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Sénat – Inde – Fête nationale

Ce 1er février, j’ai eu le plaisir d’avoir été convié aux festivités du Jour de la République de l’Inde (75th Republic Day) à l’invitation de SEM Jawed Ashraf, ambassadeur de l’Inde en France et à Monaco.

Une soirée qui a permis de rappeler la force et la qualité de notre partenariat stratégique. Je me réjouis en effet que la relation bilatérale franco-indienne connaisse un essor sans précédent.

Inde – 25e anniversaire du partenariat stratégique franco-indien

Ce 26 janvier, à l’invitation de l’ambassadeur de l’Inde en France et auprès de la Principauté de Monaco, S.E.M. Jawed Ashraf, et de Dr. Ghazala Shahabuddin, j’ai assisté à la réception à l’occasion du Jour de la République de l’Inde (Republic Day 2023).

Lors de son discours, l’ambassadeur a mis en valeur le partenariat stratégique entre nos deux pays dont nous célébrons le 25ème anniversaire.

Ce partenariat lui apparaît comme plus important que jamais pour faire face aux défis mondiaux, et incontournable dans leur stratégie indopacifique.

La vidéo réalisée par l’ambassade met en image l’intensité de la relation et la variété des partenariats dans de multiples domaines.

La présidence indienne du G20 cette année permettra de définir de nouvelles ambitions pour le G20 et notre partenariat stratégique bilatéral comme l’a souligné Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du MEAE, dans son discours.

INFOLETTRE n°141 – Édito : “Priorité Sécurité” / Moldavie : la pro-européenne Maia Sandu remporte la présidentielle / FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Enseignement : l’EFE vu par Luc Chatel / Immobilier scolaire : une garantie à 100% comme avec l’ANEFE ? / Réseau : à quel horizon le doublement du nombre d’élèves ? / Deux webinaires Flam – Fiscalité : CSG-CRDS des non-résidents : le Sénat veut l’équité fiscale / 4 questions (Lesfrancais.press) – Activités consulaires : Reconnaissance réciproque des permis de conduire avec le Qatar & la Chine / CFE : éviter la radiation des adhérents bloqués en France / Royaume-Uni : Français en situation de fragilité & Avenir de l’Eurostar (Clément Beaune) + “On ne sait toujours pas ce que Brexit veut dire” (Le Petit Journal) + In Limbo, témoignages dans la galère du Brexit (Le Petit Journal) / Un Consul honoraire, pour quoi faire ? (Lesfrancais.press) – Entreprises : Rémy Rioux, AFD / Webinaire des CCEF du Chili sur la Chine en Amérique latine / Salaire du directeur de l’AFD “payé par la Chine” (Le Figaro) – AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Inde : Coopération contre les trafics de drogue / Venezuela : Conférence de presse + Remerciements de Juan Guaido + article RFI / 600 parlementaires demandent que Taiwan participe aux travaux de l’OMS / Chine : L’IPAC dénonce les crimes contre l’humanité envers les Ouïghours – DÉFENSE / BITD > Secret défense & IHEDN (audition SGDSN) / Cyber-attaques & Cyber-campus (audition ANSSI) / Teledyne repart à l’assaut de la pépite française Photonis (Challenges).

Lire : l’INFOLETTRE n°141 – 17 novembre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°141

Priorité Sécurité

Le 29 octobre, jour de l’attaque au couteau devant notre consulat à Djeddah, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères alertait sur le risque d’attentat et lançait un appel à la vigilance maximale pour les Français résidents ou de passage à l’étranger.

Si un homme averti en vaut deux, le compte n’y était pas à Djeddah.

Le 11 novembre, dans le cimetière non-musulman, c’est une attaque à la grenade qui interrompt le discours du consul général de France et la cérémonie du Souvenir devant la tombe d’un officier français.

L’attentat se produit à 8h30. Informé par Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger, dès 8h35 sur notre boucle d’élus des Français de l’étranger, nous avons longtemps attendu la communication officielle pour réagir.

Les citoyens américains résidant en Arabie Saoudite sont informés par un message Whatsapp à 9h12. Par un tweet, les autorités américaines indiquent à 11h00 la possibilité d’autres attentats et les lieux spécifiques à éviter. La France publie un communiqué à 12h33 sur l’événement du matin, tandis que l’information tourne déjà en boucle dans les médias.

