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En circonscription au Mexique (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

(à l’image) En ouvrant les travaux du premier Forum des Amériques des CCEF, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a marqué son soutien appuyé au projet porté par Florent Houssais, président du comité Mexique et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord

Il fallait être un peu culottés, mais on l’a fait” a dit Florent. “On s’est regardés et on s’est dit banco. C’est vrai qu’à l’époque on n’imaginait que la situation serait aussi compliquée qu’en ce moment… », a complété Iwan.

L’organisation de ce forum fut une nouvelle occasion de montrer qu’en travaillant ensemble, la Team France Export gagne toujours.

Très heureux d’avoir retrouvé tant de visages connus qui incarnent la dynamique économique française à l’international.

Diplomatie économique

Forum des Amériques (1) – Ambassade

Première séquence du Forum des Amériques : une réception à la Résidence de France organisée par Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique et les équipes de l’ambassade.

(à l’image) Initié conjointement par Florent Houssais, président comité Mexique / président de la commission Amérique latine et Caraïbes des Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord. Le Forum Amérique des CCEF a été rejoint par une réunion régionale « Amériques » des CCI françaises à l’international, où 15 CCI FI étaient représentées.

Venue de France, toute l’équipe CCEF conduite par la présidente Sophie Sidos, accompagnée d’Isabelle Aimonetti, présidente CCEF Afrique ; Charles Maridor, directeur de CCIFIC, les équipes de Business France, des conseillers économiques Amérique, Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech et Marie-Albane Prieur, directrice internationale BPI France, ont contribué à donner une envergure exceptionnelle à l’événement.

Un événement qui a suscité un grand bonheur pour les plus de 550 participants, venus de tout le continent américain et de France. +d’images

Forum des Amériques (2) – Ouverture

(à l’image) Florent Houssais, président du comité Mexique, président de la commission Amérique Latine et Caraïbes des CCEF ; Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord, le Forum Amérique des CCEF et Xavier de Bellefon, président de la Chambre de commerce France-Mexique, ont accueilli les 500 participants venus assister et participer au Forum des Amériques organisés à Mexico.

Félicitations à tous les trois pour leur engagement solidaire destiné à faire gagner ensemble la Team France Export.

Puis tour à tour, Sophie Sidos, présidente des CCEF, Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, et Vidal Llerenas Morales, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce au ministère de l’Économie du Mexique.

Les trois jours du Forum ont abordé différents sujets :
– Opportunités d’affaires
– Géopolitique
– Intelligence artificielle
– Mobilité internationale des personnes
– Commerce extérieur français
– La transition énergétique dans les pays du continent. +d’images & vidéos

Forum des Amériques (3) – Intervention Géopolitique

Deuxième journée du forum, durant laquelle j’ai eu l’opportunité de clôturer le second panel : Quelles relations commerciales internationales dans un monde en mouvement ?

Animé par Denis Deschamps (docteur en géopolitique), il réunissait Luis de la Calle (directeur CMM), Bertrand de Solere (Avocat, CCE Bresil) et Fanny Labarthe (Direction générale du Trésor).

Luis de La Calle, négociateur pour le Mexique du traité de libre-échange Alena, a révélé que les Américains avaient prévu que le traité puisse continuer à s’appliquer entre deux pays, si l’un des trois partenaires se retirait. Les Américains voulaient continuer à échanger librement avec les Canadiens, si un gouvernement populiste arrivait au pouvoir au Mexique. L’ironie de l’histoire est que les populistes ne sont pas arrivés là où nous les attendions.

Bertrand de Solere a rappelé l’importance de la Chine pour le Brésil qui représente 30% de ses exportations et 22% de ses importations. Pourtant, les investissements chinois sont encore faibles, tandis que la France est le premier employeur étranger au Brésil.

Fanny Labarthe a rappelé que l’UE est un marché de 450 millions de personnes et a mis en place des règles anti-dumping, comme en attestent les droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Et d’assurer que si des mesures anti-coercition existent face aux mesures tarifaires décidées par le Président Trump, l’UE ne veut en aucun cas d’une guerre commerciale.

Luis de La Calle a cité Madeleine Albright, secrétaire d’État (1997-2001) qui déclarait en son temps que “l’Amérique était indispensable à la paix et au progrès mondiaux .” Dans mon intervention, j’ai repris et partagé celle de XI-Jinping adressée à Poutine, deux ans plus tôt : “En ce moment même, il y a des changements comme nul n’en avait vu depuis cent ans, et c’est nous qui les pilotons ensemble.”

Nous sommes désormais confrontés à une guerre hybride qui revêt plusieurs formes et affecte le monde économique. Elle se tient dans le monde cyber. Un de ses effets a été l’interruption de 30 hôpitaux français en 2 ans. On peut citer la désinformation et l’action de Viginum qui a créé un guide pour permettre aux entreprises d’anticiper des actions d’états étrangers, susceptibles de leur porter préjudice.

