Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

INFOLETTRE n°229 – 29 décembre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°229 – 29 déc 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

AU SÉNAT
. Ma question au Gouvernement sur le procès de Jimmy Lai à Hong Kong
. CMP pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : pourquoi nous nous abstenons
. PLF2024 – Action extérieure de L’État – Discussion générale
. PLF2024 – Publication de mon rapport sur la cybersécurité (programme 129)

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)
> IRLANDE – Dublin (16-17 nov. 2023)
> BRÉSIL (1/2) – Brasilia (20-23 nov. 2023)
> BRÉSIL (2/2) – São Paulo (23-24 nov. 2023)
> MAROC (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)
> MAROC (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

INSTITUT FRANÇAIS
. Institut français – Conseil d’administration

DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
. Ambassade du Brésil – Transition énergétique
. Élargissement de l’UE – Bosnie-Herzégovine
. Réception de la co-Présidente de Bosnie-Herzégovine
. Accueil de la vice-Présidente de Bulgarie

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Vice-président de la commission d’enquête au Sénat
. Comment faire face à 50 mules par avion ?
. Quelles sont les peines réellement prononcées ? Comment protéger nos enfants ?
. Identité numérique, recrutement des factions en prison…
. Utiliser l’intelligence artificielle pour repérer automatiquement les véhicules des trafiquants
. Présomptions de blanchiment : Hong Kong ne répond plus…

SÉNAT – Accueil de délégations
. Légion d’honneur – Diner-débat au Sénat
. Centenaire de l’ANFB, anciens combattants franco-britanniques

QUESTIONS ÉCRITES
. Compétences des conseils consulaires en matière de visa
. Journées défense et citoyenneté organisées à l’étranger
. Coopération : pourquoi un visa entre la Guyane et le Brésil ?

Découvrir l’InfoLettre n°229

Sénat – Accueil de la Vice-Présidente de Bulgarie

Notre groupe d’amitié France-Bulgarie, présidé par Loïc Hervé, a reçu le 12 décembre Iliana Iotova, vice-présidente de la République de Bulgarie et grande amie de la France, présente à Paris à l’occasion de l’anniversaire de l’entrée de son pays dans la Francophonie.

En effet, diplômé de lettres bulgares et françaises, Mme Iotova maitrise parfaitement notre langue.

Elle consacre ses efforts à la lutte contre le terrorisme et milite pour l’adhésion de la Bulgarie dans l’espace Schengen.

Au Parlement européen, Iliana Iotova est vice-présidente de la commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux (CRIM).

Bulgarie – Accueil de la vice-présidente de la République

Ce 29 juin, le groupe d’amitié France-Bulgarie, présidé par mon collègue Loic Hervé, a accueilli Iliana Iotova, vice-présidente de la République de Bulgarie, en présence de Nikolay Milkov, ambassadeur de Bulgarie en France et d’Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes.

L’audition dans la salle de la commission des finances a été suivie par un salut en séance publique prononcé par le président du Sénat, Gérard Larcher.

J’ai interrogé la vice-présidente sur trois sujets :

1 – Sur l’adhésion des États des Balkans à l’Union européenne, la vice-présidente s’est déclarée préoccupée par certaines tensions avec la République de la Macédoine du Nord, empêchant à ce stade tout soutien de la Bulgarie à la candidature macédonienne. Depuis 2020, la Bulgarie s’oppose à la poursuite de la procédure d’adhésion de la République de la Macédoine du Nord à l’Union. En effet, les deux États peinent à s’accorder quant à leur passé respectif et à l’appropriation de certaines figures historiques. La Bulgarie reconnait la langue contemporaine du pays, définie par la Constitution, mais conteste les aspirations à une origine historique autonome de cette langue. Ces divergences résultent d’une histoire commune caractérisée par une imbrication des identités bulgares et macédoniennes. La vice-présidente a dit souhaiter qu’un compromis soit trouvé à l’occasion de la présidence slovène de l’Union européenne, débutant le 1er juillet 2021.

2 – Sur le plan économique, Nikolay Milkov, ambassadeur de Bulgarie en France, s’est réjoui que la coopération entre les deux États se soit constamment développée au cours de la dernière décennie, avant la crise sanitaire. Ces interactions doivent selon lui être encore renforcées néanmoins, entre autres via la chambre de commerce, qui joue déjà un rôle très important dans la promotion des échanges économiques entre les deux pays.

