En qualité de président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays du Golfe, j’ai eu l’honneur d’être convié à trois événements, les 26 et 27 juin, organisés dans des endroits prestigieux à Paris, par trois pays du golfe.
Arabie saoudite – Riyadh Air se met à la Haute couture – Monnaie de Paris
Belle soirée à la Monnaie de Paris, ce 27 juin, fruit de la collaboration entre Riyadh Air et la maison de couture Ashi pour un dévoilement exclusif de la collection « Riyadh Air Cabin Crew », redéfinissant les uniformes du personnel de cabine, à l’occasion de la Paris Haute Couture Week 2024, en présence de SEM Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, de François Gouyette et Bertrand Besancenot, précédents ambassadeurs de France en Arabie saoudite.
Une façon originale et élégante de marier la mode et le design de pointe qui veut refléter l’image de marque de la compagnie Riyadh Air et ses ambitions dans l’industrie aéronautique.
En effet, la jeune compagnie saoudienne vise à devenir le transporteur le plus avant-gardiste au monde, en adoptant les meilleures pratiques de durabilité et en améliorant les expériences de voyage. Tirant parti de la situation géographique stratégique de l’Arabie saoudite entre les trois continents d’Asie, d’Afrique et d’Europe, le transporteur aérien veut offrir à Riyad une connectivité de premier ordre pour le commerce et le tourisme. +d’images
Qatar – Salon des Beaux-Arts 2024 – Orangerie du Sénat
Ce 26 juin, à l’occasion de la 160ème édition du Salon des Beaux-Arts 2024, l’ambassadeur du Qatar, Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, m’a convié au vernissage des œuvres de son épouse Mme Iman Al-Kawari, exposées dans la section Peinture et Sculpture, parmi les oeuvres contemporaines d’artistes venus du monde entier.
Cet événement se déroulait à l’Orangerie du Sénat !
J’ai découvert avec ravissement les peintures de l’artiste Iman Al-Kawari qui sont de véritables poèmes picturaux aux couleurs fascinantes, oscillant entre abstraction et figuration.
Il est heureux que l’amitié franco-qatarienne soit aussi le croisement de nos sensibilités artistiques, propice à la découverte de nos artistes. +d’images
Émirats arabes unis – 10e édition du Majlon – Bibliothèque nationale de France / Richelieu
Ce 26 juin, je me suis rendu à une séance de dédicace à la Bibliothèque nationale de France / Richelieu, à l’invitation de SEM Hend Al Otaiba, ambassadrice des Émirats arabes unis en France.
A l’occasion de la sortie du livre de l’ambassade “Majlon, créer des liens par la diplomatie”, l’ambassadrice a rappelé l’excellence de notre relation bilatérale et, plus généralement, sa volonté de créer des passerelles entre les cultures et favoriser le dialogue entre les civilisations.
Ce livre présenté revient sur les axes forts de la relation bilatérale franco-émirienne : diplomatie, économie, droit des femmes, patrimoine, art, culture, développement durable…
Depuis que Hend Al Otaiba exerce ses fonctions à Paris, j’ai été le témoin de son engagement remarquable, toujours fondé sur la tolérance et l’écoute de l’autre.
Dans son discours, l’ambassadrice a souhaité approfondir notre coopération sans se restreindre au domaine culturel, d’autant que les EAU veulent devenir « un pays de référence en matière d’entrepreneuriat et d’innovation. Nous comptons sur la France pour appuyer cette transformation », a-t-elle résumé.
Une belle soirée faite d’échanges fructueux qui renforcent l’amitié entre les peuples et contribuent au dialogue permanent sur les questions internationales. +d’images
Invité au Palais d’Iéna, ce 14 septembre, je me suis rendu à l’inauguration de la Menart Fair, la quatrième foire internationale d’art moderne et contemporain, dédiée aux artistes du Levant, du Golfe et d’Afrique du Nord.
J’y ai découvert les œuvres d’une centaine d’artistes originaires du Maroc à l’Iran, en passant par le Liban et le Golfe présentées par 31 galeries internationales et 6 institutions culturelles.
