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Vœux aux Françaises et aux Français de l’étranger pour l’année 2024 – Vidéo (2:50)

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2024 !

Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

En ce début d’année, j’ai une pensée pour ceux d’entre nous qui vivent l’insécurité dans des zones menacées par la guerre, le terrorisme ou le narcotrafic, et en particulier pour nos compatriotes retenus en otages par des autorités étatiques comme l’Iran, ou par l’organisation terroriste Hamas à Gaza.

Avec Olivia Richard, élue au Sénat le 24 septembre dernier, nous sommes désormais deux sénateurs « libres et indépendants » soucieux de porter votre voix, et de défendre vos intérêts. Nous relayons l’engagement inlassable et efficient de vos élus, conseillers des Français de l’étranger, à commencer par ceux qui agissent sans esprit partisan.

J’ai débuté l’année à Londres par la visite du consulat général de France à Londres qui a battu deux records en 2023 : Celui du nombre de passeports et de visas délivrés. Le consulat de Londres nous a rapporté près de 14 millions de recettes, en hausse de 40% pour les seuls visas. Mon premier vœu est que notre gouvernement valorise et communique chaque année sur l’apport fiscal des non-résidents et sur les flux financiers provenant des entreprises établies hors de France en faveur de notre économie. La vision de nos compatriotes évoluerait ainsi positivement sur l’apport de l’international à notre pays.

Mon second vœu concerne la réussite du Pass Education Langue française lancé cette année par le ministre Olivier Becht avec le concours du CNED. Il le destine à l’apprentissage du français pour les 80% des enfants français de l’étranger qui ne fréquentent pas les écoles du réseau d’enseignement français AEFE. C’est nécessaire. Lors de mon récent passage à Sao Paulo, le consulat m’a appris qu’il est rare que nos compatriotes nés au Brésil parlent français.

Depuis mon arrivée au Sénat, en 2014, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français nés à l’étranger sachent parler français. Le Pass Education Langue française peut devenir un moyen d’y parvenir.

On ne réussit pas forcément en allant à l’université, mais en trouvant un métier dans lequel s’épanouir.

Nous voilà enfin arrivés à l’année qui accueillera la 47e Compétition Mondiale des Métiers WorldSkills à Lyon du 10 au 15 septembre. 1600 apprentis de moins de 23 ans, issus de 80 nations rivaliseront dans une soixantaine de métiers du bâtiment, de l’industrie, des services ou des nouvelles technologies. En qualité de membre du Comité d’Organisation de Worldskills 2024, mon troisième vœu cette année est que cette compétition change le regard porté par notre pays sur l’enseignement professionnel et l’apprentissage.

80ème anniversaire du débarquement allié,
Jeux Olympiques et paralympiques,
Mondiaux des métiers,
sommet de la Francophonie,
réouverture de Notre-Dame …
Mes chers compatriotes, mes chers amis, cette année 2024 s’annonce fantastique pour la France.
Bonne année !

Médias – “Les Français de l’étranger sont de précieux ambassadeurs” (ConnexionFrance, le 2 déc. 2022)

French abroad are valued as our local ambassadors, says senator
UK-based Olivier Cadic says France’s system for support of its citizens abroad is best in world. Brexit caused issues but UK attitudes are much better again, he adds

J’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Liv Rowland de ConnexionFrance concernant les Français de l’étranger qui sont de précieux ambassadeurs de la France.

Cet article aborde successivement les raisons de l’expatriation des Français, la manière dont ils sont représentés au Parlement, la fiscalité dont ils relèvent et leur rôle d’ambassadeur. Puis, en ce qui concerne le Royaume-Uni, nous avons évoqué l’enseignement français, les conséquences du Brexit sur l’expatriation des jeunes Français et ses effets sur l’économie, dont les Britanniques sont en train de prendre conscience.

Lire l’article de ConnexionFrance French abroad are valued as our local ambassadors, says senator

Réception à Matignon

J’étais invité le 03 octobre, à Matignon, avec les parlementaires engagés aux côtés du gouvernement pour bâtir des solutions concrètes, efficaces et durables en faveur des Français.

A cette occasion, j’ai remercié notre Première Ministre, Élisabeth Borne, d’avoir hissé les Français de l’étranger au rang de priorité et valorisé leurs élus.
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Sénat – Audition Olivier Becht, ministre chargé des Français de l’étranger (vidéo 12’40)

Première audition au Sénat d’Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, devant le groupe d’études “Statut, rôle et place des Français établis hors de France”, ce 28 juillet.

J’ai fait des propositions d’actions au ministre selon quatre axes : diplomatie d’influence (croissance du réseau d’enseignement, chèque éducation FLAM, Pass éducation…) ; diplomatie économique (faire des CCIFI le bras armé de la France à l’export, conventions bilatérales, opération Goût France) ; accès aux services consulaires (loi de programmation consulaire, STAFE, sécurité des FDE, mobilité) et représentation des Français de l’étranger (pour une AFE de plein exercice, renforcement de statut de l’élu).