J’ai également évoqué :
•⁠ ⁠les actions de sabotage sur les câbles sous-marins ;
•⁠ ⁠le trafic de migrants qui déstabilise l’UE et les États-Unis et a particulièrement réussi aux cartels mexicains en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de précurseurs chimiques chinois qui entrent dans 60% de la composition de la cocaïne, comme je l’ai observé lors de l’opération à laquelle j’ai participé dans la jungle en Bolivie, ou dans la fabrication du fentanyl, responsable de la mort de 120.000 personnes aux USA en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de métaux précieux en Amérique latine qui profite à la Chine ;
•⁠ ⁠la contrefaçon des produits électriques de Schneider ou Legrand venant de Chine qui explique un nombre d’incendies élevés au Pérou ;
•⁠ ⁠Les auditions de notre commission d’enquête sur le narcotrafic qui ont mis à jour que Hong-Kong est devenu le trou noir du blanchiment….

Luis de La Calle oppose le capitalisme centralisé chinois face au capitalisme décentralisé fondé sur la démocratie.

Ce sont effectivement deux visions du monde opposées qui s’affrontent, à l’image de ce que nous avons observé au vingtième siècle.

En choisissant de faire valoir d’abord leurs propres intérêts, les États-Unis ont abandonné leur leadership qui s’était imposé à l’issue de la deuxième guerre mondiale. Nous pouvons remercier Donald Trump qui nous offre une chance historique de prendre le relais “to make Europe great again”, ai-je conclu.

Merci à Florent Houssais et Iwan Streichenberger de m’avoir offert l’opportunité de partager cette perception. +d’images

Forum des Amériques (4) – Clôture

Pour conclure cette séquence sur le forum des Amériques, je reprends la formule de Sylvie Almeri, directrice de la FACC Sud Californie : “De belles synergies, une énergie collective impressionnante, et des projets passionnants en perspective !”

Florent Houssais, Capucine du Cluzel, Iwan Streichenberger, Xavier de Bellefon et toutes les équipes qui ont contribué à cette organisation exemplaire méritent nos plus sincères félicitations.

Ils sont parvenus à rassembler plus de 550 participants soucieux de faire prospérer les relations économiques ́.

Les soirées de networking ont été particulièrement réussies.

Le dîner de gala au niveau gastronomique très relevé a participé à donner beaucoup de saveur à la table ronde “De la fourche à la fourchette” du lendemain avec Guillaume Gomez, Éric Ripert, Philippe Faure, et Frédéric Garcia.

La remise du Grand Prix VIE des Amériques a permis de vérifier que nos jeunes VIE ont décidément beaucoup de talents.

Très heureux de ma réunion avec les FACC et les CCEF Amérique du Nord, initiée par Marc Somnolet et Iwan Streichenberger.

Les annonces du président Trump sur les droits de douane constituent un défi que nous devons relever collectivement.

Sophie Sidos, présidente CCEF et Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ont conclu ce forum qui s’est achevé sur une magnifique photo réunissant tous les acteurs français présents qui travaillent main dans la main pour faire réussir la France à l’international.

Merci à tous les participants rencontrés que je ne peux tous citer. Une mention spéciale toutefois à Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, venue assister à l’intégralité du forum. Le partage d’informations fut riche et j’ai été très sensible à tous ceux qui m’ont encouragé à persévérer dans mon action au service de notre diplomatie économique. +d’images

En circonscription au Mexique (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

Retour à Mexico City pour un second déplacement au Mexique afin de participer au Forum CCEF des Amériques, qui s’est tenu en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger (compte-rendu). Belle opportunité de faire le point sur les attentes des Français du Mexique avec leurs élus.

(g à d) Guillaume Pierre, consul général à Monterey / Gérard Signoret, pdt conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger (CFDE) / Olivier Cadic / Eléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes / Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique / Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger / Benoit Larrouquis, suppléant d’Eléonore Caroit / Véronique Ramon-Dechelette, CFDE / Geneviève Beraud-Suberville, CFDE / Mylène Audirac-Dosal, CFDE / Vincent Perrin, consul général à Mexico

Diplomatie économique

French Tech Summit

Retour à Mexico pour un second déplacement afin de participer au Forum CCEF des Amériques.

Accueilli dès mon arrivée par Vincent Perrin, consul général, je me suis rendu au French Tech Summit, pour une prise de parole au début du déjeuner VIP en présence de Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ainsi que Pierre-Claude Braise, président de French Tech Mexique et CEO AMVO, qui m’a permis de partager les progrès législatifs européens en cours en matière de cyber-sécurité.

J’ai conclu en rappelant que la guerre cyber fait partie de la guerre hybride contre les démocraties et que les acteurs de la French Tech peuvent contribuer à élever notre niveau de résilience.

