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L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°219 – 1er juin 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°219 – 1er juin 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Entrepreneurs français à l’étranger : le Sénat vous veut du bien. Une PPL des sénateurs Evelyne RENAUD-GARABEDIAN et Jean-Pierre BANSARD (« Quel est mon savoir-faire, mon talent ? » / Enthousiasme pour Olivier BECHT, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger / « Gloire aux CCEF ! » dit Jean-Baptiste LEMOYNE / À gauche avec Yan CHANTREL / « Les petits ruisseaux des entrepreneurs français à l’étranger font les grandes rivières de l’exportation française », dit Olivier CADIC / Ce que contient le texte amendé en séance : article 1, 2 et 3).
. Fraude sociale : en quoi les Français de l’étranger sont concernés par les annonces de Gabriel ATTAL ? (Les retraités « quasi-centaines » en Algérie dans la ligne de mire / Ce qu’en dit la Cour des Comptes / Relativiser mais étendre les contrôles)
. Échanges informatisés d’information – décès des pensionnés
. Certificat de vie et biométrie ?
. Qu’est-ce que la Micaf ?

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Aude DEMOUSTIER, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe (Dérives sectaires au Kenya).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. EFE – Reconnaissance des entrepreneurs français à l’étranger
. EFE – Recensement volontaire (Le Figaro)
. Loi de programmation militaire. Amiral Pierre VANDIER, chef d’état-major de la Marine et général MILLE, chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace
. Ukraine. Oleksandr KORNIYENKO, Premier vice-président de la Rada
. Émirats arabes unis. Hend AL OTAIBA, ambassadrice
. Mer de Chine méridionale (agissements de la Chine)
. Qatar. Lolwa RASHID AL-KHATER, ministre d’État à la Coopération internationale
. Serbie. Maja GOJKOVIC, vice-présidente du gouvernement et ministre de la Culture
. En circonscription en ALGÉRIE (3/3) – Alger – 22-23 mai 2023
Accueilli par François GOUYETTE, ambassadeur de France en Algérie, ce déplacement a été organisé conjointement par Bruno CLERC, consul général à Alger, et Radya RAHAL, présidente du conseil consulaire.

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°219

En circonscription en Algérie (3/3) – Alger – 22-23 mai 2023

Organisé conjointement par Bruno Clerc, consul général à Alger, et Radya Rahal, conseillère des Français de l’étranger, la qualité ce troisième déplacement à Alger leur doit beaucoup.

Je les remercie de m’avoir accompagné à chaque séquence.

Je remercie aussi sincèrement François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie, de m’avoir accueilli à la Résidence de France, où le général de Gaulle a séjourné durant un an de 1943 à 1944.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

Pour mon retour à Alger, l’ambassadeur François Gouyette a organisé un petit-déjeuner avec les chefs de service pour faire un tour d’horizon de la relation bilatérale.

Les visites successives à Alger du Président de la République et de la Première ministre accompagnée de 13 ministres illustrent l’amélioration de la relation entretenue entre nos deux pays, alors même qu’une visite du Président Tebboune en France, prévue initialement début mai, reste attendue.

Ce réchauffement accompagne un désir d’échanges avec la France que j’ai pu observer lors de mes échanges avec les Algériens.

Les espaces Campus France d’Algérie ont enregistré le record absolu de 53 000 dossiers de demandes pour venir en France afin d’y poursuivre des études supérieures contre près de 30 000 au Maroc. +d’images

Diplomatie économique

MM. Coutellier, Cadic, Bisac et Clerc

Forum régional CCEF : Maghreb / Sud-Méditerranée

À l’invitation de Patrick Coutellier, président de la section Algérie des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) et de Michel Bisac, VP de la section et également président de la Chambre de commerce France-Algérie, j’ai participé à mon cinquième forum régional des CCEF de l’année consacré au Maghreb / Sud-Méditerranée (Moyen Orient à Tel Aviv en janvier, Asie à Hô Chi Minh en mars, Océan Indien à Nosy Be en avril, Amérique latine à Rio en mai).

J’ai assisté au discours d’ouverture de François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie, et de Patrick Coutellier, en présence de Bruno Clerc, consul général de France à Alger, et de Magali Cesana (DG Trésor).

L’ambassadeur a souligné la volonté du Président de la République Emmanuel Macron d’ancrer la relation bilatérale dans la stabilité et la durée. Il a rappelé les atouts de l’Algérie et l’opportunité d’accompagner le pays dans la transition énergétique et le numérique.

Les organisateurs m’ont demandé d’intervenir durant 30 minutes devant les 65 participants.

Michel Bisac, qui savait que l’on avait beaucoup parlé géopolitique au forum Afrique des CCEF en 2022, m’avait demandé de dire ce que je pensais sur le sujet sans langue de bois.

J’ai fait un état des lieux des menaces et rappelé que les choses ne se passaient jamais comme prévu. Cela implique de privilégier l’adaptabilité et le pragmatisme pour aborder les marchés à l’étranger.

Qui aurait pu prévoir, en janvier 2022, la volte-face des Espagnols sur le Sahara occidental, deux mois plus tard, et que les relations tomberaient à un niveau zéro entre l’Algérie et l’Espagne, alors que les Espagnols étaient présentés comme le premier partenaire européen des Algériens, après la visite du premier ministre Sanchez en octobre 2020 ?

De son côté, Patrick Coutellier m’a demandé de décrire ma vision de ce qu’il faudrait faire pour développer le commerce extérieur.

Depuis de longues années, je préconise de rationaliser l’organisation du réseau du commerce extérieur en s’appuyant sur nos chambres à l’étranger comme le font les Allemands. J’ai souligné les faiblesses de compétitivité de nombreuses conventions fiscales bilatérales de la France face à des partenaires européens. Cela conduit de nombreuses entreprises françaises à investir depuis un autre pays que l’Hexagone pour maximiser les remontées de dividendes.

J’ai ensuite dévoilé d’autres idées susceptibles de revoir la manière de distinguer l’approche économique des entreprises françaises face aux méthodes prédatrices des entreprises chinoises par exemple.

Les participants aux tables rondes qui ont suivi sur les opportunités d’affaires et les perspectives en profitant de l’impact des dynamiques régionales ; sur les opportunités en Lybie ; les stratégies hydrogènes au Maghreb ; la sécurité alimentaire au Maghreb, ont été éclairants.