Webinaire – Quelle place et quel avenir pour les Français de l’étranger ? – Le président Larcher rencontre simultanément des représentants de la communauté française situés sur les 5 continents

Je remercie chaleureusement le président du Sénat, Gérard Larcher , pour avoir accepté de se prêter à ce vibrant échange avec les représentants des Français de l’étranger connectés sous toutes les latitudes.

Ce webinaire que nous avons organisé avec mon collègue Robert-Denis del Picchia a réuni une soixantaine d’intervenants qui ont été particulièrement sensibles au regard du président Larcher sur leur communauté.

Sur un plan institutionnel d’abord, car si Sénat est “le conseil des communes de France”, selon la définition de Gambetta, il est “en même temps le Grand conseil des Français établis hors de France”, a voulu compléter Gérard Larcher, assumant une responsabilité née sous la IVème République.

Sur un plan personnel ensuite, car le président Larcher accorde à nos ressortissants une véritable mission : “Vous êtes un aiguillon qui nous rappelle que le monde est une chance ! Vous représentez cette ouverture au monde, au moment même où le repli sur soi devient une tentation pour la communauté nationale”.

Le président a répondu à 25 questions sur des sujets les plus divers, mais qui relevaient toutes de l’intérêt général des 2,5 millions de Français de l’étranger.

Manifestant sa prévenance à l’égard de chaque interlocuteur, Gérard Larcher a toujours répondu avec franchise et pragmatisme, nous étonnant parfois par la conscience aiguë qu’il avait de certaines problématiques et n’hésitant pas à prendre des engagements personnels.

La liberté de ton et la finesse d’analyse de notre charismatique président du Sénat ont rendu cette rencontre aussi réjouissante que captivante, en un mot inoubliable.

J’adresse ma gratitude à tous les orateurs qui se sont succédés. La qualité de leurs questions démontre leur maîtrise des sujets qui concernent nos compatriotes établis hors de France.

Merci à tous les participants qui ont contribué à la réussite de cet événement planétaire.

DÉROULÉ 

Thème 1 : Le monde de demain pour les Français de l’étranger
Intro – Robert del Picchia, sénateur des Français établis hors de France

Thème 2 : Le Sénat
1. Georges Francis Seingry (Belgique, Bruxelles) : compétences des élus locaux
2. Michel Menini (Argentine, Buenos Aires) : sénateurs des FE

Thème 3 : Sécurité
3. Nicolas Arnulf (Maroc, Rabat) : chefs d’îlot
4. Rosiane Houngbo-Monteverde (Bahrein – Qatar) : risques d’attentats
5. Jean Marc Besnier (Chili, Santiago) : vaccins
6. Laurence Helaili (Irlande, Dublin) : libre circulation

Thème 4 : Nationalité
7. Ahmed Henni (Algérie, Oran) : racines nationales
8. Genevieve Suberville (Mexique, Mexico) : nouvelles générations
9. Ana Fabia Ferraz Martins (Brésil, Sao Paulo) : pratique du français

Thème 5 : Mémoire
10. Madeleine Ben Naceur (Tunisie, Tunis) : Journée d’appel à la Défense

Thème 6 : Service public
12. Christian Kiehl (Suisse, Genève) : centre de Nantes
13. Amelie Mallet (Royaume-Uni, Londres) : consuls honoraires
14. Nadine Fouques Weiss (Allemagne, Munich) : coopération européenne
15. Henri Zeller (Allemagne, Berlin) : rôle du Sénat

Thème 7 : Soutien associatif – francophonie
16. Benoit Mayrand (Roumanie, Bucarest) : Stafe
17. Hélène Degryse (Pays-Bas, Amsterdam) : démocratie directe
18. Marc-Albert Cormier (Canada, Toronto) : francophonie.

Thème 8 : Rayonnement économique
19. Tannya Bricard (Equateur, Quito) : entrepreneurs français à l’étranger
20. Lilian Largier (Canada, Montréal) : CETA
21. Vincent Sicet (Pérou, Lima) : Mercosur

Thème 9 : Français en situation de fragilité
22. Marie Godefroy Barros (Brésil, Rio) : aide sociale
23. Nadine Plet (Nouvelle Zélande – Auckland) : conventions bilatérales

Thème 10 : Dématérialisation
24. Nicolas Brehm (Rep. Dominicaine) : proximité
25. Alain Thevenot (Emirats Arabes Unis) : compte en banque

PPL Français de l’étranger – Mes interventions en vidéo

Le 19 mai 2020, le Sénat a adopté la proposition de loi relative aux Français établis hors de France, présentée par Bruno Retailleau et plusieurs de ses collègues. Les deux rapporteurs étaient Jacky Deromedi pour la commission des Lois et Jérôme Bascher pour la commission des Finances.

Le gouvernement fut représenté par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères.