Le déjeuner a été suivi d’échanges avec plusieurs entrepreneurs de la Tech et en particulier de la cyber.

Merci à Pierre-Claude Braise et aux membres de la French Tech Mexique pour leur accueil.

À l’occasion du Forum des Amériques des Conseillers du commerce extérieur (CCE) et du French Tech Mexico Summit, la Mission French Tech et le réseau des CCE ont officialisé un partenariat stratégique pour soutenir les start-up françaises dans leur développement à l’international. Sophie Sidos, présidente du réseau des CCE, et Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech, ont signé cet accord qui vise à accélérer l’internationalisation des start-up françaises et à renforcer l’attractivité économique de la France à l’étranger. +d’images

Communauté d’affaires franco-mexicaine

Le ministre Laurent Saint-Martin a consacré deux séquences à motiver les entreprises françaises et mexicaines.

Son objectif : multiplier les initiatives pour développer la coopération économique bilatérale.

À la Résidence de France d’abord avec les représentants d’entreprises françaises qui ont investi au Mexique, à l’image d’Air liquide (400M euros) et pu partager leur expérience, comme pour l’aéronautique, où un emploi sur 4 est créé par les Français.

Il y a au total 700 entreprises françaises au Mexique.

Dans un second temps au Club de industriales avec les fédérations patronales et syndicats sectoriels.

Cette fois l’objectif était de convaincre les organisations patronales & sectorielles d’investir en France ou de prendre en compte la performance des entreprises de la French Tech susceptibles de contribuer à élever le niveau de digitalisation de l’économie mexicaine ou d’accélérer la transition énergétique. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Entretien privilégié avec Mauricio Villa, sénateur, ancien gouverneur du Yucatan, au Sénat mexicain.

Nous avons discuté des conséquences de la limitation à un mandat non renouvelable en cours au Mexique, qui interdit aux élus de s’inscrire dans la durée.

Nous avons également échangé sur son initiative présentée au Sénat mexicain visant à créer une loi générale sur la cybersécurité, destinée à établir un cadre juridique protégeant l’environnement numérique et à assurer la sécurité de tous.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de rencontrer une personnalité si talentueuse et si positive. +d’images

Communauté française

Résidence de France

À la faveur de la venue de Laurent Saint-Martin, l’ambassadrice Delphine Borione, a organisé deux séquences d’échanges avec les conseillers des Français de l’étranger et les représentants de la communauté française à la Résidence de France.

D’abord, le discours du ministre qui a rappelé les priorités de son action exposées deux semaines plus tôt à l’Assemblée des Français de l’étranger, suivi d’un échange direct avec les participants.

Second temps, une réunion avec les élus Gérard Signoret (président du conseil consulaire), Geneviève Beraud-Suberville, Mylène Audirac-Dosal et Véronique Ramon-Dechelette, avec la participation d’Eléonore Caroit, de Vincent Perrin, consul général à Mexico et de Guillaume Pierre, consul général à Monterey.

Les cinq élus assurent alternativement la présidence du conseil consulaire pendant un an et se réunissent 4 fois par an pour un conseil consulaire.

Gérard a insisté auprès du ministre sur la nécessité de mieux doter le consulat en effectifs et de préserver le budget des aides sociales qui bénéficie à une centaine d’allocataires. Geneviève a souligné les enjeux relatifs à l’état civil et aux transcriptions. Mylène et Véronique ont mis en avant les questions éducatives, à savoir la sensibilisation des jeunes pour faire leurs études supérieures en France et le souhait d’une charte pour faciliter l’accès au lycée français de Mexico pour les enfants issus d’autres écoles françaises. +d’images

Consulat

Visite du consulat général de Mexico organisée par Vincent Perrin, consul général, en présence des conseillers des français de l’étranger : Gérard Signoret, Geneviève Beraud-Suberville et Véronique Ramon-Dechelette.

Les élus ont souligné les progrès observés dans la gestion des certificats de nationalité française par le consulat. La mise en place d’une commission locale des CNF a permis de diviser par 2 le recours à un tribunal. C’est un vrai enjeu au Mexique. Le consulat a retrouvé des actes datés d’avant 1895 pour les enregistrer et numériser afin de faire les CNF

De même, la commission des bourses ne prend plus qu’une demi-journée aux élus, pour 500 dossiers de boursiers soit le tiers du temps précédant. +d’images

Notariat

Le Mexique accueille 40.000 Français, soit la 1ere communauté d’Amérique latine.

Les consulats n’assurent plus aucune activité notariée. Nos compatriotes doivent donc se tourner vers des notaires locaux qui ne sont pas toujours à l’aise avec les pratiques françaises qui peuvent différer de ce qui a cours au Mexique.

À la faveur de la signature d’un accord coopération de notariat, j’ai eu l’occasion de croiser à deux occasions les deux notaires venus de Paris.

Au lycée français de Mexico d’abord, en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, pour assister à une séance d’information.