C’est seulement alors que j’ai pu saluer le sang-froid, le courage et la lucidité de Nadia Chaaya qui a eu la présence d’esprit de rassembler nos compatriotes sans véhicule et de ramener chacun d’entre eux à son domicile.

Une Française, choquée, me racontera la panique qui a suivi l’explosion, sa peur d’être isolée dans un quartier populaire dans de telles circonstances, sa reconnaissance envers l’élue de l’avoir orientée pour se protéger, puis évacuée du cimetière et d’avoir, enfin, pris de ses nouvelles plus tard.

Si la crise sécuritaire est attisée dans le monde musulman par un sentiment anti-français, elle n’a pas de frontière, pas plus que la crise sanitaire ou économique. Visuel HL125

Lors de la réunion des parlementaires des Français de l’étranger du 2 novembre organisée par Jean-Baptiste Lemoyne, j’ai demandé au ministre de formaliser le processus de communication de crise et que nos élus fassent l’objet d’une information spécifique. En effet, lorsque le ministère délivre une information anxiogène, c’est vers eux que nos compatriotes se tournent pour en savoir plus !

La journée du 11 novembre m’a permis d’observer plusieurs insuffisances dans notre dispositif. Dans les deux attentats de Djeddah, on ne déplore heureusement que des blessés. Nous n’aurons pas tout le temps cette chance.

Voilà pourquoi j’ai demandé, lors de la réunion de bureau de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, de faire de la sécurité des Français de l’étranger, un de ses chantiers prioritaires pour 2021. Découvrir l’InfoLettre n°141

France-Inde – Coopération contre les trafics de drogue et de médicaments (vidéo 5m)

Ce 4 novembre, je suis intervenu au nom du groupe Union centriste lors de la discussion générale relative à l’adoption d’une convention entre l’Inde et la France pour renforcer notre coopération bilatérale en matière de trafics illicites.

L’Inde est l’une des principales routes pour le trafic d’héroïne à destination de la Chine et de l’Asie du Sud-Est, mais aussi de l’Australie et de l’Amérique du Nord.

L’Inde connaît aussi de nombreux détournements de médicaments par des organisations criminelles. Par ailleurs, la production de médicaments contrefaits se traduit par des milliers de morts chaque année, principalement en Afrique.

Aucun risque de peine de mort 

Face aux inquiétudes du groupe Écologiste – Solidarités et Territoires, Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, a rappelé que “cet accord ne facilite en aucune façon l’application de la peine de mort en matière de stupéfiants ou autres”.

Certes, la peine de mort est toujours en vigueur en Inde (26 exécutions depuis 1991, mais sans lien avec les trafics dont nous parlons). C’est pourquoi une clause expresse excluant la peine de mort figure dans l’accord d’extradition qui nous lie avec l’Inde, point sur lequel le Conseil d’État a veillé.

A ce sujet, le ministre a enfin fait remarquer que la France ne saurait contrevenir au protocole n°6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme, dont nous célébrions aujourd’hui même le 70e anniversaire !

L’Inde, notre partenaire naturel

Cet accord a été adopté par le Sénat et vient étoffer notre relation bilatérale avec l’Inde, pays ami, devenu un des axes déterminants de la stratégie française en Indo-pacifique.

En effet, comme je l’ai rappelé, la France soutient activement depuis 2005 la candidature de l’Inde comme membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ; en matière de la défense, la France a conclu en 2016 un contrat d’acquisition de 36 Rafales dont le premier a été livré en octobre 2019 ; enfin, dans le secteur énergétique, j’ai mentionné l’implantation de 6 EPR et le projet de coopération entre EDF et Nuclear Power Corporation of India.

La France à l’avant-garde de la lutte contre la pédophilie en Asie du Sud

Lors de mon déplacement en Inde, puis au Népal début janvier, François Richier, ambassadeur de France à New Dehli, m’a présenté une des priorités de son action diplomatique, à savoir l’aide aux Français victimes d’agression. Il m’a également alerté à propos la recrudescence des affaires de pédophilie dans cette région.

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : "Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d'une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales"

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : “Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d’une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales”

Le développement du tourisme a amplifié ce phénomène qui implique certains de nos compatriotes, m’a expliqué Fabrice Grossir, l’attaché de Sécurité intérieure de l’ambassade. En 2012, il a traité deux cas conjointement avec la Police judiciaire française. En 2015, ce sont une douzaine de situations qui ont été suivies !