L’UE reste le premier fournisseur des 3 pays du Maghreb avec 40 à 49% de leurs importations. En réponse à un participant basé en France qui redoutait l’instabilité juridique de ces pays, Patrick Coutellier a invité les participants, fort de son expérience, à favoriser les investissements industriels en privilégiant le long terme, à être agile et affuté réglementairement. +d’images

Communauté économique

À la faveur du forum des conseillers du commerce extérieur de la France pour le Maghreb et le sud Méditerranée, François Gouyette, ambassadeur de France, a invité les participants à la Résidence de France pour un cocktail dînatoire, en présence des conseillers des Français de l’étranger.

Présidée par Patrick Coutelier, la section Algérie, hôte de l’événement compte 26 CCEF. Michel Bisac, président de la Chambre de commerce franco-algérienne est également vice-président des CCEF Algérie.

La France est le 2ème client et le 2ème fournisseur de l’Algérie.
250 entreprises françaises implantées en Algérie emploient 100 000 personnes
Depuis 2021, le solde commercial est en faveur de l’Algérie.
Selon la Banque mondiale, l’Algérie est la 4ème puissance économique en Afrique. +d’images

Communauté française

Élus et associations

Accueilli par le consul général à la résidence consulaire pour un déjeuner avec les élus (Radya Rahal, Nadia Lahlouh, Djamal Hammoutene, Reda Ziriat) et les présidents d’associations de Français (Alger Accueil ; UFE ; Français du Monde ; AFSA), j’ai écouté les observations de nos représentants.

La circonscription consulaire d’Alger compte 18 585 inscrits, en baisse de 25% sur 5 ans. 90% d’entre eux sont binationaux. 77% vivent dans la grande agglomération d’Alger, tandis que 15% sont dans la région de Kabylie.

Toutefois, les rapatriements en France organisés entre mars et juin 2020, lors de la crise Covid, se sont élevés à 80 000 personnes. Il est donc probable qu’une proportion non négligeable de binationaux, qui vit à cheval sur les deux pays, fasse le choix de ne pas s’inscrire au consulat.

Le débat récent sur la maitrise de notre dépense publique a fait émerger le souci de s’assurer que certains d’entre eux ne bénéficient pas de prestations sociales françaises non exportables.

À l’inverse, comme me l’a mentionné un conseiller des FDE, les Français de l’étranger ont aussi besoin d’un numéro de sécurité sociale pour pouvoir acquitter des impôts en France lorsque cela est justifié. Le Président de la République s’y est engagé.

Nous avons évoqué les difficultés à percevoir les pensions venant d’Algérie, lorsque les personnes décident de partir en retraite en France, les lourdeurs administratives pour remonter les dividendes d’entreprises en Algérie vers l’hexagone et la nouvelle loi sur les associations.

Enseignement

Lycée International Alexandre Dumas (LIAD)

Visite des deux sites d’Alger du LIAD, établissement en gestion directe de l’AEFE, en compagnie de Bruno Clerc, consul général et Radya Rahal, conseillère des FDE.

Accueillis par Chantal Levy, proviseur, nous avons d’abord visité le site collège-lycée qui compte 1178 élèves. J’ai pu évaluer le projet immobilier GRAND LIAD. Ouvert en 2002, le LIAD a un plan ambitieux pour moderniser et étendre ses infrastructures.

Lors de mon échange avec les enseignants, j’ai pris conscience de l’engouement des Algériens pour notre enseignement. Il se traduit par un nombre très élevé de candidats libres pour passer le baccalauréat chaque année.

Pour 130 candidats venant du LIAD (100% de réussite), on compte 1700 candidats individuels. Si on ajoute les 1200 candidats au diplôme national du brevet et les 1400 aux examens anticipés, cela fait environ 4300 candidats libres aux examens français formés par des écoles algériennes.

Ceci explique pourquoi les cours sont interrompus dès le mois de mai au LIAD. Le passage des examens à Alger constitue un véritable défi. Je salue les enseignants qui y parviennent chaque année, en faisant preuve d’abnégation. +d’images

EPIAD (LIAD)

Visite de l’école primaire internationale Alexandre Dumas qui dépend du LIAD. Ce site regroupe les classes de maternelle et de primaire sur un espace qui lui permet d’envisager de s’agrandir. Il accueille 615 élèves qui s’initient à la botanique dès la maternelle.

Intrigués par la présence d’hommes en cravate et de la proviseure du LIAD dans la cour durant l’interclasse, des élèves de primaire se sont enquis des raisons de ma présence. Ils souhaitaient savoir si j’étais le président.

Je leur ai déclaré que je contrôlais l’action du gouvernement et que ma présence permettait de vérifier s’ils étaient satisfaits de la cantine et de la directrice de l’EPIAD.
A l’unanimité moins une voix, la restauration les enthousiasme.
Pour le reste, sans vouloir y voir un lien de cause à effet, j’ai remarqué que les élèves se relayaient souvent pour marquer leur affection de manière démonstrative à leur directrice.
Visiblement, ils souhaitaient tous la conserver. +d’images

Petite École d’Hydra

Monique Dangla, directrice de la Petite École d’Hydra, m’a accueilli avec Bruno Clerc, consul général et Radya Rahal, conseillère des FDE.

École conventionnée de la Mission Laïque Française (MLF), la Petite École d’Hydra est une école d’entreprises privées françaises (Accor, Bnp Paribas, Danone, Renault, Sanofi, Schneider Electric, Société Générale, Total, Lafarge…) qui délivre le programme d’enseignement français.

Elle scolarise 143 élèves de la très petite section de maternelle au CM2 pour les enfants de sociétés étrangères ou de diplomates. L’école anticipe de scolariser 160 à 170 élèves en 2023-2024 et semble sortir de la crise Covid. C’est à la fois rassurant et encourageant déclare Monique Dangla.