3 – Évoquant ensuite la place de la francophonie en Bulgarie, la vice-présidente a rappelé que le pays comptait huit alliances françaises et deux lycées français (le lycée français Victor Hugo de Sofia et le lycée français international Charles Perrault de Varna). Néanmoins, elle a fait part de son souhait de renforcer davantage encore la coopération linguistique et culturelle entre les deux États. (+ d’images)

J’ai salué la remarquable maîtrise de notre langue par la vice-présidente qui s’exprime dans un français parfait.

Lire le compte-rendu complet sur le site du Sénat.

Audition du nouvel ambassadeur de Bulgarie

Bienvenue à Nicolay Milkov, nouvel ambassadeur de Bulgarie en France.

Lors de cette audition du groupe d’amitié France-Bulgarie au Sénat, présidé par mon collègue Loïc Hervé, l’ambassadeur nous a annoncé que le cadre stratégique de coopération avec la France allait être renforcé.

Je me réjouis de cette première rencontre porteuse d’un message très prometteur pour le développement de notre relation bilatérale.

En circonscription en Bulgarie – Sofia (11-12 mars 2020)

Le programme de mon 4ème déplacement en Bulgarie a été conçu sous une dominante économique.

(à l’image) Accueilli par Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce France Bulgarie et Vessela Todorova-Mosettig, directrice, j’ai eu le plaisir de découvrir leurs locaux, puis de participer à un cocktail-conférence sur le thème de la cyber-sécurité. L’opportunité de rappeler le danger que constituent les équipementiers chinois en 5G pour la souveraineté européenne.

J’ai été ravi d’entendre nos entrepreneurs parler avec enthousiasme du marché bulgare et d’avoir visité deux belles réussites : Technofy et Act Logistics

Politique

Parlement européen

Rencontre avec Ilhan Kyuchyuk, membre du parlement européen représentant la Bulgarie, en compagnie de Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce France Bulgarie et de Nicolas Bizel, Head of Operations Section I (Justice and Home Affairs, Public Administration Reform) auprès de la Délégation de l’Union européenne en Bosnie-Hertzegovine.

Ce fût l’occasion d’évoquer avec Ilhan de nombreux sujets en relation avec les Français de Bulgarie.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce (CCIFB)

J’ai eu le plaisir de découvrir les locaux de la Chambre de commerce France Bulgarie, entouré de Stéphane Delahaye, président et de Vessela Todorova-Mosettig, directrice, qui m’ont présenté leurs collaborateurs.

La CCI regroupe plus de 240 membres dont l’objectif collectif est de développer la relation bilatérale économique.

En septembre 2017, la CCIFB a signé un contrat de prestation de services avec Business France pour la fourniture de conseil aux entreprises prospectant la Bulgarie.

La CCIFB héberge des start-ups, en leur offrant une expertise au quotidien.

Communauté d’affaires

La visite de la CCIFB a été suivie d’un déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires : Xavier Marcenac, président de la section CCEF, et des administrateurs de la chambre : Patrick Favre (VP), Mehdi Benbouguerra, Thomas Stanishev, Christophe Deroo et Dimitrie Atanassov.

L’objectif principal du pays demeure l’adhésion à l’euro. Avec une dette publique de 20% du PIB, un climat social et politique stable et une “flat tax” de 10%, l’environnement des affaires peut être considéré positif.

Depuis mon précédent passage, la Société Générale s’est retirée du marché en vendant ses activités à une banque hongroise. La BNP Paribas est désormais la seule banque française présente sur ce territoire.

Xavier Marcenac, président du Board de Telus international, un centre d’appels que j’avais visité en 2018, est passé de 3000 employés à 3500 en 2020, dont 2800 à Sofia et 700 à Plovdiv. Telus international a racheté Compétence call centre, ce qui triple le nombre de collaborateurs en Europe qui atteint les 9500.

Si l’économie se porte plutôt bien, la pénurie de personnel se fait sentir et la baisse de la démographie est préoccupante. + d’images

Cocktail CCIFB / Cyber-sécurité

Dans les locaux de Launchee, un espace de formation et de conférences créé par la société Technofy, j’ai répondu à diverses questions sur le thème de la cyber-sécurité lors du cocktail organisé par de la CCI France Bulgarie, représentée par son président Stéphane Delahaye, et sa directrice, Vessela Todorova-Mosettig.