Au cours de la séance, les sénateurs ont adopté plusieurs amendements tendant à :
– permettre à un candidat à une élection consulaire de déposer sa candidature auprès d’un poste consulaire de la circonscription qui n’en serait pas forcément le chef-lieu ;
– permettre de recourir au vote par correspondance “papier” pour les prochaines élections consulaires ;
– instaurer ou renforcer la représentation des élus des Français de l’étranger dans les conseils d’administration de Business France et de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) ;
– renforcer la transparence sur la liste des pays situés dans une “zone de circulation de l’infection” dont les arrivants sont soumis à un dispositif de quarantaine.

Voir la séance en vidéo : 1ère partie (am) – 2ème partie (soir)

« Il est possible, je l’espère, que l’épidémie soit réglée avant l’issue de la navette », a souligné Jean-Baptiste Lemoyne. La proposition de loi n’a ainsi pas vocation à être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans un futur proche.

Intervention 1 – Discussion générale (vidéo 8m)
Je suis intervenu au nom du groupe Union centriste en discussion générale, avant l’examen des articles, pour donner mon sentiment général sur cette PPL. L’occasion de témoigner du travail remarquable de nos conseillers consulaires et de leurs priorités.

Intervention 2 – Registre des Français de l’étranger (vidéo 1:30)
Défense de l’amendement posé par ma collègue Nathalie Goulet qui visait à lier le bénéfice du statut de Français établis hors de France à l’inscription obligatoire au registre des FE du consulat.

Intervention 3 – Rôle du délégué consulaire (vidéo 1:10)
Il faut revaloriser la fonction de délégué consulaire et lever l’ambiguïté sur ses attributions. J’ai proposé l’appellation de “délégué des Français de l’étranger”.

Intervention 4 – Quarantaine pour les FE (vidéo 1:50)
Pendant la période de confinement, nous avons été l’un des rares pays à n’avoir fait aucun contrôle sanitaire à l’entrée de notre territoire. J’avais interpelé notre ministre de la Santé à ce sujet. Je pense que la quarantaine devrait viser les gens à risques, grâce aux tests, plutôt que d’adopter une approche par pays de provenance.

Intervention 5 – Aide financière au réseau AEFE (vidéo 1:40)
L’avance de trésorerie de France-Trésor de 100 millions à destination de l’AEFE deviendra-t-elle une subvention, un crédit budgétaire ? Par ailleurs, nous n’avons pas d’éléments financiers sur la situation des écoles de notre réseau d’enseignement français à l’étranger. Quels critères vont déterminer les enveloppes budgétaires ?

Intervention 6 – Certificats de vie (vidéo 2:40)
Les certificats d’existence empoisonnent la vie de nos retraités bien vivants, alors que les fraudeurs profitent de ce procédé papier (qui peut être signé par les autorités locales) pour toucher les pensions des retraités décédés. Le certificat d’existence est à bannir à l’aune des technologies dument éprouvées à notre disposition.

Intervention 7 – Explication de vote (vidéo 1m)
Lors de l’explication de vote et pour finir sur une bonne nouvelle, j’ai annoncé que les 160 étudiants français de Iaşi et de Cluj, dont j’avais parlé dans la discussion générale, venaient de trouver une solution pour rentrer en France. En effet, ceux-ci avaient affrété un vol privé, via deux associations, mais notre ambassade à Bucarest leur avait refusé son autorisation. Cette autorisation vient d’être accordée par l’ambassadeur de Suisse en Roumanie, ce qui leur permettra d’atterrir à l’aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg.

A l’issue de ce débat, j’ai apprécié les propos de conclusion du président Retailleau qui a découvert que les Français de l’étranger étaient parfois considérés comme des “citoyens de seconde zone”. Pour la prise en charge des soins, on exige d’eux ce qu’on n’exige d’aucun non-nationaux, a-t-il illustré, parlant aussi de discrimination vis-à-vis des Français hors UE ou Schengen pour les prélèvements CSG-CRDS ou les mesures de quarantaine.

Crise sanitaire et organisation des épreuves de fin d’année dans les lycées français à l’étranger

J’ai adressé une question écrite à notre ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse au sujet de la fixation du calendrier et des modalités des épreuves du baccalauréat et du diplôme national du brevet au sein de notre réseau d’enseignement français à l’étranger.

Le 22 mars, Jean-Michel Blanquer annonçait dans la presse que la solution privilégiée pour le retour en classe sur le sol national serait la date du 4 mai.

A l’étranger, le fonctionnement régulier de nos établissements français est extrêmement lié aux mesures entreprises par les autorités locales pour faire face à la crise du covid-19. Ainsi, si certains demeurent toujours ouverts, d’autres établissements sont en passe de rouvrir (en Chine, notamment), tandis que de nombreux autres viennent de fermer leurs portes.

Face à une telle disparité de situation, j’ai souhaité connaître les hypothèses envisagées par le ministre quant au calendrier des épreuves dans les lycées français à l’étranger et leurs modalités, dans le cadre du respect de l’égalité de traitement entre tous les élèves.

Merci à Laurent Batut, ex-conseiller culturel adjoint à Londres et consultant en stratégie éducative et développement, pour sa contribution à notre réflexion.

Lire la question écrite n°14942