La capacité maximale des locaux est de 225 élèves. L’optimisation de l’espace m’a paru ingénieux. +d’images

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°218 – 25 mai 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°218 – 25 mai 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. « Reconnaitre et soutenir les entrepreneurs français à l’étranger » (Evelyne RENAUD-GARABEDIAN et Jean-Pierre BANSARD)
. Holodomor (Joëlle GARRIAUD-MAYLAM)
. Complémentaire santé solidaire
. Inaccessibilité du compte Ameli depuis l’étranger
. Déclaration de nationalité : le délai de 50 ans prend en compte les grands-parents

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Michel GLEYZE, président du conseil consulaire en Éthiopie (lycée franco-éthiopien d’Addis-Abeba).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. LPM/Cloud souverain. Eric TRAPPIER, p-dg de Dassault Aviation
. LPM/Cyberdéfense. Rapport
. En circonscription en ALGÉRIE (1/3) – Constantine & Skikda – 18-19 mai 2023
Accueilli par François GOUYETTE, ambassadeur de France en Algérie et François PUGEAUT, consul général à Constantine et Annaba
. En circonscription en ALGÉRIE (2/3) – Annaba – 19-21 mai 2023
Déplacement organisé par François PUGEAUT, consul général à Constantine et Annaba et Sabri MÊLE, conseiller des Français de l’étranger

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°218

En circonscription en Algérie (1/3) – Constantine & Skikda – 18-19 mai 2023

Retour en Algérie, pour un second déplacement dans l’est algérien.

À cette occasion, je me suis rendu pour la première fois à Constantine, 3ème ville la plus peuplée d’Algérie.

J’ai eu le plaisir d’y retrouver François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie, qui m’avait reçu à Riyad et Tunis dans ses deux postes précédents, et François Pugeaut, consul général à Annaba, précédemment rencontré au Caire, en qualité de consul général en Égypte.

Diplomatie parlementaire

Wali

Nous avons été accueillis par Abdel Khalek Soueda, Wali de Constantine qui a présenté les attraits de la région en matière économique, touristique et culturel.

La ville de Constantine est jumelée avec Grenoble.

Les deux cités sont engagées dans des actions techniques de coopération décentralisée. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce

La wilaya de Constantine est dotée d’une base industrielle orientée vers l’agroalimentaire ; le BTP ; la mécanique ; l’industrie pharmaceutique ; l’artisanat ; le service…

J’ai été reçu à la Chambre de commerce par Souici Larbi, président, en compagnie de plusieurs membres du conseil d’administration.

Le président a déclaré que l’Algérie souhaite être un pays de production et a réformé sa législation pour s’ouvrir aux investissements étrangers en ce sens.

Il s’est déclaré très optimiste sur le développement du courant d’affaires avec la France, qui est le premier partenaire. La langue, la culture et l’histoire constituent des points communs pour nous permettre de réussir. Il s’est félicité de ses échanges avec la CCI de Grenoble.

Il a regretté la politique des visas de la France qui reste un frein au développement des échanges bilatéraux. 40 jours d’attente pour obtenir un visa est un délai trop long pour des hommes d’affaires. Le consul général a souhaité rassurer nos interlocuteurs sur la détermination de la France à améliorer ce point. +d’images

Social

Waha – Lutte contre le cancer

Visite de l’association Waha contre le cancer du Dr Abdelhamid Aberkane, ancien ministre de la Santé (située à El Khroub dans les environs de Constantine).

Depuis 12 ans, l’association accompagne les personnes confrontées à la maladie.

Cellules psychologiques pour surmonter le choc de l’annonce, 4 résidences d’une capacité de 24 lits pour permettre à un accompagnant de rester présent avec le patient pendant son traitement, espace de restauration et structure pour faire de la prévention.

Tout est pris en charge par des bénévoles pour permettre aux résidents en cours de traitement d’accéder à des moments de repos et de sérénité.

Très heureux d’entendre Dr Abdelhamid Aberkane saluer le soutien de mon ancien collègue Jean-Marie Bockel, de la mairie de Mulhouse et d’autres personnalités de la région qui ont favorisé la création d’une station de radio permettant à l’association de se faire connaître du grand public.

J’ai exprimé mon admiration à toutes ces personnes qui font preuve d’un grand courage pour affronter et surmonter la maladie. Une fois guéris, ils se mettent au service d’autres patients pour les aider à leur tour. Cette chaîne de solidarité constitue une très belle leçon de vie. +d’images

Culture

Ville des ponts

Constantine est une des villes les plus anciennes du monde (au moins 25 siècles). Construite sur un rocher de plus de 600 mètres d’altitude, entourée de profonds ravins, Constantine est la ville des ponts.

Le mélange culturel et civilisationnel numide, romain, arabo-musulman, turc et français rend cette ville incomparable.

Accompagné de François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie ; de François Pugeaut, consul général à Annaba, et de leurs épouses, nous avons rendu visite à deux personnalités emblématiques de la culture à Constantine. +d’images

Librairie Media-Plus

Tout d’abord, à la librairie Media-Plus, point de rendez-vous de tous les écrivains et lecteurs attachés à la francophonie, pour échanger avec Saïd Yassine Hannachi, directeur des Éditions Média-Plus.

Libraire depuis 1986 et éditeur depuis 1991, Saïd Yassine Hannachi est membre de l’association internationale des libraires francophones depuis sa création. Il donne à sa librairie beaucoup d’énergie avec des animations culturelles pour la promotion de la lecture. +d’images

Maitre du Malouf

Constantine est aussi la ville du Malouf, la célèbre musique arabo-andalouse, dont l’ambassadeur est un fin connaisseur.

La famille du célèbre chanteur de Malouf, Mohamed Tahar Fergani, nous a accueilli à son domicile et fait découvrir l’art raffiné de la cuisine locale en musique.

Des moments privilégiés avec des amis qui soudent l’amitié entre la France et l’Algérie. +d’images

Institut français

Visite du très bel Institut français de Constantine situé au cœur de la ville, en compagnie de François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie et de François Pugeaut, consul général à Annaba

Cette villa majestueuse qui a appartenu dans le passé à un riche minotier a été transformée en un centre culturel très prisé par les jeunes constantinois. Il comprend une salle de cinéma de 100 places et une terrasse qui offre une superbe vue sur le Rhumel.

1000 apprenants y suivent les cours de français chaque année et la médiathèque compte 4000 abonnés.

Le service Campus France a traité 3200 demandes d’accès à l’enseignement supérieur en France. +d’images

Skikda 

Skikda est une ville située entre Constantine et Annaba. Ancien comptoir phénicien, cette ville compte un patrimoine architectural important, dont le plus impressionnant reste l’amphithéâtre romain.

Je me suis rendu sur place en compagnie de François Pugeaut, consul général à Annaba, et Sabri Mêle, conseiller des Français de l’étranger, pour voir l’évolution de cette ville.

 

Diplomatie économique

Port de Skikda

La ville a vu la construction de l’usine de liquéfaction de gaz de Skikda par la société française Technip, à la fin des années 1970, pour le compte d’une société mixte franco-algérienne de gaz.

Skikda abrite le second port algérien en trafic de conteneurs après celui d’Alger.