Merci à Son Excellence l’ambassadeur Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani et son épouse qui m’ont accueilli dans l’espace de la galerie qatarienne d’art contemporain “Al-Markhiya”, où nous a rejoint SEM Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite en France. +d’images
Rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, j’avais annoncé avant l’événement que je visiterai le dispositif français du ministère de l’Intérieur au début (Doha du 19-22 nov. (compte-rendu) et à la fin de la compétition.
Pour la dernière semaine de la compétition, j’ai donc retrouvé Stéphane Lacroix, attaché de Sécurité intérieure, et le général de la Gendarmerie, Jean-François Morel, pour un nouveau retour d’expérience sur le terrain, au matin de la demi-finale France-Maroc.
Ce déplacement m’a aussi permis de rencontrer notre communauté et nos entrepreneurs. J’en remercie Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France et Gilbert Perrot, notre consul qui a assuré la présence française au Centre international des services consulaires, un concept remarquable.
Accord de sécurité
Dispositif du ministère de l’Intérieur français (Retour d’expérience)
Selon mes interlocuteurs du ministère de l’Intérieur, les choses se sont bien passées de l’avis général.
La France a pris toute sa place dans l’événement. Cet engagement massif du ministère de l’Intérieur sur un événement sportif à l’étranger est une première !
Pour l’ambassade, le Qatar a relevé tous les défis : sécuritaire, troubles à l’ordre public, attaques cyber, gestion de flux des 150.000 voyageurs quotidien, avec un pic à 900.000. Tout a été géré et jamais il n’y a eu aussi peu de faits remontés.
Une des raisons du succès tient au fait que le Qatar s’est très bien préparé, grâce à des programmes de formation et des visites à l’étranger pour tenir compte des expériences. Pour déterminer sa « security by design », le Qatar s’est entouré de conseillers. Les stades ont été pensés pour gérer des événements sportifs modernes et faciliter la circulation des visiteurs. Le pays a su intégrer des forces étrangères en les différenciant des forces locales. 10 à 15 pays ont apporté des briques opérationnelles. La France a imaginé et construit le modèle de lutte anti-drones. Aucune difficulté n’a été enregistrée.
Le Qatar se savait très observé par la presse internationale.
Une formation judiciaire et juridique des magistrats a été destinée à apporter une réponse proportionnée aux incidents observés. Tous les faits incriminés ont été marqués par le sceau de la tolérance. Lorsque des supporters ont tenté d’enfreindre les règles de la FIFA sur les signes distinctifs susceptibles de créer des troubles entre supporters, cela s’est toujours limité à un rappel à la loi sans connaître de récidive.
Cela correspondait à la volonté du pays de réaliser un mondial festif et familial. Il ressort de cette expérience une grande satisfaction pour les personnels et un regard neuf sur le pays.
D’après le général Morel, une nouvelle génération a émergé avec cet événement : « un cap a été franchi ! » Beaucoup d’expériences novatrices ont été testées, dont un recours massif aux technologies de sécurité et de surveillance des flux.
Après avoir été le financier d’Interpol Stadia pendant dix ans, le Qatar a décidé de prolonger son investissement dans les deux prochaines années jusqu’aux JO de Paris 2024 afin de transmettre son expérience.
Le préfet Ziad Khoury, coordinateur national pour la sécurité des Jeux 2024, a bénéficié d’un programme de visite commun avec les organisateurs américains de la prochaine coupe du monde de football en 2026.
J’organiserai une réunion au Sénat, début 2023, avec l’équipe dirigée par le général Jean-François Morel pour permettre aux membres du groupe d’amitié d’évaluer par eux-mêmes les acquis issus de cet accord.
J’ai remercié les policiers, gendarmes et militaires qui ont contribué à la sécurisation de l’événement. Leur professionnalisme fait honneur à notre pays. +d’images
Communauté française
Centre international des services consulaires
Une innovation qui devrait nous inspirer pour les JO2024 !
Ouvert chaque jour de 10 heures à 22 heures, sans rendez-vous, pendant la compétition, le centre international des services consulaires a constitué une innovation du Qatar qui pourrait bien inspirer la France pour les JO 2024.
42 ambassades avaient une représentation dans cette structure, offerte par les Qatariens, pour tous les visiteurs qui avaient besoin de rencontrer leur consulat.