Au Colegio de Notarios, ensuite, où j’ai assisté à la signature solennelle, d’un accord de coopération entre les notaires de Paris et de Mexico, avec l’appui du collège fédéral des notaires, en présence de Vincent Perrin, consul général à Mexico, et Gérard Signoret, président du conseil consulaire pour le Mexique.

Ce rapprochement va renforcer les synergies au service des Français du Mexique (enjeux matrimoniaux et patrimoniaux, sécurisation des investissements immobiliers, etc.). +d’images

Sécurité

Rencontre avec nos deux attachés de sécurité intérieure, basés à Mexico City, qui couvrent 5 pays.

Les propos du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau craignant une “mexicanisation” de la France ont paru caricaturaux car le niveau criminel est sans équivalent : moins de 1000 homicides en France contre 30 000 par an au Mexique, auxquels s’ajoutent les disparitions qui s’élèvent à 130 000 en cumulé sur les 6 dernières années.

Les portraits des disparus sont souvent affichés dans les rues de Mexico City.

Le propos a également choqué au Mexique, où l’État lutte au quotidien avec une cinquantaine de groupes criminels.

Le précédent gouvernement a stabilisé le nombre d’homicides sur le haut de la courbe sur les 6 dernières années. La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a créé, depuis son arrivée en 2024, un programme qui repose sur 4 piliers :
– un programme social pour créer une alternative à la criminalité ;
– Une augmentation de la présence sécuritaire sur le terrain ;
– L’amélioration du renseignement ;
– Une meilleure coordination confiée à Omar Harfuch qualifié de “super-flic”.

On assiste depuis à des saisies records et un nombre record d’interpellations.

Le niveau sécuritaire est inégal dans le pays.
La cruauté des crimes a rendu le pays très résilient.
Nos attachés de Sécurité intérieure recommandent de suivre attentivement la fiche “conseils aux voyageurs” et d’éviter impérativement les zones rouges. +d’images

Enseignement

Lycée français de Mexico (LFM)

Après une séquence de cadrage organisée Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique autour de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, nous nous sommes rendus au lycée français de Mexico (LFM), en compagnie d’Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes, de Vincent Perrin, consul général, et de Jean-François Guéganno, conseiller culturel.

Le ministre s’est félicité de découvrir le plus grand lycée d’Amérique en superficie et le plus important d’Amérique latine en nombre d’élèves, avec plus de 3000 élèves sur 2 sites.

Nous avons visité l’établissement principal en compagnie de Claude Le Brun. Fils de l’un des fondateurs de l’établissement, il a présidé le LFM depuis plusieurs décennies, avant de passer récemment le relais à sa fille qui nous a accueilli avec le proviseur Philippe Exelmans.

La discussion avec les représentants de l’association des parents d’élèves nous a permis de mesurer leur niveau élevé de satisfaction.

Leur regret était la perception d’une pratique du français en recul parmi les enfants par rapport aux précédentes décennies. Ils suggèrent de multiplier les activités extérieures en français. +d’images

Mémoire

Racines françaises au Mexique

Deux séquences consacrées au devoir de mémoire m’ont permis de rendre hommage à ces générations de Français qui ont contribué à bâtir le Mexique.

Tout d’abord, la visite du musée “Racines françaises au Mexique”, créé par Geneviève Beraud-Suberville. Une fantastique initiative qui retrace leur histoire et leur apport industriel, commercial et culturel pour favoriser le développement de leur pays d’adoption tout en conservant un lien fort avec leurs “racines”.

Afin de perpétuer la citation du général de Gaulle, nous avons fait une photo “la Mano en la Mano”, en compagnie de Vincent Perrin, consul général, et de Gérard Signoret, qui m’a accompagné ensuite au Panteón Francés de la Piedad, “Cimetière français de la Miséricorde », dans lequel un monument aux morts français de la première guerre mondiale a été érigé.

Nous avons pu constater la nécessité de réfléchir à une solution pour les tombes de compatriotes ensevelis, parfois depuis plus d’un siècle, et qui ne sont plus entretenues.

Merci à Geneviève Beraud-Suberville et Gérard Signoret pour leur engagement au long cours à faire vivre la mémoire des pionniers français et de tous ceux qui leur ont succédé. +d’images

AG des CCIFI : 5 nouvelles chambres rejoignent le réseau

Ce 25 juin, j’ai eu le plaisir d’être invité à l’Assemblée générale du réseau CCI France International (CCIFI), présidé par Arnaud Vaissié. Une journée qui constitue toujours une vitrine du succès des entreprises françaises qui réussissent à l’international et de l’attractivité de l’Hexagone.

Nous en avons eu la confirmation par Charles Maridor, délégué général, qui a fait le point sur les chantiers de la mandature 2022-2025 dans son rapport d’activité.