Elle dispose désormais d’un pôle industriel d’importance internationale de la zone pétrochimique, s’étalant sur 1200 ha et abritant neuf unités industrielles.

Cette ville côtière présente des plages de paradis du sud méditerranéen est une région hautement touristique. Ses plages de sable fin et les sites panoramique avec vue imprenable sur la mer attirent des investisseurs qui ont partagé avec moi leur confiance dans les perspectives de développement touristique de cette région. +d’images

La Flèche Bleue Algérienne

Rencontre avec le directeur général adjoint de l’entreprise de logistique, la Flèche Bleue Algérienne, société de transport co-fondée à Skikda en 2004, par Jean-Jacques Dahan, un compatriote.

L’essentiel du transport de marchandises se fait par camion en Algérie.

Cette société de 1000 salariés dispose de 460 camions. Elle s’est imposée dans le monde du transport de marchandises depuis plusieurs années et occupe aujourd‘hui une place de leader.

Elle assure le stockage sur 5 sites, dont Skikda, Alger et Oran. Parmi leurs clients des grands noms comme Coca Cola ou Lafarge.
Une !

Félicitations pour cette belle réussite à Jean-Jacques Dahan et je lui exprime ma sincère reconnaissance pour avoir organisé notre accueil en son absence et permis de découvrir et apprécier Skikda. +d’images

 

En circonscription en Algérie (2/3) – Oran (30 oct. & 01 nov. 2022)

Retour à Oran, sept ans après ma première visite. Il faut saluer la promotion de la ville, dont la visibilité sur la scène internationale a été accrue par de grands événements, qu’Alexis Andres, consul général de France à Oran, a qualifié de grandes réussites.

La délégation conduite par notre Président de la République a permis d’encourager le développement de la coopération entre la France et l’Oranie, comme nous l’avons évoqué avec le Wali d’Oran, Said Saayoud.

En plus de ses atouts économiques, comme ses ports maritimes, la ville, qui abrite la maison natale du couturier Yves Saint-Laurent, possède un potentiel touristique considérable.

Diplomatie parlementaire

Wali d’Oran

Rencontre avec le Wali d’Oran, Said Saayoud, en présence du maire d’Oran, et d’une importante délégation de dignitaires locaux.

Un long entretien a permis un échange approfondi et stimulant quant aux différents projets de développement d’Oran qui vient d’accueillir les Jeux méditerranéens et a reçu Emmanuel Macron, Président de la République.

Le Wali a décrit un tourisme dynamique, puisque la ville de 2,5 millions d’habitants a accueilli 18 millions de visiteurs cet été.

Said Saayoud a évoqué la réouverture de l’usine Renault, puis la venue de Stellantis en 2023, saluant la réforme historique de la disposition 49_51, permettant aux investisseurs d’agir désormais seuls en Algérie. Il a passé en revue les divers avantages fiscaux pour favoriser les investissements dans le pays qui n’est pas touché par la crise énergétique, liée à l’invasion russe en Ukraine.

Le Wali s’est félicité du fait que l’Algérie soit une porte vers l’Afrique, avec le développement du trafic maritime qui est naturellement destinée à l’accompagner en raison de ses trois ports. J’ai convenu que les trois ports de la ville d’Oran sont des atouts considérables. Ils vont se révéler d’autant plus lorsque la rocade sera mise en service dans les prochaines semaines. Les camions pourront éviter le passage au travers de la ville pour se rendre au port.

Après avoir chaleureusement remercié le Wali pour son accueil, fait de multiples attentions et de marques de considération, j’ai également exprimé ma gratitude pour sa disponibilité afin de trouver une solution qui permette aux élèves de l’annexe du Liad d’Oran de poursuivre leur scolarité jusqu’à la classe de terminale et pouvoir augmenter la capacité d’accueil.

Comme l’a rappelé Ahmed Henni, président du conseil consulaire, les capacités d’accueil des enfants à Oran sont le corollaire du développement économique.

Diplomatie économique

Développement économique – Tourisme

Afin de me permettre de prendre la mesure du potentiel de la ville concernant le tourisme, le consul général de France à Oran a organisé deux séquences :

> Dîner au restaurant « Villa Saint Tropez », dirigé par un compatriote en présence des conseillers des Français de l’étranger, des personnalités oranaises : journaliste, ancien député actuellement président de la chambre des notaires, architecte, responsable de la chambre de commerce, entrepreneurs.

J’ai été très heureux de rencontrer Abdou Benabbou, Me Benounnane et son épouse, Amal Seddiki, Sarah Belkacem, Rachid Ait Habib, accompagné d’Ahmed et Tema Henni, Mehdi Belatreche, Robert Mateo.

> Visite de la ville en compagnie d’architectes qui ont préparé un circuit Art déco

Le clou a été la découverte de la maison natale du couturier Yves Saint-Laurent, dont la restauration a été financée par un compatriote.

Communauté française

Consulat

Alexis Andres, consul général de France à Oran, nous a présenté les différents services du poste à la délégation.

Le traitement des demandes de visa est décomposé en plusieurs phases, de la quittance et la pré-instruction des dossiers, en passant par l’instruction dont sont chargés les agents titulaires du Quai et la délivrance.

Le flux de demandes suit une hausse progressive, jusqu’à atteindre en moyenne 350 dossiers à traiter par jour.

Différentes étapes de contrôle sont observées, de la vérification des éléments matériels (réservation d’un vol AR, hébergement, antécédents des demandes de visa précédentes, interrogation de la banque de données des pays Shenghen qui permet de savoir si un autre pays a déjà opposé un refus dans les trois mois précédents).

La mise en place de France visa est attendue dans quelques mois. Elle permettra de sécuriser davantage le document par l’instauration d’un QR code, la France étant l’un des derniers pays de l’espace Shenghen à signer encore ses visas.

La répartition des dossiers entre les différents agents chargés de la pré-instruction est délibérément le fruit du hasard.

La dématérialisation de la procédure de demande de visa n’est pas, selon les agents interrogés, une évolution souhaitable dans la perspective de la lutte contre la fraude.
En cas de doute, un visa retour est octroyé. Il impose au demandeur de se manifester auprès du poste à l’échéance du visa. En cas de refus d’un visa, les motifs ne sont pas détaillés. Le consulat général encourage les demandeurs qui souhaitent une prise en compte d’éléments particuliers de faire un recours circonstancié.

Un agent dédié est chargé du traitement des demandes d’état civil comme des demandes de CNF. Un autre est chargé du traitement des demandes des capacités à mariage et des auditions des futurs mariés.