J’ai testé la procédure en suivant le chemin d’une personne qui aurait perdu ses papiers. J’ai ainsi rencontré Geneviève Baty et Bernard Lehucher, venus de Paris pour renforcer le dispositif consulaire pendant la coupe du monde, en compagnie de Gilbert Perrot, consul, et Ilhami Gulcen, 2ème conseiller.
Lorsqu’il y a un problème, le MOFA (ministère qatari des Affaires étrangères) et le Supreme Comitee (comité local d’organisation de la coupe du monde) sont juste à côté pour trouver une solution. L’échange d’expérience lié à la proximité permet aux agents des différents pays de gagner très vite en capacité de répondre.
Le Medical center Community centralise sur un numéro unique d’appel la recherche permettant de savoir très vite si une personne disparue a été admise dans un hôpital.
Le city center situé à côté du site permet aux supporters de faire des photos d’identité si les papiers ont été perdus ou pour récupérer de l’argent par Western union.
Lors de mon passage, j’ai examiné les statistiques concernant les 167 interventions du consulat français suite à des pertes de documents, des recherches de personnes, des hospitalisations ou des incarcérations.
Cette organisation a fait l’unanimité de nos agents consulaires qui ont loué la qualité et le confort des conditions de travail offerts par le pays organisateur de la coupe du monde. +d’images
Doha Accueil (Fiafe) – UFE Qatar
Rencontre avec Delphine Douay, présidente de Doha Accueil, et Georges Abou Saab, président de l’UFE Qatar, en présence de Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur et Gilbert Perrot, consul, pour discuter de la perception par notre communauté de l’organisation de la coupe du monde.
Les représentants des associations de Français de l’Émirat ont manifesté leur déception concernant le Qatar bashing affiché par nombreux médias français. « La communauté française du Qatar a pris toutes les critiques en pleine figure. »
Ils regrettent qu’en France, on ne comprenne pas tout le mal qui leur a été fait avec cette diabolisation.
Des reproches ont été exprimés envers la FFF qui n’a pas organisé de « maison bleue » pour permettre aux supporters français de se retrouver et de manifester leur soutien. Aucun entraînement n’a été, non plus, ouvert au public.
En termes de supporters, seuls les Britanniques ont été plus nombreux que les Français (17.000) parmi les Européens.
Un résultat dont ils se réjouissent, car il a permis à de nombreux compatriotes d’évaluer par eux-mêmes les attraits offerts par ce pays. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce France-Qatar
Fiers de faire gagner la France sur un marché très compétitif. Pour les entreprises françaises au Qatar, la coupe du monde, c’est 365 jours par an !
80% du budget du Qatar émane de la vente de gaz et de pétrole. L’Émirat est capable de concurrencer le gaz de schiste américain, car les fonds ne sont pas très profonds, ce qui réduit les coûts d’exploitation. TotalEnergies a fait partie des premières sociétés pétrolières à accompagner l’Émirat dans la prospection et l’exploitation, dès les années 1970. Le Qatar a une politique sur le long terme qui a toujours exprimé une grande confiance envers la France et Total.
À la faveur de mon retour à Doha, j’ai rencontré des représentants de la Chambre de commerce France-Qatar (74 membres), dirigée par Sandrine Lescaroux, pour me concentrer sur la place de la France parmi les partenaires du Qatar dans le secteur énergétique.
Charles Caia (Groupe Ponticelli Frères), Édouard Thevenin (Technip Energies VP Business Devpt Sales), Xavier Robert (CEO Société Générale Qatar) sont membres du comité Énergie, qui compte 26 sociétés. Ils m’ont confié faire travailler de sous-traitants français au Qatar ou dans l’Hexagone dans le cadre des contrats passés.
Ponticelli est impliqué dans un projet destiné à dépolluer l’eau remontée avec le pétrole avant même d’être rejetée. Cette évolution qui implique les ministères de l’énergie et de l’environnement qatariens permet à Qatar Energy d’être en avance dans ce domaine.
Dans le domaine financier, mes interlocuteurs ont constaté une vraie volonté politique de l’État de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. +d’images
Technip Energies
La réunion avec les représentants de la Chambre de commerce France-Qatar a été suivie d’une visite des locaux de Technip Energies.