Cela m’a permis de faire la connaissance de Florence Robine, ambassadrice de France en Bulgarie (à l’image), arrivée en poste à l’été dernier, et de retrouver Olivier Tulliez, devenu conseiller politique à l’ambassade, et que j’avais connu comme consul général adjoint à Londres.

Lors de mon intervention sur la cyber-sécurité, j’ai exprimé ma défiance envers les produits technologiques chinois qui ne se soumettent pas au respect les règles de sécurité auxquelles nous sommes astreints.

Depuis 2017, une loi permet à l’État chinois d’avoir accès à toutes les données des sociétés chinoises. C’est tout simplement inacceptable pour l’Union européenne et cela m’amène à penser qu’il faut impérativement bannir les équipements Huawei des réseaux 5G en Europe.

J’ai évoqué la boîte à outils 5G de la cyber-sécurité présentée par Thierry Breton, commissaire européen, chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l’espace, en janvier dernier. Cette boîte à outils vise à créer un cadre qui garantira un niveau adéquat de cybersécurité des réseaux 5G au sein l’UE, résultat d’approches coordonnées et efficaces entre les États membres.

J’ai invité les représentants des sociétés présentes à se référer à la ligne de conduite proposée par la Commission européenne en matière de cyber-sécurité. + d’images

Technofy

Une équipe d’ingénieurs à l’intelligence qui n’a rien d’artificiel !

Français établi en Bulgarie en 2015, Anthony Ivagnes, CEO de Technofy, m’a ouvert les portes de son entreprise, en présence de Stéphane Delahaye, et de Vessela Todorova-Mosettig.

En quatre ans, la start-up Technofy, éditrice de logiciels pour les constructeurs aéronautiques a su combiner technologie et créativité de multiples manières. Organisée sous forme d’équipes autonomes, cette société de 60 personnes sait se réinventer au quotidien pour séduire des sociétés comme Airbus ou Airbus hélicoptères.

Des projets m’ont été présentés par de jeunes ingénieurs français, passionnés par leur travail et ravis de vivre en Bulgarie. Ils m’ont offert un bain de jouvence et d’enthousiasme. + d’images

Act Logistics

Visite de la société Act Logistics, fournisseur de services logistiques, spécialiste du transport en groupage dans les pays membres de l’Union Européenne et en Turquie.

Parmi ses clients, des firmes dans le domaine du textile, de la grande distribution, de l’industrie alimentaire, de la pharmacie, la cosmétique, la construction.

Afin de répondre aux demandes de ses clients d’Europe de l’Ouest, Act Logistics fut créée en 2002 pour proposer une gamme complète de services logistiques (stockage libre et sous douane ; étiquetage ; emballage…).

Par sa géographie et son potentiel de développement, la Bulgarie occupe une place stratégique pour la logistique européenne autant que pour celle du Proche et Moyen-Orient.

Faisant partie d’un réseau international de distribution de petits lots en Europe, Act Logistics a augmenté les espaces d’entreposage à Rousse, en rachetant une usine il y a six mois.

Cette entreprise familiale française fait travailler 90 employés.

Merci à Alexis Derache de nous avoir fait visiter la société créée par Pascal Derache, son père, en présence de Stéphane Delahaye et de Vessela Todorova-Mosettig. + d’images

En circonscription en Bulgarie – Sofia (03 au 04 avril 2018)

Il y a un peu plus de deux ans, ma première visite à Sofia était associée au lancement de l’UFE-Bulgarie à l’initiative de Benoit Mayrand (lire). Cette fois-ci, le point d’orgue fut ma participation à une conférence organisée par Alde et intitulée :  L’Union européenne à la recherche de sens (à l’image).

Sur deux jours, ce fut l’occasion de faire le point sur nos services consulaires en Bulgarie en rencontrant notre consule, Séverine Le Tutour, puis de prendre la mesure de notre rayonnement pédagogique et culturel en visitant le lycée Victor Hugo, ainsi que l’Institut français.

Politique

Conférence ALDE (Alliance of Liberals and Democrats for Europe)

A l’invitation d’Ilhan Kyuchyuk (au centre de l’image), député européen bulgare et vice-président de Alde, j’ai participé à une conférence sur l’avenir de l’Union européenne et particulièrement à la table ronde “Brexit : défi ou opportunité pour l’UE ?”.

Aux côtés de Dr Julie Smith (Baroness Smith of Newnham et membre de la chambre des Lords) et Melisa Rodriguez (membre du parlement espagnol), je me suis efforcé de démontrer que l’idéal européen sortirait renforcé par le Brexit.