Au terme d’enquêtes sensibles souvent longues, complexes et menées en toute discrétion, m’a expliqué Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère de l’ambassade, certains de ces suspects ont été arrêtés en France, dont deux en 2015 (en avril et novembre).

La lutte contre la pédophilie est notre priorité, a souligné François Richier lors d’une déclaration commune avec les ambassadeurs de France au Sri Lanka et au Népal, fin d’année dernière. L’ambassadeur s’est employé à faire passer le message dans la presse française que les pédophiles ne pouvaient espérer aucune impunité, nos lois permettant de les poursuivre en France pour des actes commis à l’étranger.

François Richier explique le phénomène actuel par un changement de stratégie des pédophiles qui délaissent l’Asie du Sud-Est au profit de l’Asie du Sud (Inde, Népal et Sri Lanka), où ils espèrent être moins détectables. Ils profitent aussi des calamités naturelles au Népal pour approcher les enfants particulièrement vulnérables et démunis…

Je salue la démarche de sensibilisation de notre ambassadeur en Inde et le travail ardu de nos services, en coopération avec les pays concernés.

Elle met en lumière un autre aspect de notre action diplomatique qui fait honneur à notre pays.

Au Sénat – En Bref du 12 au 13 janvier 2016

Réunion des commissaires sociaux UDI-UC (12 janv.)

ReunionChomage12janvRentrée des classes pour les sénateurs. A l’agenda, la commission mixte paritaire sur le projet de loi “Droits des malades et des personnes en fin de vie” et l’examen du projet intitulé : “Expérimentation territoriale visant à faire disparaitre le chômage de longue durée”.

Tandis que le pays compte 6 millions de chômeurs réels, le gouvernement, lui, lance une expérimentation pour quelques chômeurs de longue durée dont les résultats seront évalués au mieux fin 2019 !

Pas de quoi emballer le groupe UDI-UC.

Argentine : visite de Form’Oser (12 janv.)

FormOser-12janvAu Sénat, avec Pauline Accard et Benoît Arrachart de Form’Oser

L’association française Form’Oser agit en Argentine dans la province de Formosa, à la frontière du Paraguay. Pauline et Benoît sont les coordinateurs énergiques d’un programme régional de lutte contre la toxicomanie des jeunes, ainsi que d’un programme de micro-crédit qui permet aux familles pauvres d’accéder à l’autonomie financière en développant des projets entreprenants.

L’action généreuse de Form’Oser m’avait été signalée par Michel Menini, conseiller consulaire UDI à Buenos Aires.

Maroc : visite des représentants de la CFCIM (12 janv.)

J’ai revu avec plaisir Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), puisque nous nous étions déjà rencontrés en novembre dernier, toujours au Sénat, mais également à Casablanca, il y a près d’un an (Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires, du 27 février 2015).

Ce 12 janvier, le président m’a présenté Faiza Hachkar, responsable du bureau de la CFCIM à Paris. Nous avançons tous sur un projet qui vise à développer les relations commerciales franco-marocaines et qui se déroulera au printemps à Paris.

Réunion des parlementaires UDI (12 janv.)

UDI1_12janvPremier rendez-vous des députés et sénateurs UDI pour évoquer l’élection présidentielle de 2017, autour de notre président Jean-Christophe Lagarde.

Nous nous sommes réunis pour préparer le congrès UDI du 20 mars prochain qui déterminera si notre mouvement doit participer aux primaires ou bien s’il est préférable de présenter notre propre candidat à la présidentielle. Un enjeu clair, mais lourd de conséquences.

Népal : réception de l’ambassadrice, Ambika Devi Luintel (13 janv.)

Devi Luintel_13janvJe remercie Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France, d’avoir pris la peine de venir au Sénat pour faire le point sur l’affaire Renaud Meyssonnier, en présence de mon collègue Olivier Cigolotti qui m’avait alerté sur ce cas .

L’ambassadrice s’est montrée très sensible au sort du jeune Français emprisonné à Katmandou, victime d’un escroc, d’autant qu’elle a un fils du même âge.