Un nouveau contrat signé récemment par le groupe constitue le projet principal du groupe qui mobilise 1000 ingénieurs au siège parisien à la Défense et emploie environ 200 français expatriés sur leurs 400 employés au Qatar. Ils n’étaient que 4 en 2019.
Autre conséquence positive de ce déploiement, le groupe a pris des parts fondatrices dans le lycée Bonaparte qui accueille désormais 80 enfants de collaborateurs contre 4 seulement précédemment. +d’images
Culture
Bibliothèque nationale
Visite de la Bibliothèque nationale du Qatar présidée par Dr Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari, en compagnie de Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et du conseiller culturel de l’ambassade de France.
Ce site contient la Bibliothèque nationale, la Bibliothèque publique et la Bibliothèque universitaire de Doha, et conserve la collection du patrimoine qui se compose de textes et de manuscrits précieux liés à la civilisation arabo-islamique.
La bibliothèque publique abrite plus d’un million de livres et suffisamment d’espace pour accueillir des milliers de lecteurs grâce à une superficie de 42000 m2.
La bibliothèque fait partie de Education City, un nouveau campus universitaire qui accueille des campus satellites d’universités et d’institutions de premier plan au monde.
Le système automatisé pour prendre ou ramener un livre depuis la borne de dépôt vers son rayon m’a fasciné. +d’images
Exposition Bahia Mohieldin
Dans le prolongement de ma visite de la Bibliothèque nationale du Qatar, Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari, ministre d’état avec rang de vice-Premier ministre et président de la Bibliothèque nationale du Qatar, après avoir été ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine (2008-2016), m’a invité à participer à l’inauguration d’une exposition célébrant les œuvres de l’artiste algérienne Baya Mohieldin.
Dr Mostefa Boutora, ambassadeur d’Algérie au Qatar était présent pour la circonstance.
L’exposition célèbre la carrière artistique de la défunte artiste qui s’étend sur près de six décennies. Baya, qui a perdu ses parents à l’âge de cinq ans, a été attirée par l’art lorsque jeune fille de 16 ans elle observait son environnement en Algérie, où les cultures arabe et berbère se mélangent. Baya était très appréciée par des personnalités éminentes du mouvement artistique d’avant-garde parisien, telles que Pablo Picasso.
L’exposition présente 18 peintures qui incarnent les thèmes que Baya a longtemps adoptés.
Son Excellence le Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari a déclaré que le Qatar a été en mesure de présenter la culture arabe au monde, soulignant que le rôle de l’État du Qatar ne s’arrêtera pas à la fin de la Coupe du monde. Un message que l’État du Qatar portera toujours, celui de défendre la culture arabe. +d’images
Coupe du monde de football
Pari gagné !
Son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et les Qatariens ont gagné leur pari.
De tous côtés, les observateurs ont salué la formidable organisation de la coupe du monde de football 2022.
Je remercie so Excellence Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et l’équipe de l’ambassade à Paris, et au ministère des Affaires étrangères du Qatar pour leur invitation à assister aux demi-finales à l’occasion de ce déplacement.
J’ai pu apprécier l’engouement provoqué par l’événement qui a battu des records de téléspectateurs en France.
La coupe du monde de football Qatar2022 est une réussite qui fera date dans l’histoire du sport. +d’images
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. La France en finale !
. Budget 2023 considéré comme adopté par l’Assemblée nationale, après engagement du 10e « 49.3 »
. Pas de comité de gestion dans les EGD, proposé par le député Frédéric PETIT
. Établissements en gestion directe et garantie de l’État.
. Tout feu tout FLAM.
. De nouveaux Horizons ?
. Adoption simple et bourse : l’obstacle de la nationalité.
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Nicolas ARNULF, conseiller des Français établis à Rabat, conseiller à l’AFE (demi-finale France-Maroc)
. Marie-José CARON, conseillère des Français établis au Danemark (nouveau gouvernement au Danemark)
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. On est en finale !
. Public Sénat. Interview – Guerre en Ukraine et armée française
. Radio Orient. Interview – Coupe du monde au Qatar, visite du président chinois en Arabie saoudite, visas français au Maghreb, crise au Liban, rôle de l’Anefe.