Si le Brexit a représenté une victoire aussi éclatante qu’inespérée pour les certaines puissances qui œuvrent à l’affaiblissement de l’Union, celui-ci vient s’ajouter à tout un lot de crises qui ont provoqué une brusque maturité de l’UE et le réveil de ses idéaux. Lire le compte-rendu.

Communauté française

Ambassade

J’ai eu le loisir de m’entretenir dans le bâtiment de l’ambassade avec Séverine Le Tutour, consule, et Dominique Waag, chargée d’affaires. Nous avons évoqué la situation économique favorable du pays, au moment où la Bulgarie préside le Conseil de l’Union européenne.

Étonnant renversement de l’histoire : on commence à voir arriver des couples français qui ont la trentaine dans le but de trouver à Sofia le travail qu’ils désespèrent de trouver en France. Aujourd’hui 1479 français sont inscrits au consulat. 565 d’entre-eux bénéficient de la double nationalité.

Pays candidat à l’entrée dans l’euro, la Bulgarie est soutenue par la France dans sa démarche.

Enseignement

Lycée français

Ma seconde visite du lycée français Victor Hugo, en compagnie de Fabien Flori, conseiller culturel, et conduite par le proviseur Pascal Moureau. J’ai également rencontré Julie Vidal et Edouard Loigerot, parents d’élèves membres du conseil de gestion, présidé par Philippe Cotinaut.

L’établissement accueille près de 800 élèves, dont 80% sont bulgares. On tombe sous le charme quand ils s’expriment avec tant d’aisance dans la langue de Molière. L’enjeu actuel pour l’école est de trouver un nouveau site pour grandir et devenir propriétaire de son bâtiment.  + d’images

Culture française

Institut français

Visite de l’institut français de Sofia dirigé par Fabien Flori. L’établissement délivre des cours à 2000 élèves chaque année.

J’ai découvert l’exposition photo “Ma Lisa” de Nikola, portant sur un sujet bien particulier : les visiteurs du Louvre en train de faire des selfies devant le portrait de la Joconde ! Une idée singulière mais qui met en valeur notre musée national.

Lors de notre entretien, nous avons eu la visite surprise de Xavier Lapeyre de Cabanes, précédent ambassadeur de France en Bulgarie, venu passer quelques jours de congés.

Désormais en poste à Ouagadougou, nous avons évoqué l’attaque terroriste contre l’ambassade en début d’année.

Francophonie

Mes félicitations à son Exc. Zakia El Midaoui, ambassadrice du Maroc en Bulgarie, qui a pris l’initiative de réunir les ambassadeurs francophones à Sofia pour dynamiser la francophonie.

Au Sénat – En Bref du 28 mars au 01 avril 2016

CAS : Prélèvement et greffe d’organes (30 mars)

Avec la commission des Affaires sociales, nous avons auditionné deux directeurs de l’Agence de la biomédecine : Anne Courrèges, directrice générale et Olivier Bastien, professeur et directeur de la direction Prélèvement greffe organes-tissus.

Quelques semaines après le débat sur la fin de vie, nous voulions faire le point sur les procédures applicables aux donneurs décédés après l’arrêt des thérapeutiques actives et les enjeux éthiques qu’ils soulèvent.

La France est un pays pionnier en matière de transplantation, a rappelé Anne Courrèges en se félicitant d’une excellente année 2015 : le prélèvement et la greffe ont progressé de 7 %, soit 400 greffes supplémentaires. L’objectif de 5.700 greffes par an fin 2016 a été atteint avec un an d’avance, précise-t-elle.

Bulgarie : réunion du groupe d’amitié (30 mars)

BulgarieLe groupe d’amitié France-Bulgarie du Sénat présidé par Loïc Hervé s’est réuni autour de l’ambassadeur de Bulgarie, Anguel Tcholakov. Celui-ci a pris ses fonctions à Paris en septembre 2013.

Comme je l’avais observé sur place il y a deux mois, le marché bulgare recèle de nombreuses opportunités et la France bénéficie d’un fort capital sympathie (lire : Déplacement en Bulgarie / Sofia – 17 et 18 janvier 2016). La Bulgarie se caractérise par un coût de la main d’œuvre parmi les moins élevés en Europe et par une faible fiscalité sur les entreprises (flat tax de 10 %).