Lors de cette AG, le réseau a accueilli favorablement 5 candidatures pour étoffer le réseau : Estonie, Éthiopie, Ouzbékistan, Ouganda, USA-Denver. Je souhaite la bienvenue à ces nouvelles chambres et une belle croissance. Très reconnaissant envers Thomas Pelletier (Ouganda) d’avoir signalé l’apport de mon passage à Kampala pour contribuer à créer une dynamique en faveur de la création de cette chambre. Comme pour l’Ouganda, la création d’une chambre de commerce en Estonie et en Ethiopie constituaient mes objectifs prioritaires pour ces pays. Aussi, j’appuierai volontiers l’action de Violaine Champetier de Ribes (Estonie) et Olivier Poujade (Ethiopie) pour les aider à développer leur nouvelle chambre.

Cet événement fut aussi l’occasion de signer deux nouveaux accords de partenariat pour CCIFI : le premier avec le MEDEF International, présidé par Frédéric Sanchez, puis le second avec Business France afin de travailler collectivement pour accélérer l’implantation et le développement des entreprises françaises.

Après la présentation des comptes, une table ronde passionnante s’est tenue sur ce thème : «Dynamiser notre collaboration entre les principaux acteurs de la Team France». Les intervenants ont brassé ces divers points : la mise en œuvre des Team France Pays, le renforcement de la coopération entre CCIFI et les bureaux Business France à l’étranger, la redynamisation de la relation CCI / CCIFI et les axes de collaboration avec Bpifrance et les CCEF. +d’images

Les intervenants étaient :
> Arnaud Vaissié, président de CCI France International
> Alain Di Crescenzo, président de CCI France
> Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France
> Jean-Jacques Santini, vice-président des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF)
> Olivier Vincent, directeur International de Bpifrance
> Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France

Le DG de Business France a souligné que si l’attractivité de la France est un succès de ces 7 dernières années, elle apparaît actuellement en danger au regard de certaines déclarations politiques. Il propose aux Chambres d’industrialiser la capacité d’aller chercher ensemble les nouveaux investisseurs pour la France.

Inquiétude partagée par Alain Di Crescenzo, qui craint des perturbations à venir en France. Le relais viendra de l’international. Il passe par un accélérateur d’implantation à l’international et la capacité à rebondir pour dupliquer la réussite en passant d’un pays à l’autre.

Jean-Jacques Santini a souligné l’importance de mieux faire travailler ensemble CCEF et CCIFI afin de jouer des complémentarités. Le réseau de bénévoles des CCEF sont prêts à être utiles pour aider au développement des Chambres.

Enfin Olivier Vincent a appeler à trouver ensemble les acheteurs étrangers pour accompagner ensemble les exportateurs.

Le terme “Ensemble”, repris par chacun des intervenants, démontre que l’esprit collectif de la Team France a gagné les esprits.

Bravo et merci à tous ces acteurs de notre rayonnement économique international ! +d’images

Semaine AFE – Soirée “diplomatie économique”

Dans le cadre de la session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de réunir plus d’une cinquantaine d’élus au Sénat pour une soirée sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique”.

Cette réunion a été animée par Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) et Charles Maridor, délégué général de CCI France International.

Je remercie Stéphane Vojetta, député des Français établis hors de France (5ème circo.) et entrepreneur accompli pour sa participation remarquée, ainsi que les deux conseillers du cabinet du ministre délégué Olivier Becht qui nous ont fait l’honneur de leur présence : Jean-Bernard Bolvin, chargé des Français de l’étranger et Isabelle Camilier, chargée du commerce extérieur, pour permettre au ministre de prendre en compte les avis des élus.

J’ai également partagé le message d’amitié et d’encouragements, adressé aux élus et aux orateurs, par son prédécesseur Franck Riester, rencontré au palais de l’Élysée juste avant la soirée.

Vers un soft power à la française ?

L’état d’esprit, unanimement partagé par les élus, tient en cette formule : il faut faire cause commune.

Les conseillers des Français de l’étranger souhaitent jouer tout leur rôle en matière de diplomatie économique, car ils possèdent tous une zone d’influence et une connaissance fine du terrain.

Toutes les prises de parole ont incité à une recherche de synergies entre les élus et les réseaux CCEF, CCIFI, Business France, French Tech, sans oublier le concours des postes diplomatiques et consulaires, ni même l’apport de tout le tissu associatif français à l’étranger.

Sachant parfaitement que les meilleures intentions peuvent se heurter aux querelles de clocher ou aux obstacles administratifs, les élus insistent néanmoins pour qu’on fasse appel à leur potentiel et appellent même à élargir le champ de notre diplomatie économique aux EFE, entrepreneurs français à l’étranger. Sans lien juridique avec la France, il n’empêche que ceux-ci diffusent le savoir-faire ou les produits français.

A ce titre, Charles Maridor a répondu qu’une des priorités du réseau CCIFI était de valoriser l’action des EFE, mais qu’il fallait d’abord mieux les connaître et les cartographier, ceci dans la perspective de jeter les bases d’un label dédié.