. Irlande. Compte-rendu de la mission Brexit du groupe de suivi de la « nouvelle relation euro-britannique »
. Australie. Rebekha SHARKIE et Jerome LAXALE, députés
. Serbie. Nataša MARIĆ, ambassadrice de Serbie en France
. Qatar. Ali bin Jassim Al-THANI, ambassadeur du Qatar en France
. Hommage. Anne-Marie KRUG-BASSE, héroïne de la Résistance
Très reconnaissant envers l’ambassadeur de l’État du Qatar en France, Ali bin Jassim Al-Thani, venu au Sénat ce 20 septembre pour échanger sur les partenariats en cours entre nos deux pays.
Je lui ai adressé tous nos vœux de réussite dans les derniers préparatifs de la Coupe du monde de football : 1,5 million de supporteurs et 3 milliards de téléspectateurs sont attendus !
L’ambassadeur Al-Thani m’a remercié en qualité de président du GIA France-Pays du Golfe pour le soutien indéfectible de la France, en renouvelant notre volonté commune de densifier notre coopération.
Pendant 48 heures, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron pour ses visites de travail aux Émirats arabes unis, dans l’État du Qatar, et au royaume d’Arabie saoudite.
De nombreux moments resteront gravés dans ma mémoire, à commencer par l’invitation du Président de la République à dîner à sa table, en compagnie des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly et Roselyne Bachelot pendant le vol.
Moment intense lors de la discussion partagée avec le ministre de la Défense saoudien et Florence Parly, ministre des Armées, tandis que le Président de la République concrétisait de son côté avec le Prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, le plus important marché militaire jamais signé avec la vente de 80 Rafales pour une somme de 17 milliards d’euros.
Moment convivial quand le ministre des Affaires étrangères, qui s’est rendu 22 fois aux Émirats en 10 ans, a partagé de nombreuses anecdotes sur ses déplacements, dont certaines péripéties sont dignes de figurer dans un film de James Bond.
Je suis convaincu que ce voyage a permis d’approfondir encore la relation d’amitié entre la France et les pays du Golfe. Il fait apparaître des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France. La coopération dans la lutte contre le terrorisme s’est accrue.
L’annonce opportune de la démission du ministre de l’Information libanais, la veille de l’arrivée du Président de la République en Arabie saoudite, a permis de débloquer la situation à Djeddah et de repartir de l’avant pour œuvrer en faveur de la stabilité régionale.
Un seul regret, assorti d’une frustration : que les élus des Français de l’étranger n’aient pu être présents d’une manière ou d’une autre pour saluer le Président de la République, lors de son passage dans chaque pays.
Je remercie Emmanuel Macron de m’avoir invité à l’accompagner.
Émirats arabes unis – Dubaï (2-3 déc. 2021)
Retour à Dubaï, moins d’un mois après mon précédent passage (compte-rendu).
Six heures après avoir posé le pied sur le sol des Émirats, notre délégation s’est acheminée vers le site de l’Exposition universelle pour assister à la signature des accords, en compagnie d’Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France.
Déjeuner
Déjeuner offert par S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, en l’honneur de notre Président de la République.
A cette occasion, j’ai eu le plaisir de retrouver Mme Hend Al Otaiba, ambassadrice des Emirats arabes unis en France, qui avait facilité l’organisation de mes rencontres lors de mon précédent déplacement à Dubaï.
Contrat de vente de 80 Rafale et 12 Caracal
« Ce sera un avion mondial » disait Marcel Dassault au sujet du Rafale en 1985.
36 ans après avoir travaillé sur le démonstrateur Rafale A, je suis comblé d’assister à la signature d’un contrat pour la livraison de 80 Rafale dans le cadre du déplacement du Président de la République.
Ce contrat historique avec les Émirats arabes unis démontre une nouvelle fois que la vision de Marcel Dassault s’accomplit.
Félicitations à Éric Trappier et à toutes les équipes de Dassault Aviation. Fier de voir l’excellence industrielle française atteindre de nouveaux sommets.
Par ailleurs, les Émirats arabes unis ont signé un contrat pour l’acquisition de 12 hélicoptères H225M Caracal auprès d’Airbus Helicopters qui seront entièrement produits et assemblés à Marignane (communiqué).