L’ambassadeur Tcholakov nous a appelés à intensifier notre coopération dans les domaines politique, économique, éducatif et culturel.

Népal : entretien avec l’ambassadrice (30 mars)

nepal(à l’image) Conférence téléphonique : avec mon collègue Olivier Cigolotti et Jean-Noel Manet représentant du collectif de soutien à Renaud Meyssonnier, nous échangeons avec Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France.

Nous avons fait le point sur le dossier de Renaud, emprisonné au Népal pour usage de fausse monnaie, ayant été abusé par un changeur. Le 21 mars, son jugement en appel n’a pas permis sa libération. Avec ses parents et ses proches, nous sommes dans l’espérance d’une grâce qui pourrait être obtenue lors de chaque grande fête népalaise.

Lire mon communiqué de presse : Le sénateur Cadic regrette que la justice népalaise n’ait pas vu en Renaud un «voyageur négligeant» plutôt qu’un «trafiquant de fausse monnaie» – 21 mars 2016

1ère Journée des entreprises au Sénat (31 mars)

journee(A l’image) : Elisabeth Lamure, présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) conduit les débats d’une journée qui fut une réussite complète.

Avec la DSAE, nous avons déjà effectué une douzaine de déplacements, en France et à Londres, pour rencontrer les entrepreneurs dans leurs entreprises. A leur tour, ils sont venus nous voir travailler au Sénat, dans le cadre d’une journée que nous avons organisée à leur intention.

Tous réclament un allègement des contraintes administratives et fiscales pour favoriser leur développement. Pourquoi ne respecte-t-on pas notre bonne foi, se demande Hélène Rouquette (IDD Biotech) à propos d’un contrôle fiscal sur un crédit impôt-recherche ? Pourquoi ne pas abandonner les seuils, laisse entendre Nicolas Aube (Céleste) qui justifie sa décision de limiter ses effectifs à 49. Pourquoi toujours passer par l’administration, s’interroge Hervé Lamorlette (EBM Thermique) soumis à l’autorisation des investissements des sociétés étrangères en France.

Lire la news : “Première édition de la Journée des entreprises au Sénat”

HEBDOLETTRE n°47 – Parrainage des candidats à la présidentielle par les conseillers consulaires – En circonscription en Bulgarie / Sofia (17 et 18 janvier 2016) – 10eme Rencontres sur la sécurité des entreprises françaises à l’étranger – UDI Actualités et Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°47 – 03 février 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°47

Le 20 mars prochain, il reviendra aux adhérents de l’UDI de dire s’ils veulent porter un projet devant les Français en 2017 ou bien se rallier au vainqueur de la primaire LR, en participant à la joute ou pas d’ailleurs.

Je ferai mienne la décision des militants et je la défendrai vaillamment. Ce même esprit démocratique me conduit à saluer la démarche initiée par Martine Schoeppner(UDI). La vice-présidente de l’AFE et conseillère consulaire à Munich souhaite que les conseillers consulaires soient habilités à parrainer un candidat à la présidentielle.Visuel HL47 Martine ne comprend pas que ces Français élus par le vaste peuple des expatriés ne disposent pas de cette prérogative républicaine, pourtant reconnue à nombre d’élus de l’Hexagone.

C’est donc bien à travers le prisme du respect de la fonction de conseiller consulaire – et à travers eux, les 1,6 millions de Français inscrits au registre mondial qu’ils représentent – que je veux amender en ce sens la proposition de loi relative à la “modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle”. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°47

 

Déplacement en Bulgarie (Sofia – 17 et 18 janvier 2016)

BenoitMon premier voyage en Bulgarie restera associé au chaleureux lancement d’une représentation UFE à Sofia, à l’initiative de Benoit Mayrand (à l’image), conseiller consulaire UDI (Roumanie-Moldavie) et lui-même fondateur et président de l’UFE Bulgarie. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de ce déplacement.

L’absence de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, retenu à Skopje fût relative. Mes interlocuteurs bulgares ont unanimement loué son rôle positif sur les relations franco-bulgares. Je remercie Dominique Waag, première conseillère, pour  son accueil et toute l’équipe de l’ambassade qui m’a guidé lors de ce séjour.

A Sofia, notre pays affronte une vive concurrence de la part d’autres pays européens. En effet, même si Victor Hugo fût l’un des premiers intellectuels à souhaiter que la Bulgarie s’émancipe de la domination Ottomane, d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne ont développé historiquement des relations plus étroites avec la Bulgarie.