CCEF et CCIFI, deux réseaux tournés vers le progrès de nos entreprises

Alain Bentéjac nous a rappelé que la France disposait de conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 1898, dans le but de favoriser son commerce extérieur. Nommés par décret du Premier ministre, ils ne coûtent pourtant rien à l’État puisqu’ils constituent un réseau autofinancé de 4200 bénévoles dans 140 pays destiné à accompagner nos entreprises, mais aussi promouvoir l’attractivité de la France pour les investisseurs internationaux.

Les CCE partagent leurs enseignements à travers des « réunions régionales » (qui couvrent plusieurs pays) auxquelles je participe régulièrement.

Basé sur le même principe d’autofinancement, Charles Maridor, a présenté le réseau CCIFI, dont les membres sont, cette fois, des entreprises. Il s’articule en 125 chambres implantées dans 45 pays regroupant 34.000 membres. D’un mot, la mission de ces chambres vise à “accélérer” le développement des entreprises.

Présidé par Arnaud Vaissié, le réseau aspire à jouer pleinement son rôle dans la Team France Export, notamment par le développement de concessions de service public qui ont fait la preuve de leur efficacité et rentabilité.

Commerce extérieur – TR1 : comment aider les entreprises françaises à l’étranger ? (vidéo 8’48)

Invité par Serge Babary, président de la Délégation aux entreprises du Sénat, je suis intervenu lors d’une table ronde consacrée à l’aide aux entreprises françaises de l’étranger (EFE) dans le contexte de crise sanitaire.

Dès le début de la crise Covid-19 en mars dernier, je me suis investi pour soutenir les entrepreneurs qui participent directement au développement de notre commerce extérieur et génèrent aussi des emplois en France. Ces entreprises sous droit local ne peuvent recevoir d’aides directes de la France. Pourtant 87% d’entre-elles n’ont aucun soutien local (enquête CCEF).

J’ai eu l’opportunité de partager mon point de vue aux côtés de Jacky Deromedi, sénatrice des Français établis hors de France, Renaud Bentegeat, président de CCI France International ; Alain Bentejac, président du comité national des conseillers du commerce extérieur (CCE) de la France, accompagné de Charles Maridor, son directeur ; Alain Pierre Mignon, président de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Marc Villard, président de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).

Sept points clés de mon intervention :
1 – Favoriser le Volontariat international en entreprise (VIE)
Soutien au projet d’une société commune CCIFI & CCEF à Paris pour jouer le rôle de “maison-mère” des EFE désireuses d’accueillir un jeune sous statut VIE.
2 – Cartographier les besoins
Il faut en passer par l’identification des entreprises qui ont un impact positif sur notre commerce extérieur et l’évaluation de leurs besoins.
3 – Ne pas créer de faux espoirs
Les entreprises qui n’ont pas un courant d’affaires avec la France ne pourront pas être éligibles aux aides. Il serait démagogique de leur laisser penser que des aides directes pourraient leur parvenir.
4 – Faire appel à l’Agence française de développement
Face à l’urgence, mieux vaut partir de l’existant. Dès le début de la crise, j’ai évoqué le dispositif Ariz de l’AFD, fort de mon expérience en Équateur, où j’avais rencontré les responsables de l’Agence à Quito (compte-rendu). Après le séisme de 2016, l’AFD aidait les entreprises locales à se développer avec succès, mais pas les entrepreneurs français !
5 – Miser sur Choose Africa
Doté de 165M€, le programme Choose Africa, porté par l’AFD, proposera une contre-garantie pour les prêts locaux jusqu’à 80% (c’est davantage que Ariz qui prévoit 50%). Toutefois, cette offre ne concernera au début que 7 pays d’Afrique et un opérateur financier. On attend toujours la contractualisation entre l’AFD et Bercy.
6 – Créer un fonds de contre-garantie
Dès le début de la crise, j’ai proposé la création d’un fonds destiné à garantir des prêts accordés par les banques locales à nos EFE. Il pourrait être abondé notamment par la BPI et des fonds d’investissement. Dans chaque pays, des comités d’évaluation (CCIFI, CCEF, ambassade, élus…) valideraient les dossiers des EFE pour les comités de prêts des banques locales.
7 – Réorganiser le réseau du commerce extérieur
Le principe de financement du réseau des CCIFI reposant exclusivement sur les cotisations des entreprises touche ses limites. Depuis mon élection au Sénat, je propose que nous nous inspirions du modèle allemand financé majoritairement par les landers, ce qui dynamiserait le réseau des chambres de commerce françaises à l’international.

En conclusion, il apparait urgent de définir les critères d’éligibilité aux aides et de fixer des priorités selon les secteurs.