Après la présentation d’une quinzaine d’accords et de contrats déjà signés, photo officielle en présence du Président de la République, Emmanuel Macron et de S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier de l’Émirat d’Abu Dhabi et vice-Commandant suprême des forces armées des Émirats arabes unis.
La visite du pavillon émirien s’est effectuée en compagnie de Mme Noura El Kaabi, ministre de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis.
« Il y a 50 ans, c’était juste un rêve », peut-on lire en visitant le pavillon, puisque les E.A.U fêtent le cinquantième anniversaire de leur union. Cette exposition universelle témoigne de la réussite d’une vision d’unité harmonieuse des Émirats pour concrétiser des rêves communs. +d’images
Pavillon français
Erik Linquier, Commissaire général pour la France, et les équipes du pavillon France ont eu la fierté d’accueillir le Président de la République, Emmanuel Macron, accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Florence Parly, ministre des Armées, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.
L’ambition du Pavillon France est de déclencher chez les visiteurs l’inspiration, «l’inspiration à la vitesse de la lumière», car l’expérience visiteurs s’articule autour de la lumière, le long d’un parcours, plutôt une immersion onirique, qui met en valeur les créations françaises qui ont contribué à l’histoire du progrès humain et scientifique.
Le Pavillon France produit 60% de son énergie, grâce à 2 500m² de tuiles photovoltaïques.
Qatar – Doha (3-4 déc. 2021)
Nous sommes arrivés au Qatar, en début de soirée du 3 décembre.
A chaque étape, ces visites de travail permettent de multiplier les échanges économiques et d’approfondir notre coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Diner avec des entrepreneurs qataris
Notre délégation a participé au dîner offert par l’Émir de l’État du Qatar.
Le dîner a eu lieu dans le cadre prestigieux du musée d’art islamique, en présence des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot.
Entouré d’entrepreneurs qataris à table, j’ai eu la bonne surprise d’avoir à mes côtés un qatari s’exprimant dans un français impeccable. Il m’a confié que ses parents avaient décidé de mettre tous leurs enfants au lycée Bonaparte de Doha et que lui-même avait décidé de scolariser les siens au lycée Voltaire.
Présentation à l’Émir de l’État du Qatar
Lors du repas, j’ai eu le plaisir de retrouver l’ambassadeur du Qatar en France, S.E Sheikh Ali Bin Jassim Al-Thani (à l’image).
Au moment du départ, j’ai eu le privilège d’être présenté à À. Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, l’Émir de l’État du Qatar par le Président de la République. J’ai découvert que l’Émir s’exprimait dans un français remarquable.
Au réveil, samedi matin, juste le temps d’observer quelques secondes la vue sur Doha depuis le Four Seasons. Le cortège s’élançait de bon matin pour l’aéroport international de Doha afin de nous envoler vers Djeddah, dernière étape du déplacement. +d’images
Arabie saoudite – Djeddah (4 déc. 2021)
Nous sommes arrivés à Djeddah, où j’étais le mois dernier (compte-rendu), en fin de matinée du samedi 4 décembre, pour l’ultime étape du voyage présidentiel.
Mon troisième passage en Arabie saoudite aura duré 5 heures. C’est court, mais cela m’a permis de renouer avec mes homologues pour consolider encore notre relation d’amitié.
Vieille ville
Pendant que le chef de l’État était accueilli au Palais royal par S.À.R. Mohammed Bin Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud, Prince héritier, vice-premier ministre, ministre de la Défense du royaume d’Arabie Saoudite, j’ai accompagné Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, vers la vieille ville de Djeddah.
La ministre a été reçue par le vice-ministre de la Culture saoudien pour une visite des lieux. Une présentation du plan de rénovation de la ville lui a permis de mesurer l’importance du projet de restauration mis en œuvre.
Notre délégation était composée de M. Jack Lang, Pdt de l’Institut du monde arabe, et mon ancienne collègue Mme Bariza Khiari, vice-présidente de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), et était accompagnée de M. El Mostafa Mihraje, consul général de France à Djeddah.