Avec Olivier Cigolotti, nous avions déjà rencontré Ambika Devi Luintel, le 11 décembre dernier, dans son ambassade à Paris, avant mon déplacement pour le Népal, où j’ai visité Renaud dans sa prison. Il était bien traité et préparait son jugement d’appel, en présence de ses parents, Nadine et René (lire : Déplacement au Népal / Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

L’engagement de l’ambassadrice du Népal de faire tout son possible pour faciliter la libération de Renaud a raffermi nos espoirs et nous l’en remercions.

Par ailleurs, nous avons évoqué toutes les pistes d’amélioration de la relation franco-népalaise.

Cérémonie des voeux de l’UDI (13 janv.)

JCLagarde2_13janvAutour du président Jean-Christophe Lagarde, (de g. à d.) les sénateurs Sylvie Goy-Chavent, Oliver Cadic, Chantal Jouanno, Annick Billon, Jean-François Longeot, Pierre Medevielle, Hervé Marseille et Vincent Capo-Canellas.

Je faisais partie des nombreux parlementaires venus entendre, au siège de l’UDI, les vœux du président, à l’aube d’une année charnière pour le parti centriste : “Pour 2016, nous, responsables et militants, avons à proposer aux Français un nouveau modèle”, a-t-il averti.

Les idées du centre-droit ont, plus que jamais, leur légitimité exprime Jean-Christophe Largarde : “Depuis 1981, les Français ont choisi 8 alternances nationales. Le résultat ? Rien ne s’est amélioré (…) L’idée même de fédéralisme européen a reculé sous les renoncements, les démagogies et les lâchetés de ceux qui ont gouverné”

Inde : réunion du groupe d’amitié France-Inde (13 janv.)

GIA01Présidé par François Marc, sénateur du Finistère, le groupe interparlementaire d’amitié France-Inde a eu le plaisir d’accueillir deux invités : Michel Testard, consultant international en stratégie et auteur d’un remarquable ouvrage “Pourquoi l’Inde?” qui s’appuie sur son expérience de quinze années de la vie des affaires en Inde ; Elizabeth Pastore-Reiss, pionnière du “marketing durable”, DG déléguée de Greenflex, convaincue que le développement durable est un formidable levier de créativité et d’innovation pour les entreprises.

Cette réunion fut une belle occasion de me replonger dans les enjeux économiques de l’Inde, une semaine seulement après mon déplacement à New Delhi (lire : Déplacement en Inde / New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

Le groupe d’amitié était dans l’expectative de l’achat par le gouvernement indien de 36 Rafale. La signature pourrait intervenir le 26 janvier lors du voyage de notre chef de l’Etat

Moyen-Orient : rencontre avec Félix Bogliolo de Via Marina (13 janv.)

ViaFélix Bogliolo est venu m’informer de différents projets qu’il poursuit en Méditerranée (Maroc, Tunisie, Égypte, Gaza…) pour le transport d’eau en grandes quantités par le moyen d’un tuyau flexible sous-marin. Sa société d’ingénierie, Via Marina, est détenue par le groupe français Vinci.

Ses projets doivent déboucher sur un important développement économique et social. Ils sont dans la droite ligne des thèses défendues lors du récent colloque sur l’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair et que j’ai coprésidé avec Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de L’Eau du Liban (lire : Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix).

HEBDOLETTRE n°45 – Ma dotation d’actions parlementaires 2016 (Réserve parlementaire) – Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janv. 2016) – Colloque sur l’hydro-diplomatie – 30 ans d’Adiflor – Jean-François Liess rejoint l’UDI – UDI actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°45 – 19 janvier 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°45

En ce début d’année 2016, j’ai plaisir à vous annoncer que la dotation d’actions parlementaires 2016 (plus connue sous le nom de “réserve parlementaire”) a été officiellement accordée.

Pour la part qui m’a été attribuée, les responsables des structures bénéficiaires viennent d’en être avisés. Tout a été mis en œuvre auprès de l’administration centrale pour que les versements correspondants puissent être effectifs au plus tard avant l’été.

Ce résultat est l’aboutissement d’un processus de “sélection collégiale” que j’ai mis en place en juillet dernier pour m’affranchir de toute décision discrétionnaire en matière de distribution d’argent public.