Pour ce faire, il n’est plus possible de partir du haut vers le bas, mais il faut inverser ce processus pour être capable d’appréhender des problématiques de terrain bien précises. Par exemple, les enjeux des réseaux de distributeurs de produits français ou encore la chaine de valeur des acteurs du tourisme.

Enfin, gardons en mémoire que même si la période est difficile, de nombreuses entreprises françaises affichent toujours des résultats positifs à l’international. Il faut aussi les accompagner pour qu’elles puissent poursuivre leur développement.

Captation vidéo de la table ronde sur le site du Sénat
Communiqué de presse : Aider les entreprises françaises à l’étranger (EFE) pour soutenir le commerce extérieur de la France
– Public Sénat : Entrepreneurs français de l’étranger : les « grands oubliés » du plan de relance

INFOLETTRE n°136 – Édito : “L’esprit d’équipe” // CYBER & Covid19 : webinaire Washington sur les menaces chinoises & “L’autre guerre du Covid-19” en débat au Cybercercle // 100M€ pour le réseau AEFE (Question à JY Le Drian) // ENTREPRISES FRANÇAISES À L’ÉTRANGER : audition de l’AFD & webinaire avec les pdts du réseau CCIFI // Vote électronique des FE en question // Webinaire avec les Français de MOSCOU, WASHINGTON & NEW-YORK // Médias.

Lire : l’INFOLETTRE n°136 – 9 juin 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°136

L’esprit d’équipe

Nous avons étudié collectivement la mise en application de mes deux propositions avec Renaud Bentegeat, président du réseau CCI Françaises à l’International (CCIFI) lors d’un webinaire en compagnie de son directeur Charles Maridor, et des responsables de chambres de commerce d’Europe, d’Asie, d’Afrique ou du Moyen-Orient.

Première idée : puisque l’AFD offre aux institutions financières locales (en Asie, Afrique, Amérique) un partage de risque (dispositif Ariz) pour les emprunts des TPE/PME locales, je propose d’en réserver une partie aux entrepreneurs français. Les représentants des CCIFI et des CCEF veilleraient à cette affectation au sein des comités de prêts.

Seconde proposition : créer un fonds de soutien en France (en puisant dans le fonds Covid et en l’abondant par des institutions privées) administré par la CCIFI et les CCEF. Ce fonds pourrait être garant d’emprunts réalisés par des entreprises françaises à l’international, également sur la base d’une gestion des dossiers par les structures locales des CCIFI et des CCEF. Il renforcerait le tissu de nos entreprises implantées à l’international.

Véritable colonne vertébrale de notre dispositif économique à l’export, le réseau CCIFI a l’habitude de compter sur ses propres forces, en vendant des services et en organisant des événements, puisqu’il ne bénéficie d’aucun financement public. On observe que nos pays voisins accordent, eux, des aides directes et généreuses à leur propre réseau de chambres. Elles sont, par exemple, le bras armé des Landers allemands pour faire rayonner l’industrie germanique sur la planète.

Si nos chambres et leurs membres ne coûtent rien au contribuable, à l’inverse, l’État les sollicite de plus en plus au travers de mécénat pour permettre à la France de tenir son rang à l’international (voir mon édito du 29 juillet 2019).

Aujourd’hui, ce business-model fondé exclusivement sur l’initiative privée conduit certaines de nos chambres à réduire leur budget de fonctionnement d’un bon tiers, pour l’instant. Les plus fragiles d’entre-elles pourraient voir leur activité suspendue.Visuel HL125

C’est en combinant l’image positive d’Emmanuel Macron à l’international et des moyens publics (crédits d’impôts, subventions…) bien ajustés aux attentes des entreprises étrangères privées que Pascal Cagni et Christophe Lecourtier, respectivement président et directeur de Business France, ont obtenu l’excellent résultat du dispositif “Choose France”. La France est ainsi devenue le premier pays européen d’accueil des investissements étrangers en 2019.

Les conséquences de la crise sanitaire justifient aujourd’hui d’apporter un soutien ponctuel de 3M€ à la structure centrale du réseau CCIFI à Paris. Cela lui permettrait de consolider son réseau mondial de chambres de commerce et de sortir de la crise en capacité de favoriser la reprise de nouvelles parts de marché, dont nous aurons besoin pour relancer notre économie.

Le geste attendu peut paraître bien modeste comparé aux sommes investies dans le plan d’urgence de 220M€ annoncé par le MEAE pour l’action sociale et l’enseignement français à l’étranger.

Lancé début 2018 et salué par tous, le dispositif Team France Export vise à rassembler nos forces pour aider nos PME à vendre ou s’implanter hors frontières.

Aux yeux des nombreux présidents et administrateurs bénévoles qui animent ce réseau des CCIFI, il serait réconfortant de ne pas avoir une relation de partenariat où les efforts seraient à sens unique.