Forum de l’investissement
Je me suis rendu ensuite au Forum de l’investissement au Ritz-Carlton où j’ai retrouvé mon ami et collègue Dr Ayman Fadil, pdt du groupe d’amitié Arabie Saoudite-France au Majlis Ash Shura et Khalid bin Abdul Karim AL-Turki, directeur général du protocole de la Shura qui m’avait si remarquablement accueilli le mois dernier.
Ayman Fadil m’a appris que sa collègue Hoda Abdulrahman Al-Helaissi venait de recevoir l’ordre national du mérite. J’ai pu l’appeler pour la féliciter. Membre influent du groupe d’amitié, Hoda parle remarquablement le français qu’elle a appris au lycée Charles de Gaulle à Londres et contribue au renforcement de la relation bilatérale.
Nous nous sommes réjouis que le déplacement du président de la République ait assurément contribué à un progrès en faveur de la stabilité régionale. +d’images
Alors que le vote anticipé pour les élections des conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger s’est déroulé ce vendredi, on ne peut que constater à quel point nos critiques (Réforme Conway : l’usine à gaz, c’est maintenant ! – 9 juil. 2013) à l’égard de cette élection indirecte, aussi complexe qu’inutile, étaient fondées.
Mille-feuille électoral opaque, peu fonctionnel, la représentation des Français de l’étranger est sortie élargie mais pas grandie de la réforme de 2013.
La constitution des listes pour l’AFE s’est révélée mission impossible pour nombre de prétendants et a écarté des conseillers des Français de l’étranger méritants. Celles et ceux qui ont réussi à participer à cette course méritent d’autant plus nos félicitations.
En effet, la loi de 2013 a été écrite dans une logique bipolaire droite-gauche, sans anticiper les inévitables évolutions du paysage politique, aujourd’hui nettement plus fragmenté qu’en 2013. C’est plus que désolant, c’est à la limite de la contrariété avec le principe constitutionnel de pluralisme politique.
C’est la survivance de ce même clivage politique au Sénat, pourtant obsolète, qui a conduit, cette semaine, le groupe socialiste à constituer une nouvelle majorité sénatoriale de circonstance avec le groupe Les Républicains pour voter le rejet de la partie Recettes du budget de l’État, nous privant de la possibilité d’examiner l’ensemble du projet de loi de finances pour 2021. Le groupe Union centriste n’a pas pris part au vote. Au Parlement, on ne doit pas refuser de parler.
L’AFE, enfin et si durement constituée, ne sera enfin composée que d’un échantillon non représentatif des conseillers des Français de l’étranger et de ceux qui les ont élus. De nombreux pays ne seront pas représentés, malgré leur poids ou leurs spécificités.
Cette seconde élection de l’AFE, trop complexe ne serait-ce que dans le système de vote, démontre une nouvelle fois que ce dispositif est mal pensé et est frappé d’un vice de fond législatif : le rétrécissement de l’AFE à 90 conseillers est illégitime.
Il faut démocratiser la représentation des Français de l’étranger en permettant toutes celles et tous ceux qu’ils ont choisis au suffrage universel direct de parler en leur nom, au sein d’une AFE qui s’en trouvera renforcée.
On fait confiance aux prochains membres de l’AFE pour s’approprier cette indispensable réforme, au sein d’une commission dédiée, afin que les aspirations des élus des Français de l’étranger soient prises en compte par les candidats à l’élection présidentielle, pour que nous ne revivions jamais ça. Découvrir l’InfoLettre n°153
Ce 14 janvier, j’ai eu le plaisir d’être reçu par son excellence Ali bin Jassim Al Thani, ambassadeur du Qatar en France, à l’occasion de ma nomination en qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat (lire), succédant ainsi à Jean-Marie Bockel.
Ce premier entretien de courtoisie a permis de faire un tour d’horizon sur l’actualité diplomatique et d’évoquer les moyens d’approfondir notre coopération bilatérale.
Nous avons partagé l’idée qu’un pas important est sur le point de s’accomplir avec la conclusion d’un accord bilatéral portant sur reconnaissance réciproque et l’échange des permis de conduire.
Cet accord va effet va faciliter la mobilité de quelque 4700 Français établis au Qatar, puisqu’ils doivent actuellement solliciter des permis temporaires pour circuler.