Les 32 élus UDI-Monde ont été sollicités pour étudier les 44 demandes de subvention reçues. Chacun a classé 20 projets par ordre de préférence. Je me suis réjoui de leur choix varié et équilibré. Visuel HL45A l’arrivée, l’enveloppe de 150.000 euros confiée à ma responsabilité se répartit en cinq grands postes budgétaires (voir ci-dessous).

Je félicite les 27 lauréats dont le projet a été sélectionné par le jury. Ceux ayant remporté le plus grand nombre de points seront mis en avant dans l’hebdo-lettre. Comme l’an dernier, le tableau détaillé des projets subventionnés sera publié sur mon site internet.

J’ai demandé à chacun d’eux de mettre en avant le soutien du peuple français à leur initiative dans leur communication, plutôt que de citer mon nom pour justifier de la provenance de la subvention. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°45

Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2016

– Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger : 40.000 euros
– Coopération bilatérale d’aide publique au développement : 39.800 euros
– Actions de co-développement : 24.500 euros
– Coopération culturelle et promotion du français : 36.200 euros
– Agence pour l’Enseignement français à l’étranger : 9.500 euros

Les premiers lauréats du Jury

1 – Association Chrétienne des Institutions Sociales et de Santé (Mouscron – Belgique) – Matériel pour la création d’un potager thérapeutique pour les malades d’Alzheimer.
2 – Fondation Kangourou (Bogota – Colombie) – Programme de formation pour lutter contre la mortalité infantile.
3 – Association Hayati (Agadir – Maroc) – Equipements et travaux pour un espace d’accueil d’enfants de de 0 à 6 ans, réservé aux mamans seules ou en difficultés afin de leur permettre de travailler.

Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

J’ai commencé l’année par mon premier déplacement en Inde, la plus grande démocratie du monde et une puissance destinée à devenir l’une des quatre premières économies mondiales d’ici 20 ans, au moment où sa population devrait dépasser celle de la Chine…

J’ai découvert New Delhi, capitale de ce pays-continent de 1,3 milliard d’habitants et ville la plus polluée de la planète, au moment où elle mettait en place la circulation alternée.

SaviJe remercie chaleureusement Prédibane Siva (à l’image), conseiller à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie, conseiller consulaire pour la circonscription de Pondichery, ville d’où il est venu tout spécialement pour m’accompagner lors de mes déplacements à New Delhi.

Prédibane est aussi président de l’UFE Pondichéry qu’il anime en compagnie de Christine, son épouse. Tous deux font preuve d’un dévouement exemplaire au service de nos compatriotes. Leur regard et leur retour d’expérience m’ont été très précieux.
Je suis également reconnaissant Chantal Forler, conseillère consulaire pour la circonscription de New Delhi et établie à Bombay, pour ses conseils avisés dans la préparation de ce déplacement.

Accueil officiel

F_RichierRencontre avec François Richier, ambassadeur

“L’Inde c’est le PNB de l’Italie avec la population de l’Afrique !” François Richier, ambassadeur de France en Inde, a le sens de la formule.

Je le remercie de m’avoir exprimé ses points de vue avertis et décapants sur le développement économique de la France en Inde et de m’avoir incité à visiter la société VFS, pour effectuer un benchmark des procédures internationales de demandes de visas (lire ci-après).

Politique

Tarun VijayRencontre avec le sénateur Tarun Vijay

Entretien avec mon homologue Tarun Vijay, membre de la chambre haute (Rajya Sabna) du parlement indien. Il est aussi journaliste, écrivain, photographe et fondateur d’une association de protection de l’enfance.

Reçu à son domicile, j’ai apprécié sa hauteur de vue et sa tolérance, empreintes de spiritualité indoue, sur des sujets qui secouent notre monde contemporain et, d’une façon générale, son érudition. Sur un plan économique, nous avons évoqué la signature imminente d’un contrat de 36 avions Rafale par le gouvernement indien, ainsi que les moyens de développer les investissements français en Inde. Ce dernier point est jugé capital par Tarun Vijay qui souhaite, à l’image du premier ministre indien Narendra Modi, donner une forte impulsion à l’activité économique pour contribuer à l’essor de son pays.

Relations commerciales

Ces vingt dernières années, les progrès de l’Inde ont été impressionnants dans tous les domaines. Son économie se cale progressivement sur les critères internationaux en cherchant à renoncer au protectionnisme et au clientélisme. Le versant lumineux de l’Inde, c’est une matière grise inépuisable. Elle forme des ingénieurs et des informaticiens par centaines de milliers chaque année. La moitié de sa population a moins de 25 ans.