Aucune “team” n’existe sans esprit d’équipe. La prochaine loi de finances rectificative doit être l’opportunité de le démontrer. Découvrir l’InfoLettre n°136

Webinaire avec les présidents des CCIFI : Comment soutenir les entreprises françaises à l’étranger ?

A l’invitation de Renaud Bentegeat (à l’image), président du réseau des CCI Françaises à l’International (CCIFI), j’ai eu le plaisir d’échanger, le 4 mai, avec Charles Maridor, directeur CCIFI, et les présidents et directeurs de nos chambres de commerce d’une douzaine de pays (Australie, Nlle Zélande, Japon, Indonésie, Malaisie, Singapour, Dubai, Algérie, Maroc, Roumanie, Italie…).

Comment accompagner les entrepreneurs français de l’étranger (EFE) pour surmonter la crise sanitaire qui a provoqué un effondrement économique général ?

J’ai rappelé cette anecdote : deux ans après le terrible séisme en Équateur, tous les entrepreneurs français que j’ai rencontrés se sont plaints de n’avoir jamais reçu d’aide de notre pays.
À Quito, au siège de l’AFD, le travail effectué affichait d’excellents résultats en matière de crédits accordés. Mais force était de constater que nos compatriotes ne bénéficiaient nullement de ce résultat. N’y aurait-il pas un trou dans la raquette ou une incohérence dans la mission ?

Le Covid est aussi un séisme !

Le réseau des CCI FI constitue le point d’appui pour développer notre commerce extérieur.
Cela dit, même si nos entrepreneurs vendent des produits et du savoir-faire français, il est exclu de demander des aides directes de la France pour les aider. Notre pays n’accepterait pas en retour qu’un état étranger soutienne directement des entreprises étrangères dans notre pays au risque de perturber le marché.
Nos chambres de commerce me paraissent être le seul point de contact en cas de difficulté pour organiser une solidarité.

C’est pourquoi j’ai avancé deux solutions en faveur des entreprises créées et détenues par les Français de l’étranger.

La première : souvent perçues comme une clientèle risquée, l’accès au financement pour les TPE/PME reste très limité.
En réponse, l’AFD propose aux institutions financières (en Asie, Afrique, Amérique) un dispositif de partage des risques : ARIZ. Je propose d’en réserver une partie aux entrepreneurs français dans le pays lorsque l’AFD contracte avec l’institution financière du pays. Les représentants des CCIFI et des CCEF veilleraient à cette affectation au sein des comités de prêts.

La seconde : créer un fonds de soutien en France (en puisant dans le fonds Covid et en l’abondant par des institutions privées) administré par la CCIFI et les CCEF.
Ce fonds pourrait ainsi être garant d’emprunts réalisés par des entreprises françaises à l’international, sur la base d’une gestion des dossiers par les structures locales des CCIFI et des CCEF.

L’objectif de la réunion était d’évaluer l’intérêt de ces solutions pour les CCIFI et les conditions de leur mise en application. Il permettrait d’aboutir à un fonctionnement souple et pragmatique pour être réactif.

Il faut réagir vite : le mot trésorerie est revenu comme un leitmotiv tout au long de cette visio-conférence.

Trophées CCI FI 2019

Arnaud Vaissié quitte la présidence après 6 années de mandat

Honoré d’avoir été invité à la table d’honneur au dîner de gala de l’édition 2019 des Trophées CCI France International, ce qui m’a permis un échange privilégié avec Alain Bentéjac, pdt des CCEF et Christophe Lecourtier, DG de Business France.

Notre secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a fait un discours très remarqué dans lequel il a rendu un hommage appuyé aux six ans de présidence d’Arnaud Vaissié, puis en rappelant la transformation de l’organisation de la Team France.

Le ministre Jean-Baptiste Lemoyne

Dans son intervention, Arnaud Vaissié a vanté la qualité de son équipe dirigée par Charles Maridor et remercié l’engagement bénévole des présidents de chambre. Par ailleurs, il a souligné l’importance des enjeux de souveraineté et de sécurité pour les entreprises françaises à l’international.

Quant aux prix attribués, l’entrepreneur français David Taieb, représentant l’association TheSeaCleaners auteur du projet Manta, a été mis à l’honneur en remportant le Prix spécial du jury.

Geoffroy Roux de Bézieux, pdt du Medef

Invité d’honneur de cette édition 2019, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, s’est exprimé sur la menace que faisait peser la vision stratégique chinoise sur nos intérêts économiques.

Le président a résumé en trois dates la quête de la Chine vers l’hégémonie mondiale : 1995, création de l’OMC ; mai 2001, adhésion de la Chine à l’OMC ;  2018, annonce du mandat à vie de Xi Jinping.

Selon lui, le programme «Made in China 2025» est emblématique d’une guerre commerciale et technologique. Elle rend inévitable une confrontation entre les États-Unis et la Chine, les hauts responsables chinois considérant du reste que la démocratie n’est pas le bon modèle. + d’images