J’avais été alerté sur ce sujet par Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère des Français de l’étranger et notre consul général à Doha, Jean-Jacques Maizaud, lors de ma visite au Qatar, en février dernier (compte-rendu).
J’ai soutenu ce texte, en octobre dernier, en qualité de rapporteur pour le compte de la commission des Affaires étrangères, présidée par Christian Cambon (compte-rendu). A ce titre, le 26 octobre au Sénat, j’avais reçu l’assurance du Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani qu’aucun frein administratif ne viendrait contrarier la bonne exécution de notre convention.
Nous n’attendons plus que l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, dont la rapporteur sera la députée des Français de l’étranger Amélia Lakrafi, qui devrait entériner le vote du Sénat.
Je suis ravi de cette rapide progression vers l’objectif prioritaire que je m’étais fixé suite à ma visite au Qatar et je remercie chaleureusement le Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani pour son importante contribution.
Ce 28 octobre, j’ai présenté le projet de loi sur la reconnaissance réciproque et l’échange des permis de conduire qui va faciliter la mobilité de quelque 4700 Français établis au Qatar et plus de 15000 en Chine. En qualité de rapporteur, je me suis exprimé en faveur de la conclusion de deux accords bilatéraux, avec le Qatar, d’une part et la Chine, de l’autre, devant notre commission des Affaires étrangères, présidée par Christian Cambon.
Lors de ma visite au Qatar en février dernier (compte-rendu), initié par la conseillère des FDE, Rosiane Houngbo Monteverde, notre consul général à Doha, Jean-Jacques Maizaud, m’avait incité à considérer que la mise en oeuvre de l’accord devait être mon action prioritaire pour ce pays. C’est dire si le sujet des permis de conduire est un point sensible pour les Français au Qatar.
A ce titre, le 26 octobre, j’ai reçu l’assurance du Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani(à l’image), ambassadeur du Qatar en France, lors d’une entrevue au Sénat, qu’aucun frein – notamment administratif – n’empêchera la bonne exécution de notre accord.
Par contre, du côté chinois, il faudra bien s’en remettre à la bonne volonté des autorités, puisque l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, n’a pas daigné répondre favorablement à mes demandes répétées d’audition.
J’aurais pourtant souhaité m’entretenir avec lui sur les difficultés de mobilité rencontrées par nos compatriotes établis en Chine, d’autant que la situation est particulièrement contraignante, puisque ni le permis français, ni le permis international ne sont reconnus.
A noter qu’entre la France et Macao, Hong Kong et Taïwan, les pratiques de réciprocité permettent à nos ressortissants d’échanger sans difficulté leur permis sur place, car leurs administrations reconnaissent le permis de conduire international.
Notre commission des Affaires étrangères a voté ce projet de loi à l’unanimité. Voilà un parfait exemple du rôle que peut jouer le Sénat dans l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes vivant hors de nos frontières.
L’examen en séance publique de ce projet de loi concernant ces deux conventions est prévu 4 novembre prochain.
Conditions actuelles / Permis de conduire
Les accords France-Qatar et France-Chine visent à mettre fin aux conditions asymétriques de reconnaissance des permis de conduire entre nos trois pays.
France
Tous les permis de conduire étrangers sont reconnus durant une période d’un an à compter de l’établissement sur notre territoire de la résidence normale de leurs titulaires, sous réserve qu’ils soient accompagnés d’un permis de conduire international ou d’une traduction en français. Qatar
Le permis français seul permet la conduite durant 7 jours à compter de l’entrée sur le territoire.
Pour conduire à l’issue de ce délai, et dans la limite de 6 mois, les usagers doivent solliciter la délivrance d’un permis temporaire auprès des autorités locales, sur présentation notamment du permis français et d’un permis de conduire international. Chine
Ni le permis français, ni le permis international ne sont reconnus ; il est donc nécessaire d’obtenir un permis de conduire chinois pour conduire dans le pays.
Un permis de conduire temporaire peut néanmoins être délivré pour une durée de 3 mois à compter de l’entrée sur le territoire chinois, sur présentation d’un permis français au nouveau format (pas le papier rose cartonné…) et de sa traduction.