Politique

D_GlavchevRencontre avec le député Dimitar Glavtchev

J’ai visité l’Assemblée nationale bulgare en compagnie de son vice-président, Dimitar Glavtchev, député de Sofia (membre du parti GuERB).

Nous avons évoqué les priorités de leur travail parlementaire : réforme judiciaire, loi anti-corruption et stabilité institutionnelle. Un vaste programme. En effet, les Bulgares veulent “simplement” que leurs dirigeants appliquent enfin les principes adoptés après la chute du communisme et plus encore après l’adhésion à l’UE, à savoir ceux de la démocratie libérale

Dimitar Glavchev exprime sa reconnaissance envers l’Europe et la France pour leur aide et il exhorte nos entrepreneurs à s’intéresser à la Bulgarie pour y investir.

Relations commerciales

Residence_SofiaServices économiques et chambre de commerce

Photo : Préparation de la réunion économique à la Résidence de l’ambassade : (de face) Dominique Grancher, conseiller économique ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI ; Dominique Waag, première conseillère ; Isabelle Vernice-Engelke, consule de France ; Claude Girard, premier secrétaire.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le milieu d’affaires français à Sofia, en deux temps. D’abord, un déjeuner à la Résidence avec des personnalités du secteur économique, organisé par Dominique Grancher, conseiller économique de l’ambassade ; ensuite, lors d’une rencontre avec des membres de la CCI France Bulgarie, organisation dirigée par Vessela Todorova-Mosettig et présidée par Stéphane Delaye qui justifie d’une remarquable connaissance du pays liée à ses relations professionnelles développées au sein de l’Agence Havas.

La CCIFB et l’agence Business France de Sofia, dirigée par Igor Chlapak, conjuguent leurs efforts pour promouvoir le savoir-faire français et accompagner nos industriels dans leurs démarches.

Nos solutions rencontrent beaucoup d’intérêt en matière d’environnement sur des sujets aussi variés que l’efficacité énergétique des bâtiments, le traitement de l’eau, la bonne gestion des déchets ou les transports écologiques, dans le sillage de quatre grandes entreprises implantées en Bulgarie : Véolia, Schneider Electric, Saint Gobain et Renault.

Nos entreprises du secteur des TIC, notamment les jeux vidéo et la téléphonie, sont les bienvenues pour accompagner les initiatives bulgares en faveur de l’innovation. A cet effet, on peut utilement entrer en contact avec le nouveau Sofia Tech Park. A noter que deux institutions françaises clés en matière de promotion des sciences et du numérique sont implantées en Bulgarie : la Cité des sciences et de l’industrie et la Gaité lyrique.

VesselaPhoto : Vessela Todorova-Mosettig, directrice et Stéphane Delaye, président, lors de la soirée fêtant le 200ème adhérent de la CCI France Bulgarie.

Nous avons aussi évoqué la coopération dans le domaine de la recherche en agronomie (avec l’INRA) et les opportunités de marché de la filière animale (importation de races d’élevage, par exemple). Le secteur de la construction n’est pas en reste, comme me l’a expliqué Patrick Favre qui a une entreprise de bâtiment depuis 23 ans sur place. Cet entrepreneur à succès est aussi président d’honneur de la CCIFB.

Enfin, comme d’autres pays de l’Est, la Bulgarie offre des solutions de sous-traitance de qualité à bas coûts (électronique, textile, mécanique..) permettant de rivaliser avec les pays émergents. Les entreprises sont soumises à une flat tax de 10%.

Entreprendre en Bulgarie c’est aussi intégrer les particularités de l’économie bulgare. Je remercie les entrepreneurs ou managers, issus de tous secteurs d’activité qui ont partagé leur expérience :
Aurore Breton (imprimerie), Jean-François Cheveux (automobile), Marc Ducos (photographie), Vincent Dujardin (hôtellerie), Benoit Garbolino (imprimerie), Cédric Gaypellier (transport), Arnaud Leclerc (banque), Christophe Lemaire (tourisme), Sophie Pellerin (mode), Veselin Penchev (titres de service).

Communauté française

Consulat_SofiaVisite du consulat

Isabelle Vernice-Engelke, consule de France, m’a présenté ses services qui se déploient au service de 1477 Français officiellement inscrits au Registre des Français établis hors de France. Ce chiffre représente 778 familles et il inclut 509 binationaux. A noter aussi que 74% sont enregistrés à Sofia, la capitale bulgare.