Résidence IndeExporter en Inde

Réunion avec les services économiques de l’ambassade (en partant de la gauche) : Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India et CCEF ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Il existe une culture des affaires en Inde et l’ignorer serait faire preuve d’un amateurisme préjudiciable. Thibaut Fabre pointe la nécessité pour nos exportateurs d’être accompagnés, d’autant que la Chambre de commerce France Inde (http://www.ifcci.org.in) et une cinquantaine de conseillers du commerce extérieur (CCEF) sont à leur disposition. Une présence locale est également indispensable. On peut utilement recourir au système du Volontariat international en entreprises (VIE) dont le quota a été augmenté suite à la visite en France l’an dernier du premier ministre de la République de l’Inde. On dénombre déjà une centaine de jeunes (-28 ans) qui sont opérationnels en Inde sous le statut VIE.

Le marché indien, si ardu soit-il, peut devenir une terre de prédilection. CAP Gemini Inde est ainsi passé de 150 à 100.000 employés entre 2000 et 2015. L’entreprise a déclaré qu’elle n’aurait jamais pu maintenir 20.000 emplois en France, sans sa structure indienne…

N_RibolletInvestir en Inde

Ma rencontre avec Nicolas Ribollet, membre du conseil d’administration du réseau CCI France International et président de la CCI France Inde a été des plus intéressantes. En sa qualité de d’associé & responsable du bureau français de Mazars en Inde, il partage son temps entre New Delhi, Paris et Londres.

Nicolas m’a remis un guide pratique “Investir en Inde”, publié par Medef International et Mazars. Cet ouvrage est une mine de renseignements pour déceler des opportunités, secteur par secteur. En outre, il parcourt les montages juridiques possibles pour s’implanter en Inde et offre des conseils interculturels pour comprendre l’environnement indien des affaires.

TaxiResponsabilité sociétale en Inde

Mathieu Jouve-Villard, CCEF et directeur de Wedge consulting India, m’a apporté un éclairage social sur l’Inde.

Le “Companies Act 2013” contraint les entreprises indiennes à investir 2% de leurs profits dans des activités philanthropiques (à partir de 800K€ de profit). L’Inde compte 3 millions d’ONG ou d’associations caritatives. En les finançant directement, beaucoup de firmes y trouvent leur compte, par exemple en termes de motivation du personnel ou de communication… C’est cette vision “rentable” de la RSE que le gouvernement indien cherche à valoriser.

En s’installant en Inde, nos entreprises contribuent intentionnellement au progrès social, souligne Mathieu : Carrefour offre des conditions de travail décentes et n’emploie pas d’enfant ; Essilor organise des tournées dans les villages pour satisfaire les personnes âgées en lunettes.

Développement touristique

Visa 4Visite de VFS Global – Visa Application Center

VFS Global à Delhi se présente comme le plus grand spécialiste au monde de l’externalisation des missions diplomatiques, puisqu’il travaille au service de 48 gouvernements, à travers un réseau de 1901 centres de visa. Autre chiffre époustouflant, VFS a traité 110 millions de demandes de visa depuis sa création en 2001.

De la distribution de formulaires de demande de visa au retour des demandes une fois traitées, ainsi que tous les services connexes, VFS Global offre une gamme de services ultra-sécurisés, qu’il s’agisse de la saisie de données biométriques, de solutions de paiement ou de gestion des données personnelles en général.

Visa 1Ses locaux de New Delhi sont dimensionnés pour recevoir jusqu’à 4500 personnes par jour. En fonction de leur destination, les demandeurs s’orientent selon des codes couleurs. A noter que 60% des visas sont délivrés sur une période de 4 mois.

Pour l’anecdote, Singapour et Dubaï, deux pays qui n’exigent pas de données biométriques, ont adopté une solution on-line : une application mobile qui collecte votre photo en mode “selfie”, ainsi que vos données de paiement.