Sur environ 500 demandes, à peine 50 sont refusées. C’est le parquet qui dispose du dernier mot.

J’ai pu constater une ambiance de travail enthousiaste des agents du consulat, dont un nombre important est là depuis sa réouverture depuis 2007.

Résidence

Alexis Andrès, consul général de France à Oran, m’a reçu à la Résidence de France avec les élus des FDE en présence d’Eric Carro, consul adjoint, et de son épouse, de Romain de Tarlé, directeur de l’Institut français et du père Modeste du diocèse d’Oran.

Nous avons eu l’occasion d’évoquer la difficulté d’entretenir les liens avec la communauté française et celle d’encourager la transmission du français en son sein.

Ahmed Henni, président du conseil consulaire et également président de l’UFE, a fait part des difficultés d’animer la vie de la communauté française dans le cadre d’une association.

Mehdi Belatreche, conseiller des Français de l’étranger, a insisté sur la difficulté d’entretenir le sentiment d’appartenance au sein d’une communauté souvent mal à l’aise avec le français. L’action des Instituts pour diffuser la culture française, en dehors même des grandes villes de l’Oranie, a été expliquée et saluée.

Le consul général a souligné ses efforts pour nouer des liens hors les murs du consulat, afin de promouvoir la France partout dans cette grande circonscription consulaire. Il a invité les élus à une collaboration pour leur permettre de jouer leur rôle d’animation de la communauté française.

Enfin, la nécessité de lever les blocages à l’investissement en Algérie, qu’il s’agisse de la mise en oeuvre des réformes du sponsoring, des avantages fiscaux comme des transferts d’argent ont été abordés.

Nous avons pu faire le point sur les entretiens menés jusqu’alors et les avancées qui pourraient être obtenues, notamment en matière de scolarité et d’enseignement du français, en particulier à destination des Français en Oranie.

Enseignement

Lycée International Alexandre Dumas (Liad)

Visite de l’annexe du Liad d’Alger suivi d’une rencontre avec les parents d’élèves du Liad en seconde, en compagnie d’Alexis Andres, consul général de France à Oran, Ahmed Henni, pdt du conseil consulaire d’Oran, Mehdi Belatreche, conseiller des FDE et Robert Mateo, représentant de Yolande Mateo, conseillère des FDE

Lors de ma venue à Oran en 2015, en compagnie de Bernard Emié, ambassadeur de France à cette époque, l’école française d’Oran n’était qu’un projet.

C’est désormais une réalité.

De la primaire à la seconde, le LIAD est l’annexe du Lycée international Alexandre Dumas d’Alger et accueille aujourd’hui 238 élèves à Oran. Il affiche complet.

Accueillis par M. Tandjaoui, coordonnateur du collège, nous avons visité le site en l’absence d’élève pour cause de vacances scolaires.

Saisi par Ahmed Henni de la détresse des familles dont les enfants ne pouvaient plus être scolarisés à Oran après la 3e, j’étais intervenu auprès de l’ambassadeur François Gouyette pour le sensibiliser afin de convaincre l’AEFE d’étendre la scolarité à la classe de seconde.

L’annonce de l’ouverture d’une classe de seconde avait été accueillie par un immense soulagement par les parents d’élèves. L’action concertée de ces derniers, des conseillers des Français de l’étranger et de l’ambassadeur François Gouyette a porté ses fruits.

14 élèves ont ainsi pu bénéficier de l’ouverture d’une classe de seconde lors de la dernière rentrée de septembre, ce qui était mon objectif prioritaire pour la circonscription.

J’ai eu le plaisir de rencontrer l’association des parents d’élèves dont le bureau a été récemment élu, à la faveur de mon passage à l’Institut français d’Oran.

Des femmes remarquables et très engagées ont expliqué leur soulagement lors de l’annonce d’une classe de seconde cette année, les solutions pour scolariser leurs enfants à Alger n’étant pas adaptées. Elles ont pu exprimer leurs inquiétudes quant à l’absence de structure locale pour les classes de première et terminale.

J’ai évoqué avec elles les différentes possibilités, appelant à la définition d’un plan École à Oran, qui réunirait l’ensemble des acteurs concernés y compris les écoles bénéficiant du label France Éducation.

Une revue des différentes alternatives pouvant permettre la scolarisation des élèves jusqu’en classe de Terminale doit être faite afin d’offrir un choix aux parents concernés début 2023 et éventuellement d’attirer des enfants algériens soucieux d’un enseignement francophone de qualité pour préparer leur entrée dans des universités algériennes qui proposent un enseignement francophone.

Il est également nécessaire de concrétiser le développement de l’annexe du Liad afin de contribuer à l’accomplissement de l’objectif du Président de la République de doublement des objectifs d’ici à 2030.

Une extension du site du Liad apparait possible à Oran.

L’expertise du consul général Alexis Andres qui a occupé dans le passé les fonctions de conseiller culturel pour l’Algérie et le soutien indéfectible des élus aux combats des parents d’élèves constituent de formidables ressources.

Je suis reparti confiant dans leur capacité à poursuivre les progrès observés ces dernières années. +d’images

Culture

Institut Français

Accueillis par Romain de Tarlé, directeur, nous avons visité l’Institut Français Oran.

L’espace Campus France, qui permet aux futurs étudiants souhaitant poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur en France, traite plus de 3000 dossiers par an.
Plus de 700 dossiers sont acceptés chaque année.
L’Algérie est le 3ème pays d’origine pour le nombre d’étudiants étrangers dans notre enseignement supérieur.

L’objectif de l’IF est de proposer des ateliers aux demandeurs, dont le niveau de maîtrise du français est inégal, afin de leur permettre de présenter des dossiers de meilleure qualité.

L’activité de l’IF est marquée par un bon dynamisme s’agissant des cours de français, en raison de sa capacité à proposer de nouveaux créneaux. On observe une forte progression de la demande chez les enfants.

La visite de la Médiathèque a été l’occasion de constater l’enthousiasme de ses deux responsables, qui s’efforcent d’offrir un espace de lecture et de travail au grand public.

Cet espace accueille par exemple des rencontres littéraires.

Le stock d’ouvrages a été adapté en 2012 en direction de cette cible et est régulièrement renouvelé. Ainsi, 450 ouvrages ont été acquis au Salon international du Livre d’Alger. Le fond est accessible en ligne via un catalogue numérisé. Avec les apprenants du français qui bénéficient de la gratuité, la Médiathèque peut se prévaloir de 4000 adhérents.