Nous avons balisé les difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes, notamment auprès de l’administration et de la justice locale. Nous avons ensuite librement évoqué l’évolution du réseau consulaire et les solutions alternatives aux pratiques actuelles, en recourant notamment aux nouvelles technologies.

UFE 1Lancement de l’UFE Bulgarie

Photo : Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie et président de l’UFE Bulgarie.

Devant une salle pleine à craquer, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de lancement de l’UFE Bulgarie.

L’Union des Français de l’étranger (UFE) a été créée en 1927 ! Cette association, reconnue d’utilité publique en 1936, est active dans une centaine de pays dans le but de maintenir un contact étroit entre les Français de l’étranger et la France, ainsi que de défendre leurs intérêts moraux et matériels.

UFE_Sofia2 A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la communauté française qui ont assisté à la conférence, puis à la réception de la CCIFB qui a suivi pour fêter cette nouvelle représentation.

Mes vives félicitations à Benoit, initiateur de cette démarche à Sofia.

Education

Lycée 1Visite du lycée français Victor Hugo

Accueilli par le proviseur Pascal Moureau, j’ai découvert le lycée français de Sofia, conventionnée AEFE, fréquenté par 737 élèves. Particularité : 2/3 des élèves sont bulgares.

Pour répondre à la demande, Victor Hugo ouvrira une 3ème classe de sixième l’an prochain et travaille sur un projet d’extension de 5M€. Les parents d’élèves s’en félicitent, mais ils s’inquiètent tout autant de voir le nombre d’élèves français se diluer un peu plus chaque année.

Selon le président du comité de gestion, Marc Bolard, les expatriés souhaitent des écoles françaises où les enfants français sont majoritaires pour conserver leurs repères en passant d’un pays à l’autre. L’enjeu, comme on le voit à Sofia, est de disposer de suffisamment de professeurs français et de gérer le niveau de qualité les ressources humaines locales. Une préoccupation pleinement partagée par les parents bulgares.

Lycée 2Cette difficulté est exacerbée par le refus de l’AEFE de créer un poste supplémentaire de résident.

Sur un plan pédagogique, l’établissement se distingue par un stage d’observation en milieu professionnel, au cours de la Seconde, suivant les goûts de l’élève qui peut ainsi se retrouver auprès d’un chirurgien, d’un avocat ou un manager.

Pour entrer à l’université bulgare, il faut passer un examen. Obstacle plutôt rédhibitoire, puisque 95% des élèves partent à l’étranger pour faire leurs études supérieures : 2/3 en France et 1/3 au Royaume-Uni, en Suisse ou au Canada.

Culture française

Institut_Sofia1Visite de l’Institut français

Le bâtiment de l’Institut a été rénové entre 2011 et 2013 dans le respect des critères locaux (feuilles d’or dans la salle polyvalente…). Un investissement de 2M€ nécessaire au confort, tout autant qu’à l’image de la France. Ce dernier point préoccupe vivement Guillaume Robert, directeur de l’Institut français, qui lutte contre l’érosion continue de l’apprentissage de notre langue, liée à un déficit d’imaginaire pour la France.

Notre influence dans la mode, le luxe, le vin ou la culture n’est pas contestée, mais elle ne suffit plus aux yeux des Bulgares qui sont avides d’opportunités et se tournent vers des pays qui semblent plus ouverts et entreprenants dans la construction de leur futur.

Institut_Sofia2A tous égards, la France est challengée par les pays anglo-saxons, mais tout autant par la Pologne, la Tchécoslovaquie ou encore le Brésil. Et puis, les Bulgares sentent que les Français ne leur portent pas une affection particulière. Rien d’étonnant qu’ils privilégient l’anglais dans leur choix de langues et qu’ils partent étudier en Allemagne ou en Autriche (8000 étudiants bulgares chacun), plutôt qu’en France (2000 étudiants).

Mais Guillaume Robert se bat d’arrache-pied. Il n’hésite pas à déplacer les personnalités locales à Paris. Il multiplie des initiatives pour promouvoir le français et renforcer notre attractivité auprès des étudiants : arrivée de 10 lecteurs de FLE (Français langue étrangère) pour enseigner dans les sections bilingues de 7 villes et 3 universités (45.000 euros/an coût pour la part française) ; développement des formations en français dans les universités ; réédition du salon Etudes et carrières ; développement du programme “1 école, 1 entreprise”…