Communauté française

Reunion_SecuriteQuestions de sécurité

Réunion à la résidence de France (en partant de la gauche) : Gaëlle Rivas, responsable du bureau d’aide aux victimes ; Fabrice Grossir, attaché de sécurité intérieure (Ambassade) ; Dimitri Demianenko, consul général ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Si l’Inde compte un peu moins de 10.000 Français inscrits au consulat, elle accueille 250.000 touristes français par an. Nous avons largement évoqué leur cas, lors de notre réunion autour du consul Dimitri Demianenko.

Fabrice Grossir a mis en avant la progression préoccupante des affaires de pédophilie impliquant nos compatriotes, à la faveur du développement touristique. On compte 15 affaires en 2015, contre 2 dossiers seulement en 2012 (je reviendrai spécifiquement sur cette question dans un prochain billet).

Cette préoccupation vient s’ajouter au traditionnel trafic de drogue et au nouveau marché de la fraude aux médicaments. En effet, l’Inde est devenue le premier producteur et exportateur de médicaments génériques du monde.

Autre sujet d’inquiétude en Inde, le nombre de viols et d’agressions sexuelles a connu une recrudescence à trois chiffres, ces trois dernières années.

La situation est telle qu’un poste d’aide aux victimes a été créé au sein de l’ambassade à l’initiative de notre ambassadeur. Ce poste est tenu bénévolement par Gaëlle Rivas, juriste pénaliste. Elle assure une permanence chaque semaine pour soutenir les Français qui ont subi un préjudice (physique, matériel, psychologique). Il n’est pas nécessaire qu’une plainte ait été déposée.

Cette initiative va faire l’objet d’un bilan qui mérite d’être largement partagé. Je me suis entretenu avec Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger, à ce sujet pour l’inciter à l’expérimenter dans d’autres pays où nos compatriotes sont menacés par la criminalité. Je proposerai à la délégation aux droits des femmes du Sénat d’auditionner Gaëlle à son retour en France, cet été.

Je veux enfin remercier les personnes de l’ambassade pour leur obligeance : Françoise Gruson, consul adjointe, chef du service des visas ; Benjamin Weisz , deuxième conseiller, Atul Srivastav, responsable des Affaires sociales et Thierry Morel.

Enseignement

LycéeDelhiVisite du lycée français de Delhi

Jean-Pierre Faou, proviseur, m’a permis de découvrir lycée français de Delhi, en compagnie de Jean Yves Coquelin, adjoint du conseiller de coopération d’action culturelle.

Une fois n’est pas coutume, cette école française du réseau AEFE ne doit pas faire face à une inflation de la demande, mais plutôt à une baisse continue des inscriptions. En l’espace de trois rentrées scolaires, les effectifs sont passés de 500 à 400 élèves. Cette tendance est également observée chez les écoles britanniques et allemandes de Delhi. En cause, la qualité de l’air est difficilement respirable. Le lycée a équipé chaque classe d’un purificateur d’atmosphère.

LycéeDelhi2Les rangs clairsemés ont des conséquences sur le niveau des frais de scolarité. Ils devraient augmenter de 30% à la rentrée 2016-17. Ils sont actuellement de 4000 euros pour les maternelles et de 7000 euros en secondaire.

Le comité de gestion parental, présidé par Nicolas Sokoloff, mérite tous nos encouragements. Sa vision responsable et ses décisions courageuses en matière de maîtrise des coûts méritent d’être accompagnés. Pour aider l’établissement à traverser cette période délicate, l’Etat français pourrait suspendre temporairement la perception du loyer.

Culture française

AFDelhiVisite de l’Alliance française de Delhi

(g. à d.) Jean Yves Coquelin, conseiller culturel adjoint ; Pierre-Yves Meunier, directeur adjoint et directeur des cours de l’AF Delhi ; Olivier Cadic ; Jawahar Lal Sarin, président de l’AF ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie

Fait d’importance, l’Alliance est propriétaire d’un site magnifique, idéalement situé au coeur de la ville. L’enseignement du français poursuit sa croissance de manière encourageante, puisque le cap des 500.000 heures vendues a été franchi cette année.

La médiathèque française dispose du plus grand fonds de documents français, en libre-accès, de toute l’Inde, constitué de 30.000 références (romans, BD, films, magazines…). Près de 80.000 visiteurs ont franchi les portes de la médiathèque, lors du dernier exercice. L’Alliance représente une fenêtre grande ouverte sur la France, à l’attention d’un public composé d’indiens à plus de 80% !