Le dynamisme des Médiathèques est notamment à mettre au crédit d’un réseau bien animé, qui permet aux responsables de bénéficier d’échanges et de formations. +d’images

Sanctuaire Santa Cruz

Visite de Santa Cruz avec Monseigneur Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger.

Il y a plus de 7 ans, je m’étais rendu sur le chantier du sanctuaire de Santa Cruz dont l’état me paraissait si alors délabré que j’imaginais qu’il faudrait plus d’une décennie pour le remettre en état.

Les élus consulaires des Français d’Algérie, Radya Rahal (Alger) et Ahmed Henni (Oran), avaient déposé un dossier pour obtenir une partie de ma réserve parlementaire d’alors pour contribuer à l’effort de restauration.

Si la foi déplace les montagnes, j’ai pu observer qu’elle est également capable de rendre sa majesté à un site restauré dans son esprit initial.

Observée au travers d’un petit trou dans une palissade, j’ai retrouvé une chapelle transfigurée.

Grâce au dessin d’un frère de la communauté chrétienne de Taizé et au talent de deux artistes oranaises, le blanc immaculé de la chapelle s’est animé d’un festival de formes et de couleurs.

« C’est par les couleurs de Santa Cruz que ce lieu embrasse un passé chahuté et ouvre un avenir réconcilié » conclut Mgr Vesco dans l’ouvrage consacré au sanctuaire. +d’images

Devoir de mémoire

Cimetières de Petit Lac & Tamazouët

Ce 1er novembre, je me suis rendu sur le site des cimetières de Petit Lac et Tamazouët, où nous avons été accueillis par Jean Jacques Lion, président du collectif de sauvegarde des cimetières de l’Oranie et par Abdelkader Ouarad, délégué à Oran.

En compagnie d’Alexis Andres, consul général de France à Oran, Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran, Mehdi J Belatreche, conseiller des FDE et Robert Mateo, représentant de Yolande Mateo, conseillère des FDE, nous avons déposé une gerbe devant l’un des monuments du souvenir.

Comme de nombreux Français pendant la Toussaint, nous nous sommes recueillis en mémoire de tous les Français morts pour la France et de nos proches.

Nos élus des Français de l’étranger ont tenu à m’emmener devant la tombe du père Thierry Becker, un prêtre polyglotte, disparu l’an dernier, que « tous les Français d’Oran aimaient », m’a confié Ahmed Henni.

Jean-Jacques Lion m’a expliqué les travaux d’aménagement du cimetière chrétien de Tamazouët, dont la surface de 18 hectares a été ramenée à 10 hectares. Pour y parvenir, une opération a rassemblé les restes de plus de 10.000 tombes à Oran dans un ossuaire de regroupement, récemment repeint en blanc.

Un carré de 360 tombes a été rénové grâce au financement conjoint de l’association et de la région Sud Paca.

« Leur dignité sera notre fierté » est la devise de l’association.

Nous nous sommes rendus ensemble au cimetière du Petit lac créé le 9/3/66 pour regrouper toutes les dépouilles des soldats tombés pendant la guerre d’Algérie. 3500 militaires tombés dans les différents conflits reposent dans cet endroit qui suscite l’émotion dès que l’on y pénètre.

Nous avons aussi visité la chapelle rénovée et rouverte depuis le 16 juin 2019 qui abrite une exposition intitulée « l’Algérie et la grande guerre. » +d’images

Algérie – Attentes prioritaires des Français établis en Algérie

À la veille d’une année importante pour la relation entre la France et l’Algérie et marquant le soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, Rachid Temal, président, nous a convié à l’assemblée générale du groupe d’amitié France-Algérie, ce 1er décembre.

Après avoir évoqué l’actualité de la relation bilatérale qui avait été commentée la semaine précédente par notre ambassadeur François Gouyette, en poste à Alger, le Président Temal m’a offert l’opportunité de partager lés principaux sujets de préoccupations de nos compatriotes établis en Algérie remontés par nos élus des Français de l’étranger : Radya Rahal (Alger), Ahmed Henni (Oran) et Sabri Mele (Annaba).

Il ressort un problème général lié à la mauvaise voire non application d’accords bilatéraux par l’Algérie.

Le premier d’entre-eux concerne les retraites des Français ayant cotisé au régime de la CASNOS (Caisse des non-salariés) pendant leurs années d’activité en Algérie.

Contrairement aux Français qui ont cotisé au régime général de la CNR (Caisse Nationale des Retraites), les cotisants à la CASNOS (commerçants, artisans, professions libérales) sont exclus du droit au transfert de leur retraite en France lors de leur retour définitif, car exclus de la convention franco-algérienne de sécurité sociale.

Il serait bon de pouvoir réparer cette situation qui pénalise ces compatriotes dont la plupart ont fait toute leur carrière en Algérie et n’ont pas de retraite française.

En matière d’Entraide judiciaire, la commission mixte chargée d’intervenir dans les (enlèvements) déplacements d’enfants ne se réunit plus.

La non application par l’Algérie de la convention concernant le transfert des dividendes crée un phénomène de double imposition.

Le Président Temal a pris ensuite les avis des membres pour déterminer les projets du groupe d’amitié pour 2022 en évoquant l’idée d’un colloque sur l’avenir de la jeunesse des deux pays.

J’ai évoqué mon projet « Visa Tech pour Vivatech » destiné à faciliter la venue des start-upers de la Tech algérienne au salon Vivatech, avec le concours de la chambre de commerce et d’Industrie algéro-française (CCIAF).

Le président Temal a accepté d’envisager une audition de Michel Bisac, président de la CCIAF.

En circonscription à Bahreïn – Manama (14-15 nov. 2019)

Conseillère consulaire pour Bahreïn et le Qatar depuis quelques mois seulement, Rosiane Houngbo-Monteverde, a déjà acquis une certaine expérience et accomplit avec assurance sa mission d’élue locale au service de tous.

Elle a pris à cœur de me faire rencontrer les acteurs de notre communauté et découvrir des personnalités inspirantes à l’occasion de ce second déplacement à Bahreïn dans le but de m’exprimer sur la cybersécurité, qui constitue ma priorité pour ce pays, lors de la réunion régionale des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Politique

Conseil de la Choura

Jérôme Cauchard, ambassadeur de France a organisé un dîner à la Résidence de France qui m’a permis de revoir Jamel Fakhro, vice-président du conseil de la Choura et président de KPMG Bahreïn qui m’avait accueilli à son domicile lors de mon précédent voyage.

