% des fonds investis en Afrique dans les startups !

Chambre de commerce

(g à d) Laurent Amar, consul général ; Anne Cointreau, CCEF et spécialiste de l’oenotourisme ; Philip Géromont, président de la chambre de commerce et d’industrie franco-sud-africaine.

Pour les entreprises françaises en phase d’implantation en Afrique du sud, la FSACCI est un lieu d’information, de mise en réseau et de services business : annuaire, offres d’emplois, domiciliation, bureau…

Par ailleurs, une convention a été signée entre la FSACCI et Business France de Johannesburg pour l’accompagnement des entreprises sud-africaines souhaitant exporter vers la France.

Personnalité hors du commun

En présence de l’ambassadeur, du consul général et du conseiller culturel, je me suis rendu dans le vignoble de Stellenbosch pour faire la rencontre d’une Française au parcours remarquable, May de Lencquesaing.

Elle est arrivée en Afrique du Sud à l’âge de 77 ans pour y produire du vin ! Cette jeune entrepreneuse a planté ses premières vignes à Glenelly Estate, une ferme fruitière achetée en 2003. 15 ans plus tard, sa propriété est splendide et intègre un musée du verre.

L’ancienne propriétaire du Château Pichon Longueville a tiré avantage d’une terre qui sourit aux passionnés de vin depuis la fin du XVIIIème siècle. Une rencontre exceptionnelle.  + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

Diner de travail avec Fabrice Orengo de Lamazière, conseiller consulaire, et Sophie Ferrand-Hazard, également élue consulaire pour 4 pays : Afrique du Sud, Mozambique, Namibie, Botswana.

Arrivé au Cap en 1996, Fabrice toujours été attaché à développer une solidarité sociale entre tous les Français disséminés, ce qui l’a conduit à présider pendant dix ans l’Association d’Entraide du Cap (remplacé par Stéphane Kacédan) ou encore de co-fonder de l’association des Froggies. Conseil opérationnel aux entreprises, il est très affuté sur les questions économiques et commerciales. Une expérience qu’il partage au sein de la chambre de commerce française en Afrique du Sud qu’il a présidée pendant plus de dix ans.

Consulat

Au Cap, nos services consulaires, nos élus consulaires et nos associations sont au service de 3259 Français (inscrits), 150 PME créées par des compatriotes et 150.000 touristes français par an.

Afin de mieux comprendre les attentes, j’ai visité le consulat pour échanger avec les équipes en poste, avant une réunion avec les membres de ”l’équipe de France” comprenant : Fabrice Orengo de Lamazière, conseiller consulaire ; Benjamin Selosse, Cap Sportif, Arnaud Dabancourt, Cap40 ; Benjamine Verspieren, Cape Town Accueil ; Yannick Ledonné, Ecole Française ; Laurent Amar, consul général et Gaëlle Loir, consule adjointe.

Les trois problèmes principaux que pointent les Français du Cap sont l’insécurité, la crise de l’eau et la difficulté d’obtenir le renouvellement de leur permis de séjour ou de résident permanent.  + d’images

Réception

Je suis reconnaissant à notre consul général, Laurent Amar, pour avoir réuni une centaine de membres de notre communauté à la faveur de ma visite. Une communauté en pleine expansion : + 70% depuis 2005 (3250 habitants).

J’ai ressenti beaucoup d’énergie de la part de mes interlocuteurs, ce qui leur permet de prétendre aux plus beaux projets. Pour réussir, il convient mieux d’agir collectivement, comme l’a rappelé notre consul général en citant Mandela.

J’ai rendu un hommage particulier à Marine Durand et Stéphanie Simbo et qui ont créé “Beyond the bars”, centre de formation aux métiers de la restauration pour les anciennes femmes détenues de Pollsmoor. 1000 femmes sortent de prison chaque mois en Afrique du Sud. 85% y retournent pour récidive. Leur objectif est de diminuer ce taux à 10%.  Elles ont lancé une campagne de crowdfunding : https://www.thundafund.com/project/beyondbars+ d’images

Entraide et Solidarité

(g. à d.) Olivier Cadic ; Stéphane Kacédan, ancien président de l’Entraide et entrepreneur ; Laurent Amar, consul général ; Alexandre Barrière, président de l’Entraide.

L’Association française d’entraide du Cap est une association de bienfaisance et de solidarité créée en 1969. Elle vient en aide à nos compatriotes, qu’ils soient résidents permanents ou de passage, en collaboration avec le consulat du Cap.

Son champ d’intervention recoupe celui, fort large, des problématiques de nos compatriotes : avancer des frais d’hospitalisation, rompre la solitude des séniors ou encore, grâce à la bonne volonté d’un médecin et d’un psychologue, prendre en charge certains jeunes quelque peu irresponsables (alcool, drogue, quartiers mal famés…).

Merci à Stéphane Kacedan qui nous a accueillis dans son agence de tourisme, African Eagle, qui compte 250 salariés et une présence en Namibie, Kenya, Tanzanie, Zimbabwe, Éthiopie et bientôt en Côte d’Ivoire.

Enseignement

École française

Visite de l’École française du Cap en compagnie de Laurent Amar, consul général et d’Olivier Bucbinder, attaché de coopération culturelle. Merci à Mme Yannick Ledonne, directrice de l’établissement, qui a interrompu ses congés pour nous accueillir !

Idéalement située dans un beau quartier du Cap, l’établissement accueille 325 élèves en maternelle et en primaire. Les 145 élèves du collège et lycée sont localisés sur un autre site.

Les deux dernières classes de première et de terminale ne sont pas encore homologuées par manque d’effectif… Cependant, les élèves réussissent tous au baccalauréat ! Il est peut-être temps que le ministère de l’Éducation nationale reconsidère ses critères d’homologation.  + d’images

Culture

Alliance Française

Visite de l’Alliance française du Cap présidée par Juliet Clegg, en compagnie de Laurent Amar, consul général de France à Cape Town.

Établie en centre-ville sur un site qui respire la convivialité, cette institution offre un espace de 100m2 pour des expositions ouvertes sur le café de l’Alliance.

La fréquence des événements culturels fait de cet endroit un point de rencontre des francophiles du Cap. La médiathèque se rénove et les salles de cours ne manquent pas de cachet : une Alliance française relax et dynamique, bien dans le style de la ville.  + d’images

Devoir de mémoire

Robben Island

L’île de Robben Island est un lieu à forte charge symbolique, puisque Nelson Mandela y fut emprisonné pendant 18 ans.

Chacun peut y voir les cellules des prisonniers politiques de l’ANC durant l’apartheid. Avec Laurent Amar, nous avons profité d’une visite guidée par un ancien prisonnier, incarcéré pendant 5 ans après avoir été torturé lors de son arrestation.

Celui-ci a mentionné plusieurs fois l’influence du travail d’Amnesty International et de la Croix Rouge Internationale dans l’amélioration de leurs conditions d’existence. Membre d’Amnesty durant les années 80, je pense à tous les membres qui écrivent sans relâche pour défendre les prisonniers d’opinion, en se demandant parfois si cela est utile. Ce témoignage de gratitude est un encouragement à poursuivre leur engagement déterminant au service des droits de l’homme.  + d’images

Musée District Six

J’ai également visité le musée District 6, du nom d’un quartier de Cape Town qui était multiculturel. Inacceptable pour les partisans de l’apartheid qui ont exproprié tout le monde et rasé le quartier le 11 février 1966.

La directrice du musée nous a reçu et raconté de nombreuses anecdotes sur une période que nous ne devons pas oublier.  + d’images