M. Fakhro était accompagné de Khalid Hussain Al-Maskati, président de la commission Finances et Affaires économiques du conseil de la Choura.

Lors de cette réunion qui s’est tenue en présence de Rosiane Houngbo-Monteverde et de Jean-Christophe Durand, président de la Chambre de commerce France-Bahreīn, nous avons évoqué le sujet de la cybersécurité et celui de cyberdéfense qui constituent mon axe prioritaire pour le Bahreïn.

Nous avons abordé d’autres questions, telles que les finances ou le Brexit, car le Bahreïn entretient des relations importantes avec le Royaume-Uni.

Merci à Jérôme Cauchard pour sa contribution à l’enrichissement de la relation entre le Sénat et la Choura qui étoffe encore la relation bilatérale entre nos deux pays. +d’images

Entrepreneuriat

Rencontre régionale des CCEF

À l’invitation de Jacques Michel, président de CCEF Bahreïn, j’ai participé à la réunion régionale Proche et Moyen-Orient des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) organisée à Bahreïn.

Après une présentation géopolitique des pays de la région (Égypte, UEA, Turquie, Irak, Iran, Liban, Jordanie, Koweït, Bahreïn, Qatar) et un exposé sur l’évolution de l’offre de financement et d’assurance export, une table ronde a débattu de la transition énergétique régionale : « du pétrole à l’après-pétrole ».

Je suis intervenu lors de la table ronde consacrée à la cybersécurité intitulée « La menace cyber en zone PMO : réalités et conséquences ». J’ai rappelé que la promotion du savoir-faire français en matière de cybersécurité constituait ma priorité d’action pour Bahreïn.

Cet objectif est né de ma rencontre avec Jean-Christophe Durand, président de la chambre de commerce France-Bahreïn, et Rim Jalali, directrice de la chambre, lors de ma première visite en avril dernier (compte-rendu).

L’économie locale dispose d’un secteur financier particulièrement développé et autorise l’implantation d’entreprises étrangères sans s’associer à un “sponsor”. Cela constitue une belle opportunité pour nos entreprises du domaine de la cyber. Pour mobiliser leur attention, j’ai fait appel au Cybercercle, think-tank dédié à la cybersécurité et dirigé par Bénédicte Pillet.

Au cours de cette table ronde, j’ai débattu aux côtés de Bernard Labatut, Senior Advisor du Cybercercle et Olivier Nautet, responsable Cybersécurité.

Nos ambassadeurs Jérôme Cauchard (Bahreïn) et François Gouyette (Arabie Saoudite) ont conclu la journée.

Ce tour d’horizon régional m’a permis d’accumuler un nombre d’informations élevé tout en croisant les regards.

Cet événement m’a également permis de rencontrer Hervé Majidier, conseiller consulaire pour l’Égypte et président de la CCI France-Egypte.

Merci à Jacques Michel pour son accueil et bravo à son l’équipe pour cette organisation méticuleuse. +d’images

PME – Café « Chez Ségo »

Pour marquer mon retour à Bahreïn, Rosiane Houngbo-Monteverde m’a proposé de découvrir le café « Chez Ségo » qui a ouvert le mois dernier dans le quartier des ministères.

Ségolène Crêtaux est une jeune femme énergique et déterminée. Après une licence chez Vatel, elle a obtenu un master en Hospitality Management à l’AIM Paris.

Première expérience professionnelle à Dubaï, puis retour à Lyon, sa ville natale, où elle rencontre celui qui va devenir son mari et avec lequel elle va venir s’établir à Bahreïn.

Partenaire minoritaire d’une équipe qui va ouvrir un établissement dans le Royaume, elle va vendre ses actions et lancer sa propre affaire en compagnie de son mari.

Ils ont choisi une décoration qui nous plonge dans l’art de vivre à la française du 18ème siècle, avec un souci du détail qui fait de chaque élément un objet de curiosité. Leurs clients aiment ce saut dans le temps, car la France de Louis XVI est une époque cliché très populaire dans le Royaume de Bahreïn.

Ségolène m’a aussi fait découvrir les mets de sa composition, hautement plébiscités par sa clientèle : croissants à la truffe et œufs bénédicte à l’avocat. Concernant la pâtisserie, j’ai savouré ses mini-éclairs, dont le format s’adapte aux goûts locaux tout en variant les parfums.

Au vu de la carte, on comprend pourquoi un ministre en vue du pays s’arrête chaque matin chez Ségo, avant d’aller au bureau. +d’images

Communauté française

Réunion d’information

À la faveur de mon second déplacement à Bahreïn, Rosiane Houngbo-Monteverde a convié la communauté française établie dans le royaume à venir échanger avec nous, en présence de notre consule Sophie Guégan.

Ce fût l’opportunité de rencontrer une cinquantaine de compatriotes pour discuter de leurs principales préoccupations : CSG-CRDS, disparition des actes notariés au consulat, carte vitale, évolution des services consulaires…

J’ai eu le plaisir de retrouver Jean de Tinguy, membre de l’UFE et Éric Kayser, que j’avais connu à Ashford il y a 20 ans alors qu’il aidait les entrepreneurs français à s’établir dans le Kent.

J’ai exprimé ma gratitude à tous les participants d’avoir pris sur leur week-end pour venir à ma rencontre.

Félicitations à Rosiane d’avoir su les mobiliser dans un délai aussi bref et plus globalement pour son action au service des Français de sa circonscription. +d’images

En circonscription en Arabie Saoudite – Riyad (8-9 avril 2019)

(de gauche à droite : Mazen Hakki, Nadia Chaaya, François Gouyette, OC, Roland Raad) 

Retour en Arabie Saoudite, quatre ans après mon premier passage à Jeddah et Médine.

Mes remerciements à François Gouyette, ambassadeur de France en Arabie Saoudite, pour son remarquable accueil et l’organisation de rencontres qui m’ont permis de prendre la mesure des changements considérables en cours dans ce pays.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite II et Koweït,  à l’initiative de ce déplacement, qui m’a accompagné lors de chaque étape.

Très touché par la présence de Nadia Chaaya et de Mazen Hakki, conseillers consulaires Arabie Saoudite I, venus spécialement de Jeddah pour participer avec nous à la réception organisée par l’Ambassadeur avec la communauté française.  + d’images

Politique

Conseil de la Choura

Réunion au Majliss al Shura (Assemblée consultative), avec le Prince Khalid Al Saud, président du groupe d’amitié France-Arabie Saoudite et de nombreux membres du groupe d’amitié.

Ceux-ci ont partagé leur position sur de nombreux sujets de politique extérieure, afin de me permettre de comprendre leur perception des principaux enjeux régionaux. J’ai apprécié leurs nombreuses marques d’amitié envers la France qui démontrent une véritable volonté d’approfondir nos relations bilatérales.

Les membres de la Choura sont nommés par le Roi pour un mandat d’une durée de 4 ans. 20% des sièges sont attribués aux femmes.

A l’issue de l’entretien, Mme Hoda Abdulrahman Al-Helaissi, membre de la Choura, m’a permis de découvrir un aperçu du palais. Désireux de connaître l’origine de sa parfaite maîtrise de notre langue, celle-ci m’a confié qu’elle avait fait ses études au lycée Charles de Gaulle de Gaulle… de Londres. + d’images

Fondation Misk

Visite de la fondation Misk, créée en 2011 par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, pour participer au développement culturel et intellectuel de la jeunesse saoudienne.

Dans la perspective du plan “vision 2030”, la fondation a pour objectif de sensibiliser les jeunes saoudiens à une culture d’entrepreneuriat et d’autonomisation.

Preuve de la féminisation en cours, j’ai été frappé de voir que dans la majorité des départements, ce sont de brillantes jeunes femmes qui m’ont décrit le champ des activités de leur équipe mixte. Une situation qui était inimaginable lors de ma précédente visite en 2015. + d’images

Entrepreneuriat 

Conseil d’affaires franco-saoudien

Mohammed Bin Laden, président du conseil d’affaires franco-saoudien m’a accueilli à son domicile pour un déjeuner, en compagnie de notre ambassadeur François Gouyette, du conseiller consulaire Roland Raad, de plusieurs conseillers de l’ambassade de France et de membres éminents de ce conseil d’affaires.

L’intégralité des discussions s’est tenue en français. Bien difficile de détecter le moindre accent chez nos interlocuteurs saoudiens, tant leur maîtrise de notre langue et de notre culture était affirmée.

Nous avons échangé sur l’actualité politique et économique. J’avoue avoir été circonspect en découvrant qu’ils semblaient parfois mieux avertis que nous sur certaines nominations à venir en France. + d’images

CCEF

Réunion de la section locale des conseillers du commerce extérieur français (CCEF), présidée par Antoine Toussaint, en compagnie de Roland Raad, conseiller consulaire et de Alain Chouan, conseiller commercial pour échanger sur l’importante évolution observée dans le pays depuis 4 ans.

La grande “vision 2030” pour sortir du « tout pétrole », soutenue par le leadership puissant et déterminé du prince héritier Mohammed Ben Salmane, est en train de transformer le pays.

Celui-ci combat l’organisation des ministères en silo en instaurant une action transversale. Il a ouvert le pays au tourisme non religieux et aux loisirs.

En introduisant plus de tolérance et en affichant le souci d’ouvrir la société aux jeunes, le Prince a obtenu une grande popularité. Cela se comprend : 70% de la population a moins de 30 ans. De plus, la féminisation gagne du terrain à tous les niveaux.

Le pays nécessite beaucoup de moyens financiers et humains pour un retour sur investissement parfois difficile à appréhender.

L’absence de transport en commun génère d’importants problèmes de trafic routier. Avec 9000 morts par an sur les routes pour 32 millions d’habitants, l’Arabie saoudite affiche un taux de mortalité routière 6 fois supérieur à la France. Le litre d’essence coûte désormais de 0,32 à 0,50 euro par litre, suite à une augmentation de 50% des prix.

Dans le cadre de la vision 2030, 40Mds euros sont prévus pour les transports en commun. Voilà un exemple, parmi tant d’autres, d’une opportunité sectorielle offerte par le pays à nos entreprises. + d’images

RATP Dev – projet de métro

Présentation du projet de métro de Riyad qui prévoit la construction de 5 lignes.

Les deux premières lignes de métro ont été confiées à la société française RATP Dev.

Un « Visitor Center » a été créé pour permettre d’évaluer la portée du plus grand chantier mondial actuel en matière de transport public.

Denis Guillois, general manager RATP Dev Saudi Arabia, m’a précisé que l’inauguration de la première ligne de métro était programmée le 21/1/2020, et que la seconde devait entrer en service en octobre 2020.

Les rames de métro pour ces lignes viendront de Siemens, sous-traitant de la société française pour ce contrat. + d’images

Bolloré – logistique

Rencontre avec Alexandre Joseph, CEO français de la Joint Venture entre Bolloré et Bahri, filiale d’Aramco. Créée le 1/1/18, BahriBolloré logistics est le bras logistique de la vision 2030 saoudienne.

Le savoir-faire de la société Bollorê a séduit les Saoudiens lors de l’appel d’offres qui visait à transporter tout ce qui relève du ministère de la Défense. Alexandre Joseph me confiait que 60% des sociétés étrangères qui s’installent en Arabie saoudite ont des problèmes logistiques. C’est donc une belle opportunité pour Bolloré de développer ses affaires.

Le manager prévoit d’accueillir, le mois prochain, 250 PME au palais royal à Riyad afin de les inciter à s’installer dans le pays. + d’images

Enseignement français

Lycée français

Visite du lycée français de Riyad  organisée par Yannick Ezequel, chef d’établissement.

Ce lycée qui accueille 1190 élèves de la maternelle à la terminale, enregistre 100% de réussite au baccalauréat.

J’ai apprécié le haut niveau de sécurité de l’établissement qui ne laisse rien au hasard, la qualité des infrastructures sportives et de l’auditorium qui pourrait avoir sa place au Senat.

Les représentants des élèves ont unanimement loué l’évolution positive du confort offert par le lycée dans les dernières années. J’ai félicité le président du comité de gestion pour ces résultats.

Pour finir, une réunion autour des représentants des parents, des enseignants, des élèves et du comité de gestion nous a permis de débattre de nos visions respectives de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Riyad qui est l’une des 5 antennes AF en Arabie saoudite avec Jeddah, Al Khobar et La Mecque.

Près de 3000 étudiants ont fréquenté l’AF d’Arabie saoudite en 2018, et 1038 ont passé le DELF et le DALF l’année dernière.

Dans le cadre de la coopération éducative, le label CELF arabe (certificat d’établissement de langue française) a été mis en place en 2019. + d’images